Les USA clignent de l’œil et Israël mord? Revirement d’alliances au Moyen-Orient. La guerre contre l’Iran serait-elle « en suspens »?

Le scénario de l’escalade

En 2003, le projet de guerre contre l’Iran laissait une impression de déjà vu. C’est qu’il était sur la planche à dessin du Pentagone dès le milieu des années 1990.

Depuis l’élaboration du scénario de jeu de guerre appelé Theater Iran Near Term (TIRANNT) en mai 2003 (document classifié ayant fait l’objet d’une fuite), un scénario d’escalade militaire dirigé contre l’Iran et la Syrie était dans les cartons, dont la Syrie a commencé à faire les frais en 2011.  

L’invasion initiale de l’Irak dans le cadre de l’opération « Liberté irakienne » a débuté le 20 mars 2003. Le 9 avril, Bagdad tombait. Le 1er mai 2003, l’invasion était officiellement complétée.

En mai 2003, soit immédiatement après l’invasion et l’occupation de l’Irak, le scénario de jeu de guerre appelé TIRANNT (Theater Iran Near Term) a été mis en œuvre, comme l’a révélé William Arkin, un ancien analyste du renseignement:

« Début 2003, alors même que les forces US étaient sur le pied de guerre contre l’Irak, l’armée de terre avait déjà commencé à mener une analyse pour une guerre de grande envergure contre l’Iran. L’analyse, appelée TIRANNT, pour « theater Iran near term » (« Échéance proche théâtre Iran »), était couplée avec un scénario de simulation d’une invasion par le corps des Marines et d’une réplique de l’Iran avec des missiles. Les planificateurs US et britanniques conduisaient simultanément un jeu de stratégie sur la Mer Caspienne. Et Bush donna l’ordre au Commandement stratégique US d’élaborer un plan d’attaque global des armes iraniennes de destruction massive. Tout cela va déboucher en dernière analyse sur un nouveau plan de guerre pour des « opérations importantes de combat » contre l’Iran, dont des sources militaires confirment désormais qu’il existe sous forme de projet. [Ce plan d’urgence baptisé CONPLAN 8022 serait activé en cas d’un second 11 septembre, à supposer que l’Iran en soit l’instigateur.] (William Arkin, Washington Post, 16 avril 2006)

Capture d’écran de l’article du Washington Post, section opinion

Le concept tacite du scénario « Échéance proche théâtre Iran » était de lancer une guerre contre l’Iran après la défaite de l’Irak. Sous les auspices du Commandement central des USA, TIRANNT envisageait à la fois des scénarios « à court terme » (après la guerre en Irak) et « à moyen terme » (l’année suivante) d’une guerre contre l’Iran, « incluant tous les aspects d’une opération importante de combat, depuis la mobilisation et le déploiement de forces jusqu’aux opérations de stabilisation après la guerre, suite à un changement de régime ». (Ibid)

L’essentiel des efforts dans le cadre de TIRANNT a commencé en mai 2003, quand les concepteurs de modèles et les spécialistes du renseignement ont assemblé les données nécessaires pour une analyse de scénario à grande échelle en vue d’une guerre contre l’Iran. TIRANNT a été depuis mis à jour avec l’ajout de données sur la performance des forces étasuniennes durant la guerre en Irak. Simultanément, les planificateurs de l’armée de l’air ont modélisé des attaques contre des cibles et les systèmes de défense antiaérienne en Iran, tandis que les planificateurs de la marine ont évalué la défense côtière et élaboré des scénarios pour maintenir le contrôle du détroit d’Ormuz à la base du golfe Persique.

Un suivi de l’analyse de campagne de TIRANNT entrepris en octobre 2003 a calculé les résultats de divers scénarios de mesures contre l’Iran à des fins d’analyse des façons de procéder dans le cadre d’un plan de guerre renouvelé contre l’Iran. (Ibid)

De toute évidence, les plans « à court terme » formulés en 2003 ont été reportés.

