Algérie – Ma part de vérité à nos dirigeants : supplique pour écouter le peuple

«Les masses arabes ont plus besoin d’un vent de liberté que d’un parfum de paradis» Burhan Ghalioun  

La situation actuelle que nous vivons est exceptionnelle en ce sens qu’elle voit la convergence de plusieurs tendances qui peuvent nous permettre soit d’aller vers une alternance sereine soit ouvrir la boîte de Pandore d’une situation incontrôlée et incontrôlable donnant la possibilité réelle d’une ingérence étrangère qui nous mettra sur la pente définitive du déclin. Il m’est apparu modestement important de donner mon avis en tant qu’enseignant qui a toujours privilégié l’amour du pays quitte à être traité de traitre pour avoir aidé le système à perdurer Nous sommes tous en tant qu’intellectuels des clercs qui à des divers avons vocation à trahir  au sens de  la trahison des clercs de Jules Benda. Il n’empêche ! Nous assumons cette ignominie,  pour l’amour du pays.  

La situation actuelle de déni de la réalité me rappelle celle de l’empire romain décadent avec le fameux panem et circences : «du pain et des jeux de cirque» . Dans notre pays, c’est naturellement les subventions que l’on a dirigées vers le pauvres pour la paix sociale, mais en fait  qui ne profitent globalement qu’aux riches. C’est aussi l’hypocrisie du pouvoir de s’appuyer sur la religion en donnant d’une façon hypocrite des signes d’allégeance aux classes dangereuses, en distribuant des centaines de milliers de logements sans aucune contrepartie . Il n’est pas demandé aux citoyens de réfléchir par lui-même, mais de rentrer dans le moule encourageant la bigoterie et la construction de mosquées  sans aucune esthétique alors que le pays manque d’école. Le point d’orgue étant une méga-mosquée dont  on peut se demander la valeur ajoutée.  

C’est enfin de  laisser filer la démographie ( croissance de 1 million par an) insoutenable au vue des possibilités dérisoires du pays  en dehors de la funeste manne pétrolière qui a stérilisé toute velléité de développement endogène. S’ y ajoute la rente qui fait que notre loi des finances est indexée sur les prix erratique d’un baril de pétrole. A ce rythme et sans être pessimiste ce qui reste des dollars engrangés va se tarir en 2022. Nous n’avons jamais cessé d’attirer l’attention du pouvoir sur la nécessité de sortir de la rente en mettant en œuvre une transition énergétique vers le Développement Durable par la mise en chantier du Plan énergies renouvelables qui n’a aucune chance de voir le jour à ce rythme.

Mais mon plus gros souci en tant que professeur qui a vu la construction de l’université algérienne est la descente aux enfers du système éducatif qui n’a jamais été la priorité réelle des gouvernants. Tout au plus on se contente d’assurer le quantitatif ; la performance du système éducatif est indexée sur le contenant et non sur le contenu. Quand un ministre se déplace il inaugure des salles de classes, des labos mais pas l’avancement de l’acte pédagogique. Ce qui est de plus inquiétant est la lente dérive vers l’irrationnel. Résultat des courses la rigueur mathématiques a disparu, par la quasi disparition des filières math technique et mathématiques ( moins de 3%) en Iran c’est 25 % en Allemagne 35% ! Dans ces conditions le bac ne pèse pas lourd et par voie de conséquence le coup de grâce a été donné par la suppression des filières d’ingénieurs et de techniciens au profit d’un LMD qui est une vaste supercherie.

L’instrumentalisation du sacré par les élites politiques    

Il ne faut pas croire que ce qui arrive en Algérie est une singularité et que l’instrumentalisation du sacré est une spécificité algérienne . Au contraire, nous partageons  cette tare avec les Arabes  d’Orient !  Comme chacun sait nous avons cessé d’être des Arabes d’Occident avec tout cela comporte de proximité avec la rationalité, et la modernité. Inexorablement nous avons perdu ce capital symbolique fait de tolérance et de rationalité sans pour autant perdre notre fond rocheux constitué par un Islam de 14 siècles qui fut à la fois un culte et une culture qui nous a permis de ne pas nous dissoudre dans le projet colonial.  

