L’après 19 mars 1962 : Les oubliés de l’Histoire
«Je suis algérien, d’origine européenne. Je considère l’Algérie comme ma patrie. Je considère que je dois avoir à son égard les mêmes devoirs que tous ses fils. Ma place est aux côtés de ceux qui ont engagé le combat libérateur.» (Jules Roy, colonel d’aviation, écrivain né dans la Mitidja.)
19 Mars 1962, fin d’un cauchemar qui a duré 132 ans et dont la dernière période d’une guerre atroce a permis aux Algériennes et aux Algériens de recouvrer leur indépendance, pour le meilleur et pour le pire… car, comme l’écrit d’une façon élégante le grand poète Aimé Césaire: «La lutte pour l’indépendance ce fut l’épopée, l’indépendance acquise c’est la tragédie.». Nous voulons saisir cette opportunité pour rendre hommage à ces géants, ces révolutionnaires sans médaille sans «m’as-tu-vu» sans course aux privilèges, qui, humblement, affirment qu’ils n’ont fait que leur devoir. Des milliers d’Algériens se sont battus de toutes les manières possibles pour l’indépendance, du pays et l’immense erreur à l’indépendance, a été de dicter la norme de ceux qui appartiennent à la famille révolutionnaire et les patriotes de la 25e heure et de ceux qui n’y sont pas…
La révolution de Novembre sans nul doute a bénéficié du combat incessant des intellectuels qui n’ont pas cessé de dénoncer à travers leurs écrits, la période coloniale et la politique de l’épouvante, contre le peuple algérien qui en paya le prix fort. Nous ne devons pas oublier que dans les grandes échéances, c’est le peuple dans son ensemble qui fait la décision. Souvenons-nous, c’est toujours le peuple qui était en première ligne pour payer le prix fort comme en Mai 1945. Il serait juste pour la sérénité de notre histoire, de mettre dans le même giron des défenseurs de l’Algérie, non seulement ceux qui ont pris les armes, notamment les martyrs et toutes celles et ceux qui, à des degrés divers, ont souffert dans leur chair.
Il serait de ce fait, mal venu de parler de famille révolutionnaire, qui, constitue un hold-up de la révolution. Ceux qui s’en réclament n’ont pas le droit de parler au nom des martyrs et des glorieux moudjahidine qui, eux, ont de la retenue et surtout de la dignité, laissant le champ libre à ces usurpateurs dont on peut se demander quelle est leur valeur ajoutée. Si nous devons nous incliner avec un immense respect devant les veuves de chahid, le moment est venu pour les enfants – qui ont l’âge d’être grands-pères- de faire preuve de dignités en prouvant par leur effort personnel qu’ils sont les dignes enfants de leurs parents, qui ont sacrifié leur jeunesse pour que vive l’Algérie.
L’amnésie voulue
Pendant plusieurs décennies, l’histoire de l’Algérie depuis l’indépendance, s’est bornée à celle de la glorieuse révolution de Novembre. Dans l’histoire enseignée, nos enfants n’ont eu pour viatique identitaire que quelques allusions éparses d’une histoire trois fois millénaire. C’est à peine si on parle des dynasties maghrébines et de la présence ottomane, la résistance à l’occupation et à la colonisation de l’Algérie est principalement axée sur le combat de l’Emir Abdelkader, avec quelques allusions au combat de Mokrani, de Lalla Fadhma N’soumer. Alors que l’histoire n’est pas une grande surface où l’on ne prend que ce qui intéresse les dirigeants du moment.
De plus, la méfiance des pouvoirs successifs envers les intellectuels est à des degrés divers l’une des causes de la difficulté du pays à marier une «légitimité historique», bien comprise et l’impérieuse nécessité de construire un Etat sur des bases scientifiques modernes et en phase permanente avec le mouvement du monde, au lieu de se complaire dans le rituel- qui ne convainc plus personne et surtout pas une jeunesse désabusée- de commémorations froides sans le feu sacré, d’autant plus que les acteurs vénérables ne sont plus là, laissant la place à une évanescente famille révolutionnaire dont on peut douter à juste titre de sa valeur ajoutée, du fait qu’elle est constituée de descendants qui n’ont rien prouvé par eux-mêmes, mais qui émargent par procuration au râtelier de la République.
