La Somalie « terre des malheurs de l’homme » ou famine orchestrée ?

Au cours des derniers mois des dépêches quotidiennes nous décrivent les calamités entourant la famine dans le monde. Le tableau général brossé par l’ONU et les ONGS est accablant. Le matin du 12 avril 2017 un appel d’urgence est lancé par le Haut-Commissariat aux réfugiés.

Les statistiques compilées concernant le total des êtres humains souffrant de la famine est tout simplement ahurissant. Elles ne peuvent laisser personne indifférent. Comment peut-on en arriver à laisser des millions d’êtres humains dans un état de pénurie alimentaire chronique jusqu’à les rendre faibles et plus en mesure de produire leur nourriture quotidienne ou même de pouvoir s’en procurer sur le marché? Dans cet essai nous nous proposons de présenter l’ampleur de ce désastre humanitaire qui afflige en ce moment quelques pays du continent africain et le Moyen-Orient sacrifiés par des guerres interminables.

Nous proposons, ici, de décrire la situation qui prévaut dans les pays les plus affectés tels que la Somalie, le Yémen et le Soudan du Sud. Nous exposons l’ampleur de cette crise et les effets des guerres qui en sont en grande partie à l’origine. Ce premier de trois articles est consacré à la Somalie (figure 1).

Figure 1. Localisation de la Somalie

 

Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Somalia

État de la famine en Somalie

Selon le site internet du Worldometers (statistiques mondiales en temps réel), en date du 25 mai 2017, à 11h15 plus de 4 424 841 personnes sont mortes de faim dans le monde jusqu’à maintenant cette année), une statistique qui fait frémir, car nous connaissons les facteurs à l’origine de cette hécatombe, un ordre mondial injuste, de nombreuses sanctions économiques, le pillage des ressources et les guerres pour en assurer le contrôle. Les statistiques en date du 25 mai 2017 révèlent qu’un total de 14 359 personnes sont mortes de faim entre 00h00 et 11h15. À noter que le nombre de personnes sous-alimentées dans le monde totalisent 741 650 017 personnes – statistiques officielles sous-estimant le nombre réel de personnes affecté par la sous-alimentation (http://www.worldometers.info/fr/).

Selon un rapport publié récemment et supporté par l’ONU et l’UE, « une combinaison de prix records, de conflits et de conditions climatiques extrêmes a fait grimper l’an dernier à 108 millions le nombre de personnes à la merci d’une famine ». On ajoute que dans neuf des dix pires crises humanitaires de l’année, la faim a notamment été causée par un conflit civil (AFP, 2 avril 2017).

Des cris d’alarme désespérés retentissent tous les jours. Selon l’ONU, la situation actuelle est considérée comme la pire crise humanitaire à sévir depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Encore selon les divers rapports diffusés par les Nations Unies un risque de famine, déjà déclarée dans certaines zones du Soudan du Sud, en Somalie, au Yémen et au Nigeria. On estime que quelque 20 millions de personnes dans ces quatre pays sont menacées par la famine (T. Mcconnel, AFP, le 21 mars 2017).

Les avertissements servis par les Nations Unies et les principales ONGs telles que Care et Oxfam se sont multipliés au cours des derniers mois   (https://www.oxfam.org/fr/famine-en-somalie-les-causes-et-les-solutions). La famine aggravée par la sécheresse est déjà destructrice dans ces pays. Des appels ont été lancés à plusieurs reprises à toute la communauté internationale, lui priant de fournir de l’aide de façon urgente.

Cependant Maïka Sondarjee démontre comment cette aide internationale peut être appropriée :

«Un rapport révèle que, durant la famine de 2010-2012 en Somalie, le groupe extrémiste al-Shabaab, associé à al-Qaïda, avait concocté un système sophistiqué d’exploitation des livraisons d’aide pour son propre profit.

