Infolettre: Un monde en crise, édifier votre forteresse…

septembre 3rd, 2021 by Mondialisation.ca

Sélection d’articles :

Crise Covid-19 – Édifier votre forteresse

Par Philippe Huysmans, 29 août 2021

Voilà 18 mois que ça dure, 529 jours pour être plus précis, et chaque jour qui passe apporte son lot de nouvelles anxiogènes et de nouvelles confiscations de nos libertés individuelles.  Il semblerait que rien n’arrêtera les psychopathes au pouvoir dans la plupart des démocraties occidentales.  Nous vivons désormais sous le régime de la loi du plus fort.  L’exécutif détenant le contrôle de la force publique s’arroge de fait tous les pouvoirs, au mépris complet de la constitution et des lois, sauf celles qui les arrangent. (…)

 

Le travail est-il encore un libre choix?

Par Claude Janvier, 30 août 2021

Ce que vous allez lire est une lettre de l’Assurance Maladie, service médical, pays de la Loire, envoyée a un de ses employés qui refusait l’injection « obligatoire ». Trois pages coercitives explicatives, avec en conclusion l’obligation vaccinale fixée au 16 octobre 2021, dernier carat. Après cette date, s’il n’est pas vacciné, plus de travail et plus d’indemnités. Vous êtes bien assis ? Il vaut mieux, car lire cette prose abominable peut vous déclencher une crise de nausées aigues. (…)

 

Le Québec en crise: « Les professionnels en marche » contre le diktat du gouvernement Legault

Par Micheline Ladouceur, 31 août 2021

Le samedi 28 août des professionnels de la santé, de l’éducation et de la sécurité publique ont manifesté contre les mesures covidiennes imposées par le gouvernement Legault. Contrairement à ce que rapportait Radio-Canada aux nouvelles, il n’y avait pas des centaines de manifestants, mais des milliers, des dizaines de milliers de personnes qui marchaient depuis le parc Maisonneuve à Montréal… « Cette manifestation est un évènement inédit puisque, pour la première fois, des professionnels de la santé, des corps policiers et de l’éducation s’allient pour marcher ensemble et prendre le micro publiquement ! » (…)

 

Manifeste des enseignantes et des enseignants du Québec pour la liberté vaccinale 

Par Héloïse Landry, 31 août 2021

J’aimerais / Nous aimerions vous rappeler que ce rassemblement de Montréal est situé sur un territoire autochtone, lequel n’a jamais été cédé. C’est dans le respect des liens avec le passé, le présent et l’avenir que nous reconnaissons les relations continues entre ces Peuples et la communauté, ici rassemblée. Nos ancêtres des Premières-Nations nous enseignent de toujours agir en considération des impacts que chacun de nos gestes aura pour les 7 générations à venir. Alors, chers enseignantes et enseignants du Québec, que choisirons-nous pour l’avenir de nos enfants? (…)

Afghanistan: petite histoire de la désinformation occidentale et perspectives d’avenir

Par Anne Philippe, 01 septembre 2021

Profitant du retrait des États-Unis d’Afghanistan, les talibans ont pris le contrôle du pays le 15 août dernier. L’ex-président afghan, Asharaf Ghani, est aujourd’hui en exil aux Émirats arabes unis après la prise de Kaboul. Comment en est-on arrivé à ce renversement du gouvernement afghan soutenu par l’Occident qui a largement investi dans le pays (les USA ont dépensé plus de 2 000 milliards de dollars dans le pays, près de 1 707 milliards d’euros) ? (…)

Le Deep State en Médecine

Par Marie-France de Meuron, 02 septembre 2021

Il est évident que le Deep State aspire à lui la politique, l’économie et la vie sociale. Mais qu’est-ce qui l’inspire? En réalité, une inspiration provient d’une dimension très profonde de l’être. Quelle est la source de la sienne?Écoutons le président Banda Kani, leader politique du Nouveau Mouvement populaire (NMP) du Cameroun, en Afrique centrale, qui nous parle de l’État profond américain ou Deep State dans une émission télévisée. Il commence son propos en affirmant que le Deep State repose sur trois piliers essentiels : Le Vatican, La City de Londres et La Famille Rothschild. (…)

 

Économie & éthique: deux facteurs à concilier pour résoudre la crise sanitaire et écologique

Par Luca V. Bagiella, 02 septembre 2021

La solution à la crise sanitaire que l’on vit actuellement se trouve dans la conciliation institutionnelle entre économie et éthique. C’est seulement ainsi qu’on parviendra à une intelligence cohérente avec les enjeux sociaux avance Luca V. Bagiella, doctorant et coordinateur du réseau consciences-citoYennes. (…)

 

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Qui profite de l’attentat suicide de Kaboul?

septembre 2nd, 2021 by Pepe Escobar

L’horrible attentat suicide de Kaboul introduit un vecteur supplémentaire dans une situation déjà incandescente : Il vise à prouver, aux Afghans et au monde extérieur, que le nouvel Émirat islamique d’Afghanistan est incapable de sécuriser la capitale.

À l’heure actuelle, au moins 103 personnes – 90 Afghans (dont au moins 28 Taliban) et 13 militaires américains – ont été tuées et au moins 1 300 blessées, selon le Ministère afghan de la Santé.

L’attentat a été revendiqué par une déclaration sur la chaîne Telegram d’Amaq Media, l’agence de presse officielle de l’État islamique. Cela signifie que l’attentat a été commis par le commandement central de l’EI, même si les auteurs de l’attentat étaient des membres de l’État islamique au Khorassan, ou EI-K.

Présumant hériter du poids historique et culturel des anciennes terres d’Asie centrale qui, depuis l’époque de la Perse impériale, s’étendaient jusqu’à l’Himalaya occidental, ce groupuscule salit le nom de Khorassan.

Le kamikaze qui a mené « l’opération martyre près de l’aéroport de Kaboul » a été identifié comme un certain Abdul Rahman al-Logari. Cela suggère qu’il est afghan, de la province voisine de Logar. Et cela suggère également que l’attentat a pu être organisé par une cellule dormante de l’EI-K. Une analyse électronique sophistiquée de leurs communications permettrait de le prouver – des outils dont les Taliban ne disposent pas.

Le kamikaze Abdul Rahman al-Logari tel que présenté par la propagande de l’EI. Photo : Handout / Daesh

La façon dont l’EI, qui connaît bien les médias sociaux, a choisi de présenter le carnage mérite un examen attentif. La déclaration sur Amaq Media reproche aux Taliban d’être « en partenariat » avec l’armée américaine dans l’évacuation des « espions ».

Il ridiculise les « mesures de sécurité imposées par les forces américaines et la milice des Taliban dans la capitale Kaboul », puisque son « martyr » a pu atteindre « une distance de pas moins de cinq mètres des forces américaines, qui supervisaient les procédures ».

L’EI-K comprend une bande de fanatiques, désignés comme takfiris parce qu’ils définissent les compagnons musulmans – en l’occurrence les Taliban – comme des « apostats ».

Fondé en 2015 par des djihadistes émigrés envoyés dans le sud-ouest du Pakistan, l’EI-K est une bête trouble. Son chef actuel est un certain Shahab al-Mujahir, qui était un commandant de niveau intermédiaire du réseau Haqqani dont le siège est au Waziristan du Nord, dans les zones tribales pakistanaises, lui-même une collection de moudjahidines disparates et de candidats au djihad sous l’égide de la famille.

Washington a qualifié le réseau Haqqani d’organisation terroriste dès 2010, et traite plusieurs de ses membres comme des terroristes mondiaux, dont Sirajuddin Haqqani, le chef de la famille après la mort du fondateur Jalaluddin.

Jusqu’à présent, Sirajuddin était le chef adjoint des Taliban pour les provinces orientales – au même titre que le mollah Baradar, le chef du bureau politique de Doha, qui a été libéré de Guantanamo en 2014.

Fait crucial, l’oncle de Sirajuddin, Khalil Haqqani, anciennement chargé du financement étranger du réseau, est maintenant responsable de la sécurité de Kaboul et travaille comme diplomate 24/7.

Les précédents dirigeants de l’EI-K ont été éliminés par des frappes aériennes américaines en 2015 et 2016. L’EI-K a commencé à devenir une véritable force de déstabilisation en 2020 lorsque la bande regroupée a attaqué l’Université de Kaboul, une maternité de Médecins sans Frontières, le palais présidentiel et l’aéroport.

Les renseignements de l’OTAN, repris par un rapport de l’ONU, attribuent à l’EI-K un maximum de 2 200 djihadistes, répartis en petites cellules. Il est significatif que la majorité ne soit pas afghans : Irakiens, Saoudiens, Koweïtiens, Pakistanais, Ouzbeks, Tchétchènes et Ouïghours.

Le véritable danger est que l’EI-K fonctionne comme une sorte d’aimant pour toutes sortes d’anciens Taliban mécontents ou de chefs de guerre régionaux déconcertés qui n’ont nulle part où aller.

La parfaite cible facile

L’agitation civile qui régnait ces derniers jours autour de l’aéroport de Kaboul était la cible idéale pour le carnage de la marque EI.

Zabihullah Mujahid, le nouveau ministre taliban de l’Information à Kaboul, qui, à ce titre, s’adresse quotidiennement aux médias du monde entier, est celui qui a prévenu les membres de l’OTAN de l’imminence d’un attentat suicide commis par l’EI-K. Des diplomates de Bruxelles l’ont confirmé.

Parallèlement, ce n’est pas un secret pour les cercles de renseignements en Eurasie que l’EI-K est devenu disproportionnellement plus puissant depuis 2020 en raison d’une ligne de transport d’Idlib, en Syrie, vers l’est de l’Afghanistan, officieusement connue dans le langage des barbouzes sous le nom de Daech Airlines.

Moscou et Téhéran, même à des niveaux diplomatiques très élevés, ont carrément accusé l’axe américano-britannique d’être les principaux facilitateurs. Même la BBC a rapporté, fin 2017, que des centaines de djihadistes de l’EI avaient bénéficié d’un passage sécurisé hors de Raqqa et de la Syrie, sous les yeux des Américains.

L’attentat de Kaboul a eu lieu après deux événements très importants.

Le premier est l’affirmation de Mujahid, lors d’une interview accordée à la chaîne américaine NBC News en début de semaine, selon laquelle il n’y a « aucune preuve » qu’Oussama Ben Laden soit à l’origine des attentats du 11 septembre 2001 – un argument que j’avais déjà laissé entrevoir dans ce podcast la semaine précédente.

Cela signifie que les Taliban ont déjà commencé une campagne pour se déconnecter de l’étiquette « terroriste » associée au 11 septembre. La prochaine étape consistera peut-être à faire valoir que l’exécution du 11 septembre a été mise en place à Hambourg et que les détails opérationnels ont été coordonnés depuis deux appartements du New Jersey.

Rien à voir avec les Afghans. Et tout cela en restant dans les paramètres du récit officiel – mais c’est une autre histoire extrêmement compliquée.

Les Taliban devront montrer que le « terrorisme » concerne uniquement leur ennemi mortel, l’EI, et va bien au-delà de la vieille école Al-Qaïda, qu’ils ont hébergée jusqu’en 2001. Mais pourquoi devraient-ils hésiter à faire de telles déclarations ? Après tout, les États-Unis ont réhabilité Jabhat Al-Nosra – ou Al-Qaïda en Syrie – en tant que « rebelles modérés ».

L’origine de l’EI est un matériau incandescent. L’EI a été créé dans des camps de prisonniers irakiens, son noyau étant composé d’Irakiens, dont les compétences militaires proviennent d’anciens officiers de l’armée de Saddam, une bande de sauvages renvoyée en 2003 par Paul Bremmer, le chef de l’Autorité provisoire de la Coalition.

L’EI-K porte dûment le travail de l’EI de l’Asie du Sud-Ouest au carrefour de l’Asie centrale et de l’Asie du Sud en Afghanistan. Il n’y a aucune preuve crédible que l’EI-K a des liens avec les services secrets militaires pakistanais.

Au contraire : l’EI-K est vaguement aligné avec le Tehreek-e-Taliban (TTP), également connu sous le nom de Taliban pakistanais, l’ennemi mortel d’Islamabad. Le programme du TTP n’a rien à voir avec les Taliban afghans modérés dirigés par le mollah Baradar qui ont participé au processus de Doha.

L’OCS à la rescousse

L’autre événement important lié à l’attentat de Kaboul est qu’il a eu lieu un jour seulement après une nouvelle conversation téléphonique entre les présidents Vladimir Poutine et Xi Jinping.

Le Kremlin a souligné que les deux hommes étaient « prêts à intensifier leurs efforts pour lutter contre les menaces du terrorisme et du trafic de drogue provenant du territoire afghan », qu’il était « important d’instaurer la paix » et qu’il fallait « empêcher la propagation de l’instabilité aux régions adjacentes ».

Et cela a conduit à l’argument décisif : Ils se sont engagés conjointement à « tirer le meilleur parti du potentiel » de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS), fondée il y a 20 ans sous le nom de « Cinq de Shanghai », avant même le 11 septembre, pour lutter contre « le terrorisme, le séparatisme et l’extrémisme ».

Le sommet de l’OCS se tiendra le mois prochain à Douchanbé, où l’Iran sera très certainement admis en tant que membre à part entière. L’attentat de Kaboul offre à l’OCS l’occasion de s’affirmer avec force.

Quelle que soit la coalition tribale complexe formée pour gouverner l’Émirat islamique d’Afghanistan, elle sera imbriquée dans l’ensemble de l’appareil de coopération économique et sécuritaire régional, dirigé par les trois principaux acteurs de l’intégration eurasienne : la Russie, la Chine et l’Iran.

Le bilan montre que Moscou a tout ce qu’il faut pour aider l’Émirat islamique contre l’EI-K en Afghanistan. Après tout, les Russes ont expulsé l’EI de toutes les parties importantes de la Syrie et l’ont confiné dans le chaudron d’Idlib.

En fin de compte, personne à part l’EI ne souhaite un Afghanistan terrorisé, tout comme personne ne souhaite une guerre civile en Afghanistan. L’ordre du jour indique donc non seulement une lutte frontale menée par l’OCS contre les cellules terroristes existantes de l’EI-K en Afghanistan, mais aussi une campagne intégrée visant à drainer toute base sociale potentielle pour les takfiris en Asie centrale et du Sud.

Pepe Escobar

 

 

 

Article original en anglais : Who profits from the Kabul suicide bombing? asiatimes.com, le 27 août 2021

Traduit par Réseau International

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La solution à la crise sanitaire que l’on vit actuellement se trouve dans la conciliation institutionnelle entre économie et éthique. C’est seulement ainsi qu’on parviendra à une intelligence cohérente avec les enjeux sociaux avance Luca V. Bagiella, doctorant et coordinateur du réseau consciences-citoYennes.

Au sein de la société contemporaine, nous pouvons distinguer, de manière très schématique, deux types de personnes fortunées. Il y a d’abord les personnes fortunées qui ont su, par des investissements, un esprit utilitariste et un sens aigu du réseautage, rentabiliser durablement leurs avoirs. Puis il y a les autres, c’est-à-dire des personnes qui ont eu une grande fortune, puis qui l’ont dépensée ou dont la richesse s’est, au cours de deux ou trois générations, dispersée. Or, dans une société où le système de valeurs est dominé par la possession d’argent, l’intelligence consisterait à avoir pour idéal le premier type. C’est là que se séparent intelligence et éthique. Car pour rentabiliser les avoirs, il faut acquérir une certaine intelligence. 

Avant de développer les caractéristiques de cette intelligence spécifique, il nous faut nous arrêter aux significations et conséquences d’une société où l’immoralité est poussée à l’extrême. Aussi simple que cet exercice de pensée puisse paraitre, il doit nous permettre de conscientiser le fait que l’éthique n’est pas juste une affaire de bonnes sœurs, mais qu’il s’agit d’un facteur déterminant en matière de cohésion sociale. En premier lieu, dans une société sans morale, chacun fait comme il l’entend et s’occupe de soi. La confiance et le respect n’existent qu’en apparence. Les relations sont, le plus souvent, des rapports de force dans lesquels la communication et l’écoute n’ont que peu d’importance. Dans une telle société, la minorité économiquement favorisée pousse l’État à renforcer sa protection en multipliant les mesures de contrôle. La paranoïa et le narcissisme se justifient en tant que mécanismes de défense contre ces autres qu’on ne connait plus. 

À l’inverse, une société qui prétend être un État démocratique doit avoir la justice comme référentiel universel. C’est sur la base de cette justice institutionnalisée que les citoyennes et citoyens peuvent reconnaitre l’autorité, la respecter et avoir confiance en elle. Autrement dit, sans celle-ci et à part les cas où la discipline citoyenne est le résultat de la violence d’État via notamment le chantage à l’argent, le conditionnement ou la manipulation de masse, le citoyen n’a aucune raison de respecter l’organisation sociale qu’on lui impose. Or, il faut le souligner : c’est à l’avantage de tout le monde si la société garantit à ses concitoyens une justice sociale, car l’injustice génère l’injustice et, avec elle, tous les maux imaginables. En effet, comment prétendre au respect alors que la société promeut l’accumulation de capitaux au détriment du bien commun ? Dans ces conditions peut-on s’étonner de l’apathie, du cynisme et de la méfiance en politique ?   

Ayant cela à esprit, nous pouvons continuer et revenir à quoi consiste l’intelligence chez le premier type de personne. En premier lieu, on peut constater qu’au sein de nos sociétés cette intelligence est partagée par de plus en plus de personnes qui se veulent pragmatiques. Or, en peu de mots, derrière cette intelligence, il y a cet idéal qui consiste à faire travailler les autres pour soi. Je ne vise pas ici les directeurs ou les entrepreneurs qui travaillent autant sinon plus que leurs collaborateurs. Je parle des rentiers (à l’exception des invalides au sens large) et des actionnaires. Sur ce, nul besoin de long discours pour soutenir que cette intelligence est parfaitement immorale et que si l’on tend tous à ce type d’intelligence alors on arrive vraiment à la société que je viens de décrire rapidement. La question qu’on peut se poser c’est si l’on souhaite vraiment que ce soit ce type d’intelligence qui nous oriente ? 

La réponse à cette question semble évidente ; cependant, ceux qui cultivent ce type d’intelligence sont tellement valorisés socialement qu’il n’y a aucun intérêt pour eux, individuellement, à changer leur comportement destructeur. En conclusion à cet article, je voudrais soutenir que ce devrait être le devoir et la fonction première des institutions de faire en sorte que, entre autres, la richesse soit uniquement le fruit du travail. Car c’est seulement ainsi – en ayant toujours la justice sociale en ligne de mire – que les autorités pourront trouver la cohésion sociale indispensable à la résolution urgente de la crise sanitaire et écologique. 

Luca V. Bagiella

La Conversion, le 22 août 2021

 

Image en vedette : Freepik.com

 

Luca V. Bagiella, doctorant en sciences sociales et en philosophie à l’Université de Lausanne, cofondateur et coordinateur de consciences-citoYennes, réseau en faveur d’une transition citoyenne. Auteur de Narcissisme-critique paru en 2016 chez l’éditeur Hélice Hélas et disponible en librairie (280 pages). 

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Les puissances africaines sous pression

septembre 2nd, 2021 by Mikhail Gamandiy-Egorov

Le continent africain n’est pas en reste des changements majeurs observés sur la scène géopolitique internationale dans le cadre du concept multipolaire mondial. Et plus certains Etats affirment leur puissance continentale dans un cadre souverain et panafricain, plus ils se retrouvent sous la pression des nostalgiques de l’unipolarité. Retour sur la question.

La tendance observée de plus en plus sur le continent africain mérite l’attention à bien des égards. Au-delà des tentatives occidentales à punir les pays ayant choisi une voie souveraine de développement et un libre choix de leurs partenaires extérieurs, il est aujourd’hui clairement possible de voir que les poids-lourds de la scène continentale, y compris ceux qui il y a encore récemment semblaient se trouver dans l’orbite de l’influence occidentale, se retrouvent à devoir faire face à de plus en plus de défis les visant.

Parmi ces exemples, on peut citer le Nigéria ou encore l’Ethiopie. Le premier, étant tout simplement la première puissance économique continentale africaine en termes de PIB à parité du pouvoir d’achat (PIB-PPA), classé  25ème au rang mondial, par ailleurs la première population d’Afrique avec plus de 219 millions d’habitants (7ème population du monde).

Depuis que les ambitions d’Abuja sur la scène régionale et continentale aient commencé à s’afficher de plus en plus ouvertement, le pays a dû observer une recrudescence de défis intérieurs, notamment sécuritaires. Si la lutte contre les terroristes de Boko Haram date depuis déjà de longues années, de nouveaux foyers de tensions se réactivent,  et ce avec une complicité assez peu voilée en provenance des intérêts occidentaux, notamment en lien avec les séparatistes du Mouvement indépendantiste pour les peuples indigènes du Biafra (Ipob).

Cette pression supplémentaire sur l’Etat nigérian est liée à plusieurs aspects. Tout d’abord, et plus le pays prend du poids dans les affaires régionales et continentales, le tout dans un cadre panafricain, cela représente l’un des éléments de réponse aux tentatives de déstabilisation extérieure, qu’elles soient d’ordre terroriste ou séparatiste. L’autre raison à noter est que plus un Etat s’affirme dans un cadre panafricain et plus il a tendance à forger des relations stratégiques avec les Etats partisans de la souveraineté et de l’ordre multipolaire international.

Les relations économiques grandissantes avec la Chine, y compris en favorisant le yuan chinois au détriment du dollar américain dans les transactions bilatérales, ou encore le récent accord militaro-sécuritaire avec la Russie, en représentent les quelques exemples. D’autant plus que le Nigéria fut longtemps considéré comme un pays se trouvant sous l’orbite des intérêts occidentaux, plus particulièrement des USA.

L’Ethiopie représente un autre exemple intéressant. Deuxième plus large population du continent, 7èmepuissance militaire d’Afrique, abritant le siège de l’Union africaine (UA) sur son territoire, le seul pays africain à n’avoir jamais été colonisé et ayant été l’un des principaux alliés continentaux de l’URSS durant la période de la guerre froide, le tout allié à un taux de croissance du PIB aux alentours de 10% par an durant plusieurs années – représentent des éléments qui confirment les ambitions d’Addis-Abeba. Cela sans oublier une industrialisation rapide du pays, avec le concours de la Chine.

Si à la chute de l’URSS, l’Ethiopie était considérée comme un pays s’étant beaucoup rapproché de Washington, et ce dans de nombreux secteurs, la période récente au vue du rapprochement sans précédent avec Pékin, ainsi que le renouvellement actif des relations avec Moscou, semble avoir placé le pays dans le viseur des déstabilisations occidentales. Des tentatives de déstabilisation, qui à la différence de ce qu’avaient vraisemblablement espéré ses instigateurs, semblent au contraire pousser de plus en plus le leadership éthiopien dans le cadre souverainiste panafricain et celui de l’alliance sino-russe.

Mais l’exemple de l’Ethiopie est intéressant également sur un autre aspect. Si la propagande occidentale avait souvent tenté à présenter la Chine comme la Russie comme des soutiens aux régimes prétendument «autoritaires», les événements récents cassent de plus en plus ce cliché ayant peu de choses à avoir avec la réalité. Déjà en République centrafricaine, Moscou s’est imposé comme un allié fiable et sincère d’un leadership élu démocratiquement et disposant d’une large popularité nationale. Le cas éthiopien est également fort révélateur car au-delà de jouir d’une popularité intérieure indéniable, le chef d’Etat du pays Abiy Ahmed peut se vanter d’être également lauréat du Prix Nobel de la paix 2019.

Evidemment et à cette époque, l’Occident pensait voir en l’Ethiopie un partenaire de poids pour ses intérêts, à ce titre les médias mainstream occidentaux ne manquaient pas de faire l’éloge au Premier ministre Ahmed. Tout semble désormais bouleversé et l’exemple si souvent cité de notes positives par l’establishment politico-médiatique occidental, est devenu une cible à abattre. Une hypocrisie qui ne manque pas de révolter aussi bien la société civile éthiopienne, que les médias étatiques du pays. Le tout au moment même où Addis-Abeba renforce non seulement son interaction avec la Chine, mais mise de nouveau sur l’alliance militaro-sécuritaire avec la Russie.

Cette nouvelle donne est effectivement particulièrement intéressante car elle barre d’un revers de la main toutes les belles paroles occidentales quant au fait d’être des alliés de gouvernements démocratiques à divers endroits du globe. Plus que cela, l’approche hypocrite de l’establishment occidental, y compris washingtonien, peine de plus en plus à voiler cette posture révoltante à l’égard des différents peuples du monde, y compris africains. Enfin, et face aux déstabilisations que ce cercle maintient comme instrument majeur de sa politique visant les Etats souverains, la résistance s’organise sur deux volets: la mobilisation populaire (véritable) à l’intérieur et le soutien extérieur de la part des grandes puissances non-occidentales pro-multipolaires.

Ceci étant dit, ce n’est pas tout. Au vu des échecs répétés de faire tomber des gouvernements pleinement souverains à divers endroits de la planète, y compris en raison des deux facteurs cités ci-haut, l’Occident politique risque de s’acharner désormais sur un certain nombre de ses alliés et sous-traitants, ne pouvant par ailleurs pas être considérés comme des puissances régionales ou continentales. Car au moment d’une perte d’influence à l’échelle internationale, des échecs à appliquer avec le même «succès» les méthodes de déstabilisation habituelle, ce même establishment cherche à avoir des partenaires complètement soumis (même le taux de 75-80% ne suffit plus). Y compris pour éviter le risque que ces derniers sortent de l’orbite géopolitique occidentale.

Mikhail Gamandiy-Egorov

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Le Deep State en Médecine

septembre 2nd, 2021 by Marie-France de Meuron

Il est évident que le Deep State aspire à lui la politique, l’économie et la vie sociale. Mais qu’est-ce qui l’inspire? En réalité, une inspiration provient d’une dimension très profonde de l’être. Quelle est la source de la sienne? Écoutons le président Banda Kani, leader politique du Nouveau Mouvement populaire (NMP) du Cameroun, en Afrique centrale, qui nous parle de l’État profond américain ou Deep State dans une émission télévisée.Il commence son propos en affirmant que le Deep State repose sur trois piliers essentiels : Le Vatican, La City de Londres et La Famille Rothschild. 

Cet homme politique fait ainsi référence à des entités puissantes animant l’Etat profond qui n’a un corps défini que par les motivations et les institutions qui le constituent. Certains le nomment « Etat parallèle ». Mais alors, à quel Etat est-il parallèle? Plusieurs réponses sont possibles et la plus élargie me semble être celle de l’Etat représentant l’ensemble de la population. Celle-ci n’est pas animée par un esprit autant défini par le matérialisme, lui-même délimité par le monde numérique pleinement représenté par l’Intelligence Artificielle (IA) et les cryptomonnaies. Au niveau de l’être humain, la limitation se conçoit dans le transhumanisme qui dépend de la technoscience médicale et s’écarte terriblement de l’art médical.

« En apportant des éléments de persuasion, il est possible pour une oligarchie contrôlante d’amener les gens à aimer leur servitude ». Ceux qui se soumettent ainsi à telles impulsions ne veulent pas voir ou percevoir que l’ensemble des êtres humains a un corps bien plus dense, plus substantiel et complexe que l’appareil porteur d’une IA.

Nous vivons maintenant une période sanitaire qui s’inspire du même modèle : Tout résoudre par le produit génique résumé en une appellation réductrice : le vaccin. Ainsi, la technoscience veut réduire une interpellation de la vie, révélée par un micro-organisme, à une démarche qui aspire à elle des milliards de dollars et qui soumet les économies créatives, les activités artistiques, les lieux dynamiques, les écoles et tout autre lieu de vie à des mesures très contraignantes, matérialistes et fort coûteuses.

Seulement voilà, ceux qui se laissent porter par la mentalité matérielle et numérique scotomisent complètement que chaque être humain est un micro-univers et,  de ce fait, animé de bien plus de fréquences énergétiques qu’eux. A l’image d’un prisme qui peut laisser apparaître plusieurs couleurs ou encore d’un poste de radio qui reçoit des ondes de fréquences multiples, passant des plus longues aux plus courtes, à quoi s’ajoutent celles d’appareils très sophistiqués. En fait, clairement affirmé ici : Votre science et votre supposée intelligence ne vous permettront jamais de contrecarrer l’Esprit de vie …Et une intelligence finie comme la nôtre ne pourra jamais percer tous les mystères de la création d’une intelligence infinie, l’Esprit de vie.

Les dirigeants de différents états ont repris cette attitude de l’état profond à des degrés plus ou moins prononcés, dans diverses situations. Toutefois, ils n’atteindront jamais l’essentiel des entités humaines, ce qui conduit maintenant les peuples à se dresser de plus en plus, stimulés par leurs sentiments de compression, d’oppression et leur soif de s’épanouir. Ainsi la manifestation en France, qui évolue d’un samedi à l’autre,  du peuple souverain démontre de mieux en mieux que les êtres humains existent et  sont en train de s’éveiller : Une députée assure qu’il y avait plus de 3 600 000 manifestants le 28 août et que les médias mentent. Les médias sont donc les hauts-parleurs des dirigeants mais la voix des habitants criant « liberté » détient une puissance qu’ils n’arrivent plus à égaler.

Le Deep State ne cède pas encore : l’OMS travaille avec Bill Gates et la fondation Rockfeller sur un certificat numérique de vaccination et cherche à contaminer la société par le virus autoritaire: Un premier point s’impose d’emblée : la politique de dramatisation de l’épidémie a largement excédé les limites de l’Hexagone et a été quasiment mondiale. On peut y voir l’expression de politiques d’État sans réelle indépendance car insérées dans un réseau d’interconnexions transnationales où peuvent se déployer des systèmes d’influence mondialisés. Le Deep State médical apparaît  quand  lors de la pandémie, l’OMS s’est clairement impliquée dans les politiques des États. Cependant, si la globalisation observée peut avoir partie liée avec pareilles influences, l’option du pire en elle-même reste à expliquer. Et l’on en vient à la dérive autoritaire du pouvoir au prétexte de protéger toujours plus la santé des citoyens…Jamais dans le passé ne se sont exercées sur la population autant de contraintes, pouvant certes se justifier par la situation sanitaire, mais qui aboutissent aujourd’hui à une surveillance des individus dans leur vie quotidienne, les rétifs qui s’y soustraient ne pouvant pleinement jouir de leurs droits.

Ainsi on constate que la santé des êtres humains ne dépend plus du fonctionnement harmonieux de leur corps, de leur âme et de leur esprit dans un environnement approprié mais de stratégies menées par des raisonnements disjonctés de la réalité humaine dans sa globalité. Cependant, un tel système ne peut pas tenir car il lui manque sa connexion à la matière vivante. Ainsi, l’empire américain se vide de sa chair vive, de la puissance propre aux êtres humains : « Pourquoi alors entourer le globe de troupes, de bases et de porte-avions ? Et pourquoi dépenser 770 milliards de dollars par an pour la défense, alors qu’il y a dans chaque métropole américaine des ghettos tentaculaires où des millions d’Américains sous-éduqués croupissent dans la pauvreté, l’indignité et le désespoir ? » Conclusion : « L’imperium américain est devenu une absurdité qui néglige le bien-être des Américains et vide ses bourses afin de lutter pour une cause impossible contre des ennemis qui n’existent plus ».

Un article abordant le même thème exprime magistralement ce qu’il advient de l’être humain: La  contagion mentale étudiée jadis par la Psychologie des foules est aujourd’hui instantanée et permanente.  On voit les effets de tout cela. Grâce à la matrice qui remplace la réalité, et grâce à cette arme qui épargne le corps et s’empare de l’âme … le malade imaginaire humain se soumet au grand reset, au masque, au contrôle social, aux agenouillements, au contrôle numérique, au passeport biométrique et à cet effondrement contrôlé de toutes les économies.

L’Etat profond va aussi s’emparer de l’ARNm pour en faire un empire s’appropriant les corps. Toutefois, il omet que de même que nous formons un univers, autrement dit que nous sommes « unis vers », tous les organes et les mécanismes physiologiques sont unis entre eux. De la sorte, ils en viennent à manifester vivement leurs désaccords quand on leur impose un produit étranger conçu arbitrairement. La vérité finit toujours par apparaître et les médecins constatent la lutte dans le sang des effets de l’inoculation et son impact sur la santé : Les surprises d’analyses de sang de personne vaccinées. Un problème se surajoute à ce constat et freine les médecins de terrain dans  le bilan des effets secondaires et profonds :  Les gens qui se sont fait vacciner ne souhaitent pas savoir ce qui se passe. Parce qu’ils sont obligés de faire face à leur propre vérité et leurs mauvaises décisions.

Les produits de l’industrie pharmaceutique sont aussi dépendants de la réalité substantielle : Les autorités japonaises ont suspendu l’utilisation de millions de doses du vaccin Moderna Covid après que des substances étrangères ont été trouvées dans un certain nombre de lots et que deux personnes sont décédées après avoir reçu des injections des lots concernés.

L’état profond médical s’est lui aussi cristallisé, se limitant à la technoscience et au numérique. Il a passablement attiré à lui les médecins qui sont davantage formatés pour demander des analyses sanguines et des examens radiologiques, puis prescrire selon des protocoles bien définis. Ainsi, ils ne sont plus formés à écouter les patients, les observer, les examiner et percevoir ce qui émane d’eux. Par conséquent, quand un nouvel agent pathogène est apparu, ils lui ont foncé dessus avec les microscopes les plus sophistiqués puis avec des produits d’ingénierie génique. Le numérique s’en est emparé avec les décomptes de cas et les statistiques qui en découlent, construisant des modélisations. Ainsi, la population en a subi les conséquences politiques sanitaires et économiques. Une partie du corps médical officiel s’est de ce fait identifié au Deep State technique et numérique auquel les dirigeants ont conféré un pouvoir énorme, tant dans les médias que dans les investissements financiers. L’illusion de la gratuité, pure démarche stratégique, a fait de lourds dégâts dans les finances publiques et instauré des habitudes néfastes. En voici un exemple patent :  Covid-19: la fin des tests gratuits inquiète les laboratoires. L’annonce a provoqué un véritable électrochoc dans les laboratoires d’analyses médicales. Espérons que cet électrochoc va inciter les laboratoires à développer des analyses pour détecter les conditions qui permettent au covid de s’installer dans les organismes selon les failles des différents mécanismes physiologiques. Il s’agit aussi d’utiliser de façon plus adéquate l’argent de la Sécu qui pourrait atteindre 5 milliards d’euros en 2021 pour les tests. Mais  à ce niveau ce n’est pas l’économie qui intéresse apparemment le Deep State, c’est son souci « sanitaire » qui n’apporte aucune conscience médicale aux concernés, ni connaissance des mécanismes du corps humain. Cet argent aurait permis d’étudier et d’apporter au grand jour les médecines alternatives qui ont été contraintes de pratiquer en catimini alors qu’elles savent proposer des traitements précoces, lesquels permettent d’éviter des hospitalisations coûteuses tant pour les malades que pour les institutions.

Il en va de même avec les vaccins au sujet desquels on impose une vision limitée à une protection focalisée De plus en plus, les médecins prennent conscience qu’ils ont leurs pratiques à faire valoir et s’émancipent de la structure figée imposée par la politique :  Allemagne – Plus de 23 000 médecins ont abandonné la campagne de vaccination. 

D’autres refusent de se faire vacciner, en pleine conscience de ce que leur corps devrait subir et préférant être fidèles à leur conviction profonde : A la #Reunion, Dr Philippe de Chazourne médecin généraliste « Ils peuvent venir dans nos cabinets et nous mettre en Prison + 3750€ d’amende pour les soignants (libéraux) qui ne seront pas vaccinés. »

De son côté, la sagesse reprend surface chez des responsables de santé : La Roumanie arrête les importations de vaccins, ferme les centres de vaccination.  La baisse de la demande de vaccination contre le coronavirus en Roumanie a incité les autorités à fermer 117 centres de vaccination et à réduire le calendrier dans 371 autres, ont déclaré mardi des responsables de la santé.

Des chercheurs  dans les domaines de la virologie et de la microbiologie ne se laissent pas envahir par les stratégies limitantes du Deep State scientifique, étudient consciencieusement l’évolution des humains et alertent : Notre espèce est génétiquement modifiée»: la marche de l’humanité vers l’extinction ? Analyse du microbiome et du virome.

Des épidémiologistes sont obligés aujourd’hui de constater que leurs prévisions ne se réalisent pas comme prévu :  Le médecin de plateau Martin Blachier : «Ce sont les vaccinés qui contaminent les non-vaccinés ».

Les partis politiques sont plus lents à se détacher du Deep State. Ainsi, face à une « quatrième vague en Suisse », les politiciens souhaitent une journée nationale de la vaccination. On peut s’interroger qu’après 18 mois de covidémie les mesures dites sanitaires n’aient pas eu davantage de résultats et que la partie est remise pour une 4e vague, avec une complexité toujours plus développée. Il est aussi curieux que le président des Verts va discuter mardi de cette idée avec le ministre de la Santé. En effet, on pourrait s’attendre à ce que le mouvement écologique promeuve d’autres démarches, de préférence à celle qui consiste en l’injection d’un produit profondément non bio!

Le Deep State médical, au niveau international commence à se fissurer :  3e dose de vaccin anti-Covid : la Commission n’endossera pas de responsabilité en cas de problème. L’exécutif basé à Bruxelles a rappelé jeudi que l’Agence européenne des médicaments n’avait pas encore validé le principe d’une troisième dose, même si huit pays l’ont décidé.

Le Deep State politique – ici en France –  semble se fissurer dans son corps intime et laisser apparaître que l’Etat réel est constitué par l’ensemble des êtres humains dans toutes leurs diversités. Panique au sommet : le mouvement social tout puissant va crescendo, avec aujourd’hui au moins 284 cortèges contre 252 le 21 août.

Si on focalise pareillement sur la grande contagiosité du virus couronné, c’est peut-être qu’il est le révélateur de la contagiosité du Deep State qui s’infiltre partout où il peut, jusqu’au Vatican Les interférences de l’État profond sur la vie de l’Église catholique ont été multiples. Nous ne pouvons pas oublier les mails de John Podesta à Hillary Clinton, qui montrent son intention d’évincer Benoît XVI de la papauté et de commencer ainsi un nouveau « printemps de l’Église », progressiste et mondialiste, puis réalisé avec la démission de Benoît XVI et l’élection de l’Argentin. Le prélat conclutBref, on comprendrait que la partie corrompue de l’autorité civile – l’État profond – et de l’autorité ecclésiastique – l’Eglise profonde – sont les deux faces d’une même médaille, toutes les deux instruments de l’instauration du Nouvel Ordre Mondial.

Soyons vigilants à tout ce qui est en notre pouvoir, en nous et autour de nous, pour chercher à nous dresser face à chaque élément qui cherche à se substituer à une dimension de l’entité humaine que nous sommes. Il s’agit de découvrir des voies de libération. Ce n’est ni évident ni facile mais « patience et longueur de temps font plus que force ni que rage! » comme l’a exprimé si bien La Fontaine. Et surtout, apprenons à  développer notre réceptivité et à être attentifs à nos inspirations. Il est temps d’aller à la rencontre de notre être essentiel et de cesser d’entrer dans le rôle de personnages que nous dicte l’Etat profond.

Marie-France de Meuron

 

 

Marie-France de Meuron : Diplôme Fédéral de Médecine obtenu en 1973, Grand-mère de deux petites-filles majeures, Retirée dans le Canton de Neuchâtel en Suisse.

Une vaccination pour rien

septembre 1st, 2021 by Philippe Lorange

Au début de la pandémie, rappelons-nous que plusieurs craignaient que nous ne sortirions jamais de cette crise. À première vue, cette idée semblait relever de la peur irrationnelle. Ce n’est qu’un virus : le jour où nous allions trouver le vaccin, ne pourrions-nous pas nous diriger vers un retour à la vie normale?

r, on comprend depuis quelque temps que nos autorités ne réfléchissent plus dans ce paradigme de la fin de crise. La déclaration toute récente du Dr Arruda au sujet de la vaccination et des mesures sanitaires doit nous alerter. Le directeur national de la Santé publique a ainsi affirmé que la cible de vaccination pour la levée des mesures n’était plus de 75%, comme prévue depuis plusieurs semaines, mais de 95%. La raison évoquée en est la fameuse présence du variant Delta, qui a surtout, pour l’instant, l’effet d’alimenter l’état de crise permanent.

La question se pose : à quel moment peut-on dire qu’une société doit assumer un minimum de risque face à la circulation d’un virus? Les accidents sur la route n’ont jamais empêché nos voitures de rouler, les rappels sur certains aliments ne nous les font pas tous bannir par précaution. À l’origine de la crise, rappelons-nous que les deux raisons principales à l’adoption des mesures était la protection des plus vulnérables et du réseau de la santé, déjà surchargé. Or, nous savons que les gens vulnérables, sans être invincibles, sont pour la plupart protégés du virus et de ses mutations. Ceux qui ne le sont pas encore doivent eux-mêmes assumer les risques de la vie en société et ne pas être à la source de mesures généralisées à l’ensemble de la population. Pour ce qui est du réseau de la santé, nous savons que nous ne retrouverons pas les chiffres de la première vague.

Alors, à partir de quel moment pourrons-nous recommencer à vivre normalement, si une vaccination déjà importante est toujours insuffisante pour nos autorités? Des mesures aussi absurdes que le masque en classe pour les étudiants collégiaux et universitaires, par exemple, n’ont pas d’utilité. Les étudiants sont déjà vaccinés pour la plupart et ils ne constituent pas une population à risque. Le passeport vaccinal, de son côté, établit clairement une discrimination entre deux catégories de citoyens : les bons et les «irresponsables». Bien qu’il serait exagéré de crier à la dictature, cette mesure a le potentiel de prendre de l’extension pour une diversité de sujets. Il est d’ailleurs difficile de comprendre la persistance du port du masque et du maintien des distances dans des lieux où ne se concentrent pas des personnes vulnérables. Le plexiglas commence à devenir franchement ridicule.

Nous devons aussi nous interroger sur les effets qu’ont eu les différentes mesures sur des problèmes de santé publique comme la dépression et l’anxiété. Le simple financement de lignes d’écoute et autres initiatives louables est insuffisant si nous ne remontons pas jusqu’à la source.

Le Québec doit sortir de son unanimisme confortable. Il n’est pas normal que, collectivement, nous appuyions systématiquement toute mesure en place. Nous en sommes à ce moment où nous devons faire la transition entre l’état de crise et un mode de vie plus normal, additionné de quelques précautions évidemment essentielles. Dire cela ne revient pas à appuyer des hommes politiques libertariens ou des blogueurs conspirationnistes. Il est possible de penser la sortie de crise tout en conservant la raison et le sens de la modération. Tous nos efforts ne doivent pas déboucher sur une société condamnée à vivre sous une cloche de verre.

Philippe Lorange

 

Philippe Lorange : Étudiant en Science politique et philosophie à l’Université de Montréal

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A qui a profité la guerre en Afghanistan

septembre 1st, 2021 by Alexandre Lemoine

Le centre analytique indépendant américain Security Policy Reform Institute (SPRI) a publié la liste des principaux bénéficiaires de la guerre en Afghanistan, qui ont obtenu la plus grande part du gâteau de plus de 2.000 milliards de dollars dépensés par les Etats-Unis pour la guerre afghane.

C’est le top-5 des compagnies militaires: Lockheed Martin, Raytheon, General Dynamics, Boeing et Northrop Grumman.

En tout, selon l’Institut Watson de l’Université Brown (Providence, Etats-Unis), entre 2001 et 2021, les Etats-Unis ont dépensé 2.313 milliards de dollars pour la guerre en Afghanistan. Les experts du SPRI trouvent sous-estimé ce chiffre publié par les sites gouvernementaux. Une montée en flèche des dépenses en 2020 est due aux paiements accélérés du Pentagone aux cinq compagnies militaires dans le cadre des contrats signés au vu des risques de Covid-19.

La sénatrice démocrate du Massachussetts Elizabeth Warren s’est dite sceptique quant à cette démarche du Pentagone, supposant que les versements de 3 milliards de dollars seront utilisés par les géants de l’industrie militaire américaine pour « racheter les actions, verser des dividendes élevés et le salaire à la direction ».

Et ce scepticisme est fondé: entre 2015 et 2019, le salaire des directeurs généraux des cinq leaders américains de l’industrie de l’armement a dépassé 500 millions de dollars.

Les auteurs du rapport citent Julian Assange qui, encore en 2011, a déclaré que l’objectif des Etats-Unis dans la guerre afghane était d' »utiliser l’Afghanistan pour prendre l’argent des bases fiscales des Etats-Unis et de l’UE pour le rendre à l’élite transnationale des renseignements. L’objectif est une guerre sans fin, pas une guerre réussie ».

Le quotidien suisse Neue Zürcher Zeitung écrit que la reconstruction de l’Afghanistan n’a jamais été l’objectif réel des Etats-Unis. « Des centaines de milliards de dollars des contribuables américains ont été dépensés pour la guerre, et seulement une partie infime a servi à reconstruire le pays. Sachant que Washington n’a pas réussi à parvenir au succès en Afghanistan à cause du gaspillage », écrit le quotidien.

Selon les informations du Bureau de l’inspecteur général spécial pour la reconstruction de l’Afghanistan (SIGAR) auprès du congrès américain, seulement 133 milliards de dollars (moins de 7% des 2.000 milliards de dollars dépensés pour la guerre en Afghanistan) ont été déclarés par les Américains comme dépenses pour la reconstruction du pays. Sachant que la majeure partie de ces fonds a été dépensée « pour la sécurité ». Presque 90 milliards de dollars ont été alloués pour la formation des soldats afghans, la lutte contre le trafic de stupéfiants et le « maintien de la paix » (opérations contre la guérilla). Environ 37 milliards de dollars ont été alloués pour des projets d’infrastructure, les programmes sociaux et le système de la santé. Une partie de cet argent a également servi à « lutter contre le trafic de stupéfiants » qui n’a pas diminué pour autant.

L’Afghanistan demeure à ce jour le plus grand producteur mondial d’opium. L’industrie du jus de pavot qui sert à produire de l’héroïne est considérée comme le deuxième secteur économique le plus important en Afghanistan derrière le secteur militaire, écrit le quotidien Neue Zürcher Zeitung. Sauf que si avant la prise du pouvoir les talibans contrôlaient plus de 60% de la production d’opium, aujourd’hui, quand ils dirigent tout le pays, ils contrôlent l’ensemble de la production du pavot à opium et 85% de la production mondiale d’opium.

Sans oublier d’autres projets onéreux ratés des Etats-Unis. 2 milliards de dollars ont été investis dans la construction des routes lesquels les Afghans étaient incapables de maintenir en bon état en l’absence de financement et de capacités techniques. 660 millions de dollars ont été dépensés pour acheter et livrer des véhicules blindés pour l’armée afghane, mais les militaires afghans étaient mal formés à la maintenance technique et aux réparations de matériel militaire complexe.

Les revenus exorbitants de la guerre en Afghanistan n’est qu’une infime partie des bénéfices des compagnies militaires américaines en 20 ans. Selon l’Université Brown, toutes les opérations militaires après les attentats du 11 septembre 2001, y compris la guerre en Irak et les missions antiterroristes dans d’autres pays, ont coûté au contribuable américain 6.400 milliards de dollars, qui ont rempli les budgets des cinq monstres militaires avec Lockheed Martin en tête.

Cet enrichissement sans précédent des leaders américains de l’industrie de l’armement n’a pas profité aux forces armées des Etats-Unis. Des sommes immenses ont été dépensées pour créer de prétendus prototypes, qui se sont avérés inexploitables dans des opérations militaires intenses.

Ainsi, la construction de destroyers géants de classe Zumwalt fut l’un des projets les plus ratés du Pentagone. L’idée de construire de tels navires a été exprimée après les événements du 11 septembre. Ces bâtiments étaient destinés à éliminer des bases et des camps d’entrainement des combattants, ainsi qu’à appuyer le débarquement de l’infanterie de marine. Leur arsenal principal contient 80 missiles Tomahawk. Les Américains prévoyaient initialement de construire 32 navires de cette classe. Puis 24. Ensuite sept. Avant de s’arrêter à trois. Et pas seulement à cause de leur coût élevé (qui équivaut pratiquement à celui d’un porte-avions) ou des erreurs dans les armements. Au moment de la mise à l’eau du premier Zumwalt il s’est avéré que ces navires n’avaient plus leur place sur le terrain car la mission d’appui des opérations terrestres n’était plus d’actualité.

Au final, les trois destroyers Zumwalt sont devenus des « éléphants blancs ». La planification et la construction de ces « éléphants blancs » étaient prises en charge par une « équipe en or »: les cinq géants Northrop Grumman, Raytheon Systems, General Dinamics, Lockheed Martin et Boeing.

Mais ces derniers ne sont pas les seuls à se permettre de gaspiller l’argent des contribuables américains, il y a aussi des compagnies de rang inférieur. Ainsi, après 16 ans de recherches a été fermé le programme du canon électromagnétique (railgun) tirant des projectiles à une vitesse six fois supérieure à celle du son.

Les compagnies BAE Systems et General Atomics ont gagné 500 millions de dollars sur l’élaboration de ce supercanon, mais n’ont pas atteint l’objectif fixé.

Les compagnies militaires américaines gâtées par l’argent facile n’arrivent pas non plus à créer une arme hypersonique. La compagnie Lockheed a raté un nouvel essai du missile hypersonique, ce qui suscite les moqueries des médias américains.

Alexandre Lemoine

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TRIBUNE – Profitant du retrait des États-Unis d’Afghanistan, les talibans ont pris le contrôle du pays le 15 août dernier. L’ex-président afghan, Asharaf Ghani, est aujourd’hui en exil aux Émirats arabes unis après la prise de Kaboul. Comment en est-on arrivé à ce renversement du gouvernement afghan soutenu par l’Occident qui a largement investi dans le pays (les USA ont dépensé plus de 2 000 milliards de dollars dans le pays, près de 1 707 milliards d’euros) ?

Est-ce le résultat d’une propagande guerrière US qui a été survendue à l’opinion publique depuis 20 ans ? Quelles sont les perspectives d’avenir aujourd’hui ? Verra-t-on une propagande talibane se mettre en place ou les discours apaisants à la population et à la communauté internationale refléteront-ils la réalité sur le terrain ?

I – Principes de la propagande de guerre

Les principes majeurs de la propagande de guerre (lorsqu’on veut vendre celle-ci à l’opinion publique) peuvent être énumérés comme suit :

  • Cacher les intérêts économiques
  • Cacher l’histoire / cacher ce qui a été fait pour provoquer la situation
  • Diaboliser l’adversaire, inverser l’agresseur et l’agressé, se faire passer pour la victime
  • Monopoliser le débat, empêcher que les différentes versions s’affrontent

II- Application de ces principes par les États-Unis en Afghanistan

On peut d’emblée se poser quelques questions légitimes :

  • Pourquoi les États-Unis sont-ils allés en Afghanistan ?
  • Pourquoi ont-ils soutenu les talibans ?
  • Les USA luttent-ils contre le terrorisme ?
  • Comment ont-ils mené la bataille de l’information ?

1. Pourquoi les États-Unis sont-ils allés en Afghanistan ?

  • Les USA n’interviennent pas pour protéger les droits de l’homme et surtout de la femme

Les déclarations à cet égard émanant du gouvernement US sont une totale hypocrisie : si les États-Unis étaient tellement préoccupés par le sort des femmes en général, pourquoi ont-ils agi contre elles en Irak en détruisant un gouvernement laïque, en Libye en s’alliant avec Al-Qaïda alors que Kadhafi se battait pour le droit des femmes, il était évident que les droits des celles-ci allaient reculer dans ces contextes, sans compter sur les bonnes relations qu’entretiennent les États-Unis avec les Saouds, qui ne sont pas un modèle de respect des droits de la femme. En Afghanistan, il y a eu un gouvernement communiste qui a favorisé l’émancipation des femmes, ce gouvernement, les USA l’ont renversé par la violence. À partir de 1978, celui-ci avait pourtant donné des terres aux petits paysans, construit des routes, alphabétisé la population, développé le doit des femmes. Ce gouvernement a été renversé par les USA en lançant l’opération Ben Laden et en armant des groupes terroristes pour pratiquer la terreur. La CIA a armé des chefs locaux avec des financements US et saoudiens. Les États-Unis se sont appuyés sur les éléments afghans les plus réactionnaires, les plus féodaux, pour renverser ce gouvernement communiste.

  •  Les États-Unis étaient en Afghanistan pour :

a. Renverser un gouvernement communiste
b. Maîtriser les routes du pétrole et du gaz :

i. Routes vers l’Europe via l’Ukraine (avec un coup d’État réussi avec des milices fascistes),

ii. Routes vers l’Asie (Inde, Asie du Sud-Est et Japon) avec notamment un pipeline à travers l’Afghanistan pour contrôler les ressources de la mer Caspienne. En 1996 entre autres, Madeleine Albright avait invité les talibans au Texas (USA), afin de négocier avec les firmes pétrolières US, et principalement avec UNOCAL Corporation, la construction de ce pipeline. Les talibans, à l’époque, étaient considérés comme des partenaires commerciaux.

2. Pourquoi ont-ils soutenu les talibans ?

Afin de construire le pipeline via l’Afghanistan, les États-Unis avaient besoin d’un gouvernement stable, reconnu internationalement pour garantir l’investissement dans les infrastructures. À cette époque, l’Afghanistan était en proie à une guerre civile avec différents chefs de guerre. Afin de promouvoir un gouvernement stable, les USA ont soutenu les talibans mais le projet de pipeline n’a pas abouti, faute d’accord financier malgré le versement de subventions de plusieurs millions de dollars pour favoriser le projet UNOCAL en 2001. Les talibans, à partir de cette période, ne sont plus apparus comme un partenaire souhaité. Les USA ont commencé à bombarder l’Afghanistan en octobre 2001, en accusant le chef d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laden, d’être responsable des attentats du 11 septembre ? bien qu’il semblerait que le bombardement de l’Afghanistan ait été préparé avant lesdits attentats dans un plan de recolonisation du Moyen-Orient élargi.

3. Les USA luttent-ils contre le terrorisme ?

L’intervention US en Afghanistan visait :

  • à éviter l’établissement d’une zone de libre échange en Asie, combinant des pays les plus peuplés de la planète avec des pays avec de larges ressources naturelles, et certains pays industrialisés, ce qui était contraire aux intérêts US (analyse d’Henry Kissinger)
  • à lutter contre la création d’une alliance Russie-Chine-Iran où l’Afghanistan était géographiquement central (analyse de Zbigniew Brzezinski)
  • à continuer à alimenter financièrement le lobby militaro-industriel US
  • à assoir la domination mondiale des États-Unis en jouant sur la peur

Les États-Unis ne sont donc pas intervenus en Afghanistan pour mettre fin au terrorisme. Z. Brzezinski a armé et financé les terroristes (Al-Qaïda) pour renverser le gouvernement communiste et, selon Hillary Clinton, financer Al-Qaïda pour lutter contre l’URSS, était un bon investissement. À celà s’ajoute la déclaration de James Backer, conseiller de Carlyle, qui n’hésite pas à affirmer qu’il ne faut s’opposer aux intégristes, que si les intérêts nationaux US l’exigent. À ce titre, les États-Unis n’ont pas hésité à développer des liens avec des terroristes en Libye, en Tchétchénie, en Yougoslavie, en Syrie (opération Timber Sycamore). Il existe aujourd’hui un faisceau d’indices qui permet d’affirmer que Washington a coopéré avec Daech dans le nord de l’Afghanistan (vols d’hélicoptères banalisés depuis 2017 dans des zones d’activité de Daech et, d’après des sources afghanes, les troupes de Daech ont reçu par ce biais des renforts, des armes et des munitions, etc.)

4. Comment les USA ont-ils mené la bataille de l’information ?

À ce stade, on peut s’interroger sur l’indépendance des médias « grand public » et leurs sources d’information qui comprennent la CIA, comme l’a révélé entre autres Udo Ulfkotte. On assiste également à une paupérisation et à une mise à l’écart de journalistes d’investigation qui pourraient « déranger les versions officielles » et à des poursuites judiciaires appliquées aux lanceurs d’alerte notamment aux États-Unis, dont Julian Assange et Edward Snowden sont les plus connus.

La victoire des talibans au vu des rapports de forces ne pouvait pas se réaliser sans un minimum de soutien d’une partie de la population qui ne voulait plus d’un pays envahi, à qui on imposait les lois et que l’on bombardait, selon certains, même si cela a été démenti par les USA, avec des munitions à l’uranium appauvri.

III – Perspectives d’avenir

La guerre en Afghanistan n’était pas semble-t-il la solution et l’Occident a perdu. Il reste un pays à reconstruire.

1. Exploitation des ressources naturelles
Outre des terres extrêmement riches en lithium (composant indispensable pour les batteries de voitures électriques), l’Afghanistan possède de grandes réserves de minerais de fer, d’uranium, de zinc, de tantale, de bauxite, de charbon, de gaz naturel et de cuivre.
Toutefois, les infrastructures d’exploitation de ces ressources naturelles sont coûteuses.

2. Arrêt de la culture du pavot / lutte contre le trafic de drogues
La population vit majoritairement de l’agriculture et de l’exploitation du pavot, culture à l’origine de l’opium et de l’héroïne qui représente un cinquième de son PNB. Les talibans ont affirmé vouloir combattre l’opium et l’héroïne dont les productions ont largement cru sous l’occupation des États-Unis. Suivant diverses sources, la CIA se serait en partie financée avec le trafic de drogues, en contrepartie d’armement et de soutiens politiques.

3. Recherche de financements extérieurs
L’Afghanistan fait partie des États les plus pauvres au monde avec, en 2020, un produit intérieur brut de 19,81 milliards de dollars, et survit notamment grâce aux aides étrangères qui représentent une grande partie de ce PIB selon la Banque Mondiale. Pour l’instant, les talibans n’ont pas accès aux réserves d’environ neuf milliards de dollars de la banque centrale, qui sont principalement logés aux États-Unis (Fed). Quant au FMI et la Banque Mondiale, ils ont suspendu leurs aides.

4. Développement économique et social
Le développement économique et social est une base pour l’amélioration des droits humains dans le pays.

5. Stabilité du pays et lutte contre le terrorisme
La lutte contre le terrorisme est une des conditions pour une reconnaissance internationale. L’Organisation de la coopération islamique (OCI) craint que l’Afghanistan ne devienne un refuge terroriste et a appelé à un dialogue inclusif. La question se pose également pour les milliers d’armes US laissées sur le sol afghan après le départ des États-Unis.

6. Droits humains et notamment ceux des femmes
Cette remarque sur la reconnaissance internationale s’applique également aux droits humains et notamment à ceux des femmes.

7. Réconciliation nationale
Les talibans ont promis d’enquêter sur les accusations de représailles et d’atrocités perpétrées dans leurs rangs.

IV – CONCLUSION

Les talibans en quête de reconnaissance internationale sauront-ils conduire une politique qui assurera paix et prospérité au peuple afghan, et garantira la stabilité de cette région du monde ? Ils ont gagné la guerre, sauront-ils préserver cet acquis face aux multiples défis qui les attendent ? Les talibans seront jugés sur leurs actes et leurs résultats.

Anne Philippe pour France Soir

 

Image en vedette : Carte de l’Afghanistan, Pixabay.com

Sources principales : Investig’Action (Michel Midi), Sputnik (Florent Zephir, Youlia Zvantsova), Les Echos (Sophie Rolland, Joséphine Boone, Yves Bourdillon), Deep-news media (Maxime Chaix), Réseau Voltaire (Thierry Meyssan)

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Le retrait des Etats-Unis d’Afghanistan d’une manière aussi catastrophique provoque la colère des patriotes américains et de vétérans de l’armée américaine. Ils mettent en cause de manière violente Joe Biden et la politique des démocrates dans la bonne gestion des forces armées américaines et de la stratégie américaine. Pour le vétéran, Jim Banks, qui est aussi membre du Congrès des républicains, Joe Biden a trahi les Etats-Unis.

Le représentant républicain de l’Indiana, Jim Banks, a accusé Joe Biden d’avoir trahi les Etats-Unis. Dans un tweet il accuse Joe Biden d’avoir menti quand celui-ci déclara durant un entretien à la question du journaliste: «Etes-vous déterminé à faire en sorte que les troupes restent jusqu’à ce que tous les Américains qui veulent sortir soient sortis?: «Oui. … s’il reste des citoyens américains, nous allons rester jusqu’à ce que nous les ayons tous sortis». Jim Banks dénonce le fait que l’administration de Joe Biden a laissé en Afghanistan des Américains livrés aux mains des talibans. Dans un autre tweet, il indique que «le général McKenzie vient de dire [que] quelques centaines» d’Américains sont restés en Afghanistan] et il dénonce «le fait qu’ils ne savent pas [combien d’Américains sont restés dans ce pays], indiquant que «nous laissons les Américains derrière les lignes ennemies en Afghanistan parce que nous respectons un délai fixé par les talibans. Quelle disgrâce».

Dans un communiqué de presse, le représentant américain, Mike Rogers, principal républicain de la Commission des services armés de la Chambre, a publié reprenant la même ligne des accusations de Jim Banks une déclaration sur le retrait d’Afghanistan: «Le président Biden a dit au peuple américain:  »S’il reste des citoyens américains, nous allons rester pour tous les faire sortir». «Il n’a pas tenu parole. Des centaines d’Américains sont désormais bloqués en Afghanistan à la merci des talibans et de l’EI», a-t-il dénoncé. Il pose la question pour le soldat américain prisonnier abandonné: «Le président Biden a-t-il oublié Mark Frerichs? C’est un vétéran de la Marine qui est retenu en otage par les talibans depuis plus d’un an. Quand quitte-t-il l’Afghanistan? Le président Biden n’a présenté aucun plan pour l’Afghanistan et maintenant les Américains sont en danger. Alors, je redemande, Monsieur le Président, où est votre plan?».

Les talibans possèdent plus de Black Hawk que 85 % des pays du monde. «Les talibans ont accès à plus de 85 milliards de dollars d’équipements militaires en raison de la « négligence » de l’administration Biden», a déclaré la semaine dernière le membre du Congrès républicain Jim Banks.  Le vétéran d’Afghanistan a déclaré que les talibans ont, avec peu ou pas de résistance, pu saisir le matériel militaire [des Etats-Unis] laissé sur place, dont 75 000 véhicules, 200 avions et hélicoptères et 600 000 armes légères et de petit calibre». «L’organisation extrémiste afghane possède désormais plus d’hélicoptères Black Hawk que 85 % des pays du monde», a-t-il ajouté.

Il révèle aussi que les talibans disposent, également, de dispositifs biométriques contenant les empreintes digitales, les scanners oculaires et les informations biographiques des citoyens afghans qui ont collaboré avec les Etats-Unis dans leur lutte contre le groupe extrémiste, les mettant donc en danger: «Mais ils n’ont pas que des armes. Ils ont des lunettes de vision nocturne, des gilets pare-balles, des fournitures médicales et, incroyablement… les talibans [ont maintenant] des dispositifs biométriques qui contiennent les empreintes digitales, les scanners oculaires et les informations biographiques des Afghans qui nous ont aidés au cours des 20 dernières années». Le républicain avertit que «si l’une de ces armes ou cet équipement militaire est utilisé pour blesser ou tuer un Américain maintenant ou à tout moment dans le futur, le sang est sur les mains de Joe Biden».

La crainte est de voir ces armes et cette technologie être employés par d’autres groupes islamistes. Plus largement, c’est la politique des démocrates qui est sérieusement mise en cause dont la politique de Barack Obama après le 9/11 qui a entraîné l’occupation de l’Afghanistan.

 Olivier Renault

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«Cette terre, là-bas, est la vôtre. Vous y retournerez un jour parce que votre combat va triompher. Vous retrouverez alors vos maisons et vos mosquées. Votre cause est juste. Dieu est à vos côtés.» 

(Zbigniew Brzezinski, Conseiller du président James Carter, s’adressant aux moudjahidine)

Ça y est ! bis repetita, les Afghans sont rentrés à Kaboul un quart de siècle après une première fois, vingt ans après en avoir été chassés et à quelques semaines du 11 Septembre qui fut la cause de leur bataille contre les États-Unis. On dit que l’Afghanistan est, depuis des siècles, le «cimetière d’empires» qui s’y sont frottés sans succès. Sans remonter jusqu’au XIXe siècle, ce sera l’empire soviétique à partir de 1979, période à laquelle Oussama Ben Laden, aidé par les Américains, put harceler l’URSS avec les fameux missiles Stinger qui firent des ravages sur les blindés. C’était l’époque bénie où les moudjahidine afghans avaient pignon sur rue à New York, choyés par un certain  Brzeziński éminence grise du Président Carter. 

À partir de 2001, les Afghans eurent comme adversaire l’Amérique qui les chassa en quelques semaines parce que coupables d’avoir hébergé un certain Oussama Ben Laden. Nouvelle alliance, la Russie et la Chine se mettent sur les rangs pour aider les Afghans. Si la Chine s’intéresse à l’Afghanistan, ce n’est pas seulement parce que Joe Biden y a trébuché. Ce pays abrite de  grandes quantités de lithium et de terres rares — personne, cependant, n’a de certitude —, les matières premières des batteries pour voitures électriques, des portables… L’Afghanistan, c’est «l’Arabie saoudite du lithium», avait analysé le département de la Défense américain.

À Bien des égards, l’entrée des talibans le dimanche 15 août 2021 ressemble, à s’y méprendre, mutatis mutandis, à la «Blitzkrieg» (guerre éclair) déclenchée par l’Allemagne qui prit ainsi rapidement le contrôle de presque toute l’Europe. C’est pratiquement l’affolement dans les chancelleries occidentales qui essuient ensemble un affront, «la coalition», censée civiliser les Afghans, est prise de panique et tente de sauver la face en évacuant d’abord les nationaux, ensuite ceux qui les ont aidés durant la guerre depuis vingt ans. 

«Une débâcle stupéfiante. Un château de cartes. Les talibans se sont emparés, en dix jours, de toutes les grandes villes afghanes, la déroute est d’autant plus spectaculaire qu’ils ont eu affaire à très peu de résistance, entre désertion de régiments entiers et reddition de gouverneurs. Les talibans auront donc conquis l’ensemble du pays avant même la date très symbolique marquant le vingtième anniversaire des attentats du 11 Septembre 2001 qui avaient poussé les États-Unis à les renverser.»(1)

Corentin Pennarguear de l’Express écrit :

«De Bush à Biden… l’Afghanistan, cauchemar des quatre derniers présidents américains, la plus longue guerre de l’histoire des Etats-Unis, aura été un fardeau pour chaque président. La chute de Kaboul, dimanche 15 août, met fin à la «guerre contre la terreur» lancée au lendemain du 11 Septembre par les États-Unis. Les talibans sont de retour dans le palais présidentiel (…). Moins d’un mois après le 11 Septembre 2001, les premières frappes américaines résonnent en Afghanistan. George W. Bush lance  une «opération» contre le groupe terroriste Al-Qaeda et ses protecteurs, les talibans. En déroute, ces derniers quittent le pouvoir. Bush promet ‘’une nouvelle ère des droits de l’Homme’’ aux Afghans et un ‘’plan Marshall’’ pour développer le pays. La guerre en Irak, en 2003, fait passer Kaboul au second plan pour les Américains. Les investissements promis n’arrivent pas, et le conflit s’enlise. Candidat pacifiste, Barack Obama hérite des guerres en Irak et en Afghanistan. Poussé par le Pentagone, il double la présence américaine à Kaboul dès sa première année, qui atteint 100 000 soldats sur le front. Obama quitte le pouvoir en laissant 10 000 hommes pour épauler l’armée afghane (…) Donald Trump, l’ancien magnat de l’immobilier, décide finalement, à partir de 2018, de négocier directement la fin de la guerre avec les talibans, sans même convier le gouvernement afghan aux discussions. Après quatre ans d’isolationnisme, Joe Biden déclare : ‘’Je ne transmettrai pas cette guerre à un cinquième président.’’ Le gouvernement Biden a choisi d’honorer cet accord par peur que la situation ne se détériore. En moins d’un mois, l’Afghanistan s’est écroulé (…)»(2)

Les réactions suite à la victoire des talibans et à la débâcle de l’Occident

Le moins que l’on puisse dire est que les pays coalisés de la guerre en Afghanistan furent tétanisés par la rapidité de la prise de Kaboul . Et chacun y va d’une leçon ou de justification sur l’archéologie du conflit. 

«Le président américain Joe Biden, écrit Veronique le Billon, tient une ligne ferme : il ne remet en question ni le départ des troupes américaines, ni sa date, prévue le 31 août.  Une année de plus, ou cinq années de plus de présence militaire américaine n’aurait pas fait de différence si l’armée afghane ne peut ou ne veut pas tenir son propre pays. Donald Trump a dénoncé un ‘’chaos tragique’’, tandis que le chef de la minorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, a pointé ‘’un désastre prévisible’’.»(3)

Et les autres acteurs ? 

Pour le président Macron, la guerre déclenchée en 2001 était juste. «Notre combat était juste et c’est l’honneur de la France de s’y être engagé.» Il ne parle plus de démocratie mais se veut être gendarme du monde sur instruction de l’empire.

«Nos interventions militaires n’ont pas vocation à se substituer à la souveraineté des peuples ni à imposer la démocratie de l’extérieur, mais à défendre la stabilité internationale et notre sécurité.» Pour sa part, le Premier ministre britannique Boris Johnson a appelé lundi 16 août 2021 à organiser une rencontre virtuelle des dirigeants du G7. Enfin M. Stoltenberg, SG de l’Otan, prévient : «L’Otan a les moyens de  faire face aux futures menaces terroristes venant d’Afghanistan.»

Wait and see…

 «Si les ambassades de nombreux pays occidentaux, notamment ceux appartenant à l’Otan, ont fermé leurs portes, ce n’est pas le cas de celles de la Russie et de la Chine… qui continuent à fonctionner normalement :  Dans un entretien donné à la chaîne de télévision Rossia 24, le 15 août, Zamir Kabulov a laissé entendre qu’il préférait traiter avec les talibans plutôt qu’avec le désormais ex-gouvernement afghan, qu’il a qualifié de «fantoche» Quant à la Chine, alliée, elle a anticipé la nouvelle donne à Kaboul. Fin juillet, une délégation de talibans, emmenée par le mollah Baradar, a ainsi été reçue à Tianjin [nord de la Chine], l’objectif étant de nouer des «relations de bon voisinage».

