L’Europe des boutefeux : La guerre jusqu’au dernier ukrainien

 «Le colonialisme est un mauvais élève» avait dit, en son temps, le général nord-vietnamien Giap. Il semble que la sentence soit vraie pour tous les colonialismes, de quelque rive qu’ils soient.

La France est un pays comme les autres ni meilleur ni pire et il n’y pas lieu  tout bout de champ quand ils sont à cours d’argument,  de convoquer nostalgiquement : «  le bon temps des colonies ».    

Résumé

L’impérialisme est un mauvais élève» est une célèbre citation du général Giap, lors de sa visite en Algérie dans les années 1970 Ce qui se passe est que pour la première fois les Etats Unis  ( l’Empire) lâche ses vassaux ( l’Europe) et met en œuvre sa doctrine Make America Great Again) . Les Européens ont beau s’agenouiller ,devant l’Empire rien n’y fait. Dans un sursaut  de fierté mal placée, ils donnent l’illusion qu’ils vont se dresser contre l’Empire. Ils n’en est rien./ Trump, non seulement ne les considère pas mais il les taxe durement. Nous verront les dégâts prochainement..Selon toute vraisemblance les boutefeux européens principalement la Grande Bretagne  et la France, vont s’agiter mais ils rétropédalèrent car d’une part, ils oublient les la vingtaine de pays qui n’adhèrent pas à leurs fuite en avant et de plus, ils   se démonétisent encore plus. Leur médias  aidés par  les généraux de plateaux télés continuent à distiller leurs venins  la Russie doit disparaitre, c’est la Russie l’agresseur..

Le récit actuel est de terroriser les   opinions publiques européennes avec l’invasion russe. Cela permet de détourner les peuples des vrais problèmes  de tout ordre notamment économiques Les champions toujours les mêmes  ( la perfide Albion et le Coq gaulois)  de la guerre avec leur sabres nains pensent « vaporiser Saint Petersburg » comme le claironne un général qui ne sait pas la guerre et qui n’a pas pris de leçons des batailles  opposant la Russie aux Européens. Qu’ils suffisent de se rappeler de la Bérézina et plus   tard au XXe siècle de la bataille de Stalingrad ou 250.000 allemands furent faits prisonniers après un siège épique  de 6 mois ou le maréchal Friedrich  Von Paulus fut fait prisonniers

De l’urgence d’en revenir à la Diplomatie. (Jeffrey Sachs)

Il y a près d’un an le 20 mars 2024, L’économiste bien connu Jeffrey Sachs publiait un article de fond  où il faisait l’apologie de la diplomatie en rappelant comment les président américains JFKennedy et même Gorbatchev avaient négocié et réussi à préserver la paix avec l’URSS.  Il  rappelle la méthode Biden dans le conflit Russie Ukraine et fustige les boutefeux qui vont jusqu’à traiter Poutine de fou écrit : «  L’heure est désormais aux pourparlers qui nous rapprocheront de la paix et nous éloigneront d’une guerre meurtrière et destructrice sans fin et qui est pourtant en vue.   La situation est résumée dans les insultes personnelles incessantes du président Joe Biden à l’encontre de ses homologues russe et chinois. Au lieu de se concentrer sur la politique, Biden se concentre sur la situation personnelle vis-à-vis du président Vladimir Poutine. Récemment, il a qualifié le président Poutine de « SOB fou ».     « Russia delenda est » (« La Russie doit être détruite »), paraphrasant l’ancien refrain de Caton l’Ancien appelant à la destruction de Carthage par Rome avant la troisième guerre punique » (1). 

