Le Covid-19, une audacieuse prise de contrôle (OPA) hostile sur la population mondiale?
Dans mon article précédent : Être ou ne pas Être complotiste, « that is the question »…, j’ai avancé l’idée que les mesures destructrices, imposées par les gouvernements à la faveur d’une épidémie dont la gravité ne semble pas surpasser celle de l’épidémie de grippe de 2017 en termes de mortalité, avaient pour principal objectif de relancer la machine économique, sous la houlette des multinationales.
Les mesures prises pour faire face à la crise dite sanitaire permettent de résoudre la crise de surproduction qui mettait en péril le système capitaliste (et donc les profits), d’ouvrir de nouvelles parts de marché aux grands monopoles privés et de leur permettre de dégraisser (voir Danone qui n’a pourtant pas souffert de la crise), tout en augmentant la dépendance et la soumission des populations à l’oligarchie. Il est désormais clair pour tous, que cette opération « sanitaire », profite en premier chef aux multinationales et aux grands actionnaires.
OPA : FINANCE : Opération d’acquisition de parts d’une société cotée en Bourse où l’acquéreur fait connaître publiquement ses intentions d’achat. AU FIGURÉ : Prise de contrôle (de qqch.) Une offre publique d’achat (OPA) hostile est une tentative de rachat à laquelle la société cible s’oppose fermement.Une offre publique d’achat survient lorsqu’une entreprise lance une offre pour en acquérir une autre.
François Ruffin, un homme politique intègre, humain et clairvoyant, vient juste de s’en prendre à Amazon, un de ces « nouveaux seigneurs » devant qui tout le monde, y compris le ministre de l’économie, doit « mettre le genou à terre ». De ce qu’il dit, je ne conteste que le mot « nouveau », car cela fait tout de même quelques dizaines d’années que les multinationales font la loi et que les lobbyistes rédigent les lois que nos parlementaires votent pour notre plus grand malheur. Ainsi, comme je l’ai lu quelque part, « Les GAFA en général et Google en particulier, non content d’être un prédateur fiscal, s’infiltre au cœur du service public, voire de la sphère régalienne par le contrôle des données et de la possibilité de correspondre. »
Dans cet article, je me propose de montrer que les mesures prises pendant la crise sanitaire n’ont quasiment rien eu de sanitaire, mais presque tout pour plaire aux amis milliardaires de Macron. Autrement dit, à aucun moment, ce gouvernement n’a d’abord cherché à protéger les Français du virus. Au contraire, il en a d’abord profité pour augmenter le pouvoir et les profits des seigneurs mondialistes.
Pour être tout à fait honnête et comme il faut accorder même aux plus cyniques le bénéfice du doute, il est possible que :
· Notre monarque n’ait pas cru à la forte létalité du virus, soit parce qu’il avait des informations que nous n’avons pas, soit parce que, comme une minorité d’entre nous, il a écouté les « rassuristes » (comme disent les médias pour les discréditer), les quelques experts sans conflits d’intérêts qui ont gardé les pieds sur terre.
· Il ait cru que le confinement pouvait en même temps stopper le virus, rapporter un pognon de dingue à ses amis mondialistes et obliger les Français à entrer dans la Quatrième révolution industrielle.
À vrai dire, je pense que la seule fois où Macron a été acculé à prendre des mesures qui, même si elles étaient en trompe-l’œil, n’étaient pas directement en faveur du Grand Capital, ce fut en décembre 2018 pour tenter de mettre fin à la révolte des Gilets jaunes. A mon sens, cela lui a servi de leçon et il n’a pas fait la même erreur pendant l’épidémie. En régnant par la peur et la terreur, il a réussi à continuer sa politique de destruction de notre art de vivre à la française, comme il dit pour nous flatter (traduire : habitudes archaïques, coûteuses et nuisibles à abattre au plus vite), au profit des trusts et de leurs propriétaires.
Le projet de société des nouveaux seigneurs
Les puissants ne font pas mystère du projet de société qu’ils nous préparent, ils nous en rebattent même les oreilles. Le seul problème, c’est qu’ils nous le vantent en langage crypté. Heureusement, grâce à Orwell, on a désormais quelques clés : « Votre bien, c’est notre bien ; la vérité, c’est le mensonge ; votre richesse est notre richesse ; la liberté, c’est l’esclavage ».