Pour les autorités chinoises, il importe d’avoir un environnement régional stable pour que puisse se déployer le projet des nouvelles routes de la soie… et de sécuriser les intérêts miniers en Afghanistan tout en évitant toute déstabilisation de la province du Xinjiang, à majorité musulmane. (…) «La défaite militaire et le départ des États-Unis d’Afghanistan doivent se transformer en opportunité pour établir la sécurité et une paix durable dans ce pays», a ainsi commenté le président iranien, Ebrahim Raïssi, ajoutant que Téhéran «tenait aux relations de bon voisinage avec l’Afghanistan»(4).

L’Afghanistan, le cimetière des empires 

Une rétrospective du feuilleton occidental en Afghanistan nous permet, avec les auteurs Grégoire Lalieu, Michel Collon et Mohamed Hassan, de mieux comprendre l’entêtement de l’Occident à imposer sa vision du futur des pays faibles dans le strict objectif de servir ses intérêts. Nous lisons :

«Les talibans ont pris Kaboul, mettant fin à la guerre lancée il y a vingt ans par les États-Unis. Ce n’est pas la première fois qu’une grande puissance se casse les dents sur les montagnes afghanes. Dans La Stratégie du chaos, Mohamed Hassan remontait l’histoire de ce cimetière des grands empires, depuis les expéditions britanniques pour protéger la colonie indienne ou le bourbier dans lequel ont plongé les Soviétiques en passant par les alliances troubles de la CIA avec les moudjahidine et Ben Laden…»(5)

Les intérêts économiques avant tout  

On l’aura compris, l’ADN des pays forts aussi bien de l’Ouest que de l’Est est de s’emparer des richesses des pays faibles. Ce qui explique les animosités entre «grands».

«Il faut bien garder en mémoire, poursuivent Grégoire Lalieu, Michel Collon, Mohamed Hassan, que l’eldorado des pays colonialistes à cette époque est l’Inde et ses richesses contrôlées par les Britanniques. Or, l’impérialisme russe se renforce. Il bat l’Empire ottoman en 1840 et prend le contrôle du Caucase et de l’Asie centrale. Les troupes russes se dirigent alors vers l’Inde. Du coup, la Grande-Bretagne prend peur et veut protéger sa colonie. Ainsi  éclate la première guerre anglo-afghane de 1838 à 1842. Les Britanniques ont utilisé les Afghans contre les Russes. La Grande-Bretagne envahit l’Afghanistan. Leur défaite est cuisante. Seuls trois cents soldats parviendront à quitter le pays ! Cent soixante ans plus tard, c’est tout l’Occident qui bat en retraite.»(5)

«(…) Une nouvelle guerre anglo-afghane est menée par Sir Durand, un gouverneur britannique. Sir Durand va finalement se retirer. Mais en utilisant la traditionnelle stratégie britannique ‘’diviser pour régner’’, il sépare le territoire pachtoune en deux. Cette ligne Durand sera la frontière entre le Pakistan et l’Afghanistan, une frontière que les Pachtounes ne reconnaissent toujours pas.» (…) Les Afghans veulent leur indépendance totale, mais 14-18 permet un saut qualitatif dans l’art de la guerre. Le pétrole est devenu pour la première fois un élément décisif dans les combats. La Grande-Bretagne avait rassemblé 740 000 hommes. Malgré cette supériorité en nombre et en armes, la Grande-Bretagne sera vaincue, surprise par la stratégie de guérilla des Afghans. L’indépendance est enfin acceptée. En 1919, Londres ouvre une ambassade et instaure des relations diplomatiques avec son ancien ennemi. L’Empire de Russie a disparu et l’Union soviétique se met en place (…) » (5)

«  L’Afghanistan indépendant sera un membre fondateur de la Société des Nations en 1919, puis de l’ONU en 1945. Bien plus tard, les États-Unis qui ont remplacé les Anglais définitivement rentrent en jeu. Les auteurs écrivent : «(…) Avec l’incursion des Américains qui avaient aussi un compte à régler avec l’URSS, l’empire du mal, selon l’expression du président Reagan,  avant même que l’URSS ne soit entrée en Afghanistan pour soutenir le gouvernement, les États-Unis ont utilisé les Afghans. (…) Les États-Unis ont tendu un piège à l’URSS. Oui, et d’ailleurs, Zbigniew Brzezinski, qui gérait alors la politique internationale des USA sous la présidence de Jimmy Carter, s’en est vanté plus tard… Les États-Unis venaient de subir une lourde défaite au Vietnam après deux décennies de guerre coûteuse et impopulaire. Brzezinski développa la théorie du ‘’piège à ours’’ : profiter de l’occasion pour enliser l’URSS dans son Vietnam à elle. Les Étasuniens ont donc envoyé les ‘’moustiques’’ pour aller déranger l’ours.»(5)

L’Occident et la démocratie aéroportée: Un hold up des richesses des pays faibles

L’Occident traversait une grave crise économique depuis 1973. Pour s’en sortir, il cherchait à ouvrir de nouveaux marchés et à battre l’Union soviétique. Ce que Reagan désigne par l’Empire du mal  De plus, les États-Unis venaient de perdre le contrôle de l’Iran en 1979. Pour toutes ces raisons, ils devaient donc se montrer très agressifs.

« Il existait à l’époque un front anticommuniste mondial. Tous les partis chrétiens-démocrates européens ainsi que des ONG comme Médecins Sans Frontières.  Mais un rôle majeur a été joué par les Saoudiens qui voulaient répandre leur contre-révolution islamique.  L’ennemi à abattre était l’Union soviétique. (…) L’URSS quitte l’Afghanistan en 1988, les communistes proposent un gouvernement de coalition, que les moudjahidine  refusent. … (…) Les États-Unis, après s’en être servis, ont jeté les seigneurs de guerre comme un préservatif usagé. Les impérialistes n’ont pas anticipé la création d’Al-Qaïda. Ils n’ont vu que ce qu’ils voulaient voir : leurs intérêts immédiats » (5).  Aujourd’hui, les États-Unis  combattent les talibans mais en 1996, l’ancienne secrétaire d’État Madeleine Albright avait salué leur arrivée au pouvoir comme «un pas positif»… C’est dans ce contexte, concluent les rédacteurs, que les talibans ont émergé, soutenus par différents acteurs. La Première ministre pakistanaise Benazir Bhutto résumait l’opération ainsi : ‘’L’idée était anglaise, le financement saoudien, la supervision pakistanaise et l’armement américain. Tandis que les États-Unis pensaient installer un pipeline entre le Pakistan et l’Afghanistan (…) Les talibans ont donc refusé les plans préparés par d’autres’’.» (5)

La  phrase de Madeleine Albright nous rappelle l’ignoble phrase de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères français, pour qui l’organisation terroriste Al Nosra fait du bon boulot en Syrie. La même Madeleine Albright interpellée concernant la famine qui a causée la mort de 500.000  enfants irakiens  aurait dit : « C’est pas cher payé, si c’est le prix à payer pour faire partir Saddam Hussein

2 261 milliards de dollars : le coût de la démocratie aéroporté en Afghanistan

«Les Américains, écrit Philippe Robert,  n’ont pourtant pas lésiné sur les moyens pour entraîner et équiper les soldats afghans. Depuis 2001, plus de 88 milliards de dollars ont été alloués par les États-Unis au profit des forces de sécurité (armée et police) du pays. Une facture abyssale au vu de son efficacité… Selon des chercheurs de l’université Brown, les États-Unis ont déboursé 2261 milliards de dollars entre 2001 et 2021. (…) Une grande majorité des fonds a servi aux opérations militaires. Dans son dernier rapport, le Département de la Défense a indiqué que le coût direct de celles-ci s’était élevé à plus de 815 milliards entre 2002 et 2020. Mais 143 milliards ont été engagés pour reconstruire le pays, à travers des projets d’infrastructures ou de lutte contre le narcotrafic.(…) Cette vertigineuse facture de 2261 milliards de dollars va continuer à gonfler. Les chercheurs de l’université Brown ont relevé que les dépenses de soin par les Etats-Unis en faveur des vétérans de l’Afghanistan et de l’Irak pourraient s’élever entre 600 et 1 000 milliards dans les prochaines décennies.»(6)

« Quand les djihadistes étaient nos amis »

C’est par ces mots que Denis Souchon décrit l’ambivalence de l’Occident vis-à-vis des peuples faibles. Selon le scénario de l’empire que les vassaux mettent en application sans état d’âme, on peut les faire paraître comme des anges ou des démons. :

«Héroïques hier, barbares aujourd’hui. C’est par ces deux phrases que Denis Souchon énumère les récits à géométrie variable visant à magnifier le combat des moudjahidine (talibans) quand il fallait combattre l’empire du mal.» Quelques morceaux d’ontologie en commençant par BH Lévy dont l’imposture est notoire. Il déclare au journal télévisé du 29 décembre 1981 : «Il faut penser, il faut accepter de penser que, comme tous les résistants du monde entier, les Afghans ne peuvent vaincre que s’ils ont des armes, ils ne pourront vaincre des chars qu’avec des fusils-mitrailleurs, ils ne pourront vaincre les hélicoptères qu’avec des Sam-7, ils ne pourront vaincre l’armée soviétique que s’ils ont d’autres armes (…) En Espagne, il y avait un devoir d’intervention, un devoir d’ingérence. (…) Je crois qu’aujourd’hui les Afghans n’ont de chances de triompher que si nous acceptons de nous ingérer dans les affaires intérieures afghanes.»(7)

Mieux encore, Jean Daniel, qui fut à une époque plus lucide, va dans le même sens. Il glorifie le combat des moudjahidine  dans un article du Nouvel Observateur du 16 juin 1980 :

«Il y a l’opposition, indirecte et perfide, de ceux qui se demandent si les résistants valent mieux que les occupants : si leur islam n’est pas “primitif et barbare”. C’est à cette démission qu’on nous convie de toutes parts tandis que les Afghans se font tuer et appellent à l’aide. Devant leur SOS, il faut alors proclamer bien haut que la résistance des Afghans contre les occupants soviétiques est juste comme toutes les guerres de libération. (…) Outre que leur islam vaut bien le communisme à la soviétique, il est scandaleux de s’interroger sur leur civilisation au moment où ils la défendent avec le plus d’héroïsme.» Enfin, écrit Denise Souchon, le 15 janvier 1998, Le Nouvel Observateur demande à M. Brzezinski s’il «ne regrette pas d’avoir favorisé l’intégrisme islamiste, d’avoir donné des armes, des conseils à de futurs terroristes». Sa réponse : «Qu’est-ce qui est le plus important au regard de l’histoire du monde ? Les talibans ou la chute de l’empire soviétique ? Quelques excités islamistes ou la libération de l’Europe centrale et la fin de la guerre froide ?»(7)

La leçon afghane : Pourquoi l’Occident entame son déclin

Il est connu que l’Occident  du fait d’un niveau de vie élevé  a besoin de matières premières, qu’il n’a pas en quantité suffisantes. Il en est ainsi du pétrole du gaz naturel  et des métaux précieux notamment le lithium, le cobalt. Pour ce faire, il met en oeuvre généralement un soft power qui ne dure pas. Car les pays à juste titre veulent leur indépendance pas seulement formelle mais aussi économique. Il en résulte des guerres à n’en plus finir ; L’Empire américain et ses vassaux anglais français italiens et autres  européens  ne perdent pas une occasion de mobiliser leur  » coalition internationale »

Pour l’histoire, après la débâcle vietnamienne et la mise en coupe réglée de l’Irak, ce fut le tour de l’Afghanistan et des talibans qui, dans une stratégie précédente, étaient les meilleurs alliés des États-Unis contre l’empire soviétique, au point qu’ils avaient des bureaux de recrutement aux États-Unis pour «l’Internationale islamiste». L’avènement de Bush a correspondu dans le sillage du 11 Septembre, avec la nécessité, en 2001, d’aller délivrer les Afghanes des talibans accusés d’héberger Ben Laden. Il y eut même un clip de l’armée américaine invitant les Afghanes à enlever leur burqa.(8)

Il est hors de doute que nous sommes véritablement à un tournant où, pour la première fois, l’Otan est en sourdine et que la «communauté internationale», dans le jargon de l’Occident, qu’il faut traduire l’empire et ses vassaux, paraît désemparée et tente de sauver les meubles en donnant l’impression qu’elle a les cartes en main. En fait, ce que nous vivons est la conséquence.  Le «Déclin de l’Occident» a été pour la première fois décrit dans un essai d’Oswald Spengler. Ouvrage traduit en français par son ami le philosophe algérien Mohand Tazerout en 1948 :  Comment la suprématie occidentale s’est-elle construite ? Tout est parti  magister, dixit des anciens ou de l’actuelle doxa occidentale réputée infaillible. Cela va même plus loin, la religion chrétienne est convoquée et mise au service de l’entreprise coloniale. Lisons ce morceau d’anthologie attribué au roi des Belges qui recommande aux missionnaires de l’inculquer aux Noirs du Congo : «Vous veillerez à désintéresser les sauvages de leur richesse dont regorgent leur sol et leur sous-sol. Votre connaissance de l’Évangile vous permettra de trouver facilement des textes recommandant aux fidèles d’aimer la pauvreté. Par exemple :

«Heureux les pauvres car le royaume des cieux est à eux» ; «Il est difficile aux riches d’entrer aux cieux». Vous ferez tout pour que les nègres aient peur de s’enrichir. Apprenez aux jeunes à croire et non à raisonner…»(9)

«Prenant la relève d’un Orient et d’une civilisation islamique sur le déclin, et au nom de la règle des trois C — christianisation, commerce, colonisation —, des peuples furent mis en esclavage. Pendant cinq siècles, au nom de ses ‘’droits de l’homme’’, l’Occident dicte la norme, série, punit, récompense, met au ban des peuples qui ne rentrent pas dans la norme. Par le fer et par le feu, les richesses du Sud épuisées furent spoliées par les pays du Nord.»(10)

«Bien plus tard et après l’implosion de l’empire soviétique, ce fut la fin de l’histoire, selon le mot de Fukuyama, avec une pax americana qui paraissait durer mille ans. Une étude du Pnac (Programme for New American Century) recommandait de chercher un motif pour relancer l’hégémonie américaine d’une façon définitive. L’arrivée du 11 Septembre fut du pain bénit. Le Satan de rechange tombait du ciel, l’Islam. Ainsi, furent organisées les expéditions punitives que l’on sait un peu partout semant le chaos, la destruction et la mort. Cependant, les signes d’un craquement de l’hégémonie occidentale commencèrent à poindre à l’horizon. Des voix inquiètes commençaient à douter de la pérennité du magistère occidental. Même la CIA a publié un rapport : Le monde en 2025. On constate une prise de conscience d’une nouvelle donne à la fois démographique, économique, financière et pour la première fois, les Américains reconnaissent qu’ils ne seront plus les maîtres du monde !»(9)

Pourtant et malgré cela, «l’Empire» ne se laisse pas faire. Les tenants de la «théorie de l’empire global» considèrent les événements politico-économiques internationaux survenus depuis 1989 comme témoins de la transition de l’humanité vers un «empire global», un ordre mondial polarisé autour d’une seule puissance : les États-Unis. À l’autre bout du curseur concernant l’avenir du monde, le besoin d’équilibre et la multiplicité des visions, nous trouvons l’analyse lumineuse de l’ambassadeur singapourien, Kishore Mahbubani, qui décrit le déclin occidental : recul démographique, récession économique et perte de ses propres valeurs. Ce que Mahbubani attaque, c’est l’anomalie absurde d’un pouvoir mondial occidental envahissant et persistant dans un monde sujet à des changements fondamentaux à la marche vers la modernité, devant le repli dans des forteresses et le triomphalisme occidental, Mahbubani reproche à l’Europe sa myopie, son autosatisfaction et son égocentrisme. Pour lui, «le moment est venu de restructurer l’ordre mondial», que «nous devrions le faire maintenant». L’Occident est dans l’incapacité à maintenir, à respecter et encore plus à renforcer les institutions qu’il a créées. Et la moralité avec laquelle il se comporte sape les structures et l’esprit de la gouvernance mondiale.(9) (10)

Il s’est trouvé cependant des intellectuels  français pour qui la vassalité  sans état d’âme à l’empire   est indigne  d’une certaine « idée de la France »   Naturellement  l’Empire traite cela par le mépris. Bunot Déniel-Laurent donne le point de vue de Régis Debray médiologue  qui parle des élites européennes fascinées par l’Amérique :

«(…) il est clair que nos décideurs ‘’européistes’’  ont depuis longtemps accepté leur sujétion, le monopole de l’idéologie occidentale sur la formation des élites internationales : (…) Cette DRH planétaire peut sortir à tout instant un Karzaï de sa poche. Un Palestinien de la Banque mondiale, un Italien de Goldman Sachs, un Libyen formé au moule ou un Saakachvili géorgien. Mais il suffit que l’Otan passe du soft power au hard power, et nos fiers-à-bras de l’Union européenne, toujours prompts à dénoncer chez eux les méchants souverainistes et autres bolcho-gaullistes, se feront tout petits face au grand frère yankee. En définitive, pour Régis Debray, l’Occident n’a plus le moral de sa morale, ni la vaillance de ses valeurs : tel est ainsi l’Occident en ses métamorphoses : à la fois amnésique et sentencieux, impérial et puéril, haï et singé, omniprésent et invisible. Nourri au lait hyperprotéiné, Goliath est désormais devenu douillet.»(11)

Que faut-il en conclure ?

«À en croire le prétendant de la CDU à la succession de Madame Merkel, c’est le chaos et la débâcle de l’Otan suite à l’entrée sans combat des Talibans à  Kaboul . Pour la première fois après le Vietnam, les pays occidentaux partent en catastrophe et laissent un pays en miettes avec des hommes et des femmes qu’ils ont ‘’utilisés’’ à la merci des nouveaux dirigeants.  Alastair Crook rapporte le point de vue du philosophe politique John Gray  quand il écrit : « Le déclin de l’Occident a commencé avec la chute du communisme en 1989. Nos élites triomphantes ont perdu le sens de la réalité et, dans une succession de tentatives pour refaire le monde à leur image [… elles ont abouti] au résultat que les États occidentaux sont plus faibles et plus menacés qu’ils ne l’étaient à aucun moment de la guerre froide.»

La décomposition de l’Occident, souligne Gray, n’est pas seulement géopolitique ; elle est aussi culturelle et intellectuelle. Les pays occidentaux abritent désormais de puissants groupes d’opinion qui considèrent leur propre civilisation comme une force pernicieuse unique.

Dans cette vision hyper-libérale, fortement représentée dans l’enseignement supérieur, les valeurs occidentales de liberté et de tolérance ne sont plus qu’un code pour la domination raciale blanche.(12)
 Pour ne pas avoir joué la prudence et le respect des autres  l’hyperpuissance américaine pour reprendre le mot de Hubert Védrine ancien ministre français des  Affaires Etrangères,  ivre  du martelage des idéologues comme Francis Fukuyama sur «  la Fin de l’histoire »,   c’est de fait potentiellement le début de l’effondrement de l’hégémonie occidentale  . Dans tous les cas de figure, c’est loin d’être un phénomène ponctuel. On a l’impression de vivre en accéléré l’émergence d’un monde multipolaire qui aura accouché dans la douleur. Cela nous conforte plus que jamais dans la suspicion que nous devons avoir à l’endroit des donneurs de leçons en Occident, sûrs de leur bon droit de dicter la norme du bien et du mal. La presse et les intellectuels auto-proclamés en Occident à l’unisson vibrent à la fréquence des oukases de l’empire, cela veut dire qu’il n’y a pas de morale, en l’occurrence pour eux, tout doit être fait pour créer le chaos chez les faibles en fonction des intérêts des puissants.

Le barycentre du monde penchera, inexorablement du côté de l’Asie. Les analyses du diplomate singapourien Kishore Mahbubbani dans son fameux ouvrage The New Asian Hemisphere : The Irresistible Shift of Global Power to the East sont  plus que jamais d’une brillante actualité. Il écrivait notamment :

«Pendant plusieurs siècles, les Asiatiques, qu’ils soient chinois, indiens, musulmans ou autres,  ont été ignorés dans l’histoire du monde. Maintenant,  ils sont prêts à jouer un rôle dans la conduite des affaires du monde. Les Asiatiques ont finalement compris, absorbé  et implémenté les bonnes pratiques de l’Ouest dans plusieurs domaines comme l’économie de marché, les sciences et la technologie, la méritocratie et le respect de la loi. Ils sont aussi devenus inventifs par leur propre génie créant ainsi de nouvelles voies de coopération inconnues dans le monde occidental. La bonne nouvelle est que l’Asie ne veut pas dominer mais coopérer avec l’Ouest. L’histoire nous apprend que les tensions et les conflits sont plus visibles quand de nouveaux pouvoirs émergent.»(13)

Assurément, le monde va mal. L’attentat qui a fait près de deux cents morts et blessés à  l' »aéroport de Kaboul est le signe annonciateur d’un chaos toujours recommencé. L’expédition d’Afghanistan ne fera qu’élargir le fossé entre un monde musulman qui tarde à faire son aggiornamento pour séparer le bon grain de l’ivraie et un Occident plus dominateur que jamais, qui dicte encore et toujours la norme. L’Occident qui ne lâche rien  sera de plus en plus cruel avec un comportement imprévisible au fur à mesure que les matières premières et surtout l’énergie viendraient à lui manquer, notamment avec ce nouvel adversaire, le changement climatique. Il est à espérer les prémices d’une nouvelle recomposition du monde dans le sens d’un basculement vers un multilatéralisme, le continent asiatique pouvant jouer le rôle d’une puissance tranquille au service du bien commun dans ce XXIe siècle de tous les dangers.  Les peuples faibles ont plus que jamais la difficile mission de gérer le court terme mais  aussi de tenter de se  projeter sur le temps long pour préparer l’avenir des générations futures.

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique Alger

Notes
1. Yves Bourdillon 15 août 2021 https ://www .lesechos .fr/monde/asie-pacifique/lafghanistan-presque-entierement-aux-mains-des-talibans-1338806
2. Corentin Pennarguear 17/08/21 https ://www .lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/de bush -a-biden-l-afghanistan-cauchemar-des-quatre-derniers-presidents americains_2156685.html
3. Véronique Le Billon 16 août 2021 https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/afghanistan-une-crise-a-haut-risque-pour-joe-biden-1338785
4. http://www.opex360.com/2021/08/16/afghanistan-la-victoire-des-talibans-va-t-elle-dans-le-sens-des-interets-de-la-chine-de-la-russie-et-de-liran/
5. Grégoire Lalieu Michel Collon/Mohamed Hassan https://www.investigaction.net/fr/de-la-grande-bretagne-aux-etats-unis-en-passant-par-lunion-sovietique-lafghanistan-le-cimetiere-des-empires/ 17 Août 2021
6. https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique /2261-milliards-de-dollars-le-cout-vertigineux-de-l-intervention-americaine-en-afghanistan_2156682.html
7. Denis Souchonhttps://www.monde-diplomatique .fr/2016/02/SOUCHON/54701
8. Chems Eddine Chitour https://www.lexpression. dz/chroniques/l-analyse-du-professeur-chitour/y-a-t-il-un-plan-b-75217 01 03 2010
9. C.EChitour http://www.mondialisation.ca/ index.php?context=va&aid=18575
10. K.Mahbubani: The Irresistible Shift of Global Power to the East, septembre 2008
11. Bruno Deniel-Laurent 14 Février 2013 http: //www.marianne.net/L-Occident-se-meurt-il%C2% A0_a226256.html
12. AlastairCrooke https:// lesaker francophone .fr/cette-ere-touche-t-elle-a-sa-fin 9 Août 2021.
13. Chems Eddine Chitour https://www.l expressiondz .com/index.php/chroniques/l-analyse-du-professeur-chitour/etat-des-lieux-dune-planete-en-plein-chaos-199338

Article de référence: https://www.lesoirdalgerie.com/contribution/lafghanistan-le-declin-des-empires-et-le-necessaire-multilateralisme-66556

 

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Ils sont venus, ils sont tous là, au moins tous ceux qui le pouvaient et de plus en plus nombreux de semaine en semaine, passant d’une centaine de villes en juillet à près de 300 le 28 août. Évidemment à 1000 par manif, cela fait encore plus que le chiffre officiel donné la veille (pour dégoûter de se déplacer ?). Nouvelle stratégie des communicants de E. Macron qui n’arrêtent pas d’inventer comment truquer…

Bref, vous regarderez vous-même des centaines de photos ou/et vidéos de la belle mobilisation du 28 août, où tous les Français n’étaient pas encore rentrés de vacances et pour beaucoup n’avaient pas encore réalisé l’ampleur des soucis et parfois des drames que la politique gouvernementale suscite.

De l’augmentation des prix (chauffage, alimentation, etc.) à la suppression des indemnités chômage pour d’autres), aux menaces de licenciement ou de suppression de salaire, à la pression des employeurs soumis aux injonctions gouvernementales minorant les conséquences prud’homales, les recours, etc. Les parents n’en pourront très vite plus non plus et rejoindront les rangs des partisans de la Liberté, harcelés par leurs enfants voulant s’inscrire à la danse ou au foot où les organisateurs soumis eux aussi insisteront pour les faire vacciner.

Ceux — là ne pèseront pas d’emblée (au-delà de leur responsabilité morale), les ennuis successifs liés aux procédures anti-harcèlement auxquelles ils s’exposent, victimes de la propagande. Pourtant celle — ci ne leur donne pas tous les droits et chacun doit bien peser ses responsabilités propres avant de se transformer en harceleur.

Les victimes des pressions à tous les étages

En dehors des labos commercialisant ces poisons pseudovaccins qui ont bien stipulé dans les contrats signés avec l’UE qu’ils seront dégagés de toute responsabilité en cas d’accident, ce n’est évidemment pas le cas de la directrice d’école qui va imposer la vaccination à ses enseignants à force de pression (elle-même pressurisée par le rectorat) ni même du directeur de clinique ou de service hospitalier harcelé par les ARS.

Les sadiques peuvent s’exprimer

Tous les « petits chefs » qui imposent à leur personnel des tests PCR à répétition y compris les vaccinés bien sûr tout aussi contaminants (seule BFM TV ne le sait pas et encore…) seront un jour amenés à répondre de leurs actes complices et sadiques, comme d’empêcher les familles d’accompagner leurs mourants ou même de séparer les vieillards au sein des EHPAD de leur propre chef…

Comme dit cette dame de 97 ans seule dans sa chambre depuis des lustres, pourquoi m’interdire de parler avec ma voisine de la chambre à côté ?1 Du sadisme, de la perversion à l’ombre de ces ordres mortifères.

Certes, tous ne seront pas poursuivis et condamnés, mais quelques-uns se retrouveront devant les tribunaux, le délit de harcèlement au travail étant maintenant bien reconnu. Et les autres trembleront de voir leur tour arriver.

DES MANIFESTATIONS MASSIVES ET JOYEUSES DANS DE TRÈS NOMBREUSES VILLES DE FRANCE

Des chiffres : de 300 000 à environ 3 millions 600 selon des sources policières. Peu importe le chiffre exact, un souffle de liberté se répand dans le pays et bien d’autres aussi comme l’Italie, ou Israël, la Grèce, l’Allemagne, l’Angleterre, etc.

Il ne s’arrêtera plus, car en même temps les conséquences de la politique criminelle de trop de pays occidentaux arrivent au grand jour avec les décès et accidents multiples liés aux pseudovaccins. L’impossibilité d’obtenir une immunité collective via ces substances géniques devient évidente et est même reconnue par des responsables sanitaires et la demande de rappel tous les six mois ouvre des yeux encore mi-clos. Et beaucoup de scientifiques se succèdent pour expliquer les raisons de l’échec. Chaque jour une nouvelle contribution.

Le 28 août

« Le Dr David Bauer révèle les résultats de son étude : plus l’on reçoit de doses, plus notre niveau d’anticorps neutralisants diminue !! Avec 2 doses, on se retrouve avec 5 à 6 fois moins de ces anticorps qui sont les piliers de nos défenses immunitaires !! »2

La prise de conscience des adeptes de la secte Covid est lente, mais certaine, et les peuples se sont réveillés à temps avant que leur Grand Reset ne se soit vraiment installé.

« Ils » avaient juste oublié dans leur société basée sur l’intelligence artificielle— tout sauf intelligente — et les robots, que les humains ne se laisseront pas envoyer à l’abattoir comme les cochons, les vaches ou les poulets et qu’ils s’en trouveraient suffisamment pour être grains de sable capables d’enrayer la machine et de réveiller les endormis et les demi-éveillés. Et les ennuis de leurs familles ou amis vaccinés contribueront aussi à leur prise de conscience, après la nécessaire évocation du hasard et des coïncidences…

Ils avaient oublié l’HOMME.

Quelques images du 28 août

Ces images sont visibles, entre autres, sur le compte « anonyme citoyen » de tweeter et de Telegram, des grandes villes aux villages de quelques centaines d’habitants.

Ne vous privez pas d’aller les consulter, c’est bon pour le moral ! Cette vidéo d’un ami pas encore supprimée de YouTube également qui a participé à la manifestation parisienne :

Les nombreux cris de soutien à Raoult à Marseille comme la semaine précédente

 

Aix-en-Provence

ET LA CHAÎNE HUMAINE : emprunterons-nous la VOIE BALTE ?

La généticienne Alexandra Henrion-Caude nous rappelle la belle idée des Estoniens. Voulant libérer les pays baltes du joug soviétique. Ils ont en 1989 réalisé une chaîne de centaines de km reliant trois villes.

23 août 1989 : plus de deux millions de personnes ont formé une chaîne humaine de 687 kilomètres, partant de Vilnius (Lituanie) en passant par Riga (Lettonie) à Tallin (Estonie) et surnommée « la voie balte »3. Selon les estimations, plus d’un tiers de la population des pays baltes y pris part4.

UN EXEMPLE ACTUEL DES PAYS BALTES 5

« Nous refusons de nous battre les uns contre les autres »

Aujourd’hui il ne s’agit plus d’obtenir l’indépendance, mais, comme les initiateurs l’annonçaient sur leur site internet (www.balticway2021.com), de montrer que les Baltes, vaccinés ou non, restent unis quoiqu’il arrive :

« Peu importe ce que vous pensez des événements actuels — que vous pensiez que nous avons une urgence médicale ou que la situation de Covid est fabriquée pour l’utilisation d’une politique oppressive et la restriction délibérée de nos libertés par les pouvoirs de contrôle. Vaccinés ou non, peu importe […]

Ils essaient de creuser un fossé entre nous, mais non, cela n’arrivera pas ! Nous refusons de nous battre les uns contre les autres, mais au lieu de cela, nous invitons chacun d’entre nous à se retrouver, à s’aimer et à être unis »

Pour une « société sans intimidation »

Les organisateurs, Rūdolfs Brēmanis (Lettonie), Robertas Vaišnoras (Lituanie), Hando Tõnumaa et Mariann Joonas (Estonie) expliquent ainsi les revendications portées par ce mouvement populaire :

« Nous sommes en faveur de la liberté de choix en matière de vaccination. Chacun a droit à l’intégrité de son corps.Nous sommes en faveur de l’égalité et de l’unité. Une société dans laquelle les gens sont confinés ne crée pas un milieu de vie sûr.Nous défendons une protection ciblée.

Nous devons protéger les groupes à risque de toute maladie et permettre au reste de la société de vivre une vie normale sans violer les droits de l’homme et les libertés. Une personne à risque a également le droit de décider elle-même du type de vie qu’elle souhaite.

Nous sommes favorables à la fourniture de statistiques et de données ouvertes et honnêtes. Une science transparente, un questionnement et un débat ouvert doivent être la base de la prise de décision.Nous voulons que plus d’attention soit accordée à la santé mentale. Nous sommes en faveur de messages positifs, inspirants et encourageants plutôt que négatifs, menaçants et intimidants.

Nous sommes en faveur d’une société sans intimidation. »

SAURONS-NOUS NOUS INSPIRER DE LA VOIE BALTE ?

L’appel du professeur de génétique Alexandra Henrion-Caude a commencé à être entendu le 28 août à Paris, place de la Bourse, mais aussi dans plusieurs villes de France à Morlaix, Bourges, Caen, Nice, une belle manière de resserrer les liens entre nous, les Humains après tant de tentatives de nous éloigner les uns des autres. Merci Alexandra.


[1] Aug 24, 2021

[2] #manifs28août via @VSainement »

 [3] Le 23 août 1989, cette date célèbre le 50ème anniversaire du pacte Molotov-Ribbentrop. Pourquoi manifester après 50 ans ? Parce que c’est seulement l’année précédente, en 1988, que le contenu de cet accord a été rendu public ! Les mouvements nationaux des trois pays baltes joignent alors leurs efforts pour faire un rassemblement massif : Le Front populaire d’Estonie, Le Front populaire de Lettonie, Le Mouvement réformateur de Lituanie. Ils suscitèrent une grande levée des peuples qui forma cette chaîne humaine avec la population des trois pays baltes. Ils en profitèrent pour réclamer l’indépendance illégalement annexés à l’URSS en juin 1940. ( K dit la Bible ? Deux millions de chaîne humaine — la voie Balte (k-dit-la-bible.com) )

[4] Une chaîne humaine, longue de 687 kilomètres, reliait Vilnius à Tallin, en passant par Riga, en opposition au régime soviétique. https://fr.euronews.com/2019/12/18/il…

[5] Voie Balte 2021 : une chaîne humaine contre la « dictature sanitaire » | Visegrád Post (visegradpost.com)

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Ce texte est une présentation donnée par une enseignante lors de l’événement « Les professionnels en marche » (santé, éducation et sécurité publique) à Montréal, Québec, Canada le 28 août 2021.

****

J’aimerais / Nous aimerions vous rappeler que ce rassemblement de Montréal est situé sur un territoire autochtone, lequel n’a jamais été cédé. C’est dans le respect des liens avec le passé, le présent et l’avenir que nous reconnaissons les relations continues entre ces Peuples et la communauté, ici rassemblée.

Nos ancêtres des Premières-Nations nous enseignent de toujours agir en considération des impacts que chacun de nos gestes aura pour les 7 générations à venir. Alors, chers enseignantes et enseignants du Québec, que choisirons-nous pour l’avenir de nos enfants?

De quel côté de l’Histoire voulons-nous être? Du côté de ceux qui se tiennent debout ou de ceux qui se taisent et  fléchissent face à la peur, le formatage et les menaces? 

Nous nous indignons devant la découverte des ossements d’enfants autochtones retrouvés dans des fosses communes alors que nous ignorons les corps et les vies de nos propres enfants, eux vivants, piqués, masqués et codés. 

Au nom du devoir de loyauté envers les autorités religieuses, les enseignantes et enseignants de l’époque, ont accepté d’imposer des mesures inhumaines aux enfants qui leur étaient confiés, en les déracinant de leurs familles et leurs traditions. Comme il est écrit dans les livres d’histoire, il fallait “sortir l’Indien de l’enfant” 

Deux cent ans plus tard, déciderons-nous d’imposer d’autres mesures toutes aussi inhumaines comme des piqûres chimiques expérimentales, des masques asphyxiants contres-nature et des codes QR dès la maternelle? 

Faudra-t-il en 2021 « sortir l’humain de l’enfant » ?

Ces jeunes âmes d’enfants autochtones veulent nous parler, elles ont un message pour nous, écoutons les! 

Nous, enseignantes et enseignants du Québec, corrigeons l’histoire!

Levons-nous pour la rentrée scolaire 2021 pour marquer les mémoires des 7 générations à venir. 

Devenons les ambassadrices et les ambassadeurs de nos enfants pour leur bien-être et leur avenir. Il en va de notre responsabilité professionnelle et collective.

Héloïse Landry

Enseignante ÉCR

Recours et libertés en éducation

Montréal, 28 août 2021

Héloïse Landry : enseignante au secondaire en éthique et culture religieuse depuis 20 ans au Québec.

Héloïse est présentement devant les tribunaux administratifs du travail pour dénoncer l’inaction de son syndicat à la défendre. Elle est coreprésentante d’un recours collectif en Cour supérieure pour dénoncer les violences et le harcèlement administratifs faits aux enseignants du Québec. En 2021, elle poursuit sa lutte au sein des forces civiles afin de défendre les droits humains dans un contexte mondial de répression de la démocratie et des libertés.

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« Nous sommes les défenseurs de la liberté, de la vérité et de la santé. » (Jessica, Canadian Frontline Nurses)

Le samedi 28 août des professionnels de la santé, de l’éducation et de la sécurité publique ont manifesté contre les mesures covidiennes imposées par le gouvernement Legault. Contrairement à ce que rapportait Radio-Canada aux nouvelles, il n’y avait pas des centaines de manifestants, mais des milliers, des dizaines de milliers de personnes qui marchaient depuis le parc Maisonneuve à Montréal. Cette manifestation était co-organisée par Réinfo Covid Québec, le Collectif du personnel scolaire, Police on Guard for Thee et les Infirmier(e)s de Première ligne du Canada (Canadian Frontline Nurses).  Un cri du coeur venait de la foule qui marchait pacifiquement : « Liberté, Liberté, Liberté »!!! La colère se faisait également sentir « Legault en prison »… contre l’injustice et la crise dans laquelle le gouvernement Legault a plongé le Québec.

« Cette manifestation est un évènement inédit puisque, pour la première fois, des professionnels de la santé, des corps policiers et de l’éducation s’allient pour marcher ensemble et prendre le micro publiquement ! »

Le mercredi 1er septembre 2021, le gouvernement met en place un passeport vaccinal obligatoire pour accéder à plusieurs lieux  publics (restaurants, terrasse-cafés, bars, salle de spectacle, cinéma, événements sportifs et festivals, etc.). Aucun débat national n’a été fait sur ce passe sanitaire et cette décision a été prise sans aucune base scientifique, et sans aucun respect de l’éthique et de la santé générale de la population.

“Oui, on est en situation d’urgence” répète sans cesse le gouvernement du Québec. En déclarant l’urgence sanitaire (le 13 mars 2020), le gouvernement impose ses mesures sanitaires draconiennes  sans aucun droit de remettre en question l’autorité. (Lire : Dominique Muselet, Au nom de la science, obéissez-moi! )

Sous prétexte « d’un état d’urgence sanitaire », voire « dictature sanitaire », M. Legault et son ministre de la santé Christian Dubé veulent rendre obligatoire la vaccination pour tout le personnel de la santé. La France de Macron serait-elle un modèle pour M. Legault ? Cette urgence sanitaire décrétée il y a déjà 18 mois est basée sur des statistiques biaisée sur les cas Covid et la mortalité responsable de cette maladie.

Selon une directive du Ministère de la santé du Québec:

« Si la cause présumée du décès est la Covid-19 (avec ou sans test positif) une autopsie doit être évitée [emphase dans le document] et le décès doit être attribuée à la Covid-19 comme cause probable de mortalité. De plus les décès dont la cause probable est la Covid-19, sont considérés comme naturels, et ne font pas l’objet d’un avis au coroner. » (le 16 avril 2020)

Québec: La falsification des données sur la mortalité attribuable à la Covid-19 Voir également ce texte

Le test PCR n’est pas fiable (Dr Pascal Sacré, Rt-PCR ou comment enfumer toute l’humanité). Il serait ainsi impossible d’isoler le virus avec certitude. (Voir le texte de Michel Chossudovsky, Le virus existe-t-il ?)

« La grippe est disparue » nous disent les soignants. On ne teste plus pour la grippe.

Aucun débat démocratique au gouvernement n’a été amorcé sur les mesures sanitaires. L’arrivée de vaccins devait rétablir la dite NORMALITÉ. A la veille du 1er septembre, on verra surgir la « nouvelle normalité » et la dérogation aux droits et libertés de tous les Québécois, les non-vaccinés et les vaccinés devant se soumettre à un test QR pour fréquenter certains lieux publics ! « Et tout le monde semble trouver ça normal. » (Claude Villeneuve)

« Le directeur national de santé publique Horacio Arruda n’a pas exclu que les restrictions sanitaires puissent devenir permanentes.

Rappelant que l’objectif de 75 % des adultes admissibles adéquatement vaccinés pour un retour à la normale ne tenait plus, il a refusé de fixer un nouvel objectif, parlant même de viser 95 % d’adultes vaccinés. « 

Des vaccins expérimentaux au Québec (un risque énorme pour la santé) étaient pourtant censés nous faire revenir à la « Normalité » « d’avant ». « Une vaccination pour rien » (Philippe Lorange).

Face à un vaccin anti-Covid et à ses risques, les professionnels ont manifesté en disant NON à la vaccination obligatoire.  Les professionnels ont pris la parole et ils nous ont alerté sur les déviances liées au passe sanitaire et à la vaccination obligatoire. Une vaccination expérimentale !

Chacun doit rester maître de son corps. Il n’est pas possible de se faire « dévacciner » (Dre Nicole Delépine, France)… !

Aussi faut-il ajouter que ce vaccin des grandes compagnies pharmaceutiques (Pfizer et Moderna vont s’établir au Québec pour fabriquer des vaccins) n’est pas seulement expérimentale, il estdangereux.

Il n’existe pas de statistiques officielles sur la mortalité et les séquelles dues à la vaccination anti-Covid au Québec et dans les provinces canadiennes. En Europe et aux États-Unis, le taux de mortalité et de séquelles graves dues à la vaccination a été sans précédent depuis l’histoire de la vaccination (lire L’hécatombe post vaccinale s’étend dans le monde par le Dr Gérard Delépine et Le « vaccin tueur » au niveau mondial: 7,9 milliards de personnes par Michel Chossudovsky).

Le chef parlementaire de Québec Solidaire (un parti dit de gauche) Gabriel Nadeau-Dubois demande une « intervention urgente » pour suspendre l’entrée en vigueur du passeport vaccinal. Cependant cet ancien chef de file des carrés rouges (le printemps érable des étudiants) ne s’inquiète pas des droits et libertés des citoyens, ou de la discrimination, mais du piratage de la preuve vaccinale. Tout le problème d’avoir un passe serait issu de la défaillance technologie et du vol d’identité des vaccinés. « Des hackers ont facilement réussi à télécharger les codes QR d’au moins six politiciens et de chroniqueurs » dont le premier ministre Legault et le ministre de la santé Christian Dubé.

La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) dénonce « l’approche autoritaire » du gouvernement Legault qui veut forcer tout le personnel de la santé à être doublement vacciné. Pourtant, le gouvernement avait récemment alléger les mesures contre la COVID-19 dans les hôpitaux … Le 25 août, 86 % des travailleurs de la santé du réseau public avaient reçu les deux doses du vaccin.

Le rassemblement «Les professionnels en marche». a été co-organisée par Réinfo Covid Québec, Collectif du personnel scolaire, Canadian Frontline Nurses et Police on Guard for Thee.

Les infirmières Sarah, Nordia, Jessica, Johanne et l’infirmier Sébastien ont exprimé leur colère face à la situation dans le domaine de la santé. Elles sont prises en photo devant l’édifice de l’Ordre des infirmiers et infirmières du Québec qui refuse de leur donner tout appui.

Sarah Choujounian, infirmière et co-fondatrice de Canadian Frontline Nurses a livré un discours émouvant sur son cheminement personnel. Prenez le temps d’écouter ce que cette infirmière a à dire.

« Sarah dénonce le sort réservé aux infirmières et infirmiers qui osent remettre en question les mesures sanitaires du gouvernement en lien avec le SARS-Cov-2. »

Voici un extrait du discours :

Nous sommes les fiers défenseurs de la liberté médicale.

Notre mission est d’unir le plus grand nombre possible d’infirmières et d’éduquer le public et de ramener l’éthique dans les soins de santé.

Nous envisageons un système de santé beaucoup plus concentrés sur les soins préventifs, la guérison avec des traitements naturels  et le bien-être de la personne dans son ensemble. (…)

Nous sommes des infirmières qui font ce qui est juste et qui défendent la vérité.

Une chose qui m’a toujours dérangée dans les maisons de retraite cependant c’est qu’il est évident que le gouvernement n’accorde pas beaucoup de valeurs à ces personnes âgées…

C’est pourquoi un énorme signal a sonné l’alarme dans ma tête le jour où le gouvernement a fermé toute l’économie pour protéger ces mêmes personnes vulnérables …

Le syndicat pour lequel j’occupais le poste de Stewart en chef m’ont fait savoir très clairement dès le début qu’ils ne nous soutenaient pas…

On m’a demandé si je me souciais de la vie de mes résidents lorsque je remettais en question nos droits en terme de matière de test de dépistage…

(…)

Jessica, une jeune infirmière a dénoncé les mesures draconiennes à l’hôpital qui mettent en danger des patients arrivant à l’urgence. Une personne avec un cancer refusant de passer le test PCR s’est vue mettre en quarantaine (deux semaines d’isolement) par un médecin malgré les saignements et les risques d’hémorragie. La patiente ne pouvait pas être prise en charge tant qu’elle ne pouvait pas avoir son test Covid.

« Chaque patient qui arrive est traité comme un cas de Covid. Ils ont même arrêté de faire les tests pour la grippe. Il faut croire que l’influenza n’existe plus. Les médecins travaillent avec une vision très étroite de la maladie depuis l’arrivée de la Covid. »

« Tout ce que nous avons vécu les 18 derniers mois n’a absolument aucun sens et nous ne pouvons cesser d’en ignorer les conséquences….

Nous devons toujours respecter la décision médicale de notre patient. Libre choix et consentement.

Pourquoi j’aurais tort de remettre en question les mesures mises en place dans les hôpitaux… »

« Nous sommes dans un système de santé très déficient et très corrompu. »

Des infirmières ont déclaré voir de plus en plus de gens mourir de cancer ne pouvant pas recevoir de traitement à cause de la Covid. Les personnes qui arrivent à l’hôpital sont automatiquement considérées comme un « cas Covid » alors qu’elles doivent se soumettre à un test PCR avant d’être examinées et soignées.

Ces infirmiers et infirmières ne voulant pas être injectés s’indignent face à la commission parlementaire sur la vaccination obligatoire. Québec compte exiger que les travailleurs du réseau de la santé et des services sociaux soient entièrement vaccinés (deux doses) d’ici le 15 octobre, sans quoi ils ne pourront pas travailler. De plus la compagnie aérienne Air Canada et les grandes banques canadiennes veulent obliger leurs employés à être vaccinés. Des universités canadiennes (Université d’Ottawa, etc.) ont déjà décrété la vaccination obligatoire sur leur campus pour la rentrée scolaire en septembre.

Le ministre de la santé Christian Dubé a réaffirmé récemment qu’au 15 octobre, si ces gens ne sont pas vaccinés de deux doses, «ils seront réaffectés à d’autres tâches si possible. Et s’ils refusent la réaffectation, ils devront prendre un congé sans solde». La Fédération des spécialistes du Québec appuie ces mesures «Un médecin pas vacciné ne devrait pas pratiquer» (Dr Vincent Oliva, Président de la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ),).

De son côté, la Confédération des syndicats nationaux (FSSS-CSN) (centrale syndicale) va plaider devant la Commission parlementaire sur la vaccination obligatoire qu’étant donné le taux de vaccination élevé des travailleurs et des travailleuses de la santé, la mesure est démesurée. Mais ces syndicats sont-ils prêts à défendre leurs membres non-vaccinés en vertu du code constitutionnel et des droits et libertés ?

Le Collectif du personnel scolaire a dénoncé les mesures « sanitaires » à l’école. Le masque sera imposé dans les écoles, les petits (école primaire) comme les grands (écoles secondaires). Dans les écoles secondaires de la province, près de 77% des 12-17 ans sont pleinement vaccinés ou sont en voie de l’être. Les enfants du secondaire non-vaccinés ne pourront pas participer à des activités sportives d’équipe ou activités physiques impliquant des contacts …

Le port du masque demeure tout de même nécessaire dans une majorité d’écoles puisqu’un ado qui a reçu ses deux doses de vaccin peut quand même transmettre le virus (DrArruda, directeur de la santé publique) De plus, la vaccination sera bientôt offerte aux enfants de moins de 12 ans.

« Nous nous indignons devant la découverte des ossements d’enfants autochtones retrouvés dans des fosses communes alors que nous ignorons les corps et les vies de nos propres enfants, eux vivants, piqués, masqués et codés. » (Manifeste des enseignantes et des enseignants du Québec pour la liberté vaccinale, Héloïse Landry, enseignante)

Un groupe d’officiers actifs et retraités étaient également présents. Police on Guard for Thee :

Nous pensons que ces mesures sont non seulement en conflit avec le serment de notre Charte, mais qu’elles placent également les agents de police en service actif dans une position intenable lorsqu’ils reçoivent l’ordre des politiciens et de la haute direction d’appliquer ces mesures d’urgence.

En réponse à la récente politique du gouvernement fédéral imposant la vaccination Covid-19 à tous les employés fédéraux, Police on Guard, ainsi que l’avocat Rocco Galati, du Centre des droits constitutionnels, ont lancé un procès pour les employés fédéraux !

Ces professionnels sont prêts à mener le combat contre le gouvernement et pour le bien et la sécurité de tous les citoyens.

Ce rassemblement laisse un vent d’espoir pour la justice et la liberté alors que la crise Covid a détruit l’économie nationale tout en bouleversant la vie quotidienne de tous les Québécois et de tous les Canadiens.

La propagande du gouvernement a pris des proportions inimaginables. Il a construit un mur, masquant la vérité et provoquant une peur de l' »ennemi invisible ». « N’attendez pas de frapper un mur », dit la pub signée « Votre gouvernement ». « Faites-vous vacciner ». Cette campagne de peur continue de se propager à travers l’incitation et / ou l’obligation vaccinale, sans éthique, en imposant une passe sanitaire.

Micheline Ladouceur

Voir la vidéo de Mondialisation.ca en cliquant ICI

La « marche des professionnels de santé » en photos. Toutes les photos de cet article sont de l’auteure.

La fierté du Québec, non à la vaccination obligatoire

« Oui aux droits des enfants »

Protéger les générations futures en refusant le diktat du gouvernement Legault.

Le sourire des enfants est disparu…

« Fuck Trudeau »…

« Nous votons pour la destitution. »

Pancarte jaune à gauche : « Je me souviens de qui je suis » (« Je me souviens est un slogan au Québec ayant trait à l’histoire des Québécois). La pancarte à droite « Make Influenza Great Again » fait référence à la disparition des cas de mortalité de la grippe qui n’est plus testée depuis les mesures sanitaire Covid-19.

Les principaux groupes de professionnels étaient représentés à la marche.

Des familles étaient présentes à l’événement : Pour le droit des enfants

 

Micheline LadouceurPh.D. en géographie. Spécialiste des questions latino-américaines et brésiliennes. Directrice associée du Centre de recherche sur la Mondialisation, Rédactrice de Mondialisation.ca et des pages en portugais et en italien.

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Le travail est-il encore un libre choix?

août 30th, 2021 by Claude Janvier

Ce que vous allez lire est une lettre de l’Assurance Maladie, service médical, pays de la Loire, envoyée a un de ses employés qui refusait l’injection « obligatoire ». Trois pages coercitives explicatives, avec en conclusion l’obligation vaccinale fixée au 16 octobre 2021, dernier carat. Après cette date, s’il n’est pas vacciné, plus de travail et plus d’indemnités. Vous êtes bien assis ? Il vaut mieux, car lire cette prose abominable peut vous déclencher une crise de nausées aigues. 

« Assurance Maladie. Service médical. Pays de la Loire

Nantes le 10 août 2021

Objet : Obligation vaccinale

Madame, Monsieur, 

La loi n°2021-1040 relative à la gestion de la crise sanitaire a été promulguée le 5 août 2021 (JORF, 6 août). 

Face aux risques élevés de rebond de l’épidémie de Covid-19, la vaccination devient une condition obligatoire d’exercice de l’activité professionnelle à l’égard des personnels exerçant au sein d’établissements, structures ou services limitativement listés, ainsi qu’à l’égard des professionnels de santé mentionnés à la quatrième partie du code de la santé publique (article 12 I.2°) et des personnes travaillant dans les mêmes locaux que lesdits professionnels (article 12 I.4°). 

De plus, l’obligation de présentation d’un passe sanitaire, déjà en vigueur à l’égard des usagers des établissements relevant des secteurs sanitaire et médico-social, est étendue aux personnels intervenant dans ces lieux. 

Les salariés du Service médical, au regard de la nature des missions de service public qu’ils accomplissent, entrent dans le champ d’application de ces nouvelles dispositions. 

A compter du 7 août 2021, tous les personnels du Service médical, affectés au sein des échelons locaux et régionaux, doivent remplir l’obligation vaccinale pour exercer leur activité, à savoir : 

– les praticiens-conseils et les infirmiers du Service médical, parce que les médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes et infirmiers, au regard de leur seul statut, font partie de la liste limitative des professionnels de santé soumis à l’obligation vaccinale par la loi, 

– les personnels administratifs, ainsi que toute leur ligne hiérarchique (managers, agents de direction), travaillant dans les mêmes locaux que les professionnels de santé susvisés concernés par l’obligation vaccinale.

L’obligation vaccinale contre la covid-19 s’inscrit dans une logique d’interaction professionnelle : tous les personnels qui, compte tenu de leur activité et de la communauté de travail qu’ils forment, sont exposés au risque de contamination et peuvent exposer autrui, se trouvent dans le champ de l’obligation. En l’occurrence, les personnels administratifs, parce qu’ils travaillent dans les mêmes locaux que les praticiens conseils et les infirmiers du service médical, eux-mêmes au contact des assurés dans le cadre de leurs missions, sont concernés par les mêmes obligations. 

Une période transitoire a été prévue par la loi pour permettre aux personnels soumis à l’obligation vaccinale de prendre leurs dispositions pour se conformer à cette nouvelle condition d’exercice.

Ainsi, les documents que les personnels ont à présenter à leur employeur sont les suivants :

Jusqu’au 14 septembre 2021 inclus

Il vous est possible de présenter l’un de ces documents : 

– le certificat de statut vaccinal,

– le certificat de rétablissement (pour sa durée de validité),

– le certificat médical de contre-indication à la vaccination.

A défaut de l’un des documents précités, peuvent être présentés : 

– le justificatif de l’administration des doses de vaccins requises,

OU

– le résultat d’un examen de dépistage virologique RT-PCR ou 

antigénique ou d’un autotest supervisé par un professionnel de 

santé habilité (médecin, pharmacien, infirmier, sage-femme, 

kinésithérapeute…) ne concluant pas à une contamination par la 

covid-19 et d’au plus 72 heures.

Du 15 septembre au 15 octobre 2021 inclus 

Il vous est possible de présenter l’un de ces documents : 

– le certificat de statut vaccinal,

– le certificat de rétablissement (pour sa durée de validité),

– le certificat médical de contre-indication à la vaccination.

A défaut, de l’un des documents précités, peuvent être présentés : 

– le justificatif de l’administration des doses de vaccins requises (un 

décret à paraitre précisera la nature de ce document),

OU

– le justificatif attestant de l’administration d’au moins une des doses 

requises dans le cadre d’un schéma vaccinal comprenant plusieurs 

doses (un décret à paraitre précisera la nature de ce document),

 ET

– le résultat d’un examen de dépistage virologique RT-PCR ou 

antigénique ou d’un autotest supervisé par un professionnel de 

santé habilité (médecin, pharmacien, infirmier, sage-femme, 

kinésithérapeute…) ne concluant pas à une contamination par la 

covid-19 et d’au plus 72 heures.

Il y a lieu de considérer que, pendant cette période, les salariés déjà engagés dans une démarche vaccinale (au moins 1 dose) complétée d’un test PCR ou antigénique ou autotest supervisé négatif, remplissent l’obligation. 

A partir du 16 octobre 2021

Il vous est possible de présenter l’un de ces documents: 

– le certificat de statut vaccinal,

– le certificat de rétablissement (pour sa durée de validité),

– le certificat médical de contre-indication à la vaccination.

A défaut de l’un des documents précités, seul le justificatif de l’administration des doses de vaccins pourra être présenté.

Ainsi, à compter du 16 octobre 2021, l’obligation professionnelle vaccinale ne sera remplie que si les salariés concernés justifient d’un statut vaccinal complet ou d’une situation d’exonération à la vaccination (certificat de rétablissement ou de contre-indication à la vaccination). 

Il ne sera plus possible de présenter des résultats d’examens virologiques à partir de cette date.

Les dispositions de la loi sont impératives : elles s’imposent tant aux salariés qu’à l’employeur, ce dernier n’ayant d’autre choix que de contrôler, quotidiennement à partir de ce jour et sous peine de contravention, le respect de l’obligation de présentation des certificats et justificatifs.

En cas de non-respect de l’obligation de présentation des documents, et ce dès le premier jour du manquement, votre activité professionnelle sera interdite : vos contrat de travail et rémunération seront suspendus. Seule la régularisation de votre situation administrative vous permettra de reprendre votre activité professionnelle.

Aussi, je vous invite à transmettre sans délai vos certificats et justificatifs selon les modalités suivantes : voir annexe 1 en fin de courrier.

Afin de faciliter vos démarches, vous bénéficiez d’une autorisation d’absence rémunérée pour vous rendre, sur votre temps de travail, aux rendez-vous médicaux liés aux vaccinations contre la covid-19. 

Il vous suffit de transmettre à votre responsable votre convocation médicale. 

Je mesure pleinement les impacts de la loi, tant dans votre vie personnelle que dans votre vie professionnelle. Toutefois, je tiens à vous rappeler notre priorité de préserver la continuité du service public rendu à nos assurés, dans un contexte de crise sanitaire qui requiert, de notre part à tous, une mobilisation exemplaire.

Au regard de ces enjeux inédits, je remercie chacun et chacune d’entre vous de prendre les diligences nécessaires pour permettre au Service médical de poursuivre ses missions au service de la solidarité nationale. 

Pour le Directeur Général,

Le Médecin-conseil régional »

Direction régionale du Service médical des Pays de la Loire. 7 rue du Président Edouard Herriot – BP 73403 – 44034 Nantes cedex 1 

Annexe 1 : Comment déclarer son statut vaccinal ? 

Il relève de la responsabilité individuelle de chacun de transmettre ses justificatifs dans les délais. 

A qui devez-vous adresser vos justificatifs ? Au service RH qui sera le seul habilité à recevoir et recenser ces documents. 

A quelle adresse mail ? [email protected] 

Pensez à renommer de manière lisible le document que vous allez nous envoyer : (Exemple : Dupont-PassSanitaire / Dupont-TestPCR-100821 /…) et à signer vos mails en précisant vos NOM, PRENOM et échelon d’affectation.

Quels documents nous adresser jusqu’au 14 septembre inclus : 

le certificat de statut vaccinal,

le certificat de rétablissement,

le certificat médical de contre-indication à la vaccination.

A défaut, de l’un des documents précités, vous pourrez présenter: 

le justificatif attestant de l’administration des doses de vaccins requises

OU le résultat d’un examen de dépistage, d’un test ou d’un autotest réalisé sous la supervision d’un professionnel de santé habilité, d’au plus 72 heures. 

Pour les salariés concernés, cela signifie qu’il faudra donner un nouveau test tous les trois jours.

Pour ceux qui devront régulièrement transmettre un test, le résultat devra être adressé avant 10h30 au service RH (à l’adresse mail ci-dessus). A défaut, votre contrat de travail et votre rémunération seront suspendus (sauf si vous souhaitez poser un congé) jusqu’à régularisation de votre situation. Un courrier en ce sens vous sera adressé et/ou remis par votre direction locale. 

Informations relatives à la protection de vos données : 

La finalité de la collecte des données : le respect de la loi du 5 Août 2021 imposant la présentation d’un pass sanitaire et la vaccination obligatoire. 

Les modalités de recueil et de conservation des données : les données seront recueillies par le seul service RH qui les conservera sur un dossier informatique sécurisé sur le SDS.

Le délai de conservation : la suppression de toutes les données se fera à la fin de l’obligation vaccinale. 

Le droit d’accès et de rectification aux données ainsi que le droit à leur limitation et d’opposition comme suit : Conformément aux dispositions du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), vous disposez d’un droit d’accès et de rectification aux données qui vous concernent ainsi que d’un droit de leur limitation et d’opposition. Ces droits s’exercent sur demande écrite de votre part adressée soit au Directeur de votre organisme de rattachement, soit au Délégué à la Protection des Données. » 

Fin du courrier. 

Non vous ne vous rêvez pas, nous sommes bien en France, en ce mois d’août 2021.

 

L’article 23 de la déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948 est totalement foulé aux pieds. Pourtant il stipule :

 » Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s’il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale. »

Les cheffaillons de la république en mal d’autorité ont besoin urgemment de clarifier ce paragraphe.

Heureusement, vous pouvez contester via l’excellent site de Maître Brusa, Réaction 19, qui vous donne le modus operandi et aussi l’excellent site de Maître Di Vizio. J’invite tous les salariés qui ne veulent pas obéir à la doxa gouvernementale à utiliser les voies de recours. Vous pouvez gagner contre l’oppression. Le dernier lien est un guide juridique complet avec les modèles de lettres à envoyer.  

Claude Janvier

 

 

Liens : https://reaction19.fr/reaction19/actualites/association-reaction19/asso-r19-aout-2021/180821-attestation-sur-lhonneur-autotest/

https://reaction19.fr/

https://www.divizio.fr/

https://www.infovaccin.fr/index.php?_lang=FR&alias=06-08-2021-guide-juridique

 

Claude Janvier : Ecrivain, polémiste. Co-auteur avec Jean-Loup Izambert du livre « Le virus et le président ». IS édition.

https://www.is-edition.com/actualites/parution-le-virus-et-le-president-jean-loup-izambert-claude-janvier/

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J’avais écrit ce texte en début d’année mais je ne l’avais pas publié.
Il me semble d’actualité de rappeler cette histoire qui semble se répéter sur toute la planète avec les vaccins anti-Covid-19.


Résumé

La facilitation par les anticorps a été montrée chez des patients réinfectés par la dengue dès les années 1960.

Depuis, ce phénomène paradoxal par rapport au rôle supposé bénéfique des anticorps a été montré pour de nombreuses maladies virales (y compris pour celles dues aux coronavirus).
Étant donnée la connaissance que l’on avait de ce phénomène de facilitation au cours d’infections successives naturelles par la dengue, le risque a été recherché au cours des essais cliniques du vaccin Dengvaxia©, et il a été clairement mis en évidence.

Malgré ces avertissements, une campagne massive de vaccination a commencé en 2016 aux Philippines et a occasionné la mort de plus de 100 enfants par dengue sévère. Le mécanisme biologique de la facilitation a été proposé en 2017.


Vous trouverez les dernières actualités sur la facilitation dans le texte de ma dernière intervention au CSI (non complètement sabotée!) sur ce même blog.

Celle que je devais faire au CSI le jeudi 26 août a été complètement sabotée ; je devais y analyser les essais sur les adolescents des vaccins anti-covid et montrer que l’ADE (facilitation) y est bien visible !

La facilitation par les anticorps : exemple de la Dengue et du Dengvaxia©

Le phénomène des anticorps facilitateurs est une réponse « inadéquate » à une infection due à une infection (ou vaccination) antérieure par un virus apparenté. Cette réponse est considérée comme inadéquate par l’immunologie théorique pour laquelle les anticorps ont un rôle protecteur contre les infections.

Cependant les patients agammaglobuliniques, lorsqu’ils sont infectés par les virus de la rubéole, rougeole, varicelle, du rhume banal, des oreillons, de la polio, développent une maladie normale et sont parfaitement résistants aux réinfections, tout comme les personnes compétentes immunologiquement. (Good RA and Zak SJ, Revue 1956). Ceci montre que les anticorps ne sont pas indispensables pour lutter contre ces infections et acquérir une protection à vie contre elles. Il faudrait repenser théoriquement le rôle des anticorps en général et plus particulièrement dans les infections virales. (Banoun, 2020).

Le phénomène de la facilitation est assez ardu à comprendre même pour les spécialistes mais il est important de s’y frotter pour comprendre (au moins en partie) les dégâts causés par certaines campagnes de vaccination.

Historique
On note la première description du phénomène de « péché originel antigénique » à la fin des années 40 : on a observé plus de grippe lors d’une infection avec virus hétérologue à une vaccination antérieure. C’est la première fois qu’ a été évoqué ce paradoxe d’une réponse immunitaire inadéquate chez des personnes ayant été infectées antérieurement par un virus apparenté. (Aimsib, 2020)

La Dengue

C’est une maladie transmise par le moustique Aedes aegypti (moustique vecteur de la fièvre jaune, de la dengue, du chikungunya et du zika)

La première observation de dengue plus sévère chez certains patients date de 1964 à Bangkok (Thaïlande) (Halstead, 1970)

Au début la maladie était bénigne et classique puis on notait une aggravation après quelques jours. Cette dengue sévère a été appelée DHF : dengue à fièvre hémorragique.

Cette forme de dengue était observée chez des enfants de moins de 1 an et chez des patients présentant une réponse secondaire à anticorps (des patients présentant avant l’infection des anticorps anti-dengue témoins d’une infection antérieure). Pour observer ce phénomène, il fallait un intervalle de 3 mois à 5 ans entre les infections successives. Chez les enfants de moins de 1 an, les cas étaient observés plutôt entre 6 et 9 mois, lorsque les anticorps maternels sont considérés à un niveau insuffisant pour protéger l’enfant .

Les auteurs notaient déjà qu’il était peu probable que la facilitation immunodépendante de maladies virales aigües soit l’unique propriété d’un seul groupe de virus. Ils se référaient à des observations similaires suite à des vaccinations antirougeole ou anti-virus respiratoire syncitial par un vaccin inactivé suivies d’infections par virus sauvages.

Le même phénomène a été décrit à Cuba en 1981 (Kouri, 1981) : en 1977 une épidémie de dengue avait touché 500 000 personnes et en 1978 44 % des cubains avaient des anticorps anti-dengue. En 1981 une épidémie de dengue d’un autre sérotype est survenue et a occasionné 116 143 hospitalisations. Les mêmes caractéristiques cliniques et immunologiques qu’en Thaïlande étaient observées (avec la dénomination DHF/DSS : dengue hémorragique suivie de dengue avec syndrome de choc).

La même équipe cubaine (Guzman MG et Vazquez S, 2010 ) explique en 2010 le phénomène d’ADE, c’est à dire « antibody dependent enhancement ».

L’immunité contre la maladie est spécifique du type viral (il en existe 4 pour la dengue) et dure toute la vie. Il existe une immunité croisée avec les autres sous-types qui décroît rapidement avec le temps.

Chez les nourrissons, les anticorps maternels décroissent rapidement et passent par 3 phases : neutralisation du virus, facilitation de l’infection virale, dégradation des anticorps.

Plus l’intervalle de temps est grand entre les infections successives chez les adultes et enfants, plus la maladie est sévère, car le taux d’anticorps est plus faible. Les nourrissons font des dengues sévères quand le taux d’anticorps descend au-dessous du taux de 1/20.

Le mécanisme est l’ADE = antibody dependent enhancement ; il y a facilitation de l’entrée du virus dans la cellule par les anticorps résiduels mais aussi modification de l’expression des cytokines inflammatoires et des mécanismes antiviraux intracellulaires. Les immunités innée et adaptative sont altérées.

Une revue complète est parue en 2015 sur la facilitation par les anticorps des infections virales
(Taylor et al., 2015)

Pour obtenir la neutralisation d’une particule virale il faut une concentration d’anticorps supérieure à un certain seuil.

En dessous de ce seuil, il peut y avoir facilitation de l’infection (ADE). Soit extrinsèque : le nombre de cellules infectées par le virus va être augmenté, soit intrinsèque : par modulation de la réponse innée et augmentation de la production de virions. Ces deux voies augmentent le relargage de médiateurs vaso-actifs et la sévérité de la maladie.

Les mécanismes :

les anticorps IgG jouent le rôle de pont moléculaire entre le virus et le récepteur du Fc (fragment non spécifique de l’antigène de l’igG) exprimé à la surface d’une cellule cible du virus : une cellule de la lignée myéloïde.

Par l’intermédiaire de la fixation du complément par les IgG et IgM

De nombreux types de cellules expriment à leur surface des récepteurs du complément (le complément est un ensemble de protéines du sérum jouant un rôle dans les réactions immunitaires). Cette fixation du complément par ADE va permettre au virus d’attaquer des cellules qui ne sont pas sa cible habituelle et donc entraîner une maladie atypique et plus sévère : les fibroblastes et cellules endothéliales sont capables, comme les cellules immunitaires de fixer la principale protéine du complément, la C1Q (fonseca et al., 2001). Il a été montré que cette voie facilite certaines infections virales (virus Ebola, certains Parvovirus)(Von Kietzell et al., 2014)

Le vaccin Dengvaxia©  : vaccin contre la dengue

Etant donnée la connaissance que l’on avait de ce phénomène de facilitation au cours d’infections successsives naturelles par la dengue, le risque a été recherché au cours des essais cliniques du vaccin Dengvaxia©.

Que révèlent les essais cliniques du vaccin?

L’occurence supérieure de dengue sévère chez les vaccinés (par rapport aux non vaccinés) avait été notée dans l’étude clinique de Sanofi dès 2015 (Hadinegoro et al., 2015)(Scientific American, 2019) : « L’incidence plus élevée d’hospitalisation pour la dengue la troisième année chez les enfants de moins de 9 ans reste inexpliquée : elle doit être soigneusement surveillée lors du suivi à long terme. Cependant le risque chez les enfants de 2 à 16 ans était plus faible dans le groupe vacciné que dans le groupe témoin. »
On lit pourtant dans l’étude que le risque de dengue sévère était 7,45 plus élevé chez les enfants entre 2 et 5 ans, vaccinés. Une tendance nette à l’augmentation du risque chez les vaccinés est notée pour les enfants de moins de 9 ans.

« Des analyses de données provenant de participants âgés de 9 ans ou plus ont montré que l’efficacité du vaccin était de 81,9 % (IC à 95 %, 67,2 à 90,0) chez les participants séropositifs et de 52,5 % (IC à 95 %, 5,9 à 76,1) chez les participants séronégatifs. »

Les auteurs de l’étude soulignent l’efficacité du vaccin pour les enfants de 9 à 16 ans (ceux qui ont certainement déjà été infectés par la dengue et sont donc séropositifs), ce qui confirme cette efficacité inférieure chez les séronégatifs.

Ceci est confirmé en 2018 (Sridhar et al., 2018) : « Le CYD-TDV (essais d’efficacité d’un vaccin tétravalent contre la dengue) a protégé contre la dengue grave et l’hospitalisation pour dengue virologiquement confirmée pendant 5 ans chez les personnes qui avaient été exposées à la dengue avant la vaccination, et il a été démontré que le risque était plus élevé chez les personnes vaccinées qui n’avaient pas été exposées à la dengue. »

Des publications de 2016 mettaient en garde contre la campagne massive de vaccination entreprise aux Philippines en 2016-2017:
(Martinez-Vega et al., 2071 ; Swaminathan et al., 2019)

« Le Dr Scott Halstead a étudié la dengue pendant plus de 50 ans avec l’armée américaine. Lorsque Halstead a examiné les données de sécurité du vaccin dans le cadre de l’essai clinique, il a tout de suite su qu’il y avait un problème » (Npr.org, 2019).

