Mise en question du consensus sur le réchauffement planétaire
La pétition sur le réchauffement climatique a été signée par 31.478 scientifiques
Mise en question du consensus sur le réchauffement planétaire : « Effets environnementaux de la hausse du dioxyde de carbone atmosphérique »
Déclaration avant le «US House of Representatives», 4 juin 2009.
Madame la Présidente, avant de voter la législation des quotas d’émission de carbone, mes collègues doivent tenir compte de l’opinion exprimée par la pétition suivante, qui a été signée par 31.478 scientifiques étasuniens :
Nous exhortons le gouvernement des États-Unis à rejeter l’accord sur le réchauffement planétaire, écrit à Kyoto, au Japon, en décembre, 1997, et toute autre proposition similaire. La proposition de limiter les gaz à effet de serre risque de nuire à l’environnement, d’entraver le progrès de la science et de la technologie, et de nuire à la santé et au bien-être de l’humanité.
Rien ne prouve scientifiquement de façon convaincante que la libération par l’homme de dioxyde de carbone, de méthane ou d’autres gaz à effet de serre est en train de provoquer, ou sera dans un avenir prévisible à l’origine d’un réchauffement catastrophique de l’atmosphère terrestre et de perturbations du climat de la Terre. Il existe par ailleurs des preuves scientifiques démontrant que l’augmentation du dioxyde de carbone dans l’atmosphère produit de nombreux effets bénéfiques sur l’environnement naturel des plantes et des animaux de la Terre.
Diffusée par la poste par un groupe de brillants physiciens étasuniens, et appuyée par un bilan de la documentation scientifique faisant autorité, révisée par un comité de relecture, ce pourrait être la déclaration de la communauté scientifique la plus forte et la plus largement soutenue sur ce sujet. Sont disponibles sur www.petitionproject.org la liste des signataires État par État, dont 9.029 hommes et femmes ayant un doctorat, la liste de leurs spécialités universitaires, et la synthèse scientifique ayant fait l’objet d’un comité d’approbation.
Le résumé approuvé par des pairs, « effets sur l’environnement de l’augmentation du dioxyde de carbone atmosphérique » par AB Robinson, NE Robinson et W. Soon, comprend 132 références à la documentation scientifique et a été distribué avec la pétition.
Les signataires de cette pétition comprennent 3.803 spécialistes, dotés d’une formation spécifique sur l’atmosphère, la Terre et les sciences de l’environnement. Chacun des 31.478 signataires a une formation nécessaire en physique, chimie et mathématiques, pour comprendre et évaluer les données scientifiques pertinentes sur la théorie d’un réchauffement planétaire d’origine humaine et sur l’impact de l’activité humaine sur la qualité environnementale.
Dans une lettre circulant avec cette pétition, Frederick Seitz, ancien président de l’US National Academy of Sciences, président émérite de la Rockefeller University, et bénéficiaire de doctorats honorifiques de 32 universités des quatre coins du monde, a écrit :
Les États-Unis sont très près d’adopter un accord international qui permettrait de rationner le recours à l’énergie et les activités dépendantes du charbon, du pétrole, du gaz naturel et de certains autres composés organiques.
Ce traité est à notre avis basé sur des idées bancales. Les données de recherche sur le changement climatique ne démontrent pas que le recours humain aux hydrocarbures est nuisible. Au contraire, il existe des preuves valables montrant que l’augmentation du dioxyde de carbone dans l’atmosphère rend service écologiquement.
L’accord proposé aura des effets très négatifs sur les industries techniques des nations du monde entier ; en particulier celles qui tentent actuellement de sortir de la pauvreté et fournissent des occasions à plus de 4 milliards de gens dans les pays sous-développés sur le plan technique.
Il est particulièrement important pour les États-Unis d’écouter ses citoyens qui ont une formation nécessaire pour évaluer les données pertinentes et proposer de judicieux conseils.
Nous vous demandons instamment de signer et de renvoyer la carte de la pétition ci-jointe. Si vous souhaitez d’autres cartes pour vos collègues, elles vous seront envoyées.
Madame la Présidente, au moment où notre nation est confrontée à une grave pénurie de production énergétique nationale et à une grave réduction de l’économie, nous devons réduire la fiscalité et la réglementation qui empoisonnent nos industries productrices d’énergie.
Pourtant, nous allons bientôt examiner la fameuse législation sur les « quotas d’émission du carbone, » qui pourrait augmenter la fiscalité et la réglementation de notre secteur énergétique. Les « quotas d’émission du carbone » feront au moins autant, sinon plus, de dégâts à l’économie que le traité auquel a fait allusion le professeur Seitz ! Cette législation est soutenue par les affirmations des partisans du « réchauffement planétaire » et du « changement climatique, » des affirmations qui, comme l’ont démontré les 31.478 signatures de nombreux scientifiques étasuniens en faveur de la pétition du professeur Seitz, sont démenties par un travail expérimental et d’observation considérable.
Il est temps que nous regardions au-delà des quelques personnes qui cherchent à augmenter la fiscalité, la réglementation et le contrôle de la population étasunienne. Notre politique énergétique doit être basée sur la réalité scientifique, et non pas sur des films de fiction ou des programmes internationaux intéressés. Elle devrait être basée sur les réalisations techniques de la libre entreprise, qui ont permis notre civilisation moderne, incluant nos industries sur l’énergie. Cette libre entreprise ne doit pas être entravée par de fausses allégations sur des catastrophes imaginaires.
Par-dessus tout, nous ne devons jamais oublier notre contrat avec le peuple étasunien, la Constitution qui est la seule source de légitimité de notre gouvernement. La Constitution exige que nous préservions les droits de l’homme fondamentaux de notre peuple, notamment le droit à la liberté de fabriquer, d’utiliser et de vendre de l’énergie produite par tous les moyens inventés, comme le nucléaire, les hydrocarbures, l’énergie solaire, éolienne, ou même les dynamos à pédales.
S’il est évident que le droit à produire et à utiliser l’énergie ne s’étend pas à des activités qui mettent réellement en danger le climat de la Terre, dont nous dépendons tous, les affirmations de risques bidons pour le climat ne doivent pas servir à justifier plus de limitations envers les libertés du peuple étasunien.
En conclusion, une fois de plus, je demande instamment à mes collègues d’examiner attentivement les arguments avancés par les 31.478 scientifiques étasuniens qui ont signé cette pétition, avant de voter toute législation imposant de nouveaux règlements ou taxes au peuple, au nom d’arrêter un changement climatique.
Article original en anglais: Global Warming Consensus Challenged: « Environmental Effects of Increased Atmospheric Carbon Dioxide », Global Warming Petition Signed by 31,478 Scientists, pulié le 17 juin 2009.
2009.
Traduction : Pétrus Lombard.