Réalisé par l’Overseas Development Institute et un groupe d’experts somalien, le rapport explique que le groupe salafiste interdisait la livraison de nourriture dans certaines régions du sud de la Somalie, attaquait les livraisons et demandait des paiements atteignant jusqu’à 10 000 dollars aux agences humanitaires pour avoir l’accès à certaines régions affectées par la famine.»

Selon OXFAM international :

« la famine est un triple échec : échec de la production alimentaire, échec de l’accès à la nourriture et, enfin et surtout, échec de la politique des États et des bailleurs internationaux. Maigres récoltes et pauvreté rendent les populations vulnérables face à des pénuries alimentaires. Mais l’état de famine est atteint qu’en raison de politiques défaillantes. Ainsi, en Somalie, les années de guerre civile et de conflits ont largement contribué à créer les conditions propices à l’apparition de la famine. Alors que la famine a été éradiquée dans le reste du monde, l’Afrique connaît aujourd’hui sa quatrième crise alimentaire de masse du XXIe siècle » (https://www.oxfam.org/fr/famine-en-somalie-les-causes-et-les-solutions).

Les dépêches sur cette hécatombe sont à la Une : L’ONU peine à réunir des fonds pour éviter une famine en Somalie. La Somalie au bord de la famine. Le Soudan du Sud souffre d’une famine «causée par l’homme». L’ONU a besoin de 4,4 milliards pour contrer les famines.

La Somalie. guerre persistante, sécheresse et famine 

La Somalie est en guerre depuis des décennies. L’État somalien s’est effondré peu à peu pour laisser place à un désordre général.

« Située dans la Corne de l’Afrique, la Somalie est un pays déchiré par la guerre civile depuis 1978 impliquant des mouvements rattachistes de l’Ogaden (région de l’Est de l’Éthiopie qui souhaite se rattacher à la Somalie) et indépendantistes du Somaliland (Nord-Ouest de la Somalie). Suite aux succès du Mouvement national somalien au Somaliland, le général Siad Barre, président de la Somalie à l’époque, riposta par la répression ».

« En plus de la guerre civile qui touche la Somalie, une sécheresse qui perdure depuis plus de 10 ans accroît considérablement le nombre de victimes qui était estimé à 300 000 dans un rapport de l’Organisation des Nations unies (ONU) effectué en 1996 ». (Stéphanie Nadeau, Le désastre perdure, janvier 2007)

Les États-Unis alimentent ces guerres dans leurs intérêts.

« Au cours des dix dernières années, une guerre est déclenchée par intermittence en Somalie par l’intervention des États-Unis chaque fois que la paix semble gagner du terrain. En ce moment, un nouveau cycle de guerre s’annonce. Les armes arrivent du Yémen, où les Houthi les récupèrent sur leurs envahisseurs saoudiens.» (Moon of Alabama, mars 2017)

Chaos politique et social

« Les conséquences politiques de la guerre civile ont été l’écroulement de l’État et de son appareil administratif et judiciaire. Le révérend Gabriel Odima, président du Centre pour la paix et la démocratie en Afrique, a affirmé «qu’une carte politique de la Somalie montrera que l’État n’existe actuellement que sur le plan géographique, sans aucun gouvernement».

« Outre le désordre politique, le problème d’identité demeure une autre difficulté importante que rencontre le peuple somalien. Ainsi, la population est divisée en tribus qui se subdivisent en clans et sous-clans. L’appartenance à ces groupes devient souvent plus importante que l’appartenance à la nation somalienne, ce qui renforce l’instabilité en raison du manque de cohésion sociale ». (Stéphanie Nadeau, Le désastre perdure, janvier 2007)

Figure 2. Partition du pays en décembre 2006

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Somalie_(depuis_2006)#/media/File:Somali_land_2006_12_29.png

Le même constat en 2017. La Somalie est un territoire détruit par la guerre

« Mohamed Abdullahi Mohamed a effectué cette déclaration au moment où il nommait de nouveaux responsables à la tête de l’armée et des services de renseignement. Le président a également ordonné à l’armée de lancer une offensive pour éradiquer les djihadistes du groupe Al-Shabab. L’organisation islamiste multiplie les attaques depuis l’élection de M. Mohamed. (Avec AP) » (http://ici.radio-canada.ca/breve/86571/somalie-zone-de-guerre-selon-son-president).

