Les préalables constitutionnels à assumer du prochain président de la République: Allons à l’essentiel

«Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer» Guillaume d’Orange

Malgré la cacophonie actuelle où on ne sait pas très bien ce qui se passe, si le panel est en roue libre, n’ayant pas de latitude, si la Présidence n’a pas d’influence sur le cours des choses, si la révolution du 22 février Hirak monolithique dans ses revendications et si la grande Muette est à l’écoute de ce mouvement brownien.  Au-delà des  bonnes intentions du Panel et de cette dernière conférence, d’hier- Plateforme de Ain Benian élargie à toutes les tendances même le FIS,  il est deux incertitudes ; chacun des camps revendique à tort le monopole de revendiquer le peuple du 22 février  et de l’autre,  ils pensent aussi à tort qu’ils ont une crédibilité vis à vis du pouvoir  profond et du pouvoir superficiel  qui pour le moment observe les stratégies de chacun pour capter à la fois les faveurs du peuple et l’oreille des décideurs

Pour Kamel Guerroua dans un remarquable billet : «  S’il y a une évidence à tirer des tensions qui agitent aujourd’hui la rue algérienne, c’est que le mouvement populaire a échappé à la récupération du système. Cela prouve qu’il n’est guère rentable pour le panel des dialoguistes de défendre des positions floues dans une Algérie en voie de «radicalisation» démocratique.  Si l’on analyse bien la situation, on trouvera que c’est la justification du statu quo par la peur du chaos, l’instrumentalisation outrancière de la question de l’unité nationale et la main étrangère qui l’ont freiné dans son aspiration à la démocratie.   Ployant sous le joug d’une immense déception, les masses sont sorties de leur silence pour revendiquer la refondation de la maison Algérie sur de bonnes bases. Tout retour en arrière paraît désormais comme une trahison aux yeux de ceux d’en bas  D’ailleurs, les questions que l’on entend souvent poser avec insistance sont les suivantes : le pouvoir a-t-il vraiment de bonnes intentions pour entrer en contact avec le peuple et résoudre la crise ? Voudrait-il sauver la société, ou se sauver lui-même, en donnant l’impression qu’il s’efforce à faire bouger les choses ? »  (1)   

Ce que je constate  pour ma part,  est que la décantation ne s’est pas encore faite Cependant au  fur et à mesure que les semaines passent, les invariants commencent à se faire jour. A titre d’exemple, qui aurait imaginé dans ses rêves les plus fous que l’Organisation des moudjahidine déclare que le FLN devrait rentrer dans l’histoire et ne pas servir de fonds de commerce à la satrapie actuelle qui l’a démonétisé. Ce que l’on constate aussi est que les revendications qui allaient dans tous les sens commencent à avoir un fil directeur et ceci malgré la confusion des revendications qui, pour certaines, ne peuvent être prises en compte que dans le temps. De l’autre côté, il semble que des personnalités justiciables n’ont toujours pas été appelées à rendre compte Dans le même ordre il nous faut citer le courage exemplaire à Annaba d’une juge qui, en désavouant le procureur a acquitté un porteur de l’emblème amazigh et en prime en lui restituant ses emblèmes arguant du fait que porter cet emblème n’est pas un délit. Il faut espérer que cela fasse jurisprudence et contribuera à diminuer la tension.

Le constat actuel  concernant le fonctionnement des institutions de l’Etat

Cependant, ce n’est un secret pour personne que la situation économique et financière est très délicate. Plusieurs analyses de spécialistes montrent qu’avec un baril à 60$, nous aurons un déficit qui va obligatoirement assécher nos réserves de changes dans deux ans. Ce n’est pas un sursis, car même si nous mettons en œuvre des mesures drastiques maintenant en diminuant le train de vie de l’Etat, en calibrant la loi de finances 2020 à la dimension de nos moyens, en revisitant, notamment les subventions, les dépenses inutiles, il y a des dépenses incompressible. Bref, toute une stratégie à mettre en place avec un gouvernement qui devrait avoir les coudées franches, ce n’est pas le cas, ce qui pose objectivement la question de son maintien. Si on y ajoute la conjoncture internationale qui ne nous est pas favorable, il vient que le temps nous est compté.

Est-on indépendant quand 80% de notre alimentation proviennent de l’extérieur ? Est-on indépendant quand nous sommes dépendants d’une rente pétrolière et gazière précaire à près de 98%. Notre errance actuelle c´est aussi le gaspillage frénétique de nos ressources en hydrocarbures du fait de l´absence, là aussi, d´une stratégie et c´est enfin, la corruption, qui est là pour nous rappeler notre sous-développement. C’est enfin un système éducatif en miettes, et une sous-culture folklorisée dans le sens du chant et de la danse, du farniente des Mille et Une Nuits pendant que le monde développé en est au Web 3.0, que la Chine a rattrapé les Etats-Unis. 

