« Où est l’urgence sanitaire? » Un groupe de médecins se manifeste publiquement.

Conférence de presse le 3 novembre, Réinfo Covid Québec

GRANDE PREMIÈRE AU QUÉBEC :

Après l’Europe, les États-Unis et le Canada, un groupe de médecins accompagné de pharmaciens et dentistes s’est manifesté publiquement le 3 novembre 2021 lors d’une conférence de presse tenue à Longueuil.

 

Cinq des professionnels présents ont exprimé leur point de vue sur des enjeux liés à la gestion de la crise sanitaire, appuyés par cinq de leurs collègues.

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Commentaire et résumé par Augustin de Livois, Alerte Santé

Les 5 messagers du Québec 

Chère amie, cher ami,

Le 3 novembre 2021, un collectif québécois de professionnels de santé a tenu une conférence de presse alternative au narratif majoritaire.[1]

Ces soignants sont courageux.

Car prendre la parole en tant que soignant et scientifique sans aller dans le sens de ce que vos autorités de santé affirment, c’est prendre le risque d’être licencié si l’on travaille à l’hôpital ou de voir son cabinet fermé s’il on est indépendant.

Cet événement a été organisé par le collectif Réinfocovid Québec.

Il s’agit d’une organisation informelle, qui réunit des professionnels de santé de différentes disciplines.

À l’occasion de leur conférence de presse, cinq d’entre eux se sont exprimés.

Derrière eux, se tenaient des soignants masqués, présents pour afficher leur soutien à ceux qui avaient le courage de dire leur vérité.

Vous retrouverez la vidéo de la conférence de presse ici.

Je vous en retranscris l’essentiel ci-dessous.

Je tiens à préciser que l’inquiétude première de ces soignants est sur leur liberté de parole.

Certains sont vaccinés et d’autres pas. Tous réclament, cependant, le droit au débat scientifique.

Ils s’inquiètent de l’instauration d’une science officielle qui ne laisse plus de place aux recherches dissidentes ou alternatives.

Ils demandent également que soient respectés les droits des patients à commencer par le libre consentement éclairé avant tout traitement ou tout vaccin ainsi que le droit de refuser un traitement.

Ces limites sont la base de l’éthique médicale.

En ce moment, ces droits sont bafoués partout dans le monde pour une épidémie dont la force a considérablement décru ces derniers mois alors que les mesures restrictives de liberté à l’égard des soignants et des citoyens ont augmenté.

Les soignants québécois évoquent notamment le pass vaccinal en vigueur au Québec qui est plus sévère que le pass sanitaire en France.

Au Québec, que vous ayez eu le covid ou non, vous devez être vacciné pour participer à la vie publique.

Carole Xavier, médecin spécialiste en anatomie pathologique depuis 29 ans

Elle dénonce essentiellement trois choses :

1/ Il n’y a pas de débat public sur ce qui se passe en ce moment au Québec ;

2/ Il n’y a pas de réel débat scientifique sur les données ou la situation sanitaire au Québec ; il pourrait y avoir des congrès scientifiques, des conférences sur le SARS cov 2 et la manière dont les uns et les autres l’accompagnent mais ce n’est pas le cas.

3/ Personne ne parle des dommages collatéraux liés aux mesures anticovid. Elle estime que le pass vaccinal et les mesures contre le coronavirus jouent sur la santé mentale des jeunes et des moins jeunes, provoquent des retards sur de nombreuses interventions médicales et fragilisent le système de santé.

Elle ajoute que la peur a provoqué de nombreuses ruptures dans les familles, au travail et dans l’ensemble de la société.

Alain Roux, neurochirurgien

Son point assez simple. Il remet en cause le maintien de l’état d’urgence vaccinale compte tenu des chiffres officiels de la pandémie. Il présente ainsi deux graphiques reproduits ci-dessous.

Ces courbes montrent qu’à chaque nouvelle vague de coronavirus, le nombre de décès baisse et qu’il en est de même pour les hospitalisations.

Alain Roux souligne que les vaccinés sont aussi contagieux que les autres et que le pass vaccinal crée un faux sentiment de sécurité. Il s’inquiète de l’ostracisme dont les non vaccinés risquent de souffrir.

Jean-Yves Dionne, pharmacien en laboratoire 

Il le dit tout de go : “je suis vacciné”.

Mais il est inquiet pour “l’éthique en médecine”’.

Il estime que les patients ne sont plus toujours en mesure d’effectuer un choix libre et éclairé face aux traitements qu’on leur propose.

Il précise que le vaccin est utile mais qu’il n’est pas toujours efficace. Il cite différents chiffres d’efficacité selon les études.

Les fabricants évoquent 91% d’efficacité au début de la campagne de vaccination mais depuis d’autres chiffres sont apparus : 66 % ou même 49% d’efficacité.

Le vaccin n’empêche pas la transmission du virus et peut provoquer des effets secondaires.

Par ailleurs, il n’y a pas de recul par rapport aux vaccins à ARN messager.

Jean-Yves Dionne considère qu’un vaccin dont l’efficacité n’est pas garantie à 100% et qui n’est pas totalement sûr ne devrait pas être rendu obligatoire.

Franck Hugbéké, chirurgien-dentiste depuis plus de 38 ans 

Selon lui, le public peut être rassuré par le fait que les professionnels de santé maîtrisent parfaitement l’asepsie et les gestes barrière.

Ils étaient déjà bien formés à cela avant que l’épidémie de coronavirus ne se déclare.

Il explique par exemple que dans les cabinets dentaires on utilise beaucoup de ventilation.

Ces techniques sont propices à la dissémination d’un virus. Et pourtant aucun cas de contamination lié à un cabinet de chirurgien dentiste n’a été rapporté au Québec.

Pour Franck Hugbéké, les professionnels de santé savent protéger leurs patients.

En revanche, les autorités québécoises ne prennent pas soin de leurs soignants. Il regrette l’obligation vaccinale et les mesures anticovid qui désorganise les soins.

Annie Fortin, pharmacienne depuis 25 ans 

Elle s’exprime pour dénoncer l’absence de débats autour de la vaccination des enfants.

Elle rappelle que selon les études, on répertorie, à ce jour, 1 à 3 décès pour 100 000 vaccinés.

À l’échelle du Québec cela ferait près de 35 décès prévisibles si l’on vaccine tous les 0 à 20 ans.

Or, seule une personne de moins de 20 ans est décédée du coronavirus.

35 décès possible pour 1, cela ne plaide pas en faveur du vaccin.

Elle conclut, un brin fataliste :

“Je m’en serais voulu de ne pas avoir tenté au moins d’informer les parents avant la vaccination.”

Retrouvez la conférence de presse ici.

Naturellement vôtre,

Augustin de Livois



Articles Par : Réinfo Québec

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