Une sécheresse qui sème la mort

La Somalie a été le pays le plus touché par la grande sécheresse de 2011 qui a affecté plus de 11 millions de personnes à travers la corne de l’Afrique, déclenchant une famine dans une grande partie du sud du pays ravagé par la guerre.

Au début de mars dernier, dans un reportage de la télévision de Radio-Canada, le premier ministre a déclaré que 110 personnes étaient mortes de faim en l’espace de 48 heures dans une région en proie à une importante sécheresse.

Selon la même source, la situation représente une menace pour des millions de personnes d’un bout à l’autre du pays. Il s’agit du premier bilan indiqué par le gouvernement somalien depuis qu’il a qualifié, mardi, la menace environnementale de désastre national. Les Nations unies estiment que 5 millions de personnes ont besoin d’assistance dans cet État de la Corne de l’Afrique, alors que les avertissements concernant les risques que la situation se dégrade vers une véritable famine se multiplient (figures 3 et 4). Le nombre de morts annoncés concerne la région de Bay seulement, qui est située dans le sud-ouest de la Somalie. La Somalie est l’un des quatre endroits ciblés par un plan d’aide des Nations unies d’une valeur de 4,4 milliards de dollars américains lancé en février par le secrétaire général de l’ONU pour éviter une famine généralisée. Les autres pays soutenus sont le Nigeria, le Soudan du Sud et le Yémen, toutes des nations qui sont aussi bouleversées par de violents conflits. Environ 353 000 enfants souffrant de malnutrition « ont besoin de traitements et de soutien nutritionnel urgents », selon le système d’avertissement de risques de famines du réseau américain Agency for International Development » (Radio-Canada).

Figure 3. La famine frappe durement la Somalie depuis 2014

Photo : Tony Karumba, archives AFP

Source : http://www.lapresse.ca/international/afrique/201405/09/01-4765230-la-somalie-au-bord-de-la-famine.php

Figure 4. La famine en Somalie

 

Source : http://www.journaldequebec.com/2017/03/22/lonu-peine-a-reunir-des-fonds-pour-eviter-une-famine-en-somalie-1

L’ONU a reçu moins d’un tiers des fonds nécessaires pour éviter une famine en Somalie en date de mars 2017, a prévenu mercredi un porte-parole de l’organisation, à la veille d’une réunion du Conseil de sécurité sur cette crise alimentaire. La guerre qui sévit dans ce pays rend pratiquement impossible de cultiver. Les aléas climatiques rendent encore plus difficile de compter sur des récoltes suffisantes.

Les pays adjacents, terres d’asile : La République de Djibouti, le Kenya et l’Éthiopie

Nous avons rencontré, en septembre 1999, dans la République de Djibouti (figure 5), des réfugiés somaliens dont la destinée reposait entièrement sur l’aide des organismes onusiens tels que le Programme alimentaire mondial (PAM). Ils vivaient (plus de 16 000 à cette époque) dans des tentes dans une zone très aride non loin de la capitale. Nous avons aussi croisé, à proximité de la frontière, une caravane, bien escortée et armée, chargée d’aliments, qui se déplaçait en direction de la Somalie et de l’Éthiopie. Cela démontre que des milliers de Somaliens trouvaient déjà refuge dans les pays adjacents tels que la République de Djibouti, l’Éthiopie et le Kenya qui sont ainsi affectés, eux aussi, par la guerre. Nous avons demandé à ces réfugiés s’ils entrevoyaient la possibilité de retourner dans leur pays. Ils nous ont répondu nettement par la négative (Reportage d’UN Radio).

