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La saga de la fluoration de l’eau potable n’est pas terminée.
Par Joan Hamel, Philippe Giroul, Christiane Bernier, et Collectif
Mondialisation.ca, 02 avril 2016

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La ministre déléguée à la santé, Mme Lucie Charlebois ravive le débat en projetant couper des dentistes attitrés à la prévention de la carie dentaire pour économiser 1 million $ alors qu’on dépense 1 million $ pour fluorer l’eau potable trifluvienne !

Depuis 5 ans, les citoyens trifluviens se font tourner en bourrique d’un ministère à l’autre, de la Santé publique à la Ville de Trois-Rivières, dans un cercle vicieux sans fin où chacun des organismes prétend n’avoir ni réponse, ni imputabilité de cette mesure qu’est la fluoration de l’eau potable. Depuis février 2014, le maire de Trois-Rivières maintient sa ligne de conduite en répétant : « Le débat est clos, question suivante » pour clouer le bec aux opposants à la fluoration.

Le ministre de la santé, Dr Gaëtan Barrette, a été informé, en juin 2014, des nombreuses préoccupations citoyennes quant à la légalité, la toxicité et l’imputabilité de la fluoration de l’eau potable. La stratégie gouvernementale utilisée fut de répondre à une question par mois d’où un délai de plusieurs années avant d’obtenir l’ensemble des réponses aux 70 questions légitimes posées par des citoyens. Une façon de faire déconcertante voire méprisante envers les citoyens. Est-il si difficile d’établir un réel espace de dialogue en toute transparence au lieu de chercher à endormir la population ? Les citoyens ont le droit de savoir !

Le MSSS, la Santé publique, l’Ordre des dentistes, tous promoteurs de la fluoration sont incapables de nous fournir des preuves factuelles de son innocuité pour la santé et l’environnement. Nous sommes outragés non seulement par le manque de réponses des autorités et leur manque de transparence, mais surtout d’être bientôt pris comme cobayes humains forcés de boire un produit scandaleusement impropre à la consommation humaine par sa nature réelle et légale. Pouvons nous trouver parmi nos élus une personne qui par son ouverture d’esprit et son sens du devoir prendrait le dossier en main pour mener une investigation sérieuse sur nos allégations solidement fondées et ainsi assurer la protection de notre santé et de nos droits et libertés ? Est-ce trop demander pour des citoyens vivant dans une société dite démocratique ?

Cette situation aberrante a trop duré. Elle nourrit notre détermination à poursuivre le combat. Près de 17 000 trifluviens signataires de la pétition refusent de recevoir une « médication collective coercitive », sans leur consentement éclairé. Ces citoyens réclament l’abolition du programme de la fluoration de l’eau potable et son remplacement par des mesures socialement plus acceptables avec l’aide des dentistes et des hygiénistes dentaires pour poursuivre les efforts de prévention de la carie et l’amélioration de la santé buccodentaire. Ces citoyens doivent être écoutés !

La Coalition trifluvienne pour une eau très saine (CTETS) :

Joan Hamel, Philippe Giroul, Christiane Bernier.

 

Le Front commun pour une eau saine (FCES) :   Gilles Parent, Mireille Guay.

La Coalition Eau Secours !    Martine Chatelain, Jean-Yves McGee.

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