Il vient que l’Algérie est en panne ! L’Algérie se retrouve à la croisée des chemins avec une société gérée encore par la «aççabiya». Elle n’a pas permis l’émergence de la nation au sens du désir de vivre ensemble. Nous sommes en faute, en faillite morale car le mode de gouvernance perpétue et fait de la Glorieuse Révolution de Novembre un fonds de commerce lucratif pour les satrapes.  

En 1999 nous étions 30 millions d’habitants, nous sommes toujours dépendants du pétrole à 98% pour une population exigeante qui croit que tout lui est dû sans effort. Grâce au pétrole et au gaz qui représentent 98% de nos recettes C’est une répartition de près de 1000 milliards de dollars sans création de richesse. Il faut dire que le gaspillage est un sport national car l’énergie est gratuite De plus, la bombe à retardement de la démographie est un futur danger car on ne prend pas conscience qu’à ce rythme de progression et de gaspillage des ressources, il sera pratiquement impossible de planifier quoi que ce soit de cohérent.

L’Algérie de 2019 et les travers.

L’Algérie de 2019, c’est 43 millions d’habitants dont 90% n’ont pas connu le colonialisme. Et pourtant, le pouvoir continue à régner sur la légitimité révolutionnaire alliée avec les nouveaux riches. Nous sommes au XXIe siècle, de nouvelles légitimités basées sur le savoir, la compétence et l’amour du pays doivent prendre la relève graduellement mettant un terme à toute la satrapie de la famille révolutionnaire dont on peut se demander à juste titre quelle est sa valeur ajoutée ? 

Le jeune Algérien éjecté du système éducatif pense que tout est pourri, il pense – qu’il n’y a pas de règle si ce n’est celle du piston «Kach ma ta’raf ouahed ? «Est-ce que tu connais quelqu’un ?» sous-entendu qui me permet de contourner, de passer outre ou seulement de recouvrer mes droits moyennant une dîme (tchipa). 

Le jeune  qui veut garder la tête hors de l’eau est ainsi poussé à la faute, par un pouvoir scélérat qui ferme toutes les portes d’une réussite sociale en dehors de tout népotisme, bras, long, combine,. Il est  ainsi tiraillé en tout sens, il essaie toutes les thérapies, même mortifères comme la harga, la tentation du maquis qui est l’étape ultime d’un travail au corps et à l’esprit par un salafisme toujours aux aguets.  

Dans mes interventions précédentes dans les journaux j’avais plaidé pour la iie République et pour la nécessité de l’alternance, A Dieu ne plaise, si on ne fait rien pour asseoir définitivement un Etat-nation, nous allons être irakisés, ou pire, somalisés. Syrianisés, yéménisés. Nous ne sommes pas invulnérables ! Soyons vigilants ! 

Je suis de ceux qui veulent donner une chance à la paix d’autant que les membres de ce panel ont un mandat d’autant plus court que nous irons rapidement aux élections. Le problème est que le panel apporte de fausses réponses à de vrais problèmes. 

On ne peut pas faire du neuf en utilisant, habitude ou paresse oblige, les mêmes recettes du passé oubliant fondamentalement que nous n’avons pas à faire à une population formatée par un ancien logiciel, celui de la Révolution d’autant qu’ils ont vu qu’elle a été galvaudée par 57 ans de prédation en tout genre. Les convulsions actuelles du microcosme politicien, font que bon nombre font dans l’agitation, De ce fait, les Algériens développent à juste titre une véritable allergie et une réaction de rejet d’autant que pour la plupart sentant le vent tourner, se découvrent sur le tard une âme de démocrates impénitents  

Nous n’avons pas assez pris conscience qu’il faut changer de paradigme. Le FLN Canal historique qui aurait du être celui de tous les Algériens et mis comme un marqueur identitaire, est devenu un produit marchand qui permet à ses exploiteurs d’émarger honteusement au râtelier de la République. Dans l’Algérie de 2019 il y a encore des enfants de chahids qui sont grand-pères, mais qui émargent. Les jeunes qui constituent 75% de la population sont moins sensibles au récit national abîmé par les pouvoirs successifs depuis 1962.  

De ce fait, ils ne carburent pas aux anciennes méthodes telles que la morale à l’ancienne. Ils veulent du concret, d’autant plus recevables que leurs interlocuteurs sont au-dessus de tout soupçon. Consulter, consulter, consulter les rouages de l’ancien système (notamment les partis politiques qui ont, pour la majorité, été des appendices du pouvoir) n’apportera pas grand-chose, même si les médias s’y mettent, cela ne fait pas illusion 

La chose positive qu’il faut saluer de mon point de vue est la feuille de route que tout candidat à la magistrature suprême se doit d’intégrer dans son programme électoral. Dans ce cadre et d’après une dépêche de l’APS, le coordinateur du panel, Karim Younès, a affirmé, le samedi 17  aout à Alger, la détermination de son Instance à élaborer une charte d’honneur, engageant les candidats aux prochaines élections à appliquer les recommandations de la Conférence nationale de dialogue.

