Le « document d’entente nationale » que Mahmoud Abbas soumettra à référendum le 26 juillet a été élaboré par des cadres des principaux mouvements palestiniens emprisonnés en Israël. Il a été mis au point par Marwan Barghouthi, le chef du Fatah en Cisjordanie, Abdelkhaleq Al-Natché, un haut responsable du Hamas, Abdelrahim Mallouh, numéro deux du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), Bassam Al-Saadi, un dirigeant du Jihad islamique et Moustapha Badarneh du Front démocratique de libération de la Palestine (FDLP).
Voici les principaux points du texte:
« – Le peuple palestinien s’emploie à la libération de sa terre et à la réalisation de ses droits à la liberté, au retour des réfugiés, à l’indépendance et à l’autodétermination avec la création de son Etat indépendant sur tous les territoires occupés en 1967 avec Jérusalem comme capitale.
– L’accélération de la mise en oeuvre de ce qui été convenu lors du dialogue interpalestinien au Caire en mars 2005 en ce qui concerne la modernisation et la réactivation de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et l’adhésion du Hamas et du Jihad islamique à cette organisation en tant qu’unique représentant légitime du peuple palestinien.
– L’attachement au droit du peuple palestinien à résister par tous les moyens et la centralisation de la résistance dans les territoires occupés en 1967 tout en poursuivant les négociations et l’action politique et diplomatique.
– La protection et le renforcement de l’Autorité palestinienne qui est le noyau du futur Etat.
– La formation d’un gouvernement d’union nationale sur une base garantissant la participation de tous les groupes parlementaires, notamment le Fatah et le Hamas.
– Les négociations avec Israël sont de la compétence de l’OLP et le président de l’Autorité palestinienne à condition que tout accord crucial soit approuvé par le Conseil national palestinien (Parlement palestinien) ou soumis à référendum.
– Rejeter le siège injuste imposé par les Etats-Unis et Israël contre notre peuple et appeler les peuples et les gouvernements arabes à soutenir le peuple palestinien, l’OLP et l’Autorité palestinienne.
– Le refus des divisions et des dissensions, ainsi que le bannissement du recours aux armes entre Palestiniens quelle que soit la raison.
– La nécessité de réformer et moderniser l’appareil sécuritaire palestinien pour lui permettre de défendre la patrie et les citoyens contre les agressions et l’occupation, assurer la sécurité et l’ordre et mettre fin à l’anarchie sécuritaire. »
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