Nous nous souvenons tous de la phrase compulsive, du président Ben Bella «  Nous sommes arabes ! nous sommes arabes ! nous sommes arabes ! » Inexorablement à partir des années 80 nous nous sommes glissés  voire happés -à notre corps défendant sous les conseils de nos gourous importés El Ghazali, Al Quardaoui- par  une sphère moyen orientale qui nous méprise souverainement et avait  ( a) la prétention de nous civiliser en nous apprenant le vrai islam, la vraie langue arabes, bref nous formater en nous projetant  vers le Moyen âge Nous qui avons un Islam ouvert tolérant qui s’est amalgamé avec notre socle culturel amazigh vieux de trente siècles et deux langues  vivantes la langue amazigh et la Dardja que nous avons  délaissées pour une langue – aussi belle et aussi sacrée soit elle -mais qui a culpabilisé des millions d’Algériens qui quand ils tentent de s’exprimer, s’excusent de parler leur langue et développement un complexe qui nous collera au corps mieux vaut maitriser le contenant que le contenu. C’est ainsi que des dizaines d’enseignants universitaires de haut vol ont été interdit d’enseignement au début justement de ces années 80  du fait de cette arabisation décidée  en « haut lieu » . 

Nous avons  en plus de nos contradictions adopter les travers des sociétés arabes non instruites à la fois par la croyance au Mahdi (dirigeant) et à une fatalité mortifère pour être en phase avec la religion tout en observant avec envie les mutations rapides du monde ! Burhan Ghalioun, explique ce malaise à la fois par des causes exogènes (les interférences multiples) et endogènes (la chape du pouvoir). 

«Dans le monde moderne, en perpétuel changement, voué à la globalisation, à l’instabilité, à la présence de menaces multiples, avec l’avènement de la modernité, la pensée politique arabe se trouve tiraillée entre deux angoisses: d’une part, la peur que les sociétés musulmanes soient exclues du processus de modernisation, et d’autre part, la crainte qu’elles soient obligées à renoncer à leur religion et donc à leur identité. Quelle place doit avoir l’État et quel rapport doit-il entretenir avec la religion?…Le véritable mal dont souffrent les sociétés musulmanes ce n’est pas l’Islam mais la gestion politique. «L’absence de catéchisme dans l’Islam fait dépendre l’enseignement religieux du pouvoir politique. Or les politiques culturelles ne sont nulle part innocentes. Elles reflètent des stratégies de pouvoir et répondent aux conditions de la reproduction des systèmes de domination sociale. »(1)

Bourhan Ghalioun avance que le pouvoir d’une façon délibérée participe à l’arriération des masses en en faisant des sujets au lieu d’être des citoyens  :

«La formation d’une pensée déstructurée écrit il  qui est aujourd’hui la règle, est le fruit d’une stratégie éducationnelle et au-delà, politique. Elle fait partie de cette même entreprise qui voue le reste de la population à la marginalisation et à la clochardisation. Ces politiques ne sont pas séparables de l’ensemble des mécanismes sociopolitiques du système en place qui sanctionne, l’honnêteté, l’esprit d’initiative et la créativité. Il favorise le clientélisme, l’hypocrisie et la soumission aux chefs. Bref, il faut chercher la clé de la conscience déstructurée, désorientée, désaxée, désemparée et déstabilisée qui tend trop à définir la conscience musulmane d’aujourd’hui dans l’assujettissement de tout savoir, de toute culture, de toute religion, de toute littérature, de tout enseignement à la stratégie du pouvoir.» Burhan Ghalioun ajoute à toutes ces tares, que l’instrumentalisation de tous ces Etats arabes dont le «tout-sécuritaire» est l’unique raison d’être, font subir à la religion, d’une part (réduite au seul aspect de la Shari’a) et au laïcisme proposé comme une nouvelle religion étatique, d’autre part. Pendant de longues décennies, l’Islam était considéré incompatible avec les valeurs de la démocratie. (…) Il est aussi faux de dire que l’Islam est incompatible avec la démocratie que de soutenir le contraire» (1)