Le Dr Halstead a écrit à 6 revues internationales (dont Halstead SB, 2019) pour mettre en garde contre ce vaccin. (Science Mag, 2019) :

«Il y a plus de 40 ans, Halstead a constaté que les personnes qui avaient des anticorps contre un sérotype présentaient un risque beaucoup plus élevé de développer une maladie potentiellement mortelle, notamment un choc ou une fièvre hémorragique, si elles étaient ensuite infectées par un second sérotype. Il a expliqué cette augmentation de la dengue sévère par un phénomène immunitaire inhabituel appelé aggravation dépendante des anticorps (ADE). Halstead a longtemps mis en garde contre le fait que le Dengvaxia, qui déclenche la production de ces anticorps, pourrait avoir le même effet chez les personnes qui ne sont pas entièrement protégées par ce vaccin.

Les débats se poursuivent sur la question de savoir si l’ADE est un phénomène réel, mais Halstead affirme que les essais de Dengvaxia, menés dans 10 pays, ont confirmé ses craintes : les jeunes enfants, en particulier ceux âgés de 2 à 5 ans, qui n’avaient pas d’anticorps contre la dengue avant de recevoir le vaccin – appelés séronégatifs – couraient un risque accru de se retrouver à l’hôpital s’ils recevaient le vaccin et attrapaient quand même la dengue. (Le vaccin n’offre qu’une protection d’environ 60 %.) Sanofi a convenu que le vaccin ne devrait pas être utilisé dans ce groupe d’âge, mais a déclaré que l’ADE n’était peut-être pas à l’origine de l’augmentation des cas de maladie grave. Qui plus est, les enfants plus âgés ne semblaient pas en danger, et compte tenu des avantages potentiels pour la santé publique, un panel de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a approuvé en 2016 le vaccin pour les 9 à 45 ans. Cela a conduit les Philippines à lancer une grande campagne Dengvaxia – le premier pays à le faire – sur l’île de Luzon.

Mais en novembre 2017, Sanofi a annoncé que de nouvelles données montraient que les enfants séronégatifs qui avaient été vaccinés présentaient un risque accru de maladie grave, quel que soit leur âge. Sanofi et l’OMS ont immédiatement recommandé que le Dengvaxia ne soit pas du tout utilisé chez les séronégatifs. Le gouvernement a interrompu la campagne et a ensuite retiré à Sanofi sa licence pour le Dengvaxia. Des politiciens, des responsables de la santé et des chercheurs ont été accusés d’être de connivence avec l’entreprise pour mettre le produit sur le marché de façon précipitée – et certains parents ont intenté des procès, affirmant que le Dengvaxia avait entraîné la mort de leurs enfants.. »

En effet malgré ces avertissements, une campagne massive de vaccination a commencé en 2016 aux Philippines et a occasionné la mort de plus de 100 enfants par dengue sévère (Post Magazine, 2019). Comme écrit plus haut, dorénavant l’OMS recommande de vacciner uniquement les personnes qui ont déjà été infectées par la dengue et pas les personnes naïves par rapport à cette infection.
Le président et de hauts responsables de Sanofi sont inculpés d’homicide par la justice philippine (TrialsiteN, 2020).

En 2017 sont parus 2 articles dans Science qui exposent à nouveau ce phénomène et le mécanisme probable.
Ils décrivent le risque augmenté de dengue sévère chez les jeunes enfants vaccinés par rapport à ceux ayant reçu un placebo. De plus le grand nombre de cas de dengue sévère (DHF/DSS) chez les enfants de 6 à 12 mois lorsque les anticorps maternels descendent sous un certain seuil est cohérent avec l’hypothèse de l’ADE.

Katzelnick démontre qu’une gamme spécifique de titres d’anticorps anti-dengue dans la circulation est en corrélation avec le risque de dengue grave lors d’une infection ultérieure. (Katzelnick et al., 2017)

Feinberg 2017 décrit l’ADE comme un mécanisme fondé sur une liaison et une internalisation accrues des virions infectieux enrobés d’anticorps par les récepteurs Fc (FcR, sites de liaison aux anticorps exprimés par des cellules immunitaires spécifiques, y compris les cellules cibles du virus de la dengue). « Si un tel processus devait également se produire in vivo lors d’infections hétérotypiques secondaires, des quantités accrues de réplication du virus ainsi que la possibilité d’une libération accrue de cytokines pro-inflammatoires et de médiateurs vasoactifs pourraient précipiter la gravité de la maladie.

De plus il pourrait intervenir un phénomène d’interférence avec le virus Zika qui circule dans les mêmes zones géographiques. Les anticorps anti-dengue pourraient dans certains cas aggraver l’infection par le virus Zika.

« Des rapports récents indiquant que les anticorps anti-dengue peuvent soit neutraliser soit renforcer l’infection par le virus Zika (transmis par également par le moustique Aedes aegypti) dans des cultures de tissus et dans des modèles murins ont rendu plus complexes les efforts de développement de vaccins contre ces deux agents pathogènes importants au niveau mondial, et souvent concomitants. »
(Feinberg MB et Ahmed R, 2017)

Pour conclure un rapprochement peut être tenté avec ce qui semble se passer au début de la campagne de vaccination contre la Covid-19 : le risque d’ADE a été clairement souligné par de nombreux experts internationaux, et en France par le Conseil Scientifique (Conseil Scientifique, 2020) et l’Académie de Médecine en janvier 2021Académie de Médecine, 2021), nombreuses références sur Vidal.fr (Korsia-Meffre S, 2020)

Vaccins contre la COVID-19 : doit-on s’inquiéter du risque de maladie aggravée chez les personnes vaccinées ?

La coïncidence entre les flambées épidémiques fin 2020-début 2021 et les campagnes de vaccinations de masse pourrait s’expliquer par l’aggravation de l’infection par les anticorps induits par le vaccin : le virus SARS-CoV-2 circule en effet beaucoup à cette même période.

Emma Khan

 

Références

Académie de Médecine, 2021, https://www.academie-medecine.fr/communique-de-lacademie-elargir-le-delai-entre-les-deux-injections-de-vaccin-contre-la-covid-19-quels-risques-pour-quels-avantages/
Aimsib, 2020, https://www.aimsib.org/2020/09/27/vaccin-anti-grippal-et-facilitation-de-linfection-par-les-anticorps/)

Banoun, 2021
Hélène Banoun (2021).
The role of antibodies in the light of the theory of evolution.
African Journal of Biological Sciences. 3(3), 1-9.
https://www.afjbs.com/files/1627021759_(1)_AFJBS20210145_(p_1-9).pdf
Le rôle des anticorps à la lumière de la théorie de l’évolution
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03311831

Conseil Scientifique, 2020, https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/avis_vaccins_9_juillet_2020_-_care_-_conseil_scientifique_-_comite_vaccin.pdf

Feinberg MB, Ahmed R. Advancing dengue vaccine development. Science. 2017 Nov 17;358(6365):865-866. doi: 10.1126/science.aaq0215. PMID: 29146795.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29146795/

Fonseca MI, Carpenter PM, Park M, Palmarini G, Nelson EL, Tenner AJ. C1qR(P), a myeloid cell receptor in blood, is predominantly expressed on endothelial cells in human tissue. J Leukoc Biol. 2001 Nov;70(5):793-800. PMID: 11698500.
https://jlb.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1189/jlb.70.5.793?sid=nlm%3Apubmed

Good RA and Zak SJ, Revue 1956, https://pediatrics.aappublications.org/content/pediatrics/18/1/109.full.pdf

Guzman MG, Vazquez S. The complexity of antibody-dependent enhancement of dengue virus infection. Viruses. 2010;2(12):2649-2662. doi:10.3390/v2122649
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3185591/

Hadinegoro SR, Arredondo-García JL, Capeding MR, Deseda C, Chotpitayasunondh T, Dietze R, Muhammad Ismail HI, Reynales H, Limkittikul K, Rivera-Medina DM, Tran HN, Bouckenooghe A, Chansinghakul D, Cortés M, Fanouillere K, Forrat R, Frago C, Gailhardou S, Jackson N, Noriega F, Plennevaux E, Wartel TA, Zambrano B, Saville M; CYD-TDV Dengue Vaccine Working Group. Efficacy and Long-Term Safety of a Dengue Vaccine in Regions of Endemic Disease. N Engl J Med. 2015 Sep 24;373(13):1195-206. doi: 10.1056/NEJMoa1506223. Epub 2015 Jul 27. PMID: 26214039.
https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1506223

Halstead SB. Observations related to pathogensis of dengue hemorrhagic fever. VI. Hypotheses and discussion. Yale J Biol Med. 1970 Apr;42(5):350-62. PMID: 5419208; PMCID: PMC2591710. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/5419208

Halstead SB, 2019 Insights from direct studies on human dengue infections
Proceedings of the National Academy of Sciences Jan 2019, 116 (1) 17-19; DOI:10.1073/pnas.1819607116
https://www.pnas.org/content/116/1/17

Katzelnick et al., 2017, Antibody-dependent enhancement of severe dengue disease in humans
Leah C. Katzelnick, Lionel Gresh, M. Elizabeth Halloran, Juan Carlos Mercado, Guillermina Kuan, Aubree Gordon, Angel Balmaseda, Eva Harris
Science. 2017; 358(6365): 929–932.  Published online 2017 Nov 17. doi: 10.1126/science.aan6836
PMCID: PMC5858873
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5858873/

Korsia-Meffre S, 2020, VACCINS CONTRE LA COVID-19 : DOIT-ON S’INQUIÉTER DU RISQUE DE MALADIE AGGRAVÉE CHEZ LES PERSONNES VACCINÉES ?
Par Stéphane KORSIA-MEFFRE – date de publication : 03 novembre 2020
https://www.vidal.fr/actualites/26105-vaccins-contre-la-covid-19-doit-on-s-inquieter-du-risque-de-maladie-aggravee-chez-les-personnes-vaccinees.html

Kouri GP, Guzmán MG, Bravo JR, Triana C. Dengue haemorrhagic fever/dengue shock syndrome: lessons from the Cuban epidemic, 1981. Bull World Health Organ. 1989;67(4):375-80. PMID: 2805215; PMCID: PMC2491263. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2805215

Martínez-Vega RA, Carrasquila G, Luna E, Ramos-Castañeda J. ADE and dengue vaccination. Vaccine. 2017 Jul 13;35(32):3910-3912. doi: 10.1016/j.vaccine.2017.06.004. Epub 2017 Jun 13. PMID: 28623027.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28623027

NPR
Rush To Produce, Sell Vaccine Put Kids In Philippines At Risk, 2019
https://www.npr.org/sections/goatsandsoda/2019/05/03/719037789/botched-vaccine-launch-has-deadly-repercussions?t=1612003610521

Post Magazine, 2019, Are Philippines children’s deaths linked to dengue vaccine ?
https://www.scmp.com/magazines/post-magazine/long-reads/article/3006712/philippines-suspicion-dengue-vaccine-linked

Science Mag, 2019 Critics ‘alarmed by lack of interest’ in studying children put at risk by dengue vaccine
https://www.sciencemag.org/news/2019/09/critics-alarmed-lack-interest-studying-children-put-risk-dengue-vaccine

SCIENTIFIC AMERICAN APRIL 2019
How the World’s First Dengue Vaccination Drive Ended in Disaster
https://www.scientificamerican.com/article/how-the-worlds-first-dengue-vaccination-drive-ended-in-disaster/

Sridhar S, Luedtke A, Langevin E, Zhu M, Bonaparte M, Machabert T, Savarino S, Zambrano B, Moureau A, Khromava A, Moodie Z, Westling T, Mascareñas C, Frago C, Cortés M, Chansinghakul D, Noriega F, Bouckenooghe A, Chen J, Ng SP, Gilbert PB, Gurunathan S, DiazGranados CA. Effect of Dengue Serostatus on Dengue Vaccine Safety and Efficacy. N Engl J Med. 2018 Jul 26;379(4):327-340. doi: 10.1056/NEJMoa1800820. Epub 2018 Jun 13. PMID: 29897841.
https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1800820

Swaminathan S, Khanna N. Dengue vaccine development: Global and Indian scenarios. Int J Infect Dis. 2019 Jul;84S:S80-S86. doi: 10.1016/j.ijid.2019.01.029. Epub 2019 Jan 23. PMID: 30684747.
https://www.ijidonline.com/article/S1201-9712(19)30040-2/fulltext

Taylor A, Foo SS, Bruzzone R, Dinh LV, King NJ, Mahalingam S. Fc receptors in antibody-dependent enhancement of viral infections. Immunol Rev. 2015 Nov;268(1):340-64. doi: 10.1111/imr.12367. PMID: 26497532; PMCID: PMC7165974.
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/imr.12367

TrialsiteN, 2020, Philippine Dengue Vaccine Criminal Indictments Includes President of Sanofi Pasteur & their FDA
https://trialsitenews.com/philippine-dengue-vaccine-criminal-indictments-includes-president-of-sanofi-pasteur-their-fda/

von Kietzell K, Pozzuto T, Heilbronn R, Grössl T, Fechner H, Weger S. Antibody-mediated enhancement of parvovirus B19 uptake into endothelial cells mediated by a receptor for complement factor C1q. J Virol. 2014;88(14):8102-8115. doi:10.1128/JVI.00649-14
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4097764/

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L’idéologie soviétique piégée par la technologie?

août 29th, 2021 by Jean Géronimo

Structurellement, l’idéologie joue un rôle clé dans la société soviétique dans la mesure où elle justifie la domination du Parti-Etat et de son objectif suprême, hérité de la révolution d’Octobre 1917 : la construction du communisme, phase supérieure et ultime du développement social. Durant la phase de Guerre froide structurée par une conflictualité bipolaire américano-russe, paradoxalement stabilisatrice de l’ordre mondial en instaurant « l’équilibre de la terreur », l’objectif octobriste a une fonction idéologique essentielle. En effet, de la réalisation de cet objectif dépend la légitimité de long terme du régime soviétique et, donc, la survie politique de ses dirigeants.

Dans l’optique d’une progression rapide vers le communisme démontrant la supériorité du Parti et de son idéologie fondatrice, l’accélération de la croissance économique devient une nécessité politique. Il en découle une forme de concurrence géopolitique entre deux systèmes historiquement antagonistes et privilégiant le taux de croissance comme critère de supériorité idéologique. Depuis Staline, dans le cadre d’une lutte à mort idéologique, l’économie soviétique est contrainte de « rattraper » l’économie américaine. Soumise à une forte contrainte de croissance, l’Economie centralement planifiée (ECP) est née de cette exigence idéologique. Via le plan quinquennal, elle suppose une centralisation totale – politique et économique – pour concentrer les efforts du peuple soviétique sur les objectifs du Parti communiste et par ce biais, permettre une croissance accélérée – surtout, supérieure au concurrent américain. Selon un principe de subordination hiérarchique fondé sur la loyauté politique, le fonctionnement du système ECP s’appuie sur une pression constante du Parti sur les agents économiques – firmes, unions – formellement soumis à ses directives. Maximale sous la terreur stalinienne et déclinante à partir de la démocratisation khrouchtchévienne, cette pression politique est issue de l’activité de contrôle permanente des organes locaux du Parti (OLP) au cœur des entreprises : contrôle d’une part, de la fidélité des agents aux valeurs léninistes et d’autre part, de la réalisation des objectifs prioritaires du Parti imposés par le plan. En ECP de type soviétique, la régulation économique est donc solidement verrouillée par le Parti-central, via ses subdivisions inférieures au niveau local, les OLP. Justifié par la doctrine marxiste-léniniste, ce verrouillage du Parti est réalisé au nom de son monopole du pouvoir, exprimé par son « rôle dirigeant » inscrit dans la constitution soviétique. A la mort de Khrouchtchev, ce verrouillage politique sera considérablement fragilisé expliquant, en partie, la « stagnation brejnévienne ».

A partir des années 1970, la complexification de l’économie rend cette centralisation impossible car, dépassé par le volume d’informations à traiter, le Parti devient « aveugle » : le système lui échappe. En outre, en s’opposant à l’emprise du Parti et à toute réforme menaçant ses intérêts, l’hostilité du contre-pouvoir ministériel va aggraver la perte de contrôle de ce dernier sur les agents et, donc, sur le système ECP. Dès lors, l’économie soviétique n’est plus réellement guidée par le plan central et entre en trajectoire instable, idéologiquement dangereuse. A l’époque, l’URSS entre dans une phase de baisse tendancielle du taux de croissance rendant impossible la réalisation des objectifs planifiés – donc, le « rattrapage » – et, en conséquence, érodant la légitimité du Parti communiste. Cette délégitimation progressive du Parti provoque un affaiblissement du contrôle politique des OLP, traduit par une inefficacité croissante du plan et, donc, du système économique soviétique. Comme une terrible fatalité révélant l’impuissance du Parti, l’économie soviétique tend vers la croissance zéro. Amorce d’une crise finale.

En permettant une gestion mathématique optimale rendant possible une relance de la croissance soviétique, l’ordinateur semble alors la seule solution pour éviter la saturation informationnelle du système centralisé et sauver, ainsi, le plan de la « maudite échelle ». Or, en favorisant le pluralisme de l’information – donc des idées – et sa circulation horizontale, l’ordinateur menace le monopole du Parti fondé sur une circulation verticale de l’information en vue de relayer ses directives politiques. Par ailleurs, en développant la transparence de l’information, il remet en cause le pouvoir démesuré de certains responsables économiques – les ministères soviétiques – fondé sur l’opacité informationnelle et un fonctionnement « parallèle ». Enfin, en introduisant plus de rationalité dans la planification via le calcul économique, l’ordinateur peut révéler l’incompétence de certains dirigeants et donc, briser leur carrière politique. Cette configuration expliquera le frein politique au développement de l’ordinateur en URSS. Piégée par la technologie et incapable de gérer la complexité informationnelle liée au développement économique, l’idéologie rend la centralisation planifiée impossible. Soumis au verrou idéologique bloquant la révolution informatique des années 1980 et, donc, toute possibilité de rationalisation du système ECP par un meilleur traitement de l’information, le Parti semble trahi par l’ordinateur. Impasse idéologique, technologiquement suicidaire.

En brisant le pouvoir sclérosant des élites nomenklaturistes et des bureaucraties ministérielles accusées de violer les valeurs socialistes au profit de leurs seuls intérêts, l’ultime tentative réformatrice de Mikhail Gorbatchev – Perestroïka – de créer un « socialisme à visage humain » sera impuissante face à une mort programmée. Actée par la démission de Gorbatchev de la présidence de l’URSS, le 25 décembre 1991, cette mort politique d’une version historique du communisme a été vécue comme un traumatisme par le peuple soviétique regrettant la disparition d’une « grande puissance » respectée et redoutée sur la scène internationale – une véritable trahison. Fin d’un rêve, un peu fou.

Cette soif de puissance sera parfaitement entendue par le futur président de la fédération de Russie, héritière historique de l’URSS, Vladimir Poutine.

Jean Geronimo

Spécialiste de l’URSS et des questions russes

Livre :

URSS : de l’idéologie à la crise finale 

Le socialisme soviétique, trahi par l’ordinateur ?

Ed. Sigest, Août 2021

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Crise Covid-19 – Édifier votre forteresse

août 29th, 2021 by Philippe Huysmans

Voilà 18 mois que ça dure, 529 jours1 pour être plus précis, et chaque jour qui passe apporte son lot de nouvelles anxiogènes et de nouvelles confiscations de nos libertés individuelles.  Il semblerait que rien n’arrêtera les psychopathes au pouvoir dans la plupart des démocraties occidentales.  Nous vivons désormais sous le régime de la loi du plus fort.  L’exécutif détenant le contrôle de la force publique s’arroge de fait tous les pouvoirs, au mépris complet de la constitution et des lois, sauf celles qui les arrangent.  Les lois n’ont pas de bras, on le mesure trop bien aujourd’hui.

Ceci s’accompagne d’un discours tantôt culpabilisant, tantôt menaçant, d’injonctions paradoxales et d’une propagande aussi ahurissante que clairement déconnectée de la réalité.  Le seul but de la manoeuvre étant de briser la résistance psychologique du peuple.  De tels moyens relèvent clairement de la guerre psychologique et laisseront des séquelles permanentes chez beaucoup de gens, et peut-être plus encore chez ceux qui y auront cru.  Combien de suicides?  Combien de gens qui ont totalement lâché la rampe pour basculer dans l’abattement et la dépression?  Combien se sont réfugiés dans l’alcool, les antidépresseurs ou les deux, totalement terrifiés à l’idée de reprendre contact avec la réalité?

La mauvaise nouvelle, c’est que cette torture infligée de manière parfaitement consciente sur le peuple par nos dirigeants, s’ajoutant aux autres crimes comme le refus de soins, l’enfermement, et l’assassinat de personnes âgées par sédation nous montre combien ils sont déterminés à aller jusqu’au bout, et qu’en aucun cas ils ne reviendront en arrière, parce qu’ils savent que ça se terminerait très mal pour eux.  Quel chantage, quelle terreur les tient qu’ils soient prêts à tuer par centaine de milliers si nécessaire, pour appliquer un agenda dont on voit bien qu’il est le même partout?

La bonne nouvelle tient dans la résilience naturelle de l’être humain lorsqu’il est confronté à l’adversité.  Sa capacité à faire corps, aussi, vous savez, cette qualité qui provoque littéralement de l’urticaire chez nos maîtres au point que c’est là l’un des premiers sujets de leurs « attentions ».

Mets le ma-masque, ne t’approche pas des autres, ne ris pas, surtout, la situation est grâaaave!  Ne sors plus, ne vois plus tes amis, ta famille.  Il est interdit de se divertir, il faut souffrir en silence, mais surtout, dans la solitude.

C’est une marotte récurrente dans toutes les dictatures que de bannir le rire avant même la libre expression, et d’atomiser l’opposition en réduisant chaque citoyen en électron libre, déconnecté des autres et de ses racines.  En dictature la parole libre devient une arme par destination, et est, à ce titre, réprimée de toutes les façons.

C’est gros comme un mammouth laineux, mais la majorité n’ose pas s’insurger contre de telles méthodes, préférant faire le dos rond en attendant que ça passe.  On leur souhaite bon courage, puisque que c’est précisément parce qu’on ne s’oppose pas qu’ils iront toujours plus loin dans l’ignominie.

Se protéger de l’obligation vaccinale déguisée

On le voit aujourd’hui avec l’application du pass sanitaire notamment dans les hypermarchés, les lois liberticides bâclées sur un coin de table et entérinées par un Conseil Constitutionnel totalement corrompu ne résistent pas cinq minutes devant un juge, dès qu’il est saisi au titre que ces arrêtés sont discriminatoires et portent gravement atteinte à la liberté d’aller et venir.

De même avec les lois sur le travail, les arrêtés n’ont en rien modifié le droit antérieur et les lois existantes, d’ailleurs le législateur (en l’occurrence l’exécutif, eh) a prudemment pris soin de ne rien imposer aux employeurs, or :

Nul ne peut être contraint d’obéir à ce que la loi n’ordonne pas.

En pratique donc, si votre employeur vous contraint à produire un certificat de vaccination, c’est bien lui qui en prend la responsabilité et qui se met en tort de toutes les façons possible vis-à-vis de la loi.  S’il vous suspend sans salaire, il ne fait que s’enfoncer.   Pourquoi?  Tout simplement parce que vous avez un contrat avec votre employeur, soit un accord conclu entre deux personnes (une personne physique, une personne morale), et que les délires gouvernementaux ne changent rien aux conditions tant que le contrat reste d’application.  Pareil si vous êtes fonctionnaire, les lois existantes restent d’application.

Ainsi, si l’on vous met en demeure de produire un certificat vaccinal pour le 15 septembre, par exemple, exigez de votre employeur qu’il vous notifie ceci officiellement, par courrier signé d’un responsable.  En réponse à ce courrier par AR, notifiez à votre employeur que :

  • L’exigence d’un certificat de vaccination, sous quelque forme que ce soit, viole les lois sur le secret médical.
  • Le vaccin contre le covid n’est nullement obligatoire, exiger d’un employé qu’il le prenne sous la menace d’une suspension ou d’un licenciement relève de l’extorsion (art. 312-1 du code pénal), ce qui est un délit passible de 7 ans de prison et 100.000 € d’amende.
  • La loi n’impose nullement la suspension, qui reste donc l’initiative de l’employeur, qui en assumera la responsabilité le cas échéant.
  • Par ailleurs, votre contrat (et donc votre salaire), lui, ne peut être suspendu si cette clause n’y figure pas dans l’exemplaire signé.  Il se placerait donc en situation de rupture unilatérale de contrat, ce qui lui vaudrait une lourde condamnation devant les prud’hommes.

Il y a de bonnes chances qu’à la lecture de ceci, l’employeur consulte soit le service juridique, soit un avocat, et qu’à l’issue de cette consultation ses ardeurs à faire appliquer des lois liberticides se trouvent considérablement diminuées au point qu’il sera bien forcé d’acter votre refus de vaccination (ce que la loi lui enjoint, d’ailleurs), et de vous permettre de continuer à travailler normalement.

Dans le cas contraire?   Eh bien vous n’auriez rien perdu par rapport à ce qui sera votre situation de fait au 15 septembre, et vous ne vous serez à aucun moment mis en tort dans l’exécution de vos obligations contractuelles, ce qui vous permettra de contre-attaquer devant les prud’hommes, pour commencer.

La logique ici consiste à laisser l’employeur faire les pas nécessaire pour se mettre lui-même hors-la-loi, et de faire acter ceci à toutes fins que de droit, comme disent les bavards2.

Édifier votre forteresse

Presque aussi important que ce qui précède est de vous protéger des effets délétères de la propagande anxiogène, qui atteint littéralement des niveaux stratosphériques, ces temps-ci. Les injonctions paradoxales, les mensonges et les menaces véhiculés par les médias et les politiques ont pour seul objectif de vous briser psychologiquement, afin de vous extorquer un consentement, l’acceptation de leur nouvel ordre mondial, qui ne sera qu’une dictature féroce dans le droit fil des pires dystopies.

L’un des dangers, que peu réalisent, c’est que ne pouvant réagir légitimement à la violence qui vous est faite, vous la transformez en haine, qui, bien ruminée, ne fait que vous dévorer de l’intérieur et accroît encore, si c’était possible, l’angoisse et le sentiment d’impuissance face à une machine implacable.

Or si vous regardez ça à partir de l’autre bout de la lorgnette, ces discours n’ont aucune conséquence concrète sur notre vie de tous les jours, il suffit, comme dans Harry Potter, de prononcer la formule magique « Ridiculus » pour que l’épouvantard retourne dans son placard.  En l’occurrence, éteindre la télé et ne pas lire les tombereaux de propagande qui se déversent dans la presse mainstream.

Nous devons être les murs de notre citadelle, et au sein de cette redoute, protéger notre famille, les relations humaines si précieuses en ces temps difficiles.  Nous devons sortir, aussi (manifs, par exemple), et tisser des liens avec nos semblables, plus que jamais aujourd’hui.

Ce système qui s’impose comme étant omnipotent et plus soumis à aucune règle de droit est en fait aux abois, ce qui le rend dangereux, bien sûr, mais cette violence est avant tout un aveu de faiblesse.

Un dernier petit mot pour les éditeurs de blogs ou ceux qui prennent une large part dans le combat pour l’information sur internet : gardez toujours de la hauteur, une forme de distanciation par rapport à ce que vous faites.  Une réussite ou une rebuffade ne doivent être qu’un objet d’étude, pas un motif d’euphorie ou de découragement, les deux allant souvent de concert, en alternance.  Quand ceci se produit, c’est probablement que vous en faites trop au point d’y assujettir votre bien-être, et donc votre équilibre.  Je sais, c’est plus facile à dire qu’à faire, mais c’est l’objectif que nous devrions viser.

Philippe Huysmans

Notes :

1.Depuis le 17 mars 2020, début du premier confinement

2.avocats (ndlr)

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Les armes climatiques existent-elles?

août 27th, 2021 by Leonid Savin

Les pluies diluviennes qui ont frappé des pays d’Europe et d’Asie et les nombreux incendies ont fait resurgir un vieux sujet : l’homme peut-il contrôler les phénomènes naturels ? Si une telle technologie existe, cela soulève automatiquement la question suivante : peut-elle être utilisée à des fins destructrices (comme on le voit dans les films d’action de science-fiction tels que Geostorm) ? En d’autres termes, les armes climatiques (géomagnétiques, stratosphériques, etc.) existent-elles ?

Précisons d’emblée qu’il ne s’agira pas ici d’approfondir les théories conspirationnistes telles que le lien entre les chemtrails et le concept du milliard d’or ou le système HAARP [transféré en 2015 mais relancé partiellement en 2017, NdT], démantelé depuis longtemps. Nous allons considérer le sujet de manière rationnelle.

Il ne fait aucun doute que les technologies de modification du climat existent. Il suffit de penser à la façon dont les nuages sont dispersés lors de diverses célébrations dans les villes, afin que le temps corresponde à l’humeur festive et n’interfère pas avec les événements en plein air.

Dans un contexte plus large, cependant, ces technologies sont directement liées à l’idéologie politique. Le contrôle des éléments a été sérieusement discuté pour la première fois en Amérique dans la première moitié du 19e siècle et, à la même époque, se développait la doctrine du « destin prédéterminé » [ou destinée manifeste, NdT] qui affirmait la fonction divine de l’Amérique, y compris le droit à la domination mondiale.

Cette technologie a été utilisée pour la première fois avec succès au Texas en 1916, lorsque Charles Hatfield a utilisé une invention de son cru pour provoquer de fortes pluies. Il est toutefois difficile de parler de succès, car les pluies diluviennes ont causé de nombreux dégâts et pertes de vies humaines, et le rôle de Hatfield lui-même reste discutable, puisque les tentatives précédentes avaient échoué.

Depuis les années 1990, on parle en Occident de la nécessité de telles technologies dans le cadre de l’agenda environnemental. Et, dans les années 2000, le terme « géo-ingénierie » a été introduit, considéré par un certain nombre de gouvernements comme une stratégie spécifique inextricablement liée à la politique étrangère.

En 2011, par exemple, le journal britannique de gauche The Guardian écrivait : « Les programmes de géo-ingénierie sont des projets conçus pour s’attaquer directement aux effets du changement climatique, généralement en éliminant le CO2 de l’air ou en limitant la quantité de lumière solaire atteignant la surface de la planète. Bien que la géo-ingénierie à grande échelle n’en soit encore qu’au stade du concept, ses partisans affirment qu’elle pourrait finir par devenir essentielle si le monde veut éviter les pires effets du changement climatique. Ses détracteurs, en revanche, affirment que la géo-ingénierie n’est pas réaliste – et qu’elle pourrait détourner l’attention de la réduction des émissions. »

La liste des projets comprend diverses technologies, comme l’utilisation de polymères plastiques, l’ajout de chaux à l’eau, l’enfouissement de charbon de bois pour fixer le carbone dans les sols, le pâturage du bétail d’une manière spécifique, le lancement d’aérosols sulfatés dans la stratosphère pour réfléchir la lumière du soleil vers l’espace, l’utilisation de navires sans équipage pour augmenter la couverture nuageuse au-dessus de l’océan en pulvérisant de l’eau de mer dans l’air, la peinture blanche des toits pour augmenter la réflectivité, et même le placement de minuscules miroirs dans l’espace entre la Terre et le soleil.

De nombreuses idées théoriques ont également vu le jour, notamment la possibilité d’utiliser la géo-ingénierie pour gérer rapidement les catastrophes. On a pensé que « si les sulfates stratosphériques libérés lors d’une éruption majeure dans le nord étaient rapidement contrés par une libération délibérée de sulfates dans l’hémisphère sud, les deux hémisphères se refroidiraient. La ZCIT [zone de convergence intertropicale] ne bougerait pas, et une sécheresse pourrait bien être évitée. Pour contrer une sécheresse majeure, ce serait une grande victoire ». Toutefois, faute de pouvoir réaliser les expériences pertinentes, ces hypothèses restent au niveau de la spéculation théorique.

Il convient de noter que The Guardian reconnaît que l’administration d’un tel projet de géo-ingénierie soulève des questions évidentes de géopolitique et de gouvernance mondiale. Il s’agit déjà d’un conflit d’intérêts évident entre les États.

Le Council on Foreign Relations fait une remarque similaire sur son blog, bien qu’il fasse déjà directement référence à l’utilisation de ces technologies comme armes : « La géo-ingénierie basée sur les biens communs (GBC) désigne les types de technologies de manipulation du climat qui sont déployés dans les biens communs mondiaux : la stratosphère ou la haute mer, et ils comprennent l’injection d’aérosols stratosphériques, la fertilisation ferreuse des océans et l’éclaircissement des nuages à partir de la mer. Les biens communs mondiaux ne sont pas encore régis de manière exhaustive par le droit international ; les lois environnementales et les lois de la guerre ne s’appliquent qu’indirectement ou dans des conditions spécifiques. Cependant, le cadre de la sécurité nationale est indissociable des questions scientifiques, juridiques et éthiques entourant la GBC, tout comme il l’était pour le développement de la bombe atomique. Si une grande puissance comme les États-Unis décide de déployer la GBC, cela peut être perçu comme une autorisation tacite pour d’autres grandes puissances comme la Chine ou des puissances moyennes disposant de capacités scientifiques comme le Royaume-Uni de faire de même, surtout si elles considèrent que cette technologie leur procure un avantage stratégique ou tactique. Il pourrait alors en résulter une sorte de course aux armements climatiques pour voir quel État pourrait le premier manipuler le climat à son avantage. »

Nous voyons ici une reconnaissance de l’existence des armes climatiques. Dans le même temps, le magazine Foreign Affairs du Council on Foreign Relations a mis en avant le sujet de la géo-ingénierie pendant de nombreuses années. Leurs préoccupations concernant une course aux armements climatiques ne doivent pas être mal comprises. Le fait est que les États-Unis possèdent un certain nombre de brevets dans ce domaine. La légalisation de ces technologies et leur utilisation au niveau international ne rapportera pas seulement aux entreprises américaines d’énormes bénéfices, elle leur donnera aussi une sorte de droit moral d’être au sommet de la pyramide dans la gestion de ces processus.

Alors, qu’avons-nous ? L’un des premiers brevets dans ce domaine est le US3613992. Nom : Méthode de modification du temps. L’inventeur est Robert Knollenberg, au nom des États-Unis, et le brevet a été déposé en mars 1966. Depuis lors, le gouvernement américain a testé toutes sortes d’innovations pour modifier le temps.

Un brevet similaire est le US3564253 : « Système et méthode pour l’irradiation de la surface des planètes ». L’inventeur est Arthur Buckingham, de Westinghouse Electric Corporation, et le brevet a été enregistré le 16 février 1971. Avec celui-ci, il ne s’agit plus simplement d’« ensemencer » les nuages, ce qui peut être fait avec des avions, mais d’une application plus ciblée qui s’apparente à la mécanique d’une arme.

Parmi les brevets plus récents, il convient de citer le brevet US5762298 : « Utilisation de satellites artificiels en orbite terrestre pour modifier de manière adaptative l’effet que le rayonnement solaire aurait autrement sur la météo de la Terre ». L’inventeur est Franklin Chen, et le brevet a été accordé en juin 1998.

En outre, il existe un certain nombre de brevets fermés, c’est-à-dire que les détails sont classifiés pour des raisons militaires ou de renseignement américain.

Il existe des entreprises – déjà existantes ou en cours de développement – qui produisent divers systèmes et dispositifs sur la base de ces technologies.

Mais il existe aussi des organisations qui suivent l’émergence de ces technologies et décrivent leur impact en détail.

Ce n’est donc pas un secret qu’il existe des armes climatiques en tant que telles. Ce qui est plus difficile, c’est de déterminer l’interdépendance entre les phénomènes météorologiques graves et l’utilisation éventuelle de technologies de géo-ingénierie. Pour l’instant, les globalistes occidentaux mettent tout sur le dos du réchauffement climatique et proposent de le combattre par des méthodes de géo-ingénierie.

Leonid Savin

 

Article original en anglais : Oriental Review, le 4 août 2021.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

Photo en vedette : Le système HAARP

Pour aller plus loin : Voir l’article en anglais de Michel Chossudovsky ‘The Ultimate Weapon of Mass Destruction: “Owning the Weather” for Military Use« , le 12 janvier 2001.

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Le 25 mai, l’Indian Bar Association (IBA) a intenté un procès contre la scientifique en chef de l’OMS, le Dr Soumya Swaminathan, l’accusant dans un mémoire citant 71 articles d’avoir causé la mort de citoyens indiens en les trompant sur l’Ivermectin.

L’article 56 stipule : « Que votre tweet trompeur du 10 mai 2021 contre l’utilisation de l’Ivermectin a eu pour effet que l’État du Tamil Nadu a retiré l’Ivermectine du protocole le 11 mai 2021, un jour seulement après que le gouvernement du Tamil Nadu a indiqué que cette substance pouvait être utilisée pour le traitement des patients atteints du COVID-19. »

L’avocat Dipali Ojha, avocat principal de l’Association du barreau indien, a menacé de poursuivre le Dr Swaminathan « pour chaque décès » causé par ses actes et ses omissions. Le mémoire accuse Swaminathan de mauvaise conduite en utilisant sa position en tant qu’autorité sanitaire pour faire avancer l’agenda d’intérêts spéciaux et de maintenir un Autorisation d’Utilisation Urgente pour la lucrative industrie des vaccins.

Les accusations spécifiques portent sur l’organisation d’une campagne de désinformation contre l’Ivermectin et la publication de déclarations dans les médias sociaux et grand public pour influencer à tort le public contre l’utilisation de l’Ivermectin malgré l’existence d’une grande quantité de données cliniques montrant sa grande efficacité dans la prévention et le traitement du COVID-19.

En particulier, le mémoire du barreau indien fait référence aux publications et aux preuves évaluées par les pairs et compilées par le groupe de dix membres de la Front Line COVID-19 Critical Care Alliance (FLCCC) et par le groupe de 65 membres du British Ivermectin Recommendation Development (BIRD) dirigé par le Dr Tess Lawrie, consultant de l’OMS et expert en méta-analyse.

Le mémoire cite les cas d’hôpitaux du procureur américain Ralph C. Lorigo à New York où des ordonnances judiciaires ont été nécessaires pour que les patients mourants du COVID reçoivent l’Ivermectin. Dans de nombreux cas de patients comateux, après avoir reçu l’Ivermectin ordonnée par le tribunal, les patients se sont rétablis. En outre, l’Association du barreau indien a cité des articles antérieurs publiés dans ce forum, The Desert Review.

L’avocat Ojha a accusé l’OMS et le Dr Swaminathan, dans les articles 60 et 61, d’avoir trompé et induit en erreur le peuple indien tout au long de la pandémie, du port du masque à la disculpation de la Chine quant aux origines du virus.

Le monde s’éveille progressivement à votre approche absurde, arbitraire et fallacieuse consistant à présenter des faits concoctés comme étant une ‘approche scientifique’. Alors que l’OMS s’affiche comme une organisation qui sait tout, elle s’apparente à l’empereur vaniteux qui porte des vêtements neufs, alors que le monde entier a déjà compris que l’empereur n’a pas de vêtements du tout.

Le mémoire accusait l’OMS d’être complice d’une vaste campagne de désinformation. L’article 61 déclare : « La FLCCC et le BIRD ont fait preuve d’un courage exemplaire en constituant une force formidable pour relever le défi de la désinformation, de la résistance et de l’accusation des lobbies pharmaceutiques et de puissants intérêts dans le domaine de la santé comme l’OMS, les NIH, les CDC et les régulateurs comme la FDA américaine. »

Le Dr Swaminathan a été accusé pour sa malfaisance en discréditant l’Ivermectin afin de préserver l’Autorisation d’Utilisation en Urgence pour l’industrie des vaccins et des produits pharmaceutiques. Le point 52 se lit comme suit : « Il semble que vous ayez délibérément opté pour la mort de personnes pour atteindre vos objectifs inavoués, et cela constitue un motif suffisant pour engager des poursuites pénales à votre encontre. »

L’Association du barreau indien a publié une mise à jour sur son site Web, le 5 juin 2021, notant que le Dr Swaminathan avait supprimé son désormais célèbre tweet. Ils ont écrit : « Cependant, la suppression du tweet ne sauvera pas le Dr Soumya Swaminathan et ses associés de la poursuite pénale qui sera lancée par les citoyens avec le soutien actif de l’Association du barreau indien. »

Dans cette mise à jour, l’avocate Dipali Ojha a précisé la nature de l’action prévue :

L’Association du barreau indien a prévenu d’une action en vertu de la section 302 etc. du Code pénal indien contre le Dr Soumya Swaminathan et d’autres, pour le meurtre de chaque personne décédée en raison de l’obstruction du traitement efficace des patients atteint de COVID-19 par l’Ivermectin. La peine prévue par la section 302 du Code pénal indien est la peine de mort ou l’emprisonnement à vie.

Il a également écrit : « Après avoir reçu ledit avis, le Dr Soumya Swaminathan a fait marche arrière et a supprimé son tweet. Cette démarche prouve la fausseté de la recommandation de l’OMS contre l’ivermectin pour le COVID-19. La malhonnêteté de l’OMS et le geste du Dr Soumya Swaminathan, qui a supprimé son tweet litigieux, ont été constatés par les citoyens du monde entier, la nouvelle ayant été largement relayée par les médias sociaux. En supprimant le tweet, le Dr Soumya Swaminathan a prouvé ses intentions malhonnêtes. »

Le monde entier a été témoin de l’efficacité de l’ivermectin contre la deuxième vague mortelle qui a touché l’Inde, car les États qui l’ont adoptée ont vu leurs épidémies s’éteindre rapidement, contrairement aux États qui ne l’ont pas fait.

Parmi les exemples les plus marquants, citons les régions de Delhi, de l’Uttar Pradesh, de l’Uttarakhand et de Goa où les cas ont chuté respectivement de 98 %, 97 %, 94 % et 86 %. En revanche, le Tamil Nadu a choisi de ne pas utiliser l’Ivermectin. En conséquence, le nombre de cas a explosé et est devenu le plus élevé de l’Inde. Les décès au Tamil Nadu ont été multipliés par dix.

Le Tamil Nadu s’est publiquement appuyé sur les conseils du Dr Swaminathan pour revenir sur son choix initial de l’Ivermectin, le lendemain du jour où elle a déconseillé son utilisation dans un tweet posté le 10 mai sur les médias sociaux. En conséquence directe, le Tamil Nadu a connu une recrudescence des décès et des maladies dus au COVID qui continue à ce jour.

L’Association du barreau indien a osé engager une procédure judiciaire historique contre une autorité de santé publique pour dénoncer la corruption et sauver des vies. Comme les tribunaux aux États-Unis se sont avérés être la force salvatrice pour garantir le droit d’un patient à recevoir de l’Ivermectin, un tribunal en Inde fait maintenant de même.

Les poursuites pénales à l’encontre des responsables de la santé publique enverront un signal fort : les campagnes de désinformation entraînant la mort ont des conséquences. Peut-être cette voie finira-t-elle par briser l’étau de la désinformation et de la censure qui pèse sur l’utilisation de médicaments adaptés pour sauver des vies. Peut-être verrons-nous d’autres pays suivre l’exemple de l’Inde, tant en médecine qu’en droit.

Justus R. Hope, MD

 

 

Article original en anglais : TN Revises Protocols, Leaves Out Ivermectin for COVID Patients, The Desert Review, le 15 mai 2021.

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone

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Début septembre 2020, les Nations unies ont publié une évaluation révélant qu’aucun des 20 objectifs mondiaux en matière de biodiversité fixés en 2010 n’avait été pleinement atteint. Pire, entre 1970 et 2016, 68% de la faune sauvage a disparu. Dans beaucoup de régions du monde, des espèces vivantes disparaissent à une cadence de 100 à 1000 fois supérieure à la normale. Peut-on inverser cette tendance ? Qu’attendent les pays-phares dans les énergies vertes, ceux de l’UE, les États-Unis, le Canada, la Chine, pour coopérer en vue de préserver nos milieux naturels ? 

Le Sommet des Nations unies sur la biodiversité 

Le premier Sommet des Nations unies sur la biodiversité s’est tenu virtuellement en septembre 2020. 1 Il rassemblait 88 pays répartis sur les cinq continents auxquels s’est rajoutée l’Union européenne. Une des plus importantes études consacrées à la biodiversité jamais menée jusqu’ici leur a été présentée. Il s’agit du second Millennium Ecosystem Assessment (ou « Evaluation des écosystèmes à l’aube du millénaire ») 2, une étude menée par 1360 chercheurs de différentes organisations internationales dont 5 départements des Nations unies (WHO, FAO, UNESCO, UNEP, UNDP), la Banque mondiale et l’Union internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN). Le verdict était clair : si la pollution et la disparition des habitats semblent être la cause première de l’extinction des espèces, en amont, c’est le réchauffement climatique qui est montré du doigt. C’est donc à lui qu’il faut s’attaquer en priorité pour sauver la biodiversité.  

Les États-Unis furent les grands absents du Sommet de l’ONU. Quant au dirigeant chinois Xi Jinping, il a déclaré : « La Chine est prête à prendre des responsabilités internationales en proportion de son niveau de développement et à contribuer à la gouvernance environnementale mondiale. » 3 Le numéro Un chinois faisait allusion à la fracture entre pays développés et pays en développement, les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) appelant les premiers à mettre à disposition plus de ressources financières à disposition des seconds, selon le principe de responsabilités communes, mais différenciées. 

Le chef de l’ONU, António Guterres a exhorté les dirigeants du monde entier à mettre en place « des politiques et des objectifs plus ambitieux pour protéger  la nature et la biodiversité », en ajoutant que « la dégradation de la nature n’est pas une question purement environnementale, elle touche à l’économie, à la santé, à la justice sociale et aux droits de l’homme. » 4 

Le président français Emmanuel Macron a déclaré que « 2021 doit être l’année de l’action », tandis que la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen a réaffirmé son engagement en faveur du nouveau cadre mondial pour la biodiversité qui devra être examiné par les 196 parties lors de la COP 15 à Kunming en octobre 2021. 5

Le Pacte vert de l’Europe embrasse l’harmonie chinoise

« Le moment est venu pour les dirigeants mondiaux d’agir ensemble et l’UE est prête à montrer la voie. Le pacte vert pour l’Europe 6 est notre vision d’avenir et notre feuille de route. Nous invitons toutes les parties à s’associer à cet effort collectif pour le changement, afin d’assurer une relance verte, et de protéger et de restaurer notre planète, qui est notre seule patrie », a déclaré Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne.

Présenté le 14 juillet 2021 par la Commission européenne à Bruxelles, le pacte vert place l’Europe à l’avant-garde de la lutte contre le changement climatique. Les 27 États membres de l’UE sont tous résolus à faire de l’UE le premier continent neutre pour le climat d’ici 2050. Pour y parvenir, ils se sont engagés à réduire, dès 2030, leurs émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55 % par rapport aux niveaux de 1990. Avec ce programme ambitieux, l’Europe a fixé les grandes lignes d’une transformation économique et sociétale qui converge vers une « vie en harmonie avec la nature à l’horizon 2050 ». 

Cet adage rejoint le discours de Xi Jinping qui à son arrivée à la présidence, en 2013, a fait de la « vie en harmonie avec la nature » l’objectif central du PCC. Dès 2005, Xi Jinping, qui était alors secrétaire du comité du Parti pour la province du Zhejiang, a formulé ce qui allait être la ligne de conduite de la Chine sous sa direction : « de l’eau bleue et des montagnes vertes » 7. C’est en ce sens que Xi Jinping a décrété vouloir atteindre la neutralité carbone d’ici 2060 8, et c’est aussi en ce sens que le Conseil des affaires de l’État chinois s’est engagé à soutenir une « Route de la soie verte ». 9 Les projets s’inscrivant dans la « Belt and Road Initiative » (BRI) sont assortis de normes environnementales sévères. 

La BRI rassemble 143 pays répartis sur les 5 continents, soit plus de deux tiers des pays dans le monde. Or les autorités chinoises ont pris des mesures pour favoriser la prise en compte des enjeux environnementaux. Une coalition d’acteurs (États, agence des Nations unies, institutions académiques et entreprises) – la BRI International Green Development Coalition – a été lancée en avril 2019 pour orienter les financements vers des investissements verts. 10 27 institutions financières dont la China Development Bank et la China Exim Bank, les deux principales banques publiques octroyant des financements dans le cadre de la BRI, ont signé pour des investissements verts.

Tant l’UE avec le « pacte vert » que la Chine avec la « BRI verte » se sont donné les moyens de créer une dynamique susceptible d’inciter les autres pays à rejoindre l’effort de préservation de la planète. Il est à espérer que leur collaboration scientifique et technique passera outre le « China bashing » qui fait rage actuellement dans nos médias et sur nos réseaux sociaux 11 et qui ne fait qu’alimenter le risque qu’éclate une nouvelle guerre froide. 12

Les préoccupations écologiques de la Chine ne sont pas neuves 

Déjà en 1973, lors de la première conférence sur l’environnement, le premier ministre Zhou Enlai avait alerté le gouvernement de Mao des dangers d’une industrialisation trop rapide. 13 D’où une loi chinoise sur la protection de l’environnement promulguée en 1989 qui précise que les règles de protection sont applicables dans les domaines suivants : atmosphère, eaux, ressources minérales, forêts, pâturages, faune sauvage, plantes sauvages, vie aquatique, sites historiques, sites touristiques, sources chaudes, stations climatiques, zones de conservation de la nature, zones résidentielles, milieux naturels, ressources naturelles, milieux d’habitat. 14 La Chine a alors adopté des politiques de conservation de la nature, dont l’établissement de réserves naturelles, d’aires protégées et de parcs nationaux. 15 

Depuis, les textes se sont succédé afin de tenter de régler progressivement les problèmes environnementaux apparus au cours des réformes. 16 En effet, sous l’ère de Deng Xiaoping, c’est l’éradication de l’extrême pauvreté qui était la priorité absolue. Le gouvernement s’est alors focalisé sur cet objectif et a conduit les populations chinoises vers une « aisance modeste », une « xiao kang », selon les termes utilisés par Deng lui-même. La lutte contre la pauvreté s’est révélée efficace 17, mais hélas, au prix de lourdes répercussions sur les écosystèmes. 

En raison de son développement économique ultra-rapide, la Chine est devenu le pays le plus pollueur de la planète, ce qu’elle est encore maintenant, en valeur absolue. Dans les années 2000, une prise de conscience écologique s’est réopérée, d’abord centrée sur les enjeux de la pollution urbaine et des eaux contaminées, puis, dans les années 2010, sur la gestion des écosystèmes et la protection de la biodiversité. 

Une collaboration scientifique avec les « pays développés »

L’objectif-climat de la Chine est d’atteindre son pic d’émissions carbone en 2030 et la neutralité carbone en 2060. Cela exige de la Chine qu’elle passe du pic d’émission à la neutralité carbone en 30 ans, contre 60 ans pour la plupart des « pays développés ». 

Il s’agit d’un objectif ambitieux qui concerne les nouvelles technologies vertes tant l’hydraulique que le solaire et l’éolien, la filtration des gaz à effet de serre issus des centrales électriques et autres 18, le nucléaire « propres » 19, la protection des espèces en voie de disparition20 et le contrôle du commerce des espèces sauvages 21, les reboisements à grande échelle22, des mesures agricoles ciblées 23, la restauration de l’écologie marine 24 et fluviale 25, des villes-forêts 26 et des villes-éponges 27, la mise en circulation des véhicules à hydrogène 28, le recyclage des déchets 29, une éducation à l’écologie dès le plus jeune âge 30, etc.  

Pour atteindre son but, la Chine n’a pas négligé l’aide internationale31 et a signé de nombreux projets de coopération dans le domaine des énergies vertes et de la protection des espèces menacées. Ils concernent plusieurs pays de l’UE, à commencer par le Danemark et l’Allemagne 32, puis la France, l’Angleterre, l’Italie, etc. 33, mais aussi les États-Unis, le Canada, l’Australie 34. Des équipes de scientifiques chinois ont rejoint des ONG, des universitaires et des partenaires économiques européens et nord-américains pour relever ensemble les défis posés par les énergies renouvelables et le développement durable.35 

Ces échanges scientifiques et technologiques méritent d’être épinglés car ils représentent un réel espoir dans la lutte contre le réchauffement climatique qui intègre la lutte pour préserver la biodiversité. Le site www.chine-ecologie.org 36 a été conçu spécialement pour informer les intéressés quant aux progrès fulgurants des technologies vertes en Chine et pour mettre en évidence les partenariats existants et potentiels entre la Chine et d’autres pays. 

La « ligne rouge écologique » de la Chine

L’histoire de la Chine a démontré plus d’une fois que lorsque les dirigeants chinois se fixent un objectif, ils mettent tout en œuvre pour l’atteindre (exemple avec l’éradication de la pauvreté). 37 Ils mobilisent la nation à tous les niveaux autour de politiques claires, de ressources concrètes, d’objectifs réalistes et d’une discipline rigoureuse. À cet égard, l’expérience de la Chine peut servir de ligne de conduite dans cette lutte qui devrait rassembler tous les peuples de la terre. 

Aujourd’hui, les défis climatiques sont tels qu’au désir d’établir une « harmonie entre l’homme et la nature », la Chine prône aussi une « harmonie entre le développement économique et la protection de l’environnement ». Quand le président Xi déclare vouloir « progresser simultanément sur les fronts écologique et économique », des mesures claires soutenues par des financements précis sont prises en ce sens. 38 Par exemple, en 2017, la Chine s’est munie d’un nouveau dispositif pour lutter contre la dégradation de son environnement. Elle l’a nommée la « ligne rouge écologique ». 39 Il s’agit d’un indicateur de pollution qui vire au rouge dès que le développement économique s’emballe et menace l’environnement. 40

Chaque province a tracé sa « ligne rouge écologique » autour des zones dont la fonction écologique est essentielle en matière de conservation de la biodiversité, des sols, de l’écosystème et des ressources forestières, maritimes ou en eau. Sont également visées les zones « écologiquement fragiles », les vastes territoires subissant une forte érosion des sols ou une salinisation en raison de la désertification. 41 Les plus grandes régions urbaines, comme la conurbation Pékin-Tianjin-Hebei et les régions de la ceinture économique du fleuve Yangzi ont tracé leurs propres lignes rouges. 42

« La Chine a pris ses distances avec l’obsession de l’expansion économique tous azimuts et a évolué vers un modèle plus durable qui fait primer la qualité sur la quantité », explique un haut dirigeant du PCC. Ce discours est désormais la norme de la part des autorités qui ont compris que si la Chine se mettait à hésiter dans ses objectifs climatiques, les coûts écologiques à long terme seraient écrasants, tant pour elle que pour le monde entier. 

Éviter l’écueil du « productivisme »

Pour beaucoup d’observateurs, il devient de plus en plus évident que si la perte de biodiversité est due au réchauffement climatique, ce dernier est lui-même lié à ce qui peut être désigné sous le terme générique de « productivisme ». 43 Dans un système économique où la productivité est l’objectif essentiel, les sonnettes d’alarme des climatologues et autres scientifiques ne peuvent pas être entendues et les exigences écologiques passent à la trappe. 

« Tout le monde veut sauver la nature et sauver le climat. Mais lorsqu’il s’agit d’agir concrètement, ils (les gouvernements) échouent à chaque fois », a fait remarquer Greta Thunberg dans un tweet récent. 44 Et pour cause, dans nos « pays développés », les limites du développement économique ne sont jamais définies puisque le moteur même du libéralisme est de ne poser aucune limite à la productivité. Dans un tel système, il est impossible de faire progresser la croissance économique tout en protégeant l’environnement. Le capitalisme vert, ou l’écologie en mode capitaliste, est un rêve absurde qui, comme toute illusion, freine la réalisation de nos projets.

Si aujourd’hui la Chine déclare vouloir faire « primer la qualité sur la quantité », elle détient les outils pour atteindre ce but. Elle a les fonds, elle a les partenariats, elle a l’idéologie. 45 De plus, 90% de sa population soutient les décisions gouvernementales. 46 Grâce à ces atouts, tant idéologiques que matériels, la voix de la Chine porte loin. Ses engagements pour la protection de la planète ont une portée universelle ou, en tous cas, son écosocialisme réaliste 47 s’avère plus universel que la « supériorité morale » de l’écologisme euro-américain. 48 

Durant le Sommet de septembre 2020, le chef de l’ONU, António Guterres a insisté sur le fait que l’humanité doit cesser de « faire la guerre à la nature » car « cela ouvre la voie aux maladies émergentes, telles que le coronavirus ». 49 La reconstruction économique post-covid de la Chine tient compte des enjeux climatiques. 50 

Son économie, parce qu’elle est socialiste, se permet de programmer une relance à long terme capable d’intégrer les énergies vertes et la protection de la biodiversité à un développement durable. Certes, il lui reste de nombreux défis à relever, par exemple en ce qui concerne les centrales au charbon qui restent une source d’énergie majeure. 51 Mais la Chine peut d’ores et déjà revendiquer une position de leader mondial de la transition écologique.

Cela ne l’empêche nullement de maintenir une croissance économique – tant qu’elle est mesurée -, et de développer les technologies du numérique, tels que la 5G et la 6G, qui peuvent se montrer efficaces, voire indispensables, dans le déploiement des énergies renouvelables. 52 Par contre, l’UE et les autres « pays développés » qui s’entêtent dans leur modèle de profit maximum en un temps minimum, risquent de rater le coche de la transition.

Nos pays asphyxiés par la loi du productivisme n’écoutent ni les scientifiques, ni les philosophes. Quand le philosophe marxiste Slavoj Zizek écrit qu’il est « plus facile d’imaginer la fin du monde que la fin du capitalisme », seule la Chine le prend au sérieux. Or la transition écologique est un défi planétaire, elle est le souci de tous. C’est dire qu’il est urgent « d’imaginer la fin du capitalisme », sans quoi il ne vaudra plus la peine « d’imaginer la fin du monde ». 53

Agenda international sur la biodiversité

Heureusement, quelques rendez-vous en matière de biodiversité sont à l’agenda international. 

Le premier est le Congrès mondial de la nature de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) programmé du 2 au 11 septembre 2021 à Marseille. 54 Les nouveaux objectifs issus de ce congrès devraient être adoptés lors de la COP15-CDB (COP15 de la Convention sur la diversité biologique) qui aura lieu du 11 au 24 octobre 2021, à Kunming, en Chine. 55 Le cadre mondial pour la biodiversité de l’après-2020 doit être décidé lors de la COP-15. 56 Ces deux rendez-vous imminents réunissent la France et la Chine dans un désir commun d’agir concrètement pour la planète.

Puis, du 31 octobre au 12 novembre 2021, la COP26 accueillie par le Royaume-Uni en partenariat avec l’Italie se tiendra à Glasgow. 57 En 2022 devrait se tenir un sommet de mise en œuvre après les trois COP de Rio, un Forum politique de haut niveau des ODD (objectifs de développement durable) qui pourrait faire avancer une vision intégrative de la transition écologique à un niveau planétaire, et le UNEA-5 ou 50ème anniversaire de la Conférence des Nations unies sur l’environnement humain qui devrait se tenir à Stockholm et devrait créer une traction politique supplémentaire à l’échelle mondiale. 58

Un bilan mondial sur le climat, dans le cadre de l’Accord de Paris, est prévu en 2023. Il marquera une étape importante pour intégrer la biodiversité dans la responsabilité climatique mondiale en vue d’atteindre la neutralité carbone et les objectifs climatiques collectifs à long terme. Mais la question se pose à présent si l’humanité peut encore réduire suffisamment les émissions de gaz à effet de serre pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. La communauté scientifique se montre divisée sur le sujet.

D’après certains experts du Giec, la température mondiale atteindrait 1,5 ou 1,6°C autour de 2030, soit une décennie plus tôt qu’estimé il y a 3 trois ans. D’ici à 2050, le seuil de 1,5°C serait dépassé d’un dixième de degré dans le scénario le plus optimiste de réduction des gaz à effet de serre, mais de presque un degré dans le scénario du pire. 59 Reste un espoir : dans le meilleur des scénarios, la hausse de la température serait ramenée à +1,4°C d’ici à 2100. 60 Gageons que, tous unis pour une cause commune, nous parviendrons à réaliser cet objectif et que la biodiversité de notre étonnante planète sera préservée !

Élisabeth Martens

 

 


[4]Ibid.

[5]Ibid.

 

Élisabeth Martens, biologiste spécialisée en médecine chinoise, rédactrice en chef de www.chine-ecologie.org, pour la revue « Dialogue Chine-France n°9 », le 18 août 2021

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Entrevue avec le Prof. Denis Rancourt.

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La dictature sanitaire de Macron

août 27th, 2021 by Germán Gorraiz López

Le système dominant ou d’établissement actuel de la société française utiliserait la dictature invisible du consumérisme compulsif de biens matériels pour annuler les idéaux de l’individu d’origine et le transformer en un être non critique, craintif et conformiste qui grossira inévitablement les rangs d’un être homogène et uniforme dans la société et facilement manipulé par des techniques de manipulation de masse.

Ainsi, le sociologue et philosophe allemand, Herbert Marcuse, dans son livre L’Homme unidimensionnel(1964), explique que «la fonction fondamentale des média est de développer des pseudo-besoins de biens et services fabriqués par des sociétés géantes, liant les individus à la charrette de la consommation et de la passivité politique», des systèmes politiques qui seront un terreau fertile pour le virus pathogène dit «autos-kratos » ou autocratie. Un paradigme en serait la croisade de Macron pour mettre en place en France le passeport Covid qui autorise les individus vaccinés d’avoir un QR code qui facilitera l’accès au travail, à la vie culturelle et sociale, mais qui impliquerait l’obligation de se faire vacciner et violerait la sacro-sainte liberté individuelle reconnue par la Constitution.

Edward Louis Bernays, neveu de Sigmund Freud et l’un des pionniers de l’étude de la psychologie de masse. Dans son livre Cristalliser l’opinion publique, il décrypte les mécanismes cérébraux du groupe et l’influence de la propagande comme méthode pour unifier sa pensée. Ainsi, selon ses mots, «l’esprit du groupe ne pense pas, au sens strict du terme. Au lieu de pensées, il a des impulsions, des habitudes et des émotions. En décidant, sa première impulsion est généralement de suivre l’exemple d’un leader en qui il a confiance. C’est l’un des principes les plus fermement établis par la psychologie de masse» , de sorte que la propagande de l’establishment sera dirigée non pas vers le sujet individuel mais vers le groupe dans lequel la personnalité de l’individu unidimensionnel est diluée et enveloppée dans des fragments de fausses attentes créées et aspirations communes qui la soutiennent: le vaccin est le salut contre la pandémie.

Cependant, l’émergence de la pandémie sanitaire a mis en place le stigmate de l’incertitude et de l’incrédulité dans une société française immergée dans la culture de l’Etat-providence du monde occidental, conduisant par la suite à un choc traumatique lorsque Macron a tenté d’établir un ordre orwellien dans lequel tous les citoyens seront contrôlés par le passeport Covid pour parvenir à une société pliée aux diktats des monopoles pharmaceutiques de Pfizer et Moderna, laissant les éléments indisciplinés aux diktats macroniens marginalisés des circuits habituels du travail, de la culture et des loisirs.

Cependant, grâce à l’interactivité offerte par les réseaux sociaux -Internet- (ce qu’on appelle le «sixième pouvoir» qui relie et aide à la formation des identités modernes), l’isolement et la passivité endémiques de l’individu soumis et sans esprit critique dans la société française seraient rompus (homme). Un nouvel individu serait déjà en train d’émerger. Le nouvel Individu multidimensionnel est réaffirmé dans une solide conscience critique, soutenu par des valeurs tombées en désuétude mais présentes dans notre code atavique, telles que la défense de la liberté individuelle sacro-sainte, la solidarité et l’indignation collective face à la dictature des multinationales pharmaceutiques, et être prêt à enfreindre les règles et les lois imposées par le système dominant (dictature de la santé).

De même, ledit individu provoquerait un tsunami populaire de dénonciation du déficit démocratique actuel (social et de valeurs) sous le slogan «interdit d’uniformiser». Il tentera d’établir un chaos constructif qui finira par diluer l’inhibiteur opiacé de la conscience critique générant un nouveau Mai 68 qui pourrait se terminer par la défenestration politique de Macron et son ostracisme après les présidentielles du printemps 2022. 

Germán Gorraiz López, analyste politique

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Le thème des réfugiés risque de devenir un nouveau cauchemar européen. A peine l’agitation autour des migrants du Moyen-Orient (d’Irak et d’ailleurs), qui ont tenté de rejoindre la Lituanie via le territoire biélorusse, s’est apaisée que la crise afghane a éclaté. Et, en l’occurrence, la situation pour les Européens est encore pire d’un point de vue moral. Il ne s’agit pas d’accueillir des réfugiés abstraits d’un point chaud, mais ceux qui ont travaillé pendant 20 ans pour les employeurs occidentaux en assurant le fonctionnement du régime établi par ces mêmes employeurs appelant activement à le soutenir.

Le fait est que les Européens eux-mêmes ont participé à cette longue opération sans le moindre intérêt. La vague de compassion mondiale envers les Etats-Unis après les attentats du 11 septembre 2001 était sincère. Les alliés européens estimaient devoir se joindre aux Etats-Unis, tout en pensant se battre pour la bonne cause en se protégeant contre l’extrémisme islamique.

Une infrastructure terroriste était effectivement présente en Afghanistan, mais elle a été anéantie presque immédiatement, en automne 2001. L’élimination du coupable numéro 1 a pris dix ans, mais c’était une opération des forces spéciales qui ne nécessitait pas une présence militaire massive d’un contingent multinational. Du coup s’est rapidement posée la question de savoir ce que font les représentants de 48 pays sur le territoire afghan (outre la démonstration de leur loyauté envers le « grand frère »). Tout comme il s’est avéré qu’il n’y aurait jamais dans ce pays d’Etat démocratique moderne promis par les idéologues américains de la campagne afghane.

Quand le château de cartes s’est soudainement effondré, il a fallu songer d’urgence à l’évacuation de ses propres citoyens. Sachant que les membres européens de la coalition se retrouvent dans une double dépendance: les militaires américains qui contrôlent l’aéroport et décident qui peut évacuer combien de personnes et quand; et les talibans qui contrôlent tout le reste et peuvent causer des obstacles insurmontables pour tous.

Les talibans font preuve de retenue pour le moment, mais on ignore combien de temps cela durera. La date butoir annoncée par Joe Biden pour le retrait des militaires étrangers (31 août) est annoncée à présent comme deadline par les talibans, promettant à partir du 1er septembre de considérer les militaires occidentaux comme des occupants armés.

Dans ces conditions, l’idée de prendre soin du personnel afghan commence à ressembler à une utopie. Et ce pour des raisons purement pratiques. Mais il existe également un aspect bien plus grave. Janez Jansa, premier ministre de la Slovénie, pays qui préside actuellement l’UE, a exprimé un avis largement partagé: pourquoi l’Europe doit-elle aider les Afghans qui fuient au lieu de défendre leur pays? C’est un écho des propos de Joe Biden, qui a rejeté la responsabilité pour la situation actuelle sur les anciennes autorités: nous avons tout fait pour eux mais ils se sont rendus sans combat. Les propos de Janez Jansa ont fait vivement réagir le président du Parlement européen David Sassoli: il n’a pas le droit de s’exprimer au nom de toute l’UE, il aurait mieux fait, comme les autres, de « faire preuve de solidarité ». Le premier ministre autrichien a également exprimé son opinion: plus de réfugiés en Europe, ça suffit.

Le thème des réfugiés est le plus douloureux pour l’UE parce qu’il détruit la base humanitaire du modèle européen, le narratif sur l’avantage moral de l’Europe unie qui servait à appuyer sa politique pendant longtemps. Et il est difficile de contredire le fait que tout pays ou groupe de pays doit être avant tout préoccupé par ses propres citoyens.

Ivan Krastev, l’un des commentateurs européens les plus perspicaces, a parlé du piège dans lequel s’étaient retrouvés les pays postcommunistes ayant adhéré à l’UE au début du XXIe siècle. Les habitants de ces pays aspiraient au « choix européen ». Il s’est avéré qu’il pouvait être fait de deux manières: soit rapprocher son Etat des meilleurs modèles, soit partir à titre individuel vivre dans ces pays modèles. La seconde option s’est avérée bien plus simple à réaliser pour un grand nombre de gens, après quoi leurs patries étaient dépourvues d’une partie active et dynamique de la population.

L’affluence migratoire fonctionne selon un schéma similaire. La transformation des pays appelés auparavant « Tiers monde » devait se dérouler à l’image et sous la supervision des sociétés avancées. La transformation a connu des problèmes, en revanche, beaucoup de gens ont décidé de partir dans les pays où la situation était plus favorable. Tandis que la politique américaine de « promotion de la démocratie », qui a bouleversé tout le Moyen-Orient, avant créé des prétextes et des conditions pour cela. La boucle est bouclée.

L’Europe se sentait parfaitement à l’aise en déléguant toutes les questions stratégiques à l’Amérique et en laissant à sa disposition une soft power abondante et morale. Mais à présent c’est elle qui est détruite par l’alliance avec les Etats-Unis. Or la politique européenne ne dispose d’aucun autre fondement. Et n’en disposera pas dans un avenir prévisible.