Révolution, projet de société et place de la religion  

Pour toutes ces raisons, le jeune Algérien de 2019 plane sur un autre planète. Il a l’impression que tout est truqué, balloté entre l’intégrisme défendu par des associations qui ont démonétisé l’islam maghrébin, vieux de 1400 ans au profit d’un salafisme qui veut nous projeter dans le passé avec un logiciel mortifère «Djouze-Layadjouze» dans un siècle où à titre d’exemple, on exploite Mars et où l’identité humaine est problématisée. Au lieu d’épouser le temps et garder les fondamentaux de notre religion débarrassée des scories on ouvre des combats d’arrière-garde.

Nous avons la lourde tâche d’éduquer et de faire en sorte que le cerveau de nos jeunes doit leur permettre, par une bonne éducation, d’avoir les outils conceptuels qui leur permettent d’être convaincus qu’ils sont partie prenante de la conquête de l’avenir et partant de leurs destins. C’est l’une des conditions qui permettra à nos enfants d’être plus ouverts, plus tolérants et fascinés par l’avenir. D’autre part, on observe que depuis dix ans, les usages des outils numériques ont nettement progressé. Comment faire de l’informatique sans moyens ? Le Massachusetts Institute of Technology (MIT) a proposé un prototype d’«ordinateur portable à 100 dollars». Qui nous empêche d’aller vers une deuxième révolution de Novembre 2.0 en misant sur l’intelligence ? Dans tous les domaines, notamment en lançant un plan informatique pour sauver l’école et nos enfants.  

On se prend à imaginer ce que pourrait faire le futur président devant l’immensité de la tâche.
Les 11 commandements suivants pourraient être les fondements d’un programme présidentiel qui devrait être mis en place par une Constitution qui devrait être votée par le peuple aussitôt une nouvelle présidence installée. L’anaphore suivante donne une idée des mesures nécessaires auxquelles le candidat à l’élection présidentielle devrait obéir si l’on veut conquérir le cœur des Algériens et les convaincre de l’honnêteté de la démarche

Moi, président de la République  

*Moi, candidat à la présidence de la République je respecterai dans le fond et la forme les commandements de la révolution Tranquille du 22 février (Hirak)  

*Moi, président, je mettrai tous mes efforts pour faire aboutir ce projet de société consensuel en combattant le régionalisme, le népotisme et les déviations basées sur l’ethnie ou la religion.

*Moi, président, je rétablirai ainsi les libertés individuelles et je graverai dans le marbre l’indépendance de la justice. Il n’y aura pas d’Algériens au-dessus des lois, à commencer par le président de la République. Servir c’est rendre compte de ce qu’on fait, c’est démissionner si le devoir et l’éthique l’exigent.

*Moi, président, je ferai une chasse implacable à la corruption et ceci pour ramener la confiance dans les institutions  

*Moi, président, je choisis de parler vrai et d’assumer une impopularité si j’ai la conviction que c’est la bonne voie pour mon pays, quitte à démissionner.  

*Moi, président, je rendrai l’espoir à cette jeunesse en lui donnant une utopie, un cap qui est la construction d’un Etat fort où seul le mérite sera pris en considération.  

*Moi, président, je ferai du système éducatif et de la recherche le cœur de la stratégie pour une transition multidimensionnelle, je mettrai tous mes efforts pour un système éducatif performant en créant des établissements d’excellence pour les enfants doués qui seront les piliers de la perpétuation de l’Etat

*Moi, président de la République, je protégerai les ressources du pays, notamment fossiles en n’extrayant du sous-sol que ce qui est nécessaire, convaincu que notre meilleure banque est notre sous-sol. Je mettrai en œuvre la transition vers le Développement humain durable thermiques (gaz) contre des kilowattheures renouvelables, par la mise en place enfin d’une stratégie d’ensemble pour le développement durable, je ferai la chasse au gaspillage sous toutes ses formes.  

*Moi président de la République je mettrai tout en œuvre pour m’accrocher à des locomotives scientifiques quel qu’en soit le prix en promettant l’envoi d’un astronaute algérien sur la Lune en 2030  

*Moi, président de la République, je réhabiliterai l’effort, le devoir bien fait en mobilisant les médias lourds pour mettre en valeur les efforts des méritants de la nation dans tous les domaines

*Moi, président de la République, je réhabiliterai la culture, le sport national, la performance pour l’idéal national et non pour l’argent. Je favoriserai le brassage, creuset du vivre ensemble

*Moi, président, j’exigerai de tous les responsables de déclarer sur l’honneur leur patrimoine.

