Les frappes israéliennes sur le plus grand hôpital public du Liban font plusieurs morts

Israël a étendu ses attaques sur la capitale libanaise, bombardant des zones qui n'avaient pas été frappées auparavant au cours de cette guerre.

Par The Cradle
Mondialisation.ca, 22 octobre 2024
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Dans la soirée du 21 octobre, des frappes aériennes israéliennes ont pilonné la banlieue sud de Beyrouth et ses environs, bombardant également des zones qui n’avaient pas été touchées auparavant, notamment le quartier d’Ouzai et un hôpital dans la zone de Jnah.

Lundi soir, l’armée israélienne a donné l’ordre d’évacuer le quartier de Laylaki, dans la banlieue sud de Beyrouth, ainsi que le quartier d’Ouzai et d’autres quartiers de la banlieue. Ouzai se situe entre la banlieue sud et le centre de Beyrouth.

Au moins cinq bâtiments ont été touchés par des frappes à Ouzai. C’est la première fois depuis le début de la guerre que cette zone est touchée.

 

Israël a également frappé les environs de l’hôpital gouvernemental Rafik Hariri dans le quartier de Jnah à Beyrouth, situé dans la banlieue sud.

Quatre personnes ont été tuées dans l’attaque, dont un enfant. Trente-deux autres personnes ont été blessées et l’hôpital a été considérablement endommagé par la frappe.

Israël n’a émis aucun avertissement avant de lancer cette attaque meurtrière près de l’hôpital. L’hôpital Rafik Hariri est le plus grand hôpital public du Liban.

 

Des frappes aériennes massives et consécutives ont secoué la banlieue sud de Beyrouth dans les heures qui ont suivi.

Les bombes israéliennes pleuvent sur Laylaki, Al-Hadath, Tahwitat al-Ghadeer et d’autres quartiers de la banlieue. Des photos et des images circulant sur les réseaux sociaux montrent des explosions massives.

 

Au moins 13 raids ont été menés jusqu’à minuit lundi. Pendant ce temps, les raids israéliens ont continué à viser le sud et l’est du Liban.

Ces attaques ont eu lieu une nuit seulement après qu’Israël a déclenché une vague massive de frappes aériennes à travers le Liban, principalement dans la capitale, visant des bâtiments liés aux institutions financières Al-Qard al-Hassan du Hezbollah, qui fournissent des prêts sans intérêt aux citoyens ainsi que d’autres services.

Alors qu’Israël poursuit son assaut meurtrier contre le Liban, le Hezbollah a intensifié ses opérations, lançant quotidiennement des dizaines de roquettes lourdes sur Haïfa et ses environs. Le groupe de résistance a juré que Haïfa se transformerait en Kiryat Shmona, dans le nord, dans les premiers jours de la guerre de l’année dernière, lorsque des dizaines de milliers de personnes ont évacué les colonies du nord d’Israël.

Le Hezbollah a frappé la base de Glilot de l’unité 8200 du renseignement militaire israélien dans la banlieue de Tel Aviv dans la nuit de lundi à mardi. Il a également frappé plusieurs sites militaires sur le plateau du Golan occupé, tout en continuant à affronter et à infliger des pertes aux troupes israéliennes qui s’infiltrent dans le sud du Liban.

Tel-Aviv a menacé de répondre sévèrement aux récentes attaques du Hezbollah.

Le week-end dernier, un drone du Hezbollah a tué au moins quatre soldats et en a blessé des dizaines dans une base militaire au sud de Haïfa.
Le domicile privé du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Césarée a également été touché par un drone du Hezbollah le 19 octobre.

L’attaque contre l’hôpital survient alors qu’Israël commence à menacer les installations médicales au Liban comme il l’a fait à Gaza. L’armée israélienne a affirmé lundi que le Hezbollah conservait de l’or, de l’argent et un bunker secret sous l’hôpital du Sahel à Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth.

 

 

Lien vers l’article original en anglais :

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Traduction : Spirit of Free Speech

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