Fiodor Loukianov, journaliste et analyste politique

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Infolettre: Marche de l’humanité vers l’extinction?

août 27th, 2021 by Mondialisation.ca

Sélection d’articles :

Le variant Delta, les tests PCR et «la dissonance Covid»

Par F. William Engdahl, 19 août 2021

Pour paraphraser une célèbre boutade lancée par Bill Clinton, alors candidat à la présidence, lors d’un débat avec son adversaire républicain en 1992, « C’est le vaccin, idiot ! ». Le récit quotidien des médias grand public et du gouvernement dont le monde entier est inondé est déroutant pour la plupart, et c’est un euphémisme. Le variant dit Delta ou « indien »se propage comme la varicelle, nous dit-on, mais sans préciser ce que signifie cette « propagation ». (…)

 

Aucune leçon de la catastrophe afghane

Par Manlio Dinucci, 20 août 2021

Dans son discours du 16 août à la Maison Blanche, le président Biden a fait une déclaration lapidaire : “Notre mission en Afghanistan n’a jamais eu comme but la construction d’une nation, elle n’a jamais eu comme but la création d’une démocratie unifiée et centralisée”. Pierre tombale, posée par le président des États-Unis lui-même, sur la narration officielle qui a accompagné pendant vingt ans la “mission en Afghanistan”, dans laquelle l’Italie (et la France) aussi a dépensé des vies humaines et des milliards d’euros d’argent public. (…)

 

Le covidisme, le vaccinalisme et le pape

Par Jean-Yves Jézéquel, 22 août 2021

Dans un entretien télévisé, le Pape François avait déclaré solennellement avoir lui-même « pris rendez-vous » pour se faire « vacciner » contre la Covid-19, le mercredi 13 janvier 2021, qualifiant l’opposition au vaccin de « négationnisme suicidaire » et affirmant qu’il s’agissait d’un « choix éthique » fondamental pour protéger la vie des autres ! Le Pape adhérait corps et âme au pan-médicalisme actuel reléguant les valeurs chrétiennes en seconde zone. (…)

 

Vaccination anti-Covid – De qui se moque-t-on?

Par Gerard Durrmann, 23 août 2021

Un projet nommé COVIREIVAC, coordonné par l’INSERM a été élaboré pour définir un protocole de lutte par la vaccination contre le COVID. A priori un gage de sérieux puisque dans le monde médical cela signifie la mise en oeuvre de procédures strictes, soigneusement élaborées par des scientifiques responsables et d’une grande compétence. Mais la gestion de cette crise sanitaire, non plus par des spécialistes du monde médical, mais les politiques se sont emparés de direction des opérations ….

 

Le virus existe-t-il? Le CoV-2 du SRAS n’a toujours pas été isolé ? « La plus grande fraude de l’histoire de la médecine »

Par Prof Michel Chossudovsky, 24 août 2021

Une série de mensonges et d’affabulations sont utilisés pour justifier des décisions politiques de grande envergure qui, au cours des 18 derniers mois, ont littéralement détruit la vie des gens dans le monde entier. La « fausse science » est utilisée pour justifier le confinement, la distanciation sociale, le masque facial, l’interdiction des rassemblements sociaux, des événements culturels et sportifs, la fermeture de l’activité économique, qui sont tous maintenus comme moyen d’éradiquer le « virus tueur ».(…)

 

Le rapport de Graphika: soft power et guerre de 4e génération contre l’Algérie

Par Ahmed Bensaada, 24 août 2021

Contrairement au hard power qui est basé sur la force coercitive classique, le soft power utilise l’attraction positive et la persuasion pour atteindre des objectifs de politique étrangère. Il s’agit donc d’une capacité d’influence susceptible d’imposer, en douceur, un comportement ou une façon de penser identiques ou similaires à celles de celui qui utilise cette technique. (…)

 

La dictature sanitaire promue par les médias et les entreprises privées

Par Maryse Laurence Lewis, 24 août 2021

Au Québec, il est urgent d’empêcher François Legault d’imposer un passeport sanitaire. Le Premier ministre ne peut invoquer une recrudescence de mortalités de grippe, au mois d’août! Au lieu d’insulter les gens qui doutent de l’efficacité des vaccins et refusent de servir de cobayes, les journalistes incultes en matière de biologie, … devraient s’intéresser aux vrais périls : la cinquantaine de laboratoires de niveau P4, dans lesquels on maintient ou réactive les virus pathogènes. (…)

 

«Notre espèce est génétiquement modifiée»: la marche de l’humanité vers l’extinction ? Analyse du microbiome et du virrome

Par David Skripac, 25 août 2021

Cette année marque un tournant décisif dans l’histoire humaine. Pour la première fois depuis le début de la civilisation humaine, notre espèce est génétiquement modifiée. Les fabricants de vaccins ont maintenant permis de modifier définitivement le génome humain – et de modifier à jamais la relation de l’humanité avec la nature – au moyen d’une injection pharmaceutique expérimentale qui est faussement appelée « vaccin ». (…)

 

Cri désespéré d’une maman divorcée contre l’accord du père pour l’injection expérimentale !

Par Dre Nicole Delépine, 26 août 2021

« Bonjour, J’espère que vous lirez mon message. Je suis maman d’un garçon de 12 ans. Son père vient de le vacciner contre ma volonté. Je suis effondrée. L’amendement proposé par le député parlementaire Sasha Houlié est inhumain et créé un précédent terrible pour tous les parents séparés ou divorcés, avec l’autorisation de vaccination possible donnée uniquement par l’un des deux parents. (…)

 

Crise Covid-19 – A quelle protection croyons-nous?

Par Marie-France de Meuron, 26 août 2021

Quelle conscience avons-nous du principe de protection?  Laquelle désirons-nous? Laquelle recherchons-nous? De quoi ou de qui l’attendons-nous ? Si le principe premier des médecins est « primum non nocere », on peut avancer que le second principe est de protéger les êtres humains, tant de ce qui provient de l’environnement que de ce qui surgit à l’intérieur du corps. (…)

 

Le Grand Jeu de destruction des nations

Par John Pilger, 26 août 2021

Tandis qu’un tsunami de larmes de crocodile submerge les politiciens occidentaux, l’histoire est occultée. Il y a plus d’une génération, l’Afghanistan avait obtenu sa liberté, que les États-Unis, la Grande-Bretagne et leurs « alliés » ont détruite. En 1978, un mouvement de libération dirigé par le Parti démocratique populaire d’Afghanistan (PDPA) a renversé la dictature de Mohammad Dawd, le cousin du roi Zahir Shah. Cette révolution, immensément populaire, a pris les Britanniques et les Américains par surprise. (…)

 

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Les producteurs de vaccins augmentent les prix

août 27th, 2021 by Alexandre Lemoine

Les producteurs de vaccins, avant tout les compagnies Pfizer et Moderna, ont rapporté des revenus record et espèrent que la « pandémie » garantira leur prospérité.

Le prix d’une dose de Pfizer est passé de 15,50 à 19,20 euros, et celui de Moderna de 19 à 21,50 euros. Les géants pharmaceutiques augmentent progressivement leurs revenus déjà gigantesques.

La hausse du prix des vaccins Pfizer et Moderna a été entraînée par une « hausse des craintes » face au nouveau variant Delta. C’est ce qu’écrit le journal français Les Echos, alors que le britannique Financial Times, se référant à une source anonyme de l’UE, rapporte que « les compagnies ont tiré profit de leur pouvoir sur le marché ».

Pfizer et Moderna publient des rapports sur leurs revenus. Les résultats financiers de la compagnie Pfizer « ont dépassé les attentes en termes de bénéfices nets et ont de nouveau fait augmenter les prévisions pour 2021 ». Le géant pharmaceutique américain a rapporté un bénéfice net de 5,56 milliards de dollars avec des recettes de 18,98 milliards de dollars au deuxième trimestre 2021 essentiellement grâce à son vaccin contre la Covid-19. Le BNT162b2, appellation officielle de ce vaccin, représente 41% des recettes de Pfizer. La compagnie compte livrer pour 2,1 milliards de doses du vaccin ARNm cette année, en revoyant à la hausse les pronostics des recettes du vaccin de 26 à 33,5 milliards de dollars (une augmentation de 90% par rapport à la même période l’année dernière).

« Le deuxième trimestre a été remarquable sur plusieurs points. La rapidité et l’efficacité de nos efforts pour vacciner le monde entier contre la Covid-19 étaient sans précédent: plus d’un milliard de doses du BNT162b2 ont été livrées à travers le monde », déclare avec prétention le patron de Pfizer Albert Bourla dans le rapport financier.

« Moderna affiche une hausse grandiose des revenus au deuxième trimestre en vendant 199 millions de doses de son vaccin contre la Covid-19 », indique MarketWatch.

Le bénéfice net de la compagnie au deuxième trimestre se chiffre à 2,78 milliards de dollars par rapport aux pertes de 117 millions de dollars en glissement annuel. Les recettes trimestrielles ont augmenté jusqu’à 4,35 milliards de dollars contre 67 millions de dollars au deuxième trimestre 2020, soit une hausse de 65 fois! Moderna a signé des accords préalables sur la vente de son vaccin pour un montant de 20 milliards de dollars et compte vendre 1 milliard de doses de son vaccin d’ici la fin de l’année et 3 milliards l’an prochain.

Les indicateurs financiers élevés des géants pharmaceutiques pèsent comme un lourd fardeau sur le budget de l’UE. Les dizaines de milliards de dollars gagnés par Pfizer et Moderna viennent de la poche du contribuable. Et c’est dû à l’alliance corrompue des géants pharmaceutiques avec les gouvernements de l’UE.

« Tandis que Pfizer augmente le prix de ses vaccins, il convient de rappeler le lourd passé judiciaire derrière cette compagnie », rappelle le site français Planètes360. Pendant le procès, en 2016, de l’ancien ministre français des Finances Jérôme Cahuzac, ce dernier a déclaré que l’alliance corrompue entre Pfizer et les autorités de la Ve République s’était établie dans les années 1990.

En 1993, Pfizer a financé la campagne politique du secrétaire général du parti socialiste français, l’ancien premier ministre Michel Rocard, en échange des garanties d’achat des produits Pfizer. Jérôme Cahuzac était conseiller du ministre de la Santé Claude Evin et était responsable des achats de médicaments. Pfizer vendait des médicaments en étant persuadé que les achats seraient « subventionnés par des programmes sociaux », c’est-à-dire financés par le budget public aux frais du contribuable. Pfizer a viré, en 1993, plus de 1,3 million de francs suisses sur un compte secret de Michel Rocard dans une banque suisse.

Les liens de corruption entre Pfizer et les gouvernements de l’UE n’ont pas disparu, de toute évidence. Un scandale a éclaté en Europe concernant des contrats secrets entre l’UE et Pfizer. Le quotidien suisse Blickécrit que « les fuites des contrats secrets avec Pfizer ont provoqué un scandale et la confusion » à cause d’une « hausse exorbitante des prix » du vaccin.

Les géants pharmaceutiques placent leurs intérêts financiers au-delà des intérêts de la société, écritLibération. Les prix des vaccins sont artificiellement exagérés par les compagnies pharmaceutiques. Avec un trop versé d’au moins 4,6 milliards d’euros pour la France et de 31 milliards pour l’Europe dans l’ensemble.

Les Européens ont été victimes d’un chantage du Big Pharma en se retrouvant entre l’enclume de la « pandémie » et le marteau de la vaccination organisée par les autorités. Les géants pharmaceutiques parlent actuellement de l’élaboration d’une troisième version de leurs vaccins et du travail sur des vaccins pour enfants.

Alexandre Lemoine

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C’est la première fois qu’une haute cour d’un État membre de l’Union européenne remet en cause l’utilisation des passeports vaccinaux au niveau national.

La semaine dernière, la Cour suprême d’Espagne a fait des vagues en devenant la première autorité judiciaire en Europe à se prononcer contre l’utilisation des passeports de vaccination pour restreindre l’accès aux espaces publics – plus précisément aux établissements d’accueil (bars, restaurants et boîtes de nuit). Ce n’est pas le premier tribunal espagnol à se prononcer contre les passeports vaccinaux, mais c’est le plus important. Jusqu’à présent, seules cinq des 17 régions autonomes d’Espagne – les îles Canaries, Ceuta et Melilla, l’Andalousie, la Cantabrie et la Galice – ont proposé d’utiliser des passeports vaccinaux pour restreindre l’accès aux espaces publics. Toutes ont été rejetées par les juges locaux.

Le passeport vert de l’UE est un document d’une seule pièce comportant un code QR qui peut être délivré à un voyageur à la fois sous forme papier et numérique. Il est destiné à prouver que son titulaire a reçu l’un des quatre vaccins autorisés par l’Agence européenne des Médicaments (ceux de BioNTech-Pfizer, Moderna, AztraZeneca et Johnson &Johnson), qu’il a été testé négatif au Covid-19 au cours des 48 dernières heures ou qu’il a été infecté par le Covid au cours des six derniers mois et qu’il possède donc une immunité naturelle. Cependant, certains pays comme la France ont choisi de n’autoriser l’entrée que pour les voyageurs complètement vaccinés.

De nombreux gouvernements utilisent également ces documents pour limiter l’accès des citoyens non vaccinés aux espaces et services publics de leur propre pays. Mais jusqu’à présent, les juges espagnols ont contesté cette tendance, au motif qu’elle porterait atteinte à certains droits individuels reconnus par la Constitution, tels que le droit à l’intégrité physique et à la vie privée, tout en ayant un impact limité sur la santé publique. Les Cours suprêmes d’Andalousie et de Ceuta et Melilla ont déclaré que ces mesures étaient également discriminatoires. Lorsque la Cour suprême d’Andalousie a donné raison aux entreprises hôtelières locales dans leur recours contre les mesures de passeport vaccinal proposées par la région, l’autorité régionale a porté l’affaire devant la Cour suprême nationale. Elle a perdu.

Des considérations économiques peuvent également avoir joué un rôle dans la décision des tribunaux. Le secteur de l’hôtellerie en Espagne génère des sommes considérables et un grand nombre d’emplois, en particulier pendant la haute saison touristique (c’est-à-dire en ce moment). Le secteur a déjà été mis à rude épreuve par le verrouillage national de trois mois de l’année dernière, ainsi que par des verrouillages régionaux sporadiques. Même avec l’introduction des passeports vaccinaux, les visiteurs étrangers continuent d’arriver au compte-gouttes. Comme l’année dernière, c’est la demande intérieure qui permet à de nombreuses entreprises de survivre. Et la limitation de cette demande risque de créer encore plus de difficultés économiques.

Conflits constitutionnels

Ce n’est pas la première fois que le gouvernement espagnol et les autorités régionales se heurtent au pouvoir judiciaire pour la gestion de la crise sanitaire. Depuis que l’Espagne a mis fin à l’état d’alerte le 9 mai, les tribunaux de grande instance de la région de Valence, des îles Baléares, de la Catalogne, des îles Canaries et d’autres régions d’Espagne ont empêché les autorités régionales d’appliquer toute une série de restrictions anti-covirus, notamment des couvre-feux et des limites aux rassemblements sociaux, au motif qu’il est inconstitutionnel de violer les droits fondamentaux lorsque l’état d’alerte est terminé.

Puis, le 14 juillet, la plus haute instance judiciaire espagnole, la Cour constitutionnelle, a porté un autre coup de massue en déclarant que l’état d’urgence en lien avec le coronavirus en Espagne était inconstitutionnel depuis le début. Selon la Cour, le gouvernement aurait dû demander l’instauration de l’état d’urgence – qui nécessite l’approbation préalable du Parlement – afin de restreindre les droits fondamentaux dans le cadre d’un confinement national.

Dans sa décision du 18 août, contre l’utilisation du certificat numérique Covid pour accorder ou refuser l’accès aux lieux de vie nocturne, la Cour suprême a déclaré qu’il n’y avait pas de « justification substantielle » suffisante pour l’exigence d’un pass sanitaire dans les bars et les boîtes de nuit de toute la région d’Andalousie, la considérant davantage comme une « mesure préventive » que comme une action nécessaire. Au lieu de cela, elle a déclaré que la mesure « affecte de manière restrictive des éléments fondamentaux de la liberté de circulation et du droit de réunion ».

Il est intéressant de noter que la Cour suprême a également déclaré que l’utilisation de passeports vaccinaux pour contrôler l’accès aux espaces et services publics ne contribue pas nécessairement à prévenir les infections. En fait, cela pourrait les exacerber, étant donné que des recherches récentes ont montré que les personnes vaccinées ou précédemment infectées par le Covid-19 peuvent encore attraper et propager le virus. Ainsi, la mise en place d’un système de passeport vaccinal ne protège pas les autres de l’infection, y compris ceux qui ont accès à un espace public en présentant un résultat négatif d’un test PCR. Un tel document, a déclaré le tribunal, « prouve seulement qu’au moment du test, ces personnes n’étaient pas porteuses du virus actif ».

Il est maintenant clair, comme Yves l’a exposé méticuleusement vendredi, que les vaccins ne sont pas ce qu’ils étaient censés être. Leur efficacité s’estompe rapidement et est particulièrement réduite contre le variant Delta. Les recherches ont également montré que les charges virales des personnes vaccinées et non vaccinées sont presque identiques en ce qui concerne le variant Delta. Par conséquent, si une personne vaccinée et une personne non vaccinée ont à peu près la même capacité à porter, excréter et transmettre le virus, en particulier sous sa forme Delta, quelle différence la mise en place d’un passeport, d’un certificat ou d’une carte de vaccination fait-elle réellement sur la propagation du virus ?

C’est une question que de nombreuses personnes ayant participé au festival de musique Boardmasters au Royaume-Uni se posent peut-être aujourd’hui. Pour assister à l’événement, elles devaient prouver, avec leur NHS Pass, un test négatif récent, une vaccination complète ou une infection par le Covid au cours des 180 derniers jours – en d’autres termes, presque exactement les mêmes conditions requises par le pass vert de l’UE. Les organisateurs de l’événement semblent avoir tout fait dans les règles et pourtant, une semaine environ après le festival, près de 5 000 cas de Covid ont été potentiellement liés à l’événement. La ville où s’est déroulé l’événement, Newquay, est devenue la « capitale du Covid » en Angleterre, enregistrant jusqu’à 1 110 cas pour 100 000 personnes au cours de la semaine se terminant le 14 août, soit près de quatre fois le taux moyen du pays.

Une opposition publique féroce

À la suite de l’arrêt de la Cour suprême espagnole, il est probablement inutile que les 17 gouvernements régionaux espagnols tentent d’utiliser les pass sanitaires du Covid sur leur territoire à d’autres fins que les voyages à l’étranger. Si de telles mesures étaient introduites, elles ne seraient en vigueur que pour une brève période avant qu’un tribunal ne les abandonne.

La situation est très différente dans le reste de l’UE. Alors même qu’il est de plus en plus évident que les vaccins actuels ne sont pas très efficaces pour limiter la propagation du variant Delta et que les cas dits « révolutionnaires » sont loin d’être aussi rares que le terme le suggère, la plupart des gouvernements accélèrent et étendent leur utilisation des passeports et des mandats de vaccination. Vingt-deux des 27 États membres de l’UE exigent déjà des pass verts ou des passeports sanitaires similaires pour entrer dans les restaurants, les bars, les musées, les bibliothèques et autres lieux publics.

En France, les personnes qui n’ont pas de pass sont interdites d’accès aux terrasses des cafés, bars et restaurants. Elles ne sont même pas autorisées à entrer dans les hôpitaux, sauf pour les procédures d’urgence. D’ici la fin du mois d’août, de nombreux travailleurs du secteur privé qui servent le public devront être vaccinés. Le vaccin sera également obligatoire pour tous les professionnels de santé français d’ici le 15 septembre. Le gouvernement insiste sur le fait que ce pass est nécessaire pour encourager l’adoption de la vaccination et éviter un quatrième verrouillage national. Mais pour de nombreux manifestants, la nouvelle législation représente tout ce à quoi une république constitutionnelle comme la France devrait s’opposer : le contrôle autoritaire, la discrimination, le refus d’accès aux libertés et services fondamentaux, à l’éducation et aux soins de santé.

L’opposition parmi les hésitants vaccinaux reste féroce. Pour le sixième samedi consécutif, des centaines de milliers de personnes ont manifesté dans les villes de France pour exprimer leur colère contre les lois de plus en plus répressives du gouvernement sur les vaccins. Il est probable que les manifestations s’intensifient dans les semaines à venir, alors que les étudiants – souvent un rouage essentiel des mouvements de protestation français – retournent à l’université et que les fonctionnaires réticents aux vaccins commencent à envisager une vie sans revenu.

De grandes manifestations ont également eu lieu en Italie, en Grèce et en Allemagne. À Riga, la capitale de la Lettonie, 5 000 personnes sont descendues dans la rue mercredi soir pour protester contre les projets du gouvernement visant à rendre la vaccination obligatoire pour certaines professions et à autoriser les employeurs à licencier les travailleurs qui refusent de se faire vacciner. Il s’agirait de la plus grande manifestation organisée en Lettonie depuis 2009.

Un rebondissement kafkaïen

En Espagne, pendant ce temps, tout est plutôt calme. Il y a peu de protestations contre les passeports vaccinaux, car leur impact sur la vie quotidienne n’a pas été ressenti. La plupart des personnes de plus de 30 ans se font volontiers vacciner, à tel point que l’Espagne, avec 67% de sa population entièrement vaccinée, occupe la quatrième place du classement des pays les plus vaccinés au monde établi par Our World in Data de l’Université d’Oxford. Qui plus est, l’Espagne n’a pas encore vu sa campagne de vaccination s’arrêter, comme cela s’est déjà produit dans des pays tels que les États-Unis, Israël, l’Allemagne et la France.

Étant donné que les résidents espagnols se font vacciner en si grand nombre, il est sans doute encore moins nécessaire d’utiliser des passeports de vaccination dans le pays. Fernando García López, président du comité d’éthique de la recherche de l’Institut de santé Carlos III de Madrid, estime qu’il vaut mieux « convaincre plutôt que contraindre, ce qui peut polariser », ajoutant qu’en Espagne, « il n’y a pas de grand groupe anti-vaccination contre lequel nous devons nous battre, comme c’est le cas ailleurs ».

Mais cela n’a pas empêché les passeports de créer déjà un cauchemar kafkaïen pour des milliers de résidents espagnols. Lors de la dernière vague du virus, le service de soins primaires du pays a été tellement débordé que les médecins et les infirmières de nombreuses régions du pays ont commencé à utiliser les tests antigéniques, beaucoup plus rapides (et beaucoup moins chers), pour vérifier l’infection des patients. Le seul problème, c’est que pour obtenir le certificat de santé de l’UE au titre de l’infection naturelle, il faut avoir subi un test PCR positif ; les résultats des tests antigéniques ne sont pas reconnus.

Les résultats des tests antigéniques ne sont pas reconnus. Cela signifie que des milliers de personnes se trouvent actuellement dans l’incertitude en Espagne. Elles ont toutes eu une infection récente par Covid, ce qui signifie qu’elles devraient avoir une immunité naturelle. Elles devraient donc pouvoir bénéficier du passeport vert de l’UE. Mais comme les autorités sanitaires espagnoles ont utilisé le mauvais test sur ces personnes (probablement par erreur), ce n’est pas le cas. Selon l’UE, ces personnes n’ont jamais eu le Covid. À moins que Bruxelles ne fasse une exception pour eux, ce qui semble plutôt improbable, ils auront désormais plus de difficultés à voyager dans d’autres régions d’Europe.

Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres de l’arbitraire qui peut régner dans la « nouvelle normalité » qui prend forme autour de nous. Alors que les gouvernements exercent un pouvoir et une autorité accrus sur nos vies, il suffit d’une simple erreur administrative pour que les citoyens se retrouvent soudainement dans l’impossibilité d’entrer dans d’autres pays européens ou même d’accéder aux lieux publics et aux services de base dans leur ville. Et comme nous l’avons vu à plusieurs reprises depuis le début de cette « pandémie », les gouvernements et les autorités publiques sont enclins à faire des erreurs assez régulièrement.

Nick Corbishley

 

Article original en anglais :

Spain’s Supreme Court Rules Against Using Vaccine Passports to Restrict Access to Public Spaces

naked capitalism 24 août 2021

Traduction : http://www.zejournal.mobi

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Le Grand Jeu de destruction des nations

août 26th, 2021 by John Pilger

Tandis qu’un tsunami de larmes de crocodile submerge les politiciens occidentaux, l’histoire est occultée. Il y a plus d’une génération, l’Afghanistan avait obtenu sa liberté, que les États-Unis, la Grande-Bretagne et leurs « alliés » ont détruite.

En 1978, un mouvement de libération dirigé par le Parti démocratique populaire d’Afghanistan (PDPA) a renversé la dictature de Mohammad Dawd, le cousin du roi Zahir Shah. Cette révolution, immensément populaire, a pris les Britanniques et les Américains par surprise.

Les journalistes étrangers présents à Kaboul, rapporte le New York Times, ont été surpris de constater que « presque tous les Afghans qu’ils ont interrogés ont déclaré qu’ils étaient ravis du coup d’État ». Le Wall Street Journal rapporte que « 150 000 personnes … ont défilé pour honorer le nouveau drapeau … les participants semblaient véritablement enthousiastes ».

Le Washington Post rapporte que « la loyauté des Afghans envers le gouvernement peut difficilement être mise en doute». Laïque, moderniste et, dans une large mesure, socialiste, le gouvernement proclama un programme de réformes visionnaires comprenant l’égalité des droits pour les femmes et les minorités. Les prisonniers politiques furent libérés et les dossiers de la police brûlés publiquement.

Sous la monarchie, l’espérance de vie était de 35 ans ; un enfant sur trois mourait en bas âge. 90% de la population était analphabète. Le nouveau gouvernement introduit la gratuité des soins médicaux. Une campagne d’alphabétisation de masse fut lancée.

À la fin des années 1980, la moitié des étudiants universitaires étaient des femmes, et les femmes représentaient 40% des médecins, 70% des enseignants et 30% des fonctionnaires afghans.

Soutenus par l’Occident

Les changements furent si radicaux qu’ils restent vivaces dans la mémoire de ceux qui en ont bénéficié. Saira Noorani, une chirurgienne qui a fui l’Afghanistan en 2001, se souvient :

« Toutes les filles pouvaient aller au lycée et à l’université. Nous pouvions aller où nous voulions et porter ce que nous voulions… Nous avions l’habitude d’aller dans les cafés et au cinéma pour voir les derniers films indiens le vendredi… tout a commencé à mal tourner lorsque les moudjahidines ont commencé à gagner… ils étaient soutenus par l’Occident ».

Pour les États-Unis, le problème du gouvernement PDPA était qu’il était soutenu par l’Union soviétique. Pourtant, il n’a jamais été la « marionnette » raillée en Occident, pas plus que le coup d’État contre la monarchie n’a été « soutenu par les Soviétiques », contrairement à ce que prétendait la presse américaine et britannique à l’époque.

Le secrétaire d’État du président Jimmy Carter, Cyrus Vance, a écrit plus tard dans ses mémoires : « Nous n’avions aucune preuve d’une quelconque complicité soviétique dans le coup d’État ».

Dans la même administration se trouvait Zbigniew Brzezinski, conseiller à la sécurité nationale de Carter, un émigré polonais, anticommuniste et moraliste fanatique dont l’influence durable sur les présidents américains ne s’est éteinte qu’avec sa mort en 2017.

Le 3 juillet 1979, à l’insu du peuple américain et du Congrès, Carter autorisa un programme « d’action secrète » de 500 millions de dollars pour renverser le premier gouvernement laïc et progressiste d’Afghanistan. La CIA baptisa ce programme du nom de code « Opération Cyclone ».

Les 500 millions de dollars ont permis d’acheter, de soudoyer et d’armer un groupe de fanatiques tribaux et religieux connus sous le nom de moudjahidin. Dans son histoire semi-officielle, le journaliste du Washington Post Bob Woodward écrit que la CIA a dépensé 70 millions de dollars rien qu’en pots-de-vin. Il décrit une rencontre entre un agent de la CIA désigné sous le nom de « Gary » et un chef de guerre appelé Amniat-Melli :

« Gary a posé une liasse de billets sur la table : 500 000 dollars en liasses de billets de 100 dollars de 30 cm de haut. Il pensait que ce serait plus impressionnant que les 200 000 dollars habituels, la meilleure façon de dire que nous étions là, que nous étions sérieux, que nous avions de l’argent, que nous savions que vous en aviez besoin… Gary allait bientôt demander au quartier général de la CIA et recevoir 10 millions de dollars en espèces ».

Recrutée dans tout le monde musulman, l’armée secrète américaine fut formée dans des camps au Pakistan dirigés par les services de renseignement pakistanais, la CIA et le MI6 britannique. D’autres furent recrutés dans un collège islamique à Brooklyn, New York – à deux pas des tours jumelles. L’une des recrues était un ingénieur saoudien appelé Oussama ben Laden.

L’objectif était de répandre le fanatisme islamique en Asie centrale et de déstabiliser, puis de détruire l’Union soviétique.

Des intérêts plus larges

En août 1979, l’Ambassade des États-Unis à Kaboul déclara que « les intérêts plus larges des États-Unis … seraient satisfaits par la disparition du gouvernement du PDPA, malgré les revers que cela pourrait entraîner pour les futures réformes sociales et économiques en Afghanistan ».

Relisez les mots en gras ci-dessus. Il est rare qu’une intention aussi cynique soit exprimée aussi clairement. Les États-Unis disaient qu’un gouvernement afghan véritablement progressiste et les droits des femmes afghanes pouvaient aller au diable.

Six mois plus tard, les Soviétiques faisaient leur entrée fatale en Afghanistan en réponse à la menace djihadiste créée par les Américains à leur porte. Armés de missiles Stinger fournis par la CIA et célébrés comme des « combattants de la liberté » par Margaret Thatcher, les moudjahidines ont fini par chasser l’Armée rouge d’Afghanistan.

Se faisant appeler l’Alliance du Nord, les moudjahidines étaient dominés par des seigneurs de la guerre qui contrôlaient le commerce de l’héroïne et terrorisaient les femmes des zones rurales. Les Taliban étaient une faction ultra-puritaine, dont les mollahs étaient vêtus de noir et punissaient le banditisme, le viol et le meurtre, mais bannissaient les femmes de la vie publique.

Dans les années 1980, j’ai pris contact avec l’Association révolutionnaire des femmes d’Afghanistan, connue sous le nom de RAWA, qui avait tenté d’alerter le monde sur la souffrance des femmes afghanes. À l’époque des Taliban, elles dissimulaient des caméras sous leurs burqas pour filmer les preuves d’atrocités, et faisaient de même pour dénoncer la brutalité des moudjahidines soutenus par l’Occident. « Marina » de RAWA m’a dit : « Nous avons apporté la cassette vidéo à tous les principaux groupes de médias, mais ils ne voulaient rien savoir … ».

En 1996, le gouvernement éclairé du PDPA fut renversé. Le premier ministre, Mohammad Najibullah, s’était rendit aux Nations unies pour demander de l’aide. À son retour, il fut pendu à un lampadaire.

Le Jeu

« J’avoue que [les pays] sont des pièces sur un échiquier », a déclaré Lord Curzon en 1898, « sur lequel se joue un grand jeu pour la domination du monde ».

Le vice-roi des Indes faisait notamment référence à l’Afghanistan. Un siècle plus tard, le premier ministre Tony Blair a utilisé des mots légèrement différents.

« C’est une opportunité à saisir », a-t-il déclaré à la suite du 11 septembre 2001. « Le kaléidoscope a été secoué. Les pièces sont en mouvement. Bientôt, elles se stabiliseront à nouveau. Avant qu’elles ne le fassent, réorganisons ce monde autour de nous ».

Sur l’Afghanistan, il a ajouté ceci : « Nous ne nous retirerons pas [mais nous veillerons à] trouver un moyen de sortir de la pauvreté qui constitue votre misérable existence ».

Blair faisait écho à son mentor, le président George W. Bush, qui s’est adressé aux victimes de ses bombes depuis le bureau ovale : « Le peuple opprimé d’Afghanistan connaîtra la générosité de l’Amérique. Lorsque nous frapperons des cibles militaires, nous larguerons également de la nourriture, des médicaments et des fournitures aux personnes affamées et souffrantes… »

Presque chaque mot était un mensonge. Leurs prétendues préoccupations étaient de cruelles illusions qui couvraient une sauvagerie impériale que « nous », en Occident, reconnaissons rarement comme telle.

Orifa

En 2001, l’Afghanistan était sinistré et dépendait des convois de secours d’urgence en provenance du Pakistan. Comme l’a rapporté le journaliste Jonathan Steele, l’invasion a indirectement causé la mort de quelque 20 000 personnes, car l’approvisionnement des victimes de la sécheresse a cessé et les gens ont fui leurs maisons.

Dix-huit mois plus tard, j’ai trouvé dans les décombres de Kaboul des bombes à fragmentation américaines non explosées, souvent confondues avec des colis de secours jaunes largués depuis les airs. Elles arrachaient les membres d’enfants affamés en quête de nourriture.

Dans le village de Bibi Maru, j’ai vu une femme appelée Orifa s’agenouiller devant les tombes de son mari, Gul Ahmed, un tisseur de tapis, et de sept autres membres de sa famille, dont six enfants, et de deux enfants tués dans la maison voisine.

Un avion F-16 américain s’était détaché d’un ciel bleu clair et avait largué une bombe Mk82 de 500 livres sur la maison de terre, de pierre et de paille d’Orifa. Orifa était absente à ce moment-là. À son retour, elle a rassemblé les morceaux de corps.

Des mois plus tard, un groupe d’Américains est venu de Kaboul et lui a donné une enveloppe contenant 15 billets : un total de 15 dollars. « Deux dollars pour chaque membre de ma famille tué », a-t-elle dit.

L’invasion de l’Afghanistan était une supercherie. Au lendemain du 11 septembre, les Taliban ont cherché à se distancer d’Oussama Ben Laden. Ils étaient, à bien des égards, un véritable partenaire américain avec lequel l’administration de Bill Clinton avait conclu une série d’accords secrets pour permettre la construction d’un gazoduc de 3 milliards de dollars par un consortium de compagnies pétrolières américaines.

Dans le plus grand secret, des dirigeants talibans avaient été invités aux États-Unis et reçus par le PDG de la société Unocal dans son manoir du Texas et par la CIA à son siège en Virginie. L’un des négociateurs était Dick Cheney, qui deviendra plus tard le vice-président de George W. Bush.

En 2010, j’étais à Washington et je me suis arrangé pour interviewer le maître d’œuvre de l’ère moderne de souffrance de l’Afghanistan, Zbigniew Brzezinski. Je lui ai cité son autobiographie dans laquelle il admettait que son grand projet d’attirer les Soviétiques en Afghanistan avait créé « quelques musulmans agités ».

J’ai demandé « Avez-vous des regrets ? »

« Des regrets ! Des regrets ! Quels regrets ? »

Lorsque nous assistons aux scènes actuelles de panique à l’aéroport de Kaboul, et que nous écoutons les journalistes et les généraux dans des studios de télévision se lamenter à distance sur le retrait de « notre protection », n’est-il pas temps de prêter attention à la vérité historique afin que toutes ces souffrances ne se reproduisent plus ?

John Pilger

 

Article original en anglais :

The Great Game of Smashing Countries

Traduit par Viktor Deda pour legrandsoir.info

Image en vedette : George W. Bush rend visite à Hamid Karzai, qui a participé aux moudjahidines dans le passé et a dirigé le gouvernement fantoche qui a remplacé les

Le film de 2003 de John Pilger, « Breaking the Silence », sur la « guerre contre le terrorisme », peut être visionné ici.

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Dans l’accord de Doha signé en février 2020 entre l’administration Trump et les talibans, les Etats-Unis ont accepté le principe selon lequel les talibans étaient une «structure militaire et un mouvement afghan », donnant le feu vert qu’après leur retrait du territoire afghan en septembre 2021, les talibans détiennent le pouvoir en Afghanistan «tant qu’une organisation terroriste internationale qui s’oppose à leurs intérêts ne stationne pas le pays».

Par conséquent, la conquête du pouvoir par les talibans ne représenterait pas en soi un problème insoluble pour l’administration Biden, mais elle aurait signifié le renforcement des positions pakistanaise et chinoise, laissant l’Inde ostracisée, de sorte que cette circonstance sera utilisée par les Etats-Unis. La frontière commune aux deux pays est connue sous le nom de «ligne de contrôle réel» (en anglais LAC) puisqu’un affrontement armé indo-pakistanais signifierait la première impulsion militaire russo-chinoise sous la forme d’une collision nucléaire limitée à la zone géographique indo-pakistanaise.

La Chine et la doctrine Kissinger. Dans un article publié par le New York Times, intitulé La Chance d’un nouvel ordre mondial, Henry Kissinger ,qui considère déjà la Chine comme une grande puissance , déconseille le protectionnisme ou traite la Chine en ennemi (ce qui en ferait à terme une véritable ennemi) et demande que les relations entre les Etats-Unis et la Chine soient portées à un nouveau niveau sur la base du concept de destin commun (sur le modèle de la relation transatlantique après la Seconde Guerre mondiale), auquel nous assisterions l’intronisation de la Route du Pacifique (Amérique-Asie) comme premier axe commercial mondial au détriment de la Route de l’Atlantique (Amérique-Europe) et la mise en place du G-2 (USA et Chine) comme arbitres mondiaux. Cependant, l’objectif sans ambiguïté de l’administration Biden serait la confrontation avec l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), fondée en 2001 par les Cinq de Shanghai (Chine, Russie, Kazakhstan, Kirghizistan, Tadjikistan) plus l’Ouzbékistan et convertie avec les pays de l’ALBA et l’Iran dans le noyau dur de la résistance à l’hégémonie mondiale des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne, ayant le Xinjiang, le Baloutchistan et le Cachemire comme scénarios pour les opérations déstabilisatrices des Etats-Unis contre la Chine.

Xinjiang. Le Turkestan oriental ou Xinjiang («Nouvelle frontière») a été incorporé à l’Empire chinois au XVIIIe siècle et représente 17% de la superficie du pays et 2% de sa population. L’ethnie ouïghoure du Xinjiang (d’origine turque -mongole et avec un total de 8,5 millions d’habitants) conserve des caractéristiques ethniques et islamiques qui les placeraient très proches de leurs semblables en Asie centrale et en Turquie, ce qui en fait le terreau idéal pour mettre en œuvre la stratégie Brzezinski du «choc des civilisations».

Cette doctrine consiste à réaliser la balkanisation de la Chine et sa confrontation avec l’islam (environ 1 500 millions d’adeptes) ainsi qu’à tarir ses sources de pétrole dans les pays islamiques d’Asie centrale puisque plusieurs des plus importants gazoducs de Chine passent par le Xinjiang. La frontière sino-afghane deviendra le théâtre des opérations déstabilisatrices des États-Unis après le transfert de Syrie et d’Irak des 10 000 combattants d’ethnie ouïghoure qui combattraient avec Daech en plus de les près de 1 000 membres du Mouvement islamique du Turkestan oriental récemment libérés en Afghanistan.

Balkanisation du Pakistan. Le rapprochement du Pakistan avec la Chine aurait accéléré la doctrine du Pentagone de parvenir à la balkanisation du Pakistan et son affaiblissement en tant qu’Etat avec le Baloutchistan comme champ d’opérations de l’insurrection. Ainsi, la Chine construirait un vaste réseau portuaire qui comprendrait des ports, des bases et des stations d’observation au Sri Lanka, au Bangladesh et en Birmanie et dont le port stratégique au Pakistan, Gwadar, (la «gorge» du golfe Persique), devrait être un paradigme. A 72 kilomètres de la frontière avec l’Iran et à environ 400 kilomètres du plus important corridor de transport pétrolier et très proche du détroit stratégique d’Ormuz, le port a été construit et financé par la Chine et est exploité par la société d’Etat China Overseas Port Holding Company (COPHC). La région entourant le port de Gwadar contient les deux tiers des réserves mondiales de pétrole et 30 % du pétrole mondial y transitent et 80 %de celui reçu par la Chine. Il se trouve aussi sur la route la plus courte vers l’Asie (Route de la soie). Ainsi, les Etats-Unis ont annoncé la suppression de l’aide militaire au Pakistan pour un montant de 300 millions de dollars en même temps qu’ils auraient favorisé le mouvement indépendantiste dans la province du Baloutchistan où se situe le port stratégique de Gwadar avec l’objectif avoué de rendre le projet non viable.

Cachemire. Le Cachemire serait le paradigme parfait pour la mise en œuvre de la théorie de Brzezinski du «chaos constructif» dans la région, un concept qui serait basé sur la maxime attribuée à l’Empereur romain Jules César «divide et impera», pour parvenir à l’établissement d’un domaine d’instabilité et de violence (balkanisation) pour engendrer un «arc de crise» qui s’étendrait du Liban, de la Palestine et de la Syrie à l’Irak et de l’Iran et de l’Afghanistan au Pakistan, au Cachemire et à l’Anatolie (Asie Mineure). Les Etats-Unis tenteront de contrôler à distance Daesh et Al-Qaïda pour déstabiliser le Cachemire et réaliser la confrontation militaire indo-pakistanaise qui pourrait impliquer la Chine et la Russie . Pour y parvenir, Al-Qaïda aurait nommé Zakir Musa à la tête de sa nouvelle cellule au Cachemire qui serait une province traditionnellement opprimée par une armée indienne qui aurait déployé environ 500 000 soldats (1 soldat pour 9 habitants). Le gouvernement nationaliste de Modi aurait révoqué le statut spécial du Cachemire, (ce qui en pratique se traduit par une détention sine die des politiciens locaux du Cachemire et un contrôle strict du service Internet). Donc, de facto, le Cachemire serait devenu un cocktail explosif en mêlant des ingrédients aussi instables que la querelle religieuse hindo-musulmane, la querelle territoriale et cerise sur le gâteau des Cachemiris indépendants soutenus par les ex-combattants djihadistes du Soudan, du Pakistan et d’Afghanistan.

De même, en 1962, un affrontement éclate entre l’Inde et la Chine en raison du désaccord chinois avec la ligne frontalière établie en 1914 (ligne McMahon), après quoi la Chine prend le contrôle du plateau d’Aksai Chin ainsi que du glacier de Siachen, (territoires dont l’Inde continue de se revendiquer). La Chine aspire à stocker l’eau des sources de fleuves comme le Brahmapoutre pour approvisionner les villes chinoises de l’est du pays, ce qui aurait déclenché des alarmes au sein du gouvernement Modi qui redoute une réduction notable du débit d’eau potable disponible alors il n’exclut pas le bombardement des installations hydrauliques chinoises. D’autre part, l’arrivée au pouvoir des talibans en Afghanistan aurait signifié le renforcement des positions pakistanaises et chinoises, laissant l’Inde ostracisée de sorte que cette circonstance sera utilisée par les Etats-Unis pour déstabiliser la frontière partagée par les deux pays connue sous le nom de la «ligne de contrôle réel» (LAC) en tant qu’affrontement armé indo-pakistanais . Cela supposerait la première impulsion militaire russo-chinoise sous la forme d’une collision nucléaire restreinte à la zone géographique indo-pakistanaise.

Germán Gorraiz López, analyste politique

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Qui a déclenché la tragédie afghane?

août 26th, 2021 by Yakov Rabkin

Alors que les images de corps humains tombant d’un avion américain décollant de Kaboul choquent le monde entier, la catastrophe afghane me rappelle un de mes camarades de classe à la faculté d’études orientales de l’Université de Léningrad. Il s’était spécialisé en philologie persane, maîtrisait le pachtoune, la principale langue de l’Afghanistan, dont il allait devenir un interprète à ce point excellent que, dans les années 1970, il devint l’interprète de Mohammad Zahir Shah, le dernier roi afghan.

Mon ami, lorsqu’il revenait de temps à autre de Kaboul ou de Moscou, me parlait de ce pays, de cette société traditionnelle en voie de modernisation. Ses impressions correspondaient aux images des actualités télévisées, qui montraient des jeunes femmes en manches courtes se pressant à l’Université de Kaboul ou encore des usines flambant neuves construites par des ingénieurs formés en URSS. Bien sûr, tout cela ne reflétait que la vie urbaine, me précisait-il ; la campagne, comme en Asie centrale soviétique, demeurait beaucoup plus traditionnelle. La modernisation, en effet, s’y heurtait, comme d’habitude, à une résistance qui, toutefois, était essentiellement passive et non violente.

Tout changea au cours de l’été 1979, lorsque les États-Unis commencèrent à mobiliser ceux qui s’opposaient à la modernisation, formèrent et armèrent ceux qui allaient devenir les moudjahidines.

Toute cette opération ne fut que la concrétisation d’une initiative du conseiller à la Sécurité nationale du président Carter, Zbigniew Brzezinski. Vétéran de la guerre froide qui avait grandi à Montréal et était diplômé de McGill, Brzezinski avait présenté cette intervention comme un moyen de combattre l’influence communiste et, surtout, comme une provocation susceptible de déclencher une réponse militaire soviétique. Ainsi qu’il l’admit dans une interview de 1998, il s’agissait en fait d’une ruse pour attirer les Soviétiques et les piéger dans ce qui était programmé pour devenir leur « débâcle vietnamienne ». Le plan de Brzezinski réussit et, quelques mois plus tard, les forces soviétiques entrèrent en Afghanistan.

Un seul et unique objectif

Ainsi, afin de provoquer l’Union soviétique, les États-Unis avaient créé ce qui deviendrait plus tard les talibans, puis, l’appui financier de l’Arabie saoudite aidant, Al-Qaïda. La violence des militants islamistes entraîna l’intervention militaire soviétique ; elle ne fut pas une réaction à celle-ci. Cela parut alors une belle victoire américaine contre l’ennemi communiste. Personne à Washington ne se souciait bien entendu du sort de la modernisation de l’Afghanistan ou de l’avenir des jeunes femmes qui se lançaient dans des carrières universitaires. Brzezinski ne poursuivait qu’un seul objectif : affaiblir l’URSS. Et dans l’interview octroyée au Nouvel Observateur en 1998, alors que l’Union soviétique avait été démantelée et que la Russie d’Eltsine était affaiblie et humiliée, il déclara que, si l’occasion lui en était à nouveau donnée, il recommencerait. L’Afghanistan avait simplement été utilisée comme un moyen de saper les forces soviétiques.

L’intervention américaine en Afghanistan ne fut pas déclenchée par les attaques sur le sol américain le 11 septembre 2001. Elle ne fut rien de plus que l’aboutissement de ce qui avait été commencé en 1979 et dont ces attaques ne furent que la conséquence.

Des millions de réfugiés afghans, des centaines de milliers de victimes, principalement afghanes elles aussi, mais également des soldats soviétiques, canadiens et de plusieurs pays de l’OTAN ainsi que les employés des tours jumelles, payèrent sans le savoir le prix de l’initiative de Brzezinski. Celui-ci est désormais mort et enterré depuis longtemps, mais l’orgueil de la politique étrangère américaine demeure, lui, bien vivant, alimenté non seulement par ses disciples que l’on retrouve, aujourd’hui comme hier, dans les couloirs du pouvoir à Washington, mais aussi par tout le complexe militaro-industriel qui profite de cette hubris, quel que soit le vainqueur. Nul besoin d’être historien ou économiste pour constater que les « guerres éternelles » profitent avant tout aux fabricants d’armes…

La modernisation ne se limite pas à de nouveaux gadgets, mais valorise l’analyse et le débat rationnels. C’est pourquoi il est important de pas se limiter au choc des photos, mais de comprendre les évènements qui ont donné lieu à ces images d’hommes tombant du ciel. La responsabilité de la tragédie afghane est le résultat direct de l’arrogance et de l’impunité des responsables de la politique étrangère des États-Unis. Demain, en quête d’une victoire facile, si cela les sert, ils n’hésiteront pas à déclencher, sans plus d’états d’âme, la violence et le chaos dans une autre partie du monde. Empêcher que cela se produise dépasse, par contre, les compétences d’un historien.

Yakov M. Rabkin

 

Yakov M. Rabkin est professeur émérite d’histoire à l’Université de Montréal et coauteur du livre Demodernization : A Future in the Past.

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Crise Covid-19 – A quelle protection croyons-nous?

août 26th, 2021 by Marie-France de Meuron

Quelle conscience avons-nous du principe de protection?  Laquelle désirons-nous? Laquelle recherchons-nous? De quoi ou de qui l’attendons-nous ?

Si le principe premier des médecins est « primum non nocere », on peut avancer que le second principe est de protéger les êtres humains, tant de ce qui provient de l’environnement que de ce qui surgit à l’intérieur du corps.

Qu’est-il advenu de ce second principe de la part des gouvernements, des économistes, des multiples corps de métier, des différents milieux sociaux et familiaux?

Il est toujours inspirant de rechercher la source d’un vocable. Son concept nous est souvent connu mais toute sa signification vivante lui apporte une réalité bien plus dense. Concernant la protection, l’origine en est le verbe latin pro (= devant) et tegere (= couvrir, abriter, garantir) donc protéger.

Nous baignons dans un univers complexe et sommes nous-mêmes des micro-univers. Les modes de protection ne peuvent qu’être multiples, complexes, diversifiés. Comment se manifestent-ils dans la période si particulière que nous traversons, focalisée sur le virus couronné autour duquel nos existences sont remodelées de gré ou de force selon des principes de protection devenus sous plusieurs aspects étouffants au propre et au figuré, dans notre monde physique, psycho-affectif, économique, social  et religieux.

Les exemples foisonnent. En cette période de rentrée scolaire, le rôle protecteur de la population est dévolu aux enfants vis-à-vis des adultes. Ainsi, en France, le Ministère Éducation nationale, Jeunesse et Sports  vient de dévoiler le « protocole sanitaire » : masque obligatoire dès le primaire – malgré toutes les alertes des pédopsychiatres sur les difficultés psychologiques et d’apprentissage qui en ont résulté l’année dernière -, interdiction de sports de contact en intérieurDans une telle ambiance, qu’en est-il de la protection que les adultes et plus particulièrement les enseignants doivent à la jeunesse?  Depuis maintenant dix-huit mois, la précieuse et indispensable insouciance de l’enfance n’existe plus. A ces directives s’ajoute la vaccination des plus de douze ans à laquelle les élèves sont très fortement incités. Et pourtant, un brûlant rapport publié au mois de juin par le Comité Consultatif National d’Éthique (CCNE) a mis en garde le gouvernement : « Le recul existant ne permet pas d’assurer la pleine sécurité de ces nouveaux vaccins chez l’adolescent, […] et chez l’enfant aucune donnée n’est disponible. »…Dit plus clairement, les pays occidentaux – puisque la France suit une tendance générale – font consciemment prendre des risques, sans aucun bénéfice pour eux, à tous leurs enfants et adolescents ; ceci sous prétexte d’atteindre une immunité collective dont on sait maintenant qu’elle n’arrivera pas.

Est-il vraiment judicieux et protecteur d’enseigner aux jeunes la nature des vaccins par des slogans ? Après « Vite ma dose », la nouvelle campagne du ministère de la Santé : « Ça va ? Ça vax ! »

En parallèle, il est bon de reconnaître que certains efforts de protection sont instaurés :             Le Pass’Sport : aider les jeunes à se (re)mettre au sport.L’enjeu : faciliter la reprise sportive après les confinements. Quoi et pourquoi ?La création du Pass’Sport s’inscrit dans le lourd contexte de la crise sanitaire et les différentes contraintes qui ont pesé sur la population, jeune notamment, durant les confinements: limitation des déplacements et des rassemblements, fermeture des établissements sportifs couverts, interdiction des pratiques avec contact. « Ces mesures ont eu pour conséquence une baisse générale de l’activité physique et sportive des Français associée à un fort accroissement de la sédentarité avec des effets sur leur santé physique et mentale », plaide le ministère des Sports. On peut toutefois se demander à quel pourcentage de protection globale de l’enfant cette mesure répond.

Il existe toutefois des réflexes de médecins qui conçoivent autrement la protection des enfants. Ils lancent même un message urgent en s’appuyant sur différentes données et observant que le monde se dirige vers des mesures extrêmes contre le coronavirus . En sommes-nous arrivés à protéger davantage le principe de mesures sanitaires, les stratégies de confinement et de vaccination ?

Et pour les aînés, qu’en est-il? La HAS préconise une 3e dose de vaccin pour les plus de 65 ans, avec une réserve tout de même :  Sous réserve d’absence d’interférence immune significative entre les deux types de vaccins – l’Autorité propose, pour éviter tout retard à la vaccination antigrippale et simplifier le parcours vaccinal, de réaliser l’administration concomitante des vaccins contre la Covid-19 et contre la grippe saisonnière à partir de fin octobre. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on protège des principes mais qu’en est-il de l’homéostasie des organismes de nos aînés?

Nous apprenons que l’Injection Pfizer est complètement approuvée aux Etats-Unis. Est-ce vraiment pour mieux protéger la santé des populations? Le British Medical Journal y voit une décision politique et mercantile : « Il est déjà préoccupant que l’approbation complète soit basée sur 6 mois de données malgré les essais cliniques conçus pour deux ans », peut-on lire dans un article du 20 août dernier. « Il n’y a pas de groupe témoin après que Pfizer a offert le produit aux participants au placebo avant la fin des essais. » « L’approbation complète des vaccins contre le covid-19 doit se faire dans un forum public ouvert à tous. Cela pourrait créer un précédent de normes abaissées pour les futures approbations de vaccins. »….. En faisant cela, la FDA transgresse les règles de sécurité habituelles, explique le British Medical Journal .

Avons-nous le droit de protéger la conscience de notre savoir et de nos expériences? Si autant de soignants refusent de se faire vacciner,[Suisse romande] c’est bien parce qu’ils connaissent en profondeur l’impact des produits injectés dans le corps. Le questionnement du journaliste Reflet logique de la population générale, ou insuffisance d’un secteur au devoir de vigilance? s’arrête ainsi à la notion de reflet de la population ou d’un devoir. Il serait judicieux qu’il perçoive l’aspiration profonde des soignants à protéger leur organisme et qu’il aille s’informer et se former auprès des médecines hautement qualifiés : le Dr Peter McCullough, cardiologue, professeur de médecine, explique ce qu’il a appelé “le bioterrorisme propagé par injection“, exprimant sa préoccupation que les vaccins expérimentaux actuels contre le COVID-19 puissent stériliser les jeunes, favoriser le cancer, et aurait probablement déjà causé 50 000 à 70 000 décès aux États-Unis.

L’obligation vaccinale est terriblement contraignante pour ceux qui ont l’intuition de leur corps et l’expérience du contact direct avec des malades. Et pourtant, le gouvernement n’en tient pas compte et en vient ainsi même à nous empêcher d’être protégés par les sapeurs-pompiers qui pratiquent diverses tâches salvatrices. Le directeur du SDIS de la Haute-Savoie, a confirmé auprès de l’AFP qu’un certain nombre de sapeurs-pompiers, volontaires ou professionnels, ont été suspendus depuis lundi « car ils n’avaient pas produit de résultat négatif » de test. De plus, il est regrettable qu’une telle décision se base sur un test qui ne révèle rien d’absolu et c’est étrange que le gouvernement se protège ainsi de ses responsabilités !

Il est aussi dans l’ordre des choses de protéger la déontologie : De qui se moque-t-on ? En enfreignant les règles déontologiques les plus élémentaires la population française est entraînée dans un acharnement vaccinal dont le monde scientifique ignore absolument tout des conséquences à moyen et long terme.

Les modes de protection s’appliquent dans différents domaines. Ici, deux industries sont comparées de façon assez inattendue : De l’industrie aéronautique et de l’industrie pharmaceutique :  Comparaison entre les avions qui transportent des centaines de millions de passagers, messagers aériens, et les injections prétendues „vaccinales“ contre la Covid-19 que l’on souhaite imposer comme messagers vers l’ADN des humains.

La vérité, n’aurait-elle pas droit elle aussi à une réelle protection ? Un blogueur pose la question de façon très perspicace :Cherche-t-on la vérité ou l’illusoire efficacité?

Et encore, à  Londres – Des opposants aux restrictions sanitaires investissent des bureaux de télévisions d’ITN, qui diffuse les chaînes d’information ITV, Channel 4 et Channel 5. Les manifestants exprimaient leur ras-le-bol vis-à-vis du traitement de l’actualité Covid-19 par les médias. L’un des manifestants a déclaré à l’AFP : « Les médias de masse ne parlent que des morts du Covid. En revanche, ils n’ont pas parlé d’une seule mort due aux vaccins ».

Avec la vérité, la justice a aussi son droit à la protection ! Bonnes nouvellesVidéo de Me Carlo BRUSA du 17/08/2021 (intitulée « La censure ne bloquera pas le droit ! ») comportant des informations pratiques capitales pour traverser la situation actuelle de manière libre et sereine et ce, en toute légalité….Elle apporte d’excellentes nouvelles permettant de vivre sans se faire vacciner ni se faire tester par PCR et ceci dans le respect du droit.

Qu’en est-il des droits civils et politiques« Les quatre coins du globe sont touchés par des violations des droits humains, dans toute leur diversité, qu’ils soient civils, culturels, économiques , politiques ou sociaux », a alerté le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, à l’ouverture de la 46e session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.

Qu’en est-il de la protection d’une région particulière? Surtout quand nous ne sommes pas sur place pour juger par nous-mêmes de la réalité. Ainsi, une vidéo concernant la Martinique et la Guadeloupe montre un scénario machiavélique débusqué : Comme pour la grippe qui a définitivement été rayée des écrans radars, l’épidémie de dengue a aussi été rayée des cartes officiellement le 21 mai 2021 au profit de la Covid et ses variants. Le site officiel du gouvernement l’a annoncé…

Certains milieux prennent conscience du besoin impératif de se protéger des ondes dans notre monde de plus en plus numérique et voulu par certains dirigeants afin qu’il y ait une fusion entre le monde physique, digital et biologique. Ceux qui rêvent de cette fusion sont surtout des économistes et non des connaisseurs du corps humain.

Une autre protection a été malmenée voire bafouée : Le droit au travail. Pas besoin de donner des liens car chacun est témoin des castrations économiques dans de multiples corps de métier.

Qu’en est-il de la protection de nos démocraties?  – Appel à la mobilisation citoyenne : Sur l’antenne de La Une TV, Valérie Bugault revient sur certains points essentiels de notre réalité politique.

 

Marie-France de Meuron : Diplôme Fédéral de Médecine obtenu en 1973, Grand-mère de deux petites-filles majeures, Retirée dans le Canton de Neuchâtel en Suisse.

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L’Algérie conforte sa place de puissance militaire

août 26th, 2021 by Mikhail Gamandiy-Egorov

La République algérienne mise sur la constance. La puissance militaire indéniable du pays s’appuie sur un partenariat historique, notamment avec la Russie et la Chine, et aucun des adversaires des cités ne peut jusqu’à maintenant pouvoir faire basculer la donne dans le domaine de l’interaction militaro-technique d’Alger.

L’Algérie maintient sa place indiscutable de la deuxième puissance militaire du continent africain, selon le classement du portail américain Global Fire Power pour l’année 2021.Au niveau mondial, le pays est monté d’une place – passant en une année de la 28ème à la 27ème place du classement.

La constance de l’Etat algérien est également dans le choix de ses principaux partenaires militaro-techniques: la Russie (représentant 69% des livraisons) et la Chine (près de 10%). Le pays fait également partie du Top 10 des principaux importateurs d’armements au niveau mondial.

Si l’interaction russo-algérienne dans le partenariat militaro-technique est effectivement restée au plus haut niveau stratégique, ce n’est pas faute pour nombre de pays occidentaux, dont la France, à avoir tenté de modifier la donne. Ou encore les Etats-Unis, ayant menacé de nombreux pays de sanctions économiques pour des contrats d’armement avec la Russie (la fameuse loi CAATSA qui vise «à contrer les ennemis des USA par le biais des sanctions»). Des USA qui n’ont également pas réussi à pouvoir bouleverser d’une quelconque façon la donne dans le partenariat stratégique entre l’Algérie et la Russie dans la sphère militaro-technique.

En d’autres termes – les campagnes de lobbying à l’élyséenne ou les menaces et intimidations à la washingtonienne – n’ont pas été des éléments jusqu’à maintenant convaincants dans les choix stratégiques de l’Algérie. Confirmant par la même occasion une approche pleinement indépendante et souveraine.

Si de nombreuses forces hostiles à Alger critiquent cette interaction avec la Russie, qu’il ne leur déplaise que c’est justement grâce à cette capacité défensive indéniable, que l’Algérie peut se tenir prête à toute tentative de déstabilisation ou d’agression extérieure, à l’instar de ce qui s’est passé en Libye. Un tel scénario est aujourd’hui inconcevable sur le sol algérien.

La puissance et la capacité défensive de l’armée algérienne est d’autant plus importante que suite à l’intervention de l’Otan contre la Jamahiriya libyenne de Mouammar Kadhafi, le chaos et la menace terroriste se sont propagés à de nombreux endroits de la région, notamment au Sahel. Un Sahel en proie à l’instabilité et dans lequel la présence militaire de troupes françaises et étasuniennes n’a apporté aucune amélioration de la situation. Au contraire, de nombreux observateurs parlent d’une détérioration évidente, qui risque d’autant plus de s’amplifier.

D’où l’importance d’une armée régionale forte, efficace, pouvant faire faire aux défis sécuritaires, tout en maintenant une politique constante, y compris dans le choix de ses partenaires historico-stratégiques. L’Algérie fait partie du Top 3 des principaux partenaires de la Russie dans le domaine militaro-technique au niveau mondial, et représente pour Moscou son deuxième partenaire économico-commercial au niveau continental africain. Le pays fait également partie des principaux partenaires de la Chine en Afrique. Cette constance dans les choix stratégiques est également une arme qu’il ne faut pas négliger.

Mikhail Gamandiy-Egorov

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Didier Raoult et Louis Fouché ne seront plus médecins de l’Assistance publique – Hôpitaux de Marseille (AP-HM) dans quelques semaines. Pour le jeune anesthésiste-réanimateur qui officiait à l’hôpital de la Conception, c’est le 19 octobre prochain qu’il ne sera plus affecté à cette institution.

Son nouveau directeur général, François Crémieux, arrivé le 3 juin dernier (après que la proposition de Jérôme Salomon à ce poste eut suscité une levée de boucliers), a accordé la mise en disponibilité que le docteur Fouché a lui-même demandée le 5 juin dernier.

François Crémieux réaffirme dans une lettre ce qu’il avait dit il y a quelques semaines dans La Provence, et enfonce le clou en condamnant les propos que le «diplomate» du collectif RéinfoCovid a tenus publiquement: Louis Fouché encourage la population à «entrer en résistance» contre «l’intimidation et le totalitarisme techno-sanitaire». […] Il évoque le besoin «d’action directe» contre les pouvoirs publics et incite par exemple à «dézinguer à la meuleuse» le mobilier urbain.

Le communiqué de l’AP-HM. Le directeur regrette des propos non-conformes à la déontologie de l’AP-HM, de la part du médecin qui avait effectivement tenu ce discours sur Radio Courtoisie, le 4 août dernier. Néanmoins, l’incitation n’était pas aussi explicite que le suggère le communiqué: il s’agissait plutôt d’une allusion, d’un exemple d’activisme qu’il donnait, tout en se réclamant de la «non-violence» qu’il a toujours prônée avec constance depuis son irruption l’an dernier dans la vie publique. Si on peut lui reprocher une certaine ambiguïté ici, il est abusif d’en faire une incitation formelle à la dégradation de biens.

Dans cet entretien, le soignant expliquait également qu’il n’y a aucune communication possible avec les «gens au pouvoir, […] qui sont devenus fous, que vous ne pourrez pas raisonner». Il se félicitait également que des réseaux de soignants souhaitant faire leur travail correctement se mettent en place. Louis Fouché a-t-il senti le vent du boulet et «devancé l’appel»? Ou bien opéré une mise en retrait stratégique pour ne pas s’exposer inutilement? Il revendique une part de tactique, dans son combat… Nous suivrons les initiatives de celui qui ne se réfugiera probablement pas dans un mutisme définitif.

Dans le même temps, Didier Raoult, qui avançait toutes ses réserves sur la vaccination de masse dans sa dernière vidéo YouTube – apparemment la goutte d’eau… – est lui aussi sur la sellette. Du moins, c’est ce que se sont empressés de raconter Le MondeLibération et d’autres.

Approchant de l’âge de la retraite pour son statut de professeur des universités-praticien hospitalier, il s’est fait signifier un refus de poursuivre cette carrière via le cumul emploi-retraite qu’il avait demandé. Un statut courant, qui n’avait rien d’un régime de faveur.

Mais c’est bien son poste de directeur de l’IHU (Institut hospitalo-universitaire) Méditerannée-Infections qui est visé. Les partenaires, notamment les membres fondateurs votant au conseil d’administration, seraient déterminés à le «pousser vers la sortie». François Crémieux, ancien bras droit de Martin Hirsch à l’AP-HP (Paris), avance qu’il y a «un besoin de tourner une page et d’organiser l’avenir de l’IHU pour les vingt ans à venir. […] Qu’il n’est pas raisonnable que l’IHU soit dirigé par quelqu’un qui n’est plus ni praticien hospitalier ni universitaire». Un prétexte tout trouvé: on comprend sans difficulté que si les décisionnaires, lui et Eric Berton (président de l’Université d’Aix-Marseille), avaient voulu qu’il reste à son poste, ils lui auraient permis de jouer les prolongations comme professeur des universités.

Du côté de l’entourage de Didier Raoult, on se refuse à tout commentaire direct, se contentant d’afficher une sérénité de façade et de rappeler que «Didier a anticipé depuis longtemps sa succession», que tout cela était prévu, et qu’il n’est pas encore temps de s’exprimer. Il n’est pas dit qu’il soit si facile à déloger de son poste de directeur. L’homme n’est en tout cas pas de nature à se laisser dicter sa sortie, et a sans doute déjà son schéma en tête. Passera-t-il le témoin à Philippe Parola, son fidèle bras droit? Ou à une personnalité étrangère, afin de soustraire l’IHU aux querelles franco-françaises?

En attendant, tout va s’accélérer car c’est dès la fin du mois d’août qu’il devra abandonner ce statut. Et l’AP-HM, insistant lourdement sur sa volonté de reprendre la main, parle d’un appel d’offres en septembre pour trouver un remplaçant au tempétueux microbiologiste. La présidente de l’IHU, Yolande Obadia, proche de Didier Raoult et fidèle de longue date, aura-t-elle vraiment les cartes en main in fine, comme le prévoient les statuts de l’IHU? La nécessaire pérennité de ce «vaisseau amiral» des maladies infectieuses en France sera à n’en pas douter instrumentalisée à la fois par les adversaires et par les soutiens du professeur marseillais.

Les détracteurs, harceleurs et persifleurs ont peiné à dissimuler leur satisfaction à l’annonce de ce qu’ils voient comme une nouvelle bataille gagnée dans la véritable vendetta qu’ils mènent contre le professeur Raoult. A l’inverse, ses soutiens ont manifesté leur colère devant ce qu’ils perçoivent comme une injustice envers celui qui est devenu, pour le meilleur et pour le pire, l’incarnation à l’excès, de tous les reproches faits aux échecs du pays dans la gestion du Sars-Cov2, dans un sens comme dans l’autre. Par exemple, Elisabeth Bik, adversaire presque obsessionnelle du professeur marseillais, n’a pas tardé à exprimer sa satisfaction, tandis que Florian Philippot clamait son soutien, lançant le hashtag #TouchePasARaoult en tête des tendances sur le réseau Twitter, comme un cri de ralliement des nombreux Français qui ont mis en avant la fidélité de Didier Raoult à «son serment d’Hippocrate», «à la prise en charge des patients…»


Christian Perronne avait été victime de la même chasse aux sorcières. Laurent Montesino et beaucoup d’autres médecins ont été aussi menacés par l’Ordre. Gérard Maudrux expliquait dans son premier debriefing que «les médecins ont peur, ils se taisent». Les médecins de Guadeloupe et Martinique, où l’épidémie flambe, en raison d’un trop faible niveau de vaccination selon les autorités, ont été à leur tour menacés par leur Ordre de sanctions s’ils tenaient des discours sortant des clous officiels. Louis Fouché et Didier Raoult sont donc, même s’il n’y a aucune «sanction» autre qu’un désaveu public symbolique, les suivants sur la liste.

Mais gageons que pour l’un comme pour l’autre, la «fin de partie» annoncée avec triomphalisme par certains (en écho au célèbre titre initial – modifié depuis – de la vidéo du professeur Raoult qui lui fut tant reprochée) n’est pas encore jouée.

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Donbass: l’exhumation des fosses communes se poursuit

août 26th, 2021 by Observateur Continental

Les républiques populaires autoproclaméesde Donetsk (RPD)et de Lougansk (RPL) ont lancé des travaux pour retrouver les fosses communes et exhumer les corps des personnes tuées par des nationalistes ukrainiens. A cet effet a été créée une commission interservices dont font partie des médecins légistes, des policiers, des équipes de recherche, des représentants du groupe de négociation humanitaire et des activistes qui recueillaient des preuves des exécutions de civils du Donbass commises par l’armée ukrainienne.

Les personnes tuées lors des kidnappings, des exécutions, en détention ou lors des bombardements seront identifiées, alors que les crimes de guerre du régime de Kiev seront documentés. La RPD et la RPL ont l’intention de coopérer avec des organisations internationales afin de leur transmettre les preuves recueillies. La procédure a été lancée pour l’envoi de plaintes, de déclarations et de requêtes à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) et à la Cour pénale internationale (CPI).

Des habitants locaux aident à déterminer l’emplacement et les circonstances de la mort des gens. Les recherches se sont également intensifiées pour découvrir le sort des disparus et recueillir des informations vitales à leur sujet, un registre commun des disparus et de leurs proches sera établi.

Des experts criminalistes russes apporteront également leur aide à l’enquête. Cela a été convenu avec le Comité d’enquête russe qui, lui aussi, réunit minutieusement les informations sur les crimes de guerre de l’Ukraine dans le Donbass.

Le travail pour retrouver et extraire les dépouilles est déjà mené dans la RPD où, près du village de Snejnoe, a été découverte une fosse commune. Plus de 50 corps s’y trouveraient, selon les premières estimations. Dans la RPL, à 60 km de Lougansk, dans la ville de Sabovka, district de Slavianoserbsk, une autre fosse commune de civils a été découverte. Des dépouilles de huit personnes et des fragments de corps d’un autre défunt en ont été extraits. Anna Soroka, première vice-ministre des Affaires étrangères et chef du groupe interservices de recherche des corps des victimes de l’agression ukrainienne, a déclaré: « L’envergure de la recherche est immense, à l’heure actuelle nous possédons des informations sur plus de 10 fosses communes et sur un grand nombre de tombes isolés de victimes non identifiées causées par des militaires ukrainiens; tous les tués sont des civils de la RPL. Plus de cent personnes n’ont pas été identifiées. Les informations détaillées ne seront pas dévoilées pour l’instant, car cette procédure n’est pas un simple hommage aux défunts, c’est un élément crucial dans l’enquête sur les crimes de guerre ukrainiens. C’est pourquoi un accompagnement procédural et une coordination de toutes les forces de l’ordre sont nécessaires. »

Les recherches de fosses communes et les exhumations se déroulent sur le territoire de la RPD en parallèle avec la RPL. Plus de 130 charniers de personnes disparues ont été découverts, et cette information n’est pas exhaustive. Il est impossible de dire le nombre exact de fosses communes sur le territoire des deux républiques. Il s’agit parfois seulement de buttes avec des bouts de bois avec des plaques ou des croix sans nom ni prénom. 253 corps ont été découverts pour l’instant, tous comportaient des traces de mort violente, de torture et de sévices.