Jeffrey  Sachs  regrette  (c’était en mars 2024) que la situation ne soit pas mûre  la négociation est vue comme une faiblesse : « Les négociations d’aujourd’hui sont dénoncées comme inutiles , inopportunes et comme une démonstration de faiblesse.(…)   Le problème est que cette banalisation de l’histoire et des conflits actuels nous conduit au bord de la guerre nucléaire. Le monde est plus proche que jamais d’un Armageddon nucléaire –   Et les États-Unis sont en fait devenus le moins diplomate de tous les États membres de l’ONU , comparant les États en fonction de leur adhésion à la Charte de l’ONU. (…) Lors de la crise des missiles de Cuba, par exemple, la paix valait mieux pour les États-Unis que pour l’Union soviétique que la guerre nucléaire, mais chaque camp craignait que s’il acceptait une issue pacifique, l’autre  Dans de tels cas, la clé de la paix réside dans les mécanismes de respect des règles.   le président Ronald Reagan l’a dit à propos des négociations avec le président soviétique Mikhaïl Gorbatchev, en répétant une vieille maxime russe : « Faites confiance mais vérifiez ».
 «  JFK était convaincu que l’accord visant à mettre fin à la crise des missiles de Cuba, qu’il avait négocié avec le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev en octobre 1962, tiendrait – et ce fut le cas. Il fut plus tard convaincu que le Traité d’interdiction partielle des essais nucléaires qu’il avait négocié avec Khrouchtchev en juillet 1963 resterait également – et ce fut le cas. Comme JFK l’a souligné à propos de tels accords, ils dépendent de la négociation d’un accord qui soit dans l’intérêt mutuel des deux parties : « Les accords à cette fin sont dans l’intérêt de l’Union soviétique ainsi que dans le nôtre –   (…) Les théoriciens des jeux étudient les dilemmes stratégiques depuis plus de 70 ans maintenant, le plus célèbre étant le dilemme du prisonnier. Ils ont constaté à plusieurs reprises que le dialogue, même non contraignant, constitue une voie essentielle vers la coopération face à un dilemme stratégique. L’interaction humaine augmente considérablement la probabilité d’une coopération mutuellement bénéfique . 

Allant dans le détail il explique comment tout s’est mal engagé du fait que l’Occident et l’Otan n’ont pas été corrects à la parole donnée.; Chamberlain a-t-il eu tort de négocier avec Hitler à Munich en 1938 ? Non. Il s’est trompé sur les détails, concluant un accord peu judicieux que Hitler n’avait pas l’intention d’honorer, (…)  La guerre en Ukraine nécessite de véritables négociations entre les parties – la Russie, l’Ukraine et les États-Unis – pour résoudre des questions telles que l’élargissement de l’OTAN et la sécurité mutuelle de toutes les parties au conflit. Ces questions posent de véritables dilemmes stratégiques, ce qui signifie que toutes les parties – les États-Unis, la Russie et l’Ukraine – peuvent s’en sortir en mettant fin à la guerre et en parvenant à un résultat mutuellement satisfaisant ».  (2)

Dans le même ordre, il faut ajouter  al tromperie  du  tandem Merkel Hollande  qui ont a joué un rôle sinistre  en convainquant Poutine de signer les accords de Minsk. Bien  plus tard ils s’enorgueillissent d’avoir tromper Poutine    et permettre à l’Ukraine de reconstituer son armée. On comprendra alors que le discours de Munich  de Poutine en 2007 est un avertissement sur le non dépassement de l’Otan et qui sera ignorée par les Occidentaux
  Jeffrey Sachs dénonce sans réserve la responsabilité de l’Occident relaps qui n’a pas tenu sa parole   : « De plus, ce sont les États-Unis et leurs alliés qui ont rompu les accords et refusé la diplomatie. Les États-Unis ont violé leurs engagements solennels envers le président soviétique Mikhaïl Gorbatchev et le président russe Boris Eltsine selon lesquels l’OTAN ne bougerait pas d’un pouce vers l’est. Les États-Unis ont triché en soutenant le violent coup d’État à Kiev qui a renversé le président ukrainien Viktor Ianoukovitch. Les États-Unis, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni ont refusé de soutenir l’accord de Minsk II. Les États-Unis se sont retirés unilatéralement du Traité sur les missiles anti-balistiques en 2002 et de l’Accord sur les forces intermédiaires en 2019 . Les États-Unis ont refusé de négocier lorsque Poutine a proposé un projet de traité russo-américain sur les garanties de sécurité le 15 décembre 2021. Il n’y a en fait eu aucune diplomatie directe entre Biden et Poutine depuis le début de l’année 2022. Et lorsque la Russie et l’Ukraine ont négocié directement en mars 2022, le Royaume-Uni et les États-Unis sont intervenus pour bloquer un accord fondé sur la neutralité ukrainienne » .  (1)

Poutine a réitéré l’ouverture de la Russie aux négociations lors de son entretien avec Tucker Carlson le mois dernier et l’a encore fait plus récemment. La guerre fait rage, avec des centaines de milliers de morts et des centaines de milliards de dollars de destructions.   Il est temps de parler. Selon les paroles immortelles et la sagesse de JFK dans son discours inaugural : « Ne négocions jamais par peur. Mais laissez-nous n’avoir jamais peur de négocier. » » (1)