Par ailleurs, on ne connaît des prémices de la Révolution que l’apport politique, aussi prestigieux soit-il des pionniers qui, dès le début du XXe siècle voulait porter la lutte sur le terrain de la politique. Il y eut cependant, une préparation culturelle à bas bruit qui fut l’oeuvre de l’élite culturelle, des écrivains, des hommes de théâtre, de la chanson des hommes et des femmes qui ont protesté, qui en ont souffert, sans pour autant que l’histoire leur rende justice. Une regrettable chape de plomb étouffait toute autre expression que celle de décrire les combattants au maquis, aussi prestigieux que soit leur dévouement.
Ainsi est évacué l’apport des «intellectuels» au sens large des Algériens, qui ont apporté ce supplément de force et de légitimité qui fait que dans les échéances importantes, c’est la voie et l’engagement du peuple qui fait la décision, comme nous l’avons vu avec la grève de 1956 et avec les manifestations décisives de Décembre 1960 et d’Octobre 1961 des Algériens à Paris qui ont fait comprendre à De Gaulle que le moment était venu de discuter de l’indépendance de l’Algérie, sans arrière-pensée, car le peuple algérien en a décidé ainsi.
Les pouvoirs qui se sont succédé n’accordaient aucune légitimité aux autres acteurs de la révolution de Novembre. Il y eut une méconnaissance de l’apport important de ces autres Algériens et Algériennes – en fait le peuple- à l’indépendance de l’Algérie. Je veux restituer ma part de vérité aussi, de ce que je crois savoir pour affirmer que la Révolution algérienne, qui fut l’oeuvre des glorieux martyrs, a aussi été l’oeuvre en grande partie du peuple algérien dans son ensemble, quelles que soient les confessions d’alors, sans oublier tous les Européens d’Algérie et les Français de souche, qui ont cru en la Révolution, certains se sont engagés et en sont morts (Maillot, Yveton, Laban, Pescharde, Audin…).
Ceux qui ont fait que la révolution a réussi
On le voit, le récit politique hémiplégique et non historique des politiciens devenus historiens auto-proclamés a créé avec le temps, une névrose qui ne peut être «guérie» qu’avec une anamnèse où le récit grandiose de la Révolution ne fasse l’impasse sur personne. Ainsi, la notion de militant et de moudjahid devrait, de mon point de vue, être étendue à toutes celles et ceux qui ont porté haut et fort, la voix de l’Algérie et les espérances du peuple pour la liberté et la dignité.
La révolution fut de ce fait, portée par tout le peuple algérien, sans exclusif. Chacun avec ses moyens, même en tentant de survivre dans une atmosphère marquée par la haine est d’une certaine façon un atout, dont aurait besoin l’Algérie indépendante, qu’il s’agisse du plus humble des besogneux, de l’universitaire, du médecin, de l’homme de théâtre de la femme de ménage, «moussebla», boîte à lettres du FLN ou tout simplement l’Algérien lambda.
Parmi ces autres moudjahidine qui luttèrent d’une façon aussi difficile qu’avec les armes, nous n’oublierons pas de citer à côté des étudiant(es), des universitaires, l’équipe de football du FLN, le théâtre du FLN…les diplomates. Car personne, à mon sens, ne peut ne pas apprécier à sa juste valeur, le travail remarquable des délégations algériennes dans les pays étrangers, avec pour mission de porter la voix de l’Algérie haut et fort pour son indépendance. Convaincre le sénateur John Kennedy de la justesse du combat de l’Algérie, n’était pas simple. Arriver, malgré les entraves en tout genre de la France pour étouffer la voix de l’Algérie aux Nations unies, et arriver en définitive à donner une visibilité, chaque année, lors de l’inscription de la question algérienne, n’était pas une mince affaire.