Le Bureau d’expertise médico-légale du ministère de la Santé de la RPD, pendant les activités militaires dans le Donbass, a fait état de plus de 8.000 civils touchés ou libérés, ainsi que de plus de 5.000 corps. Le patron du bureau Dmitri Kalachnikov a déclaré: « La création d’une base commune des génotypes des tués non identifiés et des proches présumés des défunts simplifiera les recherches. Nous sommes prêts à traiter les génotypes des proches, les passeports ADN depuis l’Ukraine même au format électronique. »

Mais le fait est que l’Ukraine ne témoigne pas son intérêt pour coopérer à ce sujet. Dans les régions de Donetsk et de Lougansk contrôlées par l’Ukraine le régime de Kiev refuse de participer aux recherches de disparus et de tombes anonymes. Le pouvoir ukrainien nie absolument sa culpabilité dans la mort de nombreuses personnes, ne reconnaît pas les bombardements, les exécutions et les tortures, alors que les propagandistes insinuent que les défunts dans le Donbass « attendaient le monde russe qui les a tués ».

Mais un très grand nombre de preuves a été accumulé contre l’Etat ukrainien en sept ans et demi. C’est également reflété dans les rapports des missions internationales et des militants des droits de l’homme. En particulier, l’un des rapports de l’Onu intitulé « Sur la situation des droits de l’homme en Ukraine » a mentionné la découverte des corps de deux hommes et d’une femme tués par une balle dans la tête. Ils étaient portés disparus après la découverte de leur voiture calcinée près d’un poste de contrôle ukrainien sur le territoire de la région de Donetsk. Daria Morozova, déléguée aux droits de l’homme, a déclaré qu’elle avait personnellement assisté à l’exhumation des corps retrouvés sur le territoire de la mine de Kommounar à Makeevka, quand la garde nationale ukrainienne et les unités du bataillon Aïdar ont été repoussées de ce territoire. Dans l’un des charniers ont été découverts les corps d’une femme enceinte et d’un adolescent.

Des fosses communes ont été découvertes dans le village de Nijnïaïa Krynka près de Donetsk. Plus de trente civils ont été découverts dans une fosse commune dans le district de Telmanovo.

Des observateurs internationaux et des militants des droits de l’homme étaient venus assister aux premières exhumations en 2014. Le militant letton Einārs Graudiņš a partagé des détails terribles sur cette mission. Il faisait partie du groupe d’experts des pays de l’UE et a assisté aux fouilles dans le village de Nijnïaïa Krynka et près de la mine de Kommounar: « Des civils tués se trouvaient dans une fosse sous une mince couche de terre. Les corps étaient à un stade de décomposition avancé au moment de la découverte. Dans le charnier près du village de Nijnïaïa Krynka une seule fosse a été déterrée pour l’instant. Il y a une odeur de cadavre insupportable, ce qui indique que tous les corps n’ont pas encore extraits. La police de la RPD a documenté l’extraction de chaque corps, a procédé à une expertise et a envoyé les corps à la morgue. A l’heure actuelle, rien que dans les morgues de la ville de Donetsk se trouvent 400 corps non identifiés. Leur nombre augmentera au fur et à mesure de l’exhumation des charniers découverts. » Des habitantes locales ont dit à Einārs Graudiņš que leurs maisons ont été pillées, alors que des femmes et des filles ont été victimes de viols collectifs commis par des soldats ukrainiens. Rien que de la RPD, 2.018 affaires pénales ont été ouvertes sur les différents crimes commis par l’armée ukrainienne, la garde nationale et des combattants des bataillons punitifs, et 504 affaires pénales ont été ouvertes depuis le début de l’année. En juillet 2021, La Russie a déposé une plainte publique auprès de la Cour européenne des droits de l’homme contre les autorités ukrainiennes pour la mort de civils et le mauvais traitement d’êtres humains. 

L’information obtenue à partir de sources ouvertes

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Lue sur vk (partagé par Penoa A que nous remercions) une lettre d’une maman divorcée désespérée de l’accord unilatéral de son ex mari pour la thérapie génique expérimentale :

« Bonjour,

J’espère que vous lirez mon message.

Je suis maman d’un garçon de 12 ans. Son père vient de le vacciner contre ma volonté. Je suis effondrée. L’amendement proposé par le député parlementaire Sasha Houlié est inhumain et créé un précédent terrible pour tous les parents séparés ou divorcés, avec l’autorisation de vaccination possible donnée uniquement par l’un des deux parents.

J’ai écrit une lettre de réponse à son père, et je vous la partage ici, en espérant qu’elle donne du courage à beaucoup de parents en souffrance.

Merci pour vos partages nombreux, force et courage, nous vaincrons !

—-

Ainsi tu as décidé seul du destin de notre enfant, honte à toi !

Comment oses-tu faire une telle chose, alors même que tu sais que j’y suis formellement opposée, et que je te l’ai notifié à maintes reprises par écrit ?

Comment oses-tu imposer un essai expérimental à notre fils qui n’a que 12 ans et toute sa vie devant lui ?

Comment oses-tu le mettre en danger alors qu’il est en bonne santé et qu’il n’y a jamais eu autant de morts et d’effets secondaires pour des prétendus vaccins, notamment chez les adolescents ?

Comment oses-tu me dire de ne pas s’en prendre à lui et de t’ériger de la sorte comme le protecteur que tu n’as pas voulu être pour ton unique enfant ?

Honte à toi !

Penses-tu donc que tu as ce pouvoir là tout simplement parce qu’un décret, qui remet en question le principe-même de l’autorité parentale partagée, le stipule ?

Quelles sombres motivations t’animent, pour que tu précipites une vaccination inefficace, dangereuse, et inutile de la sorte ?

Penses-tu donc que lorsque toute cette mascarade sera dévoilée, et les innombrables effets secondaires et morts ne pourront même plus se compter, que les criminels complices seront traduits en justice, penses-tu donc que tu t’en sortiras indemne ?

Penses-tu donc que ton confort est plus important que la sauvegarde de nos libertés pour notre génération et les générations futures ?

Penses-tu donc que les inventeurs mêmes des tests PCR et de l’ARN messager, qui critiquent violemment l’utilisation de leurs inventions dans le cadre de dépistage de masse ou de vaccination, soient des illuminés ?

Penses-tu donc que ton fils, qui te posera des questions dans quelques jours, quelques mois ou même quelques années sur ce que tu as fait pour le protéger, te pardonnera quand il comprendra que tu as failli à ton devoir de protection parentale ?

Penses-tu donc que ton fils ne reviendra pas vers toi pour te demander des comptes l’heure venue, sur tous les dommages possibles sur sa santé ?

Honte à toi !

Tu as fait des choix qui ne t’appartiennent pas, et qui auront possiblement de lourdes conséquences sur son futur.

Tu n’as pas exercé ton devoir d’information impartiale auprès de ton fils des risques encourus, et a préféré privilégier ton confort immédiat et égoïste.

Honte à toi !

Je me décharge par la présente de toutes les conséquences médicales et financières occasionnées par cette thérapie génique que tu as choisi unilatéralement de lui faire injecter et te tiens seul responsable auprès de ton fils de tous les effets secondaires qu’il pourrait encourir à court, moyen et long terme.

J’espère du fond de mon cœur que notre fils sera épargné et qu’il pourra vivre longtemps et en bonne santé.  »

*******

Comme pédiatre et cancérologue d’enfants  et contact de nombreuses familles connues au cours de mon exercice, je partage cette lettre qui reflète le drame vécu par tant de familles séparées et qui voient leur difficultés décupler par cette autorisation unilatérale d’un des deux parents !

Quelle cruauté supplémentaire infligée aux parents séparés ! Parents, vous avez aimé l’autre assez pour donner ensemble la vie à un enfant! Au nom de cet amour maintenant évanoui, respectez l’autre et son avis et ne donnez pas votre enfant comme cobaye à une expérimentation dont lui ne peut rien attendre (le covid n’atteint pas les enfants sans comorbidité sévère (trouble immunitaire, cancers etc.). Et les effets secondaires graves semblent encore plus fréquents que chez les gens âgés comme les atteintes cardiaques.

Laissez votre enfant disposer de sa vie lorsqu’il sera adulte sans lui infliger cette injection morbide, pour des facilités immédiates (voyages, resto, etc.. ) et aux conséquences à long terme inconnues et terrifiantes pour de nombreux généticiens.

Ne laissons pas les décideurs actuels diviser la nation entre vaccinés et non vaccinés, ni entre parents divorcés. Tenons la barre d’une société civilisée.

Dre Nicole Delépine

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Cette année marque un tournant décisif dans l’histoire humaine. Pour la première fois depuis le début de la civilisation humaine, notre espèce est génétiquement modifiée. Les fabricants de vaccins ont maintenant permis de modifier définitivement le génome humain – et de modifier à jamais la relation de l’humanité avec la nature – au moyen d’une injection pharmaceutique expérimentale qui est faussement appelée « vaccin ».

À la lumière de cet événement déterminant, je crois que nous devons examiner attentivement les motifs et les actes qui qui sont en train de transformer l’humanité telle que nous la connaissons. Par ailleurs, nous devons examiner le traitement de plus en plus destructeur que nous réservons au monde naturel. 

Afin d’étudier les multiples facteurs qui contribuent à accélérer la disparition de l’humanité et à compromettre notre rôle essentiel de protecteurs de la Terre et de ses milliards d’espèces végétales et animales, j’ai divisé cette étude en quatre parties principales, qui apparaîtront sous forme d’articles distincts : 

Dans la première partie : Le microbiome et le virome, nous découvrirons que nous nageons littéralement dans une vaste mer d’informations génomiques qui ont joué un rôle essentiel pour que la vie commence et s’épanouisse sur cette terre précieuse et qui essaie toujours d’aider toutes les espèces à survivre. La matrice des organismes qui composent le microbiome a construit un flux d’information viromique qui a permis l’adaptation et la biodiversité sur la planète. Et ce même flux d’information viromique est responsable de la construction de l’espèce humaine.

Dans la partie lI : Notre guerre contre la nature, nous explorerons comment notre propre comportement imprudent détruit l’environnement, nous avançant ainsi vers la sixième extinction massive. J’entends par là que je couvrirai la véritable catastrophe environnementale, et non le canular financé par des milliardaires « réchauffement climatique/changement climatique » initié par le Club de Rome et promulgué par le Forum économique mondial (FEM). 

Dans la partie III : Ce qui s’est passé en 2020, nous examinerons comment cette véritable dévastation environnementale a contribué à la « pandémie » qui a été déployée en 2020, qui a conduit à des injections expérimentales massives de substances inconnues dans des « sujets » humains en 2021, et qui n’a pas de fin prévisible. (J’ai mis « pandémie » entre guillemets en raison de son caractère frauduleux. En effet, il est décrit plus précisément et à juste titre comme une plandémie, une arnaque, une pseudo-pandémie ou tout autre terme indiquant une fausse pandémie.) 

Dans la partie IV : Notre réponse, nous analyserons la réponse irresponsable et irrationnelle de la plupart des gens de la planète à cette soi-disant pandémie. 

Les parties II, III et IV seront publiées ultérieurement par Global Research.

Le microbiome

Le microbiome (dérivé des mots grecs micro, qui signifie « petit », et biotikos, qui signifie « vivant ») est un écosystème massif composé de billions de micro-organismes. Fait incroyable, quelque 40 000 espèces de bactéries, 300 000 espèces de parasites, 65 000 espèces de protozoaires et entre 3,5 millions et 5 millions d’espèces de champignons vivent dans l’environnement qui nous entoure et vivent dans ou sur le corps humain. Ce monde complexe de micro-organismes sécrète continuellement une mer de virus, qui servent de réseau de communication pour les bactéries, les parasites, les protozoaires et les champignons. Et, comme nous le découvrirons bientôt, ces virus ont toujours été là pour nous aider, pas pour nous nuire. En d’autres termes, ils sont porteurs de vie, et non mort.

Voici un indice de la complexité, de l’incroyable diversité et de la taille infinitésimale du microbiome : Le nombre de gènes dans le règne fongique est d’au moins 125 billions ! Le génome humain, à titre de comparaison, se compose de seulement 20 000 gènes. Une mouche à fruits a 13 000 gènes, une puce en a 31 000. Ainsi, en termes de complexité génétique, le génome humain ne possède qu’un minuscule fragment d’information génétique par rapport au vaste monde de l’information génomique contenue dans le microbiome. 

Un aspect fascinant du microbiome est son réseau de communication symbiotique, qui permet la transmission d’informations protéiques d’un micro-organisme à l’autre. Par exemple, le réseau mycélien (une matrice de filaments blancs fins) chez les champignons permet aux champignons de communiquer entre eux sur des distances qui peuvent s’étendre jusqu’à plusieurs kilomètres. Ces structures mycéliennes sont capables de transférer des ressources minérales et protéiques de plus d’un kilomètre. Comment ? Ils utilisent l’énergie lumineuse et les électrons qui circulent à travers les voies dans le système du sol. De cette façon, le microbiome aide les plantes et d’autres formes de vie multicellulaires à prospérer. Il n’est pas exagéré d’appeler le réseau mycélien dans le royaume fongique le « cerveau » littéral de la planète. Soit dit en passant, tous les petits organismes intelligents qui composent le microbiome sont alimentés par l’énergie biophotonique du soleil.

Aussi difficile à comprendre, au moins 1,4 quadrillion de bactéries et 10 quadrillions de champignons vivent à l’intérieur du corps humain. Rien que dans le côlon humain on trouve 3,8 x 1013 cellules bactériennes. Chaque organe du corps, y compris le cerveau, a son propre microbiome. Le but des bactéries et des champignons dans notre corps est de nourrir et de nourrir nos cellules, en nous gardant en bonne santé et en équilibre avec le microbiome plus vaste qui nous entoure. 

Le Virome

Le virome est l’immense monde dans lequel les messagers de Dame Nature existent. Il est composé de billions et de billions de virus produits par les bactéries, les parasites, les protozoaires et les champignons du microbiome susmentionné.

Le corps humain adulte moyen contient 1 x 1015 virus. En revanche, dans l’air qui enveloppe la terre, il y a 1 x 1031virus ; dans le sol terrestre, il y a 2,5 x 1031 virus ; et dans les océans de la terre, il y a 1,2 x 1030 virus. Pour donner une certaine perspective sur ces nombres impressionnants, 1 x 1031 est 10 millions de fois plus grand que le nombre d’étoiles connues dans l’univers entier.

En termes simples, un virus est une information génomique, soit de l’ADN ou de l’ARN, enveloppée dans une enveloppe protéique. Les petits brins de protéines dépassant de la surface extérieure de l’enveloppe protéique d’un virus sont appelés protéines de pointe. Les virus ne sont pas des organismes vivants. Ils ne produisent pas leur propre carburant. Ils n’ont pas de métabolisme pour produire de l’énergie. Et ils ne peuvent pas se reproduire. 

Les virus voyagent à l’échelle mondiale, au-dessus de la couche limite atmosphérique, depuis des millions d’années, bien avant l’invention des machines de transport aérien. Leurs codes génétiques couvrent la terre depuis des lustres, créant la biodiversité et permettant l’adaptation dans tout l’écosystème. Par adaptation, je veux dire que les virus cherchent toujours à adapter leurs codes génétiques dans le but de créer une santé résiliente dans toutes les formes de vie de la planète. Il est ridicule de suggérer que, pour voyager d’une région du globe à l’autre, un virus puisse sauter à bord d’un avion, comme la Division de la recherche sur la sécurité nationale de RAND voudrait nous le faire croire. 

En outre, les virus – y compris les coronavirus – ne viennent pas par vagues et disparaissent ensuite sans laisser de trace, pour réapparaître miraculeusement plus tard au même endroit ou à un nouvel endroit. Au lieu de cela, les virus ne partent jamais, n’expirent jamais. Ils habitent tous les éléments de l’environnement qui nous entoure. En bref, ils sont omniprésents et toujours présents.

Notre relation avec des virus particuliers peut changer en raison de nos actions nocives envers la nature. Chaque fois que les humains empoisonnent et polluent l’air, le sol et l’eau, ils créent un déséquilibre entre l’humanité et le virus – un déséquilibre qui peut nous amener à à être en déséquilibre avec un virus particulier.

Malheureusement, le régime de médecine allopathique, que les ploutocrates John D. Rockefeller et Andrew Carnegie ont ont imposé à la majeure partie du monde avec leur rapport Flexner de 1910, a encore une grande partie de la communauté scientifique qui croit que les bactéries, les champignons et les virus sont notre ennemi.

Le fondement du système de médecine allopathique de Rockefeller est la « théorie des germes » imparfaite de Louis Pasteur, qui affirme que des micro-organismes extérieurs tels que les bactéries et les virus attaquent, envahissent et infectent le corps, causant ainsi des maladies.

La plupart des pays occidentaux attribuent à Pasteur (1822-1895) un rôle fondamental dans l’établissement de ce que nous appelons la « médecine moderne » – un paradigme qui retrace l’origine de chaque maladie à un seul germe.

Sans la théorie de Pasteur, la plupart des médicaments modernes ne seraient jamais produits, promus ou prescrits – un fait qui explique pourquoi l’establishment médical d’aujourd’hui et son industrie pharmaceutique codépendante refusent de reconnaître leurs défauts ou d’admettre leur inefficacité. 

En revanche, la « théorie du terrain », initiée par Claude Bernard (1813-1878) et plus tard construite par Antoine Béchamp (1816-1908), allègue que le terrain – c’est-à-dire l’environnement interne du corps – et non un germe externe détermine notre santé ou notre absence. Ce que Béchamp a appelé le « terrain » est très proche de ce que la médecine moderne a maintenant appelé le système immunitaire inné. Comme nous le verrons dans les paragraphes suivants, Béchamp était certainement sur la bonne voie pour découvrir comment le corps humain interagit vraiment avec l’environnement extérieur.

Contrairement à Pasteur, Béchamp avait une formation universitaire en sciences. Il croyait que la maladie était le résultat biologique des changements qui se produisent dans le corps lorsque ses processus métaboliques deviennent déséquilibrés. Lorsque le corps est dans un état de déséquilibre, a allégué Béchamp, les germes deviennent des symptômes qui, à leur tour, stimulent plus de symptômes, ce qui conduit finalement à la maladie. 

Bien que Béchamp aille dans la bonne direction avec sa théorie du terrain, la tyrannie pharmaceutique dépendante des germes de Rockefeller a prévalu, en grande partie en raison d’importantes infusions d’argent, que Rockefeller et Carnegie ont volontiers fournies sous forme de subventions aux universités, aux hôpitaux et aux installations de recherche médicale. Leur grande taille « philanthropique », qui dépassait facilement 100 millions de dollars, leur a permis d’influencer la politique de l’ensemble de l’établissement médical américain et, éventuellement, de la plupart des pays occidentaux, les dirigeant vers un régime allopathique exclusivement chimique.  

Je démontre dans cet article que, contrairement à ce que la médecine Rockefeller nous enseigne depuis plus de cent ans, les virus ne sont pas là pour attaquer nos cellules ou nous nuire de quelque manière que ce soit.. Au contraire, l’information moléculaire génétique sur l’ADN et l’ARN contenue dans les virus constitue en fait les éléments fondamentaux de la vie sur terre. Pour utiliser une analogie moderne, nous pouvons considérer le flux d’information d’un virus comme une mise à jour logicielle transportant une intelligence moléculaire importante qui peut être téléchargée, au besoin, sur n’importe quelle cellule d’un organisme multicellulaire vivant, y compris l’une des 70 billions de cellules contenues dans le corps humain. Nos cellules régulent de nouvelles informations génomiques qui sont reçues et d’autres informations qui ne sont pas reçues. Les virus cherchent simplement à s’adapter aux cellules dans le but de créer une santé humaine résiliente.

Un mot ici sur le système immunitaire. Il existe deux types d’immunité : innée et adaptative. 

Le système immunitaire inné est le moyen initial et principal par lequel notre corps interagit avec un virus. Le système inné aide le corps à trouver un équilibre génétique à chaque nouvelle mise à jour virale qui lui est présentée. Le corps n’a pas besoin de répliquer ou de reproduire les nouvelles informations virales après plus de 4 ou 5 jours de mises à jour.

Le système immunitaire inné fonctionne sur des limites saines dans le corps humain, telles que les barrières physiques entre l’intestin et la circulation sanguine, ou sur les vaisseaux sanguins qui régulent étroitement le mouvement des ions, des molécules et des cellules entre la circulation sanguine et le cerveau (appelée barrière hémato-encéphalique), ou au niveau génétique de nos cellules (comme les protéines mutagènes dans nos cellules). En outre, le système immunitaire inné fonctionne à travers une variété d’enzymes, comme l’APOBec3A/3G et le CAS9. Ces enzymes sont maintenant considérées comme centrales à l’immunité innée. 

Le système immunitaire adaptatif est le moyen secondaire par lequel notre corps interagit avec les virus.

Le système adaptatif monte une réponse très spécifique à un virus en utilisant les globules blancs du corps, connus sous le nom de lymphocytes (cellules B et lymphocytes T). Les lymphocytes B sont responsables de la libération d’anticorps dans la circulation sanguine. Les anticorps sont la deuxième méthode d’interaction de l’organisme – et non la première – avec un virus après qu’il ait reçu une nouvelle mise à jour virale ou après qu’il ait développé un déséquilibre avec un virus particulier. Les anticorps sont des défenses spécifiques et ciblées. Ils apparaissent généralement sur les lieux 3 à 6 semaines après l’exposition initiale du corps à un virus. En termes simples, les anticorps agissent comme une équipe de nettoyage, aidant le corps à nettoyer les virus et les bactéries qui ne sont plus nécessaires. Pendant ce temps, les lymphocytes T sont responsables de la stimulation des lymphocytes B à fabriquer des anticorps. 

Pour comprendre la rapidité avec laquelle le corps humain s’adapte lorsqu’il est exposé au virome, envisagez un nourrisson de sept jours. Il a 1 x 108 particules virales dans seulement un gramme de matières fécales. Même si cet enfant n’a pas la capacité de développer des anticorps à un stade aussi précoce de sa vie, il s’adapte néanmoins instantanément à ces particules virales, restant parfaitement en bonne santé. Au lieu de développer une fièvre, il reste en équilibre stable – l’homéostasie – avec le virome, tant microbien que génétiquement. Ce seul fait prouve que nous n’interagissons pas avec le virome par notre système immunitaire adaptatif, mais que nous interagissons plutôt avec lui par l’intermédiaire de notre système immunitaire inné.

Quel est le principal point à retenir de ces faits ? Selon moi, c’est que la décision du corps d’adopter l’information génétique est un processus biologique très complexe et contrôlé. Il existe de nombreuses façons dont notre corps reste en équilibre avec l’immense mer d’informations génétiques que nous inspirons et que nous entrons en contact avec chaque instant de notre vie.

Puisqu’un virus n’est pas un organisme vivant, notre système immunitaire inné ne peut pas tuer les virus – et il ne voudrait pas le faire. Au lieu de cela, comme mentionné ci-dessus, le système immunitaire inné entre simplement en équilibre génétique avec un nouveau virus. Il le fait en reproduisant ou en recevant des mises à jour de ce virus – et en répondant immédiatement à ce nouveau téléchargement viral. Une fois l’équilibre génétique atteint, généralement 4 à 5 jours après l’exposition initiale au virus, notre système immunitaire inné refuse de recevoir d’autres mises à jour. 

De ces faits, nous pouvons conclure que les humains ne peuvent pas empêcher une « épidémie » de se produire, ni changer la trajectoire d’une épidémie. En d’autres termes, il est inutile – en fait, pire qu’inutile : c’est nocif – d’essayer de vérifier un virus toujours utile en déployant un dispositif expérimental non approuvé d’édition génétique conçu pour produire une réponse immunitaire (aussi connue sous le nom de réponse adaptative du système immunitaire induite par l’injection). Ce modèle scientifique obsolète est biologiquement illogique et ne peut jamais fonctionner. Nous savons maintenant qu’il interfère avec notre système immunitaire inné magnifiquement conçu, qui est parfaitement capable de gérer tout virus avec lequel nous pourrions développer un déséquilibre temporaire. (La façon exacte dont nous développons un déséquilibre avec un virus particulier, comme le virus du VIH ou tout coronavirus, sera expliquée plus loin dans l’article).

De plus, contrairement au récit officiel propagé par les fabricants de vaccins et les organismes de santé des gouvernements du monde entier, notre système immunitaire conserve en mémoire des virus avec lesquels notre corps a interagi et des gènes qui ont été insérés naturellement – après avoir reçu une nouvelle mise à jour virale – dans nos cellules. Dans le système immunitaire inné, par exemple, l’enzyme Cas9, qui est responsable du clivage de l’excès d’ADN lorsqu’une trop grande quantité d’un transfert viral est présentée à une cellule, est la banque de données de mémoire naturelle qui se souviendra du modèle d’ADN qu’elle a rencontré. 

En outre, les dossiers permanents tenus par un système immunitaire inné sont transmis aux générations futures d’humains, qui n’auront donc jamais de réaction inflammatoire à un virus particulier. Même dans le système immunitaire adaptatif, les lymphocytes B (la source d’anticorps) et les lymphocytes T (stimuli des lymphocytes B) fournissent une immunité durable. 

Une étude à plusieurs volets des NIH présentée par le Center for Infectious Disease Research and Policy (CIDRAP) en 2008 a prouvé de manière concluante que l’immunité aux anticorps peut durer toute une vie. Dans cette étude, un groupe de scientifiques, dirigé par le Dr. Eric Altschuler, a prélevé des échantillons de sang sur 32 survivants – âgés de 91 à 101 ans – de la pandémie de grippe espagnole de 1918. (En fait, le nom correct de cette pandémie est la grippe du Kansas – son lieu d’origine.) À leur grande surprise, les scientifiques ont découvert que, près d’un siècle plus tard, tous les participants à l’étude portaient encore les anticorps contre la même souche de grippe. 

Sur la base des conclusions de cette étude vieille de 21 ans, nous pouvons rejeter la propagande qui nous est imposée par les médias mainstream et les organisations médicales. Il n’est pas vrai que l’immunité naturelle au virus SARS-CoV-2 peut s’estomper six mois à un an après l’exposition initiale. Et il n’est pas vrai qu’une injection expérimentale est le seul moyen d’atteindre l’immunité. De telles allégations non fondées ne sont que des ruses inventées pour faire avancer l’agenda avide de l’industrie pharmaceutique et des autres technocrates opérant en coulisse. 

En résumé : Le pouvoir de l’immunité naturelle surpassera toujours toute immunité perçue contre un virus censé résulter d’une injection, qu’il soit expérimental ou approuvé par le gouvernement. 

Du point de vue biologique, toute la vie sur terre est construite à partir des séquences génétiques moléculaires d’ARN et d’ADN contenues dans les virus. Ces virus sont des systèmes d’administration génétique de nature complexe, ils demeurent essentiels au lancement et au maintien de la vie sur terre. En fait, plus de 50 % des 20 000 gènes hérités par les humains d’aujourd’hui ont été insérés il y a des millions d’années dans le génome des mammifères par ces minuscules merveilles de la nature. Au moins 8 % de ces gènes ont été insérés par des rétrovirus à ARN similaires au rétrovirus du VIH. (Un rétrovirus est un virus à ARN qui insère une copie d’ADN de son génome dans la cellule hôte afin de se répliquer.) Tout aussi intrigant est le fait qu’il y a des millions d’années, les mises à jour rétrovirales ont joué un rôle clé dans l’émergence des mammifères placentaires. 

Fait intéressant à noter, une étude publiée en 2017 par le National Institute of Health (NIH) démontre que beaucoup d’entre nous sont porteurs du rétrovirus du VIH sans même le savoir. Dans cette étude, les chercheurs « ont exploré des données de séquence non humaines provenant du séquençage du génome entier » du sang de 8 240 adultes vivant aux États-Unis et en Europe – dont aucun n’a été établi comme étant atteint d’une maladie infectieuse. Ils ont constaté qu’un total de 42 % des participants ont obtenu un résultat positif pour la présence de 94 virus connus. Ces virus comprenaient le VIH, le virus de l’hépatite B, le virus de l’hépatite C et le virus de la grippe.                                                                      

Nous avons été formés par la communauté médicale et les médias sous la coupe des entreprises pour croire que le VIH devrait prédominer chez les personnes vivant en Afrique subsaharienne. Après tout, nous dit-on, 95 % de tous les cas « séropositifs pour le VIH » proviennent de cette région du globe. Si tel était le cas, nous devrions nous attendre à voir dans d’autres régions très peu de VIH et une prévalence beaucoup plus élevée, par exemple, de l’hépatite C ou de la grippe. Au contraire: c’est juste l’inverse ! En fait, l’étude de 2017 a révélé une prévalence cinq fois plus élevée du VIH que de l’hépatite C et de la grippe chez ces 8 240 Américains et Européens asymptomatiques. Étonnamment, chacun était complètement en harmonie avec le virus du VIH, même si aucun d’entre eux n’avait jamais voyagé en Afrique. Nous devons conclure à partir de cette étude que non seulement le monde a tout simplement mal compris la prévalence du virus du VIH dans toutes les régions du monde, mais que notre peur de celui-ci – et du virome en général – est tout à fait injustifiée. 

Étant donné que de nombreuses organisations puissantes, publiques et privées, bénéficient des énormes subventions et dons qui perpétuent le mouvement sans fin contre le SIDA, il n’est pas surprenant qu’aucune étude scientifique évaluée par les pairs n’ait été réalisée pour fournir des preuves concluantes qu’un virus appelé VIH provoque une maladie appelée SIDA. Si une telle étude devait être entreprise, elle prouverait que l’hypothèse du VIH au SIDA est sans fondement et, plus précisément, frauduleuse.

La question sur laquelle les scientifiques devraient se concentrer est la suivante : qu’est-ce qui se passe en Afrique subsaharienne qui crée une relation aussi anormale entre les personnes vivant dans cette région et le rétrovirus du VIH, ce qui fait que 95 % d’entre elles sont séropositives ? 

Pour répondre à cette question, nous devons examiner le terrain où résident les virus et rester en équilibre avec le corps humain. (Par « terrain », j’entends une zone géographique avec son écosystème associé. Je ne fais pas référence ici à la théorie du terrain Bernard/Béchamp susmentionnée.) Lorsqu’un terrain est perturbé par quelque chose d’innaturel – par exemple, l’empoisonnement de l’environnement par un comportement humain irresponsable – les virus deviennent surexprimés et l’équilibre du corps avec le virome est perdu. 

Compte tenu du terrain, nous constatons que le facteur numéro un commun à toutes les épidémies ou pandémies dites de maladies infectieuses est la destruction de l’écosystème. En d’autres termes, le terrain naturel a été modifié par un comportement humain irresponsable à un point tel que notre adaptation innée à toute l’information génétique qui nous entoure est sapée. 

Ce n’est pas que les virus causent une maladie. C’est plutôt qu’ils présentent simplement au corps une nouvelle option d’adaptation génétique. Le système immunitaire inné de l’organisme détermine ensuite la quantité de ces nouvelles informations qu’il absorbera. Si les cellules ont un besoin urgent de réparation – peut-être en raison de mauvais choix alimentaires, d’un mode de vie sédentaire ou d’une toxicité dans l’environnement – le virus créera un événement inflammatoire au fur et à mesure que le corps traverse son processus de régénération. Cela s’accompagne généralement d’une fièvre, d’une perte d’appétit et d’un nombre élevé de globules blancs. Un tel événement inflammatoire est ce que nous appelons communément « la grippe ». 

Ce que nous appelons de manière désobligeante une réaction inflammatoire -en laissant entendre qu’il est mauvais pour le corps – fait en réalité partie du processus de guérison du corps. L’inflammation est nécessaire pour créer une régénération dans le corps. Il agit au nom de l’organisme [corps], pas contre lui. Mais si le microbiome du corps est riche au lieu d’être déficient, il n’aura pas besoin d’une mise à jour et, par conséquent, aucune inflammation ne se produira. 

Dans le cas de l’Afrique subsaharienne, l’écosystème est en train de mourir. L’effondrement des systèmes de sol riches en nutriments, la mauvaise hygiène de l’eau, le manque d’assainissement de base, une population souffrant de sous-alimentation chronique et l’élimination complète de l’agriculture biologique traditionnelle – dépassée par la révolution verte oxymoronique, imposée aux pays en développement par l’agriculture industrielle – ont provoqué un déséquilibre entre leur système immunitaire inné et l’environnement. Le syndrome connu sous le nom de « SIDA » est l’expression de ce déséquilibre. Le virus du VIH, découvert pour la première fois par le virologue français Luc Montagnier, a été faussement accusé d’être le principal responsable du SIDA – une forme de culpabilité par association. En fait, le virus du VIH est bénin et n’essaie pas de prendre en charge la mécanique d’une cellule. 

La véritable racine du problème est que le système immunitaire inné du peuple subsaharien a été dégradé par un manque de nutrition à un point tel qu’il est en proie à une myriade de maladies, qui ont été regroupées collectivement sous le seul titre « SIDA ». Cependant, au lieu de s’adapter à la réalité de ce que provoque la terrible catastrophe écologique, les « scientifiques » blâment le virus du VIH comme une couverture pour cacher des décennies de crimes environnementaux et économiques gouvernementaux et commerciaux.

D’après les informations recueillies jusqu’à présent, nous pouvons à juste titre conclure qu’il est impossible pour les virus ou les agents pathogènes de créer des pandémies et des épidémies de maladies infectieuses – car il n’existe pas de maladie infectieuse au sens traditionnel du terme – par exemple « SIDA », « Ebola » et d’autres pandémies « virales » non fondées. Oui, la propagande pharmaceutique pousse le paradigme des maladies infectieuses dans le monde entier depuis des siècles. Mais la croyance que de telles maladies existent n’est qu’une conséquence de la théorie des germes démystifiées de Pasteur. Ce que nous appelons communément une épidémie ou une pandémie est simplement le résultat de la dégradation du système immunitaire inné d’une partie de la population de la planète. Les raisons de cette dégradation peuvent inclure l’empoisonnement chimique par des herbicides, des pesticides ou des aliments génétiquement modifiés, que nous examinerons plus en détail ci-dessous. 

Comme nous pouvons le voir par la description ci-dessus du virome, il n’est pas exagéré de dire que le virome est le langage de toute vie sur terre. Nous nageons littéralement dans une vaste mer d’informations génomiques qui demeure essentielle pour que la vie commence et s’épanouisse sur cette terre précieuse et qui essaie toujours d’aider toutes les espèces à survivre. La matrice des organismes qui composent le microbiome a construit un flux d’information viromique qui a permis l’adaptation et la biodiversité sur la planète. Et ce même flux d’information viromique est responsable de la construction de l’espèce humaine.

Ainsi, les humains ne sont pas séparés du virome et du microbiome, mais ils font plutôt partie intégrante du vaste écosystème complexe du virome et du microbiome. Pourtant, nous nous sommes de plus en plus placés en opposition directe avec le système vivant même dont nous faisons partie intégrante : la nature.

David Skripac

Article original en anglais :

“Our Species is Being Genetically Modified”: Humanity’s March Toward Extinction? Analysis of the Microbiome and Virome. Publié le 15 août 2021

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Après 20 ans et un montant stupéfiant de 2,23 billions de dollars dépensés dans une « guerre éternelle » présentée comme promouvant la démocratie et bénéficiant au « peuple afghan », il est légitime de se demander ce que l’Empire du Chaos a à montrer en résultat.

Les chiffres sont terribles. L’Afghanistan reste la 7ème nation la plus pauvre du monde : 47% de la population vit sous le seuil de pauvreté, selon la Banque asiatique de Développement. Pas moins de 75% du budget du gouvernement – dissous – de Kaboul provenait de l’aide internationale. Selon la Banque mondiale, cette aide a permis de faire tourner 43% de l’économie, qui était gangrenée par une corruption gouvernementale massive.

Selon les termes de l’accord Washington-Taliban signé à Doha en février 2020, les États-Unis doivent continuer à financer l’Afghanistan pendant et après leur retrait.

Aujourd’hui, avec la chute de Kaboul et le retour imminent de l’Émirat islamique d’Afghanistan, il devient évident que l’application de tactiques de puissance douce financière peut être encore plus mortelle qu’une occupation de l’OTAN.

Washington a gelé 9,5 milliards de dollars de réserves de la Banque centrale afghane et le Fonds monétaire international a annulé ses prêts à l’Afghanistan, dont 460 millions de dollars qui font partie d’un programme de secours Covid-19.

Ces dollars servent à payer les salaires du gouvernement et les importations. Leur absence aura pour conséquence que le « peuple afghan » souffrira encore plus, conséquence directe de la dépréciation inévitable de la monnaie, de la hausse des prix des denrées alimentaires et de l’inflation.

Le corollaire de cette tragédie économique est le classique « prends l’argent et tire-toi » : L’ancien président Ashraf Ghani a fui le pays après avoir prétendument rempli quatre voitures de 169 millions de dollars en liquide et laissé 5 millions de dollars sur le tarmac de l’aéroport de Kaboul.

C’est ce qu’affirment deux témoins : l’un de ses propres gardes du corps et l’ambassadeur d’Afghanistan au Tadjikistan ; Ghani a nié les allégations de pillage.

L’avion de Ghani s’est vu refuser l’atterrissage au Tadjikistan et en Ouzbékistan, puis il s’est rendu à Oman jusqu’à ce que Ghani soit accueilli aux Émirats Arabes Unis, tout près de Dubaï, haut lieu mondial de la contrebande, du blanchiment d’argent et du racket.

Les Taliban ont déjà déclaré qu’un nouveau gouvernement et un nouveau cadre politique et économique ne seront annoncés qu’après le départ définitif des troupes de l’OTAN du pays le mois prochain.

Les négociations complexes visant à former un gouvernement « inclusif », comme l’ont promis à plusieurs reprises les porte-parole des Taliban, sont de facto dirigées du côté non taliban par deux membres d’un conseil de trois : l’ancien président Hamid Karzai et l’éternel rival de Ghani, le chef du Haut Conseil pour la Réconciliation nationale, Abdullah Abdullah. Le troisième membre, agissant dans l’ombre, est le chef de guerre devenu politicien et deux fois premier ministre, Gulbuddin Hekmatyar.

Karzai et Abdullah, tous deux très expérimentés, sont considérés par les Américains comme « acceptables », ce qui pourrait faciliter la reconnaissance officielle par l’Occident de l’Émirat islamique d’Afghanistan et le rétablissement du financement des institutions multilatérales.

Pourtant, il existe une myriade de problèmes, notamment le rôle très actif de Khalil Haqqani, qui dirige la Commission du Conseil de Paix des Taliban alors qu’il figure sur une « liste de surveillance des terroristes » et qu’il est soumis à des sanctions de l’ONU. Non seulement Haqqani est chargé de la sécurité de Kaboul, mais il est également aux côtés de Karzai et d’Abdullah dans les discussions visant à former un gouvernement inclusif.

Ce qui fait tourner les Taliban

Les Taliban opèrent en dehors du système bancaire occidental depuis maintenant deux décennies. L’essentiel de leurs revenus provient des taxes de transit sur les routes commerciales (par exemple, en provenance d’Iran) et des taxes sur les carburants. Les profits tirés des exportations d’opium et d’héroïne (la consommation intérieure n’est pas autorisée) représenteraient moins de 10% de leurs revenus.

Dans d’innombrables villages de la campagne afghane profonde, l’économie tourne autour de petites transactions en espèces et du troc.

J’ai reçu une copie d’un document de haut niveau des services de renseignement pakistanais examinant les défis auxquels est confronté le nouveau gouvernement afghan.

Le document note que « la voie standard de développement à suivre sera très favorable au peuple. L’Islam des Taliban est socialiste. Il a une aversion pour l’accumulation des richesses dans un nombre réduit de mains » – et, surtout, une aversion pour l’usure.

En ce qui concerne les premières étapes des projets de développement, le document s’attend à ce qu’elles proviennent d’entreprises russes, chinoises, turques, iraniennes et pakistanaises, ainsi que de quelques secteurs gouvernementaux. L’Émirat islamique « attend des projets de développement des infrastructures » à des coûts « abordables par le PIB existant du pays ».

Le PIB nominal de l’Afghanistan en 2020 était de 19,8 milliards de dollars, selon les chiffres de la Banque mondiale.

Les nouveaux programmes d’aide et d’investissement devraient provenir des pays membres de l’Organisation de Coopération de Shanghai (Russie, Chine, Pakistan) ou des observateurs de l’OCS (Turquie et actuellement Iran – qui devrait devenir membre à part entière lors du sommet de l’OCS le mois prochain au Tadjikistan). Il est évident que la reconnaissance occidentale sera une tâche sisyphéenne.

Le document admet que les Taliban n’ont pas eu le temps d’évaluer comment l’économie sera le vecteur clé de la future indépendance de l’Afghanistan.

Mais ce passage du document pourrait bien contenir la clé : « Lors de leurs consultations avec les Chinois, il leur a été conseillé d’y aller doucement et de ne pas faire de vagues dans le système mondial occidental en parlant trop tôt de contrôle étatique du capitalisme, d’économie sans intérêt et de déconnexion du système financier basé sur le FMI. Cependant, depuis que l’Occident a retiré tout l’argent du Trésor public afghan, l’Afghanistan est susceptible de demander des aides à court terme sur la base de ses ressources ».

FMI-OTAN comme frères d’armes

J’ai demandé à Michael Hudson, professeur d’économie à l’Université du Missouri à Kansas City et à l’Université de Pékin, comment il recommanderait au nouveau gouvernement d’agir. Il a répondu : « Tout d’abord, mettez le FMI dans l’embarras pour avoir agi comme un bras de l’OTAN ».

Hudson faisait référence à un article du Wall Street Journal écrit par un ancien conseiller du FMI, aujourd’hui au Conseil atlantique, selon lequel « maintenant, puisque la reconnaissance est gelée, les banques du monde entier hésiteront à faire des affaires avec Kaboul. Cette décision donne aux États-Unis un moyen de pression pour négocier avec les Taliban ».

Il se peut donc que cela se passe comme pour le Venezuela – avec le FMI qui ne « reconnaît » pas un nouveau gouvernement pendant des mois, voire des années. Et concernant la saisie de l’or afghan par la Fed de New York – en fait un ensemble de banques privées – nous voyons des échos du pillage de l’or de la Libye et de la saisie de l’or du Venezuela.

Hudson considère tout ce qui précède comme « un abus du système monétaire international – qui est censé être un service public – en tant que bras de l’OTAN dirigé par les États-Unis. Le comportement du FMI, notamment en ce qui concerne les nouveaux droits de tirage, devrait être présenté comme un test décisif » pour la viabilité d’un Afghanistan dirigé par les Taliban.

Hudson travaille actuellement à un livre sur l’effondrement de l’Antiquité. Ses recherches l’ont amené à trouver Cicéron, dans « En faveur de la loi manilienne » (Pro Lege Manilia), écrivant sur la campagne militaire de Pompeus en Asie et ses effets sur les provinces dans un passage qui s’applique parfaitement à la « guerre éternelle » en Afghanistan :

« Les mots ne peuvent exprimer, messieurs, combien nous sommes amèrement détestés parmi les nations étrangères à cause de la conduite gratuite et scandaleuse des hommes que, ces dernières années, nous avons envoyés pour les gouverner. Car, dans ces pays, quel temple croyez-vous a été tenu pour sacré par nos officiers, quel État inviolable, quelle maison suffisamment gardée par ses portes fermées ? Mais ils cherchent des villes riches et florissantes pour trouver l’occasion de leur faire la guerre et satisfaire leur soif de pillage ».

Passant des classiques à un niveau plus pédestre, WikiLeaks a rejoué une sorte de Greatest Hits de l’Afghanistan, rappelant à l’opinion publique, par exemple, qu’en 2008 déjà, il n’y avait « aucune date de fin prédéfinie » pour la « guerre éternelle ».

Pourtant, l’évaluation la plus concise est peut-être venue de Julian Assange lui-même :

« L’objectif est d’utiliser l’Afghanistan pour blanchir l’argent des assiettes fiscales des États-Unis et de l’Europe en passant par l’Afghanistan et en le remettant dans les mains d’une élite sécuritaire transnationale. Le but est une guerre éternelle, pas une guerre réussie ».

La « guerre éternelle » a peut-être été un désastre pour le « peuple afghan » bombardé, envahi et appauvri, mais elle a été un succès total pour ce que Ray McGovern a si bien défini comme le complexe MICIMATT (Militaire-Industriel-Contre-espionnage-Médias-Académie-Think Tank). Quiconque a acheté des actions de Lockheed Martin, Northrop Grumman, Raytheon et le reste de cette foule a littéralement fait un massacre.

Les faits sont en effet désastreux. Barack Obama, qui a présidé à l’établissement d’une lourde « liste d’exécutions » en Afghanistan, organise une fête d’anniversaire et invite les nouveaux riches éveillés. Julian Assange subit des tortures psychologiques en prison à Belmarsh. Et Ashraf Ghani réfléchit à la manière de dépenser 169 millions de dollars dans le racket de Dubaï, des fonds qui, selon certains, ont été dûment volés au « peuple afghan ».

Pepe Escobar

 

Article original en anglais :

‘Forever War’ Benefiting Afghans? Follow the Money

L’article en anglais a été publié initialement sur Asia Times

Traduit par Réseau International

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Au Québec, il est urgent d’empêcher François Legault d’imposer un passeport sanitaire. Le Premier ministre ne peut invoquer une recrudescence de mortalités de grippe, au mois d’août! Au lieu d’insulter les gens qui doutent de l’efficacité des vaccins et refusent de servir de cobayes, les journalistes incultes en matière de biologie, tel que Richard Martineau, devraient s’intéresser aux vrais périls : la cinquantaine de laboratoires de niveau P4, dans lesquels on maintient ou réactive les virus pathogènes. Le Canada en possède un, à Winnipeg. En France, deux sur trois sont sous le mandat du Ministère de la Défense. Qu’est-ce qui justifie cela? ¹

En 1925, une entente non contraignante prohibait les gaz asphyxiants ou toxiques et les moyens bactériologiques. En 1972, devant l’inutilité de ce premier accord, on rédigea le protocole de Genève. Entré en vigueur en 1975, on y interdisait la production de substances bactériologiques et ordonnait la destruction des stocks existants. Sous couvert d’études médicales préventives, n’enrayant jamais aucune épidémie, qui avouera entretenir des visées militaires davantage que sanitaires? 2

Ce n’est pas le Ministère de la Santé qui paie les tests et les vaccins, mais les impôts des citoyens. Maintenir les gens dans l’anxiété, avec l’annonce permanente de cas de mortalités, c’est exactement ce qu’il faut pour miner le système immunitaire! Et à présent, s’ajoute la menace d’une vaccination obligatoire, sous peine de ne même plus pouvoir entrer dans des lieux vendant des produits essentiels. Cette mesure est digne d’une dictature, et d’autant plus illégale que rien ne prouve l’efficacité des vaccins. Même l’Organisation Mondiale de la Santé ne peut assurer l’absence de risque de contagion des gens vaccinés. À tel point que les voyageurs ayant reçu deux doses anti-covid doivent payer un test par écouvillon, 72 heures avant de prendre l’avion. 

Pfizer et Moderna viennent d’augmenter le prix de vente de leurs vaccins. Est-ce une attitude philanthropique? La santé est d’ordre humanitaire et ne devrait en aucun cas demeurer sous l’égide des entreprises privées, encore moins du Ministère de la Défense, lorsqu’elle touche des millions de citoyens. Autrement, qui voudra réellement résorber un problème, lorsque sa résurgence  enrichit? Abolir les additifs chimiques, les gras et les sucres nuisibles n’est pas une option. On préfère laisser les entreprises induires des problèmes cardio-vasculaires et des cancers. Comme on le fit en rejetant les rapports des médecins et en blanchissant les producteurs d’aspartame, aux États-Unis. 

Le compromis sanitaire et médiatique

Tous les scientifiques promouvant une vaccination massive sont en collusion avec des entreprises pharmaceutiques ou des médias à grands tirages. En France, non seulement l’ancienne Ministre de la Santé, Agnès Buzyn, bénéficia de subventions de laboratoires privés, mais son époux, Yves Levy, est en charge d’un institut de recherche en virologie. Bill Gates a d’ailleurs investi dans tous les vaccins, si on excepte le « spoutnik » russe. On donne la parole à des politiciens et à des journalistes qui ne connaissent rien à la virologie. On diffame ou congédie les scientifiques qui dénoncent les risques des vaccins, peu testés, et les thérapies à l’ARN dont on ignore les conséquences. 

En Allemagne, Angela Merkel, la Chancelière dictatrice, au pouvoir depuis trente ans, menace, tout comme Emmanuel Macron et François Legault, de congédier les travailleurs du domaine de la santé refusant la vaccination. Peut-on être mieux placé pour légitimer ce refus? Eux savent dans quelle mesure ont a augmenté les statistiques de mortalité par la Covid, en y ajoutant les décès de gens atteints de maladies chroniques. L’Organisation Mondiale de la Santé n’est d’ailleurs pas une instance publique, elle est sous mandat privé, puisque Bill Gates en est aussi le principal actionnaire. 3

Des médias soumis aux magnats de la finance

Des gens me disent que les politiciens ne consultent pas Bill Gates, avant de prendre leurs décisions, et que John Davison Rockefeller est décédé depuis longtemps. C’est oublier que la fondation de ce dernier est à l’origine de la création du Club de Bilderberg. On y préconise, depuis le début de l’épidémie, une carte d’identité permettant aux détenteurs l’accès aux loisirs et aux transports publics, avec vérification de leur état de santé et droit d’être confinés, au moindre soupçon d’abriter un virus. Ce qui mènerait à des abus, l’absence de droits civils et de liberté d’expression. Déjà, des dizaines d’entrevues, de sites et de reportages sont censurés. Et le co-fondateur de la Fondation Rockefeller est un certain Frederick Gates! Mais non, ce n’est pas le grand-père de Bill… 4

C’est aussi oublier que les médias influencent les décisions des politiciens. Et oui, les journaux ont tous des propriétaires, c’est évident. Mais lorsque ceux-ci sont contrôlés en majorité par des entreprises privées, comment peut-on croire à leur neutralité? Bill Gates est le plus grand actionnaire du journal Le Monde. Le Figaro appartient à la famille Dassault, déjà fortunée grâce à la vente des avions de guerre Mirage. The Économist est géré par des Rothschild et la famille Agnelli de la compagnie FIAT. Au Québec, la Presse appartient à Power Corporation, le Journal de Montréal à Québécor, tout comme Télé-Quatre-Saisons. Ce n’est bien évidemment pas une liste exhaustive. 

Ces repaires de milliardaires sont financés par les impôts publics!

Voyez les chiffres publiés par le Ministère de la Culture française. En 2019, en France, 51% des 76 millions d’euros attribués en aides à la presse, ont été accordés à six groupes, appartenant à des familles riches ou gens d’affaires influents :

► Bernard Arnault reçut 16 millions d’euros pour Le Parisien; Aujourd’hui en France et Les Échos.

► La famille Dassault, 6,4 millions d’euros pour Le Figaro et Le Figaro Magazine, notamment.

► Les actionnaires principaux de la société éditrice du Monde, Xavier Niel, Matthieu Pigasse, Daniel Krĕtinský et Madison Cox, bénéficient de 6,3 millions d’euros pour Le Monde, Télérama; Courrier International. 

► Patrick Drahi dispose de 5,9 millions d’euros, pour la publication de Libération et L’Express.

► Arnaud Lagardère recueille 2,1 millions pour Lagardère Media News, soient Paris Match et Le Journal du dimanche (JDD).

► Nicolas Beytout se contente de 2 millions pour Bey Medias Presse & Internet, publiant L’Opinion.  5

Cette aide représente 39 millions d’euros octroyés à six groupes. Et si on observe ce qui se passe avec la presse quotidienne régionale, ce sont 5,2 millions d’euros versés à Sipa-Ouest France, administré par la famille Hutin. Environ la même somme est versée à Ebra qui regroupe neuf quotidiens régionaux, tel Le Dauphiné libéré, Le Progrès, les Dernières Nouvelles d’Alsace et L’Est républicain, appartenant au Crédit Mutuel! Ce n’est pas une donation récente, puisque les six instances nommées ci-haut reçurent un peu plus de 39 millions d’euros en 2018 et 36 millions en 2017. 

Brèves biographies d’entrepreneurs assistés sociaux

Bernard Arnault détient la majorité des parts du groupe LVMH (Louis Vuitton Moët Hennessy), ne vendant que des produits de luxe. Cet homme est considéré le second plus fortuné au monde, avec des actifs évalués à 186 milliards de dollars US. Sa bouteille de champagne la plus onéreuse à elle seule coûte 1,8 million d’euros, étant garnie d’or blanc massif de 18 carats et d’un diamant de 19 carats. 

La famille Dassault s’enrichit par les appareils militaires.

Xavier Niel investit dans les télécommunications, Internet et la téléphonie mobile.

Matthieu Pigasse fut responsable des fusions acquisitions d’entreprises et du Conseil aux gouvernements, au niveau mondial, entre 2015 et 2019. En plus du journal Le Monde, il est actionnaire du Huffington post, Radio Nova et de la revue Les Inrockuptibles… Plusieurs membres de sa famille s’insinuent aussi dans la presse.

Madison Cox, le paysagiste des milliardaires, dû céder ses parts, au groupe Le Monde, aux messieurs Niel et Pigasse.

Patrick Drahi s’occupe de télécommunications et du journal L’Express.

Lagardère News est issue d’une fusion d’Europe I et de Grolier interactive. Son fondateur, Arnaud Lagardère, est aussi impliqué en régie publicitaire, radio et audio-visuel. 

Daniel  Krĕtinský, d’origine tchèque, accapare près de la moitié des parts de la Société Le Nouveau Monde. 

Nicolas Beytout représente le pôle médiatique de LVMH. Après avoir travaillé pour Les Échos, Le Figaro, il fonda le journal L’Opinion. 

La famille Hutin, elle, s’immisce dans le domaine de la presse depuis quatre générations, principalement avec Ouest France. 

Des faits sont certains : 

► Le taux de guérison de la Covid est plus élevé que le taux affiché d’efficacité des vaccins;

► On a augmenté les chiffres de mortalité en déclarant de nombreux décès par co-morbidité, alors que les patients étaient atteints de maladies chroniques ou de cancers et que l’OMS interdisait les autopsies;

► L’OMS admet qu’on ne peut garantir que les vaccins protègent d’une contamination;

► Les voyageurs sont obligés, même vaccinés, de payer un test par écouvillon avant de prendre l’avion;

► Les seuls véritables vaccins sont ceux à virus inactivé ou atténué tel celui des Chinois;

► Les doses produites par Moderna et Pfizer ne sont pas des vaccins, mais une thérapie à l’ARN, et c’est même spécifié sur leurs sites;

► Des milliers de gens vaccinés ont contracté malgré tout la Covid, d’autres sont décédés d’un choc anaphylactique, d’une thrombose ou ont été victimes du syndrome de Guillain-Barré : une paralysie pouvant durer de quelques heures à près d’un an;

► Dans une publication spéciale de la revue La Recherche, on reconnaît déjà, en 1991, que des vaccins usant d’autres procédés que par virus inactivé ou atténué provoquent parfois une réaction auto-immune. 6

► Les coûts de production des vaccins sont moindres que leurs prix de vente. La plupart des entreprises pharmaceutiques dépensent d’ailleurs davantage en publicité que pour la fabrication et la recherche. 

► Imposer un passeport sanitaire, pouvant inclure jusqu’à l’impossibilité d’entrer avec un masque et les mains désinfectées dans une épicerie, c’est plus criminel que refuser une vaccination qui ne garantit rien à personne, sauf des profits aux entreprises pharmaceutiques et à leurs actionnaires. 

Les personnes âgés et les enfants

Que feront les gens âgés, autonomes, n’ayant pas d’ordinateur ou de téléphone cellulaire, pour faire livrer la nourriture? Que fait-on des séquelles psychologiques que la situation induit chez les enfants? Des confinements; le port d’un masque qui réduit l’oxygène et fait ravaler le dioxyde de carbone; se voir rabrouer dès qu’ils soulèvent leur masque. Devoir se méfier des amis, ne pas les rencontrer, se faire dire par une publicité française qu’ils sont des tueurs potentiels de leurs grands-parents. 

Si on oeuvrait pour notre santé, on recourrait aux laboratoires publics. On rendrait les médicaments moins onéreux, afin que tous les États puissent les obtenir, et surtout, on fermerait d’urgence tous les laboratoires de niveau P4, ruineux et inutiles, puisqu’on n’y fabrique jamais de vaccin à temps. Les virus ayant la particularité de muter, les variants sont infinis. Malheureusement, certains en profite pour ouvrir des laboratoires de niveau P3…

En France, les gens pouvant démontrer un risque à la vaccination seront exemptés du passeport sanitaire. Pour cela, il faut :

► Un certificat médical attestant une allergie à une des composantes des vaccins, principalement au polyéthylène-glycol! Qui peut savoir à l’avance s’il y est allergique? Ainsi que ceux pouvant pâtir d’une allergie croisée aux polysorbates.

► Avoir subi une réaction « d’intensité sévère ou grave » suite à la première dose, soit une myocardite ou un syndrome de Guillain-Barré…

► Avoir été victime d’une réaction anaphylactique minimale de grade 2 à la première dose.

  Présenter des épisodes de syndrome de fuite capillaire, causée par une maladie sanguine.

► Être un enfant touché par un syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique (PIMS) post-covid-19…

► Il existe également deux autres contre-indications temporaires, pour les personnes traitées par anticorps monoclonaux contre le Covid-19 et les patients ayant subi des myocardites ou des péricardites avant une vaccination, lorsque ces troubles sont considérées évolutifs.

► Cependant, les femmes enceintes, même au premier trimestre d’une grossesse, n’entrent pas dans les individus inclus dans ces contre-indications. 7

On pousse à la faillite les petits commerçants. On congédie et diffame les gens dont l’opinion ne correspond pas à la ligne unique de pensée permise. En France, on coupe dans les aides au logement, les pensions de retraite et les allocations de chômage. Pendant ce temps, des lois privilégient les banques, la presse privée, les conseillers gouvernementaux non élus et les actionnaires des laboratoires s’enrichissent. Que faut-il de plus pour cesser de confondre la fausse philanthropie d’avec la perversité?

Maryse Laurence Lewis

 

Notes / Références :

1.1 L’article de Marine Corniou : Prêts pour la prochaine pandémie? Revue Québec-Science, octobre-novembre 2019.

1.2 http://science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/97757.html

Laboratoire 101 : Que faut-il pour entreposer les agents … 

1.3 Unité du laboratoire de biologie médicale – Publications du …

publications.msss.gouv.qc.ca › msss › fichiers PDF

1.4 https://www.franceculture.fr/sciences/ces-laboratoires-qui-luttent-contre-les-plus-redoutables-virus

2. Premier et second protocoles de Genève :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Protocole_de_Genève

https://ihl-databases.icrc.org/applic/ihl/dih.nsf/INTRO/450

3. https://www.legrandsoir.info/exclusif-buzyn-et-salomon-poursuivis-en-justice-dans-une-affaire-d-empoisonnement-aux-antilles.html

4. La fondation Rockefeller : TheRockefellerFoundation_WhitePaper_Covid19_4_22_2020

5. https://www.acrimed.org/Le-clan-des-milliardaires-accapare-les-aides-a-la

6. Tableau des découvertes en immunologie : Revue La Recherche, Médecine, supplément au no. 237, La révolution de l’immunologie, pages 12 et 13, novembre 1991. 

7. https://www.huffingtonpost.fr/entry/vaccination-ces-rares-contre-indications-permettant-den-etre-exempte_fr_610ffb2ce4b05f81570b9778?

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Contrairement au hard power qui est basé sur la force coercitive classique, le soft power utilise l’attraction positive et la persuasion pour atteindre des objectifs de politique étrangère. Il s’agit donc d’une capacité d’influence susceptible d’imposer, en douceur, un comportement ou une façon de penser identiques ou similaires à celles de celui qui utilise cette technique. Son succès repose donc sur l’impression de ne pas y avoir été contraint. Ainsi, le soft power n’atteint ses objectifs que s’il n’est pas perçu comme de la manipulation ou de la propagande.

Selon son concepteur, le très influent Joseph Nye, le soft power est soutenu par trois piliers : les valeurs politiques, la culture et la politique étrangère. Commentant cette théorie, le professeur G. John Ikenberry donne les précisions suivantes dans la célèbre revue Foreign Affairs:

« Les États-Unis peuvent dominer les autres, mais ils ont également excellé dans la projection du soft power, avec l’aide de leurs entreprises, fondations, universités, églises et autres institutions de la société civile; la culture, les idéaux et les valeurs des États-Unis ont été extrêmement importants pour aider Washington à attirer des partenaires et des partisans ».

L’exportation de la démocratie, qui est un champ établi et prépondérant de la politique étrangère américaine, utilise évidemment le soft power. Dans son article traitant du soft power américain dans les révolutions colorées, l’anthropologue Boris Pétric mentionne que des « ONG américaines sont les principaux acteurs de cette promotion de la démocratie, des droits de l’homme et de la liberté […] ».

Cette relation entre les ONG et le soft power est très bien explicitée par Susan Liautaud dans son article « Soft Power of NGOs: Hard Responsibility, Hard Strategy, and Hard Accountability» dans lequel elle note que « les ONG et les autres acteurs du secteur à but non lucratif sont tenus d’utiliser le soft power de façon responsable et de rendre compte des conséquences induites par cette utilisation »

Il a été aussi montré que ces mêmes ONG américaines, étatiques ou non, ont joué le même rôle dans ce qui est abusivement appelé le « printemps » arabe. La printanisation de certains pays arabes ciblés à l’aide du soft power américain a été réalisé par l’intermédiaire de la formation et du réseautage de cyberactivistes « autochtones », c’est-à-dire provenant des pays visés. Ces révoltes qui ont été présentées et vendues comme une « belle saison » se sont avérées n’être que des « regime change » accompagnés de chaos, de destruction et de désolation.

Une décennie plus tard, ces ONG sont encore actives, tout particulièrement dans le Hirak algérien.

Tel que noté par Albert A. Nofi, le soft power est une des ressources sur lesquelles s’appuient la guerre de 4e génération (G4G), cette guerre moderne qui, d’après François-Bernard Huyghe, « correspondrait à la révolution de l’information » tout en précisant qu’elle « mobiliserait des populations entières en un antagonisme gagnant tous les domaines politique, économique, social, culturel ».

En ce qui concerne l’utilisation militaire de l’information, Christina M. Knopf et Eric J. Ziegelmayer nous expliquent que : « l’information est un produit qui se prête à l’arsenalisation et l’environnement informationnel est devenu vital pour le succès des opérations militaires. Le domaine de l’information, l’Internet en particulier, est aujourd’hui un terrain crucial à saisir pour exercer une influence économique et diplomatique dominante.  C’est la raison pour laquelle les États-Unis ont officiellement incorporé à leur doctrine […] la « guerre des communications » ».

Cette « arsenalisation » de l’information a été rendue efficace grâce à l’essor fulgurant de l’Internet et des médias sociaux. À ce sujet, Waseem Ahmad Qureshi donne quelques précisions :

« Les progrès technologiques actuels (accès plus facile aux blogs médiatiques et à Internet) rendent la propagande et la manipulation des faits plus facilement accessibles tout en élargissant les conséquences des opérations de guerre de l’information en provoquant des effets dommageables massifs »

La recherche qui sera exposée dans cet article montre de manière explicite que l’Algérie fait actuellement l’objet d’une G4G qui a profité des remous du Hirak pour se déployer insidieusement.

 

Hirak, soft power et guerre de 4e génération

Un livre et de très nombreux articles ont été consacrés au rôle des organismes américains d’exportation de la démocratie et leurs relations avec le Hirak et ses « ténors ». Cet aspect du soft power ne sera pas traité dans ce travail, mais les lecteurs intéressés sont invités à consulter les liens suggérés.

Il faut cependant préciser que le soft power utilisé dans les G4G possède d’autres techniques aussi efficaces les unes que les autres.

Il a été fait mention d’une de ces techniques dans un de mes articles datant de décembre 2019. Il s’agit de mandater un universitaire crédible pour écrire, dans une revue crédible, un texte complétement fallacieux afin de suggérer un comportement donné et le présenter comme étant juste et approprié alors que, dans la réalité, il est complétement déraisonnable. Un exemple typique est celui du professeur Robert Zaretsky, professeur d’histoire de France à l’université de Houston qui s’est fait remarquer par un texte abracadabrantesque dans Foreign Affairs. En effet, le 26 novembre 2019, c’est-à-dire à peine deux semaines avant l’élection présidentielle algérienne, le professeur écrivait: « An Election’s Failure Will Be a Democratic Success » (L’échec de l’élection sera un succès démocratique).

Hallucinant! D’après ce professeur vivant dans un pays supposé être démocratique « ne pas voter est un acte démocratique »! Mais quel genre de démocratie désire exporter ce professeur loufoque?

L’histoire retiendra néanmoins l’odieuse campagne d’intimidation des électeurs lors de ce scrutin, ignominie qui a dû tellement faire plaisir à M. Zaretsky, certainement commandité pour nuire à l’Algérie.

Plus récemment, c’est dans un petit encadré publié par le journal français Le Figaro en date du 31 juillet 2021 qu’apparut une nouvelle technique encore plus insidieuse que celle de notre professeur de Houston. Celle-ci est destinée à persuader le public que l’État algérien utilise des cybermanipulations malhonnêtes « pour défendre les intérêts du président algérien », tout en parrainant des « campagnes de harcèlement » contre des opposants politiques.

Le Figaro précise que ces informations proviennent d’un rapport élaboré par une société américaine nommée Graphika, « spécialisée dans les nouvelles technologies et l’analyse des réseaux sociaux ». Personne n’est dupe. Cette mention cherche évidemment à donner de la crédibilité à cette compagnie et, par conséquent, conférer de la véracité à son rapport.

Encore un organisme américain qui s’attaque à l’État algérien en général et aux institutions présidentielle et militaire en particulier! Décidément, ils ne lâcheront jamais ces Américains!

Mais qui est donc Graphika? Qui est derrière ce joli nom, quels sont ses champs d’intérêts et qui la finance?

Contrairement à Émilien Hertement, le journaliste du Figaro qui a bêtement rapporté la nouvelle, nous allons nous intéresser, dans un premier temps, à cette société pour comprendre ses motivations et nous enquérir de son sérieux. Ensuite, nous étudierons en détail son rapport cité par Le Figaro.

Graphika et ses connexions sulfureuses

D’après les informations figurant sur son site officiel, Graphika est « une société d’analyse de réseau, fondée en 2013 par le Dr. John Kelly qui a étudié, dans sa thèse, l’essor fulgurant des conversations sur Internet en utilisant l’analyse de réseau des relations entre les auteurs en ligne, et pas seulement le contenu de leurs messages ».

Toujours selon son site, Graphika est financé par la DARPA, la « Minerva Initiative », l’« US Senate Select Committee on Intelligence » et la « Knight Foundation ».

 

DARPA est l’acronyme de la « Defense Advanced Research Projects Agency » (Agence pour les projets de recherche avancée de défense) qui est une agence du ministère de la Défense des États-Unis chargée de la recherche et du développement des nouvelles technologies destinées à l’usage militaire.

La « Minerva Initiative » est une initiative de recherche universitaire en sciences sociales parrainée par le ministère de la Défense des États-Unis axée sur des domaines d’importance stratégique pour la politique de sécurité nationale des États-Unis. Lancée en 2008 par Robert Gates, le secrétaire à la Défense de l’époque, elle a pour objectif d’améliorer la compréhension de base du ministère de la Défense en ce qui concerne les forces sociales, culturelles, comportementales et politiques qui façonnent les régions du monde d’importance stratégique pour les États-Unis. Dès le début, le programme s’est focalisé , entre autres, sur les recherches universitaires traitant de la Chine, de l’Irak, du terrorisme et de l’islam radical. À son lancement, le projet a reçu 50 millions de dollars du ministère de la Défense des États-Unis pour financer ces recherches.

Les subventions de recherche sont supervisées par des gestionnaires de programme affiliés à deux organisations militaires de recherche fondamentale : le Bureau de la recherche scientifique de l’Armée de l’air (AFOSR) et le Bureau de la recherche navale (ONR).

 

L’«US Senate Select Committee on Intelligence » (SSCI) est un comité créé par le Sénat américain en 1976 pour superviser et faire des études continues sur les activités et programmes de renseignement du gouvernement des États-Unis.

La « Knight Foundation » se présente comme une fondation nationale américaine qui investit dans le journalisme et les arts et dont l’objectif est de favoriser des communautés informées et engagées qu’elle croit essentielles à une démocratie saine. Cette fondation collabore cependant activement avec l’Open Society de George Soros, la National Endowment for Democracy, Freedom House et l’USAID.

Ces quatre organisations forment la colonne vertébrale du dispositif américain pour l’exportation de la démocratie dont il a été question précédemment.

Et ce n’est pas tout. Graphika déclare être associé avec des groupes de défense des Droits de l’homme du monde entier « pour surveiller les menaces numériques ciblant les utilisateurs vulnérables ».

 

En fait, il s’agit de Human Rights Watch (HRW), Amnesty International (AI) et « The Syria Campaign ». Il est de notoriété publique que les deux premières organisations (HRW et AI) sont largement financées par l’Open Society.  Et il ne faut surtout pas oublier qu’elles ont été toutes deux (avec d’autres entités droitdelhommistes) derrière la résolution du Parlement européen contre l’Algérie, juste quelques jours après le référendum sur la nouvelle Constitution algérienne. Drôle de coïncidence, n’est-ce pas? Comme la coïncidence de l’article de notre pitoyable professeur Zaretsky, un an plus tôt.

L’association de Graphika avec « The Syria campaign » est très révélatrice du rôle de désinformation, de propagande et d’étroite collaboration de cette société avec les gouvernements américains et britanniques.

« The Syria campaign » qui se dit « organisation à but non lucratif enregistrée au Royaume-Uni» est étroitement lié aux « White Helmets » (casques blancs), organisme de protection civile syrien qui a défrayé la chronique en 2016 (lire mon article sur ce sujet, rédigé à l’époque).

