Mondialisation des frontières fortifiées. Le parachèvement de la barrière USA-Mexique, un exemple de l’accélération de la construction de murs frontaliers dans le Monde.
Au Mexique, comme partout dans le monde, le droit à la liberté de circulation est affecté

Cet article de Jules Dufour (1941-2017) a été publié initialement le 30 janvier 2017. Cet article est une richesse en termes historique, social et géopolitique. Ce papier nous permet, entre autres, de comprendre la détermination du président Trump de poursuivre la construction du mur mise en place par ces prédécesseurs et les enjeux du Mur USA-Mexique. L’auteur compare ce Mur à d’autres fortifications construites dans d’autres pays. Cet article analyse la Mondialisation des frontières fortifiées.
Au cours de sa première semaine à Washington le Président Trump a amorcé les travaux de sa gouvernance en plaçant ses pions à l’intérieur des États-Unis tout en prônant les valeurs propres à l’impérialisme, le retour de la puissance et de la domination des États-Unis sur l’ensemble de la Planète. Il a d’abord mis un terme à la participation des USA au Traité de libre-échange Trans-Pacifique pour laisser place à des accords bilatéraux. Il a ensuite qualifié l’OTAN comme étant une organisation dépassée et désormais peu pertinente. En recevant la visite de la Première Ministre de la Grande Bretagne il a voulu prendre le leadership en Europe en prônant les valeurs de l’isolationnisme et de l’épuration ethnique et il a ainsi donné aux mouvements d’extrême droite, nationaliste et populiste un élan inespéré. Dans l’ensemble, les règles de la diplomatie seront désormais bouleversées. La voie du Chef de la Maison Blanche sera entendue sous toutes les latitudes et dans tous les domaines de l’activité politique et économique mondiale. Les Accords conclus depuis des décennies seront, par lui, remis en question et remplacés par sa propre mouture, c’est-à-dire celle d’un État plus fort et dominateur. Devant les règles désormais promues d’un impérialisme global la résistance des peuples se fera de plus en plus vive et ce avec la croissance des tensions générées dans cet environnement renouvelé.
Le décret présidentiel qui a eu un effet choc est celui de la poursuite de la construction du « Mur du Sud » sur la frontière USA-Mexique, un mur qui, en 2017, s’étend sur une distance de plus de 1200 km à partir de San Diego-Tijuana. Son parachèvement se ferait alors sur deux milles kilomètres et ce jusqu’à Matamoros. Il s’agit d’une promesse devenue un slogan fait durant la campagne présidentielle, une promesse de construire un mur frontalier entre son pays et le Mexique financé par Mexico, en espérant obtenir de « très bons résultats » avec ce pays sur les questions d’immigration et de sécurité. De plus, le nouveau président pourrait parallèlement remettre en cause le programme « DACA », mis en place par Barack Obama en 2012 et qui a permis à plus de 750.000 clandestins arrivés jeunes sur le territoire d’obtenir des permis de séjour et de travail.
Nous avons présenté ce projet en 2006 et nous croyons important d’ajouter les éléments d’une synthèse générale sur la question des murs dans le monde, synthèse faisant suite à une analyse détaillée non publiée concernant la réalité des murs frontaliers de tous les continents…
Carte des barrières construites depuis les années 90.
Source : https://dabrownstein.com/2016/03/01/the-surplus-materiality-of-the-us-mexico-border-walls/
I. Le mur du Sud – USA-Mexique
Le mur frontalier entre les USA et le Mexique, dans sa facture actuelle, a été construit en grande partie sous les Administrations G.W. Bush et Obama. Il a été qualifié comme étant le mur de la « honte » ou de la « verguenza » (figure 1).
« Construction de la barrière entre les Etats-Unis et le Mexique par des soldats américains à San Luis, Arizona, un des rares endroits possédant deux couches de barrières. » Crédits photo : US Department of Defense, public domain.
source : MURS — Aux Etats-Unis, Trump a juste su tendre l’oreille vers le sud, Cross Worlds, 2017.
Figure 1. Le Mur du Sud
Source : Arte, Le dessous des cartes, http://ddc.arte.tv/cartes/39
Le 4 octobre 2006 le président George W. Bush promulgue une loi pour la construction d’un mur sur la frontière qui sépare les États-Unis du Mexique et ce sur une longueur de 1200 kilomètres, soit près de 40% des 3200 kilomètres qui délimitent les deux pays. Cette entreprise n’est pas vraiment une nouvelle surprenante. C’est un souhait exprimé depuis des années par un grand nombre d’organisations qui luttent contre l’immigration clandestine provenant des pays latino-américains et, en particulier, du Mexique. Les Américains auront leur propre mur, le «mur américain», le mur du Sud qui est déjà considéré par les Mexicains comme étant le «mur de la honte» et qui s’avère, en fait, l’expression d’un processus de militarisation de la frontière entre les deux pays
La construction d’un nouveau mur ou plutôt la poursuite de son édification (un tronçon de 100 kilomètres est déjà en place dans la région de San Diego) illustre l’isolement grandissant des Américains du reste du monde, isolement non seulement idéologique mais qui sera aussi physique. Avec un système de surveillance efficace à la frontière canadienne les Américains se sentiront désormais dans une forteresse comme le recherchaient les populations du Moyen-Âge avec la construction de forts et d’enceintes fortifiées.