De plus, Michel Chossudovsky explique comment les mesures drastiques d’ajustement structurel ont contribué à fabriquer la famine dès les années 80. Programmes qui ont détruit l’Afrique dans son ensemble.

« Le début des années 1980 constitue un point tournant majeur.

Le programme d’ajustement structurel (PAS) du FMI et de la Banque mondiale fut imposé à l’Afrique subsaharienne. Les famines récurrentes des années 1980 et 1990 sont en grande partie la conséquence de la « médecine économique » du FMI et de la Banque mondiale.

En Somalie, dix ans de médecine économique du FMI ont jeté les fondements d’une transition vers un cadre de dislocation économique et de chaos social. »

Figure 5. La République de Djibouti

Source : http://republiquedjibouti.chez.com/Carte_de_djibouti.html

Un reportage réalisé par Alpha Diallo de la UNRadio décrit la situation qui prévaut présentement : « À Djibouti, le camp de réfugiés somaliens d’Ali Addeh existe depuis 1990. Ces dernières années, il accueillait près de 7000 réfugiés et désormais ils sont plus de 20 000, surtout des Somaliens, mais aussi des Érythréens et des Éthiopiens (figure 6).

« La sécheresse de cet été a poussé des milliers de familles à traverser la frontière. Près de 1000 Somaliens arrivaient chaque mois en juillet 2011. Aujourd’hui, ils sont plus de 600 à fuir la guerre et la famine en Somalie. Notre Envoyé spécial à Djibouti, Alpha Diallo, est allé à la rencontre de ces Somaliens logées dans des tentes du Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés. Des familles qui tentent de mener une vie normale, dans ce camp qui ressemble à une ville dans la ville d’Ali Sabieh ».

« Dans ce camp situé dans le sud-est de Djibouti, près de la région frontalière montagneuse avec l’Éthiopie et le Somaliland, les besoins sont énormes et il y a beaucoup à faire pour le PAM, l’UNICEF et le HCR. Car dans ce camp, les réfugiés vivent dans une dépendance presque totale et parfois le chagrin fait place au désespoir. Ce même désespoir qui fait fuir des centaines de Somaliens. C’est le cas de Massoud Hassan qui a fui Mogadiscio avec sa maman et ses trois frères. Ce jeune de dix-sept ans note qu’il a surtout fui, de peur d’être enrôlé par les Shebbab »

Figure 6. Vue du Camp de réfugiés d’Ali-Addeh, République de Djibouti

Source : http://wordpress.clarku.edu/id252-eed/2015/10/28/djibouti-the-lives-of-refugees-in-ali-addeh-and-holl-holl-camps/

« On voit aussi dans le camp d’Ali Sabieh, des femmes et des enfants abattus par ce qu’ils ont vu sur place. Epuisés, ils fuient les horreurs de la guerre qui déchire leur pays, mais aussi la sécheresse et la famine, en espérant un lendemain meilleur à Djibouti » (Reportage au Camp de réfugiés d’Ali Addeh, avec Alpha Diallo, Envoyé Spécial de la Radio des Nations Unies à Djibouti)

Conclusion

La Somalie,  » terre des malheurs de l’homme  » ?

Comme le mentionne Maïka Sondarjee :

« La pauvreté du sol et la pénurie de pluie sont la cause naturelle de la famine en Somalie, mais des relations commerciales inégales, la pratique de l’aide liée et un néolibéralisme non régulé sont à la base de la persistance du problème.

Localement, une solution à long terme inclurait la stabilisation de l’inflation sur les produits de l’agriculture, l’irrigation des terres arables, la construction de puits dans les régions éloignées, des subventions gouvernementales pour les petits producteurs, ainsi que des projets de recherche et développement en agriculture.»

