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Les excès à notre époque
Par Marie-France de Meuron
Mondialisation.ca, 22 janvier 2023

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Le thème de l’excès m’est apparu soudainement à la lecture de : « Comment Harry et Meghan financent-ils leur vie de luxe ? » : « Le prince Harry et son épouse Meghan mènent un train de vie dispendieux malgré leur sortie du cercle de la royauté britannique ».

Alors que la population a tendance à faire confiance en ses représentants, elle ne se doute pas des excès détectés au niveau de la corruption des élus : « Virginie Joron décrit la corruption des institutions européennes ».

Bien sûr, chacun connaît le sujet de l’excès de poids : « En France, où l’obésité augmente, près d’une personne sur deux est en surpoids ».

Effectivement, les excès créent des manques qui, par conséquent, par effet de balance, conduisent à de nouveaux excès : Un impact certain du confinement sur les comportements alimentaires :

« Alimentation moins équilibrée, plus de grignotage, davantage de fait-maison… le confinement a modifié les habitudes alimentaires ».

Sous prétexte d’éviter une pandémie terrible, les mesures sanitaires ont conduit à des excès tant immédiats qu’à long terme. Un juriste les définit très clairement : « Effets indésirables : « De tels chiffres n’ont jamais été atteints dans l’histoire » ». Il exprime à quel point ces effets indésirables dépassent de loin les effets secondaires des injections géniques.

Un anthropologue de la santé constate que « les gros dégâts qu’on voit aujourd’hui ne sont pas dus à la dangerosité du Covid-19. C’est au contraire la mauvaise réponse sanitaire qui génère l’essentiel de la mortalité ».

Il définit différents excès comme celui du confinement total : « Le confinement est donc limité aux indications réellement utiles et les autres personnes continuent à vivre normalement sans flanquer l’économie à terre ».

Au sujet des masques, il souligne le mensonge (forme d’excès !) des dirigeants : « Quand le porte-parole du gouvernement français (l’OFSP chez nous a dit les mêmes âneries) affirmait que les masques ne servaient à rien, il s’agissait d’un mensonge d’État visant à camoufler de manière évidemment malhonnête que les stocks stratégiques qui avaient été faits avaient en fait été liquidés et que nous ne disposions plus des réserves nécessaires, même pour protéger les soignants ».

Il détecte une autre forme de mensonge :

« il faut aussi se rendre compte qu’il y a eu une manipulation des chiffres vraiment problématique sur le plan de l’honnêteté intellectuelle. Je pense notamment à cette étude publiée par le Pr Neil Fergusson à l’Imperial College à Londres, affirmant qu’il pourrait y avoir jusqu’à 500 000 morts en Angleterre. C’était un chiffre absurde, totalement faux ».

Il affirme avec force :

« Planter l’économie, précariser des centaines de milliers de personnes (en particulier les plus fragiles économiquement) et mettre les gens en danger avec les mauvaises réponses sanitaires à un virus sans gravité épidémique particulière devra être repris sans complaisance ».

Ce qui est aussi inacceptable : « Interdire de fait, comme c’est le cas actuellement, aux médecins de ville de prescrire le traitement à l’hydroxychloroquine aux patients atteints de covid est non seulement indéfendable, mais constitue un acte de dictature sanitaire : interdire aux généralistes de pratiquer leur art en leur âme et conscience, violant au passage leur liberté inaliénable de médecin, est un abus de pouvoir sur lequel il faudra revenir. Tout comme le fait de priver les citoyens du droit de recevoir le meilleur traitement choisi par leur médecin ».

Sur un autre plan, il dénonce un excès de taille : « les conflits d’intérêts entre le régulateur du marché des médicaments et les grands laboratoires sont permanents… »

Avec son regard très panoramique, il conclut : « Il est vrai qu’on est tombés dans une dramaturgie émotionnelle absurde…. On ne peut pas prendre une mini épidémie (fondamentalement pas plus grave qu’une autre) et en faire une catastrophe apocalyptique. Là, il y a quand même une responsabilité collective ».

Cet anthropologue riche de sa vaste expérience signale un excès d’une autre envergure :

« Des études ont par exemple corrélé l’impact du Covid avec l’exposition aux fameuses particules fines. Cette exposition constitue l’un des plus gros désastres sanitaires réels aujourd’hui. Les particules fines sont ces produits de la dégradation des hydrocarbures (surtout le diesel), qui entrent dans les bronches et que le corps ne parvient pas à éliminer…. Ce qu’on voit ici, c’est que plus les gens ont ingéré de particules fines, plus leurs poumons sont endommagés, plus ils sont exposés aux conséquences du Covid ».