Les espérances de la Jeunesse 

L’immense majorité de la jeunesse est en attente d’un sauveur qui vibre à sa fréquence. Celle d’un XXIe siècle où le dogme n’a pas cours ! où c’est la force du dialogue , de la conviction qui emportera l’adhésion des Jeunes qu’il  est néeccaire d’accompagne n on par des interdits mais par des pistes d’émancipation qui les grandissent  et les incitent à l’effort. 

Seul un guide  qui a une vision du futur non pas étriqué et cantonné à  une stricte fatalité  mortifère  qui met en œuvre   un  logiciel du vivre ensemble du XXIe siècle indexé sur les fondamentaux de l’âme algérienne du point de vue cultuel et culture pourra réussir 

 Le bonheur transparaîtra en chacun de nous par la satisfaction d’avoir été unis utiles, et en contribuant par un travail bien fait, par l’intelligence et la sueur, à l’avènement de l’Algérie de nos rêves. Il ne tient qu’à notre volonté de faire de nos rêves une réalité. Nous le devons, nous le pouvons. Faisons-le. Cette élection devrait être celle de la rupture. 

Conclusion

Le moment est venu de faire émerger à côté encore des légitimités historiques connues et reconnues, qui sont nos repères, les nouvelles légitimités du XXIe siècle. Chacun devra être jugé à l’aune de sa valeur ajoutée, non pas en tant que remueur de foule, voire comme professionnel de la politique. Les libertés de la démocratie, de l’alternance sont à graver dans le marbre lors d’une nouvelle constituante pour une deuxième République.

Dans plusieurs de mes écrits j’avais appelé à changer de paradigme et d’aller vers une refondation de l’Etat-Nation. J’avais milité pour l’alternance, la génération de la révolution passe la main quoi qu’on dise. Pourquoi ne pas précipiter le mouvement et aller vers une vision nouvelle franche ? Vers de nouvelles légitimités, celle du savoir, du parler vrai, de la réhabilitation du travail, de la non-corruption et d’un appareil judiciaire intègre, irréprochable qui dit le droit indépendamment de toute pression. 

En définitive, il nous faut retrouver  et transmettre à nos enfants cette âme de pionniers que l’on avait à l’indépendance en mobilisant, quand il y a un cap. Il n’est pas interdit d’espérer que l’Algérie s’en sorte. Nous voulons un président irréprochable sur tous les plans, un président stratège qui veille sur le pays en bon père de famille. Un président commis-voyageur qui doit montrer que l’Algérie est là, qu’elle compte, qu’elle a son mot à dire, qu’elle assume sa part de responsabilité à l’échelle du monde. Nous avons besoin de ministres compétents 4×4, qui soient de tous les combats et qui sont comptables de leurs actes. 

Le monde nous regarde, il ne nous attendra pas. Il faut faire vite et bien. il faut aller vers le XXIe siècle dans le calme, la sérénité et la non-violence pour donner une utopie à cette jeunesse. Cette «belle révolution» doit montrer à la face du monde que les Algériennes et Algériens ont décidé d’être acteurs de leur destin. Il est temps de se mettre au travail, en réhabilitant l´effort. On ne peut pas rentrer dans la modernité par effraction ou par une quelconque baraka qui n´est pas le fruit de la sueur de l´effort, de l´application sur l´ouvrage pour aboutir au bout d´un long parcours du combattant à la satisfaction d´un travail bien fait.

Nous avons besoin d´une utopie où les Algériennes et Algériens se reconnaissent, se sentent concernés, revendiquent et portent réellement leur pierre à l´édifice de l´Etat-Nation, un Etat de tous ses enfants. Une algérianité assumée est le premier ressort de la dynamique chez la jeunesse. La deuxième révolution basée sur le savoir et les légitimités du neurone est le seul combat qui vaut la peine d’être mené. Il faut choisir entre inculquer l’esprit critique d’ouverture à l’universel ou faire de la scolastique. Voulons-nous former des «moutons» qui ne pensent pas ou des «aigles» qui inventent l’avenir? C’est cela le combat de l’Ecole du futur.

Professeur  Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique Alger

 

 

 

 

1.Kamal Guerroua Le Quotidien d’Oran 21 08 2019

Chems Eddine Chitour http://www.lequotidien-oran.com/?news=5272896

Chems Eddine Chitour https://www.mondialisation.ca/election-presidentielle-moi-president-de-la-2e-republique-mon-serment-a-lalgerie/563081.

Article de référence : http://www.lexpressiondz.com/chroniques/l-analyse-du-professeur-chitour/allons-a-l-essentiel-316410

 

 



Articles Par : Chems Eddine Chitour

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