Ne vaccinez ni filles, ni garçons par Gardasil : un vaccin dangereux et inefficace contre le cancer
TRIBUNE – Depuis quelques semaines, les lobbys des entreprises pharmaceutiques ont mobilisé les médias et notre ministre de la Santé pour faire la promotion de la vaccination anti-HPV (papillomavirus humain) et notre président a déploré qu’« un tiers des jeunes filles » et moins de 10% des garçons se font vacciner », se déclarant [1] « ouvert à une vaccination obligatoire » sur le sujet.
Mais comment peuvent-ils être aussi ignorants des résultats très inquiétants de cette vaccination dans le monde réel ? La Commission de la transparence dans son avis du 13 septembre 2017[2] précisait pourtant : « Les données disponibles ne permettent pas de répondre aux interrogations concernant… l’efficacité en termes de prévention des cancers ».
L’évaluation objective d’une mesure sanitaire nationale ne doit pas se juger sur des simulations mensongères rédigées par des auteurs liés aux fabricants du vaccin, mais sur les données officielles des registres des cancers des pays pionniers de cette vaccination anti-HPV. Or, ceux-ci montrent que nulle part la vaccination n’a fait régresser les cancers invasifs et que parfois paradoxalement la vaccination anti-HPV augmente le risque de cancer invasif du col de l’utérus ![3]
Le lien de causalité exclusive entre infection à HPV et cancer n’est pas démontré
Un ami gendarme m’a rappelé que « sur les lieux d’un crime, on trouve aussi les témoins ».
Avant la mise sur le marché de ce vaccin, tous les articles recherchant les causes du cancer du col utérin démontraient que ce dernier est statistiquement lié à de très nombreux facteurs favorisants, eux-mêmes liés entre eux dont : l’activité sexuelle précoce, importante et variée (source de microtraumatismes répétés et d’inflammations chroniques qui constituent des causes classiques de cancérisation), le tabagisme, le nombre élevé d’enfants (plus de cinq), les déficits immunitaires et les infections génitales dont l’herpès, la chlamydia et une vingtaine de souches de HPV. Depuis la mise sur le marché des vaccins anti-HPV, les articles détaillant les facteurs favorisants des cancers se focalisent uniquement sur ces derniers virus et prétendent qu’ils en seraient les seuls responsables.
Le papillomavirus qui ne donne aucun signe clinique est habituellement commensal comme le staphylocoque blanc sur la peau, le colibacille dans l’intestin et le bacille de doderlein dans le vagin. Plus de 150 souches de papillomavirus infestent l’homme. La contamination se fait par simple contact cutané (plus de 50% des vierges sont ou ont été infectées[4]) ou lors d’un acte sexuel. Près de 80 % des personnes sexuellement actives seront infectées sans le savoir un jour ou l’autre, et à plusieurs reprises, et s’en débarrasseront naturellement dans 90% des cas en quelques mois, sans séquelles avec acquisition d’une immunité solide contre la souche concernée.
Une réinfection est possible avec une autre des 150 souches existantes. En outre, la multiplicité des partenaires et des contacts sexuels fréquents favorisent la persistance d’une infection à HPV. Une vingtaine de souches connues peuvent précéder un cancer de plusieurs années. Il existe, certes, une corrélation statistique entre persistance d’infection à HPV et cancer, mais aucune preuve de causalité directe n’a jamais été établie avec certitude.
On n’a jamais réussi à créer un cancer chez une lapine en infestant son col de l’utérus par des HPV, alors qu’on fait apparaître un cancer cutané en badigeonnant de goudron la peau d’un lapin. Les HPV se comportent donc possiblement comme de simples témoins d’une activité sexuelle importante et/ou d’une immunité déficiente et sont accusés d’être coupables de cancérisation parce qu’ils sont présents sur les lieux. Possibles témoins innocents du cancer.
L’absence de lien de causalité exclusive démontré entre infection à HPV et cancer rend très hypothétique l’efficacité des vaccins anti-HPV contre les cancers associés au virus, qu’il s’agisse du cancer du col de l’utérus, du cancer anal ou ORL.
En Australie, la vaccination n’a pas fait reculer l’incidence des cancers invasifs
L’Australie a été le premier pays à instaurer la vaccination scolaire des filles dès 2006. Des journalistes ignorants ou corrompus proclament régulièrement que le pays va « éradiquer le cancer du col grâce à la vaccination »[5][6] mais les chiffres officiels montrent que depuis la généralisation de la vaccination, l’incidence standardisée[7] des cancers invasifs ne diminue plus alors qu’elle avait diminué de plus de 50% entre 1987 et 2006 grâce aux dépistages par frottis cytologiques.
La capture d’écran qui suit illustre cette vérité officielle que chacun peut vérifier à l’adresse Internet qui y figure. On peut regretter que ce graphique publié en décembre 2022 par l’agence sanitaire australienne (AIHW) ne donne des chiffres observés que jusqu’en 2019 (les services statistiques officiels australiens ne sont pas très réactifs) mais les prévisions officielles des années suivantes ne font que confirmer la tendance avec une incidence 2022 estimée à 7,1 / 100 000.
De plus, le nombre annuel des cancers invasifs, loin de diminuer, augmente.