Trump reprend à son compte le récit depuis 1990

Une analyse intéressante nous apprend que le président Trump adhère aux causes ayant amené la guerre en Ukraine . Nous lisons : « Et si la guerre en Ukraine n’était pas seulement le fruit de la soif impérialiste de Vladimir Poutine ? Et si, derrière l’invasion, se cachait une autre histoire, celle d’une série d’actions occidentales perçues comme des provocations répétées par Moscou ?   Aujourd’hui, Donald Trump la reprend à son compte pour se poser en médiateur potentiel. Alors, folie ou réalité ? (…)     Quand les États-Unis décident de quitter ce traité, leur message est clair : ils veulent développer des technologies capables de neutraliser les missiles ennemis avant qu’ils ne frappent.   on perçoit immédiatement cette rupture comme une menace directe. En effet, un système défensif performant rend la Russie vulnérable  (…) » (2) 

Le retrait du traité ABM n’est qu’un élément d’un puzzle plus large. Depuis la fin de la guerre froide, l’OTAN, alliance militaire créée pour contrer l’URSS, n’a cessé de s’élargir.  (…) Dès 1999, l’OTAN a accueilli la Pologne, la Hongrie et la République tchèque. Puis, en 2004, c’était au tour des États baltes et de plusieurs autres pays d’Europe de l’Est. À chaque étape, la Russie proteste, voyant dans ces élargissements une tentative d’encerclement. Mais l’Occident ignore ses objections.   Jusqu’en 2021, Moscou continue de considérer l’idée même d’une adhésion de l’Ukraine à l’OTAN comme une ligne rouge à ne pas franchir. «  (2)

« Pour Sachs et d’autres observateurs, l’Occident a fait preuve d’arrogance. Les avertissements russes auraient été balayés d’un revers de main, renforçant un sentiment d’humiliation et de menace existentielle. Poutine, selon cette lecture, n’aurait pas agi par désir d’expansion mais par peur de voir son pays acculé.  C’est ici qu’intervient Donald Trump. À contre-courant du consensus occidental, l’ancien président américain a toujours été critique de l’OTAN, il estime que l’extension de l’OTAN a contribué à provoquer Moscou (2).

« Face à la guerre en Ukraine, la position de Trump est claire. Il critique les milliards dépensés par les États-Unis pour soutenir l’effort de guerre, arguant que cet argent serait mieux utilisé pour reconstruire l’Amérique. Mais Trump va plus loin. Selon lui, c’est l’administration Biden – et, plus largement, les Démocrates – qui ont poussé l’Ukraine à défier Moscou en se rapprochant de l’OTAN, provoquant ainsi une réaction brutale de Poutine. Le retrait du traité ABM, l’élargissement de l’OTAN, et le refus de prendre au sérieux les préoccupations russes ont contribué à créer une situation explosive  Et surtout, cela permet de comprendre, pas d’excuser, pourquoi Trump négocie en direct avec Poutine et laisse de côté des Européens qu’il accuse d’avoir suivi aveuglément Joe Biden et les Démocrates dans une guerre, dont il n’a cure ». (2)

 La stratégie européenne belliciste : La guerre jusqu’au dernier ukrainien 

Après l’entrevue houleuse du bureau ovale, où Zelynsky a été prié de quitter la Maison Blanche, ce fut une stupeur dans le camp des va-t-en-guerre européens notamment ceux qui brandissent la bombe nucléaire pour impressionner les naïfs sachant que la probabilité de son utilisation est quais nulle et si d’aventure une bombe était lancée sur la Russie, des villes abritant ces bombes dans les pays agresseurs seraient  anéanties en premier.  