Les abus d’autorité relèvent aussi d’une forme d’excès, tant dans leur envergure sur la population que dans l’intime de l’être humain. Ainsi un « ancien banquier international » porte plainte au niveau pénal car suite aux déclarations du ministre de la santé, qui a déclaré que le vaccin était « sûr, efficace et testé », il s’est fait vacciné et découvre par la suite que les injections géniques n’empêchent pas d’être contaminé ni de contaminer, et qu’elles conduisent à beaucoup d’effets indésirables voire mortels.

Effectivement les excès de morts sont amplement confirmés, soit des morts subites, soit des morts pour développement accéléré de cancers.

« Mort subite : Première cause de décès chez les moins de 65 ans en 2021 »

Des preuves de plus en plus nombreuses montrent que les injections de C0VID détruisent le système immunitaire des gens et déclenchent des cancers accélérés.

Une enquête de Steve Kirsch a révélé que la mort subite est la première cause de décès chez les personnes de moins de 65 ans ayant reçu le vaccin C0VID.

La myocardite comme cause de décès est désormais enregistrée dans toutes les tranches d’âge, mais uniquement chez les personnes vaccinées. Les décès d’origine cardiaque sont également beaucoup plus nombreux chez les jeunes (moins de 65 ans) qui ont reçu le vaccin que chez ceux qui ne l’ont pas reçu.

Des recherches récentes montrent que des vaccinations répétées déclenchent un changement dans les types d’anticorps produits par votre organisme et réduisent votre capacité à éliminer les virus. En passant des anticorps IgG neutralisants spécifiques aux pics aux anticorps IgG4, votre organisme passe du mode suppression des tumeurs au mode progression des tumeurs.

Outre le risque d’emballement des cellules cancéreuses, la prédominance des IgG4 peut également avoir de graves conséquences sur le plan auto-immun, car la protéine spike de l’injection C0VID présente des similitudes avec des protéines humaines.

Les excès de libre-arbitre – que l’on peut illustrer avec des affirmations telles que : « je fais ce que je veux, comme je veux, quand je veux » – se perçoivent facilement lors de décisions de toutes sortes qui favorisent fondamentalement celui qui les prend. Il en va ainsi de « l’étrange répartition des lots de produits ARNm ».

« Chaque lot libéré présentait des niveaux de toxicité variables. Dans un même lot, on trouvait des flacons avec de la solution saline (placébo) et des flacons de plus en plus toxiques.

Donc tout cela ressemble à s’y méprendre à un parfait brouillage de piste intentionnel. Les fabricants peuvent ainsi assurer que certains cobayes se portent bien après l’injection ».

Il semblerait que les excès subis stimulent certains à en développer d’autres : Les autorités criminelles du monde entier mettent en garde contre le « Pig Butchering », une nouvelle arnaque numérique.

Les excès s’enchaînent voire se déchaînent au niveau mondialiste :

« Les autorités américaines, fusionnées avec les grandes entreprises, servent les intérêts des sociétés multinationales, y compris le complexe militaro-industriel. La politique étrangère affirmée de la Maison Blanche, l’agressivité débridée de l’OTAN, l’émergence du bloc militaire AUKUS et d’autres sont également une conséquence de l’influence des entreprises. Le projet de budget américain pour 2023 est la meilleure preuve des projets de Washington de déclencher de nouvelles guerres au détriment du bien-être de ses propres citoyens. Sur les 1700 milliards de dollars de dépenses prévues par le gouvernement fédéral, la moitié est destinée à la défense, soit plus de 850 milliards de dollars. Seulement pour la poursuite des hostilités en Ukraine et la prolongation du conflit, il est prévu d’allouer 45 milliards ».

Et par effet de balance : « les contre-excès s’amplifient par la dévastation du pays et l’émigration de beaucoup de ses habitants ».

Que déduire de cet énorme constat ?

« Les États-Unis entretiennent plus de 750 bases militaires dans le monde et sont présents dans 159 pays avec plus de 173 000 soldats ».

« Pour le contribuable américain, cet effort coûte 51,5 milliards de dollars par an rien que pour la construction et l’entretien des infrastructures à l’étranger et encore 150 milliards de dollars par an en coûts totaux pour les bases et le personnel à l’étranger. Selon les Nations unies, 30 milliards de dollars américains – un cinquième du montant – suffiraient à mettre fin à la faim dans le monde ».

Le capitalisme déborde !