Armés de ces clés de lecture, nous pouvons nous lancer dans le décryptage d’un article de la très officielle Radio Canada : Le « Great Reset » n’est pas un complot pour contrôler le monde », selon lequel, Klaus Schwab, le fondateur du Forum Economique Mondial, et tous les acteurs mondiaux qui vont se réunir à Davos, en mai 2021, veulent « saisir l’occasion que représente la sortie prochaine de la pandémie pour améliorer l’état du monde en remodelant notre système économique et social pour un avenir plus juste, plus durable et plus résistant […] dans lequel le développement économique n’empiète pas sur le progrès de la société. Pour ce faire, il faudra que les grands acteurs mondiaux coopèrent afin de gérer simultanément les conséquences directes de la crise la COVID-19 ».
Un premier décryptage soft de cette vision enchanteresse, nous est offert, dans le même article, par le professeur Saul :
« Ils ont compris que le modèle (néolibéral) n’est pas aussi infaillible qu’on nous le disait et que la mondialisation devait être repensée, pour lui donner plus de solidité parce qu’elle s’en va vers un mur. La COVID n’est qu’un accélérateur de tout ça. Ce n’est pas parce qu’il y a la COVID qu’ils discutent d’un Reset ou d’une décroissance économique. La COVID est une façon de concrétiser ce qu’ils devaient faire de toute façon ».
En clair, les puissances d’argent profitent du Covid pour remettre les compteurs à zéro et faire avancer un agenda qu’on connaît par cœur : privatisations, libéralisation des puissances d’argent et assimilés, exploitation sans limites de toutes les ressources mondiales par des monopoles privés de plus en plus puissants, contrôle de nos vies, avec un seul et unique objectif : faire du profit. C’est la loi d’accumulation et de concentration du capitalisme.
La gestion de la crise a-t-elle protégé les Français du Covid-19 ?
C’est d’autant plus facile d’y voir clair que Macron et sa clique nous ont offert, sur un plateau, une caricature de gestion, dénoncée dans le monde entier pour sa violence et son absurdité. Mais c’était peut-être pour brouiller les pistes…
La gestion par la peur, les interdictions et la répression a-t-elle eu un effet positif sur la santé des Français ?
Poser la question, c’est y répondre. On sait que l’angoisse, la peur et le stress diminuent les défenses immunitaires et pourtant un climat de peur, de terreur, d’angoisse a été entretenu par le gouvernement avec son Monsieur Croque mort qui égrenait chaque soir les chiffres cumulés des morts, si bien que même quand le nombre baissait, il semblait augmenter, les médecins qui nous menaçaient de l’apocalypse à coup de prédictions toutes plus alarmistes (et fausses) les unes que les autres, le préfet qui se vantait des amendes que sa police distribuait arbitrairement, et les éditorialistes de cour qui en rajoutaient dans le catastrophisme pour faire le buzz et se faire bien voir de leurs patrons milliardaires.
Pancarte : « Mort du coronavirus »
Les seuls à qui il ne fait pas de doute que cette gestion par la peur profite, sont ceux-là même qui agitent ces peurs : le gouvernement peut tranquillement imposer des restrictions de liberté, détruire les moyens de subsistance de la population au profit des multinationales, tout en la taxant sous des prétextes fallacieux, les médecins retrouvent le pouvoir qu’ils avaient perdu au profit des économistes depuis le tournant libéral des années 1970/80, les éditorialistes peuvent faire assaut de servilité, en attendant les faveurs que leurs bons et loyaux services de propagandistes leurs vaudront.
La poursuite de la destruction des services de santé
Si Macron avait voulu soigner les Français, au lieu de décréter un second confinement qui a augmenté la pauvreté (faillites, chômage, etc.), dégradé la santé des Français (dépression, arrêt des prises en charges des autres maladies et des maladies chroniques), il aurait cessé de détruire le système de santé et de supprimer des lits pendant l’épidémie, alors même qu’il criait sur tous les toits qu’il y aurait une seconde vague.
Les seuls à qui il ne fait pas de doute que la destruction du service public de la santé profite, ce sont les laboratoires et les cliniques privées, ces mêmes cliniques qui n’ont jamais été mises à contribution pendant la crise et dont les lits sont restés vides, pendant que Macron faisait aménager des TGV à grand coup d’argent public pour faire de la communication et détourner l’attention.
L’interdiction de l’hydroxychloroquine et la suppression de la liberté de prescription
Quoiqu’on pense de ce protocole, le fait est qu’il a été administré dans de nombreux pays et à plusieurs milliards d’individus, et qu’il n’a entraîné la mort de personne, au contraire. Renvoyer les patients chez
eux avec du Doliprane, sur ordre du gouvernement, n’était-il pas bien pire que de leur administrer une molécule ancienne et connue ? De plus, depuis quand supprimer la liberté de prescription des médecins leur permet-il de mieux soigner leurs patients ? Ces décisions ont, très certainement, nui à la santé des Français et entraîné des décès qui auraient pu être évités. Les procès en cours nous diront à quel point elles ont été arbitraires, meurtrières et scandaleuses.