Ils n’empêchent ces naïfs aux sabres nains veulent créer une coalition pour continuer la guerre, mais avec un parapluie américain. Naturellement Trump les a éconduit mais ils continuent leurs cinémas à consommation interne . Nous lisons cette contribution qui décrit ces rodomntades d’un autre âge : « Les Européens,  cherchent à poursuivre la guerre par procuration, se disent apparemment soucieux, bien que tardivement, du rétablissement de la paix et soutiennent la diplomatie de Trump. Après avoir été malmené par le président Trump en direct à la télévision, puis poussé hors de la Maison-Blanche, l’Ukrainien Zelensky a immédiatement appelé les dirigeants européens. Pire encore, un Trump furieux pourrait maintenant lâcher l’Ukraine et l’abandonner au bon vouloir de la Russie ». (3)

La scène de vendredi dans le bureau ovale a été désolante. Trump et son vice-président, JD Vance, n’ont pas ménagé Zelensky sous l’œil des caméras de télévision pour avoir osé exiger davantage de garanties de sécurité de la part des États-Unis dans le cadre d’un accord donnant aux entreprises américaines l’accès aux richesses minérales supposées de l’Ukraine, notamment le pétrole, le gaz et les métaux rares. Trump s’est abstenu d’accorder des «garanties de sécurité» spécifiques à l’Ukraine. L’insistance   hargneuse de Zelensky pour obtenir des engagements explicites de la part des États-Unis en matière de soutien militaire à la suite d’un éventuel accord de paix avec la Russie n’a pas manqué de provoquer la colère de Trump » (3)

 Trump a déclaré plus tard aux journalistes que Zelensky ne serait le bienvenu que lorsqu’il serait prêt à faire la paix avec la Russie.  Trump a déclaré aux journalistes   :«Nous voulons la paix. Nous ne cherchons pas de partenaire qui s’engage fermement, et qui ensuite ne conclut pas d’accord de paix parce qu’il se sent pousser des ailes. C’est ce que j’ai vu venir. Il veut se battre, se battre, se battre. Je ne cherche pas à m’engager dans un processus interminable».

  « Macron a rencontré Trump, c’était au tour de Starmer de tenter de s’attirer les faveurs de Trump.   L’objectif principal de Macron et Starmer était d’obtenir de Trump un engagement en faveur d’un «filet de sécurité» militaire en Ukraine   Macron et Starmer se sont tous deux fait balader sans obtenir de réponse claire malgré leurs flatteries et leur entrain,  Le rapprochement diplomatique de Trump avec le président russe Vladimir Poutine,  a provoqué une onde de choc parmi les membres européens de l’OTAN » (3).

L’Europe se sent lésée de voir Trump conclure un accord de paix avec Poutine sans elle.   Trump veut sortir au plus vite du chaos extrême en Ukraine. Il reconnaît que le conflit a toujours été une guerre par procuration avec un agenda caché visant à vaincre la Russie. Des centaines de milliards de dollars et d’euros ont été gaspillés pour alimenter une guerre par procuration sans issue qui, en fin de compte, est en train d’être remportée par la Russie. Marco Rubio, le principal diplomate américain, a révélé dans une interview accordée à CNN  qu’un ministre des Affaires étrangères européen lui a confié que «leur plan» consiste à poursuivre la guerre en Ukraine pendant encore un an dans l’espoir qu’elle finisse par «affaiblir la Russie» et que Moscou «implore la paix». (3)

« Les Européens font preuve d’une insensibilité extrême et d’une russophobie obsessionnelle qui frisent le grotesque. Les Européens dissimulent sournoisement leur désir de poursuivre la guerre par procuration en feignant de se soucier de la paix et en soutenant la diplomatie de Trump.   Pour sa part, Moscou a déclaré catégoriquement que toute présence de troupes de l’OTAN en Ukraine est inacceptable, et que ces troupes seront attaquées en tant que forces belligérantes. (..) Zelensky, habitué à se voir accorder des chèques en blanc à l’infini, pensait pouvoir obtenir de Trump autre chose qu’un simple accord minier.   La guerre par procuration aurait ainsi repris du poil de la bête et les profiteurs de guerre profiter de la plus grande crise sécuritaire mondiale en continuant à l’exploiter » (3) 

La Russie : force tranquille de son bon droit

A défaut de participer aux négociations, ( ils ont quand même appauvris leurs citoyens   respectifs  de 160 milliards de dollars, ) même si ce n’est pas pour rien, (il y a eu quand même des centaines de milliers de morts et de blessés). Ils veulent encore des morts et   Dans leurs lubies, les soldats  anglo-français principalement veulent envoyer des troupes au sol  contrôler  si les Russes respectent le cessez le feu. Ils demandent seulement que la couverture aérienne soit assurée par les Etats Unis. La réponse russe fut sans appel :

