Législatives : des élections pour que rien ne change … en pire

Surfant sur le slogan du « barrage à l’extrême droite », l’extrême gauche s’installe en France. Désormais ouvertement et sous la bannière de Mélenchon, dont le score personnel n’a pourtant pas bougé. Macron fait une remontée, qui laisse perplexe quant aux méthodes utilisées. Et le grand gagnant annoncé, le presque Premier ministre Bardella reste avec le RN en troisième position, bien loin du futur Gouvernement. Bref, rien ne change, seul le désordre s’amplifie. Car sortir un Gouvernement viable de ce marais va être une épreuve de force.
En période de crise socio-économique, il est normal que les Français attendent des dirigeants, qu’ils portent attention à ces questions. Mais la pseudo « gauche » qui s’avance, n’a rien de social. Les Français font la même erreur que les Britanniques, attendant de gauchos-bobos parfaitement globalistes et anti-systèmes, qu’ils reconstruisent la France et s’occupent de leur bien-être. Il est déjà annoncé que l’agenda intérieur et extérieur ne changera pas.
Ainsi, le Nouveau Front de Gauche, dont Mélenchon est la figure de proue, est en tête, mais n’aura pas de majorité suffisante avec ses 178 à 205 députés pour pouvoir constituer un Gouvernement. N’oublions pas par ailleurs, que Mélenchon est surtout un animal médiatique, il sait parfaitement rentabiliser les victoires des autres et sa fragile coalition ne tiendra pas les premiers remous politiques. A ce sujet, un décompteoriginal vient d’être publié :
Ce sont les Verts et les Socialistes, qui font in fine la gloire de Mélenchon, et c’est lui que l’on entend en boucle.
Bref, bonnes vacances ! Ces élections ont rempli leur rôle : rien n’a changé, la situation continue d’empirer.
Karine Bechet-Golovko