 «Les facteurs qui favorisent une issue démocratique sont, à mon avis, poursuit Borhan Ghalioun, quatre: la faillite des systèmes autoritaires sur tous les plans: national, économique, politique et culturel, l’émergence de la pensée critique, de nouveaux espaces de sociabilité, de nouvelles forces politiques et civiles. L’éveil de l’opinion publique, sous l’effet de la mondialisation des médias et de la popularisation à travers Internet, des moyens d’information, avec pour conséquence la naissance de nouvelles aspirations et de fortes motivations pour la changement. (…)» (1)  

Certes, il ne faut pas nier  que le pouvoir a dépensé une partie des 1000 milliards de rente dans le maintien de la paix sociale  (tout est gratuit  comparé aux standards internationaux).  Près de 4 millions de logements. Il y a certes 10 millions d’élèves, 1,5 million d’étudiants mais que valent ils ?  Que deviennent les cohortes orientées vers la vie active ? Les 350.00 diplômés  mais tout ceci ne créé  pas de richesse ce qui fait que le chômage est structurel. 

Certes  encore, les deux décennies de pouvoir actuelle ont vu  une avancée  du niveau de vie qu’il ne faut pas nier, le retour de la paix. D’aucun diront que c’est cher payé avec cette concorde qui laisse les plaies béantes, mais y avait il un autre moyen de s’en sortir ? Nous devons être reconnaissant au président pour avoir ramené la paix dans des conditions discutables du fait qu’il n’y a pas eu de vrai réconciliation à la Mandela qui avait mis en place  d’une  Commission Vérité et réconciliation 

Ceci étant dit s’il est possible de «vendre à l’extérieur» le logiciel l’Algérie exportateur de stabilité», qu’en est-il dans le pays vingt ans après avec 13 millions de nouveaux algériens qui n’ont connu que le pouvoir actuel ? Si on y ajoute tous les jeunes que ne connurent pas la décennie de feu, c’est au total deux Algériens sur trois qui ont une vision du futur différente. Ces jeunes Algériens qui enragent de prouver leur savoir faire dans un environnement qui les bâillonne les empêchant de s’exprimer Nous ne pouvons pas continuer à hypothéquer l’avenir du pays sur la base de cette seule action. Le moment est venu de changer de fusil d’épaule avec des idées neuves. Einstein disait que l’on ne peut résoudre un problème avec les motifs qui l’ont engendré !

Ce que je crois : Place à la sagesse pour l’avenir de l’Algérie

Avant d’aller plus loin, nous devons  rendre au FLN son lustre historique  patrimoine de tous les Algériens, il devrait transcender les parties politiques ; Le FLN des pères fondateurs a fini sa mission historique comme  l’a si bien martelé Mohamed Boudiaf  l’un des pères fondateurs. Il  est incompréhensible  de ce système que le système s’accroche à cette référence pour faire taire toute velléité de remise en cause des travers des dirigeants actuels et des  clients qui émargent au râtelier de la République. Le FLN qui  a permit de faire partir la 3e armée du monde, aidée par l’OTAN  est pour nous un repère au quotidien Les valeureux chahid et les glorieux moudjahed sont pour des sources de ressourcement  Mais nous sommes au XXIe siècle !  Le moment est venu  de donner une nouvelle utopie mobilisatrice à la jeunesse de faire place à de nouvelles légitimités basées sur le savoir . 

La sagesse commande de promouvoir l’alternance ou a défaut si le pouvoir actuel persiste dans l’aventure du 5e mandat de laisser s’exprimer le peuple dans des élections propres et honnêtes sans mettre des entraves aux candidats potentiels. Il est important de garantir que ces élections se passent dans de bonnes conditions qui mieux que l’institution militaire pourrait se porter garant de cette importante étape qui nous permettra de sortir des temps morts actuels ? 

