Les pleurs de Bush senior
Le vieux psycopathe perd la boule
Les médias sont tous très élogieux à propos de Herbert Walker Bush éclatant en larmes lors d’un événement en l’honneur de son plus jeune fils, Jeb.
Je suis désolé. Je ne me sens pas très exubérant. Je reconnais un vecteur de la maladie du gâtisme qui a en personne produit le plus méprisé, détesté, injurié, soi-disant humain, de l’histoire de la planète.
Je vois un ancien président véreux, contre qui Bill Clinton n’a pas donné suite aux charges (l’Iran Contra), qui, en raison du manquement de Clinton à le poursuivre en justice, a pu aider son fils menteur, tricheur, perpétuel raté endémique, à devenir président.
Je vois le fils d’un homme qui fut compromis faisant affaires avec les nazis.
Sans nostalgie.
Ni affection pour les contacts physiques, ces trucs embrouillés larmoyants.
Je me demande si, incapable de se contrôler plus longtemps qu’on l’aurait cru capable, il ne commencerait pas à déraper concernant la santé mentale.
Je ne souhaiterais ça à personne. Mais nous savons comment Reagan était courcircuité [du bulbe] à l’époque quand il quittait la Maison Blanche. Peut-être a-t-il aussi pleuré à cause d’un fils idiot, superficiel, au cœur vide, qui l’a traité comme une ordure.
ORDURE. Quand vous avez l’expérience, la compétence et les lettres de créance que George Herbert Walker Bush avait, et que votre fils le président des Etats-Unis vous ignore, ça doit blesser — grave. Ça doit faire le mal d’une peine profonde qui, sans doute, devient plus pesante, s’aggravant année après année.
Alors, quand George Herbert Walker Bush, l’ancien, parlait au sujet de son plus jeune fils, le Gouverneur, qui sûrement aurait fait un meilleur boulot comme Président, et qui fait vraisemblablement meilleure affaire comme fils, restant en contact plus souvent que les éternelles deux semaines que Daobeulyou veut bien, il n’est pas étonnant qu’il ait éclaté en larmes, sans doute en larmes amères.
AIGRE-DOUX — doux, parce qu’il est probablement fier de son fils Jeb, et aigre parce qu’il affronte la douceur de ses relations avec Jeb, une personne nettement plus saine, plus futée, meilleure que Daobeulyou, qui doit avoir des relations amères, acides et vides avec lui, s’en distinguant d’autant plus.
Nous, citoyens étatsuniens, n’avons pas le doux rôle. Nous récoltons uniquement la part amère. Les relations de Daobeulyou avec son père sont une métaphore pour son rapport à l’Amérique et au monde. Il n’est plus en contact, débrayé, arrogant, réticent à exploiter la sagesse et l’intelligence volontiers disponibles…
Et nous pleurons aussi — pour l’Amérique, pour les milliers de soldats morts, les dizaines de milliers de soldats estropiés les centaines de milliers de soldats et leurs familles qui auront la vie compromise par des désordres de stress post-traumatiques, les millions d’Irakiens qui doivent faire avec la mort, les centaines de milliers d’Irakiens massacrés, les milliers de combattants de la liberté, les gens défendant la démocratie qui ont déjà été torturés, pour les raisons nouvelles que les dictateurs en ont le droit, « après tout Bush le fait. »
Je prie pour que vos larmes se tarissent vite, M. Bush. Nous faisons tous notre possible pour que cesse votre frustration de n’être point consulté par le président actuel. Bientôt, votre douleur devrait être terminée. Le plus tôt sera le mieux.
Original
Traduction de Pétrus Lombard.