Les seuls à qui il ne fait pas de doute que ces mesures ont profité, profitent et profiteront énormément, sont les fabricants de vaccins et de Remsidivir.
Le port des masques en milieu ouvert et du matin au soir pour les enfants
Aucune étude ne permet de dire avec certitude que les masques grand public protègent du virus, par contre beaucoup de médecins, de pédiatres, d’enseignants, de parents s’inquiètent des effets délétères de cette mascarade sur la santé psychique et physique des enfants, empêchés de respirer normalement toute la journée et de voir le visage de leurs maîtres et camarades.
Les seuls à qui il ne fait pas de doute que cette mesure profite, sont ceux qui en font commerce.
Le confinement
Désormais, même LCI doute de l’efficacité du confinement, c’est dire ! Et le professeur Toussaint, lui, la démontre avec sa maîtrise et son calme habituels. Quoiqu’on en pense, il est clair que les pays qui ont confiné n’enregistrent pas toujours moins de décès, ni de cas (comme ils préfèrent dire maintenant pour mieux affoler les gens), que ceux qui n’ont pas confiné.
Le confinement tel qu’il a été appliqué est une innovation. Au Moyen Âge on confinait les gens malades de la peste ou du choléra (des maladies autrement mortelles que le Covid), mais pas les gens en bonne santé. Le simple fait d’enfermer des gens en bonne santé avec des gens malades, comme cela a été fait en mars, défie le bon sens. L’idée est partie de Chine, enfin si c’est vraiment cela qu’ils ont fait, car les informations concernant Chine sont peu fiables, et pas seulement de la faute de la Chine !
Comme l’explique le sociologue Félix Tréguer, membre de la Quadrature du Net, dans un interview de Reporterre très convaincant, Attentats, Covid… Les promoteurs de la société de contrôle en profitent : « La Chine a pris le virage technologique il y a trente ans. Elle tire aujourd’hui une partie de sa puissance de l’intelligence artificielle. Et l’Europe ou les États-Unis ne veulent pas se faire dépasser ».
Après s’être abondamment moqué de la Chine, l’oligarchie public-privée mondialiste occidentale a compris, à mon sens, tout le parti qu’elle pouvait tirer d’un confinement pour forcer les peuples à prendre ce virage technologique ainsi qu’à quantité d’autres choses, et on a vu fleurir, surtout dans les pays riches, des confinements tout aussi morbides que meurtriers les uns que les autres.
La mesure n’a pas été appliquée partout de la même manière ni aux mêmes moments. La variété des réactions et des mesures dans le monde permettra des comparaisons très instructives par la suite. Grâce à la Suède, on a même un pays qui n’a pris absolument aucune mesure autoritaire et dont les résultats ne sont pas mauvais du tout quand on prend en compte tous les paramètres (et pas seulement les cas et les lits dans les hôpitaux, comme fait notre ploutocratie, pour mieux nous enfumer).
Mais ce que l’on peut déjà observer, c’est que les mesures soi-disant sanitaires qui détruisent l’économie et augmentent la précarité et la pauvreté semblent avoir été modulées dans le monde en fonction de la capacité des pays à les absorber sans provoquer de grandes révoltes, famines ou crises humanitaires. D’une façon générale, plus on peut distribuer d’aides, plus les confinements durent. Ce qui prouve encore une fois, qu’ils n’ont rien ou peu à voir avec la santé des gens. Comme d’habitude, l’onde de choc percute de plein fouet les pays du Tiers-monde, qui ont peu confiné mais qui n’ont pas de système de santé publique ni d’aides sociales et dont la population survit avec des petits boulots informels.
Gilbert Achcar dans un article du Diplo de novembre intitulé Dans le tiers-monde, un « grand confinement » dévastateur en décrit les effets : « jusqu’à six mille enfants pourraient mourir chaque jour de causes évitables, en raison des effets directs ou indirects du Covid-19 » (…) « l’accaparement des moyens de santé pourrait entraîner le doublement du nombre de morts du sida, de la tuberculose et du paludisme. La fermeture des écoles érodera la productivité, réduira les revenus sur toute la durée de la vie et accroîtra les inégalités. Le ralentissement économique, l’augmentation du chômage et la baisse de fréquentation des écoles accroissent la probabilité de la guerre civile ».
