Pétition Arrêter le carnage en Thaìlande

Appel

Pour les Nations Unies
APPEL URGENT
à Ban Ki-Moon, Secrétaire général de l’organisation des Nations Unies
ainsi qu’à tous les gouvernements et les dirigeants du monde entier pour. .
Arrêter le carnage EN THAÏLANDE

Les progrès de la Thaïlande vers la démocratie ont été dévastée par le coup d’Etat militaire qui a renversé un gouvernement élu en 2006. Ce fut le 26ème putsch/répression militaire de la Thaïlande depuis que le pays a tenté d’abolir la monarchie absolue en 1932.

Le pays a également été réduit à une complète confusion politique en 2008 par les manifestations des chemises jaunes qui ont été autorisées, sans répercussion, à occuper et bloquer les aéroports internationaux de Thaïlande, ce qui a créé une situation qui a permis à Abhisit Vejjajiva de devenir Premier ministre en décembre 2008.

Les dizaines de millions de pauvres ruraux et urbains de Thaïlande ne peuvent tolérer plus longtemps les doubles normes qui dominent leur lutte pour la démocratie parlementaire représentative. Le 14 mars 2010, ils ont manifesté dans les rues de Bangkok pour exiger la dissolution du parlement ainsi qu’une élection générale.

Depuis la répression militaire en cours qui a été lancé le 10 avril 2010, environ 60 hommes, femmes et enfants sont morts, beaucoup d’une balle dans la tête tirée par des snipers militaires. Environ 1500 personnes ont été blessées – beaucoup par balles, dont des médecins, des journalistes et des passants. Le nombre de morts augmente chaque jour. Quelque 50 000 soldats, qui ont la permission de « tirer pour tuer en état de légitime défense », ont été mobilisés pour écraser la protestation du peuple contre l’injustice et son gouvernement corrompu.

Le fait que le gouvernement thaïlandais approuve l’utilisation de balles réelles contre le peuple de Thaïlande, contre les hommes, femmes, enfants, contre les grands-pères et grands-mères qui se sont réunis à Bangkok pour exprimer leur frustration légitime et leurs griefs, est un scandale qui doit être condamné comme un crime car c’en est un. Peu importe la complexité de la situation politique, l’utilisation de balles réelles contre des civils ordinaires ne peut pas et ne doit pas être autorisée dans les rues de Bangkok, ou n’importe où ailleurs. La communauté internationale ne peut rester passive et regarder le gouvernement thaïlandais assassiner des citoyens thaïlandais au nom de la démocratie, sans parler de la monarchie.

La violence de l’Etat dans les rues de Bangkok aujourd’hui a une longue histoire. Dans le centre de Bangkok, quelques milliers de civils courageux – hommes, femmes et enfants sont coupés de nourriture et d’eau, entouré et visé par environ 30.000 soldats. Ils se préparent à sacrifier leur vie.
La communauté internationale doit condamner le gouvernement d’Abhisit pour l’utilisation de balles réelles contre ceux qui s’y opposent, contre ceux qui, s’il se produisait une élection générale, le chasseraient du pouvoir.

Dans le « Pays du Sourire », la corruption et l’injustice pèsent lourdement et clairement. Permettre la violence militaire pour écraser les pauvres ruraux et urbains en Thaïlande ne renforcera pas la stabilité régionale, ça n’améliorera pas l’avenir de l’ASEAN ou le développement durable. Cela ralentira le développement de la démocratie dans tout le Sud-Est asiatique.

Nous appelons tous les gouvernements du monde entier à condamner l’usage de la force militaire et de balles réelles comme un moyen pour supprimer le droit des pauvres à exprimer leurs doléances.

Nous appelons à une INTERVENTION DES NATIONS UNIES
pour mettre fin à la violence et mettre toutes les parties à la table des négociations et
pour superviser la procédure d’une élection générale en Thaïlande.
Nous appelons l’ORGANISATION DES NATIONS UNIES
à nommer une commission indépendante pour enquêter sur
l’assassinat de civils innocents par les forces militaires thaïlandaises.
Pour signer la pétition, cliquer sur le lien ci dessous:
 http://www.facebook.com/l/bf0d5  ; www.petitiononline.com/10310/petition.html



Articles Par : Ysoline Buntang

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