Qui se souvient des universitaires et intellectuels qui sont morts pour la patrie? Qui se souvient de ces jeunes filles et jeunes garçons qui ont quitté les bancs du lycée ou de la faculté pour entrer dans la clandestinité ou mourir au maquis? Ils ont répondu à l’appel du pays, et le 19 Mai 1956 a été un moment important dans le déclenchement de la Révolution, de rupture dans l’évolution de la guerre de Libération nationale. Nous lisons le texte de référence: «Effectivement, avec un diplôme en plus, nous ne ferons pas de meilleurs cadavres! (…) Étudiants et intellectuels algériens, pour le monde qui nous observe, pour la nation qui nous appelle, pour le destin héroïque de notre pays, serions-nous des renégats?»
Dans ce cadre, il me vient à l’esprit, l’histoire de Khelifa Zizi, cet étudiant en mathématiques, qui décida d’abandonner les bancs de l’université, pour monter au maquis, à la Wilaya IV historique. La guerre finie, il part en France, termine sa licence de mathématiques, soutient une thèse de doctorat es sciences. Il deviendra professeur agrégé de 1980 à 1986, Khelifa a rédigé la nouvelle version du cours de l’Ecole Polytechnique à Paris. J’ai eu le privilège de le rencontrer et qui vous déclare simplement: «En montant au maquis, je n’ai fait que mon devoir envers mon pays et n’attends rien en échange.»
On ne cessera jamais assez de le répéter, la révolution de Novembre, qui fut en son temps, une victoire du droit des peuples, le marqueur identitaire de la liberté des nations, fut portée par tout un peuple. Dans cet ordre d’idées, l’hommage premier est à faire aux moudjahidate qui prirent les armes, notamment pour soigner les malades dans les zones reculées du pays, mais aussi les blessés lors de combats auxquels, certaines fois, elles participèrent. Un film leur a rendu hommage.
Il m’a été donné de rencontrer le professeur Mohamed Toumi un médecin-historique de la première heure- qui fit son devoir, en soignant sans discontinuer au maquis; Il raconte comment un véritable système de santé a été mis en place pour prendre en charge les soldats blessés, mais aussi la population dans les zones enclavées. Il parle notamment de médecins prestigieux qui continuèrent le combat après l’indépendance. Dans ce cadre d’une réelle symbiose entre l’Algérie et la Tunisie, on pense au professeur Ali El Okbi, le chirurgien dont on dit, qu’il avait des mains d’or. Pendant la guerre algérienne de libération, il se rendait fréquemment au Kef pour organiser avec Béchir Mentouri, le tri des blessés algériens, qu’il devait opérer dans sa clinique à Sousse et qu’il allait envoyer en convalescence, dans le domaine agricole d’El Houareb, propriété Okbi aux environs de Kairouan». (1)
Des Algériens luttèrent à leur façon, pour l’indépendance de l’Algérie. Lamine Bechichi ancien ministre, a souligné le rôle des artistes algériens dans la lutte pour l’indépendance, citant la troupe artistique nationale fondée en 1958 à Tunis, composée alors, de plusieurs figures de la culture nationale de la trempe de Mustapha Kateb, Ahmed Wahbi, Mustapha Toumi et Mohamed Bouzidi. Pour Ahmed Cheniki, il n’est nullement imaginable qu’une lutte de libération ne s’accompagne pas d’une sorte d’encadrement artistique et littéraire.
Des artistes et des écrivains s’étaient engagés dans une sorte d’écriture, de témoignage et de combat. (…) De 1955 à 1957, le théâtre devenait un véritable art de combat. (…) Dans tout pays frère et ami où nous «sommes allés, l’impact dépassait nos espérances». (2)
Nous n’oublierons pas de citer l’apport du son et de l’image pour le triomphe de la Révolution. Un Homme: René Vautier joua un rôle important dans cette épopée, réalisateur et scénariste français, cinéaste engagé voyant dans le 7e art une arme de dénonciation, l’instrument d’une prise de conscience. Il tourne dans les Aurès, les Némentchas, ainsi qu’à la frontière tunisienne, filmant les maquisards de l’ALN.
