Leur nombre s’est considérablement réduit depuis le début des frappes russes contre les sites d’infrastructure pétrolière tenus par Daech, selon les militaires russes.
Après avoir fait le plein de pétrole, les convois venant des régions orientales de la Syrie vont vers la frontière turque et y attendent leur tour.
Les images prises au mois d’août présentent des centaines de camions-citernes et de poids lourds allant vers la frontière turque et vice-versa.
Une grande partie du pétrole transféré des régions orientales de la Syrie arrive à la raffinerie turque de Batman, à 100 km de la frontière syrienne.
Troisième itinéraire
Le troisième itinéraire de transport du pétrole vers la Turquie prend sa source dans les champs de pétrole situés dans le nord-est de la Syrie et dans le nord-ouest de l’Irak. Il passe à travers les villes frontalières de Karatchok et de Cham Khanik sur le territoire syrien et à travers les villes irakiennes de Tavan et de Zakho.
Les camions-citernes traversent la frontière turco-syrienne sans discontinuer dans la région de la ville irakienne de Zakho, d’où le pétrole est envoyé aux raffineries, dont la plus proche est située à Batman, ou dans le plus grand centre logistique de cet itinéraire, situé près de Silopi.
A l’heure actuelle, au moins 8.500 camions-citernes sont engagés dans le trafic criminel de produits pétroliers. Ils transportent quotidiennement jusqu’à 200.000 barils de pétrole.
L’aviation russe continuera de frapper les sites d’infrastructure pétrolière de Daech, et Moscou appelle ses collègues de la coalition à en faire de même.