« Sergueï Lavrov critique la proposition de déployer des «soldats de maintien de la paix» européens en Ukraine, affirmant que cela continuera à «inciter Kiev à la guerre» contre Moscou. Dimanche, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a félicité le président américain Donald Trump pour son «bon sens» concernant sa volonté de mettre fin à la guerre entre la Russie et l’Ukraine, (…) »  (4)

Conclusion

Pour  les Européens  qui se découvrent des vocations de chefs de guerre ( surtout  les leaders autoproclamés  les deux acolytes Angleterre – France solidaires dans sales coups  connus dans l’histoire comme des charognards, il n’est que de se souvenir de leurs tableaux de chasse des pays faibles au temps béni des colonies, il n’est que de se souvenir du pillage du palais d’hiver en  Chine, pour contraindre les Chinois à fumer de l’opium, de la colonisation en Algérie qui est une série de crimes contre l’humanité voire des centaines d’Oradour sur Glanes, avec  au moins la dignité du  président allemand  venir faire son mea culpa à Ouradour  sur Glanes en présence de François Hollande),.  

Ce n’estpas demain que nous verrons un dirigeant politique venir faire son mea culpa dans la ville aux 45.000 suppliciés Il en est ainsi de ce fond atavique de haine et de la certitude d’appartenir à la race supérieure comme  continue à le rêver la droite et l’extrême droite française qui ne veut pas se réveiller à la réalité du monde ; La France est un pays comme les autres ni meilleur ni pire et il n’y pas lieu  tout bout de champ quand ils sont à cours d’argument,  de convoquer nostalgiquement : « le bon temps des colonies ».    

Leur environnement extérieur n’est perçu que faiblement, à travers un brouillard de mythes et de perceptions erronées.   Aveuglés par les incitations haineuses et le mythe d’appartenir aux races supérieures    ils réagiront de manière inappropriée, même s’ils conçoivent en théorie la nécessité de s’adapter  Sous estimer, voire mépriser, tout ceux n’appartenant pas à leur prétendue supérieure civilisation occidentale,   suprémacistes occidentaux, manipulés in fine par le sionisme mondial qui est aux commandes 

 « C’est ce suprémacisme, quasi atavique, qui les empêche de tirer toutes les leçons, des multiples raclées subies de la part de , tous les peuples à qui ils sont allés pourrir la vie aux 4 coins d’une planète, considérée comme leur propriété privée. C’est encore ce suprémacisme qui est la cause de ceux que le Général Giap dénonçait comme cancres en matière d’Histoire, et c’est toujours cette idéologie racialiste expliquant leur complicité avec d’autres suprémacistes colonisant et génocidant enPalestine.    

 Le plus affligeant dans cette sanglante tragi-comédie n’ayant que trop duré, c’est le nombre de pékins européens encore influencés par ces psychopathes, au point que les centaines de milliers d’ukrainiens morts ou estropiés à vie inutilement, ne semble pas les dissuader de continuer dans cette voie aussi cinglée que fatale ». (5)

Il faut espérer que la paix soit proche car ceux qui poussent à la roue, ne savent pas ce que c’est la guerre. Ils ne savent pas ce que c’est la douleur  dans leur chair. Faire la guerre par proxy est l’une des tragédies de ce XXIe siècle avec les armées privées, les mercenaires que les pays coloniaux avaient dès le début des colonisations mis en oeuvre ne créant les légions étrangères qui donneront plus tard Wagner, BlackWater … C’est ainsi que les hommes vivent. 

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique  (1925 -1965-2025)

 

Notes :

1.Article communiqué par Sonia Sachs / 21 mars 2024 |  Version originale en anglais =>  The Urgency of Diplomacy https://www.commondreams.org/opinion/ukraine-war-diplomacy 

2.https://trends.levif.be/opinions/chroniques/invasion-de-lukraine-la-these-qui-derange/

17 02 2025 

3.Finian Cunningham https://reseauinternational.net/trump-dejoue-le-stratageme-europeen-belliciste/ /3 mars 2025

4.Burç Eruygur https://reseauinternational.net/le-mae-de-la-russie-salue-le-bon-sens-de-trump-dans-sa-volonte-de-mettre-fin-a-la-guerre-en-ukraine/

5.https://reseauinternational.net/comment-expliquer-la-soif-de-guerre-des-europeens-ligne-ouverte-avec-erwan-castel/

Article de référence  Chems Eddine Chitour https://www.lequotidien-oran.com/?news=5336556  6 03 2025

 



Articles Par : Chems Eddine Chitour

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