Les jeunes savent-ils l’apport aussi héroïque des combattants du football de l’équipe du FLN? Des joueurs professionnels bien établis en France, laissent tout tomber pour rejoindre le FLN. Le communiqué du FLN du 15 avril 1958 qualifie ces joueurs de patriotes, prêts à tout sacrifier pour l’indépendance de leur nation et les présente comme un exemple de courage pour les jeunes Algériens.
Les justes européens qui ont aussi aidés la Révolution
Ils furent nombreux aussi, les hommes épris de justice et de liberté. Ils furent nombreux les prêtres de la Mission de France, et tous les hommes d’Eglise qui bravèrent les interdits, comme ce fut le cas pour le cardinal Duval, le père Davezies, l’abbé Jobic Karlan et l’abbé Bérenguer qui deviendra ambassadeur du GPRA et député à la première Assemblée constituante en 1963. Ils furent nombreux ces intellectuel(le)s françaises et français à risquer leur vie pour la cause de la liberté, en acceptant d’aider le FLN à collecter des fonds. Ce sera le cas de plusieurs réseaux. Par ailleurs en France, des Français se sont battus, se sont exposés et ont mis en jeu leur liberté et parfois leur vie pour l´indépendance du pays, tout en étant fidèles à une certaine idée de la France. Ils furent nombreux à être des porteurs de valises dans le réseau Jeanson.
L’après 19 mars les harkis, l’OAS
D’une façon tout à fait anormale les massacres de l’OAS sont passés à la trappe. Les dizaines de meurtres de plastiquage et la politique de la terre brûlée n’a pas été documentée . Pourtant ce sont des criminels racistes imbues de la conviction que c’était une guerre de religion doublée d’une mentalité de Sudistes américains face à aux Noirs. Si on y ajoute les soldats perdus nous avons une armée de tueurs qui font « des ponctuelles » pour utiliser leur langue encadré par Salan et Susini qui portent une lourde responsabilité dans le fossé qui s’est élargi démesurément uniquement
On a parlé des harkis pour les présenter comme des victimes uniquement du FLN. Personne n’a parlé de la réalité du calvaire après leur ghettoïsation de ces épaves dont la France ne voulait pas. Pour de Gaulle,: «On ne peut pas accepter de replier tous les musulmans qui viendraient à déclarer qu’ils ne s’entendraient pas avec le gouvernement. Le terme expatrié ne s’applique pas aux musulmans, ils ne retournent pas dans la patrie de leur père.» Gilbert Meynier considère que quelques milliers de harkis ont été massacrés en 1962, en précisant que des évaluations officieuses de militaires français donnèrent 6000 à 7000 harkis tués.
Pendant les cent jours qui séparaient le 19 mars du 1e Juillet date à laquelle le peuple algérien décidait encore une fois lui seul –décidait d’être libre. Il y eut une période difficile pour tout le monde notamment les Algériens, mais aussi le petit peuple d’Européens embarqué dans un conflit où l’OAS leur promettait qu’ils seraient éliminés avec le slogan : « la valise ou le cercueil ». Sur les 800.000 , 200.000 sont restés en Algérie et ne s’en portent pas plus mal.
