L’Empire: Mafia des Mafias. Le crime organisé à l’œuvre au Venezuela

Comment ne pas faire de liens entre l’Empire, sous la gouverne de l’état profond des États-Unis, et la Mafia qui répond à l’image qu’en donne Hollywood, dans sa série le Parrain? Tous les deux se considèrent au-dessus des lois et agissent en fonction de leurs intérêts de conquête et de domination.  L’argent et la menace leur permettent d’acheter juges, magistrats, chefs d’État, évêques, journalistes et bien d’autres encore, leur assurant tout à la fois l’immunité et l’image du bon samaritain, en tout et partout. Leurs tueurs à gages et leurs armées de mercenaires feront le sale travail de destruction de ceux et celles qui osent encore résister à leurs projets macabres de tout avoir.

Ce qui s’est passé en Irak, en Libye, en Syrie, en Ukraine,  se poursuit au Venezuela. L’Empire, cette mafia qui transcende toutes les autres mafias, veut, à  tout prix, dominer sur tous les états de notre monde. Déjà,  il s’est assujetti de nombreux gouvernements par les voies de la corruption, du chantage et de la menace de représailles. Par contre, tous ceux qui lui résistent, surtout ceux qui ont de grandes richesses, comme c’est le cas pour le Venezuela, devront s’attendre à un affrontement hors de toute norme. Tous les moyens seront bons pour mettre fin à une telle résistance : campagne de désinformation à grande échelle, vandalisme, assassinats, sanctions économiques, saisies de milliards de dollars, mercenaires terroristes, menaces répétées d’invasion .

Comble de tout, il saura transformer ses crimes en de véritables œuvres de bienfaisance au service des peuples, qu’il transforme en victimes de dictateurs et de tyrans, sans âme ni conscience. Pour ce faire, il peut compter sur tous les médias et journalistes qu’il s’est asservi à travers le monde. Ces derniers sauront diffuser à grande échelle des mises en scène créées de toute pièce pour arracher les larmes aux âmes les plus sensibles et générer la colère chez les plus révoltés.  C’est bien ainsi que cette presse, assujettie à l’empire, présente le président Nicolas Maduro et son gouvernement.

Ce dont on ne dit pas, c’est que Nicolas Maduro a été élu, le 20 mai dernier, avec 68% des votes émis dans le cadre d’une élection qui s’est déroulée sous l’œil vigilant d’observateurs internationaux qui en ont reconnu la rigueur et la légitimité. Toutefois, pour le parrain de l’Empire, cette élection n’est tout simplement  pas la démocratie qui répond à ses attentes.  Par contre, qu’un député, en désobéissance avec l’État de droit du Venezuela, s’auto proclame, du jour au lendemain, président intérimaire du Venezuela,  ça c’est la démocratie qui lui plaît, car le jour même, lui et ses acolytes l’ont reconnu comme l’authentique président du Venezuela. En un mot, le vote qui compte, en démocratie impériale, c’est celui du Parrain. Que les Nations Unies et plus de 139 pays n’en disent pas autant, ça ne le dérange pas du tout. Personne n’est en mesure de lui dire ce qu’il  doit faire ou ne pas faire. Il a ses entrées dans tous les milieux et ses « pions » dans les principaux organismes de pouvoir.

L’Empire et les mafias ont ce pouvoir de décider de ce qui est bien et de décider de ce qui est mal. Ils peuvent toujours compter sur leurs « alliés soumis » pour  que ces derniers reconnaissent le bien et le mal tels que définis par eux. On se souviendra toujours de ces paroles de GW Bush, fils : « ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous ».  Ces paroles, prononcées dans le contexte d’une guerre présentée comme la lutte du bien contre le mal, prennent un sens bien particulier: les forces de l’empire représentent le bien, et les armes de destruction massive de Saddam Hussein, représentent le mal.

QUE CONCLURE ?

Pour ceux et celles qui vivent de ce que les bulletins de nouvelles, financés et voulus par le Parrain, seront, bien malgré eux, captifs d’une information erronée et trompeuse.  Par contre, ceux et celles qui ont cette opportunité de voir ce qu’il y a derrière toutes ces intrigues de la mafia impériale, ne peuvent que dénoncer sa fourberie et ses mises en scène mise en scène qui n’ont rien d’humanitaire. Le Parrain, au Venezuela,  a un objectif, celui de mettre à genoux un peuple pour en prendre le contrôle et disposer de ses richesses. Le parrain impérial n’aime pas les peuples qui se déclarent souverains et indépendants.  Pour eux, toute démocratie est impossible. Le parrain ne saurait la reconnaître. Il n’y a qu’un souverain et c’est lui.

Oscar Fortin

Québec, le 8 mars 2019

 



Articles Par : Oscar Fortin

Avis de non-responsabilité : Les opinions exprimées dans cet article n'engagent que le ou les auteurs. Le Centre de recherche sur la mondialisation se dégage de toute responsabilité concernant le contenu de cet article et ne sera pas tenu responsable pour des erreurs ou informations incorrectes ou inexactes.

Le Centre de recherche sur la mondialisation (CRM) accorde la permission de reproduire la version intégrale ou des extraits d'articles du site Mondialisation.ca sur des sites de médias alternatifs. La source de l'article, l'adresse url ainsi qu'un hyperlien vers l'article original du CRM doivent être indiqués. Une note de droit d'auteur (copyright) doit également être indiquée.

Pour publier des articles de Mondialisation.ca en format papier ou autre, y compris les sites Internet commerciaux, contactez: [email protected]

Mondialisation.ca contient du matériel protégé par le droit d'auteur, dont le détenteur n'a pas toujours autorisé l’utilisation. Nous mettons ce matériel à la disposition de nos lecteurs en vertu du principe "d'utilisation équitable", dans le but d'améliorer la compréhension des enjeux politiques, économiques et sociaux. Tout le matériel mis en ligne sur ce site est à but non lucratif. Il est mis à la disposition de tous ceux qui s'y intéressent dans le but de faire de la recherche ainsi qu'à des fins éducatives. Si vous désirez utiliser du matériel protégé par le droit d'auteur pour des raisons autres que "l'utilisation équitable", vous devez demander la permission au détenteur du droit d'auteur.

Contact média: [email protected]