En fait, ces « secouristes » présentés comme des héros en occident, sont financés par l’USAID (United States Agency for International Development), le plus important des organismes américains d’« exportation » de la démocratie. Un document de l’USAID datant de 2018 précise qu’une subvention de 6,25 millions de dollars a été octroyée aux « White Helmets », en plus des 33 millions de dollars qui leur ont été versés depuis 2013. Ces « casques blancs » ont aussi été très largement financés par la Grande-Bretagne via le « Foreign and Commonwealth Office ». En date du 31 mars 2018, le montant total du financement que le gouvernement britannique leur a fourni s’élevait à 38 425 591,23 £. Ce qui fit dire à Julie Hyland, journaliste et militante britannique :

 

« Financés par le « Conflict, Stability and Security Fund » du gouvernement britannique et le programme USAID du gouvernement américain, ils [les « White Helmets »] font partie d’un réseau de forces djihadistes soutenues par l’Occident pour organiser un changement de régime».

 

 

The White Helmets: The greatest scandal to hit Syria

Cliquez sur l’image pour visionner la vidéo

Selon Vanessa Beeley, journaliste indépendante qui a beaucoup travaillé sur le terrain en Syrie et dans de nombreux autres pays de la région, les « White Helmets » « étaient liés financièrement à Londres et à Washington (entre autres), principaux belligérants occidentaux sans mandat en Syrie […] et que des membres des Casques blancs entretenaient des liens avec des groupes djihadistes rebelles, tels que Fatah Al-Cham, résultat de la fusion d’Al-Nosra et de Ahrar Al-Cham ».

Le mythe des « casques blancs » a été démoli par un grand nombre de journalistes et chercheurs de renom dont Eva Bartlett, John Pilger, Gareth Porter, Phillip Giraldi, Craig Murray et l’ancien inspecteur des armements de l’ONU Scott Ritter.

 

Graphika et ses figures publiques

Parmi les figures publiques de Graphika, on retrouve les noms de l’anglais Ben Nimmo (directeur des recherches) et de la française Camille François (directrice de l’innovation).

 

Ben Nimmo a rejoint Graphika en 2019, pourtant, rien ne le prédestinait à ce poste. Son parcours singulier a été décrit dans un article détaillé du New York Times (NYT).

En effet, il a étudié la littérature à l’Université de Cambridge, a travaillé comme instructeur de plongée sous-marine en Égypte, ainsi qu’écrivain et journaliste de voyage en Europe. En 2011, il a été recruté par l’OTAN comme attaché de presse principal sur la Russie et l’Ukraine jusqu’en 2014. Ensuite, il est devenu chercheur indépendant et a commencé à travailler sur la Russie sous contrat pour des think tanks pro-démocratie comme l’« Institute for Statecraft » qui pilote un projet  financé par le « Foreign and Commonwealth Office » nommé « The integrity initiative ». Créé en 2015, ce programme avait pour objectifs de contrer et sensibiliser à la désinformation provenant de pays comme la Russie et la Chine ainsi que de groupes extrémistes comme Daech. Comme par hasard, il s’agit de pays et ou organismes ciblés aussi par la « Minerva Initiative ».

Au cours de la campagne électorale américaine de 2016, M. Nimmo a collaboré avec l’Atlantic Council, le think tank non officiel de l’OTAN.

Pour se faire une idée de l’importance de ce « groupe de réflexion », il n’y a qu’à consulter l’impressionnante liste des membres de son Conseil d’administration. On y trouve, entre autres, Henry Kissinger, Joseph Nye (le concepteur du soft power), le général David H. Petraeus (commandant de la coalition militaire sous Bush fils et chef des troupes de l’OTAN ainsi que Directeur de la CIA sous Obama), Stephen Hadley (conseiller à la sécurité nationale de Bush fils), Robert Gates (cité précédemment – Directeur de la CIA sous Bush père et Secrétaire à la défense sous Bush fils et Obama). On y trouve aussi James Baker, Léon Panetta, Colin Powell, James Woosley, Peter Ackerman et j’en passe car la liste donne le tournis (le lecteur est invité à consulter ces pages pour plus de détails: lien 1 et lien 2). Pour la petite histoire, James Woosley a été directeur de la CIA sous Bill Clinton et a dirigé Freedom House . De son côté, Peter Ackerman a aidé à la création de l’Albert Einstein Institution dirigé par son professeur, l’illustre Gene Sharp, le théoricien de la « lutte non-violente » qui a été utilisée dans les révolutions colorées et le « printemps » arabe. Sa théorie a été développée dans de nombreux livres et tout particulièrement dans « De la dictature à la démocratie », ouvrage qui est devenu le livre de chevet de tous les révolutionnaires en herbe à travers le monde.

Revenons maintenant à Ben Nimmo. Il a aidé à fonder le Digital Forensic Research Lab (DFRLab) de l’Atlantic Council, un groupe basé à Washington qui étudie la désinformation en ligne.

En 2018, Facebook a annoncé un partenariat avec DFRLab pour « identifier, exposer et expliquer la désinformation lors des élections dans le monde », accordant à l’Atlantic Council et à Nimmo l’accès aux données privées de milliards d’utilisateurs de Facebook.

 

Facebook a fait de lui et du laboratoire les premiers étrangers autorisés à étudier les réseaux de désinformation sur son site avant que l’entreprise ne ferme les réseaux.

À la fin de son article, le NYT précise que Graphika et DFRLab ont tous deux reçu un financement de Facebook.

Le 5 février dernier, Ben Nimmo annonçait son départ de Graphika pour rejoindre Facebook où il aiderait « à diriger la stratégie mondiale de renseignement sur les menaces contre les opérations d’influence ». Sans oublier, bien sûr, de faire « coucou » à sa collègue et collaboratrice, Camille François.

 

Cette nouvelle n’est pas passée inaperçue, bien au contraire. Sur The Grayzone, par exemple, on pouvait lire un article intitulé « Facebook hires ex-NATO press officer and social media censor Ben Nimmo as intel strategist » (Facebook embauche Ben Nimmo, ancien attaché de presse de l’OTAN et censeur des médias sociaux, en tant que stratège du renseignement), alors que Mint Press News titrait « Facebook partners with Hawkish Atlantic Council, a NATO lobby group, to “protect democracy” » (Facebook s’associe au belliciste Atlantic Council, un groupe de pression de l’OTAN, pour « protéger la démocratie »).

Passons maintenant à la seconde figure publique de Graphika qui se nomme Camille François. Diplômée de Sciences-Po et boursière Fulbright, elle a été membre de la « New America’s Cybersecurity Initiative » (NACI), chercheure principale chez Jigsaw, a dirigé des projets de recherche sur la cybersécurité et les droits de l’homme pour la « Defence Advanced Research Projects Agency », et a travaillé pour l’équipe « Market Insights » de Google (consulter ce lien).

La « New America’s Cybersecurity Initiative » est un organisme financé (entre autres) par le Département d’état américain, la Knight Foundation, Open Society, Google, Microsoft, Apple et Facebook.

Jigsaw (anciennement Google Ideas) est un groupe de réflexion et un incubateur technologique au sein de Google/Alphabet dirigé par Jared Cohen. Ce dernier a travaillé au Département d’État américain comme membre du comité de planification des politiques du département d’État américain, puis a été très proche conseiller des secrétaires d’État Condoleezza Rice et Hillary Clinton. C’est, par exemple, lui qui avait personnellement contacté le cofondateur et président de Twitter, Jack Dorsey, pour lui demander de reporter les travaux de maintenance des serveurs de Twitter afin de ne pas perturber les activités des cyberactivistes iraniens lors de leurs manifestations antigouvernementales en 2009.

Mais ce qui attire le plus l’attention, c’est son rôle dans la formation des cyberactivistes arabes en préparation du « printemps » arabe. En effet, Jared Cohen fut un des fondateurs de AYM « Alliance of Youth Movements » (rebaptisée Movements.org) qui se définit comme une organisation américaine à but non lucratif (d’après leur site) qui affiche clairement sa mission : i) identifier des cyberactivistes dans des régions d’intérêt ; ii) les mettre en contact entre eux, avec des experts et des membres de la société civile ; et iii) les soutenir en les formant, en les conseillant et en leur procurant une plateforme pour initier les contacts et les développer dans le temps (pour plus de détails, consulter mon article sur le sujet).

Comme expliqué précédemment, la « Defence Advanced Research Projects Agency » (DARPA) est l’agence du ministère de la Défense des États-Unis qui finance Graphika. Comme le monde est petit!

D’après ce qui est mentionné sur son CV, Camille François a été aussi recrutée par Google, dans l’équipe de « Market Insights ». Directrice de recherche associée, elle s’est spécialisée dans la recherche en ligne sur les PME françaises et a géré les trackers de marque et de confidentialité de Google pour la perception parmi le public et les faiseurs d’opinion clés.

Pour boucler la boucle, Mme François s’est formée, en 2014, à l’École de l’OTAN d’Oberammergau (Allemagne) sur les « cyber-opérations » tel que précisé également sur son CV.

 

Organigramme des connexions de Graphika

Cliquez sur l’image pour agrandir

 

Graphika, la main dans le sac

La société Graphika a été impliquée dans de nombreuses controverses en relation avec i) le « repérage » d’un type particulier et ciblé de désinformation sur les médias sociaux et ii) son rôle de « chien truffier » dressé pour servir des commanditaires militaristes, atlantistes et occidentalistes.

Pour clarifier ce point, nous allons citer deux exemples pédagogiques.

1- L’affaire Jeremy Corbyn

La très large élection de Jeremy Corbyn à la tête du parti travailliste britannique avec près de 60% des voix en 2015 a été suivie par une campagne médiatique « mainstream » ayant pour but de diaboliser sa personne et de lui ôter toute légitimité politique de premier plan.

Tout d’abord, ses positions pro-palestiniennes lui ont valu des attaques du lobby sioniste pour des allégations d’antisémitisme après son succès électoral. Quelques années plus tard, à l’approche des élections législatives de 2019, les accusations sont montées d’un cran, devenant plus incisives. Il n’était pas question qu’un socialiste « antisémite » soit logé au 10, Downing Street.

En plus de ces accusations fallacieuses, une autre affaire a été planifiée pour porter le coup de grâce à la possibilité que Corbyn puisse, un jour, occuper le fauteuil de Premier ministre britannique : sa « collusion » avec la Russie. Cette accusation, mêlée avec ce « sport » occidental communément appelé « Russia Bashing », allaient être, ni plus ni moins, un coup de grâce à ce projet.

À ce sujet, les journalistes d’investigation Ben Norton et Max Blumenthal écrivaient le 8 décembre 2019:

« À quelques jours des élections nationales britanniques du 12 décembre, les agences de renseignement britanniques et les organisations soutenues par le gouvernement américain ont intensifié leurs attaques contre Corbyn, empruntant des tactiques à l’hystérie américaine du Russiagate et faisant de grands efforts pour le présenter – sans aucune preuve substantielle – comme une supposée marionnette de l’ignoble Kremlin ».

Le journaliste Matt Kennard a, quant à lui, publié une enquête détaillée au titre très explicite : « Comment l’establishment militaire et du renseignement britannique s’efforce d’empêcher Jeremy Corbyn de devenir Premier ministre ».

Il y mentionna que des responsables de l’armée et du renseignement britanniques ont été à l’origine d’au moins 34 reportages majeurs publiés dans les médias nationaux présentant Jeremy Corbyn comme un danger pour la sécurité britannique.

Le 27 novembre 2019, en pleine campagne électorale, l’équipe de Jeremy Corbyn présenta un imposant dossier traitant de négociations secrètes entre le gouvernement conservateur de Boris Johnson et l’administration américaine dans le but de privatiser le National Health Service (NHS) britannique, démentant ainsi les promesses de son rival conservateur.

Moins d’une semaine plus tard, l’artillerie lourde fut sortie pour faire face à l’accusation.

Ben Wallace, le Secrétaire d’État à la Défense britannique, déclara que « Jeremy Corbyn a joué le rôle d' »idiot utile » pour le Kremlin en minant l’OTAN pendant des décennies et cela le rend inapte à être Premier ministre ».

Comme pour confirmer ses dires, le journal pro-conservateur The Daily Telegraph titrait à la Une « Le dossier de Corbyn pointe du doigt les Russes ».

 

The Guardian emboîta le pas en précisant que les documents de Corbyn ont été « mis en ligne par des affiches utilisant des méthodes russes ». D’autres médias comme The Daily Beast, la BBC ou le Washington Post reprirent également la nouvelle.

Ce n’est pas le « clonage » de cette information qui attire l’attention mais le fait que tous les médias se sont basés sur une et une seule source : Graphika et son directeur des recherches, Ben Nimmo. Tiens donc!

Extrait de l’article du Guardian :

« Ben Nimmo, le chef des enquêtes chez Graphika, a déclaré : « Ce que nous disons, c’est que les efforts initiaux pour amplifier la fuite du NHS ressemblent beaucoup aux techniques utilisées par Secondary Infektion dans le passé, une opération russe connue. Mais nous n’avons pas toutes les données qui nous permettent de prendre une décision finale dans cette affaire » ».

Une accusation aussi grave, reprise par des médias lourds et influents, basée sur une seule source et…du vent.

Ce qui fit dire à Norton et Blumenthal :

« Pas un seul article couvrant l’histoire n’a pris la peine d’informer les lecteurs qui était Nimmo, ni n’a offert de détails sur les puissantes forces étatiques derrière Graphika ».

Et d’ajouter :

« En fait, Nimmo n’est pas un expert en données ou un journaliste, mais un ancien attaché de presse de l’OTAN qui a précédemment travaillé pour l’usine de propagande secrète « Integrity Initiative », qui était financée par le ministère britannique des Affaires étrangères et dédiée à engendrer des conflits avec la Russie ».

La suite de l’histoire vous la devinez certainement : Jeremy Corbyn a évidemment perdu les élections du 12 décembre 2019.

2- Le Russiagate

Le Russiagate est l’affaire politico-judiciaire qui a été invoquée pour qualifier les allégations d’ingérence de la Russie dans les élections présidentielles américaines de 2016. Un branle-bas de combat médiatique a été orchestré afin de démontrer que la défaite de Hillary Clinton n’était due qu’à une collusion entre l’équipe de Donald Trump et le Kremlin via une armée de trolls russes écumant les médias sociaux, en particulier Facebook et Twitter.

Comme on peut s’y attendre, la démonstration a été confiée à une équipe de l’Université d’Oxford et …la société Graphika. Cette dernière était représentée par son fondateur, John Kelly, et Camille François.

Le rapport, commandité en 2018 par l’«US Senate Select Committee on Intelligence » (SSCI) dont il a été question auparavant, confirme évidemment les allégations. On peut y lire :

« L’Agence russe de recherche Internet (IRA) a lancé une attaque prolongée contre les États-Unis en utilisant une propagande informatique pour désinformer et polariser les électeurs américains ».

« Les données sur l’IRA fournies au SSCI par les plateformes américaines de médias sociaux et Internet démontrent un effort soutenu pour manipuler le public américain et saper la démocratie. Avec des années d’expérience dans la manipulation de l’opinion publique en Russie, l’IRA a utilisé les principales plateformes de médias sociaux, notamment Facebook, Instagram et Twitter, pour cibler les électeurs américains et polariser les utilisateurs des médias sociaux américains ».

Une année plus tard, le rapport du procureur Robert Mueller, procureur spécial chargé d’enquêter sur les ingérences russes dans les élections présidentielles de 2016, était publié. La principale conclusion stipulait qu’il n’y a pas eu d’entente entre les membres de l’équipe de Trump et la Russie.

Le Monde diplomatique qualifia le Russiagate de « débâcle » et commenta le rapport ainsi :

« Les premiers éléments connus du Rapport Mueller représentent une défaite pour la fraction la plus modérée du parti démocrate, pour le parti de la guerre à la Russie, pour les médias. […] Enfin, ce rapport constitue une gifle spectaculaire pour la quasi-totalité des grands médias américains qui, depuis deux ans, avaient fait du « Russiagate » leur commerce à plein temps ».

Une gifle aussi à Graphika et ses « experts ».

La chasse aux sorcières s’est poursuivie jusqu’aux élections présidentielles américaines de 2020. Graphika produisit un autre rapport en septembre 2020 signé par, entre autres, Ben Nimmo et Camille François ciblant un site nommé PeaceData supposément financé par l’Agence russe de recherche Internet (IRA).

À ce sujet, le New York Times écrivit :

« Le groupe russe qui s’est immiscé dans l’élection présidentielle de 2016 est de retour, utilisant un réseau de faux comptes et un site Web conçu pour ressembler à un site d’information de gauche, ont déclaré mardi Facebook et Twitter. La campagne de désinformation menée par le groupe soutenu par le Kremlin, connu sous le nom d’Internet Research Agency, est la première preuve publique que l’agence essaie de répéter ses efforts d’il y a quatre ans et d’éloigner les électeurs du candidat démocrate à la présidentielle, Joseph R. Biden Jr., pour aider le président Trump ».

PeaceData a vivement réagi à ces accusations les qualifiant de calomnies et de mensonges.

En effet, certains observateurs perspicaces notèrent que, contrairement à ce qui était dit par Graphika et NYT, le site web PeaceData avait publié plusieurs articles critiquant durement Trump, dont un qui l’a qualifié de « instable et déséquilibré ». D’autre part, Graphika ne donna aucune preuve du financement du site par l’IRA dans son rapport.

Les comptes Facebook et Twitter de PeaceData ont évidemment été fermés sur la base du rapport de Graphika et de ses « experts », Ben Nimmo et Camille François.

Graphika et l’Algérie

Après avoir passé en revue l’imposant réseau de connexions politico-militaires dont dispose Graphika et ses « experts » ainsi que les « missions » de haut niveau dont ils ont été chargés, plusieurs questions viennent à l’esprit : Pourquoi l’Algérie? Pourquoi maintenant? Quel est le but recherché? Qui a commandé l’étude? Qui l’a financée? Et qui a collaboré avec eux pour leur fournir les détails nécessaires?

Tout d’abord, il faut reconnaître que si Graphika s’est intéressée à l’Algérie, c’est que ce pays représente un enjeu géostratégique important pour les États-Unis. Cela confirme ce qui a été avancé dans mes nombreux articles et mes récents livres sur le sujet.

Le timing est lui aussi important. En effet, comme le Hirak « frelaté » bat de l’aile, cette évidente ingérence dans la politique intérieure de l’Algérie cherche à créer une nouvelle agitation malsaine dans la vie politique du pays.  En plus, il est quand même étrange que sa publication intervienne juste après le scandale Pegasus qui a ciblé l’Algérie. De victime, l’Algérie est présentée comme coupable par Graphika.

Pour tenter de répondre plus amplement aux questions, revenons au rapport de Graphika sur l’Algérie.

Le résumé du rapport donne le ton :

« Facebook a partagé un ensemble de comptes, de pages et de groupes avec Graphika pour une analyse plus approfondie avant de les supprimer de ses plateformes. Notre enquête a révélé un effort multiplateforme sur plusieurs années pour faire avancer les intérêts du président algérien Abdelmadjid Tebboune, depuis sa candidature à la présidentielle de 2019, jusqu’à un référendum constitutionnel l’année dernière et des élections législatives largement boycottées en juin. Cette activité s’est entrelacée avec une campagne soutenue de harcèlement et d’intimidation visant le mouvement de protestation du Hirak en Algérie, qui, au cours des deux dernières années, a rassemblé des milliers de personnes dans les rues du pays pour demander que l’élite dirigeante soit chassée et la fin de la corruption. Ces tentatives combinées pour manipuler, déformer et polariser la conversation politique en ligne en Algérie doivent être considérées dans le contexte de la répression signalée par le gouvernement contre les voix de l’opposition et de l’impact de la pandémie de Covid-19 qui a contraint de nombreux Algériens à déplacer leurs manifestations en ligne ».

On en tire les conclusions suivantes :

  • Comme expliqué précédemment, Facebook travaille avec Graphika;
  • Les sites jugés « indésirables » sont supprimés sur recommandation de Graphika;
  • Graphika fait de la politique et non de l’analyse de réseaux;
  • La démarche constitutionnelle adoptée par l’État algérien pour sortir de l’impasse ne plait pas à Graphika;
  • Graphika supporte la politique du « Yetnahaw Gaa » prônée en particulier par les ongistes (formés et financés par les organismes américains d’« exportation » de la démocratie), les islamawistes « offshore » et les makistes séparatistes;
  • Graphika se positionne contre les institutions de l’État algérien et soutient les groupes cités précédemment, dont deux sont considérés comme des organisations terroristes;
  • L’État algérien manipule l’information, mais aucun mot sur l’incommensurable manipulation des trois groupes cités;
  • Facebook (et les autres médias sociaux) autorise (encourage?) les manifestations en ligne pour ceux qui militent pour la phase de transition, mais ferme les comptes de ceux qui soutiennent la démarche constitutionnelle.

Passons maintenant à ce que Graphika appelle des preuves à ses allégations. Le rapport commence avec un article concernant Noureddine Boukrouh qui est commenté comme suit :

« Dans l’ensemble, les comptes et les pages identifiés par Facebook ont montré des signes clairs de coordination, ainsi que l’utilisation de fausses identités et d’autres pratiques trompeuses pour induire les utilisateurs en erreur. Dans une illustration particulièrement frappante en juin de cette année, 42 des pages identifiées ont publié la même photo avec des légendes identiques attaquant des opposants au gouvernement algérien. Beaucoup de ces pages se sont présentées comme des groupes pro-démocratie ou des médias indépendants »

Quel niveau d’analyse! Hercule Poirot en aurait perdu sa moustache!

 

 

Mensonge et inversion des rôles:

1- Graphika prétend que Noureddine Boukrouh a été qualifié de « fou » alors que c’est lui qui a traité le Président de la république algérienne de la sorte.

2- En plus, Graphika affirme qu’il s’agit d’une « attaque coordonnée contre un opposant » alors qu’il s’agit d’un de mes articles, publié sur mon site, en réponse au sien.

Il s’avère qu’il s’agit de MON article intitulé « Un goujat nommé Boukrouh » qui a été publié sur mon site avec la même photo, mais qui a aussi été repris par d’autres sites (site 1, site 2, site 3, etc.). Il est donc normal que des pages Facebook le reprennent comme c’est le cas de tous mes articles. Mon récent poème en hommage à Djamel Bensmaïl, par exemple, a été repris intégralement par des dizaines de pages. Où est le problème? Les réseaux sociaux ne servent-ils pas à cela? Ou alors c’est halal pour certains et haram pour d’autres?

Au-delà de cet aspect, ce qui attire l’attention, c’est la légende :

« Captures d’écran montrant la publication coordonnée d’une attaque décrivant la figure de l’opposition Noureddine Boukrouh comme « folle » peu de temps après avoir critiqué Tebboune ».

Il s’agit d’un pur mensonge! C’est M. Boukrouh qui a traité le président Abdelmadjid Tebboune de fou dans un post sur Facebook! En toute lettre dans le titre!

Question pour Graphika et Facebook : accuser fallacieusement un président en exercice de folie ne mérite pas la fermeture du compte de M. le « sain d’esprit »?

En plus de l’institution présidentielle, c’est l’institution militaire algérienne qui a été dénigrée, comme si ces mêmes institutions, aux États-Unis ou en Occident n’avaient pas le droit de s’exprimer sur l’état de la Nation. Comme tous les pays du monde, l’Algérie a ses institutions étatiques et s’exprime dans les médias qu’elles jugent adéquat à son message.

Aussi bizarre que cela puisse paraître, le rapport de Graphika critique le droit à l’institution militaire de faire des reportages sur les « fake news » et de dénoncer les agissements de certains groupes qui menacent la sécurité et la souveraineté de l’Algérie.

Le rapport cite nommément « Karim Tabbou » (cité 3 fois), « Amir DZ » (cité 4 fois), « Rachad » (cité 4 fois), « Mohamed Larbi Zitout » (cité 5 fois) et Mourad Dhina.

« Les cibles clés depuis 2019 comprenaient : Karim Tabou – une figure de l’opposition qui a été arrêtée par la police algérienne en 2020 et 2021 ; Amir Boukhors (« Amir DZ »), un dissident anti-régime en France ; et deux co-fondateurs du groupe politique « Rachad » – Mohamed Larbi Zitout, qui vit en exil à Londres, et Mourad Dhina, qui vit en Suisse. En mars 2021, un tribunal algérien aurait émis des mandats d’arrêt contre Boukhors et Zitout pour « terrorisme » ».

Les « ténors autoproclamés du Hirak », en l’occurrence Mostefa Bouchachi, Zoubida Assoul et Karim Tabbou, sont aussi présentés comme des « critiques du régime algérien ».

Comme par hasard, toutes les personnes citées, sans aucune exception, collaborent ensemble tel qu’expliqué dans mon livre sur le Hirak et sont, bien évidemment, toutes pour la phase de transition.

Décidément, la vision de Graphika (et de ses commanditaires) est dichotomique :  il y a des bons et des mauvais. Les bons sont ceux qu’elle nomme « les figures de l’opposition » et les mauvais sont les institutions étatiques, présidentielle et militaire.

Par contre, aucun mot n’est prononcé sur le nombre incalculable de comptes Facebook qui sont, directement ou indirectement, liés à ces « figures » et qui, nuit et jour, dénigrent ces mêmes institutions.

Pour plus de détails et pour comprendre le rôle de ces groupes qui ont surfé sur le Hirak algérien, le lecteur est invité à consulter mon interview sur le sujet.

Il faut dire que certains passages du rapport Graphika frôlent la dérision. Jugez-en.

« Les pages et les comptes du réseau ont constamment fait l’éloge de l’Armée nationale populaire algérienne (الجيش الوطني الشعبي الجزائري). Le réseau a amplifié des images d’exercices d’entraînement et d’autres événements, ainsi que des mèmes et des dessins animés pro-militaires, présentant tous l’armée algérienne comme des protecteurs forts et bien équipés du peuple algérien ».

Est-il donc interdit de faire l’éloge de l’armée de son pays? N’en déplaise à Graphika, l’institution militaire protège non seulement le peuple algérien, mais aussi l’intégrité et la souveraineté de son pays.

Encore une ineptie racontée dans le rapport : Graphika reproche à certaines pages d’avoir fait la promotion des élections législatives du 12 juin 2021.  Mais qu’y a-t-il de mal à vouloir encourager les citoyens à accomplir leur devoir électoral? Pourquoi alors n’avoir rien dit sur ces « grands démocrates », vulgaires factotums de ces « figures de l’opposition » qui, à l’étranger, empêchaient violemment les personnes de voter? Il est clair que les informateurs « autochtones » ne leur ont pas raconté toute l’histoire aux « experts » de Graphika. Ou alors est-ce cette dernière qui a filtré les informations pour diaboliser les institutions étatiques algériennes et sanctifier cette « opposition » qui travaille à la destruction du pays avec la bénédiction de l’Oncle Sam et de l’OTAN?

Il faut le dire clairement : un travail scientifique crédible doit nécessairement analyser les activités des deux protagonistes et non faire preuve de cécité sélective en faveur de celui qu’on veut soutenir. Le rapport de Graphika montre une faiblesse méthodologique si flagrante que son soi-disant travail « scientifique » n’est en réalité que de la propagande pour un camp choisi, le même qui a été sélectionné par les organismes américains d’« exportation » de la démocratie dans le but de réaliser un « regime change » en Algérie par le biais du soft power.

Graphika ne s’arrête pas là. Elle va jusqu’à consacrer une section sur le Maroc et la France intitulée « Maroc malveillant, France traîtresse ».

Elle y prétend que les médias de ces deux pays sont des bisounours et que l’Algérie les calomnie. Alors qu’elle attaque les chaines de télévision étatiques algériennes, Graphika présente France 24 comme une chaine inoffensive, ne précisant pas qu’il s’agit d’une des chaines étatiques françaises qui travaille directement avec le Quai d’Orsay  et dont le rôle dans le Hirak a été très partial (pour ne pas dire hostile à l’Algérie) comme expliqué dans un de mes articles publié en 2019. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard que son accréditation en Algérie lui a été retirée en juin 2021.

Quant au Maroc, son action belliqueuse et agressive sur les réseaux sociaux contre l’Algérie est passée, elle aussi, sous silence. Il faudrait peut-être rappeler à Graphika l’affaire Pegasus dont elle n’a, bien sûr, pas soufflé mot. Le Maroc n’a-t-il pas espionné 6000 personnes en Algérie, ou est-ce encore une « fake News » des institutions présidentielle ou militaire?

Il fallait s’y attendre. Mohamed Larbi Zitout, un des membres du mouvent Rachad cité dans le rapport Graphika, en a fait ses choux gras dans une de ses interminables logorrhéescyberspatiales.

Ce qui répond tout naturellement à l’importante question : Cui Bono?

Conclusion

Cette étude nous permet de tirer les conclusions suivantes :

  • La société Graphika est financée par des entités directement ou indirectement reliées à l’administration américaine, à l’administration britannique, à l’OTAN et à des organismes américains d’« exportation » de la démocratie;
  • La société Graphika ne fait pas d’études pour informer les citoyens. Elle ne s’intéresse qu’aux médias sociaux de pays ciblés par les États-Unis ou par certains pays membres de l’OTAN comme la Grande-Bretagne;
  • Ces dernières années, les principaux pays ciblés par les études de la société Graphika sont la Russie, la Chine et l’Iran.
  • Les études sur la Russie sont très nombreuses et très agressives, ce qui confirme l’influence de l’Atlantic Council, le think tank non officiel de l’OTAN;
  • La société Graphika possède des relations avec certains géants du Web, soit directement, soit à travers ses « experts »;
  • La société Graphika collabore directement avec Facebook et lui fournit la liste des pages à supprimer;
  • Ce faisant, Facebook n’est pas indépendante, mais se comporte comme une entreprise impliquée dans la mise en œuvre de la politique étrangère étasunienne et de l’OTAN (Ceci n’est pas nouveau : la collusion entre certains géants du Web et l’administration américaine a été longuement discutée dans mon livre « Arabesque$ » et certains de mes articles);
  • La société Graphika n’a pas étudié les médias sociaux algériens fortuitement. Le timing, le parti pris et les attaques frontales contre les institutions fondamentales de l’État algérien indiquent que cette étude a été commanditée par des groupes ou des états qui favorisent un « regime change » en Algérie et qui y travaillent;
  • Ce dernier point est évident à la lecture du rapport qui présente négativement les institutions étatiques algériennes et positivement ce qu’il appelle « les figures de l’opposition »;
  • Aucune étude n’a par contre été réalisée sur l’utilisation des médias sociaux par « les figures de l’opposition », ce qui enlève toute scientificité au rapport et en fait, par voie de conséquence, un pur outil de propagande contre l’Algérie;
  • Les relations entre certaines « figures de l’opposition » et l’administration américaine (explicitées dans mon livre sur la question) ayant été complètement occultées dans le rapport, on en déduit que Graphika joue un rôle analogue et complémentaire aux organismes américains d’« exportation » de la démocratie;
  • Ces trois derniers points indiquent que Graphika, ainsi que les diverses institutions (étatiques ou non) avec lesquelles elle collabore, supportent et soutiennent activement « les figures de l’opposition » contre l’État algérien;
  • Tout cela nous amène à conclure que Graphika est un outil de plus dans l’arsenal du soft power américain, spécialisé dans un nouveau « champ de bataille » qui n’est autre que le monde virtuel des médias sociaux.
  • Les actions menées de manière agressive par les organismes américains d’« exportation » de la démocratie, combinées à celles des ONG droitdelhommistes ainsi que les attaques de la société Graphika montrent, de manière non équivoque, que l’Algérie est actuellement sous le feu nourri d’une guerre de quatrième génération.

Ahmed Bensaada

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L’enfer est vide, tous les démons sont ici.

 William Shakespeare, The Tempest, 1610-1611

Introduction

Une série de mensonges et d’affabulations sont utilisés pour justifier des décisions politiques de grande envergure qui, au cours des 18 derniers mois, ont littéralement détruit la vie des gens dans le monde entier.

La « fausse science » est utilisée pour justifier le confinement, la distanciation sociale, le masque facial, l’interdiction des rassemblements sociaux, des événements culturels et sportifs, la fermeture de l’activité économique, qui sont tous maintenus comme moyen d’éradiquer le « virus tueur ».

Qui est ce « virus tueur » qui a été personnifié par les médias et nos gouvernements, tenu pour responsable du déclenchement du chaos économique et social dans le monde entier ?

Vous vous souvenez peut-être qu’au plus fort de l’effondrement financier de février 2020, « V le Virus » a été tenu pour responsable du plus grand krach boursier depuis 1929.

Le « virus tueur » a-t-il été identifié ? Le SRAS-CoV-2 a-t-il été isolé ?

Cet article passera en revue cette question litigieuse qui se dresse depuis le début de la crise en janvier 2020. Une partie de cette analyse est basée sur des recherches menées au début de 2020.

La question centrale soulevée dans cette analyse est la suivante: l’OMS et les autorités sanitaires nationales fournissent-ils des preuves fiables et irréfutables que le présumé virus SRAS-CoV-2 a été isolé/purifié à partir d’un « échantillon non falsifié prélevé d’un patient malade » ?

Alors que le présumé virus a été initialement défini comme le nouveau coronavirus 2019 (2019-nCoV) en janvier 2020, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré en janvier 2020 qu’elle n’avait pas en sa possession de détails concernant l’isolement/l’épuration et l’identité du 2019-nCoV.

Et comme les détails concernant l’isolement / la purification n’étaient pas disponibles, l’OMS a décidé de « personnaliser » le test de réaction en chaîne de la polymérase à transcription inverse en temps réel (rRT-PCR) en utilisant le prétendu virus du SRAS 2003 « similaire » (rebaptisé ultérieurement SRAS-1) comme « point de référence » pour la détection de fragments génétiques du nouveau 2019-nCoV.

Ce que cette décision implique, c’est que le nouveau 2019-CoV-2 n’est PAS un nouveau virus. Il a été classé par les autorités chinoises et l’OMS comme « semblable » au SRAS-CoV de 2003 ainsi qu’au SRMO. 

2003 Le CoV-SRAS a ensuite été renommé SRAS-CoV-1.

Historique : Isolement du virus

Autorités sanitaires chinoises

Les autorités chinoises ont annoncé le 7 janvier 2020 qu‘ »un nouveau type de virus » avait été identifié « semblable à celui associé au SRAS et au MERS » (rapport connexe, ce n’est pas la source originale du gouvernement chinois). La méthode sous-jacente est décrite ci-dessous :

Nous avons recueilli et analysé prospectivement des données sur les patients atteints d’une infection à nCoV 2019 confirmée en laboratoire par RT-PCR en temps réel et séquençage de prochaine génération.

Les données ont été obtenues à l’aide de formulaires de collecte de données standardisés partagés par l’OMS et le Consortium international pour les infections respiratoires aiguës aiguës et émergentes à partir de dossiers médicaux électroniques. (c’est nous qui soulignons)

L’article suivant intitulé A new coronavirus associated with human respiratory disease in China« (En Chine, un nouveau coronavirus associé à une maladie respiratoire affectant les humains) (Nature, 3 février 2021) a été parmi les premiers à faire rapport sur le nouveau coronavirus chinois :

(…) [Nous] avons recueilli du liquide de lavage broncho-alvéolaire (BALF) et effectué un séquençage méta-transcriptomique profond. L’échantillon clinique a été manipulé dans un laboratoire de niveau de biosécurité 3 au Shanghai Public Health Clinical Center. L’ARN total a été extrait de 200 μl de BALF et une bibliothèque méta-transcriptomique a été construite pour le séquençage en bout de paire (150 pb de lecture) à l’aide d’un Illumina MiniSeq comme décrit précédemment 4,6,7,8.
.
Au total, nous avons généré 56 565 928 lectures de séquence qui ont été de novo-assemblées et criblées pour des agents étiologiques potentiels.
(…)
La séquence génomique de ce virus, ainsi que ses terminaisons, ont été déterminées et confirmées par PCR à transcription inverse (RT-PCR)10 et 5′/3′ amplification rapide des extrémités de l’ADNc (RACE), respectivement. Cette souche virale a été désignée sous le nom de coronavirus WH-Human 1 (WHCV) (et a également été appelée « 2019-nCoV ») et sa séquence génomique entière (29 903 nt) a reçu le numéro d’accession GenBank MN908947.
L’organisation du génome viral du WHCV a été déterminée par l’alignement de la séquence avec deux membres représentatifs du genre Betacoronavirus : un coronavirus associé à l’homme (SRAS-CoV Tor2, numéro d’accession GenBank AY274119) [2003] et un coronavirus associé aux chauves-souris (chiroptelle SL-CoVZC45, numéro d’accession GenBank MG772933) . (Nature, 3 février 2020)

Il n’est pas clair, d’après les citations ci-dessus ni sur les documents consultés, si les autorités sanitaires chinoises ont entrepris un isolement/purification du spécimen provenant d’un patient.

Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) aux États-Unis

À la suite de l’annonce chinoise du 28 janvier 2020, le CDC a déclaré que le virus corona novela avait été isolé. La déclaration du CDC datée du 28 janvier 2020 (mise à jour en décembre 2020) est sans équivoque :

Le SRAS-CoV-2, le virus qui cause la COVID-19, a été isolé en laboratoire et est disponible pour la recherche par la communauté scientifique et médicale.

….

Calendrier :

  • Le 20 janvier 2020, le CDC a reçu un échantillon clinique prélevé sur le premier patient américain infecté par le SRAS-CoV-2. Le CDC a immédiatement placé l’échantillon en culture cellulaire pour développer une quantité suffisante de virus pour l’étude.
  • Le 2 février 2020, le CDC a généré suffisamment de SRAS-CoV-2 cultivé en culture cellulaire pour être distribué aux chercheurs médicaux et scientifiques.
  • Le 4 février 2020, le CDC a expédié le SRAS-CoV-2 au dépôt de ressources BEI.
  • Un article traitant de l’isolement et de la caractérisation de cet échantillon de virus est disponible dans Maladies infectieuses émergentes.

(…)

Une façon importante pour le CDC d’appuyer les efforts mondiaux visant à étudier et à en apprendre davantage sur le SRAS-CoV-2 en laboratoire était de cultiver le virus en culture cellulaire et de veiller à ce qu’il soit largement disponible. Les chercheurs de la communauté scientifique et médicale peuvent utiliser le virus obtenu à partir de ces travaux dans leurs études.

Les souches du SRAS-CoV-2 fournies par le CDC et d’autres chercheurs peuvent être demandées gratuitement auprès du référentiel de ressources de recherche sur la biodéfense et les infections émergentes (BEI) icône externe par les établissements établis qui répondent aux exigences de l’EIM. Ces exigences comprennent le maintien d’installations et de programmes de sécurité appropriés, ainsi que l’expertise appropriée. BEI fournit des organismes et des réactifs à l’ensemble de la communauté des chercheurs en microbiologie et en maladies infectieuses. (C’est nous qui soulignons).

Voir également l’étude connexe qui a été affichée sur le site Web des CDC.

Les CDC reconnaissent que le CoV-2 du SRAS n’a pas été isolé.

 

Le document officiel du CDC, (daté du 21 juillet 2021) intitulé « CDC 2019-Novel Coronavirus (2019-nCoV) Real-Time RT-PCR Diagnostic Panel se lit comme suit :

Étant donné qu’aucun isolat viral quantifié du nCoV 2019 n’était disponible pour le CDC au moment de la mise au point du test [janvier 2020] et que cette étude a été menée, des essais conçus pour la détection de l’ARN 2019-nCoV ont été testés avec des stocks caractérisés d’ARN complet transcrit in vitro (gène N ; accession GenBank : MN908947.2) du titre connu (copies d’ARN/μL) enrichi en un diluant consistant en une suspension de cellules A549 humaines et d’un milieu de transport viral (TMV) pour imiter l’échantillon clinique. (c’est nous qui soulignons, page 40)

Comparez l’énoncé ci-dessus à l’avis du 28 janvier 2020 des CDC confirmant l’isolement du SRAS-CoV-2:

Le 20 janvier 2020, le CDC a reçu un échantillon clinique prélevé sur le premier patient américain infecté par le SRAS-CoV-2. Le CDC a immédiatement placé l’échantillon en culture cellulaire pour développer une quantité suffisante de virus pour l’étude.

***

Voir l’analyse des réponses du CDC dans la section ci-dessous sur les demandes d’accès à l’information.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’a pas entrepris l’isolement / la purification d’un spécimen

D’après les documents cités ci-dessous, les autorités chinoises n’ont pas fourni à l’OMS un échantillon de SRAS-CoV-2   isolé / purifié.

Et comme les détails concernant l’isolement n’étaient pas disponibles, l’OMS a décidé de « personnaliser » son test de réaction en chaîne de la polymérase à transcription inverse en temps réel (rRT-PCR) en utilisant un soi-disant isolat du virus SRAS-CoV « similaire » à celui de 2003 (rebaptisé ultérieurement SRAS-CoV-1) en tant que « point de référence » (ou proxy) pour détecter les fragments génétiques du SRAS-CoV-2 2019.

L’OMS a demandé l’avis du Dr. Christian Drosten, et ses collègues de l’Institut de virologie de Berlin à l’hôpital Charité. L’étude intitulée « Détection du nouveau coronavirus 2019 (2019-nCoV) par RT-PCR en temps réel » ) a ensuite été soumise à l’OMS.

Alors que l’étude de Drosten et al a confirmé que « plusieurs séquences génomiques virales avaient été libérées », dans le cas du 2019-nCoV, « des isolats de virus ou des échantillons de patients infectés n’étaient pas disponibles …« 

Les recommandations à l’OMS étaient les suivantes :

 » Les séquences génomiques suggèrent la présence d’un virus étroitement lié aux membres d’une espèce virale appelée CoV liée au syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), une espèce définie par l’agent de l’épidémie de SRAS de 2002/03 chez l’homme [3,4].

Nous rendons compte de l’établissement et de la validation d’un flux de travail de diagnostic pour le dépistage du nCoV 2019 et la confirmation spécifique [à l’aide du test RT-PCR], conçu en l’absence d’isolats de virus disponibles ou d’échantillons de patients originaux. La conception et la validation ont été rendues possibles par l’étroite parenté génétique avec le SRAS-CoV-1 de 2003 et facilitées par l’utilisation de la technologie des acides nucléiques synthétiques. » (Eurosurveillance, 23 janvier 2020, soulignez-le).

Ce que cette déclaration audacieuse suggère, c’est que l’isolement / purification du nCoV 2019 n’était pas nécessaire et que la « validation » serait rendue possible par  » l’étroite parenté génétique avec le SRASCoV-1 de 2003″.

Les recommandations de l’étude Drosten (soutenue et financée par la Fondation Gates) concernant l’utilisation du test RT-PCR appliqué au 2019-nCoV ont ensuite été fermement approuvées par le directeur général de l’OMS, le Dr. Tedros Adhanom. (Pour plus de détails, voir Michel Chossudovsky, Livre électronique, chapitre II).

Liberté d’information : Aucun dossier sur l’isolement-purification du SRASCoV-2 

Un important projet d’enquête continu et détaillé de Christine Massey, M.Sc. de l’Ontario, Canada, s’intitule :

« Freedom of Information Requests: Health/ Science Institutions Worldwide “Have No Record” of SARS-COV-2 Isolation/PurificationÉ

Demandes d’accès à l’information : Les établissements de santé et scientifiques du monde entier « n’a aucun dossier » d’isolement/purification du SRAS-COV-2 (travail en cours depuis 2020)

par Fluoride Free Peel, le 04 août 2021

Un texte connexe montre la liste des institutions contactées

90 établissements de santé et de sciences dans le monde entier n’ayant même pas réussi à citer un seul enregistrement de purification du « SRAS-COV-2 », par n’importe qui, n’importe où, jamais 

Par Fluoride Free Peel, le 04 août 2021

Le rapport d’enquête fournit une documentation détaillée basée sur les demandes d’accès à l’information adressées à quatre-vingt-dix établissements de santé / sciences dans un grand nombre de pays.

Les réponses à ces demandes confirment qu’il n’existe aucun dossier d’isolement / purification du SRASCoV-2 « ayant été effectué par quiconque, n’importe où, jamais ».

« Les 90 établissements de santé / sciences qui ont répondu jusqu’à présent ont fourni et/ou cité, au total, zéro dossier de ce type :

Nos demandes [sous la « liberté d’information »] n’ont pas été limitées aux dossiers d’isolement effectués par l’institution respective, ni aux documents rédigés par l’institution respective, mais étaient plutôt ouvertes à tout document décrivant l’isolement/la purification du « virus de la COVID-19 » (alias « SRAS-COV-2) effectué par quiconque, jamais, n’importe où sur la planète. »

 

 

Le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC)

L’auteur de ce rapport a contacté la CCL sous la forme de quatre demandes distinctes : 2 novembre 2020, 1er mars 2021, 3 mars 2021, qui sont examinées ci-dessous :

Le 2 novembre 2020.

Les CDC ont admis qu’ils n’avaient aucun dossier d’isolement/purification réel par qui que ce soit, n’importe où, jamais, par quelque méthode que ce soit » :

Les CDC ont de nouveau clairement indiqué qu’ils n’ont toujours aucun dossier sur l’isolement du « SRAS-COV-2 » effectué par quiconque, n’importe où sur la planète, jamais… tout simplement pas en tant que tel. Au lieu de cela, les CDC ont absurdement laissé entendre que l’isolement/purification du « SRAS-COV-2 » nécessiterait la réplication d’un « virus » sans cellules hôtes et est donc impossible. (La demande n’avait rien à voir avec la réplication.)

https://www.fluoridefreepeel.ca/wp-content/uploads/2021/03/CDC-March-1-2021-SARS-COV-2-Isolation-Response-Redacted.pdf

Les CDC ont une nouvelle fois omis de fournir/citer tout document décrivant l’isolement/la purification du « SRAS-COV-2 » par qui que ce soit et où que ce soit… mais ils ne se contentent plus de le dire (comme ils l’ont fait le 2 novembre) ; au lieu de cela, ils font de la figuration en citant l’étude de Harcourt et al. qui est la même que celle publiée sur le site Web des CDC

Les CDC n’ont toujours pas fourni/cité d’enregistrements décrivant l’isolement/purification du « SRAS-COV-2 » par quiconque n’importe où… mais n’ont plus simplement dit (comme ils l’ont fait le 2 novembre) ; au lieu de cela, ils font de la réthorique en citant l’étude de Harcourt et al. qui est la même que celle publiée sur le site Web des CDC :

https://www.fluoridefreepeel.ca/wp-content/uploads/2021/03/CDC-March-3-2021-SARS-COV-2-purification-FOI-response.pdf

Le 7 juin 2021 :

Les CDC ont admis qu’ils n’avaient aucun dossier de purification « SRAS-COV-2 » à partir d’un échantillon de patient par macération, filtration et utilisation d’une ultracentrifugeuse, par quiconque, n’importe où, jamais :

https://www.fluoridefreepeel.ca/wp-content/uploads/2021/06/CDC-FOIA-request-response-no-records-SARS-COV-2-purification.pdf

Résultats concluants de l’enquête

Ce que l’auteur de ce rapport incisif et détaillé a confirmé, c’est que :

Chaque établissement n’a pas fourni ne serait-ce qu’un seul dossier décrivant l’isolement, alias purification de tout « virus COVID-19 » directement à partir d’un échantillon de patient qui n’a pas été falsifié pour la première fois avec d’autres sources de matériel génétique. (Ces autres sources sont généralement les cellules rénales de singe alias « Vero » et le sérum bovin fœtal).

Voici 5 pdf de compilation contenant les réponses à la FOI de 79 institutions dans 22 pays/juridictions, concernant l’isolement/la purification/l’existence du « SRAS-COV-2 », ainsi que des courriels d’auteurs d’études qui ont affirmé avoir « isolé le virus » et un courriel du chef du laboratoire de consultants en microscopie électronique diagnostique des agents pathogènes infectieux de l’Institut Robert Koch d’Allemagne, dernière mise à jour le 13 juillet 2021

La capture d’écran d’une sélection de réponses est fournie ci-dessous : Nouvelle-Zélande, Canada, Royaume-Uni.

Consultez les archives complètes des lettres et des réponses. Ce travail a été entrepris sur une période de plus de 12 mois.

Réponse de Public Health England

Il ressort de l’étude détaillée ci-dessus qu’il n’y a aucune preuve que le virus du CoV-2 du SRAS a été isolé/purifié à partir de l’échantillon d’un patient, comme en témoignent les réponses « en vertu de la liberté d’information » (FOI) de quelque 90 établissements de santé / sciences dans le monde entier.

Jusqu’à présent (le 9 juillet 2021) 27 institutions canadiennes ont fourni leurs réponses. (cliquez sur le lien pour accéder à la liste)

République d’Irlande : « Le virus n’existe pas »

« Gemma O’Doherty est journaliste d’investigation en Irlande.

« Cette enquête irlandaise sur la Covid montre que le ministère de la Santé refuse de confirmer l’existence d’un « virus » par écrit. Confirmation révélant que le virus n’a jamais été isolé. »

VIDÉO

« Dans le cadre de notre action en justice, nous avions exigé la preuve que ce virus existe réellement [ainsi que] la preuve que les confinements ont réellement un impact sur la propagation des virus ; que les masques faciaux sont sûrs et dissuadent la propagation des virus – ils ne le font pas. Il n’existe pas de telles études ; que la distanciation sociale est basée sur la science – ce n’est pas le cas. C’est inventé ; que la recherche des contacts (traçage) a une incidence sur la propagation d’un virus – bien sûr que non. Cette organisation ici – est en train de tout inventer au fur et à mesure. » – Gemma O’Doherty

Isolement du virus. La bataille juridique en Alberta. Patrick King

Patrick King. Le virus n’a pas été isolé ! « Non, je n’ai pas gagné le procès ». [Cependant] « Ils n’ont pas les preuves ».

La vidéo suivante montre Patrick King dans sa bataille juridique contre le gouvernement de l’Alberta.

Il y a beaucoup de gens en Alberta et dans le monde qui luttent contre le grand mensonge.
.
Vidéo : Patrick King incarne la Vérité.

REGARDER SUR ODYSEE, ou BITCHUTE, ou REGARDER SUR RUMBLE 

Mot de la fin : « La plus grande fraude médicale de l’histoire du monde »

Le CoV-2 du SRAS n’a pas été isolé. Le virus existe-t-il ?

Ni les autorités chinoises, ni les CDC, ni l’OMS, ni les gouvernements nationaux, ni les autorités scientifiques / sanitaires n’ont fourni de preuve que le CoV-2 du SRAS a été isolé / purifié.

Sur la base des recherches d’enquête de Christine Malley, nous avons accès aux réponses de nombreux gouvernements et autorités sanitaires, y compris celle fournie par la République d’Irlande à la journaliste Gemma O’Doherty.

Ce que cela signifie, c’est que tout le récit [officiel] de la Covid s’écroule.

Nous avons été systématiquement induits en erreur.

Tout ce que vos gouvernements vous ont dit est un mensonge, un amalgame de mensonges et de faussetés.

Il n’y a pas de véritable pandémie. L’isolement / purification du virus n’a pas été réalisé.

Toutes les politiques adoptées par les gouvernements du monde entier, qui étaient prétendument imposées pour « sauver des vies », sont illégales, socialement destructrices et en violation des droits humains fondamentaux.

Ces politiques ont contribué à « détruire la vie des gens ».

Le Dr. Stephen Frost qualifie la prétendue « pandémie de Covid » comme « la plus grande fraude médicale de l’histoire de l’humanité ».

Dès le début, en janvier 2020, le test RT-PCR défaillant et invalide a été utilisé pour « détecter » le présumé virus SARS-CoV-2 de 2019, malgré le fait que les détails concernant l’isolement/la purification du virus original n’étaient pas disponibles.

Toutes les décisions politiques de grande envergure imposées aux personnes à l’échelle mondiale étaient basées sur une banque de données de faux cas positifs associée à de fausses données sur la mortalité et se rapportant à des décès attribués à la maladie Covid-19.

Freiner la prétendue pandémie de SRAS-CoV-2 par l’imposition de masques faciaux, la distanciation sociale, la fermeture des économies nationales est tout simplement criminel et ces mesures n’ont aucune légitimité.

La souche originale du CoV-2 du SRAS n’a pas été isolée / purifiée : comment cela peut-il affecter le processus de prétendue »détection » de « variants mortels » du virus original ?

Mortalité et morbidité : Bien qu’il n’y ait « Pas de virus tueur », il y a un « vaccin tueur ».

Alors que le virus SARS-CoV-2 est présenté par les médias et les gouvernements comme un « virus tueur » (alors qu’en fait l’OMS et les CDC le décrivent comme « similaire à la grippe saisonnière »), un vaccin anti Covid-19, totalement invalide et inefficace, est actuellement imposé à l’ensemble de la population de la planète : 7,9 milliards de personnes.

Il s’agit d’une entreprise [pharmaceutique] de plusieurs milliards de dollars dans laquelle Pfizer est le chef de file, établissant ainsi un monopole quasi mondial pour la vente et la distribution du vaccin tueur à ARNm.

Question importante :

Comment Big Pharma a-t-elle réussi à développer un vaccin (parrainé par l’OMS, GAVI, la Fondation Gates et al) dont le rôle est de « protéger les gens » contre un virus qui n’a pas été isolé/purifié à partir d’un « échantillon non altéré prélevé sur un patient malade » ?

De plus, le CoV-2 du SRAS 2019 a été classé comme similaire au CoV-SRAS de 2003, ce qui signifie que le CoV-2 du SRAS 2019 n’est pas un nouveau virus.

La légitimité du projet de vaccin contre la Covid repose sur les centaines de milliers de faux cas positifs RT-PCR dans le monde entier combinés à de fausses données sur la mortalité lié à la Covid.

Le vaccin à ARNm de Big Pharma a entraîné d’innombrables décès et séquelles [injuries] dans le monde entier. Cela n’est pratiquement pas rapporté par les grands médias.

Bien que nous n’ayons pas de chiffres pour l’ensemble de la planète, les derniers chiffres officiels de l’Union européenne et des États-Unis sont révélateurs. Gardez à l’esprit qu’ils sous-estiment considérablement les tendances réelles de la mortalité et de la morbidité liées au vaccin :

UE/EEE/Suisse au 31 juillet 2021 – 20 595 décès liés à l’injection de Covid-19 et plus de 1,94 million de séquelles [injuries], selon la base de données EudraVigilance.

Royaume-Uni au 21 juillet 2021 – 1 517 décès liés à l’injection de Covid-19 et plus de 1,1 million de blessures, selon le système de carton jaune de la MHRA.

États-Unis au 23 juillet 2021 – 11 940 décès liés à l’injection du vaccin anti Covid-19 et plus de 2,4 millions de séquelles, selon la base de données VAERS.

TOTAL pour l’UE / le Royaume-Uni/ les États-Unis – 34 052 décès liés à l’injection de Covid-19 et plus de 5,46 millions de blessures signalées – le 1er août 2021

Notez Bien : Il est important de savoir que les chiffres officiels ci-dessus (rapportés aux autorités sanitaires) ne représentent qu’un faible pourcentage des chiffres réels. En outre, les gens continuent de mourir (et de subir des blessures) des vaccins tous les jours. (D4CE)

Alors, pourquoi les gouvernements font-ils pression sur les gens pour qu’ils se fassent vacciner ?

Les chefs d’État et de gouvernement du monde entier font l’objet de pressions, de pots-de-vin, de cooptation et/ou de menaces de la part de puissants intérêts financiers pour qu’ils acceptent le consensus sur le vaccin anti Covid.

Le passeport vaccinal est la phase finale constituant une transition vers la tyrannie numérique.

L’étude et les rapports analysés dans cet article devraient être utilisés pour confronter les politiciens ainsi que pour informer et sensibiliser les gens dans les villes, les villages, à travers le pays, au niveau national et international.

À ce stade de notre histoire, la solidarité est absolument fondamentale.

Le virus existe-t-il ?

Les gouvernements et l’OMS n’ont aucune preuve sur laquelle s’appuyer. Et Bill Gates non plus.

Ce que nous devons chercher, c’est de faire face à un consensus très fragile, basé sur la fraude et la tromperie.

Michel Chossudovsky

Le 10 août 2021

 

Lien vers l’article original:

Does the Virus Exist? SARS-CoV-2 Has Not Been Isolated? “Biggest Fraud in Medical History”, publié le 10 août 2021.

Traduit par Maya pour Mondialisation 

Note de l’auteur. Je remercie grandement Christine Massey pour ses recherches approfondies et ses enquêtes sur la question de l’isolement / purification du virus.

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À propos de l’auteur

Michel Chossudovsky est un auteur primé, professeur d’économie (émérite) à l’Université d’Ottawa, fondateur et directeur du Centre de recherche sur la mondialisation (CRG), Montréal, rédacteur en chef de Global Research.

Il a entrepris des recherches sur le terrain en Amérique latine, en Asie, au Moyen-Orient, en Afrique subsaharienne et dans le Pacifique et a beaucoup écrit sur les économies des pays en développement en mettant l’accent sur la pauvreté et les inégalités sociales. Il a également entrepris des recherches en économie de la santé (Commission économique des Nations Unies pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), FNUAP, ACDI, OMS, gouvernement du Venezuela, John Hopkins International Journal of Health Services (1979, 1983)

Il est l’auteur de douze livres, dont The Globalization of Poverty et The New World Order (2003), [traduit en français : La mondialisation de la pauvreté], America’s « War on Terrorism » (2005), The Globalization of War, America’s Long War against Humanity (2015).

Il contribue à l’Encyclopaedia Britannica. Ses écrits ont été publiés dans plus de vingt langues. En 2014, il a reçu la médaille d’or du mérite de la République de Serbie pour ses écrits sur la guerre d’agression de l’OTAN contre la Yougoslavie. On peut le joindre à l’adresse suivante :[email protected]

Voir Michel Chossudovsky, Notice biographique

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Qui est le pape Francisco 1er?

août 24th, 2021 by Jean-Yves Jézéquel

Cet article a été rédigé le 13 mars 2013.

Un fils d’immigrés Italiens du Piémont, Jorge Mario BERGOGLIO, 76 ans, Jésuite, est élu pape prenant le nom de FRANCISCO 1er. Il était Archevêque de Buenos Aires, Argentine. C’est un ultra conservateur, se disant « péroniste » convaincu, mais pourtant ancien collaborateur, « passif » ou « actif » (ce qui revient au même) de la dictature militaire d’Argentine. Lorsqu’il était Supérieur Provincial de l’Ordre des Jésuites à Buenos Aires, il avait laissé deux de ses confrères prêtres guérilleros entre les mains de la dictature militaire. Les deux prêtres qui oeuvraient dans les favelas de Buenos Aires et particulièrement aimés des pauvres, ont été torturés par les militaires. 

BERGOGLIO, devenu Haut responsable de la Commission Pontificale pour la Famille, a critiqué et condamné sévèrement l’avortement pratiqué sur une femme handicapée qui avait été violée en Argentine.

Il se faisait passer pour un « ami des pauvres », parce que la majorité des pays d’Amérique Latine est devenue sensible au « pobretariado ». La théologie de la libération qui a inventé ce terme de « pobretariado » (le pauvrétariat), a été très influente sur toute l’Amérique Latine, bien qu’elle fût solennellement condamnée par Ratzinger en 1984, puis en 1986 par le décret du Pape Jean-Paul II. A la suite de cette condamnation romaine, les pauvres se sont détournés en masses de l’Église et la catholicité a vu sa communauté se désengager. 

Le comportement du cardinal BERGOGLIO, qui se veut ami des pauvres, vivant simplement et sobrement, est un comportement qui était destiné à récupérer la sympathie du peuple qui a été perdue à la cause de l’Église catholique. 

Vouloir s’appeler Francisco 1er est très significatif, compte tenu de ses véritables opinions, d’une fumisterie à la jésuite, destinée à faire croire au continent Sud Américain qu’il est devenu un « abbé Pierre » au Vatican, résolument du côté des pauvres et qu’il va œuvrer à leur cause, sans dire qu’il cessera du coup d’être « péroniste » ou qu’il réformera logiquement la doctrine sociale de l’Eglise qui ne permet pas d’être tout dévoué aux pauvres. Un abbé Pierre ou une sœur Emmanuelle n’hésitaient pas à critiquer sévèrement le dogme et à remettre en cause la doctrine sectaire et hégémoniste de l’Eglise ! Nous verrons donc très rapidement si le nouveau pape va remettre en cause le Magistère de l’Eglise et tenir un langage nouveau…
Il est important peut être de rappeler que c’est la doctrine sociale de l’Eglise, inspirant toute la trame idéologique du national-catholicisme, qui a été le guide permanent de la dictature militaire d’Argentine. C’est aussi la raison pour laquelle l’épiscopat Argentin était ouvertement complice de la dictature militaire, puisqu’il était le « cerveau » pensant de la dictature. Le livre du Français, Jean OUSSET, publié en 1959, « Pour qu’il règne », était un manifeste contre-révolutionnaire. Ce manifeste apportait aux militaires français, des arguments de l’idéologie « national-catholique », pour la torture en Algérie. C’est la raison pour laquelle, ce même livre, traduit en espagnol, a servi à la dictature militaire d’Argentine, pour sa pratique de la torture qu’elle a organisée de manière spectaculaire! Aujourd’hui, en France, le livre de OUSSET est la constitution de base inspirant les actions du mouvement CIVITAS. 

BERGOGLIO, responsable religieux de l’Ordre des Jésuites, était un opposant à la théologie de la libération qui a été condamnée par Ratzinger et Jean Paul II, en 1984. Sa sympathie naturelle était donc du côté des militaires qui s’inspiraient de la doctrine sociale de l’Eglise et non pas du côté des théologiens de la libération condamnés par les autorités du Vatican, accusés d’être des sympathisants du communisme, travaillant à la cause du « pauvrétariat ». 

Il est certain et prouvé, sans ambiguïté, que BERGOGLIO, responsable religieux des Jésuites sous la dictature, pensait sincèrement que deux de ses confrères Jésuites étaient « engagés dans la guérilla » et que la guérilla signifiait, très concrètement, pour lui, une prise de position communiste, comme les déclarations de BERGOGLIO devant le Tribunal Pénal Argentin le prouvent, au moment où il a été convoqué pour rendre des comptes sur son implication dans les actes de violences commis par la dictature. 

Le cauchemar de l’Eglise, comme celui des Etats-Unis, comme celui de toutes les dictatures militaires d’Amérique Latine, et d’Europe, était le communisme. La théologie de la libération a été condamnée à cause de ses références au marxisme. BERGOGLIO, en bon responsable ecclésiastique, ne pouvait que partager ce cauchemar. Persuadé que deux de ses confrères étaient engagés dans la guérilla, il ne pouvait que souhaiter ou implicitement ou explicitement leur élimination, sous peine de « trahir » l’Eglise! C’est pourquoi, même s’il ne les a pas dénoncés ouvertement, il a forcément fermé les yeux, autorisant implicitement le travail que la dictature allait fraternellement lui proposer d’accomplir à sa place, puisque l’Inquisition n’était plus là pour torturer et réduire au silence ces religieux récalcitrants et hérétiques… 

Il est absolument certain que le pape ne peut pas toucher à cette position dogmatique de l’Église, se permettre une telle liberté !

Il en a rajouté un maximum en faisant prier la foule par trois fois avant sa bénédiction Urbi et Orbi. Il voulait manifestement envoyer le message que le nouveau pape était un pieux, un spirituel, un religieux « doux et humble de cœur », un homme que l’on ne pouvait, surtout pas, associer à la dictature militaire d’Argentine. 

Comme d’habitude, les commentaires des journalistes ont été spectaculairement ignorants, naïfs et demeurés! Ce pape ne peut, en aucun cas, être le « pape du changement ».

Les ondes sont envahies de commentaires élogieux, d’exaltations de tout genre, de joie, de « réflexions » émues, on est dans une euphorie infantile, pronostiquant un nouvel avenir pour une Église à l’image de saint François d’Assise, enfin proche de l’Évangile… C’est comme si la France entière se mettait en émoi, bouleversée d’allégresse parce qu’elle aurait plébiscité Jacques MESRINE comme Président de la République pour avoir publié « L’instinct de mort » à la suite de ses crimes célèbres! 

Je vois très clairement en BERGOGLIO, un authentique spécialiste de l’imbroglio, de l’hypocrisie et de l’enfumage! Il est impossible qu’à 76 ans, cet homme renonce à son ultra conservatisme, renie ses positions sectaires sur la morale sexuelle. Il est impossible qu’il puisse désormais réhabiliter la théologie de la libération qui est la seule, dans le contexte ecclésial, à soutenir ceux qui luttent contre les perversions du capitalisme. Il est vain d’attendre de la part de cet homme, une confession publique regrettant sa collaboration qu’elle soit passive ou active avec la dictature militaire d’Argentine. 

Le fascisme est une émanation de la religion monothéiste patriarcale coalitionnelle « révélée ». Ce nouveau pape ne peut être que le fidèle répétiteur de Ratzinger et Benoît XVI… Ce pape, encore plus que le précédent, est un pape bien traditionnellement catholique, apostolique et romain intrinsèquement fasciste, comme Pie XII, sympathisant qui a accueilli les bras ouverts, des milliers d’Officiers nazis en Argentine. 

Ces derniers jours, le nouveau pape a pris la parole en dénonçant l’esclavage au travail, à la suite des mille morts du Bangladesh… C’était très bien et très émouvant! Enfin un pape qui s’occupe des travailleurs.

Mais, d’où vient la dictature de l’argent, du profit, de l’exploitation des personnes travaillant au service de l’argent, l’argent n’étant absolument pas au service du bonheur des humains ? L’esclavage a été généré par l’institution des religions patriarcales basée elle-même sur l’invention de la culpabilité de la créativité humaine et le devoir des hommes de se soumettre désormais à une autorité supérieure représentée par la classe des chefs religieux et des chefs tout court, créant du même coup la société des castes et des classes ! Le travail est passé de la créativité au « travail pénal », de la liberté au devoir de soumission. Cette situation intolérable de la condition d’aliénation des travailleurs a été engendrée par le phénomène coalitionnel de toutes les religions qui ont décrété que l’Homme était tombé, pécheur, coupable et que désormais il gagnerait son pain « à la sueur de son front ». L’esclavage a été possible, parce que le travail est devenu « pénal » : là est l’œuvre essentielle du phénomène de la religion, en soi. Pour travailler efficacement à l’abolition de l’esclavage tel qu’il existe aujourd’hui, il faut d’abord combattre le phénomène psychopathologique des religions coalitionnelles patriarcales. 

Ainsi, le pape, dans la splendeur de cette spectaculaire hypocrisie, se fait passer pour un chantre et défenseur des « droits de l’Homme », alors que son système, celui qu’il défend obligatoirement et qu’il représente absolument, fait partie de ce qui explique ce scandale de l’esclavage. C’est toute la démonstration de mon livre en deux tomes « La Libération de l’Homme ». 

Inutile de dire que ces mots ont provoqué une violente réaction d’intolérance de la part des fanatiques sectaires catholiques, persuadés qu’ils sont, d’être les détenteurs de la « vérité » et de la « plénitude des moyens de salut », car l’Homme est un être tombé, pécheur et coupable et encore plus lorsqu’il ose critiquer ce système! 

Tous les systèmes appellent les hommes qui leur sont nécessaires plus que ces derniers créent les systèmes à la pérennité desquels ils se sont associés par leur engagement. Si Bergoglio est là, comme Ratzinger a été là, c’est parce que ces hommes ont donné la garantie nécessaire pour la pérennité du système idéologique ecclésial ayant très clairement alimenté la pensée fondatrice et organisatrice de la dictature militaire en Argentine. 

Ce qui me consterne toujours, c’est l’ignorance dont font preuve les personnes qui se permettent pourtant de prendre la parole dans les médias sur ces sujets qui demandent une connaissance expérimentale de l’Église! Encore une fois, nous assistons à cette naïveté d’un occident qui continue d’ignorer la nature réelle d’une religion monothéiste. On assiste à ce spectacle navrant d’un Occident niais et borné sur une tradition qui le rend incapable de sortir de son arriération mentale collective… 

Un pape ne peut être qu’un individu tout dévoué au système ecclésial qui est un système sectaire. Le pape ne peut être qu’un pratiquant du sectarisme catholique : il ne peut en aucun cas s’autoriser des libertés, contrairement à certains catholiques connus qui sont restés cohérents avec eux-mêmes et qui, par conséquent, n’ont eu que faire de la morale et du dogme de l’Église. Il est vain de vouloir trouver dans ce sectarisme catholique, une ouverture quelconque qui pourrait faire prendre le loup blanc, pour la bonne grand’mère du petit chaperon rouge! 

Jean-Yves Jézéquel

Le 13 mars 2013

 

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Jean-Yves Jézéquel, philosophe et psychanalyste, diplômé du troisième cycle en sciences humaines, est l’auteur d’une trentaine d’essais en philosophie, spiritualité, religion, psychologie. Il publie également depuis 2014, une série d’analyses sur les grandes questions actuelles de société.

La Chine et la Russie mettent en scène les Taliban

août 23rd, 2021 by Pepe Escobar

La première conférence de presse des Taliban après le tremblement de terre géopolitique du moment Saïgon du week-end dernier, menée par le porte-parole Zabihullah Mujahid, a en soi changé la donne.

Le contraste avec les conférences de presse décousues données à l’ambassade des Taliban à Islamabad après le 11 septembre et avant le début des bombardements américains ne pourrait être plus frappant, ce qui prouve que cette incarnation des Taliban est un animal politique entièrement nouveau.

Pourtant, certaines choses ne changent jamais. Les traductions anglaises restent atroces. Voici un bon résumé des principales déclarations des Taliban. Voici les points essentiels à retenir :

– Aucun problème pour les femmes de recevoir une éducation jusqu’à l’université et de continuer à travailler. Il leur suffit de porter le hijab, comme au Qatar ou en Iran. Pas besoin de porter une burqa. Les Taliban insistent sur le fait que « tous les droits des femmes seront garantis dans les limites de la loi islamique ».

– L’Émirat islamique « ne menace personne » et ne traitera personne en ennemi. Il est crucial de noter que la vengeance – un élément essentiel du code pachtounwali – sera abandonnée, ce qui est sans précédent. Il y aura une amnistie générale, y compris pour les personnes ayant travaillé pour l’ancien système aligné sur l’OTAN. Les traducteurs, par exemple, ne seront pas harcelés et n’auront pas besoin de quitter le pays.

– La sécurité des ambassades étrangères et des organisations internationales « est une priorité ». Les forces de sécurité spéciales des Taliban protégeront à la fois ceux qui quittent l’Afghanistan et ceux qui y restent.

– Un gouvernement islamique fort et inclusif sera formé. « Inclusif » est un code pour la participation des femmes et des chiites.

