Le « very bad trip » de l’opposition vénézuélienne
Il y a des voyages imaginaires qui tournent mal. Parfois, celui qui a décidé de décrocher temporairement de la réalité s’envole définitivement, happé par les murs de son psychisme.
L’opposition vénézuélienne s’est déconnectée volontairement de la réalité du monde en créant une présidence parallèle, un pouvoir judiciaire parallèle , un législatif parallèle et un pouvoir électoral illégitime. Ils ont essayé de lancer l’idée d’une armée parallèle mais le peuple en armes de Bolivar a sèchement sonné le tocsin de la réalité.
Il y a quelques jours, Juan Guaido (le « président » imaginaire) a destitué son « ambassadeur » imaginaire en l’accusant de fomenter un coup d’état contre sa « présidence » imaginaire.
Buen día. Hoy la presidencia imaginaria amanece con la noticia de que le dieron un golpe de estado al Presidente del TSJ en el exilio. pic.twitter.com/Tq5sUy1IPa
— Gabriel Bolívar (@gabolivar) December 3, 2019
Aujourd’hui c’est au tour de magistrats imaginaires du « Tribunal Suprême de Justice » imaginaire (auto denominé « en exil ») de tenter un putsch contre le « président » imaginaire de cette institution « imaginaire ». Le secrétaire général de L’OEA, Luis Almagro, lui même addict de la politique imaginaire a dénoncé cette prise de pouvoir « illégale ».
Les substances néfastes de la politique putschiste sont montées au cerveau des politiciens de l’opposition. La déconnection avec le monde réel est totale. Espérons cependant que leur douce folie ne virera pas à la psychose meurtrière. Car ils sera difficile de leur mettre une camisole de force.
Romain Migus
Référence :
http://misionverdad.com/TENDENCIAS/nuevo-atajaperros-en-la-oposicion-el-turno-del-tsj-en-el-exilio?fbclid=IwAR0VuxLyF8k-fdq3nFC8Brqkp2WvGKNt9Xltv5YPnlB-VKvCX48xO8sq0_s