Nous avons besoin plus que jamais d’un nouveau souffle. Encore une fois de nouvelles légitimités basées sur le savoir et l’amour du pays devraient prendre en main le destin du pays car le monde actuel nous commande d’avoir un cap, un système de gouvernance pour préparer le futur C’est dire si les défis sont immenses ! Et si des décisions courageuses qui transcendent les logiques partisanes et rentières doivent être prises ici et maintenant pour donner une chance à cette jeunesse en panne d’espérance et qui ne demande qu’à donner la pleine mesure de son talent.

Les chantiers prioritaires

J’appelle les candidats à la magistrature suprême à faire preuve d’humilité en consultant toutes celles et ceux qui ont une valeur ajoutée  en terme d’expérience à offrir au pays . J’appelle les candidats à la magistrature et à privilégier comme priorité de priorité l’éducation et plus largement la connaissance. Cela semble échapper à ces candidats tentés de faire les équilibristes en essayant de contenter tout le monde. Non messieurs la situation est grave ! Il n’y a pas de mission supérieure à celle de former nos enfant qui sont la prunelle de nos yeux il serait indiqué de graver dans le marbre un Conseil de l’économie de la connaissance avec de réelles prérogatives pour aller vers l’école de demain l’université de demain une école qui fait réussir, qui est réellement un ascenseur social avec cette dimension de partage qui n’est pas lié à la naissance et à la fortune excluant du même type les autres. 

Par ailleurs, il est important de mettre un coup d’arrêt à l’aventure qui consiste à faire dans la massification en abaissant d’une façon populiste, les niveaux requis pour les savoirs. Tout en étant ouverte à tous les Algériens, le  seul critère étant le savoir,   cette instance d’économie de la connaissance  va non   sanctionner sévèrement les  type de dérives populistes du chiffre, ronflant en terme de performances mais pas de qualités, mais   dans le même coup nous indiquera le cap scientifique et l’adaptation toujours renouvelée de l’université. On l’aura compris, ce n’est pas une langue qui donne la compétence, ce n’est qu’un véhicule de la connaissance. Ce qui compte c’est la connaissance et si nous devions choisir soit continuer un combat d’arrière-garde pour redorer le blason scientifique d’une langue arabe abandonnée de ses 300 millions de locuteurs arabes, soit aller vers le savoir, nous ne devons avoir aucun état d’âme à aller vers les langues scientifiques qui nous permettront enfin d’avoir notre mot à dire dans les disciplines qui sculptent le futur, telles que la robotique, l’intelligence artificielle,  en un mot les NBIC  ( nanotechnologie, Biologie, Informatique,et sciences cognitives). Qui amènent à ce qu’on appelle  à la notion de grande converence  pour souligner l’interconnexion croissante entre ces différentes disciplines dont l’avenir sera déterminant pour l’humanité. Ceci sans oublier les grands chantiers que  concernent la nouvelle économie, le néo-libéralisme et toutes les disciplines  qui font appel à l’économie mais aussi  aux disciplines prédictives telles que les mathématiques appliquées à la recherche opérationnelle…

De même pour être en phase avec ce qui se passe dans les pays scientifiquement avancés, il est important de s’inscrire dans la dynamique impulsée par les Nations unies et les 17 objectifs sur le Développement durable énoncés en juin 2015. C’est d’autant plus important que cette demande s’inscrit dans la durée et permettra d’offrir une perspective aux futures générations. Pour cela et pour tourner le dos à la rente en développant de la richesse ll nous faut une transition énergétique- basée sur le développement des énergies renouvelables et la sobriété énergétique- et économique pour créer de la richesse.  