– Les médias étrangers pourront continuer à travailler sans être dérangés. Le gouvernement taliban autorisera les critiques et les débats publics. Mais « la liberté d’expression en Afghanistan doit être conforme aux valeurs islamiques ».

– L’Émirat islamique des Taliban veut la reconnaissance de la « communauté internationale » – code pour l’OTAN. L’écrasante majorité de l’Eurasie et du Sud global le reconnaîtra de toute façon.

Il est essentiel de noter, par exemple, l’intégration plus étroite de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) en pleine expansion – l’Iran est sur le point de devenir un membre à part entière, l’Afghanistan est un observateur – avec l’Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE).

La majorité absolue de l’Asie n’évitera pas les Taliban.

Pour mémoire, les Taliban ont également déclaré avoir pris tout l’Afghanistan en seulement 11 jours : c’est assez exact. Ils ont souligné « les très bonnes relations avec le Pakistan, la Russie et la Chine ».

Pourtant, les Taliban n’ont pas d’alliés officiels et ne font partie d’aucun bloc militaro-politique. Il est certain qu’ils « ne permettront pas à l’Afghanistan de devenir un refuge pour les terroristes internationaux ». C’est un code pour l’EI/Daech.

Sur la question clé de l’opium et de l’héroïne, les Taliban affirment qu’ils en interdiront la production.

Aussi surprenantes que soient ces déclarations, les Taliban ne sont pas entrés dans le détail des accords de développement économique et d’infrastructures, car ils auront besoin de nombreuses nouvelles industries, de nouveaux emplois et d’une amélioration des relations commerciales à l’échelle eurasienne. Cela sera probablement annoncé plus tard.

Cette première conférence de presse montre comment les Taliban assimilent rapidement les leçons essentielles de Moscou et de Pékin en matière de relations publiques et de médias, en mettant l’accent sur l’harmonie ethnique, le rôle des femmes, le rôle de la diplomatie et en désamorçant habilement, d’un seul coup, toute l’hystérie qui fait rage au sein de l’OTAN.

La prochaine étape de la guerre des relations publiques consistera à couper le lien mortel et sans preuve entre les Taliban et le 11 septembre ; ensuite, l’étiquette « organisation terroriste » disparaîtra et les Taliban en tant que mouvement politique seront pleinement légitimés.

Moscou et Pékin mettent méticuleusement en scène la réinsertion des Taliban dans la géopolitique régionale et mondiale. Cela signifie que l’OCS met en place l’ensemble du processus : La Russie et la Chine appliquent les décisions consensuelles qui ont été prises lors des réunions de l’OCS.

L’acteur clé auquel les Taliban s’adressent est Zamir Kabulov, l’envoyé spécial du président russe en Afghanistan. Dans un autre démenti du récit de l’OTAN, Kabulov a confirmé, par exemple, que « nous ne voyons aucune menace directe pour nos alliés en Asie centrale. Il n’y a aucun fait qui prouve le contraire ».

Le Beltway sera stupéfait d’apprendre que Zabulov a également révélé : « nous sommes depuis longtemps en pourparlers avec les Taliban sur les perspectives de développement après leur prise de pouvoir et ils ont confirmé à plusieurs reprises qu’ils n’ont aucune ambition extraterritoriale, ils ont tiré les leçons de 2000 ».

Zabulov révèle de nombreuses pépites en matière de diplomatie talibane : « Si nous comparons la négociabilité des collègues et des partenaires, les Taliban m’ont longtemps semblé beaucoup plus enclins à la négociation que le gouvernement fantoche de Kaboul. Nous partons du principe que les accords doivent être mis en œuvre. Jusqu’à présent, en ce qui concerne la sécurité de l’ambassade et la sécurité de nos alliés en Asie centrale, les Taliban ont respecté les accords ».

Ces contacts ont été établis « au cours des sept dernières années ».

Fidèle à son adhésion au droit international, et non à « l’ordre international fondé sur des règles », Moscou tient toujours à souligner la responsabilité du Conseil de Sécurité de l’ONU : « Nous devons nous assurer que le nouveau gouvernement est prêt à se comporter de manière conditionnelle, comme nous le disons, de manière civilisée. C’est lorsque ce point de vue deviendra commun à tous, alors la procédure [de suppression de la qualification des Taliban comme organisation terroriste] commencera ».

Ainsi, pendant que les États-Unis, l’Union européenne et l’OTAN fuient Kaboul dans des spasmes de panique auto-infligée, Moscou pratique la diplomatie. Zabulov ajoute : « Le fait que nous ayons préparé à l’avance le terrain pour une conversation avec le nouveau gouvernement afghan est un atout de la politique étrangère russe ».

Pendant ce temps, Dmitry Zhirnov, l’ambassadeur de Russie en Afghanistan, fait des heures supplémentaires avec les Taliban, notamment en rencontrant un haut responsable de la sécurité des Taliban mardi. La rencontre a été « positive, constructive… Le mouvement taliban est le plus amical ; il a la meilleure politique à l’égard de la Russie… Il est arrivé seul dans un véhicule, sans gardes ».

Moscou et Pékin ne se font aucune illusion sur le fait que l’Occident déploie déjà des tactiques de guerre hybride pour discréditer et déstabiliser un gouvernement qui n’est même pas encore formé et n’a même pas commencé à travailler. Pas étonnant que les médias chinois décrivent Washington comme un « voyou stratégique ».

Ce qui importe, c’est que la Russie et la Chine ont pris une longueur d’avance en cultivant des voies parallèles de dialogue diplomatique avec les Taliban. Il est crucial de se rappeler que la Russie abrite 20 millions de musulmans et la Chine au moins 35 millions. Ces derniers seront appelés à soutenir l’immense projet de reconstruction de l’Afghanistan et de réintégration de toute l’Eurasie.

Les Chinois l’ont vu venir

Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, l’avait vu venir depuis des semaines. Cela explique la réunion de Tianjin, fin juillet, au cours de laquelle il a accueilli une délégation de haut niveau des Taliban, dirigée par le mollah Baradar, leur conférant de facto une légitimité politique totale. Pékin savait déjà que le moment Saïgon était inévitable. D’où la déclaration soulignant que la Chine comptait « jouer un rôle important dans le processus de réconciliation pacifique et de reconstruction en Afghanistan ».

En pratique, cela signifie que la Chine sera un partenaire de l’Afghanistan en matière d’investissements dans les infrastructures, via le Pakistan, et qu’elle l’intégrera dans un Corridor économique Chine-Pakistan élargi (CPEC) destiné à diversifier les canaux de connectivité avec l’Asie centrale. Le corridor de la Nouvelle Route de la Soie, qui va du Xinjiang au port de Gwadar dans la mer d’Arabie, va se ramifier : la première illustration graphique est la construction par les Chinois de l’autoroute ultra-stratégique Peshawar-Kaboul.

Les Chinois construisent également une grande route à travers le corridor de Wakhan, désert et géologiquement spectaculaire, depuis l’ouest du Xinjiang jusqu’à la province de Badakhshan, qui, soit dit en passant, est désormais sous le contrôle total des Taliban.

Le compromis est assez simple : les Taliban ne doivent laisser aucun refuge au Mouvement islamique du Turkestan oriental (MITO) et aucune ingérence dans le Xinjiang.

L’ensemble de la combinaison commerce/sécurité semble être un véritable gagnant-gagnant. Et nous ne parlons même pas des futurs accords permettant à la Chine d’exploiter les immenses richesses minérales de l’Afghanistan.

Une fois de plus, le tableau d’ensemble ressemble à une double hélice Russie-Chine, connectée à tous les « stans » ainsi qu’au Pakistan, qui dessine un plan de match/une feuille de route pour l’Afghanistan. Dans leurs multiples contacts avec les Russes et les Chinois, les Taliban semblent avoir parfaitement compris comment tirer profit de leur rôle dans le nouveau grand jeu.

Le nouvel axe du mal étendu

Les tactiques de guerre hybride impériale pour contrer le scénario sont inévitables. Prenez la première proclamation d’une « résistance » de l’Alliance du Nord, en théorie dirigée par Ahmad Masoud, le fils du légendaire Lion du Panjshir tué par Al-Qaïda deux jours avant le 11 septembre.

J’ai rencontré le père de Massoud – une icône. Les informations des initiés afghans sur le fils Massoud ne sont pas très flatteuses. Pourtant, il est déjà la coqueluche des Européens éveillés, avec une pose glamour pour l’AFP, une visite impromptue dans le Panjshir du philosophe escroc Bernard-Henri Levy, et la publication d’une sorte de manifeste dans plusieurs journaux européens, reprenant toutes les rengaines : « tyrannie », « esclavage », « vendetta », « nation martyre », « Kaboul hurle », « nation enchaînée », etc.

Toute cette mise en scène sent le « fils du Shah » [d’Iran]. Massoud fils et sa mini-milice sont complètement encerclés dans les montagnes du Panjshir et ne peuvent être efficaces de facto, même lorsqu’il s’agit d’enrégimenter les moins de 25 ans, soit les deux tiers de la population afghane, dont le principal souci est de trouver de vrais emplois dans une économie réelle naissante.

Les « analyses » de l’OTAN sur l’Afghanistan des Taliban ne sont même pas pertinentes, car elles insistent sur le fait que l’Afghanistan n’est pas stratégique et a même perdu son importance tactique pour l’OTAN. C’est un spectacle désolant qui illustre à quel point l’Europe est désespérément à la traîne, imprégnée du néocolonialisme caractéristique de la variété du fardeau de l’homme blanc, qui rejette un pays dominé par des clans et des tribus.

Attendez-vous à ce que la Chine soit l’une des premières puissances à reconnaître officiellement l’Émirat islamique d’Afghanistan, aux côtés de la Turquie et, plus tard, de la Russie. J’ai déjà fait allusion à l’avènement d’un nouvel axe du mal : Pakistan-Taliban-Chine. Cet axe sera inévitablement étendu à la Russie et à l’Iran. Et alors ? Demandez au mollah Baradar : il s’en moque éperdument.

Pepe Escobar

Image en vedette : OneWorld

Article original en anglais :

How Russia-China Are Stage-managing the Taliban

Traduit par Réseau International

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«Opération Condor», un homme face à la terreur

août 23rd, 2021 by Maurice Lemoine

« Surprenant petit bonhomme », personnage hors du commun, symbole de la lutte pour la justice, le Paraguayen dont le journaliste et écrivain Pablo Daniel Magee retrace l’histoire dans un livre passionnant s’appelle Martín Almada. Inconnu du grand public, celui-ci a pourtant reçu en 2002 le prix Nobel alternatif de la paix pour avoir mis à jour, preuves à l’appui, après en avoir lui-même été victime, l’une des entreprises criminelles les plus abjectes de l’histoire de l’Amérique latine : le plan Condor.

1964 : l’armée brésilienne renverse le président João Goulart. Le « golpe »marque le coup d’envoi de la période mortifère qui va affecter la Bolivie (1971), le Chili, l’Uruguay et le Pérou (1973), l’Argentine (1976) et le Paraguay (depuis 1954 sous la botte de l’« Honorablissime commandant en chef des Forces armées de la Nation » et Président de la République Alfredo Stroessner). Celui que, venu en 1958 inaugurer les installations de la CIA dans l’ambassade des Etats-Unis à Asunción, le vice-président étatsunien Richard Nixon a surnommé « Our man in Paraguay ».

Depuis 1959, la Révolution cubaine a placé l’île et, dans chaque pays, l’ « ennemi interne », au centre des préoccupations. La longue tradition de coopération souterraine entre les polices et les armées d’Amérique du sud est systématisée le 26 novembre 1975 lorsque, directement placé sous l’autorité du général Augusto Pinochet, le colonel Manuel Contreras, patron de la Direction du renseignement national (DINA), reçoit secrètement ses « collègues » à Santiago du Chili. Ainsi naît l’Opération Condor. Un système clandestin de coordination des différents services de sécurité. Chaque pays membre – Chili, Argentine, Uruguay, Paraguay, Brésil, Bolivie – espionne ses opposants, les neutralise, mais autorise aussi les « services » des autres nations à intervenir sur son territoire pour enlever des exilés, les ramener dans leur pays d’origine, les interroger, les torturer ou les assassiner.

Membre du Parti Colorado (au pouvoir), Martín Almada n’a a priori rien à craindre d’une telle multinationale de la répression, dont, d’ailleurs, nul ne connaît l’existence. Il n’empêche que ce professeur, directeur à San Lorenzo du collège « Juan Bautista Alberdi », attire rapidement l’attention. Adepte de l’éducateur brésilien Paulo Freire et de sa « pédagogie des opprimés », président du Congrès national des enseignants paraguayens, ne flirterait-il pas avec les communistes – ces « monstres fous qui s’habillent tout en rouge » – s’interrogent les « pyragues » (« collabos ») ? Parti en Argentine pour étudier à l’Université nationale de La Plata, Almada en revient avec un doctorat en éducation après avoir soutenu une thèse intitulée « Paraguay : éducation et dépendance ». Du « radical », mais rien de vraiment subversif. Toutefois, l’important n’est pas ce que vous avez voulu dire, mais la manière dont cela est perçu.

Stroessner est alors au sommet de sa gloire. Il vient d’être réélu au terme d’une énième mascarade démocratique et rentre d’une tournée triomphale de l’autre côté de l’Atlantique. « Tout le monde l’a reçu, rapporte Magee, du général Franco au Pape, en passant par Georges Pompidou et le roi du Maroc. » Sise au carrefour de l’avenue Presidente Franco et de la rue Nuestra Señora de Asunción, la Direction nationale des questions techniques (dite « La Técnica ») tourne à plein régime. Il est rare que ceux qui y entrent en ressortent entiers ou vivants. Envoyé par la CIA, c’est le lieutenant-colonel américain Robert K. Thierry qui, dès 1956, y a formé les premiers militaires aux techniques de torture les plus avancées.

Arrêté le 24 novembre 1974, livré à la rage des bourreaux que dirige Pastor Coronel, le chef redouté de la police politique, Almada y subit trente jours d’interrogatoires, de torture physique et psychologique, de supplice du «  tejurugudi » – fouet dont on pare les lanières d’embouts métalliques. Et le verdict tombe : « terroriste intellectuel ». Double peine, double tragédie : l’épouse du prisonnier, Celestina, 33 ans, est décédée d’un arrêt cardiaque dans les jours qui ont suivi l’arrestation. Après qu’elle ait reçu ses vêtements tachés de sang, un pervers appel téléphonique lui a annoncé la mort de son mari.

La dictature transfère Almada au Camp de concentration d’Emboscada. Son directeur, le colonel Grau, a été surnommé « le Boucher de la mort ». Le « profesor subversivo » va y moisir pendant trois ans. C’est là que, pour la première fois, il entend parler d’un mystérieux plan Condor. Avant de mourir assassiné, un colonel emprisonné, Eduardo Corrales, ex-responsable des communications « secret-défense » du ministère de l’intérieur, lui dévoile le secret : « Vous êtes le premier détenu que je reconnaisse, en qui je puisse avoir confiance. Je dois vous raconter : je ne sortirai pas vivant d’ici, mais vous, vous avez peut-être une chance… Il faut que quelqu’un sache ce qui se passe. »

Libéré en 1977, Almada parvient à s’enfuir au Panamá avec sa mère et ses trois enfants. Ayant gagné la France et trouvé un poste à l’Unesco, il enquête, se procure et épluche les bulletins de la police paraguayenne, traque le Condor. En 1992, après quinze ans d’exil, il rentre enfin au Paraguay. Mené par le général Andrés Rodríguez, surnommé « général cocaïne », un coup d’Etat vient de renverser Stroessner, devenu encombrant. Dans la semi-démocratie qui vient d’être restaurée, Almada n’a de cesse de faire émerger les crimes des dictatures. De nombreuses plaintes contre l’Etat s’accumulent. Les forces de l’ordre rendent toute enquête impossible. Très cyniquement, elles font valoir une absence de preuves ou de quelconques archives appuyant les dénonciations. Jusqu’au 22 décembre 1992…

Ce jour-là, quelques complicités – dont celles de deux anciens agents des renseignements paraguayens – amènent Almada devant une bâtisse de béton qui héberge une annexe de la police politique, dans la banlieue d’Asunción. Jackpot ! La longue traque se termine. Quatre tonnes et demies, 700 000 feuillets, les « archives de la terreur » sont exhumées. Portant à bout de bras la plainte d’Almada, un juge courageux, Agustín Fernández, résiste aux pressions des autorités et prend la décision qu’aucun document ne devra rester secret.

Tout au long de ce récit que Magee rend haletant comme un roman d’espionnage, le lecteur croisera, parfois avec surprise, une cohorte de personnages et d’institutions. La ténébreuse Ecole des Amériques qui, à l’ombre de la bannière étoilée, a formé au Panamá des milliers de militaires répresseurs latinos. La Ligue anticommuniste mondiale, créée en 1949 par Tchang Kaï-chek. Bien entendu la CIA. Tout comme le FBI. Le bon « docteur » Henry Kissinger (s’il trouve « utile » le plan Condor, ce grand humaniste s’inquiète de ce que « ce type d’activité de contre-terrorisme » ne fasse « qu’exacerber plus encore la condamnation internationale des pays impliqués »). Le général de Gaulle, en visite en octobre 1964 au Paraguay. Des instructeurs militaires français, animant à Buenos Aires le premier cours interaméricain de guerre contre-révolutionnaire. Valéry Giscard d’Estaing et les échanges d’informations avec les services secrets argentins et chiliens de son ministre de la Défense Michel Poniatowski. Le général panaméen Omar Torijos luttant pour arracher « le canal » aux Etats-Unis. Le Pape François, Daniel Balavoine et même… Pierre Rabhi.

Le 20 décembre 2019, quarante-cinq ans après les faits, la justice paraguayenne a reconnu la détention et la torture de Martín Almada ainsi que l’assassinat de sa femme Celestina par les forces de la dictature, dans le cadre de l’opération Condor. On estime que, tous pays confondus, la terreur d’Etat a été, en Amérique du Sud, responsable d’au moins cinquante mille assassinats, plus de trente-cinq mille disparus, quatre cent mille emprisonnements arbitraires – sans parler des dizaines de milliers d’exilés, ni du cas de la Colombie où le massacre des opposants se déroulera (et se déroule toujours) dans le cadre d’une démocratie formelle.

Lointain passé ? « Le Condor vole toujours », ne cesse de rappeler Almada, 84 ans aujourd’hui, au vu des événements qui agitent Amérique latine. Il ne s’agit pas là d’une formule lancée à l’emporte-pièce. En effet, autant le récit de Magee fourmille de détails, autant il demeure très succinct sur un moment clé de l’épopée d’Almada : celui où, après son retour au Paraguay, quelques complicités souterraines lui ont permis de localiser les « archives de la terreur ». Interrogé par nos soins sur ce qui pourrait apparaître comme un oubli ou un relatif déficit d’informations, Magee explique : « Martín m’a expressément demandé de ne pas donner plus d’éléments sur cet aspect de l’histoire, pour le moment, afin de protéger des gens encore vivants. Il m’a donné un délai à respecter après sa propre mort. C’était notre “deal” dès le départ, le régime paraguayen demeurant particulièrement… vorace. » Victime en 2012 d’un coup d’Etat, l’ex-président de centre gauche Fernando Lugo pourrait effectivement en témoigner.

L’Histoire ne se répète jamais à l’identique. Les méthodes du Condor et le nombre effrayant de ses victimes n’ont depuis, et fort heureusement, pas été égalés (sauf en Colombie). Pourtant, comment ne pas évoquer quelques données préoccupantes ? Sous des formes certes moins brutales, les coups d’Etat se sont multipliés ces derniers temps – Haïti (1991 et 2004), Venezuela (2002), Honduras (2009), Paraguay (2012), Brésil (2016), Bolivie (2019). Sous l’égide de Washington, des systèmes d’alliance continuent à se liguer contre les gouvernements qui « dérangent », à l’image du Groupe de Lima (en voie de disparition) s’acharnant sur le Venezuela. Révélée en 2013 par Edward Snowden lorsqu’il mit en cause la National Security Agency (NSA) étatsunienne, la surveillance étroite de personnes et de personnalités a été confirmée par la récente découverte du logiciel Pegasus vendu à nombre de gouvernements et de « services » par la société israélienne NSO pour espionner les téléphones de dizaines de milliers de citoyens [1].

Sans que la « communauté internationale » et les supposées organisations de « défense des droits humains » ne s’en émeuvent, le président vénézuélien Nicolás Maduro vit en permanence sous la menace d’un assassinat (de même que les dirigeants chavistes Diosdado Cabello et Tareck El Aissami). En mettant leur tête à prix (15 millions de dollars pour le chef de l’Etat, 10 millions pour les deux autres), le gouvernement des Etats-Unis encourage implicitement et explicitement le passage à l’acte de toutes sortes de spadassins et d’aventuriers. Il n’en manque guère. En a témoigné, en 2020, l’Opération Gedeon, menée depuis la Colombie et destinée à « capturer / arrêter / éliminer Maduro », selon les termes d’un contrat de 212,9 millions de dollars signé entre le mercenaire américain Jordan Goudreau et Juan Guaido, président auto-proclamé adoubé et protégé par les Etats-Unis, le Canada, l’Union européenne et leurs satellites. L’opération a certes échoué [2]. Malgré l’ouverture de négociations, au Mexique, entre le pouvoir chaviste et ses oppositions (l’une à vocation démocratique, l’autre au caractère putschiste), l’offensive criminelle ne s’en poursuit pas moins [3].

En juillet 2021, Craig Faller, chef du Commandement sud de l’armée des Etats-Unis, et William J. Burns, patron de la CIA, se déplaçaient conjointement en Colombie et au Brésil. Tandis que Faller se donnait pour objectif de renforcer les relations « en matière de défense et de sécurité », Burns, à Bogotá, devait évoquer avec le président Iván Duque une « mission délicate »en matière de renseignement. Avec en mode subliminal, le mot « Venezuela » ?

En Bolivie, le coup d’Etat d’octobre 2019 contre Evo Morales a été préparé par le secrétaire général de l’organisation des Etats américains (OEA) Luis Almagro, appuyé et entériné par les Etats-Unis et l’Union européenne. Comme au bon vieux temps du « Condor », l’Argentine (de Mauricio Macri) et l’Equateur (de Lenín Moreno) ont livré en toute hâte de l’armement à la dictature de Janine Añez pour lui permettre de réprimer les manifestations. D’après le porte-parole du gouvernement bolivien Jorge Richter (8 août 2021), l’investigation s’élargit, de forts indices attirant les regards des enquêteurs en direction d’une participation à cette « internationale putschiste » du Brésil et du Chili.

On ne parlera pas là d’un retour du « Grand Condor ». Mais l’oiseau de proie, à l’évidence, est toujours disposé à faire des petits. D’ou l’intérêt de replonger dans la vie de Martín Almada grâce à l’impressionnant travail – sept années d’enquête, 200 heures d’entretiens avec des témoins d’époque, quelques 800 heures avec le protagoniste – de Pablo Daniel Magee.

 

Pablo Daniel Magee, Opération Condor. Un homme face à la terreur en Amérique latine, préface de Costa-Gavras, Saint-Simon, Paris, octobre 2020, 380 pages, 22 euros.

 

 

Notes

[1« C’est vainement que des parlementaires français se sont émus de l’absence de dispositions permettant de contrôler les conditions dans lesquelles sont mutualisées des données personnelles entre les services français et les services étrangers, et ce de façon de plus en lus systématique et massive » (William Bourdon, Vincent Brenghart, Christophe Deloire, « Le droit international doit se saisir des logiciels espions », Le Monde, 6 août 2021).

[2Lire « Baie des Cochons ou « Opération Mangouste ? » – https://www.medelu.org/Baie-des-Cochons-ou-Operation-Mangouste

[3Sur l’inquiétant développement de ces méthodes « barbouzières », on rappellera l’assassinat, le 7 juillet dernier, du président haïtien Jovenel Moïse. Celui-ci n’avait certes rien d’un homme politique de gauche, mais on retrouve mêlé à son exécution sommaire un commando d’ex-militaires colombiens recrutés par une société de sécurité privée – CTU Security – située comme il se doit en Floride et dirigée par le vénézuélien Antonio Intriago, notoirement lié à la droite putschiste de son pays d’origine.

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«Il ne faut pas franchir l’Euphrate. Au-delà de l’Euphrate, c’est le domaine des aventuriers et des bandits». Testament d’Auguste.

L’affirmation est énorme mais correspond néanmoins à la réalité. Et ses conséquences sont gravissimes pour le leadership américain.

Les États Unis ont mordu la poussière en Asie, à deux reprises, en moins d’un demi siècle. Par deux fois: La première fois, en 1975, au Vietnam, première victoire d’un peuple du tiers monde sur la première puissance planétaire militaire à l’apogée de la guerre froide soviéto-américaine; La deuxième fois, en 2021, en Afghanistan, face à leur ancienne créature, les Talibans, à l’apogée de l’unilatéralisme américain.

Ces deux défaites américaines en Asie, en moins d’un demi siècle, ont sérieusement terni le prestige des États Unis et retenti comme le glas du magistère impérial américain, de la même manière que la défaite française de Dien Bien Phu, en 1954, face à ces mêmes Vietnamiens, avait sonné le glas de l’Empire français.

Les défaites occidentales en Asie paraissent ainsi justifier à posteriori la prophétie d’Auguste consignée dans son testament: «Il ne faut pas franchir l’Euphrate. Au-delà de l’Euphrate, c’est le domaine des aventuriers et des bandits».

Que n’a-t-on révisé nos classiques? Décideurs, intellectuels médiatiques évolutifs, tous ces transfuges de la gauche mutante, postillonneurs à tout crin, mercenaires de la plume, oracles de l’avènement du «Meilleur des Mondes», qui ont franchi l’Euphrate par leur bellicisme effréné, reniant leur conviction de jeunesse par vanité sociale, cupidité matérielle ou assujettissement communautariste.

La prophétie d’Auguste semble se réaliser. L’Afghanistan et l’Irak, les deux points noirs du XXI me siècle naissant auront été le cauchemar de l’Occident.

L’Afghanistan, le Vietnam de l’Empire soviétique, est devenu à son tour le nouveau Vietnam américain, solidement quadrillé par des puissances nucléaires, la Chine, l’Inde et le Pakistan, désormais interlocuteurs majeurs de la scène internationale, alors que l’Irak, dommage collatéral d’un jeu de billard pipé par George Bush Jr, victime expiratoire des turpitudes saoudiennes, relayait l’Afghanistan dans sa fonction de point de fixation des abcès du Moyen orient, le dérivatif au conflit palestinien……avant de laisser la place à la Syrie.

Une stratégie hybride

Grand vainqueur d’un bras de fer de vingt ans, les Talibans ont contraint les États Unis à se retirer d’Afghanistan quelques semaines avant la date hautement symbolique du 11 septembre 2021.

A la mi juillet 2021, les Talibans avaient assuré le contrôle de 85 pour cent du territoire, verrouillant les frontières du pays, contraignant les Américains et leurs alliés occidentaux à accélérer leur retrait.

Une véritable débandade. Cet exploit a été réalisé à la faveur d’une stratégie hybride combinant négociations et guérilla. Pour empêcher la prise de Kaboul après leur départ, les Américains ont confié la sous traitance de la protection de l’aéroport de la capitale afghane à la Turquie, unique puissance musulmane de l’Otan et mis sur pied une armée de 300.000 soldats suréquipée d’un armement moderne à la disposition du président Achraf Ghani, encadrée par des mercenaires des compagnies militaires privées.

Ce résultat qui fera date dans les annales de l’histoire est comparable par son retentissement au niveau de l’opinion mondiale à la victoire des Vietnamiens contre les mêmes États Unis, en 1975. Il devrait avoir vocation à servir d’exemple aux États arabes mus par un mouvement de reptation collective en direction d’un état supposé être leur ennemi officiel, Israël.

A ce jour, pour rappel, seul le Hezbollah a réussi à provoquer le dégagement israélien du sud Liban, sans négociations ni traité de paix, fait unique dans la polémologie internationale.

L’Afghanistan, la plus longue guerre conventionnelle des États Unis.

La guerre d’Afghanistan aura été la plus longue conventionnelle des États Unis (2001-2021) et aura coûté la vie à 2.400 soldats et 21.000 blessés américains, grevant le budget américain de deux trillions de dollars (deux mille milliards de dollars).

Georges Bush jr avait envahi l’Afghanistan en représailles au raid du 11 septembre 2001 contre les symboles de l’hyperpuissance américaine pour châtier les Talibans et leurs alliés d’Al Qaida. Quatre présidents américains (George Bush Jr, Barack Obama, Donald Trump et Joe Biden) se sont appliqués depuis lors à pacifier le pays.

Le retrait américain acte, paradoxalement, la défaite américaine devant leur ennemi, jadis leur principal allié contre l’Union soviétique.

Au Vietnam (1960-1975), les États Unis avaient plié bagage à la chute de Saïgon, un désastre militaire mémorable, débouchant sur la réunification du Vietnam au terme d’une double défaite de deux puissances occidentales majeures, la France, en 1954, avec la capitulation de Dien Bien Phu et les États Unis en 1975, avec la débandade de l’ambassade américaine et son dégagement précipité de l’ancienne capitale du sud Vietnam.

L’Afghanistan qui a largement contribué à l’implosion de l’Union soviétique, a épuisé la puissance américaine en ce que cette séquence a marqué la fin de six siècles d’hégémonie absolue occidentale sur le reste de la planète, en même temps que l’émergence d’un monde post occidental et la constitution d’une nouveau bloc géopolitique de l’EURASIE, formé par l’alliance de la Chine, de la Russie et de l’Iran, le groupe contestataire à l’hégémonie occidentale.

Les prévisions du Fonds Monétaire International (FMI) sont sans appel: La Chine devrait se substituer aux États Unis en accédant à rang de première puissance économique au niveau planétaire à l’horizon de l’an 2035 dans un monde en mutation accélérée, et les pétromonarchies du Golfe vont voir poindre le risque d’une faillite financière, si leurs économies demeuraient connectées à l’économie américaine, les contraignant à recourir à l’emprunt pour leurs dépenses courantes.

Cf ce lien: https://www.madaniya.info/2021/04/22/les-perspectives-economiques-du-fmi-a-lhorizon-2035/

En un siècle, l’érosion de l’Occident face à l’Asie est manifeste. Sur les sept puissances économiques mondiales du XXI me siècle figurent trois pays asiatiques: La Chine (1re), le Japon (3eme) et l’Inde (6eme), dont deux pays (Chine Inde) sous domination occidentale au début du XX me siècle, et le 3me, le Japon, vitrifié par les bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki (Août 1045) et grand vaincu de la II me Guerre mondiale (1939-1945).

Ces trois surpassent désormais, la France, et talonnent de près le Royaume Uni, les deux pays européens qui furent à la tête des deux grands empires coloniaux au début du XX e siècle.

Le décès de Donald Rumsfeld: Clin d’œil de l’histoire ou intersigne du destin?

Hasard de la vie, Clin d’œil de l’histoire ou inter-signe du destin? Quoi qu’il en soit, la disparition de Donald Rumsfeld, ancien secrétaire à la défense américain et architecte des guerres d’Irak et d’Afghanistan, le 29 juin 2021, à 89 ans, à trois mois du retrait américain d’Afghanistan, a retenti comme un acte à forte charge symbolique signifiant la fin d’une séquence calamiteuse pour les États Unis en Asie.

Et pour celui qui se vivait comme le «JFK républicain» (John Fitzgerald Kennedy), le ministre de la défense le plus puissant des États Unis depuis la fin de la II me Guerre mondiale, le point final d’une carrière belliqueuse de près de quarante ans.

Co-auteur avec l’amiral Arthur Cebrowski de la doctrine de «la Guerre sans fin» cet ultra faucon a été, à 43 ans, le plus jeune secrétaire à la défens des États-Unis, sous Gerald Ford, entre 1975 et 1977, puis, le plus âgé, à 74 ans, sous George W.Bush en 2001. De la prison de Guantanamo (Cuba) à celle d’Abou Ghraïb (Irak), son nom reste attaché à quelques-unes des pages les plus sombres de la «guerre globale contre le terrorisme», le concept qu’il a revendiqué après les attentats du 11 septembre 2001. Et les guerres en Irak et en Afghanistan ont montré que les vieux conflits terrestres résistaient aux nouveaux paradigmes de la «war on terror» face aux guerres asymétriques initiées par les adversaires de l’hégémonie américaine.

Le gros caillou pakistanais dans les gros sabots américains

Gros caillou supplémentaire dans le sabot américain: Le Pakistan, l’ancien Body guard de la dynastie saoudienne et base arrière d’Al Qaida dans la guerre anti soviétique d’Afghanistan, ne permettra pas aux États-Unis d’utiliser ses bases militaires, y compris pour d’éventuelles opérations en Afghanistan après le retrait des forces américaines de ce pays. Une fermeture dictée aussi par le souci d’éviter que les insurgés pakistanais, avatars de leurs confrères afghans, ne se renforcent au Pakistan contre le gouvernement d’Islamabad.

Sous l’autorité d’Imrane Khan Niazi, maître d’œuvre du ravalement cosmétique du Pakistan, un pays à la réputation jadis sulfureuse, Islamabad a confirmé ainsi concrètement sa ferme adhésion à l’axe eurasien et multipolaire d’un monde post occidental. Mais face à ce retournement de situation, l’Inde, nouvel allié stratégique des États Unis face à la Chine et au Pakistan, aurait vocation à maintenir à flot le président pro américain d’Afghanistan, M. Achraf Ghani, face aux assauts des Talibans.

Pour aller plus loin sur ce thème, cf. ce lien: https://www.madaniya.info/2019/12/16/pakistan-2-3-imran-khan-niazi-maitre-doeuvre-du-ravalement-cosmetique-du-pakistan/

Retour sur cette séquence.

1 – Le raid du 11 septembre 2001 sur les symboles de la puissance américaine: L’Hypotonie du Monde arabe.

«The intensive presence of massive absence»: L’oxymore n’est pas de chic. Ce constat désabusé d’un observateur avisé de la vie politique arabe, nullement suspecté de complaisance occidentale, l’universitaire libanais Clovis Maksoud, décrit très fidèlement l’hypotonie du Monde arabe face à la géostratégie tectonique impulsée par les attentats anti américains du 11 septembre 2001 et la collusion frontale qui s’est en suivie en Afghanistan et en Irak, contre les deux plus importants foyers de percussion de la stratégie régionale de l’axe saoudo-américain dans la sphère arabo-musulmane.

Acte fondateur d’une nouvelle forme de subversion trans nationale anti occidentale tout autant qu’un acte de rupture avec l’ordre arabe ancien, le «Mardi Noir» -l’implosion de bombes humaines volantes contre les symboles économiques et militaires de la puissance américaine, le Pentagone à Washington et les Tours jumelles du Word Trade Center à New York,- a modifié radicalement les formes du combat politicio militaire.

Première illustration à l’échelle planétaire des guerres asymétriques de l’ère postcommuniste, visant la déstructuration de l’adversaire à défaut de sa destruction, ce «Mardi Noir» a constitué la première irruption brutale en temps de paix sur le territoire d’un état occidental de crimes de masses indifférents à la qualité sociopolitique des victimes. S’il a modifié radicalement les formes du combat politico-militaire, il a tout autant constitué un acte de rupture avec l’ordre arabe ancien.

La stratégie cathartique initiée entre les anciens partenaires essentiels de l’époque de la guerre froide soviéto-américaine, -les islamistes de la mouvance saoudienne anti soviétique et leur parrain américain- a surtout démontré la corrosivité de l’instrumentalisation abusive de la religion comme arme du combat politique et mis à nu la cécité politique américaine. Elle a révélé la vulnérabilité de l’espace national des États-Unis, en même temps que l’impéritie des dirigeants arabes et la vacuité intellectuelle de leurs élites.

2 – Le grand jeu afghan

Le «grand jeu» afghan pour un «Grand Moyen orient» s’est révélé calamiteux pour ses initiateurs, éradiquant les principaux pivots de l’influence occidentale en terre d’Islam: le commandant Massoud Shah, le Lion du Panshir, en Afghanistan; les deux anciens premiers anciens ministres, Rafic Hariri et Benazir Bhutto, le sunnite libanais en 2005 et la chiite pakistanaise en 2007, deux personnalités situées aux extrémités de l’axe devant servir de levier à l’avènement du «Grand Moyen Orient», tous les deux identiquement carbonisés dans un attentat, victimes majeures du discours disjonctif occidental.

Pis, au Liban même, zone de dégagement de la pression américaine sur l’Irak, la disparition de Rafic Hariri a été suivie de la décapitation de ses principaux supports médiatiques sur la scène occidentale, le directeur du journal An Nahar, Gébrane Tuéni, et le journaliste Samir Kassir. Un massacre à la tronçonneuse que n’aurait pu produire le plus méthodique des tueurs en série. Un résultant proprement ahurissant.

Épilogue de dix ans de «guerre mondiale contre le terrorisme», la crise des subprimes qui a entraîné une perte de capitalisation boursière de l’ordre de 2.500 milliards de dollars, surajoutée aux coûts des guerres d’Afghanistan et d’Irak, estimés par le prix Nobel américain de l’économie Joseph Stiglitz à près de trois mille milliards de dollars, ont provoqué un basculement stratégique de l’économie mondiale.

A propos des pertes dues aux la crise des subprimes, cf ce lien, https://www.madaniya.info/2015/10/05/l-oligopole-bancaire-en-chiffres/

En superposition, le carnage d’Oslo, en juillet 2011, a signifié au Monde l’échec de la guerre contre le terrorisme, une guerre contre une notion polymorphe.

Commis par un norvégien pure souche, Anders Behring Breivik, le carnage d’Oslo, qui a fait 76 morts, a révélé au grand jour le symptôme des dérives de la pensée intellectuelle occidentale, particulièrement l’alliance entre l’extrême droit européenne et Israël: une imposture morale de l’alliance des descendants des victimes du génocide hitlérien avec les héritiers spirituels de leurs anciens bourreaux.

Lieu chargé d’un lourd symbolisme, Oslo, dont le siège du gouvernement a fait l’objet d’un attentat meurtrier, vendredi 22 juillet 2011, a servi de cadre aux négociations qui ont débouché sur les premiers accords directs israélo-palestiniens, les accords d’Oslo, le 13 novembre 1993.

De surcroît, le prix Nobel de la Paix est le seul des cinq prix Nobel attribué par la Norvège en vertu des dispositions testamentaires du chimiste Alfred Nobel.

Œuvre d’un fondamentaliste chrétien, proche des milieux de l’extrême droite, le carnage d’Oslo remet en mémoire les liens de l’extrême droite européenne avec Israël dans une alliance contre nature fondée sur une idéologie particulièrement islamophobe.

La presse occidentale a traité dans une indifférence coupable, les dérives tant sémantiques que politiques de cette invraisemblable alliance entre Israël et des antisémites notoires européens, scellée par une «Déclaration de Jérusalem» en Décembre 2010.

Favorisée par un climat xénophobe relayé au niveau européen par la campagne en faveur de la liberté d’expression à l’occasion de la parution des caricatures de Mahomet, toute une terminologie de stigmatisation a été forgée par les plus en vue des intellectuels médiatiques pro israéliens (Bat Ye‘or, Alain Finkielkraut Alexandre Adler, Yvan Riouffol, Philippe Val, Bernard Henri Levy) pour mettre en accusation toute une frange de la population hostile à l’unilatéralisme de l’axe israélo-américain.

Pour aller plus loin sur ce point cf, ce lien: https://www.renenaba.com/le-carnage-doslo-un-symptome-des-derives-de-la-pensee-intellectuelle-occidentale/

3- 1979-2019: 40 ANS D’UN GRAND BOULEVERSEMENT GÉOSTRATÉGIQUE.

L’année 1979 a marqué tout à la fois la signature du traité de paix entre Israël et l’Égypte (mars 1979), le renversement de la dynastie Pahlévi en Iran (février 1979), le déclenchement de la guerre irako-iranienne (septembre 1979) enfin l’assaut contre le sanctuaire de la Mecque en Novembre 1979, enfin pour clore cette année charnière, le début l’intervention soviétique en Afghanistan, le 25 decembre 1979.

Sur le plan économique, 1979 a marqué en outre l’arrivée au pouvoir le 4 Mai 1979, pour une décennie, de Margaret Thatcher au Royaume Uni, doublée, l’année suivante, par celle de son partenaire idéologique américain Ronald Reagan, avec, en corollaire, la montée en puissance du néo conservatisme et de l’ultralibéralisme, le triomphe de l’École de Chicago avec son consensus de Washington et son équivalent européen le consensus de Bruxelles. Le début d’une décennie de mondialisation heureuse avec les privatisations, la déréglementation, les délocalisations.

A – Le terrible consensus de Washington sur le plan économique:

Les États Unis vont imposer à l’Amérique latine le terrible «Consensus de Washington», – un corpus de mesures d’inspiration libérale concernant les moyens de relancer la croissance économique, notamment dans les économies en difficulté du fait de leur endettement comme en Amérique latine.

Bénéficiant du contexte de crise idéologique globale lié à l’effondrement du communisme soviétique, à la fin de la décennie 1989, ils vont généraliser ce consensus en l’imposant à l’Union Européenne par le biais du «Consensus de Bruxelles», son cortège de privatisation, de déréglementation et de délocalisation, avec, à la clé, une considérable destruction d’emploi en Europe, l’émergence des «tigres asiatiques» (Inde, Chine, Corée du Sud, Philippines etc..) et le bouleversement corrélatif de la géo-économie mondiale. Autant d’événements dont les conséquences se font encore sentir de nos jours.

B- Sur le plan politique

Mais, au plan politique, si le traité de Washington, en Mars 1979, a restitué la Péninsule du Sinaï à l’Égypte, il a soustrait du même coup le plus grand état arabe du champ de bataille, privant ainsi le Monde arabe de toute possibilité de déclencher une guerre contre Israël, tant pour récupérer leurs droits (le plateau syrien du Golan, les fermes de Cheba’a du Liban), mais aussi et surtout les droits nationaux palestiniens et les territoires y afférents (Jérusalem Est, Cisjordanie, Gaza).

Depuis cette date, plus aucune guerre conventionnelle n’a opposé les états arabes et Israël. La guerre d’octobre 1973 aura été la dernière guerre livrée par les Etats arabes avec leurs armées régulières contre l’état Hébreu. Sauf que la défection de l’Egypte du champ de bataille a été compensée par la chute de la dynastie Pahlévi en Iran, le gendarme du Golfe et le ravitailleur énergétique d’Israël. En conférant une profondeur stratégique aux contestataires à l‘ordre hégémonique israélo-américain dans la zone, l’avènement de la République Islamique Iranienne a induit un nouveau rapport de force au niveau régional.

Et, paradoxalement, depuis la signature du traité de paix égypto-israélien, et malgré la défection de l’Egypte, Israël n’a plus jamais remporté une victoire militaire décisive.

En 2000, l’état hébreu s’est retiré militairement du Liban, sous l’effet des coups de boutoir du Hezbollah, sans négociations directes, ni traité de paix. Le Liban avait déjà anticipé cet événement en abrogeant sept ans auparavant, sous la pression populaire, le traité de paix libano-israélien conclu en A1983, sous la mandature du président phalangiste Amine Gemayel. Un double standard dans l’histoire du conflit israélo-arabe, propulsant le Liban au rang de curseur diplomatique régional.

En 2006, Israël a même été contraint d’accepter un cessez le feu faute d’avoir vaincu le Hezbollah au terme d’une guerre de soixante jours, l’appui massif américain et les encouragements du chef du clan Hariri, le premier ministre Fouad Siniora, dont l’accolade à la secrétaire d’état Condoleeza Rice à Beyrouth sous les bombardements israéliens, constituera la marque suprême de l’infamie.

Sur le front sud d’Israël, en dépit de quatre guerres successives contre l’enclave palestinienne, l’état hébreu n’a toujours pas réussi à terrasser le Hamas à Gaza, qui le nargue désormais avec ses missiles jusqu’à Tel Aviv, apportant la démonstration, en mai 2021, que l’espace aérien israélien est devenu une passoire fasse à des missiles de fabrication rudimentaire, artisanale.

Depuis lors, toutes les confrontations ultérieures au Moyen orient ont pris la forme de guerres asymétriques, marquées par la mise en échec de l’unique puissance atomique du Moyen Orient face à ces contestataires furtifs pratiquant une guerre hybride, combinant guerre conventionnelle et guerre de guérilla.

Ainsi au fur et à mesure que les contestataires de l’ordre hégémonique israélo-américain gagnaient en efficacité, la Palestine, jadis la cause principale des Arabes, était progressivement bradée par ceux-là même qui étaient supposés en avoir la charge, notamment l’Arabie saoudite, en sa qualité de gardien des lieux saints de l’Islam et qui avaient fait de l’islamisme politique sa rente de situation.

Rétrospectivement, le terrorisme islamique a permis aux pétromonarchies de se débarrasser à bon compte de leurs trublions, sous couvert d’exaltation religieuse, tout en détruisant leurs rivaux potentiels. Au bénéfice exclusif des États Unis, le protecteur d’Israël.

Mais la prolifération des groupements dégénératifs de l’islam radical a provoqué une islamophobie d’une rare violence en Occident, plaçant sur la défensive ses parrains, et à l’index leurs soldats perdus en tête desquels la confrérie des Frères Musulmans, la matrice des groupements takfiristes, sectaires.

La baisse d’influence militaire et politique des États-Unis a néanmoins débouché sur une démultiplication de «guerres asymétriques», localisées, hybrides et polymorphes; des «guerres fluides», impliquant la multiplication des acteurs étatiques et non-étatiques. L’ensemble des séquences ramènent toutes à l’épicentre du conflit israélo-palestinien, qui le demeure, quoi qu’en disent les théoriciens néo-conservateurs et les communicants.

4 – Le Monde musulman, un cocu magnifique, et la Palestine, la grande sacrifiée.

Au terme de cette séquence, le Monde musulman apparaît comme le «cocu magnifique», dindon de la farce de la stratégie occidentale et la Palestine, le cadet des soucis des groupements terroristes islamiques., la grande sacrifiée de la coopération islamo-atlantiste.

Partenaire majeur de l’Alliance atlantique durant la guerre froide soviéto-américaine, le Monde musulman dispose d’une dette d’honneur à l’égard de l’Occident, avec la Turquie en sentinelle avancée de l’Otan sur le flanc sud de l’URSS, amplifiée par la participation de 50.000 arabo-afghans à la guerre contre l’armée rouge en Afghanistan, avec en surplus la participation de près de 2 millions d’arabo africains aux deux guerres mondiales contre l’Allemagne.

Mais, paradoxalement, en dépit de cette contribution, unique dans l’histoire, l’Islam et les Musulmans constituent une thématique majeure de la polémologie contemporaine, désormais promus au rôle d’épouvantail dans la production intellectuelle occidentale, alors que les pays musulmans sont les grands perdants de la coopération islamo-occidentale. La Turquie ne dispose même pas d’un strapontin au sein de l’Union Européenne et pas une parcelle de la Palestine n’a été restituée aux Palestiniens.

Pour aller plus loin sur ce thème, cf ce lien: Contribution à la métapolitique de l’Asie occidentale : https://www.madaniya.info/2020/02/10/contribution-a-la-metapolitique-de-lasie-occidentale/

5 – L’Iran pays charnière

Pays frontalier de l’Irak et de l’Afghanistan, les deux plus importants abcès de fixation de l’armée américaine de l’époque contemporaine, bordant tout aussi bien le golfe arabo-persique que l’Océan indien, l’Iran représente la plus forte concentration industrielle de la zone intermédiaire qui va du sud de l’Europe aux confins de l’Inde.

La réussite de sa stratégie a valorisé sa politique d’autosuffisance technologie et militaire, de la même manière que les succès politique ou militaire du Hezbollah chiite libanais ou des Houthistes du Yémen ont réhabilité l’esprit de résistance face à la finlandisation des esprits en cours dans le monde arabe, à l’effet de réhabiliter la guérilla criminalisée sous l’ère Bush au prétexte de la «guerre contre le terrorisme».

En dépit d’un embargo de quarante ans doublé d’une guerre de près de dix ans imposée à l’Iran par Irak interposé, et d’une «guerre de substitution» à la Syrie, le maillon intermédiaire de l’axe de résistance à l’hégémonie israélo-américaine dans la zone, l’Iran a d’ores et déjà accédé au rang de «puissance du seuil nucléaire» contre la volonté des Occidentaux et hors leur technologie, indépendamment des péripéties des négociations internationales sur le nucléaire iranien.

Ce fait a constitué, en soi, un exploit technologique. Cet objectif hautement stratégique a suscité, de surcroît, l’admiration de larges fractions de l’opinion de l’hémisphère sud en ce qu’il apporte la preuve éclatante que la technologie de pointe n’est pas incompatible avec l’Islam dès lors qu’elle est soutenue par une volonté d’indépendance, débouchant, en prime, sur la possibilité pour l’Iran de se doter d’une dissuasion militaire tout en préservant son rôle de fer de lance de la révolution islamique

Dans une zone de soumission à l’ordre israélo américain, le cas iranien est devenu de ce fait un cas d’école, une référence en la matière, et, l’Iran, depuis lors, est devenu le point de mire d’Israël, sa bête noire, dans la foulée de la destruction de l’Irak, en 2003 et du quasi démantèlement de la Syrie du fait d’une connivence souterraine tacite entre Israël et les pétromonarchies arabes avec la caution du bloc atlantiste.

Ce faisant, l’Iran a voulu se poser en cas d’école et non en menace du Monde arabe, majoritairement sunnite, vainqueur de tous ses rivaux régionaux, à commencer par Saddam Hussein.

6 – In Memorian Irak: l’hécatombe des faiseurs de guerre.

Vingt quatre des principaux protagonistes occidentaux de l’intervention anglo-américaine sont déjà passés à la trappe de l’histoire.

Cinq pro-consuls américains en Irak en quatre ans (Général Jay Garner, Paul Bremer, John Negroponte, Zalmay Khalil Zadeh, Ray Crocker) et trois commandants en chef, (Tommy Franks, Ricardo Sanchez et John Abizaid), record mondial absolu de rotation.

Sans compter les dommages collatéraux…Le transfuge irakien Ahmad Chalabi; le britannique Tony Blair, le «caniche de Georges Bush» et dernier et le nom des moindres, la revue «Le meilleur des Mondes» et le cinéaste Romain Goupil.

7 – Syrie: L’hécatombe de la guerre de Syrie

En dix ans de guerre, l’homme qui devait tomber tous les quinze jours, «l’homme qui ne méritait pas de vivre sur terre», le président syrien Bachar Al Assad a vu bon nombre de ses ennemis résolus, déraper vers les oubliettes de l’histoire, alors que le nouveau déploiement russe sur le littoral syrien a brisé le monopole des airs et de la navigation en Méditerranée, détenu jusque là par le camp atlantiste.

En vingt et un ans de pouvoir, dont dix de guerre, Bachar Al Assad, en un vieux remake de la guerre d’Irak, a assisté au trépas politique de ses principaux ennemis: Mohammad Morsi (Égypte), Rached Ghannouchi (Tunisie), l’Émir du Qatar, Khalifa Ben Hamad Al Thani, George Bush Jr, Condoleeza Rice, -les artisans de la Syrian Accountability Act (2002)- déclenchant le compte à rebours de la guerre contre la Syrie-; Enfin le commandant Abdel Kader Tlass, chef de la brigade Farouk du Front Islamique de Syrie, de sinistre réputation, artisan de la destruction de Homs dans la désastreuse bataille de Bab Amro, février 2012, qui devait être «le Stalingrad de la Syrie», mais qui sonna le glas des ambitions françaises en Syrie,

Sur le plan occidental :

Barack Obama et Hillary Clinton (États-Unis), Tony Blair et David Cameroun (Royaume Uni), François Hollande et Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, Manuel Valls et Laurent Fabius, le «petit télégraphiste des Israéliens» exfiltré vers le Conseil Constitutionnel en guise de congélation définitive de toute vie politique.et naturellement les islamophilistes français, idiots utiles du terrorisme islamique: François Burgat, Pierre Vladmir Glassman alias Ignace Leverrier «l’oeil borgne sur la Syrie» de la meurtrière du journal Le Monde;

Ses deux successeurs, Jean Pierre Filiu et Nicolas Hénin, Romain Caillet, Nabil En Nasri, les deux thésards longue durée de François Burga, son disciple Thomas Pierret……Nicolas Tenzer, Stéphane Grimaldi, «le charlot de Caen», enfin Bruno Tertrais, éminent représentant de la recherche privée française. Directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique et senior fellow associé à l’Institut Montaigne, spécialiste des questions de défense passé par l’OTAN et la Rand Corporation, Bruno Tertrais a été un temps au Parti socialiste et à la fondation Terra Nova, avant de conseiller Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle sur les questions «stratégiques».

https://www.madaniya.info/2017/01/02/l-hecatombe-de-guerre-de-syrie-six-ans-apres-declenchement/

L’hydre islamiste a-elle été terrassée pour autant comme le soutiennent les Américains pour justifier leur retrait d’Afghanistan, alors qu’ils négocient avec les Irakiens leur retrait d’Irak ? Pas sûr. Tout cela pour cela?

8- La défaite de l’OTAN: Le constat des chercheurs Adam Baczko et Gilles Dorronsoro.

«La défaite de l’OTAN en Afghanistan est le résultat d’une stratégie erronée et d’une vision du monde biaisée.. Malgré un discours convenu sur la «victoire» américaine, aucun des objectifs fixés il y a vingt ans n’a été rempli.

«Des centaines de militants d’Al-Qaida sont présents sur le sol afghan, l’organisation État islamique s’est implantée en 2014, les élections ont été depuis longtemps discréditées par des fraudes massives, les élites afghanes sont corrompues au-delà de toute description, la principale ressource de l’économie est la drogue, etc

«Comment la première alliance militaire du monde, l’OTAN, a-t-elle pu perdre cette guerre malgré un investissement de plus de 2.000 milliards de dollars, plus de 3.000 soldats tués et des dizaines de milliers blessés? Le débat public est maigre, car cette défaite, dont nous subirons les conséquences dans les mois et les années à venir, ne passionne guère les opinions publiques.

….«Il est alors facile de renvoyer notre échec à une exceptionnalité afghane. Après tout, l’Afghanistan n’est-il pas le «cimetière des empires»? A l’inverse de ces poncifs, nous pensons que cette défaite, comme la débâcle en Syrie, en Irak et en Libye, est le résultat d’une stratégie erronée, d’une vision du monde biaisée et de mécanismes d’intervention inefficaces.

«La défaite de l’OTAN en Afghanistan est le résultat d’une stratégie erronée et d’une vision du monde biaisée».

https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/04/30/la-defaite-de-l-otan-en-afghanistan-est-le-resultat-d-une-strategie-erronee-et-d-une-vision-du-monde-biaisee_6078581_3232.html

Dont acte………Ibidem pour l’Irak qui a initié depuis janvier 2019 une stratégie identique à celle des Talibans négociant avec les Américains le retrait de leurs troupes d’Irak en multipliant les actions de harcèlement contre leurs bases…. En attendant surtout la Syrie.

Sur le vote du parlement irakien en faveur du départ des américains d’Irak, cf ce lien,

https://www.madaniya.info/2020/01/06/le-vote-du-parlement-irakien-en-faveur-du-depart-des-americains/

Épilogue

Un ancien alcoolique, Georges Bush Jr, reconverti dans le messianisme évangélique, «born again» jouant à l’ange purificateur, au risque de fourvoyer son pays et de mettre en jeu son statut de première puissance planétaire de tous les temps; un militaire impétueux, Ariel Sharon, ivre de bruit et du fureur, «border line» pantagruélique, –geôlier du prix Nobel de la Paix Yasser Arafat, chef du mouvement de libération de la Palestine, transformé en état de «légumes»–; Un président d’un pays prescripteur d’un ordre moral transformé en squatter de luxe, Jacques Chirac, pensionnaire posthume de son ami assassiné Rafic Hariri……en superposition au phénomène d’entropie qui a agité les États Unis sous la mandature quadriennale du plus xénophobe président américain Donald Trump, artisan du «Muslim Ban»……

Sauf à désespérer son propre camp on aurait rêvé meilleure quartette pour le rayonnement de la démocratie, la défense du monde dit «libre» et la survie de ses propres poulains à travers le Monde.

Bis repetita placent: Que n’a-t-on révisé nos classiques? «Il ne faut pas franchir l’Euphrate. Au-delà de l’Euphrate, c’est le domaine des aventuriers et des bandits». Testament d’Auguste.

Errare humanum est, perseverare diabolicum. «L’erreur est humaine, sa répétition est diabolique».

René Naba

Pour aller plus loin sur le devenir de l’Afghanistan, ce lien et l’excellente étude de Raoul Delcorde, un diplomate belge, https://www.diploweb.com/Quelle-lecture-geopolitique-de-l-Afghanistan.html

ILLUSTRATION

Helicopter pilot O.B. Harnage reaches out to help Vietnamese evacuees escape Saigon on April 29, 1975. Bettmann Archive

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Une nouvelle manifestation contre le pass sanitaire s’est déroulée dans le centre-ville de Chambéry rassemblant non loin de 2000 personnes.

Nous sommes allés interroger quelques manifestants sur leurs motivations.

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Vaccination anti-Covid – De qui se moque-t-on?

août 23rd, 2021 by Gerard Durrmann

Un projet nommé COVIREIVAC, coordonné par l’INSERM a été élaboré pour définir un protocole de lutte par la vaccination contre le COVID.

Source : https://www.covireivac.fr/les-essais-en-cours/une-phase-3-est-elle-possible-en-france-pour-la-covid-19/

A priori un gage de sérieux puisque dans le monde médical cela signifie la mise en oeuvre de procédures strictes, soigneusement élaborées par des scientifiques responsables et d’une grande compétence. Mais la gestion de cette crise sanitaire, non plus par des spécialistes du monde médical, mais les politiques se sont emparés de direction des opérations et on constate à quel point les Français sont pris pour des imbéciles et utilisés comme cobayes au profit de « Big Pharma ».

En enfreignant les règles déontologiques les plus élémentaires la population française est entraînée dans un acharnement vaccinal dont le monde scientifique ignore absolument tout des conséquences à moyen et long terme.

Traitements préventifs ? L’ordre des médecins l’évoque mais le gouvernement s’en moque.

Traitements précoces ? Pas vraiment interdits mais voir ceci.

Le projet COVIREIVAC 

En premier lieu il est précisé qu’il faut « Être volontaire pour les essais cliniques des vaccins Covid-19« . Où est le volontariat lorsque le vaccin est imposé à certaines catégories professionnelles ?Où est le volontariat lorsqu’il est décidé que l’accès à un certain nombre lieux nécessite un passe sanitaire qui ne s’obtient pratiquement que par la vaccination ?

Le passe sanitaire n’est autre qu’une forme de vaccination forcée pour qui souhaite vivre en société.

Les essais cliniques de phase III paraissent avoir été abandonnés au profit d’une simple pharmacovigilance, laquelle intervient normalement après la phase IV tel que cela est défini par le ministère français de la santé : solidarites-sante.gouv.fr

Le protocole COVIREIVAC précise que « les essais sur les vaccins de la Covid-19 s’effectueront dans un cadre sécurisé et sous contrôle de médecins. Les volontaires sélectionnés pour les essais recevront un vaccin testé ou un placebo. Ils bénéficieront d’un suivi personnalisé pendant toute la durée de l’essai mais aussi après dans le cadre d’une étude visant à surveiller, évaluer et prévenir les risques d’effets indésirables pouvant survenir de façon retardés et potentiellement liés aux vaccins.

Se porter volontaire nécessite de compléter un premier questionnaire de santé. Peut-on réellement considérer les informations demandées sur un centre de vaccination comme étant un questionnaire de santé ?

« Sur place, un médecin ou tout autre soignant vous posera quelques questions ou vous fera remplir vous-même un questionnaire très simple visant à vérifier que vous pouvez être vacciné normalement. Les questions en résumé sont les suivantes :

  • Avez-vous eu la COVID au cours des 3 derniers mois ?
  • Avez-vous été vacciné contre la grippe ces 3 dernières semaines ?
  • Souffrez-vous d’allergies graves ?
  • Avez-vous de la fièvre ou d’autres symptômes ?
  • Avez-vous été en contact avec un cas confirmé dans les 7 derniers jours ?
  • Etes-vous enceinte ?
  • Source : vaccination-info-service.fr

Les volontaires seront contactés, en fonction des besoins du protocole de recherche (âge, conditions pré-existantes, localisation géographique).

Il n’est plus question de trier les « volontaires » mais d’envoyer tous les Français à la vaccination en faisant fi des règles déontologiques relatives au déroulement d’essais cliniques sérieusement menés puisqu’il s’agit d’un acte médical susceptible d’entraîner éventuellement de graves conséquences pour le cobaye. Le non-vacciné devient un paria de la société française.

Le summum de l’hypocrisie est atteint à ce niveau du protocole : 

  • Un premier rendez-vous avec un médecin permettra de confirmer votre consentement pour l’essai et un test sérologique par prise de sang sera effectuée pour une sérologie Covid-19. La vaccination sera ensuite réalisée soit à l’hôpital soit en cabinet médical, avec une surveillance médicale d’une durée variable selon l’essai et au maximum d’une demi-journée. 
  • Vous serez ensuite suivi entre 3 et 12 mois suivant l’essai clinique. Cette surveillance consiste en une prise de sang à intervalles réguliers ou un simple suivi des symptômes. La surveillance sera plus rapprochée (jusqu’à une fois par jour) pendant la première semaine puis hebdomadaire pendant le premier mois.
  • Une fois l’essai terminé, vous continuerez à être suivi pendant 1 à 2 ans dans le cadre d’un programme de surveillance.

Il faut savoir que les études seront réalisées en double aveugle, c’est à dire que vous pourrez recevoir soit un vaccin soit un placebo. 

Oubliée la déontologie et les règles fondamentales de respect de la vie. Injecter dans le corps humain un produit dont on ne sait strictement rien des effets à moyen et long terme, alors que des séquelles à court terme devraient déjà alerter les décideurs, c’est mener en aveugle une expérimentation à très grande échelle en jouant à l’apprenti sorcier avec la santé de millions de personnes.

Assisterons-nous un jour à un « remake » de l’affaire du sang contaminé avec des « responsables mais pas coupables » ?

Gérard Durrman

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Comme certains le savent, le 28 Juin 2021 le CSAPE a déposé une plainte de 64 pages accompagnée de 371 preuves toutes factuelles à la Cour pénale internationale, le conjecturel (comme la presse ou autres) ayant été écarté.

Le 02 juillet 2021, le CSAPE a reçu un accusé de réception officiel de la CPI et un numéro d’affaire (OTP-CR-271/21).

Suite à des évènements de collusion dont nous garderons les détails pour l’instant, le 27 juillet nous nous sommes rendus à la CPI pour déposer les preuves. L’accès étant refusé pour raison invoquée de période de congés nous les avons renvoyées sur place par recommandé avec accusé de réception.
Le 28 juillet à 12:55 la CPI a accusé réception des preuves et le 29 juillet au matin à 09:06, elle tentait d’écarter la plainte, précisant toutefois qu’elle pouvait être réétudiée sous réserve de nouveaux éléments de preuves, au motif que les éléments allégués (code de Nuremberg et autres) ne semblent pas relever de la CPI et qu’elle n’a pas à se substituer aux Etats !

Un appel a été introduit à la CPI le 10 aout 2021, les motifs de la décision du procureur s’avérant impropres à caractériser un rejet n’étant pas conforme au Statut de Rome tel que rappelé par la Chambre d’appel et en y ajoutant des éléments nouveaux.

Nous continuons à rassembler et à examiner de nouvelles preuves qui pourraient être utilisées dans notre demande à la CPI si elle était acceptée pour enquête.

Nous avons également établi activement des liens avec des avocats et des chercheurs du monde entier.

Nous avons le plaisir d’annoncer que des avocats de la Slovaquie, du Royaume-Uni et de la République tchèque se sont joints à nous et que le 12 août 2021, nous avons envoyé une plainte conjointe à la CPI avec une demande d’autorisation d’accepter cette soumission conjointe.

Nous avons soumis des preuves préliminaires pour les allégations qui nous sont communes, tout en demandant de nous réserver le droit de faire examiner par la CPI les allégations spécifiques à nos pays individuels, à savoir :

Pour la France, nous avons demandé un examen pour crime contre l’humanité, atteinte à la dignité humaine, mise en servitude, génocide.

Nous avons également demandé, dans notre plainte commune, un moratoire immédiat sur l’ensemble du programme de produits expérimentaux « vaccins COVID-19 » dans les quatre pays et la fin des tests sur les personnes asymptomatiques.

****

Nous sommes heureux d’annoncer également avoir obtenu des déclarations sous serments d’experts de premier rang, dont le chercheur et cardiologue nucléaire Dr Richard M. Fleming, le Dr Kevin Mc Cairn, le neuroscientifique et expert en maladies neurologiques, ainsi que le virologue professeur Luc Montagnier lauréat prix Nobel pour ses travaux sur le virus du VIH et d’autres, dont pour l’instant, leur anonymat est maintenu jusqu’à ouverture d’enquête.

Nous avons maintenant des preuves irréfutables que le virus SRAS-CoV-2 et les produits expérimentaux « vaccins COVID- 19 » sont des armes biologiques délibérément conçues qui ont été libérées en deux phases sur les peuples du monde entier.

Nous avons eu l’amabilité de recevoir un accès exclusif à un exemplaire anticipé des travaux du Dr Richard M. Fleming, «Le COVID-19 est-il une arme biologique ? Une étude scientifique et médico-légale», qui fournit les preuves irréfutables à la CPI sur la nature d’arme biologique du virus SRAS-CoV-2 et des prétendus produits expérimentaux « vaccins COVID- 19″.

Nous attendons maintenant la décision de la CPI pour savoir si :
a) elle autorise en principe la présentation d’une demande conjointe par plusieurs pays. b) elle accepte notre  » demande d’enquête  » conjointe.

Compte tenu de la nature extrêmement grave de la situation qui prévaut dans nos quatre pays en ce qui concerne l’escalade de l’apartheid médical, la perte des libertés et des droits fondamentaux et le nombre très élevé et sans cesse croissant de décès et d’effets indésirables graves subis par les personnes ayant reçu les produits expérimentaux « vaccins COVID-19 », nous avons attiré l’attention de la CPI sur la nécessité urgente pour la Cour d’agir rapidement et sans plus attendre et, à cette fin, nous avons demandé une réunion à La Haye dès que possible.

Dans l’attente d’une réponse de la CPI, nous restons en discussion avec des avocats d’autres pays qui n’ont pas encore déposé leurs demandes individuelles auprès de la CPI, mais qui ont indiqué qu’ils souhaitaient se joindre à nous et nous avons l’intention de leur apporter toute notre assistance.

Nous publierons d’autres éléments dès que nous aurons des nouvelles.

Quoi qu’il arrive nous sommes motivé à employer tous les moyens, tous les recours, pour que la vérité et la justice sortent.

Nous comprenons que la CPI ne travaille pas de manière isolée au sein d’autres institutions internationales et que les procureurs peuvent être soumis à diverses pressions politiques.
Cependant, nous voulons croire que la substance de nos allégations et les preuves présentées sont si fondamentales que la CPI remplira son rôle international et la raison de son existence, enquêtera de manière approfondie sur nos allégations et condamnera les criminels.

Si notre confiance s’avère illusoire, nous mettrons toutes les preuves scientifiques et factuelles à la disposition du public mondial.

En attendant, nous tenons à remercier toutes les personnes qui, à leur manière, contribuent à la lutte pour la vérité et la justice, voire pour l’avenir même de l’humanité, de nos enfants.

LEPILLER P. Secrétaire général COHEN R. Directeur juridique

CSAPE – Collectif des Syndicats et Associations Professionnels Européens enregistré sous le n° 20210012 Siège social : Les Tricolores, 15, rue des Halles – 75001 PARIS – FRANCE – site : www.csape.international

 

Secrétaire général Tel : 33 (0)6 12 55 63 20 – Directeur juridique Tel : 33 (0)6 79 61 44 22 Nous contacter : [email protected] – site : www.csape.international

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La généticienne Alexandra Henrion-Caude appelle à la mobilisation

août 23rd, 2021 by Alexandra Henrion Caude

La généticienne Alexandra Henrion-Caude appelle la population à se mobiliser et à résister à la politique sanitaire mortifère du gouvernement.

Les « vaccins » anti-covid sont des poisons et ne doivent plus être administrés.

 

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Wait until the war is over / Attendre que la guerre soit terminée

And we’re both a little older / Et que nous soyons tous deux un peu plus âgés

The unknown soldier / Le soldat inconnu

Breakfast where the news is read / Le petit déjeuner où l’on lit les nouvelles

Television children fed / Les enfants de la télévision nourris

Unborn living, living, dead / Des non-nés vivants, vivants, morts

Bullet strikes the helmet’s head / La balle frappe la tête du casque

And it’s all over / Et c’est fini

For the unknown soldier / Pour le soldat inconnu

The Doors, « The Unknown Soldier »

En fin de compte, le moment Saïgon s’est produit plus rapidement que ne le prévoyait tout « expert » occidental en matière de renseignement. Il s’agit d’un événement à inscrire dans les annales : quatre jours frénétiques qui ont conclu la guérilla éclair la plus étonnante de ces derniers temps. À la manière afghane : beaucoup de persuasion, beaucoup d’accords tribaux, aucune colonne de chars, une perte de sang minimale.

Le 12 août a planté le décor, avec la prise quasi simultanée de Ghazni, Kandahar et Herat. Le 13 août, les Taliban n’étaient plus qu’à 50 kilomètres de Kaboul. Le 14 août a commencé par le siège de Maidan Shahr, la porte d’entrée de Kaboul.

Ismail Khan, le légendaire Lion de Herat, a conclu un accord d’auto-préservation et a été envoyé par les Taliban comme messager de haut vol à Kaboul : Le président Ashraf Ghani doit se retirer, ou sinon.

Samedi encore, les Taliban ont pris Jalalabad et isolé Kaboul par l’est, jusqu’à la frontière afghano-pakistanaise à Torkham, porte de la Passe de Khyber. Dans la nuit de samedi à dimanche, le maréchal Dostum s’enfuyait avec un groupe de militaires vers l’Ouzbékistan en empruntant le Pont de l’Amitié à Termez ; seules quelques personnes ont été autorisées à entrer. Les Taliban se sont emparés du palais de style Tony Montana qui appartenait à Dostum,.

Au petit matin du 15 août, il ne restait plus à l’administration de Kaboul que la vallée du Panjshir – haute dans les montagnes, une forteresse naturellement protégée – et des Hazaras éparpillés : il n’y a rien dans ces belles terres centrales, à part Bamiyan.