II. Mur du Sud en 2017 (figure 2)
Le mur, en 2017, est complété sur une longueur de 1050 kilomètres (ctvnews.ca)
Figure 2. Le Mur de séparation matérialisant la frontière entre le Mexique et les États-Unis
source : http://www.sudouest.fr/2017/01/12/le-mexique-assure-qu-il-ne-paiera-pas-le-mur-de-donald-trump-3098414-4803.php
Figure 3. Le Mur et la patrouille de surveillance
Source : http://www.ctvnews.ca/world/trump-s-plan-to-build-a-wall-along-u-s-mexico-border-faces-great-hurdles-1.2807854
III. Les murs dans le monde. Synthèse et références générales
Fortification et militarisation des frontières interétatiques, un processus d’emprisonnement des espaces nationaux – Vers un contrôle étroit de l’humanité toute entière.
Dans cette synthèse nous formulons quelques constats tirés de cette analyse de la réalité mondiale des murs (carte 1 et figure 1). Nous présentons un tableau synoptique concernant la situation de chaque continent : nombre total de murs, leur longueur, les murs en construction et les projets annoncés. Nous proposons à la fin une liste de références générales sur le sujet.
Les principaux constats (figure 4 et tableau 1)
• Quelques murs s’étendent sur de vastes ensembles tels que le « Mur de Sable », le Mur du Sud, le Mur de Fer, les murs de l’Arabie Saoudite sur ses frontières avec l’Irak et le Yémen, le Mur de la Méditerranée dont la traversée est souvent fatale pour les réfugiés en provenance du continent africain, le Mur européen entre l’Ukraine et la Russie et le Mur de l’Inde entourant le Bangladesh.
• Deux principales appellations reflètent le sentiment des victimes causées par ces installations, soit le « Mur de la Honte » et le « Mur de la Discorde ».
• La répartition spatiale des murs avec des zones de forte concentration. Les pays balkaniques et les frontières de l’Afrique du Sud afin de contrer l’immigration clandestine et de contrôler l’entrée des demandeurs d’asile sur le continent européen en provenance du Moyen-Orient, de l’Asie centrale et de l’Afrique.
• On observe sur le terrain une coupure nette qui s’impose de plus en plus entre les pays du Nord de l’Occident et ceux de l’hémisphère Sud subjuguées par les puissances impérialistes destructrices de l’humanité et de son environnement.
• Une militarisation grandissante. Cette coupure ou ligne de séparation est placée sous le contrôle des armées nationales ou autres forces de sécurité armées ou gardes-frontières.
• Un processus de mondialisation des rapports entre les États nationaux stoppé par les murs construits sur les frontières interétatiques.
• Les guerres ont une portée mondiale en provoquant des mouvements migratoires massifs qui déstabilisent fortement le tissu national et, notamment, celui de l’UE, l’un des bastions du capitalisme occidental
Figure 4. Répartition spatiale des murs
source de la carte : https://www.espazium.ch/toujours-plus-de-murs-dans-un-monde-sans-frontieres
Tableau 1. La géographie mondiale des murs.
Note : Les totaux sont tirés du repérage effectué dans cette analyse. En excluant la Grande Muraille de Chine.
Frontières et militarisation
La géographie mondiale des murs révèle un processus croissant de militarisation des frontières interétatiques. Une guerre active se développe entre deux États qui décident de s’enfermer à l’intérieur de murs, de murailles ou de barrières de séparation qui semblent désormais pour eux un fait inéluctable. La division politique de l’espace en différents États nationaux semble s’exprimer de plus en plus de façon tangible par le phénomène de l’emmurement au droit des frontières.
L’immuabilité des frontières
Le découpage géopolitique mondial sera de plus en plus difficile à modifier et, notamment, celui qui a été marqué par l’histoire et la colonisation, le tracé des frontières actuelles devenant entre de nombreux pays totalement immuable étant bétonné et grillagé à l’instar des murs qui entourent les établissements pénitentiaires.