« De quel capitalisme parle-t-on ? Il est en pleine transformation. Avec aujourd’hui, par exemple, l’émergence de géants qui prennent un pouvoir démesuré dans certains domaines : les GAFA par exemple. Je parle aussi de Bill Gates et de sa fortune gigantesque et de l’usage qu’il en fait. C’est une nouvelle mouture du capitalisme ».

Que penser de Big Tech ?

« Ce n’est pas seulement une question technique, ce sont aussi des mécanismes financiers, des concentrations de pouvoirs. L’émergence de certains géants de l’économie d’aujourd’hui leur donne une dimension souvent de nature monopolistique qui en réalité entre en contradiction avec les règles élémentaires du capitalisme, qui prévoit la libre-concurrence, la possibilité pour chacun de tenter de créer son entreprise ».

Chacun sait « qu’il ne faut pas tout miser sur le même cheval ». De même que « Tout miser sur la stratégie vaccinale est un non-sens ».

Cet excès de focalisation sur un protocole sanitaire risque d’aboutir aussi à la pénurie de certains médicaments.

De même que nous savons aussi que l’usage excessif d’antibiotiques aboutit à l’antibiorésistance.

Il est très intéressant de souligner à quel point les excès sont reliés entre eux :

« D’après la Banque Mondiale, l’extrême pauvreté a augmenté en 2020 pour la première fois en 25 ans. Parallèlement, l’extrême richesse a augmenté de manière spectaculaire depuis le début de la pandémie.

Oxfam ajoute que les milliardaires les plus riches sont aussi les plus grands pollueurs de la planète ».

Je classe la mutilation dans les excès car elle ne respecte plus l’équilibre de l’être humain.

Que vit vraiment au fond de lui l’homme qui décide une « vasectomie par soumission : l’acte ultime du vrai mâle déconstruit ».

La somme des excès ne peut qu’aboutir à une « crise multiple », autrement dit à un désastre.

« Voici pourquoi notre système de santé est en ruines :

Hôpitaux bondés, médicaments indisponibles, pénurie de personnel… Notre système de santé est en train de devenir lui-même un patient ».

Nous constatons aussi des croyances quasi équivalentes à celles des religions, par exemple dans la vaccination considérée comme LA meilleure solution dont l’inquiétante histoire nous est racontée par un historien dans un livre et présentée dans une vidéo :

« Ce livre nous concerne tous ! Profitant de la crise du Covid-19, la médecine foule au pied le plus grand de nos principes républicains : la liberté !… La médecine a profité de la crise du Covid-19 pour s’arroger le principe le plus noble, le plus fragile et le plus emblématique, celui de notre « liberté ». Au nom de la science, elle lui a substitué celui de la « santé publique ».

Tous se sont rendus coupables d’un délit d’illusion de bonne santé.

« Au tour des abeilles d’être vaccinées »

« Le vaccinisme atteint le monde agricole ! », s’inquiète la généticienne Alexandra Henrion-Caude

Et pourtant, il faut de la mesure en toutes choses nous dit Horace, philosophe latin.

L’équilibre est une notion fondamentale qu’heureusement certains n’ont pas perdu !

Différents instruments nous aident à le retrouver.

Le Droit en est un pour autant qu’il épouse la Justice.

« Une action en justice historique assigne les médias traditionnels pour antitrust et premier amendement pour avoir censuré le contenu lié à COVID »

Un appel de scientifiques a aussi été lancé dans un domaine particulier : « Risque des biotechnologies pour les pollinisateurs »

« Plus de 100 scientifiques, experts et organisations ont lancé un appel sur les dangers des biotechnologies génétiques pour les pollinisateurs. Ils demandent aux décideurs internationaux l’application du principe de précaution, pour éviter que la dissémination des organismes issus de ces biotechnologies ne précipite le déclin en cours des pollinisateurs ».

Au niveau de la science et de la médecine s’est regroupé dans le Conseil Scientifique Indépendant, « un groupe apolitique, apartisan, non-violent, laïque, bénévole et sans conflits d’intérêt. Il est formé de médecins, scientifiques, d’universitaires, de chercheurs, de cliniciens et de citoyens, qui proposent et animent un espace de débat scientifique.

Avec son cadre légal et déontologique : Il vise à fournir une information factuelle, claire, loyale et appropriée aux citoyens et aux institutions, pour éclairer les prises de décisions individuelles et collectives (conformément aux Loi du 4 mars 2002 sur le Droit des malades, et au Code de déontologie médicale) ».

Son but : Faire société ensemble, rediscuter ensemble : le dissensus est fécond !

Marie-France de Meuron

Cet article a été publié initialement sur le site de Réseau international.

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