Les trous noirs déforment la vérité


 Vestiges de la supernova Sagittarius A East (en jaune clair) au milieu de notre galaxie. Crédit : NASA/Penn State/G.Garmire ettres

Au lieu d’être une courbure super-massive dans l’espace et le temps, le trou noir se plie aux caprices des astronomes. 

Selon un récent communiqué de presse, « … des éruptions, provenant du trou noir au cœur de notre Voie Lactée, génèrent des matériaux qui sont étirés en orbites près du monstre gravitationnel. » 

La détection des trous noirs continue à échapper aux télescopes les plus puissants et aux capteurs de rayonnement, mais le consensus de la communauté scientifique maintient qu’ils existent, puisqu’ils sont déductibles de leurs effets sur la matière et l’énergie. On suppose que la matière qui s’effondre  dans le puits d’intense gravité d’un trou noir est ensuite accélérée et comprimée jusqu’à être finalement détruite à l’intérieur du fameux « horizon des événements. » [*] 

On dit que Sagittarius A* est un trou noir super-massif, résidant au cœur de la Voie Lactée, à environ 26.000 années-lumière de la Terre, dans la constellation du Sagittaire. C’est le trou noir super-massif le plus proche, de sorte qu’il sert de référence aux hypothèses les concernant. On pense que plus de 95% de toutes les galaxies hébergent un ou plusieurs trous noirs super-massifs, car l’analyse spectrale du gaz et de la poussières résidant en leur centre montre des caractéristiques similaires. 

Frederick K. Baganoff du MIT a écrit : « Sagittarius A* est unique, car c’est le plus proche de ces trous noirs monstrueux se trouvant dans notre propre galaxie. Les flamboiements relativement faibles des matériaux en orbite juste à l’extérieur de l’horizon des événements, ne peuvent être détectés que sur cet objet uniquement par nos télescopes actuels. »

Selon la pensée conventionnelle, la signature du rayonnement de Sagittarius A* vient du gaz éjecté par les étoiles voisines. Ces matériaux voyagent en orbite autour du trou noir à une vitesse de plus en plus grande, tout en tournant progressivement plus près d’un point ayant une masse de quatre millions de fois celle de notre Soleil. Les émissions de rayons X et d’ultraviolet sont interprétées par les astronomes comme provenant de l’échauffement du gaz du fait des collisions moléculaires dans le disque de matériaux en rotation. 

Puisque l’électricité n’est pas prise en compte dans l’espace comme moyen d’explication, rien ne pourrait s’échapper de l’attraction gravitationnelle près du trou noir à moins de se déplacer à la moitié de la vitesse de la lumière. Cette vitesse est 100 fois plus grande que 0,05% des vitesses les plus grandes observées. De ce fait, les scientifiques pensent que le gaz en orbite autour du trou noir est étiré au lieu d’être éjecté.

Dans un récent communiqué de presse de l’Observatoire des rayons X Chandra, les astronomes ont annoncé que les trous noirs affichent un comportement identique, indépendamment de leur masse. Selon qu’ils aient dix fois la masse d’une étoile typique ou soient plusieurs millions de fois plus massifs, ils mettent en pièces la matière normale et la tirent vers des lieux où les fameuses lois de la physique ne s’appliquent plus.

On théorise que les trous noirs déforment l’espace et le temps, de sorte que le calcul des vitesses donne des solutions impossible. À l’intérieur d’un trou noir, la matière n’occupe pas du tout de volume, mais elle conserve une accélération gravitationnelle si grande que même la lumière ne peut échapper à son attraction. Ils sont « noirs » parce qu’ils sont indétectables au télescope optique. 

Dans plusieurs Picture of the Day [**] antérieurs, qui débattent des trous noirs et de leur influence sur l’Univers, nous avions déterminé que la terminologie descriptive utilisée par les chercheurs est elle-même problématique, s’appuyant sur des explications hautement spéculatives tirées d’interprétation approximatives. L’ambiguïté lexicale des termes, du style espace/temps, univers multiples, singularité, densité infinie et autres idées non quantifiables, ont introduit de la dérision dans ce qui devrait être une enquête réaliste sur la nature de l’Univers.

La marée gravitationnelle est une autre source de fiction sur la dynamique des phénomènes que nous voyons dans l’espace. On pense que certaines projections de flamboiements et de rayons X jaillissant des galaxies sont provoquées par des étoiles se déplaçant trop près de leur trou noir super-massif central. La chaleur produite par les collisions moléculaires fait que le gaz se met à émettre des rayons X. Comme l’indiquent ces théories, des rayons gamma sortent de manière explosive au moment où la matière finit par tomber dans le trou noir. 

Dans l’espace, les rayons X et gamma ne sont pas créés dans des champs de gravité. Les expériences de laboratoire les produisent bien plus facilement en accélérant des particules chargées à l’aide d’un champ électrique. Nul besoin de gigantesque masse comprimée dans un volume minuscule, ils sont créés aisément par les modèles expérimentaux appropriés. Il existe d’autres facteurs qui devraient être considérés lors de l’analyse des données spatiales avant de se rabattre sur les objets super-denses et les explosions d’antimatière. 