Il est nécessaire d’imaginer un modèle énergétique qui s’inscrive dans la durée, inciter d’une façon ou d’une autre les compagnies pétrolières  à investir en aval  Le vrai défi pour le pays, est celui de réussir la mutation de son économie en améliorant progressivement ses performances et sa compétitivité. Il s’agit de se battre pour exister dans un monde de plus en plus impitoyable. Le développement durable par une politique de grands travaux comme l’avait faite Franklin Roosevelt permettra la création de villes nouvelles dans le Sud. Il nous faut donner des opportunités pour les jeunes en leur donnant les moyens de verdir le Sahara. Pourquoi pas un réseau ferré dans le Sud avec la disponibilité de la motorisation électrique (voitures, camions bus, rails). Autant d’utopie mobilisatrice qui permettront de mettre un frein à l’errance actuelle de la jeunesse ballotée entre la fuite ( Harga) le maquis et les paradis artificiels de la drogue Notre jeunesse bien éduquée est capable de relever le défi en opérant de fait un nouveau premier novembre du XXIe siècle.

Force est de constater que pour le moment de la lecture des programmes des candidats très évasifs, je ne sens pas cette détermination à la rupture :  cette vision capable d’emballer les jeunes et leur tracer un destin, nous devons inlassablement militer pour passer des moi personnels à un Nous national et à ce titre la reconnaissance de cette dimension essentielle de l’Algérie est une pierre angulaire pour la consolidation du vivre ensemble Nous avons un immense pays dont les citoyens sont avant tout et après tout des  citoyens Algériens avec des richesses spécifiques que nous devons préserver au même titre que notre fond rocheux celui d’un Islam tolérant fait d’empathie qui ne fait pas dans l’invective ou dans l’anathème  Ne voulant pas d’une autre patrie de rechange, il nous faut inventer un modus vivendi loin du miroir aux alouettes constitué par un mode de vie à l’européenne, débridé, loin de notre identité et loin aussi d’une métropole moyen-orientale qui est à des années- lumière de notre génie propre. Une culture assumée, revendiquée est le plus sûr moyen de lutter contre l’errance identitaire. Un peuple uni fasciné par l’avenir sera fort si on le respecte si on l’associe à son destin.  

Pour cela nous n’avons pas besoin d’hommes providentiels, ni de messie ni de mehdi. Nous en appelons cependant à des personnalités d’expérience compétentes qui parlent vrai à la jeunesse, profondément convaincus des principes de liberté et de justice pour tous en dehors de toute démagogie. Le Graal c’est arriver à redonner à l’Algérien cette fierté d’être Algérien et réconcilier ce peuple avec lui-même; prôner en toute chose l’altérité.

L’Algérie devrait être pour chacun de nous un plébiscite de tous les jours, il y a toujours un avenir si on a la foi chevillée au corps. Comment sortir de la malédiction de la rente, en militant inlassablement pour une Algérie du XXIe siècle qui fait sienne les conquêtes de la science du Web 3.0 de la 5 G son graal Une Algérie du travail bien fait, de la sueur, il faut réhabiliter l’effort, il nous faut nous remettre au travail. Seul le savoir et la connaissance permettront à l’Algérie d’aller vers un futur apaisée. De grâce messieurs écoutez pour une fois le peuple pour que nous puissions nous en sortir par le haut et éviter une situation que nos «amis» et nos frères appellent de nos vœux. A Dieu ne plaise ! Une Algérie du chaos ouverte à tout vent. 

J’en appelle à la raison, à l’amour de ce pays, à la nécessité de sauver l’Algérie en lui permettant de sortir de cette crise par le haut. « Soyons à la hauteur des  vertus de bravoure de nos aînés ces glorieux chouhadas à peine trentenaires quand ils ont décidé de se battre   pour une Algérie libre, démocratique, tolérante ( il n’est que de lire la plateforme de la Soummam) se  sacrifiant ainsi , en nous  confiant  cette Algérie  pour le meilleur.  Nous pouvons nous en sortir, nous devons nous en sortir d’une façon civilisée et l’Algérie gagnera et sera reconnaissante à tout ceux qui lui ont évité l’aventure. Amen

Professeur  Chems Eddine Chitour

 

1.Burhan Ghalioun. Islam et politique. P.182. Editions La Découverte 1997 

Référence de l’article : http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5273723

 

 



Articles Par : Chems Eddine Chitour

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