La réalité des murs est comme celle des remparts des cités fortifiées du Moyen Âge en ce qui a trait aux stratégies ou dispositifs de défense devant les assauts ou invasion des « ennemis » (terroristes, djihadistes ou migrants clandestins). Les murs sont construits aujourd’hui non seulement pour assurer la sécurité de ceux qui les édifient mais aussi pour séparer les tenants de diverses croyances ou allégeances religieuses ou pour contrer les mouvements migratoires de masse comme on peut l’observer entre les deux Amériques et entre le continent africain et l’Union européenne.
Une militarisation observée à l’intérieur des États eux-mêmes engendrée par la peur et le terrorisme d’État. Les réfugiés continueront d’affluer en très grand nombre dans le Nord.
L’expression d’un contrôle de la circulation des personnes accompagnée par une plus grande militarisation intérieure avec la présence de toutes les forces de sécurité y compris l’armée nationale. Ce processus de militarisation se développe avec la culture de la peur du terrorisme engendré lui-même par les grandes puissances et les États nationaux placés sous leur contrôle. Des millions voire des dizaines de millions emprunteront désormais les chemins qui conduisent vers le Nord. Des mesures artificielles voire des cataplasmes seront appliquées. Celles-ci ne pourront empêcher ces mouvements migratoires tant que l’Occident continuera son saccage et pillage des ressources des continents latino-américain, africain et asiatique.
L’afflux des réfugiés en direction de l’UE a provoqué une réaction vive de la part des tenants de l’intégrité et du contrôle de l’immigration. Le regard bienveillant de l’Allemagne devant le flux de déplacés de la première heure s’est peu à peu transformé par un processus d’une plus grande restriction vis-à-vis de l’immigration massive. C’est à ce moment-là qu’elle a opté pour le recours à des compensations financières pour la Grèce et la Turquie, ces deux pays se transformant en des terres d’accueil par exellence pour les réfugiés en provenance du Moyen-Orient et de l’Asie centrale.
Source de la carte : Les principaux murs de séparation dans le monde, Le Figaro, 18 juin 2015.
L’augmentation substantielle de déplacés en 2015 révèle le degré croissant de vulnérabilité des habitants du Sud dont les conditions de vie ne cessent de se détériorer étant fortement affectés par de nombreux conflits armés conduits par l’US-OTAN directement ou par procuration. Les pays pauvres doivent composer avec une gouvernance définie et contrôlée par les grandes puissances, lesquelles continuent de piller les ressources stratégiques dont ils disposent. Cette gouvernance est alors orientée vers le maintien d’un ordre établi qui porte un préjudice considérable pour la majorité.
Ce que nous observons est sans contredit l’émergence de barrières physiques séparant le Nord et le Sud et, au premier chef, celle entre le Mexique et les États-Unis et de plus celle qui se dessine nettement d’une part entre l’Europe et l’Afrique et, d’autre part, entre l’Europe et le Moyen-Orient.
La création d’espaces transfrontaliers pour la paix neutralisée
La recherche d’un contrôle absolu des frontières voire même de leur fort de degré de militarisation risque de s’accentuer en dépit des efforts consentis pour l’établissement des espaces protégés transfrontaliers pour la paix et la coopération. La militarisation planétaire grandissante accompagnée par la guerre contre la terreur perpétrée par les puissances impérialistes crée une atmosphère peu propice au rapprochement entre les peuples. Heureusement, les moyens de télécommunication permettent encore aux forces vives de la société civile de tisser des liens permanents de solidarité et de coopération dans tous les domaines de l’activité humaine.
Nous avons constaté que le Mur de fer condamne les Palestiniens à vivre comme des prisonniers étant assujettis à un contrôle serré de leurs mouvements par les Israéliens, un contrôle marqué par une occupation accablante de leur espace de vie désormais déstructuré à tout jamais. Les murs de Belfast et de Bagdad séparent des protagonistes prônant des croyances religieuses divergentes. Ces deux réalités laissent présager la construction d’autres murs dans les mégalopoles pour séparer les quartiers riches des quartiers pauvres, réalité dont nous avons un avant-goût avec les ghettos pour les mieux nantis avec entrée contrôlée et surveillance.