Il semble donc que, de fait de l’impact socio-économique de la gestion de la crise, et non à cause du virus lui-même, il y aura une augmentation considérable de la mortalité dans le Tiers-monde. Dans les pays riches, aussi, on s’attend à la mort prématurée de ceux qui n’ont pas pu être soignés pendant maintenant 8 ou 9 mois, sans compter les suicides et la hausse de la pauvreté qui, ajoutée à la disparition des services de santé publique, aura aussi pour conséquence de raccourcir l’espérance de vie.
Je n’ai pas besoin de vous rappeler que beaucoup de nos « nouveaux seigneurs » trouvent qu’il y a trop de monde sur terre, et, parmi eux, des écologistes dont la crise sanitaire a révélé le caractère autoritaire, voire dictatorial, et l’obsession aseptique et purificatrice. Ils n’ont cessé de prôner des mesures toujours plus restrictives et contraignantes, incitant les gens à la délation, et traitant d’irresponsables leurs contradicteurs avec beaucoup d’arrogance et de hauteur. Yannick Jadot est même prêt à nous vacciner de force. Ça ne lui suffit pas qu’on ait déjà 11 vaccins obligatoires, plus que partout ailleurs, grâce à Agnès Buzyn, la même qui a classé l’hydroxychloroquine sur la liste II des substances vénéneuses, le 13 janvier 2020, juste avant l’épidémie. Il faudra un jour éclaircir tout cela.
Ceux à qui il ne fait pas de doute que le confinement profite et profitera longtemps, ce sont pratiquement toutes les multinationales, sauf pour le moment celles de l’aéronautique et du tourisme, mais ce n’est sans doute que reculer pour mieux sauter car l’argent public qui leur est et sera généreusement distribué ainsi que la destruction d’une partie des entreprises de ces secteurs va permettre aux plus grosses de tout racheter à des prix défiant toute concurrence.
Conclusion
Quelles que soient les motivations qui ont présidé aux décisions prises en France dans le cadre de la crise dite sanitaire, elles n’ont eu aucun effet bénéfique indiscutable sur la santé des Français. Bien au contraire, aucune des mesures prises n’a, avec certitude, protégé ou amélioré la santé des Français mais toutes ont, sans aucun doute possible, protégé ou amélioré celle des multinationales.
Le gouvernement, soi-disant tout occupé à prendre soin de notre santé, a en fait profité de la crise pour prendre quantités de mesures restreignant les libertés et les droits sociaux, parfois en catimini, parfois en les faisant revoter quand le premier vote ne lui convenait pas. Ces mesures n’ont évidemment aucun effet bénéfique sur la santé des Français, bien au contraire puisqu’elles augmentent l’oppression, la répression, l’arbitraire, la précarité et les inégalités.
Les mesures ont été adaptées, non pas aux besoins sanitaires, mais à la capacité des populations à supporter une baisse de leurs revenus, de leur activité commerciale, de leurs libertés. Elles ne s’assouplissent que lorsque les populations se révoltent et après qu’une partie d’entre elles soit inscrites dans la loi, pour le plus grand profit de la ploutocratie mondialiste.
Certains prétendent que la dérive autoritaire des Etats renforce les Etats, mais, contrairement aux apparences, elle profite aux multinationales de deux manières :
· Directement par les profits qu’elle engendre. Le sociologue Félix Tréguer dont j’ai parlé plus haut dit dans le même article :
« La proposition de loi « sécurité globale » (…) est aussi une façon de soutenir l’industrie technosécuritaire. Un marché colossal est en train de se structurer. À l’international, le marché de la sécurité progresse de 7 % par an soit deux fois plus vite que le PIB mondial. Le marché de la smart city [la ville intelligente], lui, augmente de 20 % par an [1] et pèsera près de 230 milliards de dollars en 2025 (…) Le groupe Ericsson estime que la 5G ouvrira à « la smart surveillance » [2] un marché de 47 milliards de dollars d’ici 2026. Selon un cabinet d’étude, la vidéosurveillance sera le marché le plus important des objets connectés permis par la 5G. Il y a un effet d’aubaine ».
· Indirectement, en mettant les populations à la merci de polices et des armées qui ressemblent de plus en plus à des milices au service des pouvoirs en place, eux-mêmes au service d’intérêts privés.
Vers quel monde allons-nous ?
Je laisse à nouveau la parole à Félix Tréguer pour répondre à cette question que tout le monde se pose :
« Dans la lignée du philosophe Grégoire Chamayou, je vois une poussée très forte du « libéralisme autoritaire » – cette vieille idée d’un État fort au service d’un capitalisme dérégulé. On a, à la fois, la défense à tous crins d’un modèle économique inégalitaire et écocide, et une rupture avec la promesse libérale de protection des libertés publiques. »
Dominique Muselet
Cet article a été publié initialement sur le site salairevie.fr
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