Le « double endiguement » du USCENTCOM : d’abord l’Irak, puis l’Iran

La décision prise en 2003 de cibler l’Iran dans le cadre de TIRANNT ainsi que toutes les tentatives et tous les « plans secrets » qui ont suivi faisaient partie d’une feuille de route militaire dans le grand Moyen-Orient. Déjà sous l’administration Clinton en 1995, le Commandement central des USA (USCENTCOM) avait formulé, en vertu de sa doctrine du « double endiguement », sous « plans de théâtre de guerre », sa volonté d’envahir d’abord l’Irak, puis l’Iran :

« Les grands intérêts et objectifs de sécurité nationale exprimés dans la stratégie de sécurité nationale (NSS) du président et la stratégie militaire nationale (NMS) du président constituent l’assise de la stratégie du théâtre d’opérations du Commandement central des États-Unis. La NSS vise le double endiguement des États voyous que sont l’Irak et l’Iran aussi longtemps que ces États seront une menace pour les intérêts étasuniens, pour d’autres États de la région et pour leurs propres citoyens. Le double endiguement est destiné à maintenir dans la région un équilibre du pouvoir qui ne soit tributaire ni de l’Irak, ni de l’Iran. La stratégie du théâtre d’opérations du USCENTCOM s’appuie sur l’intérêt et se concentre sur une menace. Le but de l’engagement étasunien, tel qu’il a été adopté par la NSS, est de protéger les intérêts vitaux des États-Unis dans la région, autrement dit, assurer l’accès ininterrompu et sûr des États-Unis et de leurs alliés au pétrole du golfe. »

USCENTCOM, http://www.milnet.com/milnet/pentagon/centcom/chap1/stratgic.htm#USPolicy

Soulignement ajouté, le document original du USCENTCOM n’est plus disponible)

Le rôle d’Israël : « faire les bombardements à notre place »

Le scénario de TIRANNT (2003) a été suivi d’une série de plans militaires concernant l’Iran. Bien des déclarations officielles et des documents militaires des USA datant d’après le 11 septembre 2001 parlaient d’une guerre élargie au Moyen-Orient impliquant la participation d’Israël.

D’une manière générale, ce qui caractérise la politique étrangère étasunienne, c’est d’encourager les alliés des USA à « faire le sale boulot à notre place ».

Au début du second mandat de Bush, le vice-président Dick Cheney a produit l’effet d’une bombe en insinuant, de façon non équivoque, que l’Iran était « en tête de liste » des États voyous ennemis de l’Amérique, et qu’Israël se chargerait, pour ainsi dire, « de faire les bombardements à notre place, sans que les USA ne s’engagent et sans pousser les Israéliens pour « qu’ils le fassent ».

En revanche, sous l’administration Trump, selon le professeur James Petras, Israël et le lobby sioniste jouent un rôle actif en faisant pression sur le président Trump pour qu’il fasse les premiers pas :

« Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et les présidents des 52 principales organisations juives étasuniennes dirigent le président Trump, à la manière d’un chien en laisse, tout droit vers une guerre majeure contre l’Iran. Les 52 présidents hystériques et « Bibi » Netanyahou s’emploient à fabriquer des prédictions de l’ampleur de l’holocauste que l’Iran non nucléaire se prépare à « vaporiser » Israël. Ce bouffon de président Trump a avalé cette salade d’une traite et pousse notre pays vers la guerre dans l’intérêt d’Israël et de ses partisans et agents basés aux USA. (James Petras, Global Research, 27 octobre 2017)

Qui sont les principaux acteurs?

La rhétorique politique est souvent trompeuse. Israël est l’allié des USA. Leurs opérations militaires sont coordonnées étroitement. Tel-Aviv est cependant subordonné à Washington. Lors d’opérations militaires majeures, Israël n’agit pas sans l’approbation du Pentagone.

Ce que les médias ont à peine mentionné, c’est que les USA et Israël disposent d’un système de défense aérienne intégré mis en place au début 2009, peu après l’invasion israélienne de Gaza dans le cadre de l’opération « Plomb durci ».

Le système de radar opérant en bande X destiné à la défense aérienne mis en place par les USA en Israël en 2009 « intégrerait la défense antimissile israélienne au réseau de détection des missiles à l’échelle mondiale mis en place par les USA, qui comprend des satellites, des navires Aegis en Méditerranée, dans le golfe Persique et en mer Rouge, ainsi que des radars et des intercepteurs Patriot ». (sénateur Joseph Azzolina, Protecting Israel from Iran’s missiles, Bayshore News, 26 décembre 2008)

Autrement dit, c’est Washington qui mène le bal. Ce sont les militaires étasuniens qui assurent le contrôle de la défense aérienne d’Israël, ce que confirme le Pentagone :

« Ce système de radar est et restera un système étasunien, a déclaré Geoff Morrell, le porte-parole du Pentagone. Ce n’est pas quelque chose que nous donnons ou vendons aux Israéliens. Ce système nécessitera probablement la présence de personnel étasunien pour fonctionner. » (citation parue dans le Israel National News, 9 janvier 2009, soulignement ajouté).