Ce pays réclame un autre sort : Un rendez-vous avec des projets de développement durable visant à lutter en priorité contre la sécheresse et à reprendre peu à peu le chemin de la paix. La survie d’un peuple ne peut pas compter indéfiniment sur l’aide alimentaire des Programmes des Nations Unies et surtout vivre dans la misère extrême. Il est permis de croire qu’un jour cette nation connaîtra la renaissance. Présentement, il y a deux options qui s’offrent aux Somaliens: Émigrer ou rester sur place en risquant de connaître une mort prématurée et ils sont très nombreux à vouloir quitter et gagner d’autres terres.

Jules Dufour

 

Photo de présentation :  Somalie : l’ONU appelle à l’aide contre la famine, Africa News, 1er avril 2016.

Références

AFP. 2017. Monde Afrique. L’ONU peine à réunir des fonds pour éviter une famine en Somalie. LE JOURNAL DE QUÉBEC. Le 22 mars 2017. http://www.journaldequebec.com/2017/03/22/lonu-peine-a-reunir-des-fonds-pour-eviter-une-famine-en-somalie-1

AFP. 2014. La Somalie au bord de la famine. LAPRESSE.CA. Le 9 mai 2014. En ligne : http://www.lapresse.ca/international/afrique/201405/09/01-4765230-la-somalie-au-bord-de-la-famine.php

AFP. 2017. Monde Afrique. L’ONU peine à réunir des fonds pour éviter une famine en Somalie. LE JOURNAL DE QUÉBEC. Le 22 mars 2017. http://www.journaldequebec.com/2017/03/22/lonu-peine-a-reunir-des-fonds-pour-eviter-une-famine-en-somalie-1

CARE. En ligne : http://care.ca/

CHOSSUDOVSKY, Michel, Comment on fabrique la famine en Somalie, Mondialisation.ca, 26 juillet 2011. Em ligne : http://www.mondialisation.ca/comment-on-fabrique-la-famine-en-somalie/25739

EURONEW. 2017. La famine menace le Somaliland. Le 11 mai 2017. En ligne : http://fr.euronews.com/2017/05/11/la-famine-menace-le-somaliland

Le Figaro.fr avec Reuters. 2017. Somalie: la famine fait 26 morts en deux jours. Le 21 mars 2017. En ligne : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/03/21/97001-20170321FILWWW00038-somalie-la-famine-fait-26-morts-en-deux-jours.php

MCCONNEL, Christian. 2017. Des Somaliens fuient la « saison de la mort ». AFP. Journal Le Devoir, le 21 mars 2017, p. B 5.

Moon of Alabama, « Déchirés par la guerre » – Massacres US en Syrie, Somalie et Yémenmoonofalabama.org, 17 mars 2017. En ligne : http://www.mondialisation.ca/dechires-par-la-guerre-massacres-us-en-syrie-somalie-et-yemen/5580664

MSF. 2016. Déplacements de populations : Une crise mondiale. Une ampleur jamais vue auparavant. Dépêches. Vol. 21, Numéro 2. Été 2016, p. 6-7.

NADEAU, Stéphanie. 2007. Somalie. Le désastre perdure. Perspectives monde. Université de Sherbrooke. Le 21 janvier 2007. En ligne : http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMAnalyse?codeAnalyse=297

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SONDARJEE, Maïka, Envoyer des avions de nourriture en Somalie ne sauvera personne de la famine, Le Devoir, 27 mars 2017. En ligne : http://www.mondialisation.ca/envoyer-des-avions-de-nourriture-en-somalie-ne-sauvera-personne-de-la-famine/5582015

WIKIPÉDIA. 2017. Guerre civile somalienne. Depuis janvier 1990. Dernière mise à jour : Le 28 mars 2017. En ligne : https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_civile_somalienne

WORLDOMETERS. Statistiques mondiales en temps réel. En ligne : http://www.worldometers.info/fr/



Articles Par : Prof. Jules Dufour

A propos :

Jules Dufour, Ph.D., C.Q., géographe et professeur émérite. Chercheur-associé au Centre de recherche sur la Mondialisation, Montréal, Québec, Canada.

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