Lettre au premier ministre du Québec : « N’oubliez pas l’unité de notre peuple. »

Lettre à M. François Legault, premier ministre du Québec
Monsieur Legault,
Depuis décembre 2020, alors que commençait la campagne de vaccination, voici la réalité qui nous rejoint malheureusement.
Nous sommes un couple vivant paisiblement dans une RPA à Trois-Rivières. Mon mari 87 ans, avide de chercher, de comprendre, s’est mis à l’écoute de médecins scientifiques de la santé alternative, vu le discours unique, insistant et absolu de la santé publique et du Gouvernement.
Vous comprenez dans ce contexte qu’il est incapable d’accepter de se faire injecter.
Pour ma part,81 ans, j’ai enfin consenti aux vaccins à cause des pressions, des restrictions et des commentaires qui ostracisent.
Nous respectons les consignes, surveillons notre hygiène de vie, et « boostons » notre système immunitaire.
Ce que je veux vous exprimer, c’est toute la tension que ce dilemme a provoquée dans notre couple: silences lourds, tentative de convaincre l’autre, brisure des liens de famille, sans parler des conseils d’aller jusqu’au divorce à cause de l’entêtement de l’autre.
Monsieur Legault, je crois et veux trop l’harmonie pour céder à la destruction de notre union.
C’est certainement ce qui vous tient le plus à cœur, l’unité des Québécoises et des Québécois.
Si je vous écris tout cela, c’est pour vous dire que ce que nous vivons en « petite cellule » c’est le drame que provoque le passeport vaccinal dans la société en général.
Il est évident que les vaccinés souhaitent bien que les non vaccinés soient mis à l’écart et réclament des récompenses.
Imaginez si j’avais eu la même attitude avec mon mari ou vice-versa.
Nous voyons venir notre 35e anniversaire de mariage le 25 avril. Serons-nous encore écartés d’une fête, d’un restaurant?
À notre âge, vous constatez comme nous, les jours et années sont comptées.
De grâce, ne nous oubliez pas.
Et n’oubliez pas l’unité de notre peuple.
Renée Bournival
Trois-Rivières, Québec