MH17: Berlin accuse Kiev d’avoir falsifié des photos

Der Spiegel a publié une information provenant du BND, selon laquelle les séparatistes russes auraient utilisé un missile volé aux ukrainiens et tout cela grâce à… des « photos et enregistrements satellites ». Extraordinaire cette technologie capable de détecter du vol de matériel n’est-ce pas? En dehors du fait, qu’une fois de plus, aucun début de preuve n’est montré au public et que l’on doit croire sur parole le BND atlantiste qui,rappelons-le, envoie des articles tout rédigés à certains médias (Merci Udo), ce qui est tout de même remarquable c’est qu’ils affirment que des photos provenant de Kiev ont été manipulées.
Pourtant, ça n’a pas l’air de faire sourciller le BND que les supposés gentils de l’histoire falsifient des documents dans le cadre d’une enquête qui affirme malgré tout que ces mêmes photos sont des preuves impliquant les séparatistes. Ce qui est le plus extraordinaire dans ce nouveau rebondissement (plutot prévisible cela dit), c’est une fois de plus le traitement qui est fait de cette information par les médias de masse français.
Der Spiegel indique je cite: « les photos ukrainiennes ont été manipulées et il y a des détails qui l’indiquent. Même la version russe, selon laquelle le missile a été tiré par des soldats ukrainiens et que des chasseurs-bombardiers Ukrainiens auraient volé près de l’avion de passagers, était fausse ». Sur la base de cet article, Le Figaro affirme quand à lui que « le patron du BND a accusé l’Ukraine comme la Russie d’avoir « falsifié » les pièces présentées aux enquêteurs » ce qui est totalement faux. Der Spiegel affirme que d’après la version du BND, celle des russes ne tient pas, ils ne disent absolument pas que la Russie a présenté de faux documents. L’arnaque journalistique dans toute sa laideur…
Il fallait bien faire passer la pilule vu que les falsifications de Kiev (qui n’en est pas à son coup d’essai en la matière) était difficilement explicables. En y mêlant la Russie, cela sème le trouble et c’est le but. D’autres médias comme Libération ont trouvé une autre parade: ne pas en parler du tout, c’est tellement plus pratique de ne pas avoir à expliquer ces informations contradictoires au public…