Le 3 juillet , me général de Gaulle , fut obligé de rendre à l’Algérie son honneur et sa dignité bafouée pendant 132 ans quand le général de Bourmont celui qui a trahi Napoléon à Waterloo s’emparait d’une façon épouvantable d’un pays, en reniant les promesses faites Celle de ne rien toucher ni aux biens , ni aux choses de la religion. Ce sera le premier d’une série de parjures des politiques français dont l’un des plus révoltants est celui d’emprisonner l’Emir Abdelkader contrairement à la promesse du duc d’Orléans qui avait accepté de permettre à l’Emir d’aller à Brousse
S’agissant des victimes de la guerre de libération , selon Djamila Amrane, «sur un total cumulé de 336 748 moudjahidine (132 290 maquisards et 204 458 civils), 152 863 ont été tués, les civils forment la majeure partie des pertes humaines des populations musulmanes. Les chiffres de un million (journal El Moudjahid, dès 1959), puis de un million et demi de morts, ont été avancés en Algérie. (…) Les chiffres concernant les Français sont mieux connus: 24 614 militaires décédés. Pour les civils français, le total est de 2788 tués». (3)
Nous ne devons garder du FLN historique que l’héroïsme de chacun pendant la révolution. A côté des glorieux combattants qui ont tout quitté, affronté la mort, qui dans les maquis, qui dans les prisons et la guillotine, le travail de toutes et tous ces combattants était remarquable. Ces militants n’avaient pour tout viatique que leur foi, leur engagement envers l’Algérie: «Oua akadna el azma an tahya el Djazair.» «Nous avons fait serment pour que l’Algérie soit libre.» Il y eut un FLN multifacettes qui en 7 ans et demi d’un conflit sanglant, a marqué le monde, au point que des thèses un peu partout dans le monde se soutenaient.
Le moment est venu de réconcilier, les Algériennes et les Algériens avec leur histoire dans une démarche oecuménique. Le FLN historique a été pour les Algériens, un marqueur indélébile de la dignité et de l’histoire de l’Algérie, à toutes les Algériennes et tous les Algériens, sans exception. La vraie identité des Algériennes et des Algériens, est de faire revive cet esprit de Novembre dans nos actions, au quotidien. C’est ce droit et ce devoir de «vivre ensemble que l’on soit de l’Est ou de l’Ouest, du Nord ou du Sud». Durant la Révolution, la contribution de chacun à la cause sacrée de la Révolution a été une réussite, car chacun plaçait l’intérêt supérieur de l’Algérie, au-dessus de toute considération.
Le FLN historique qui n’a rien à voir avec ce qu’il est devenu, fut une formidable école où chacun joua un rôle et pour la dignité de notre peuple. Le moment est venu de reconnaître que tous les Algériens à des degrés divers, ont contribué à la libération du pays. La révolution de Novembre est celle des Algériens, sans distinction de race ni de religion, qui ont contribué à l’indépendance, soit en payant de leur personne, soit en refusant de combattre pour une cause qui n’était pas juste. Elle gagnerait à être connue par les jeunes Algériens à qui on a fait ingurgiter un récit incohérent, où l’aspect démagogique et intolérant a pris le pas sur la vraie histoire, une histoire qui ne serait pas en pointillé qui ne serait pas indexé sur les injonctions des politiques, Une histoire qui dirait le vrai sans partie pris car comme l’écrit si bien Montesquieu : « Tout citoyen à le devoir de mourir pour son pays, mais nul n’est tenu de mentir pour lui »
Le 19 Mars 1962 a été le point d’orgue d’un combat qui a duré 132 ans. La révolution de Novembre, le dernier maillon de cette histoire, est une révolution qui s’inscrit dans le sillage des décolonisations rendues nécessaires par le besoin de liberté des peuples opprimés. Cependant, elle ne doit plus constituer un fonds de commerce. Nous devons dire aux jeunes -du même âge que ceux qui ont fait la révolution- d’inventer une nouvelle révolution. Cela passe par le parler vrai, la réappropriation de l’Histoire qui ne serait pas en pointillé, un vivre ensemble et surtout en une foi en l’avenir
Professeur Chems Eddine Chitour
Ecole Polytechnique Alger
Notes
1.S.Zmerli http://www.leaders.com.tn/article/2496-professeur-ali-el-okbi-15-juillet-1916-29-mai-1984
2.A. Cheniki http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/11/01/article.php?sid = 140953&cid=16
3.Guerre d’Algérie: Encyclopédie Wikipédia
Article de référence :