Au début du second mandat d’Obama, les USA et Israël ont entamé des discussions concernant la « présence de personnel étasunien sur place » en Israël, c’est-à-dire l’établissement d’une base militaire « permanente » et « officielle » en Israël même. Le 17 septembre 2017, était inaugurée une base de la défense aérienne des USA dans le désert du Néguev. Selon le porte-parole de l’armée israélienne, l’objectif est d’envoyer « un message dans la région », y compris en Iran, au Liban, en Syrie et en Palestine.

Israël ne pourrait agir unilatéralement contre l’Iran sans obtenir le feu vert de Washington, qui contrôle les éléments clés du système de défense aérienne d’Israël.

En pratique, s’il y a une guerre contre l’Iran, ce sera dans le cadre d’une initiative conjointe des USA et d’Israël coordonnée par le Commandement stratégique des USA (STRATCOM), où les alliés des USA joueront un rôle clé (subordonné).

La structure en constante évolution des alliances militaires

Depuis la formulation des plans de la USCENTCOM « en théâtre de guerre » au milieu des années 1990, en particulier depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, la géopolitique de la grande région formée par le Moyen-Orient et l’Asie centrale a évolué de façon spectaculaire quand la Russie et la Chine ont commencé à jouer un rôle majeur.

À cet égard, l’évolution dans la structure des alliances militaires a contribué à affaiblir l’influence des USA. L’Iran est aujourd’hui soutenu par un bloc puissant formé de la Chine et de la Russie. Pour leur part, le Pakistan et l’Inde ont rejoint l’Organisation de coopération de Shanghai, ce qui a contribué à miner les relations entre les USA et le Pakistan.

Les relations bilatérales de l’Iran avec la Chine, qui comprennent des accords stratégiques sur le pétrole, le gaz naturel et les pipelines (ainsi qu’une coopération militaire), se sont développées depuis l’entrée en fonction du président Xi en 2012.

De plus, pendant que Téhéran concluait un « pacte de convenance » avec Ankara, l’unité de l’Arabie saoudite et des pays du Golfe a commencé à craqueler, le Qatar, Oman et le Koweït ayant choisi de forger une alliance avec l’Iran, au détriment de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis.

Depuis le début de la guerre imposée à la Syrie, l’Iran a non seulement établi de solides relations bilatérales avec la Syrie, mais a aussi renforcé ses liens avec le Liban et le Yémen.

Autrement dit, l’hégémonie étasunienne est menacée dans la grande région formée par le Moye n-Orient et l’Asie centrale. La structure des alliances et des « coalitions intersectorielles » en 2018 n’est pas favorable à une opération militaire contre l’Iran dirigée par les USA.

  • L’Alliance atlantique est en crise, tout comme le Conseil de coopération du Golfe.
  • Les USA et la Turquie s’affrontent au nord de la Syrie, où la Turquie combat des rebelles kurdes soutenus par les USA.
  • La Turquie, qui est un poids lourd au sein de l’OTAN (en termes de forces conventionnelles) a acquis des systèmes de défense aérienne S-400 de la Russie. Cela signifie-t-il que la Turquie (un État membre de l’Alliance atlantique) ne participe plus pleinement au système de défense des USA, de l’OTAN et d’Israël?
  • Le rapprochement de la Turquie avec la Russie et l’Iran est un autre point à considérer.

Les présidents Poutine et Erdogan (à droite)

Dissolution de la « triple alliance » entre les USA, Israël et la Turquie

Comment le « pacte de convenance » entre la Turquie et l’Iran affecte-t-il l’accord ayant trait au secret et à la sécurité conclu entre Israël et la Turquie sous le gouvernement de Tansu Çiller en 1994?

Cet accord était un outil soigneusement conçu de la politique étrangère des USA (parrainé par l’administration Clinton) qui a ouvert la voie à des relations fermes et étroites entre Israël et la Turquie dans les domaines de la coopération militaire et du renseignement, des exercices militaires conjoints, de la production d’armes et de la formation.

Cet accord a grandement servi les intérêts stratégiques des USA au Moyen-Orient. Le but de l’accord bilatéral israélo-turc sur le renseignement militaire bilatéral était de créer une relation triangulaire entre les USA, Israël et la Turquie. Cette « triple alliance » de facto (et non de jure), sous les auspices du Pentagone, visait à intégrer et à coordonner les décisions du commandement militaire (et des services du renseignement) des trois pays se rapportant au grand Moyen-Orient.

D’un point de vue stratégique, le Pentagone comptait « se servir » d’Israël et de la Turquie pour mener ses opérations militaires au Moyen-Orient (c.-à-d. agir pour notre compte).

La « triple alliance » se basait sur des liens militaires (bilatéraux) étroits entre Israël et les USA d’une part, et la Turquie et les USA d’autre part, ainsi que sur des relations militaires bilatérales soutenues entre Tel-Aviv et Ankara.

