Paf le clown !

Donald Trump et JD Vance ont remis Volodomyr Zelensky à sa place. Stupeur, tremblements et indignation en Europe. Une révolte du petit personnel qui veut la 3e guerre mondiale ?

Analyses:

Volodymyr Zelensky est à la fois un imbécile et un pâle maître-chanteur faisant son beurre sur les souffrances de son peuple.

Quand on est au fond du trou, on arrête de creuser. Ça c’est pour l’imbécile.

Quand on a perdu une guerre qui a couté plus d’un million de vies ukrainiennes et qu’on l’a fait uniquement “grâce” aux fonds et aux armes en premier chef américains, on évite de dire à son généreux donateur qu’il va comprendre sa douleur s’il n’exauce pas les vœux de l’Ukraine.

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Donald Trump et JD Vance se sont accordés la liberté d’avoir en public une discussion franche avec Volodomyr Zelensky et de le confronter à la réalité de la situation et de sa propre petite personne. Hurlements chez les psychotiques européens dont nous vous entretenions il y a trois jours.

Volodymyr Zelensky s’est fait remettre la tête à l’endroit et rappeler la dure vérité : l’Ukraine a perdu la guerre; cette guerre n’aurait jamais du avoir lieu; sans l’aide étrangère, l’Ukraine aurait capitulé en moins d’un mois; étant donné les psychotiques européens, les USA sont le seul atout dont l’Ukraine dispose pour arrêter le massacre et éviter sa destruction totale.

Au lieu de cela, Zelensky qui, rappelons-le, n’est plus président officiellement depuis mai 2024, appelle à la 3e guerre mondiale. N’est-ce pas lui qui a déclaré en substance lors de la Conférence de Munich en février 2022 que l’Ukraine exigeait que des armes nucléaires américaines soient stationnées en Ukraine, sinon l’Ukraine développerait ses propres capacités nucléaires ? Deux semaines plus tard, l’armée russe pénétrait en Ukraine.

Et Zelensky, repris en chœur par les psychotiques européens, persiste à exiger les garanties de sécurité qui sont la cause de la guerre qu’il a perdue malgré la plus importante aide militaire jamais accordée à un pays depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cela nous fait mal de le dire, mais cette vieille ganache belliciste de Lindsey Graham, sénateur de Caroline du Sud, a raison de demander son départ – même s’il le fait pour se couvrir, car il est l’un des principaux architectes de la catastrophe ukrainienne au Sénat américain.

Il n’est par exemple nulle question dans la grande presse de l’attitude de Zelensky qui, lors d’une conversation téléphonique avec JD Vance et Marco Rubio, avait accepté le plan de paix américain pour déclarer publiquement cinq minutes après avoir refusé de le signer. Il n’a pas été humilié dans le bureau ovale. Le président américain et son vice président, excédés par quarante minutes d’entretien n’ayant mené à rien, n’ont fait que réagir au chantage que Zelensky a exercé devant les caméras. Ils lui ont passé un savon amplement mérité, comme on le fait à un sale gosse capricieux afin de lui poser des limites.

Ecoutons Marco Rubio, le secrétaire d’Etat américain, expliquer tout cela, en gardant à l’esprit qu’il n’a aucun intérêt à mentir.

Marco Rubio souligne que l’accord qu’aurait du signer l’Ukraine le 27 février liait économiquement les USA à l’Ukraine, ce qui est la meilleure des garanties de sécurité possible. Difficile de contredire M. Rubio à ce sujet puisque les USA proposent d’étendre sous la forme de joint-ventures leurs intérêts économiques à l’Ukraine, la sanctuarisant de ce fait.

C’est Zelensky lui-même qui a mis le “deal” sur les terres rares sur la table il y a six mois, tant avec Washington qu’avec les Européens. Pour la bonne et simple raison que plus de 80% des ressources extractives sont situées dans le Donbass, et qu’il faudrait le reconquérir avant de les exploiter. Zelensky a cherché à vendre des ressources pour entrainer l’Otan dans une guerre avec la Russie, ce qu’il ne cesse de faire depuis son élection en 2019.

C’est Zelensky qui a insisté pour se rendre à Washington. Les Américains ont été clairs : pas la peine de venir si c’est pour donner des leçons sur pourquoi la diplomatie ne permettra pas de mettre un terme à ce conflit. Pourtant, c’est exactement ce que Zelensky a fait. Particulièrement intelligent d’antagoniser la seule puissance capable de sortir l’Ukraine de son sanglant bourbier, car il ne faudra pas compter sur les Européens pour ce faire, puisque les Russes refusent de leur parler.

Le président ukrainien s’est permis d’aller faire campagne pour Joe Biden en Pennsylvanie. Il a joué un rôle actif dans la tentative de destitution de Donald Trump en 2019 au motif, fallacieux, que ce dernier lui aurait demandé d’enquêter sur les affaires de Joe Biden et de sa famille en Ukraine en échange d’aide financière. Comment s’étonner que Zelensky ne soit pas en odeur de sainteté à la Maison Blanche?

L’administration Trump considère, à raison, que cette guerre n’est pas la sienne mais celle des démocrates et des néoconservateurs. Cette guerre n’est ni dans l’intérêt des Etats-Unis, ni dans celui de l’Ukraine, ni dans celui du reste du monde. Donald Trump n’a cessé de le répéter durant sa campagne. JD Vance, alors sénateur de l’Ohio, l’avait exprimé avant d’avoir été choisi comme vice-président.

Il suffisait donc d’écouter, ce qui aurait permis de se préparer au changement d’administration et à une inflexion significative de la politique étrangère américaine, clairement annoncée et voulue par le peuple américain. En Europe, nos dirigeants sont psychotiques au point de croire les mensonges qu’ils demandent aux médias de colporter. Ils sont psychotiques au point de ne pas prendre Donald Trump au sérieux alors que, s’il ne doit pas toujours être pris au pied de la lettre, il est plus que jamais déterminé à faire ce pour quoi les Américains l’ont élu.

Même chose pour JD Vance. Malgré son jeune âge, il n’est pas un perdreau de l’année. Il n’est pas, contrairement à ce qu’affirme la presse européenne, un ultraconservateur déjanté mais un homme qui a les pensées claires et qui les exprime clairement. Il suffisait de l’écouter, ce qui nous aurait épargné le pathétique spectacle des caprices de dirigeants européens qui se roulent par terre parce que leur maître vient de siffler la fin de la récréation.

Une fois le problème de l’Ukraine réglé – et il le sera car les Américains ne se laisseront pas entrainer dans une guerre qui ne répond à aucun de leurs intérêts – l’administration Trump va très vite se tourner vers un autre sujet majeur : celui du Moyen Orient et de la folie du gouvernement israélien. Certains l’ont compris, qui tel Jacques Attali, déclarent que Trump est en train d’installer une dictature aux USA – ce qui n’est bien évidement pas le cas.

S’assurer qu’une bureaucratie hors de contrôle se conforme aux décisions du pouvoir exécutif et qu’un système judiciaire applique la loi à tous de manière impartiale n’est pas agir en dictateur, mais redonner au peuple ce dont on l’a dépossédé, sa souveraineté. C’est cela qui met en panique les dirigeants européens.

Pascal Clérotte

 

Image en vedette : par Grok

 

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Pascal Clérotte : Enquêteur-scribouillard-analyste [email protected]



Articles Par : Pascal Clérotte

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