Aucune preuve expérimentale ne montre que la matière puisse être comprimée à une « densité infinie. » Les zones de compression (z-pinched (par la striction longitudinale)) dans les filaments de plasma forment des plasmoïdes qui deviennent des étoiles et des galaxies. L’électricité est responsable de la naissance des étoiles, et quand la densité du courant est trop élevé, les double couches du circuit libèrent leur excédant d’énergie de manière cataclysmique, ce qui se manifeste par des explosions de rayons gamma ou X, ou  des flamboiements de rayons ultraviolets. 

Les télescopes opérant dans l’infrarouge et les rayons X ont confirmé l’existence d’un plasmoïde de plasma concentré au cœur de la Voie Lactée. Cette formation à haute énergie électrique est le cœur du circuit galactique. Puisque la poussière arrête la lumière visible, l’examen du cœur était impossible jusqu’à l’avènement des télescopes capables de « voir » le rayonnement infrarouge et X, qui peut pénétrer la poussière. Le rayonnement X du plasmoïde est typique de celui dégagé par les étoiles très actives, ce qui indique une très forte tension électrique. Le puissant champ électrique à l’intérieur du plasmoïde agit comme un accélérateur de particules. Les électrons accélérés à haute vitesse tourneront en spirale dans les champs magnétiques en dégageant des rayons X. 

Dans un circuit galactique, le flux d’énergie électrique se dirige vers l’intérieur le long des bras spiralés, sa circulation allumant les étoiles, puis se concentre et s’accumule dans le plasmoïde central. Quand le plasmoïde atteint un certain seuil de densité, il se décharge d’habitude le long de l’axe de rotation de la galaxie. Ce processus peut être reproduit en laboratoire grâce à un dispositif à plasma concentré

La décharge prend la forme d’une projection de neutrons, d’ions lourds, et d’électrons. Les neutrons se désintègrent en formant des concentrations de matière qui apparaissent comme des quasars. Les forces électromagnétiques confinent la projection en minces filaments qui gardent leur cohésion sur des milliers d’années-lumière. La projection se termine généralement par une double couche qui s’étend sur plusieurs fois la taille de la galaxie en rayonnant abondamment dans les fréquences radio. Les courants diffus s’écoulent ensuite vers le plan équatorial de la galaxie et refluent en spirale vers son noyau. 

L’hypothèse stellaire électrique n’a nul besoin de la gravité concentrée des objet super-compacts ni de « singularité. » Les « lois » classiques de l’électromagnétisme sont plus que capables de créer les phénomènes que nous voyons, sans avoir à recourir à la physique surnaturelle du trou noir super-massif. Les disques d’expulsion, plutôt que les disques d’« accrétion, » sont communs dans ce genre de système énergétique. On sait communément que les événements de décharge de plasma génèrent des rayons ultraviolets de haute énergie. Plus le courant électrique sera élevé, plus la fréquence de la lumière émise sera haute. L’alimentation électrique est assez puissante pour que soient générés des arcs de rayons X et gamma.

 

Article original en anglais, «Black Holes Stretch the Truth», Thunderbolts, le 25 novembre 2008. 

Traduction: Pétrus Lombard. 

* Horizon des événements (event horizon) : Limite à l’observation des phénomènes physiques au voisinage d’un trou noir, que constitue la dernière surface sphérique enveloppant le trou noir et en deçà de laquelle le rayonnement électromagnétique (ou lumière) ne peut s’échapper du puits de potentiel gravitationnel engendré par celui-ci.

Comme aucun rayonnement lumineux n’émane d’un trou noir (d’où l’appellation), celui-ci n’est décelable que par l’effet gravitationnel et électrique qu’il exerce sur les astres voisins. Cela explique cette limite (cet horizon) au-delà de laquelle l’observation des phénomènes physiques est impossible. On pourrait comparer un trou noir à un gouffre duquel rien ne peut s’échapper et qui aspire tout ce qui s’en approche au-delà de cette frontière que représente l’horizon du trou noir.
Dans le discours, on trouve également « horizon d’un trou noir » et « horizon des événements d’un trou noir ».
Le rayon de ((la)) surface critique ((que représente l’horizon des événements)) est égal au rayon de Schwarzschild. 

** Thunderbolts publie une série, Picture of the Day (tableau du jour), du même nom que celle de la NASA, pour expliquer à la lumière de la théorie de l’Univers Électrique les observations stellaires controversées ou inexplicables dans le cadre du consensus gravitationnel des astrophysiciens classiques.

La théorie de l’univers électrique est une extension de la Cosmologie du Plasma, développée  par des ingénieurs de l’un des plus grands organismes professionnels du monde, l’Institute for Electrical and Electronic Engineers (IEEE), pour expliquer rationnellement et avec des choses connues les observations astronomiques. 



Articles Par : Stephen Smith

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