On assiste maintenant à une véritable prolifération des barrières de sécurité, une espèce de paranoïa qui risque d’avoir un effet fort négatif sur la gouvernance mondiale et sur les politiques en matière des droits humains et des libertés fondamentales. Le droit à la liberté de circulation sera affecté à l’instar de celui de manifester, tout ceci allant à l’encontre de l’esprit de la Déclaration universelle des droits de l’homme, de celui des Chartes et du libellé en cette matière à l’intérieur des constitutions nationales. Le droit fondamental de la citoyenneté va s’étioler peu à peu et l’humanité sera à toutes fins pratiques prise en otage et condamnée à obéir aux impératifs des puissances impérialistes. Bien plus, le sort qui lui est réservé est la mise en opération de barrières virtuelles mise en place entre toutes les entités nationales, les frontières politiques de la surface terrestre se transformant peu à peu en un casse-tête électronique dont les contours seront placés sous très haute surveillance grâce à des techniques de télédétection avancées, le tout appuyé par un contrôle militaire de plus en plus développé sur le terrain. La frontière entre les États-Unis et le Canada sera l’une des premières à être pourvue d’un tel système de contrôle virtuel (Jules Dufour, Murs « virtuels » et militarisation en Amérique du Nord, 19 février 2008).
Des murs méconnus
Des murs d’une grande signification sont méconnus du public : Le mur entre l’Inde et le Bangladesh entourant le pays tout entier, le territoire d’Israël et les murs du Sud sont aujourd’hui peu connus. Ces murs n’ont pas été suffisamment couverts par la presse internationale. Le mur construit par l’Inde sur sa frontière avec le Bangladesh s’apparente au surréalisme. Comment concevoir et exécuter un projet aussi absurde que d’encercler d’une barrière tout un pays dont la longueur de la frontière est la cinquième au monde, des milliers de kilomètres qui demandent une surveillance serrée?
Des espaces ou parcs transfrontaliers pour la paix
Par contre, dans l’univers où l’on favorise le développement de la coopération entre les États s’est développé le concept de l’implantation d’un réseau mondial d’espaces transfrontaliers pour la paix ou Parcs pour la Paix, conçu et promu par l’Union mondiale de la Conservation de la Nature (UICN) depuis les années 1990 (http://www.mondialisation.ca/parcs-pour-la-paix-en-am-rique-latine/7460). Les aires protégées transfrontalières pour la paix formaient, en 2007, un réseau mondial réparti sur tous les continents, le continent Antarctique s’avérant l’aire protégée dédiée à la coopération et à la paix entre les nations la plus étendue de la Planète. On les retrouve principalement en Europe, en Afrique subsaharienne, en Asie centrale, en Asie du Sud-Est et en Amérique latine. Plusieurs incluent des zones marines. Le réseau comprenait, en 2007, 227 composantes (Lopoukhine, N., 2007). (Jules Dufour, Parcs pour la Paix en Amérique latine, 11 décembre 2007)
De grands murs de portée mondiale
Deux grands murs, ceux-là davantage mentaux, sont construits depuis des décennies dans les esprits : Un mur entre l’Occident et le reste du monde et un autre, bien ancré dans l’intelligence globale, soit celui qui sépare le monde dit industrialisé et riche de celui des pays dits en développement. Deux murs qui hantent le devenir de l’humanité et expliquent les malheurs qui l’affectent.
Le mur entre les États-Unis et le Mexique, voire entre l’Amérique du Nord et l’Amérique latine et le mur de la Méditerranée qui sépare le continent africain du continent européen sont sans contredit l’illustration la plus flagrante de la séparation entre le Nord et le Sud. Ces barrières scellent le type de relations établies entre ces grandes entités de portée continentale.
Nous terminons avec le témoignage du Père Luis Kinzierski de Tijuana, Mexique, un défenseur de la cause des migrants :
«Le mur a tué 4.000 personnes en 11 ans « … » L’histoire a montré que les murs n’ont jamais donné de résultats. Dans dix ou quinze ans, les Américains vont avoir honte de ce qu’ils ont fait, » témoigne le Père Luis Kinzierski, de la Colonia postal de Tijuana (“Libération”, 4 de marzo de 2006) ».
Conclusion
Selon les propos mêmes d’Alfonso Miranda Guardiola, secretaire général de la « Conferencia del Episcopado Mexicano (CEM) » et de Guillermo Ortiz Mondragón, président de la Dimensión Episcopal de Movilidad Humana de cet organisme éclésiastique, le mur est qualifié comme étant une « inhumana interferencia » (Relación EU-México: amaneció mal y terminó peor el día, La Jornada, 26 janvier 2017).
L’annonce de la décision unilatérale ferme de l’Administration Trump de sceller la frontière aux réfugiés clandestins en provenant d’Amérique latine et celle d’exiger de la part du Mexique qu’il assume les coûts de la construction s’avèrent un geste provocateur qui va fortement fragiliser les relations entre les deux pays. Quel sera le type de résistance adopté par le Mexique? Quelles seront les autres voies qu’emprunteront les réfugiés pour atteindre l’Amérique du Nord? Les murs de multiplient dans le monde, mais les plus nombreux visent à séparer le Nord et le Sud matérialisant ainsi la rupture nette observée sur le terrain et ce entre pays riches et pays en développement.
Jules Dufour
Références
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