Pour sa part, Israël a signé un important protocole de coopération militaire avec l’OTAN en mars 2005 à Jérusalem. En vertu de cet accord, Israël est devenu un membre de facto de l’OTAN. Les militaires israéliens voyaient dans cet accord bilatéral de coopération militaire un moyen de « renforcer la capacité de dissuasion d’Israël » contre l’Iran, qui a récemment conclu une alliance de convenance avec la Turquie, un État membre de l’OTAN. Contradictoire, n’est-ce pas?

Il convient aussi de noter qu’Israël fait partie du Dialogue méditerranéen de l’OTAN depuis longtemps, avec six autres États non membres de l’OTAN, à savoir l’Algérie, l’Égypte, la Jordanie, la Mauritanie, le Maroc et la Tunisie. Récemment, ces six pays ont pris position contre Israël à la suite de la décision de Trump de déménager l’ambassade des USA à Jérusalem.

Ce n’est pas le fruit du hasard si le Dialogue méditerranéen (DM) a été lancé la même année que l’accord israélo-turc (1994).

  • L’accord israélo-turc est-il maintenant en péril?
  • À la suite de la déclaration de Trump à propos de Jérusalem, le Dialogue méditerranéen est aussi en crise, au détriment de Washington.
  • Comment des opérations militaires et de renseignement conjointes contre l’Iran seront-elles menées si la Turquie (un État membre de l’OTAN allié d’Israël) « couche avec l’ennemi »?
  • Autre point à prendre en considération, la dissolution de facto du GUUAM (Géorgie, Ukraine, Ouzbékistan, Azerbaïdjan et Moldavie), une alliance militaire tacite regroupant cinq anciennes républiques soviétiques créée en 1999 sous l’égide des USA et de l’OTAN, qui devait être utilisée contre la Russie et l’Iran.

Pour les raisons qui précèdent, le scénario « à court terme » de TIRANNT, qui prévoyait une guerre conventionnelle contre l’Iran à ce moment-ci, est peu probable.

Bien qu’une guerre conventionnelle contre l’Iran soit actuellement en suspens, les USA ont choisi de mener une guerre non conventionnelle axée sur la déstabilisation, les sanctions économiques, l’infiltration, la cooptation et le changement de régime.

Le Pentagone conserve néanmoins son choix stratégique de longue date d’inciter ses alliés les plus proches, dont l’Arabie saoudite et Israël, à « faire la guerre en son nom ».

Nous sommes tout de même à une croisée des chemins dangereuse de notre histoire. Tout en étant pleinement conscients que les USA ne peuvent gagner une guerre conventionnelle contre l’Iran, les analystes du Pentagone n’ont pas écarté le recours à une première frappe nucléaire tactique. Cette possibilité est donc toujours « sur la table », tout comme les opérations du renseignement, le recrutement de terroristes « djihadistes », le financement des insurrections, etc. (sans oublier l’utilisation d’une panoplie de systèmes d’armes non conventionnelles, y compris des armes électromagnétiques, chimiques et biologiques).

Michel Chossudovsky

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Article original en anglais :

US Winks, Israel Bites? Shifting Middle East Alliances. The War on Iran is “On Hold”?, publié le 4 janvier 2018

Traduit par Daniel pour Mondialisation.ca



Articles Par : Prof Michel Chossudovsky

A propos :

Michel Chossudovsky is an award-winning author, Professor of Economics (emeritus) at the University of Ottawa, Founder and Director of the Centre for Research on Globalization (CRG), Montreal, Editor of Global Research.  He has taught as visiting professor in Western Europe, Southeast Asia, the Pacific and Latin America. He has served as economic adviser to governments of developing countries and has acted as a consultant for several international organizations. He is the author of eleven books including The Globalization of Poverty and The New World Order (2003), America’s “War on Terrorism” (2005), The Global Economic Crisis, The Great Depression of the Twenty-first Century (2009) (Editor), Towards a World War III Scenario: The Dangers of Nuclear War (2011), The Globalization of War, America's Long War against Humanity (2015). He is a contributor to the Encyclopaedia Britannica.  His writings have been published in more than twenty languages. In 2014, he was awarded the Gold Medal for Merit of the Republic of Serbia for his writings on NATO's war of aggression against Yugoslavia. He can be reached at [email protected] Michel Chossudovsky est un auteur primé, professeur d’économie (émérite) à l’Université d’Ottawa, fondateur et directeur du Centre de recherche sur la mondialisation (CRM) de Montréal, rédacteur en chef de Global Research.

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