Nous ne sommes pas « anti-vax », nous sommes « anti-spike »!

Analyses:

Le médecin et sénateur Alain Houpert a décrit la situation de manière intéressante : « les médecins prescrivent des médicaments ». Ils le font en vertu de leur serment d’Hippocrate et selon l’article R.4127-34 du Code de la santé publique ; « le médecin doit formuler ses prescriptions avec toute la clarté indispensable, veiller à leur compréhension par le patient et son entourage, et s’efforcer d’en obtenir la bonne exécution. » En fait, hormis ceux qui font de la recherche universitaire ou qui lisent les recherches, ce ne sont pas des scientifiques, ils ne sont pas chimistes, biochimistes, toxicologues, virologues, immunologues ou spécialistes de pharmacovigilance. Ils ne découvrent pas ou n’inventent pas les médicaments, ni ne décrivent leur fonctionnement à l’échelle de la cellule. Ils ne sont donc pas à même d’interpréter en pleine connaissance les tenants et les aboutissants des nouveaux vaccins ARNm et ADN, notamment en matière d’efficacité et de toxicité à court comme à long terme. La vision suivante est celle partagée par de nombreux spécialistes biochimistes et toxicologues.

Les vaccins à ARNm (Pfizer, Moderna) et ADN (Sputnik, AstraZeneca, Janssen) sont intéressants comme technologie, bien que l’on manque de recul (qui demande des décennies d’utilisation) sur leur innocuité sur l’organisme humain. En effet, ils utilisent la machinerie cellulaire (infiniment complexe et réglée par de nombreux équilibres) pour faire produire au corps humain une protéine (antigène) qui induit une réaction immunitaire de nos globules blancs (lymphocytes), afin de faire fabriquer des anticorps ensuite capables de nous défendre contre l’agression d’un virus. Dans le cas de cette pandémie, contre le Sars-CoV-2 et potentiellement ses variants.

Admettons que, malgré notre faible expérience en la matière, le principe de ces vaccins ne soit pas toxique pour l’être humain.

La question centrale demeure : quelle est la protéine qui va être produite par cet ARNm ou cet ADN et quel est l’effet de cette protéine sur l’organisme humain ?

C’est la seule question qui compte. Dans le cas de tous ces vaccins, c’est la protéine de pointe (dite spike) qui est produite, celle qui donne d’ailleurs au virus son nom de corona (couronne). Ces injections ont donc pour effet de produire des anticorps dirigés contre la protéine spike, qui vont nous protéger contre une infection par reconnaissance de la protéine spike sur le virus et élimination de ce dernier. Cela étant, c’est surtout vrai pour le Sars-CoV-2 de 2020, avec lequel ces vaccins ont été fabriqués, plutôt que les variants actuels et à venir.

Nous ne le nions pas et les anticorps produits sont efficaces quelques mois (de deux à huit mois).

La question clé devient alors : bien que la fabrication d’une grande quantité (incontrôlée) de spike produise une immunité, quel est le revers de la médaille ? Quelle est la sécurité de cette protéine, qui passe dans la circulation sanguine et atteint tous les organes, dont le cerveau ?

Eh bien, c’est là que réside le problème de ces vaccins : la protéine qu’ils fabriquent est aussi toxique que la protéine spike du virus.

En effet, l’ARNm ou l’ADN reproduit exactement tout ou partie de cette protéine spike du virus. Il a été démontré que cette protéine vaccinale se retrouve en grande quantité dans la circulation sanguine et se fixe sur les mêmes récepteurs que le virus.

Or, dans le covid-19, c’est en se liant aux récepteurs du virus (appelés ACE2) que le Sars-CoV-2 dérègle l’immunité et induit des réactions inflammatoires, aboutissant aux problèmes de coagulation, voire à la mort, dans les formes les plus graves. Cette implication de la protéine spike est décrite dans des milliers de publications et nous en avons fait une synthèse dans un article contenant plus de 100 références : une vision globale de la biologie du SARS.

C’est bien la même protéine inflammatoire du virus (toxique en particulier pour les diabétiques, les personnes âgées, les hypertendus) qui est produite après infection du covid-19 ou qui est reproduite par la vaccination, dans tous nos organes.

C’est donc la toxicité de la protéine spike des vaccins qui aurait dû être le centre des études de toxicité, et non seulement l’ARNm ou l’ADN. Dans le document de l’EMA (ou de la FDA) sur les vaccins Pfizer par exemple, on ne parle que de la répartition de l’ARNm dans le corps, pas de la distribution ni de la toxicité de la protéine spike.

C’est inacceptable et cette agence n’a pas fait son travail sérieusement.

Les molécules les plus toxiques rencontrées dans la naturesont des protéines : ricine, toxine botulique ou encore toxine de serpents (hémotoxines). On entend souvent : cela fait des décennies que des chercheurs travaillent sur l’ARNm dans les vaccins ! Mais si on vous injectait de l’ARNm produisant une toxine de crotale dans l’organisme, vous donneriez votre accord ? Non ! Alors vous êtes « anti-vax »… Eh bien non, c’est un peu cavalier, vous êtes simplement « anti-venin de crotale ».

On ne peut donc nous reprocher d’être « anti-vax » ! En revanche, nous sommes « anti-spike« , parce que cette protéine est toxique : elle induit de l’inflammation (d’où les myocardites), de la coagulation (d’où les thromboses), de l’hypertension (le récepteur ACE2 de la protéine spike régule la pression sanguine), et tous les effets secondaires graves pourraient être expliqués, y compris les symptômes dépressifs post-vaccination (ou covid-19), car la protéine spike peut aussi induire la diminution de la concentration de sérotonine (hormone de la bonne humeur) dans le cerveau.

C’est pourquoi nous demandions et demandons toujours des vaccins entiers aux protéines désactivées, sans nous opposer à la vaccination, notamment dans une lettre d’information à l’attention des sénatrices et sénateurs.

Ou alors, des vaccins ARNm ou ADN produisant une protéine immunogène mais non toxique.

Pour ces raisons scientifiques sur la sécurité des vaccins (en plus des raisons démocratiques), et leur manque d’efficacité (aujourd’hui bien établi) en particulier dans le blocage de la transmission du virus, nous faisons appel à votre bon sens et votre réflexion pour vous opposer à l’obligation vaccinale, en raison d’une balance bénéfice/risque nettement défavorable, en particulier chez les moins de 40 ans.

Dr Jean-François Lesgards et Pr Jean-Paul Bourdineaud, pour FranceSoir

 

Jean-François Lesgards est docteur en biochimie et Jean-Paul Bourdineaud est professeur des universités, docteur en microbiologie et toxicologie environnementale

Ndlr: modification apportée sur « les médecins qui lisent les recherches ». Un contre-sens avait échappé à la relecture mais bien sûr pas à un de nos lecteurs. Merci à lui.



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