Il y a exactement 20 ans, j’étais à Bazarak, prêt à interviewer le Lion du Panjshir, le commandant Massoud, qui préparait une contre-offensive contre… les Taliban. L’histoire se répète, avec une petite différence. Cette fois, on m’a envoyé la preuve visuelle que les Taliban – suivant le schéma classique de la guérilla des cellules dormantes – étaient déjà dans le Panjshir.

Puis, dimanche en milieu de matinée, la reconstitution visuelle stupéfiante du moment Saïgon, pour que le monde entier puisse la voir : un hélicoptère Chinook survolant le toit de l’Ambassade des États-Unis à Kaboul.

La guerre est terminée

Dimanche encore, le porte-parole des Taliban, Mohammad Naeem, a proclamé : « La guerre est terminée en Afghanistan », ajoutant que la forme du nouveau gouvernement serait bientôt annoncée.

Les faits sur le terrain sont bien plus alambiqués. D’âpres négociations sont en cours depuis dimanche après-midi. Les Taliban étaient prêts à annoncer la proclamation officielle de l’Émirat islamique d’Afghanistan dans sa version 2.0 (la 1.0 allait de 1996 à 2001). L’annonce officielle devrait être faite à l’intérieur du palais présidentiel.

Pourtant, ce qui reste de l’équipe Ghani a refusé de transférer le pouvoir à un conseil de coordination qui mettra de facto en place la transition. Ce que veulent les Taliban, c’est une transition sans faille : ils sont désormais l’Émirat islamique d’Afghanistan. Affaire classée.

Lundi, le porte-parole des Taliban, Suhail Shaheen, a donné un signe de compromis. Le nouveau gouvernement comprendra des responsables non taliban. Il faisait référence à une « administration de transition » à venir, très probablement codirigée par le chef politique des Taliban, le mollah Baradar, et Ali Ahmad Jalali, un ancien ministre des Affaires intérieures qui était également, dans le passé, un employé de Voice of America.

En fin de compte, il n’y a pas eu de bataille pour Kaboul. Des milliers de Taliban se trouvaient déjà à l’intérieur de Kaboul – une fois de plus, le scénario classique de la cellule dormante. Le gros de leurs forces est resté dans les faubourgs. Une proclamation officielle des Taliban leur ordonnait de ne pas entrer dans la ville, qui devait être prise sans combat, afin d’éviter les pertes civiles.

Les Taliban ont progressé depuis l’ouest, mais « progresser », dans ce contexte, signifiait se connecter aux cellules dormantes de Kaboul, qui étaient alors pleinement actives. D’un point de vue tactique, Kaboul a été encerclée dans un mouvement en « anaconda », comme l’a défini un commandant taliban : pressée du nord, du sud et de l’ouest et, avec la prise de Jalalabad, coupée de l’est.

À un moment donné la semaine dernière, des renseignements de haut niveau ont dû chuchoter au commandement des Taliban que les Américains allaient venir pour « évacuer ». Il pourrait s’agir des services de renseignement pakistanais, voire turcs, Erdogan jouant son double jeu caractéristique de l’OTAN.

La cavalerie de secours américaine est non seulement arrivée tardivement, mais elle a été prise dans une impasse car elle ne pouvait pas bombarder ses propres ressources à l’intérieur de Kaboul. Le mauvais timing a été aggravé lorsque la base militaire de Bagram – le Valhalla de l’OTAN en Afghanistan depuis près de 20 ans – a finalement été capturée par les Taliban.

Les États-Unis et l’OTAN ont alors littéralement supplié les Talibans de les laisser évacuer tout ce qui était possible de Kaboul – par voie aérienne, à la hâte, à la merci des Taliban. Un développement géopolitique qui évoque la suspension de l’incrédulité.

Ghani contre Baradar

La fuite précipitée de Ghani ressemble à « une histoire racontée par un idiot et qui ne signifie rien », sans le pathos shakespearien. Le cœur de toute l’affaire a été une réunion de dernière minute, dimanche matin, entre l’ancien président Hamid Karzai et l’éternel rival de Ghani, Abdullah Abdullah.

Ils ont discuté en détail de la personne qu’ils allaient envoyer pour négocier avec les Taliban – qui, à ce moment-là, non seulement étaient pleinement préparés à une éventuelle bataille pour Kaboul, mais avaient annoncé leur ligne rouge immuable il y a des semaines – ils veulent la fin du gouvernement actuel de l’OTAN.

Ghani a finalement compris le message et a disparu du palais présidentiel sans même s’adresser aux négociateurs potentiels. Avec sa femme, son chef d’État-Major et son conseiller à la Sécurité nationale, il s’est enfui à Tachkent, la capitale ouzbèke. Quelques heures plus tard, les Taliban ont pénétré dans le palais présidentiel, les images stupéfiantes ayant été dûment capturées.

Commentant la fuite de Ghani, Abdullah Abdullah n’a pas mâché ses mots : « Dieu lui demandera des comptes ». Ghani, un anthropologue titulaire d’un doctorat de Columbia, est l’un de ces cas classiques d’exilés du Sud global vers l’Occident qui « oublient » tout ce qui compte sur leurs terres d’origine.

Ghani est un Pachtoune qui s’est comporté comme un New-Yorkais arrogant. Ou pire encore, un Pachtoune habilité, car il a souvent diabolisé les Taliban, qui sont en grande majorité des Pachtounes, sans parler des Tadjiks, des Ouzbeks et des Hazaras, ainsi que leurs aînés tribaux.

C’est comme si Ghani et son équipe occidentalisée n’avaient jamais appris d’une source de premier plan telle que le grand et regretté anthropologue social norvégien Fredrik Barth (voir ici un échantillon de ses études sur les Pachtounes).

Sur le plan géopolitique, ce qui importe maintenant, c’est la façon dont les Taliban ont écrit un tout nouveau scénario, montrant aux terres de l’Islam, ainsi qu’au Sud global, comment vaincre l’empire autoréférentiel et apparemment invincible des États-Unis et de l’OTAN.

Les Taliban y sont parvenus grâce à la foi islamique, à une patience infinie et à la force de leur volonté qui a permis à quelque 78 000 combattants – dont 60 000 actifs – de se battre avec une formation militaire minimale, sans le soutien d’aucun État – contrairement au Vietnam, qui avait la Chine et l’URSS -, sans les centaines de milliards de dollars de l’OTAN, sans armée entraînée, sans force aérienne et sans technologie de pointe.

Ils n’ont compté que sur des kalachnikovs, des grenades propulsées par roquette et des pick-ups Toyota – avant de s’emparer du matériel américain ces derniers jours, notamment des drones et des hélicoptères.

Le chef des Taliban, le mollah Baradar, s’est montré extrêmement prudent. Lundi, il a déclaré : « Il est trop tôt pour dire comment nous allons prendre en charge la gouvernance ». Avant toute chose, les Taliban veulent « voir les forces étrangères partir avant que la restructuration ne commence ».

Abdul Ghani Baradar est un personnage très intéressant. Il est né et a grandi à Kandahar. C’est là que les Taliban ont commencé en 1994, s’emparant de la ville presque sans combattre, puis, équipés de chars, d’armes lourdes et de beaucoup d’argent pour soudoyer les commandants locaux, s’emparant de Kaboul il y a près de 25 ans, le 27 septembre 1996.

Auparavant, le mollah Baradar avait combattu dans le djihad des années 1980 contre l’URSS, et peut-être – ce n’est pas confirmé – aux côtés du mollah Omar, avec qui il a cofondé les Taliban.

Après les bombardements et l’occupation américains de l’après-11 septembre, le mollah Baradar et un petit groupe de Taliban ont envoyé une proposition au président de l’époque, Hamid Karzai, concernant un accord potentiel qui permettrait aux Taliban de reconnaître le nouveau régime. Karzai, sous la pression de Washington, l’a rejetée.

Baradar a en fait été arrêté au Pakistan en 2010 – et maintenu en détention. Croyez-le ou non, l’intervention américaine a conduit à sa libération en 2018. Il s’est ensuite installé au Qatar. Et c’est là qu’il a été nommé chef du bureau politique des Taliban et qu’il a supervisé la signature, l’an dernier, de l’accord de retrait américain.

Baradar sera le nouveau dirigeant à Kaboul – mais il est important de noter qu’il est sous l’autorité du chef suprême des Taliban depuis 2016, Haibatullah Akhundzada. C’est le chef suprême – en fait un guide spirituel – qui régnera en maître sur la nouvelle incarnation de l’Émirat islamique d’Afghanistan.

Attention à une armée de guérilla paysanne

L’effondrement de l’Armée nationale afghane (ANA) était inévitable. Elle a été « éduquée » à la manière des militaires américains : technologie massive, puissance aérienne massive, renseignements locaux au sol quasi nuls.

Les Taliban s’appuient sur des accords avec les anciens des tribus et les relations familiales étendues, ainsi que sur une approche de guérilla paysanne, parallèle à celle des communistes au Vietnam. Ils ont attendu leur heure pendant des années, en établissant des relations – et ces cellules dormantes.

Les troupes afghanes qui n’avaient pas reçu de salaire depuis des mois étaient payées pour ne pas les combattre. Et le fait qu’ils n’aient pas attaqué les troupes américaines depuis février 2020 leur a valu un surcroît de respect : une question d’honneur, essentielle dans le code pachtounwali.

Il est impossible de comprendre les Taliban – et surtout, l’univers pachtoune – sans comprendre le pachtounwali. Outre les notions d’honneur, d’hospitalité et de vengeance inévitable pour tout méfait, le concept de liberté implique qu’aucun Pachtoune n’est enclin à recevoir des ordres d’une autorité centrale étatique – en l’occurrence, Kaboul. Et en aucun cas ils ne rendront leurs armes.

En un mot, c’est le « secret » de la guerre éclair avec un minimum de pertes de sang, intégré dans le séisme géopolitique global. Après le Vietnam, c’est le deuxième protagoniste du Sud global qui montre au monde entier comment un empire peut être vaincu par une armée de guérilla paysanne.

Et tout cela avec un budget qui ne dépasse pas 1,5 milliard de dollars par an – provenant des taxes locales, des bénéfices des exportations d’opium (aucune distribution interne autorisée) et de la spéculation immobilière. Dans de vastes pans de l’Afghanistan, les Taliban géraient déjà, de facto, la sécurité locale, les tribunaux locaux et même la distribution de nourriture.

Les Taliban de 2021 sont un animal totalement différent de ceux de 2001. Non seulement ils sont aguerris au combat, mais ils ont eu tout le temps de perfectionner leurs compétences diplomatiques, qui étaient récemment plus que visibles à Doha et lors de visites de haut niveau à Téhéran, Moscou et Tianjin.

Ils savent très bien que tout lien avec les vestiges d’Al-Qaïda, EI/Daech, EI-Khorasan et le Parti islamique du Turkestan est contre-productif – comme leurs interlocuteurs de l’Organisation de Coopération de Shanghai l’ont très clairement indiqué.

L’unité interne, de toute façon, sera extrêmement difficile à réaliser. Le labyrinthe tribal afghan est un casse-tête presque impossible à résoudre. Ce que les Taliban peuvent réaliser de manière réaliste, c’est une confédération de tribus et de groupes ethniques sous la direction d’un émir taliban, associée à une gestion très prudente des relations sociales.

Les premières impressions indiquent une maturité accrue. Les Taliban accordent l’amnistie aux employés de l’occupation de l’OTAN et n’interviendront pas dans les activités commerciales. Il n’y aura pas de campagne de vengeance. Kaboul est de nouveau en activité. Il n’y aurait pas d’hystérie collective dans la capitale : c’est le domaine exclusif des médias anglo-américains. Les ambassades russe et chinoise restent ouvertes aux affaires.

Zamir Kabulov, le représentant spécial du Kremlin pour l’Afghanistan, a confirmé que la situation à Kaboul, étonnamment, est « absolument calme » – même s’il a réaffirmé : « Nous ne sommes pas pressés en ce qui concerne la reconnaissance [des Taliban]. Nous allons attendre et voir comment le régime va se comporter ».

Le nouvel axe du mal

Tony Blinken a beau dire que « nous étions en Afghanistan pour un objectif primordial : nous occuper des gens qui nous ont attaqués le 11 septembre ».

Tout analyste sérieux sait que l’objectif géopolitique « primordial » du bombardement et de l’occupation de l’Afghanistan il y a près de 20 ans était d’établir un ancrage essentiel de l’Empire des Bases à l’intersection stratégique de l’Asie centrale et de l’Asie du Sud, couplé ensuite à l’occupation de l’Irak en Asie du Sud-Ouest.

Aujourd’hui, la « perte » de l’Afghanistan doit être interprétée comme un repositionnement. Elle s’inscrit dans la nouvelle configuration géopolitique, où la principale mission du Pentagone n’est plus la « guerre contre le terrorisme », mais la tentative simultanée d’isoler la Russie et de harceler la Chine par tous les moyens dans le cadre de l’expansion des Nouvelles Routes de la Soie.

L’occupation des petites nations a cessé d’être une priorité. L’Empire du Chaos peut toujours fomenter le chaos – et superviser divers bombardements – depuis sa base CENTCOM au Qatar.

L’Iran est sur le point de rejoindre l’Organisation de Coopération de Shanghai en tant que membre à part entière – un autre changement de donne. Avant même de réinstaller l’Émirat islamique, les Taliban ont soigneusement entretenu de bonnes relations avec les principaux acteurs d’Eurasie – la Russie, la Chine, le Pakistan, l’Iran et les États d’Asie centrale. Ces derniers sont sous la protection totale de la Russie. Pékin prévoit déjà de faire de grosses affaires avec les Taliban dans le domaine des terres rares.

Sur le front atlantiste, le spectacle de l’auto-récrimination ininterrompue va consumer le Beltway pendant des siècles. Deux décennies, 2 000 milliards de dollars, une débâcle guerrière à jamais marquée par le chaos, la mort et la destruction, un Afghanistan encore en ruines, une sortie littéralement au milieu de la nuit – pour quoi faire ? Les seuls « gagnants » ont été les seigneurs du racket de l’armement.

Pourtant, toute intrigue américaine a besoin d’un bouc émissaire. L’OTAN vient d’être cosmiquement humiliée dans le cimetière des empires par un groupe d’éleveurs de chèvres – et non par des rencontres rapprochées avec M. Kinjal. Que reste-t-il ? La propagande.

Voici donc le nouveau bouc émissaire : le nouvel axe du mal. L’axe est Taliban-Pakistan-Chine. Le nouveau grand jeu en Eurasie vient d’être rechargé.

Pepe Escobar

 

 

Article original en anglais :

The Islamic Emirate of Afghanistan Back with a Bang

Traduit par Réseau International

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Le scénario machiavélique ! 

Le « scénario machiavélique » en marche continu !! Ce qui se passe actuellement en Guadeloupe et Martinique a été au minimum préparé le 21 mai dernier, voir en octobre 2019 !! Comme pour la grippe qui a définitivement été rayée des écrans radars, l’épidémie de dengue a aussi été rayée des cartes officiellement le 21 mai 2021 au profit de la Covid et ses variants. Le site officiel du gouvernement l’a annoncé …. La preuve en images et sur le lien ci-dessous :

Ils sont vraiment tordus, mais ça ne passera pas !! La vérité rejaillit un peu plus chaque jour. Courage les amis.

Guadeloupe.gouv

Merci Francki pour cette analyse pertinente, et s’ils présentent la carte de l’implantation du moustique tigre en France, qui en est responsable ! Nous savons tous que toutes les excuses seront bonnes pour continuer a estampillé les malades comme covid, ce scénario est très plausible aussi pour la métropole et ils doivent vraiment monter des scénarios différents en “conseil de guerre” pour créer de fausses excuses d’estampillages covid, qui n’a que pour but de continuer le plan machiavélique (pass, vaccin, etc..).

Ils sont très organisés pour la manipulation du monde, ça cogite beaucoup à la grande loge. Nous devons tous nous accrocher jusqu’au bout et surtout pas cédé à l’usure et le chantage, le temps nous donnera raison, profitez de vos proches qui se sont VACCINÉ par manque de courage, d’information, pression sociale, ou simple resto, car pour certain, leurs temps sont comptés.

ARMÉE FRANÇAISE LIBÈRE LE PEUPLE FRANÇAIS MAINTENANT.

Solidarités santé.gouv

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Le samedi 21 août, la manifestation « Les femmes au front » a eu lieu à Montréal sous une chaleur torride. Malgré la canicule une foule de femmes, enfants et hommes s’est rassemblé dans le Vieux-Montréal pour manifester son opposition au passeport vaccinal du Québec qui entrera en vigueur le 1er septembre 2021. La même journée plus de 200 manifestations ont eu lieu dans toute la France.

Vidéo publiée par LeCercleVert 999

Voir également la vidéo de la Fondation des droits et libertés (Facebook) :

https://fb.watch/7yoKsf8gMY/

 

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Le covidisme, le vaccinalisme et le pape

août 22nd, 2021 by Jean-Yves Jézéquel

1 –  LE COVIDISME PAPAL 

Dans un entretien télévisé, le Pape François avait déclaré solennellement avoir lui-même « pris rendez-vous » pour se faire « vacciner » contre la Covid-19, le mercredi 13 janvier 2021, qualifiant l’opposition au vaccin de « négationnisme suicidaire » et affirmant qu’il s’agissait d’un « choix éthique » fondamental pour protéger la vie des autres ! Le Pape adhérait corps et âme au pan-médicalisme actuel reléguant les valeurs chrétiennes en seconde zone. Pourtant, Dieu n’avait pas dit aux Apôtres, « occupez-vous de votre santé comme je m’occupe de la mienne », faisait remarquer récemment le philosophe André Comte Sponville ! 

Rappelons que le médecin personnel du Pape, depuis cinq ans, Fabrizio Soccorsi, est décédé à 78 ans à la suite « de complications dues au Covid-19 » alors qu’il était « hospitalisé pour une pathologie cancéreuse », dont il est mort tout simplement. Mais, comme nous le savons depuis un certain temps, preuves à l’appui, (Cf., le dossier Coronavirus de mondialisation.ca), les déclarations de « mort par le coronavirus » ont été volontairement gonflées dans le but de faire croire à une « pandémie » et afin de pouvoir la justifier. Il fallait bien trouver le nombre de morts en relation avec une « pandémie » et entretenir la peur par le relais des médias qui allaient jouer ce jeu détestable sans scrupules… On a donc puisé sans complexe dans les pathologies responsables des décès annuels, partout dans le monde, en disant « mort par coronavirus » ou « mort avec coronavirus » lorsqu’il était impossible d’éviter une évidence qui allait contre l’idéologie covidiste. Puis le pan-médicalisme a triomphé partout dans le monde, balayant au passage les valeurs civilisationnelles et plaçant ainsi l’humanité dans une erreur gravissime qui la conduira fatalement à l’extinction.

Le Pape François est évidemment considéré comme une personne à risque : il avait 84 ans au moment où il s’est fait injecter le produit expérimental de Pfizer en phase 3, (aux nanoparticules de graphène), avec AMM provisoire. Il a d’ailleurs été un des premiers à se faire administrer une dose du vaccin Pfizer,

À l’âge de 21 ans, en 1957, Jorge Mario Bergoglio avait souffert d’une pleurésie aiguë et les chirurgiens avaient procédé à l’époque, à l’ablation partielle de son poumon droit, ce qui le prédisposait maintenant à être une cible idéale de la Covid-19…

Le Pape, qui devrait théoriquement être « bien informé », déclarait que les « vaccins » pouvaient mettre fin à la « pandémie », à condition que chacun apportât « sa pierre à l’édifice ». Jamais personne n’a confondu le travail du chimiste avec celui du physicien, mais qu’à cela ne tienne, le Pape allait comme tous les chefs d’États occidentaux, pratiquer allègrement l’amalgame idéologique d’un covidisme assumé.

« Grâce à Dieu et au travail de beaucoup, nous avons maintenant des vaccins pour nous protéger du coronavirus » ! (Déclaration du Pape François dans un message vidéo réalisé pour deux organisations américaines : l’ONG « The Ad Council », et « COVID Collaborative », un regroupement d’experts en santé publique et d’anciens responsables politiques américains.) Tout est déjà dit, rien qu’avec ces références ! Comment peut-on faire preuve d’une telle naïveté lorsqu’on est Chef d’État, même s’il s’agit du Vatican et de l’Église catholique ?!

Se faire vacciner contre la Covid-19 est « un acte d’amour », disait le Pape François en appelant tous les croyants à « se faire immuniser ».

On se demande où, par qui, et à partir de quoi, le Pape a-t-il été informé pour s’adonner avec cette bonhomie déconcertante au psittacisme narratif mondial de la propagande idéologique du covidisme, manquant de sérieux face aux expertises et aux statistiques officielles elles-mêmes sur les effets catastrophiques des injections expérimentales et que l’on peut retrouver dans les nombreux articles publiés sur mondialisation.ca… On a le sentiment d’une naïveté béate chez ce vieillard qui ne semble plus avoir les moyens de rester lucide.

Non content de se faire « vacciner » lui-même, il a rendu obligatoire la « vaccination » dans tout l’État du Vatican. Toute personne employée qui refuserait de se faire injecter ce produit expérimental à ARNm en phase 3 et avec AMM provisoire, sans la garantie ni la responsabilité des laboratoires en cas de problèmes, sans la responsabilité du Vatican ni celle des médecins exécuteurs, sans pouvoir adhérer à cet acte par « consentement libre et éclairé », sans rien savoir du contenu réel de ces injections expérimentales, serait licenciée de son poste de travail ! Quel genre de personne peut décemment accepter une chose pareille à part un naïf innocent ou un inconscient radicalisé dans son inconscience ?

Ce décret a fait évidemment réagir ses 5.000 résidents et travailleurs, un grand nombre dénonçant un flicage et un manque de respect dans la liberté de choisir. Le Saint Siège s’est défendu de vouloir instaurer une forme de répression. Il estimait simplement que refuser le « vaccin », c’était mettre en danger la santé des autres !!! Avant même la campagne de « vaccination » de la mi-janvier, le Pape François avait accusé les opposants au « vaccin » de « négationnisme suicidaire ». Il n’y a pas à dire, le Pape est le champion des amalgames et un menteur par omission. Si je ne suis pas malade ou même si je suis malade, comment puis-je infecter quelqu’un qui a été vacciné contre cette maladie ? Il y a un gros problème dans la tête du Pape et de ses semblables covidistes qui ont la détestable habitude de prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages !

« Essayons donc, face à l’hystérie qui embrume notre jugement, de poser quelques principes clairs et de bon sens. D’abord, il n’y a nul besoin de pass sanitaire ou de vaccination obligatoire. La vaccination protège celui qui décide de se faire vacciner des formes graves du virus : le non-vacciné n’est donc une menace que pour lui-même. La vaccination est donc un choix purement individuel qui doit relever de la seule décision rationnelle de chaque citoyen. Les personnes vaccinées sont protégées, les autres choisissent en leur âme et conscience de prendre un risque pour eux-mêmes. Ensuite la citoyenneté ne se divise pas. » Voilà ce que disait Mathieu Slama,  dans son article publié sur un média qui tient tout à fait le discours collaborationniste des covidistes: Le Figaro, en cliquant ici.

Même pour un covidiste persuadé qu’il existe des vaccins contre la covid-19, le Pape doit sortir de « l’hystérie qui embrume son jugement » et savoir que les non-vaccinés ne peuvent en aucun cas être un danger pour les vaccinés !

Le Pape faisant toujours preuve d’une invraisemblable errance intellectuelle allait dire encore dans un entretien :

« Je crois que d’un point de vue éthique, tout le monde doit se faire vacciner, c’est un choix éthique, parce qu’on met à risque sa santé, sa vie, mais aussi la vie des autres ».

C’est proprement invraisemblable et particulièrement consternant, car c’est justement le contraire qui est vrai et qui est déjà très largement prouvé, compte tenu des chiffres incontestables de la pharmacovigilance mondiale et des retours d’expérience de la part des pays qui ont le plus « vacciné ». (Cf., la démonstration d’un chercheur du CNRS, Laurent Mucchielli, publiée en plusieurs articles par mondialisation.ca) 

Le Pape poursuit dans cet entretien :

« Quand j’étais enfant, je me souviens qu’il y a eu l’épidémie de poliomyélite, à cause de laquelle beaucoup d’enfants sont restés paralysés et on attendait désespérément un vaccin […] Quand le vaccin est sorti on le donnait avec du sucre … Puis nous avons grandi à l’ombre des vaccins, contre la rougeole, contre ceci, contre cela, des vaccins qu’on faisait aux enfants ».

Qui pourrait donc faire entendre à ce brave homme qu’il ne s’agit pas de vaccins mais d’une expérience nouvelle ?

Il y a quatre types de produits actuellement en phase d’expérimentation: les injections à ARNm de Pfizer et Moderna ; les virus recombinants, adénovirus d’AstraZeneca, J&J et du russe Spoutnik, virus vaccinal de la rougeole atténué de l’Institut Pasteur ; les virus inactivés comme les vaccins chinois Sinopharm et Sinovac déjà utilisés en Chine, au Maroc et aux Emirats Arabes Unis ; et enfin, le vaccin aux protéines recombinantes comme celui de Sanofi – Pasteur associé à GSK.

On se demande comment le Pape peut être aussi mal informé ? Ce qui reste le plus choquant c’est de constater qu’il ne sait pas de quoi il parle : il répète le discours de la propagande sans la moindre lueur critique dans ses propos, sans la moindre interrogation, sans la moindre précaution, sans le moindre bon sens …

Mais le covidisme papal ne va pas s’arrêter là, hélas !

2 –  ZOOM INDICATEUR SUR LE VATICAN

Quelques semaines à peine avant la déclaration par l’OMS sur la « fausse pandémie », comme l’a qualifiée le Ministère de l’Intérieur allemand, le Pape François recevait au Vatican les membres éminents du « Conseil pour le capitalisme inclusif ». Il avait annoncé que le Vatican conclurait une « alliance mondiale » avec les grandes banques mondiales, les entreprises internationales et les fondations mondialistes pour créer un conseil économique visant à redistribuer la richesse à travers le monde ! Bien, formidable le projet !

Cette initiative mondialiste, appelée « Le Conseil pour le capitalisme inclusif avec le Vatican » (The Council for Inclusive Capitalism with the Vatican), s’est présentée comme une organisation pro-capitaliste qui visait à créer « des économies et des sociétés plus fortes, plus justes et plus collaboratives ». Le groupe d’élite, qui s’appelle lui-même « Les Gardiens » (The Guardians), se qualifie de « collaboration historique de PDG et de dirigeants mondiaux travaillant avec la direction morale du pape François pour exploiter le pouvoir des affaires pour de bon », dit texto leur site Internet.

Selon le communiqué de presse du Conseil, le partenariat avec le Vatican signifiait « l’urgence d’unir les impératifs moraux et commerciaux pour réformer le capitalisme en une force puissante pour le bien de l’humanité. » Madame Lynn Forester de Rothschild déclarait dans une vidéo : « Nous répondons au défi du pape François de créer des économies plus inclusives qui répartissent plus équitablement les bénéfices du capitalisme et permettent aux individus de réaliser leur plein potentiel ». 

Ces fameux anges « Gardiens », épris d’humanisme et d’altruisme soucieux de justice et de liberté pour tous, sont pourtant la même bande mégalomaniaque habituelle de mondialistes faite d’entreprises et d’organisations multi nationales qui se partagent la mission de « mobiliser le secteur privé pour créer un système économique plus inclusif, durable et fiable », dixit son site internet. Dans cette liste des « Gardiens », on trouve aux côtés du Pape François les PDG de Visa, Mastercard, Bank of America …etc, Johnson & Johnson et BP, ainsi que le secrétaire général de l’OCDE, le président de la Fondation Ford Darren Walker, le président de la Fondation Rockefeller Rajiv Shah et l’envoyé spécial des Nations Unies pour le climat, Mark Carney. Ce projet s’inscrit curieusement dans celui du Forum Économique Mondial de Davos, qui avec les Nations Unies et d’autres institutions ont appelé à se saisir de cette « fenêtre d’opportunité » de la « pandémie » pour déclencher un « Great Reset », afin de réorganiser le système capitaliste mondial en un ordre mondial transhumaniste socialiste qui éliminerait la propriété privée et la monnaie.

C’est aussi ce qui est récapitulé précisément dans l’ouvrage « Great Reset » publié par le créateur du FEM,  Klaus Schwab.

Le Pape fait donc aujourd’hui partie de cette bande de mondialistes fermement décidée, par cette mise en scène invraisemblable, d’installer pour de bon le Nouvel Ordre Mondial. Visa, Mastercard, British Petroleum, Johnson & Johnson, la Banque Rothschild…et d’autres milliardaires avec eux, sont évidemment d’authentiques bienfaiteurs de l’humanité, toutes ces organisations n’ont jamais rien fait d’autre que de se soucier du bien des hommes et en particulier des plus pauvres, se faisant même les collaborateurs effacés et dévoués posthumes de Mère Teresa !

Tous ces gens-là disent vouloir créer « un système économique plus inclusif » et contribuer à atteindre les objectifs de développement durable incluant une nouvelle amélioration des mesures environnementales et sociales ? Le transhumanisme est une chance, une évolution bienfaitrice pour l’humanité qui pourra enfin atteindre l’idéal de ce « capitalisme inclusif », fait de justice et d’égalité, éliminant naturellement les « inutiles » ou les « substituables » ! « Le Vatican est avec nous », « Dieu avec nous » (Gott Mit Uns), on y revient !

Pourtant, l’injection Johnson & Johnson, ainsi que les autres injections, dites anti-Covid, sont dangereuses comme l’analysait et le soulignait si bien Axel Kahn dans « L’Usine Nouvelle » et avec lui tant d’autres experts dont nous avons découvert les analyses tout au long de cette année et demie passée, sur mondialisation.ca. (le généticien Axel Kahn, L’Usine Nouvelle, 27-11-2020).

N’est-ce pas exemplaire, touchant, émouvant même : « Le capitalisme a créé une énorme prospérité à l’échelle mondiale, mais il a aussi laissé trop de gens pour compte, a entraîné la dégradation de notre planète et n’inspire pas largement confiance dans la société », déclarait Lynn Forester de Rothschild, fondatrice du Conseil et associée directrice d’Inclusive Capital Partners.

Les Rothschild sont les principaux actionnaires du système mondial de banque centrale. Il y a déjà longtemps, le souci de la « Société fabienne » vis-à-vis de l’organisation internationale fut articulé dès le début dans les documents Fabiens (voir Fabian Committee) comme le « Gouvernement International » qui fut à l’origine de la création, trois ans plus tard, de la Société des Nations, qui fut remplacée en 1945 par l’Organisation des Nations unies reprenant un certain nombre de ses agences et organismes.

Or, il faut absolument savoir que le concept de « l’Agenda 21 » est profondément ancré dans la pensée et la stratégie fabienne. En effet, la Base fabienne de 1887 — que tous les membres devaient signer et respecter — stipule ceci :

« La Société fabienne est composée de socialistes. Elle vise donc à réorganiser la société par l’émancipation de la terre et du capital industriel de la propriété individuelle et à leur attribution en communauté pour le bénéfice général. De cette manière, seuls les avantages naturels et acquis du pays peuvent être équitablement partagés par l’ensemble du peuple. La Société travaille donc à l’extinction de la propriété privée et en conséquence de l’appropriation individuelle, sous la forme d’un loyer, un prix à payer pour l’autorisation d’utiliser la terre, ainsi que des avantages des sols et des territoires. »

Cette pensée fait partie du programme « Great Reset », en effet. C’est pourquoi, les États actuels du monde occidental, ont sous le coude le projet de nationalisation des biens privés, comme en Espagne où il est dit que cette décision sera prise au « nom de la défense nationale », afin d’assurer au pays les moyens financiers de sa dette… Dans cette radicalisation des idées de la Société Fabienne, il y a quelque chose d’erroné, car les oiseaux ont leur nid, les animaux sauvages ont leur tanière, les insectes ont aussi leur abri. Chaque espèce a un lieu de repos inviolable où il peut défendre sa vie, la protéger des prédateurs. Il est naturel d’avoir un toit pour se protéger. 

Si bien des humains n’ont pas trouvé ce droit, cela ne permet pas d’en conclure qu’il faut abolir la propriété privée ! Si des humains n’ont pas leur toit et un endroit où se reposer en toute sécurité, c’est parce que la répartition des richesses est injuste. L’immense masse des richesses se trouvent injustement entre les mains de quelques uns. C’est là qu’est l’erreur et non pas dans le fait d’avoir sa maison, un abri pour se protéger… Un avenir communaliste n’est pas un avenir communiste. Il y a donc derrière tout cela la volonté évidente d’un contrôle acharné sur les personnes individuelles et sur les groupes : en d’autres mots, une abolition de toute liberté. Cela ne se peut, même pas avec la menace d’une pandémie nouvelle. La liberté est l’une des principales valeurs de l’homme.

Mais, au-delà de cette idéologie utopiste, depuis sa création, la Société fabienne entretenait des objectifs obscurs. Beatrice Potter Webb admirait le fondateur de l’eugénisme, Francis Galton. L’un des quatre fondateurs principaux de la Société fabienne, George Bernard Shaw, admirait le chef du parti national-socialiste, Adolf Hitler, et son programme génocidaire.

Nous constatons qu’aujourd’hui, l’Agenda 21/2030, respecte en tous points les objectifs eugéniques et totalitaires de la Société fabienne. Le Dr Igor Shepherd écrit : « La grande réinitialisation (Great Reset) est un gouvernement mondial planifié de style régime communiste, actuellement en cours (par la force) via la pandémie Covid-19 pré-planifiée et canularisée. C’est un programme mondial totalitaire qui est devenu populaire en 1987 grâce aux Nations Unies. Il s’intitulait ‘Agenda 21’, car l’objectif était de réinitialiser complètement tous les gouvernements et économies du monde d’ici 2021. » Voilà qui devient très clair pour ceux qui font travailler leur cervelle et s’abstiennent de hurler au « complotisme » parce qu’ils n’ont aucun argument valable à proposer face à l’évidence de ce projet écrit noir sur blanc !

Le « Conseil pour le capitalisme inclusif avec le Vatican » (The Council for Inclusive Capitalism with the Vatican) a été fondé par Lynn Forester de Rothschild, une femme d’affaires américano-britannique qui est la directrice générale d’E. L. Rothschild, une société holding qu’elle possède avec son troisième mari, Sir Evelyn Robert de Rothschild, membre de la famille Rothschild. Elle siège actuellement au conseil d’administration d’Estée Lauder Companies, de The Economist Group, de Bronfman-Rothschild, de E. L. Rothschild LP et de Christies International. (Cf., Wikipedia.org)

Elle est membre du Council on Foreign Relations (États-Unis), de Chatham House (Royaume-Uni), de l’Institute for Strategic Studies (Royaume-Uni), de l’International Advisory Council of Asia House (Royaume-Uni) et de la Foreign Policy Association (États-Unis).

3 –  LE PAPE A DECOUVERT

Après ce zoom d’investigation sur ce qui se passe au Vatican, on comprend mieux le covidisme papal et sa participation active à la « canularisation » de la « pandémie » comme au vaccinalisme qui en est issu! 

À l’ouverture d’une conférence TEDx le 16 décembre 2010, David Mayer de Rothschild disait : « Je suis un grand fan de Google, alors j’ai pensé, voyons quel est le message général sur la nature et je ne suis pas surpris. Lorsque vous cherchez ce qu’est la nature, la première chose qui se présente est : «la nature est L’église de Satan ». (…) J’aime le fait que c’est comme si la nature était une île gastronomique tropicale. Mais c’est comme si la nature était l’église de Satan. Donc je veux profiter de cette opportunité pour dire que si c’est l’église de Satan, je suis un adorateur du diable. Je vais le dire maintenant : j’aime Satan. » (sur Youtube, à partir de 1:38 minutes). Sous le couvert d’une plaisanterie, David de Rothschild, le plus jeune héritier de la fortune bancaire de sa famille, proclamait qu’il était en fait au service de la « Bête » à laquelle son employé Macron faisait allusion le 22 mai 2020.

La question qui nous intéresse est donc la suivante : Comment le Pape François a-t-il pu entrer dans une telle « alliance mondiale » et cautionner la mise en scène de la « pandémie » en parlant ex cathedra des « vaccins » et de la « vaccination » comme étant éthique et quasi le devoir moral de tout catholique ?!

 Le 13 février 2020, le Pape disait pourtant :

« … Relativiser les choses et entrer en « négociation » avec les dieux de l’argent, de la vanité et de l’orgueil…c’est une chute avec anesthésie, tu ne t’en aperçois pas, mais lentement on glisse, on relativise les choses et l’on perd la fidélité à Dieu… »

Personnellement, j’ai la forte impression que le Pape a été sérieusement « anesthésié », en effet, pour déclarer de tels mensonges comme étant la vérité, issus de la manipulation, hors de toute vérification soigneusement documentée, allant jusqu’à rendre obligatoire au Vatican la « vaccination » qui n’en est pas une et qui, entre 6 mois et 5 ans, aura probablement tué ceux qui auront accepté cette injection sans « consentement éclairé », dont les laboratoires se défaussent en cas de problèmes, aux effets secondaires déjà désastreux et aux morts déjà innombrables… (Cf., conférence du Dr Shawn Brooks MD ;  VID_20210820_140130_660.mp4)

Mais plus rien ne semble étonnant ! Souvenons-nous que l’opération « Ratisbonne », organisée en collaboration entre l’État français, propriétaire et assureur de la Cathédrale Notre Dame et le Vatican, devait provoquer une catastrophe suffisamment choquante pour éveiller la générosité des milliardaires et l’arrivée « providentielle » de dons capables de lancer enfin les restaurations nécessaires de cet édifice prestigieux de la mémoire chrétienne et de la France. 

En effet, la cathédrale était dans un état lamentable et, en pleine crise économique ayant déclenché la révolte des Gilets jaunes, l’État responsable du patrimoine n’avait pas les sommes astronomiques d’argent pour assurer une restauration d’une telle importance. L’État français s’était donc tourné vers des donateurs américains, mais l’appel eut des effets insuffisants. Il fut contraint de s’adresser au Vatican qui avait un intérêt particulier à ce que la cathédrale soit restaurée. Mais lui aussi, bien qu’immensément riche, se trouvait dans une crise financière sans précédent. De concert, ils organisèrent donc ce qui leur sembla être la seule solution : créer un choc redoutable et risqué pour éveiller l’émotion populaire ainsi que la réaction des donateurs milliardaires. L’opération « Ratisbonne » fut donc organisée et elle fut un succès, puisque les dons arrivèrent aussitôt dans la poche de l’État qui pouvait ainsi assurer la reprise des travaux sur Notre Dame.

(Pour les détails de l’opération, voir Patrick Jaulent, « Notre Dame brûle », 2è édition étendue, auto-publication d’un spécialiste du renseignement)

Une rumeur circule actuellement disant que le Pape François aurait été « opéré d’une inflammation des diverticules » ! Ce récit est, de toute manière, celui que la secrétairerie d’État du Vatican et les médecins ont mis au point pour les besoins de la communication. Rien ne sera jamais révélé sur ce qui se passe réellement pour le Pape François piqué au Pfizer à nanoparticules de graphène, comme jamais d’autopsie n’a été faite ou du moins déclarée, pour déterminer les causes de la mort du Pape Jean-Paul 1er. Le secret est la règle dans ce monde qui affirme que « l’Église n’est pas une démocratie et ne saurait l’être », dixit Jean-Paul II. Comme par hasard, son schéma totalitaire avec le modèle de sa « pensée unique », (de son dogme), semble être celui qui s’impose actuellement à tous les pays d’Occident…

Nous sommes priés de nous soumettre, de cautionner, d’adhérer à une croyance dans l’État qui décide ce qui est le bien du peuple. Il s’agit d’une croyance, la croyance en un État théocratique, sachant le bien et le mal du peuple. Il est demandé aux citoyens d’obéir les yeux fermés, d’exécuter les ordres et commandements de l’État souverain, représentant non pas le peuple, mais Dieu qui commande au peuple, le contraire de la démocratie qui veut que le peuple commande et que l’État obéisse. Les dirigeants ont reçu la révélation suprême de ce qui est vrai, juste et bon pour le peuple. Le peuple a donc l’obligation d’obéir, de se soumettre à la loi théocratique incarnée en France par Macron le dieu des dieux, Jupiter.

Voilà pourquoi, les récalcitrants, désobéissants, opposants, réfractaires, résistants à la loi théocratique, devaient être punis. Pour cela il ne serait plus possible de vivre librement. Il ne serait plus possible de « choisir en donnant un consentement éclairé ». Tout serait obligatoire, contraint, sanctionné, censuré, maltraité, pour la pire des soumissions : celle qui consiste à laisser un pouvoir faire ce qu’il veut sur nos corps livrés à son bon plaisir !

Jean-Yves Jézéquel

 

Pour aller plus loin :

François : «Le pape de Washington» ? Le cardinal Jorge Mario Bergoglio et «la guerre sale» d’Argentine

Par Michel Chossudovsky

Qui est le pape Francisco 1er?

Jean-Yves Jézéquel

 

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SOURCES :

Vatican : « Discours du Père François aux membres du Conseil pour un capitalisme inclusif ». Libreria Editrice Vaticana, 11 novembre 2019.

Robin Gomes : Pope: economics without ethics leads to “throw-away” culture. Vatican News, December 08, 2020.

Communiqué de presse — Cision – PR Newswire : The Council for Inclusive Capitalism with the Vatican, A New Alliance Of Global Business Leaders, Launches Today. Council for Inclusive Capitalism, New York, December 08, 2020. [Version française]

Hannah Brockhaus : Council for Inclusive Capitalism launches partnership with Vatican. Catholic News Agency, December 9, 2020.

Jack Kelly : Pope Francis Partners With Corporate Titans To Make Capitalism More Inclusive And Fair: Is This For Real Or Just Corporate Virtue Signaling?. Forbes, December 9, 2020.

Jamie White : « Vatican Enters “Global Alliance” with Rothschilds, Rockefeller Foundation & Big Banks To Create Great Reset ». InfoWars, December 9th 2020.

Leonard Woolf : « International government. Together with a project by Fabian Committee for a Supernational Authority that will prevent War ». Introduction by Bernard Shaw. Fabian Research Department, Brentano’s, New York 1916.

George Bernard Shaw : « Basis of the Fabian Society », in: The Fabian Society : its early history. Fabian Society, tract n ° 41, 2nd ed., London, p. 31.

Guy Boulianne : « La grande réinitialisation selon un ancien officier du KGB, le Dr Igor Shepherd : Le nouvel ordre mondial communiste post-Covid 19 ». Publié le 10 décembre 2020.

Mgr Luigi Marinelli, « Via col vento in Vaticano”, collectif I Millenari, éditions Kaos, 1999.

Patrick Jaulent, Notre Dame brûle, 2è édition étendue, auto-publication d’un spécialiste du renseignement.

 

Jean-Yves Jézéquel, philosophe et psychanalyste, diplômé du troisième cycle en sciences humaines, est l’auteur d’une trentaine d’essais en philosophie, spiritualité, religion, psychologie. Il publie également depuis 2014, une série d’analyses sur les grandes questions actuelles de société.

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Le changement de pouvoir à Kaboul a contraint l’UE à demander en catastrophe l’aide de la Turquie pour tenter d’éviter une nouvelle crise migratoire. Dans le contexte de l’indifférence totale des Etats-Unis concernant, actuellement, les affaires très troublées de leurs alliés, une telle formule de coopération reste la seule solution pour l’UE.

Le fait que la communauté européenne prépare un plan d’envergure pour prévenir la crise migratoire est devenu connu des autorités françaises. Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé qu’il avait décidé de «construire une initiative pour construire sans attendre une réponse robuste coordonnée et unie»  avec l’Allemagne et d’autres pays de l’UE concernant un programme commun d’aide aux réfugiés provenant d’Afghanistan. Ces Afghans continuent de tenter de manière désespérée de quitter la République islamique même par l’emploi de moyens extrêmes, tout cela dans le contexte de l’échec complet du programme d’évacuation américain. Cette initiative paneuropéenne devrait inclure «l’élaboration de règles communes pour la protection» des réfugiés, des efforts de solidarité pour leur apporter une assistance, ainsi que la création d’un «mécanisme de coopération avec les pays d’entrée et de transit. des migrants».

Macron obligé de tendre la main à la Turquie. Le président français a, en particulier, été contraint d’admettre que les Etats qui sont les plus importants pour résoudre ce problème sont la Turquie, le Pakistan et l’Iran. Sans eux, le travail est tout simplement impossible. Mais, il n’ a pas fourni de détails supplémentaires sur ce plan. Le fait que Emmanuel Macron ait accepté de reconsidérer sa vision préconçue de la coopération avec la Turquie semble assez révélateur. Une situation qui pourrait annoncer une répétition de la crise migratoire de 2015-2016 plonge, bien évidemment, les stratèges français, toujours habitués à vivre et agir dans le confort, dans le désespoir le plus total. Les Etats européens ont, relativement, réussi à survivre en toute sécurité aux conséquences de l’afflux de migrants grâce aux accords contractés avec Ankara qui ont pu gérer le règlement migratoire.

Peur et dégoût à Bruxelles et dans les capitales européennes. La décision péremptoire de l’administration de Joe Biden de retirer toutes les forces militaires d’Afghanistan, sans obtenir l’approbation de personne, a finalement conduit à des morts à l’aéroport de Kaboul et à une crise de confiance dans les relations transatlantiques. Les responsables de Bruxelles pensent que la Maison Blanche a, tout simplement, trahi ses propres alliés en Europe alors qu’ils ont soutenu les Etats-Unis durant toutes ces années dans le dossier afghan.

Ce sentiment de trahison se fait ressentir, de façon évidente, à travers des déclarations réalisées dans les capitales européennes, laissant bien loin les cris de jubilation au moment de la victoire de Joe Biden à la présidence des Etats-Unis. «Le retrait unilatéral et précipité d’Afghanistan était une erreur», «L’Allemagne doit le communiquer ouvertement aux Etats-Unis», a déclaré Norbert Röttgen, président de la commission des relations étrangères du Bundestag allemand, précisant: «L’inaction face à l’avancée des talibans serait une auto-atteinte massive à notre crédibilité [Occident]». Les déclarations de Norbert Röttgen sont une bonne illustration du changement d’attitude de l’UE envers l’administration de Joe Biden. En effet, Norbert Röttgen était un partisan actif de l’arrivée d’un démocrate au pouvoir aux Etats-Unis. Après l’élection de Joe Biden, ce responsable politique avait déclaré dans le Aachener Nachrichten: «Avec Joe Biden comme président, les Etats-Unis reviendront à une approche sensée de l’Allemagne et de l’Europe, à un partenariat fiable. Pour nous Européens, c’est l’occasion de s’impliquer davantage dans ce partenariat». «Je peux dire que je connais très bien le groupe consultatif de politique étrangère de Joe Biden depuis longtemps et que j’ai une relation confidentielle avec eux».

«L’Afghanistan est la plus grande catastrophe de politique étrangère depuis Suez. Nous devons repenser à la façon dont nous traitons nos amis qui comptent et comment nous défendons nos intérêts. A Kaboul, nous avons trahi nos amis et nous-mêmes. Nous devons réfléchir à nouveau, vite », a tweeté Tom Tugendath (conservateur), président de la Commission des Affaires étrangères au Parlement britannique. Le parlementaire britannique a impitoyablement raison sur ses amis. Cela ne ferait pas de mal aux Etats européens de réviser et de corriger leur politique.

Il n’y a pas d’alternative aux relations avec la Turquie. La chancelière allemande, Angela Merkel, s’est déclarée convaincue que l’Europe n’est pas en mesure de faire face seule aux flux migratoires si cela traverse les pays de transit. Les média turcs, citant des sources bien informées, ont déclaré qu’elle avait fait une déclaration lors de négociations avec des membres de la CDU. Selon ces informations, Angela Merkel a soutenu l’idée que toute l’assistance possible devrait être fournie aux acteurs régionaux qui acceptent d’accueillir des réfugiés afghans.

Dans la pratique, cette politique a montré que les accords migratoires entre Ankara et Bruxelles concernant l’accueil des réfugiés arabes, dont le flux a presque enseveli l’Europe sous eux, se sont avérés être une formule efficace. Dans les circonstances actuelles, l’UE n’a pas d’autre choix que de se mettre d’accord sur un autre contrat avec la Turquie, cette fois sur l’Afghanistan. Cependant, si les capitales européennes ont vraiment l’intention d’avoir un dialogue direct avec Ankara sur la résolution de ce problème, alors elles devront prendre en compte certaines choses.

L’expérience de ces dernières années montre que l’UE est souvent prête à mettre en péril la qualité des relations avec la Turquie pour plaire aux intérêts opportunistes du «camp du sud» des membres de l’UE qui promeut des initiatives pour imposer des sanctions de grande envergure contre Ankara pour ses actions tout à fait légales en mer Méditerranée. Si Bruxelles a vraiment besoin de l’aide turque sur la question des réfugiés afghans, elle devra coopérer plus délicatement avec la partie turque sur les questions les plus diverses.

Dans des conditions d’indifférence totale de la part de l’ancien allié principal -les Etats-Unis- la communauté européenne se trouve dans un besoin vital de poursuivre une politique étrangère plus indépendante, en augmentant sa propre subjectivité dans les relations internationales. Le renforcement de l’engagement avec la Turquie est une étape incontournable de cette maturation diplomatique.

Olivier Renault

Le plastique a créé un nouvel écosystème dans l’océan

août 20th, 2021 by Alexandre Lemoine

Des chercheurs ont découvert que le plastique avait créé un nouvel écosystème dans l’océan. Il est devenu un abri pour différents organismes, allant des animaux marins aux bactéries qui le « dévorent ».

Linda Amaral-Zettler, microbiologiste du Royal Netherlands Institute for Sea Research a qualifié ce phénomène de « plastisphère ». Le plastique se trouve pratiquement partout sur la planète, mais dans certains cas ses accumulations représentent déjà un écosystème en soi, un milieu d’habitation maritime à part. C’est ce qu’a écrit le quotidien britannique The Guardian.

La majeure partie des objets plastiques usagés partent à la décharge, mais presqu’un tiers se retrouve en mer. Une partie coule au fond, mais une grande quantité reste à la surface en devenant un lieu d’habitat pour des centaines d’organismes. Contrairement à la majorité de matières organiques, le plastique est très solide et durable, ce qui permet aux organismes de se reproduire en s’y attachant et de se répandre sur une immense superficie.

La plastisphère représente un écosystème, un milieu d’habitation maritime à part. L’exemple le plus connu d’une telle accumulation de déchets est le gyre du Pacifique nord, dont la taille dépasse deux fois la superficie de la France. La scientifique explique que dans la plastisphère il existe des organismes de photosynthèse, des prédateurs et des proies, des symbiontes et des parasites et, en conséquence, tout un spectre d’interactions entre les organismes vivants inhérent à d’autres écosystèmes.

La majeure partie du plastique dans l’océan sont des bouteilles de polyéthylène téréphtalate (PET). Un million de ces objets se retrouvent dans l’eau chaque minute. En juin, la chercheuse Robyn Wright de la chaire de pharmacologie à l’Université de Dalhousie (Canada) a découvert dans l’eau océanique deux bactéries capables de détruire le PET, c’est-à-dire de « dévorer le plastiques ».

Ces organismes sont connus sous les appellations Thioclava sp. BHET1 et Bacillus sp. BHET2. Les bactéries pénètrent à l’intérieur du plastique parce que dans l’eau cette matière attire le carbone, le fer, l’azote et le phosphore. A leur tour, ces substances attirent les microbes. L’auteur de l’étude affirme que ces bactéries deviendront une arme clé pour l’humanité dans la lutte contre le plastique.

Plus tôt, des chercheurs de Cambridge (Royaume-Uni) ont proposé d’utiliser du plastique recyclé en tant qu’alternative à la matière première pour le béton. Cela permettrait de réduire la production de sable qui cause un énorme préjudice aux écosystèmes marins.

Alexandre Lemoine

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Aucune leçon de la catastrophe afghane

août 20th, 2021 by Manlio Dinucci

Dans son discours du 16 août à la Maison Blanche, le président Biden a fait une déclaration lapidaire : “Notre mission en Afghanistan n’a jamais eu comme but la construction d’une nation, elle n’a jamais eu comme but la création d’une démocratie unifiée et centralisée”. Pierre tombale, posée par le président des États-Unis lui-même, sur la narration officielle qui a accompagné pendant vingt ans la “mission en Afghanistan”, dans laquelle l’Italie (et la France) aussi a dépensé des vies humaines et des milliards d’euros d’argent public. “Notre unique intérêt national vital en Afghanistan reste aujourd’hui ce qu’il a toujours été : prévenir une attaque terroriste contre la patrie américaine”, explique Biden. Mais sur ses paroles une ombre est jetée par le Washington Post qui, voulant débarrasser ses propres placards des squelettes de fake-news diffusées pendant vingt ans, titre : “Les présidents des États-Unis et les dirigeants militaires ont délibérément fourvoyé le public sur la plus longue guerre américaine, conduite en Afghanistan pendant deux décennies”.

Le public a été “délibérément fourvoyé” depuis qu’en octobre 2001, les États-Unis, flanqués de la Grande-Bretagne, attaquaient et envahissaient l’Afghanistan au motif de donner la chasse à Oussama Ben Laden, poursuivi comme mandant de l’attaque terroriste du 11 septembre (dont la version officielle prenait eau de toutes parts). Le but réel de la guerre était l’occupation de ce territoire de première importance géostratégique, frontalier avec les trois républiques centre-asiatiques ex-soviétiques (Turkmenistan, Uzbekistan et Tadjikistan), l’Iran, le Pakistan et la Chine (région autonome du Xinjiang Ouïgour). Il y avait déjà à cette période de forts signaux d’un rapprochement entre Chine et Russie : le 17 juillet 2001, les présidents Jiang Zemin et Vladimir Poutine avaient signé le “Traité de bon voisinage et de coopération amicale”, défini comme une “pierre angulaire” dans les relations entre les deux pays. Washington considérait l’alliance naissante entre Chine et Russie comme une menace pour les intérêts étasuniens en Asie, au moment critique où les États-Unis essayaient d’occuper, avant les autres, le vide que la désagrégation de l’URSS avait laissé en Asie Centrale. “La possibilité existe qu’émerge en Asie un rival militaire avec une formidable base de ressources”, avertissait le Pentagone dans un rapport du 30 septembre 2001.

Ce qu’était le réel enjeu allait être démontré par le fait que, en août 2003, l’OTAN sous commandement USA prenait par un coup de force “le rôle de leadership de l’Isaf”, la “Force internationale d’assistance à la sécurité” créée par les Nations Unies en décembre 2001, sans qu’à ce moment là elle n’ait aucune autorisation de le faire. À partir de là plus de 50 pays, membres et partenaires de l’OTAN, participèrent sous commandement USA à la guerre en Afghanistan.

Le bilan politico-militaire de cette guerre, qui a versé des fleuves de sang et brûlé d’énormes ressources, est catastrophique : des centaines de milliers de morts chez les civils, provoquées par les opérations guerrières, plus un nombre incalculable de “morts indirectes” à cause de la pauvreté et des maladies causées par la guerre. Les États-Unis à eux seuls -documente le New York Times– ont dépensé plus de 2.500 milliards de dollars. Pour entraîner et armer 300 mille soldats gouvernementaux, débandés en quelques jours devant l’avancée taliban, les USA ont dépensé environ 90 milliards de dollars. Environ 55 milliards pour la “reconstruction” ont été en grande partie gaspillés à cause de la corruption et de l’inefficience. Plus de 10 milliards de dollars, investis en opérations anti-drogue, ont eu comme résultat la multiplication par quatre de la surface cultivée d’opium, si bien que l’Afghanistan fournit aujourd’hui 80% de l’opium produit illégalement dans le monde.

Emblématique est l’histoire d’Ashraf Ghani, le président actuellement en fuite vers un exil doré. Formé à l’Université Américaine à Beyrouth, il faisait carrière dans les universités Columbia, Berkeley et John Hopkins aux USA, et à la Banque Mondiale à Washington. En 2004, au poste de ministre des Finances, il obtenait des pays “donateurs”, dont l’Italie, un “paquet d’assistance” de 27,5 milliards de dollars. En 2014, dans un pays en guerre sous occupation USA/OTAN, il était nommé président avec officiellement 55% de voix. En 2015 le président (italien) Mattarella le recevait avec tous les honneurs au Quirinal, avec la ministre de la Défense Pinotti qui l’avait rencontré un an avant à Kaboul.

Cette catastrophique expérience s’ajoute à celles que l’Italie a déjà vécues pour avoir participé, en violant sa propre Constitution, aux guerres OTAN des Balkans, du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. Mais aucune leçon n’est tirée par les forces politiques qui siègent au parlement. Tandis qu’à Washington le président lui-même démolit le château de mensonges sur les “buts humanitaires élevés”, avec lesquels a été motivée la participation italienne à la guerre en Afghanistan, à Rome, comme dans le roman 1984 d’Orwell, on efface l’histoire.

Manlio Dinucci

 

Article original en italien :

Nessuna lezione dalla catastrofe afghana

Édition de vendredi 20 août 2021 d’il manifesto

https://ilmanifesto.it/nessuna-lezione-dalla-catastrofe-afghana/

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

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Notes pour la version française 

Discrétion absolue sur les sites des ministères français (Armées et Affaires Étrangères) à propos des 13 ans d’engagement militaire en Afghanistan. 

On trouvera quelques chiffres sur :

https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20210816-treize-ans-de-présence-militaire-française-en-afghanistan .

Sur l’ “élection” du président Ghani, voir le commentaire de L’OBS en octobre 2014 https://www.nouvelobs.com/magazine/20141009.OBS1535/afghanistan-les-defis-du-president-ghani.html . Extrait : “Ghani [a promis de s’attaquer] à l’éradication de la corruption qui sape l’autorité de l’Etat et détruit la confiance des donateurs et des investisseurs étrangers”. 

 Les investisseurs restent confiants : le président Biden a reçu son homologue afghan à la Maison Blanche le 26 juin dernier. Commentaire de l’ancien ambassadeur US à Kaboul : “Inviter Ghani ici est un signe suffisamment fort montrant que nous le soutenons” (https://www.msn.com/fr-ca/actualites/monde/biden-rencontre-des-responsables-afghans-sur-fond-de-retrait-militaire/ar-AALs0DB ).

Le variant Delta, les tests PCR et «la dissonance Covid»

août 19th, 2021 by F. William Engdahl

Pour paraphraser une célèbre boutade lancée par Bill Clinton, alors candidat à la présidence, lors d’un débat avec son adversaire républicain en 1992, « C’est le vaccin, idiot ! ». Le récit quotidien des médias grand public et du gouvernement dont le monde entier est inondé est déroutant pour la plupart, et c’est un euphémisme. Le variant dit Delta ou « indien »se propage comme la varicelle, nous dit-on, mais sans préciser ce que signifie cette « propagation ». Les personnes non vaccinées sont accusées de transmettre la COVID-19 à celles qui sont censées être vaccinées. Les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Union européenne mènent la danse avec ce confus et mortel récit.

Des responsables politiques poussent les enfants à se faire vacciner malgré les recommandations officielles de l’OMS et des autorités médicales nationales, comme le STIKO en Allemagne, qui préconisent d’attendre. Les tests PCR, qui définissent la politique mais qui ne disent rien sur la présence d’un virus spécifique chez une personne, sont traités comme le « Gold Standard » de l’infection. Pourtant, à ce jour, aucun laboratoire n’a réussi à isoler des échantillons purs du prétendu virus SRAS-CoV-2 qui serait à l’origine de la maladie COVID-19. Comment les tests PCR peuvent-ils être calibrés si l’agent pathogène revendiqué n’est pas clairement identifié ? Avec un peu de recul, il apparaît clairement que nous sommes soumis à une opération mondiale délibérée de dissonance cognitive dont les conséquences prévues pour l’avenir de notre civilisation nous sont cachées.

Résoudre la dissonance cognitive

Dissonance cognitive est un terme utilisé en psychologie pour désigner ce que ressent une personne vivant deux expériences contradictoires ou une expérience défiant sa logique ; cette incohérence vécue lui causant un grand stress. Ce stress est résolu par le cerveau qui utilise inconsciemment n’importe quel tour de passe-passe pour résoudre cette incohérence. Le syndrome de Stockholm en est un exemple. Dans le cas présent, le conflit est résolu en donnant toute sa confiance aux autorités – gouvernements, OMS, CDC, RKI, Bill Gates ou tout autre expert épidémiologique autoproclamé, souvent sans diplôme médical. Ces autorités imposent pourtant des mesures draconiennes de confinement, de port de masque et de restriction des déplacements qui ont rapidement tourné à une vaccination forcée de facto avec des vaccins non testés dont les effets indésirables se comptent désormais par millions dans l’UE et aux États-Unis.

Le cerveau ordinaire se dit : « Pourquoi les autorités voudraient-elles nous faire du mal ? Ne veulent-elles pas le meilleur pour nous et pour le pays ou le monde ? » Les expériences réelles des 18 derniers mois, depuis que l’Organisation mondiale de la santé a déclaré une pandémie à propos d’un prétendu virus identifié pour la première fois à Wuhan en Chine, suggèrent que soit les politiciens et les responsables de la santé du monde entier ont perdu la tête, soit ils sont délibérément mauvais, soit ils sont volontairement destructeurs, soit ils sont tout simplement corrompus. Pour résoudre cette effrayante contradiction, des millions d’entre nous acceptent de recevoir une concoction expérimentale faite à base d’ARNm génétiquement modifié et pensent qu’ils sont alors protégés contre l’infection et la grave maladie qu’entraine un prétendu virus pathogène et mortel appelé COVID-19. Certains attaquent même ceux qui, autour d’eux, résolvent différemment cette dissonance en refusant ce vaccin, par simple méfiance et prudence. Pourtant, même le Dr Fauci, l’omniprésent expert médical de Washington, admet que les nouveaux vaccins à ARNm n’empêchent pas de contracter la prétendue maladie ou d’être contaminant, mais qu’ils contribuent peut-être à en atténuer l’impact. Il ne s’agit donc pas d’un vaccin, mais de quelque chose d’autre.

Un variant Delta ?

À ce stade, il est utile d’examiner plusieurs faits avérés concernant ce coronavirus et son nombre apparemment infini de « variants ». La peur actuelle au Royaume-Uni, dans l’Union européenne et aux États-Unis est déclenchée par un variant, appelé Delta, du coronavirus. Le seul problème est que les autorités compétentes ne nous apprennent rien d’utile sur ce variant.

Étant donné que le prétendu variant Delta d’un nouveau coronavirus, prétendument identifié à Wuhan mais jamais scientifiquement prouvé, est utilisée pour justifier une nouvelle série de mesures draconiennes de confinement et de pressions en faveur de la vaccination, il est utile d’examiner le test permettant de déterminer si ce variant Delta est bien présent chez une personne testée à l’aide du test PCR standard recommandé par l’OMS.

En mai dernier, le variant Delta fut d’abord appelé variant indien. Il a rapidement été identifié dans 90 % des nouveaux tests positifs au COVID-19 au Royaume-Uni, qui compte également une importante population indienne. Ce que l’on ne dit pas, c’est qu’en deux mois seulement, les prétendus positifs au variant Delta en Inde ont chuté de façon spectaculaire, passant de 400 000 par jour en mai à 40 000 en juillet. Les symptômes ressemblant étrangement à ceux du rhume des foins ordinaire, l’OMS s’est empressée de le rebaptiser Delta, en se basant sur l’alphabet grec, afin de brouiller davantage les pistes. Des baisses similaires du variant Delta ont été observées au Royaume-Uni. Les « experts » ont prétendu que c’était parce que les Indiens terrifiés étaient restés chez eux, car seul un petit 1-3% de la population avait été vacciné. Au Royaume-Uni, les experts ont prétendu que c’est parce que beaucoup de gens étaient vaccinés que les cas de delta avaient tellement chuté. Si cela vous donne l’impression qu’ils inventent n’importe quelle explication pour alimenter le discours sur les vaccins, vous n’êtes pas le seul.

Et ce n’est pas tout. Pratiquement personne au Royaume-Uni, en Inde, dans l’Union européenne ou aux États-Unis n’a pu être testée positif au variant Delta avec un test spécifique au variant Delta, car un tel test n’existe pas. Des tests complexes et très coûteux sont censés exister, mais aucune preuve n’est apportée qu’ils sont utilisés pour affirmer des choses telles que « 90% des cas britanniques sont dus au Delta… ». Les laboratoires du monde entier se contentent d’effectuer des tests PCR standard, très imprécis, et les autorités sanitaires déclarent qu’il s’agit du « Delta ». Il n’existe pas de test simple pour le Delta ou tout autre variant. Si ce que je dis n’est pas vrai, le CDC ou l’OMS ou d’autres instituts de santé devraient expliquer en détail ces tests. Ils ne le font pas. Demandez aux « experts » de la santé concernés comment ils peuvent prouver la présence d’un variant Delta du virus. Ils ne le peuvent pas. Les laboratoires d’analyse aux États-Unis admettent qu’ils ne peuvent tester aucun variant.

Des tests PCR inutiles

Le test PCR ne permet pas de détecter un virus ou une maladie. Le scientifique qui a obtenu un prix Nobel pour avoir inventé le test PCR, le Dr Kary Mullis, est passé à la télévision pour attaquer nommément le chef du NIAID, Tony Fauci, en le qualifiant d’incompétent pour avoir prétendu que les tests PCR pouvaient détecter n’importe quel agent pathogène ou maladie. Il n’a pas été conçu pour cela, mais plutôt comme un outil d’analyse de recherche en laboratoire. Les tests PCR ne peuvent pas déterminer une infection aiguë, une infectiosité continue, ni une maladie réelle. Le test PCR n’a pas été conçu pour identifier une maladie infectieuse active, il identifie plutôt du matériel génétique, qu’il soit partiel, vivant ou même mort.

Un article publié le 21 janvier 2020 par deux Allemands, Corman et Drosten, a été utilisé pour créer le test PCR et immédiatement adopté par l’OMS pour devenir la norme mondiale de détection du nouveau coronavirus. À ce moment-là, six personnes seulement avaient été identifiées comme porteuses du nouveau coronavirus. En novembre 2020, un groupe de pairs scientifiques a examiné l’article de Drosten et a découvert un nombre incroyable de failles scientifiques majeures ainsi qu’un conflit d’intérêts flagrant de la part de Drosten et de ses collègues. Les scientifiques ont noté que la conception du PCR et l’article de Drosten souffraient de « nombreuses erreurs techniques et scientifiques, notamment une conception insuffisante des amorces, un protocole RT-qPCR problématique et insuffisant, et l’absence d’une validation précise du test. Ni le test présenté ni le manuscrit lui-même ne remplissent les conditions d’une publication scientifique acceptable. En outre, les graves conflits d’intérêts des auteurs ne sont pas mentionnés. Enfin… un processus systématique d’examen par les pairs n’a, jusqu’à maintenant, pas été effectué, ou alors il était de mauvaise qualité. » Pourtant, le modèle de PCR de Drosten a été immédiatement recommandé par l’OMS comme test pour le coronavirus.

Le test PCR amplifie le matériel génétique en utilisant des rotations jusqu’à ce qu’elles atteignent ce que l’on appelle le seuil de cycle (Ct), un nombre d’amplifications permettant de détecter le matériel génétique avant que l’échantillon ne devienne sans valeur. Mullis a dit un jour que si l’on amplifie par un grand nombre suffisant de rotation, on peut trouver n’importe quoi chez n’importe qui, car notre corps est porteur d’un grand nombre de virus et de bactéries différents, la plupart inoffensifs. Même le Dr Fauci, dans une interview de 2020, déclarait qu’un CT supérieur à 35 n’a aucune valeur. Pourtant, le CDC recommanderait aux laboratoires de tests d’utiliser un CT entre 37 et 40 ! A ce niveau-là, 97% des COVID positifs sont probablement faux.

Ni le CDC ni l’OMS n’ont rendu publiques leurs recommandations en matière de Ct, mais on rapporte que le CDC recommande désormais un seuil de Ct plus bas pour les tests des personnes ayant été vaccinées, de manière à minimiser les COVIDs positifs chez les personnes vaccinées, tout en recommandant un Ct supérieur à 35 pour les personnes non vaccinées, une manipulation criminelle si elle est avérée.

Pour ceux qui s’intéressent à l’évolution de la manipulation des tests PCR pour soi-disant diagnostiquer la présence spécifique d’une maladie, il faut se pencher sur l’histoire sordide qui a commencé dans les années 1980 lorsque Fauci et son subordonné de l’époque, le Dr Robert Gallo, au NIAID, ont utilisé la technologie PCR de Mullis pour affirmer, à tort, qu’une personne était séropositive, une entreprise criminelle qui a entraîné la mort inutile de dizaines, voire de centaines, de milliers de personnes.

Notamment, presque tous les éminents défenseurs du vaccin COVID, de Fauci à Tedros, le chef de l’OMS, viennent de cette glauque affaire VIH/SIDA et de ses faux tests PCR. L’ensemble des mesures de panique imposées depuis 2020 dans le monde entier sont basées sur la fausse prémisse qu’un test RT-PCR « positif » signifie que l’on est malade ou infecté par le COVID. La peur du COVID-19 qui a émané de Wuhan, en Chine, en décembre 2019, est une pandémie qui n’est due qu’aux tests, comme l’ont souligné de nombreux médecins. Il n’y a aucune preuve qu’un virus pathogène soit détecté par le test. Il n’y a pas non plus de valeur de référence prouvée, ou « étalon-or » pour déterminer la positivité. C’est purement arbitraire. Faites la recherche et vous verrez.

La promotion de vaccins expérimentaux

Si l’économie mondiale a perdu des milliers de milliards de dollars depuis le début de l’année 2020 et ruiné d’innombrables vies sur la base de tests PCR sans valeur et que maintenant la même fraude continue avec un prétendu variant Delta, la conclusion évidente est que certains acteurs très influents utilisent cette peur pour promouvoir des vaccins génétiques expérimentaux qui n’ont jamais été testés à grande échelle sur des humains ni sur des animaux.

Pourtant, le nombre officiel de décès liés aux vaccins dans l’UE et aux États-Unis continue de battre des records. À l’heure où nous écrivons ces lignes, selon la base de données officielle de l’UE pour l’enregistrement des conséquences liées aux vaccins, EduraVigilance, à la date du 2 août, 20 595 décès ont été signalés chez des personnes venant d’être inoculées avec ces vaccins à ARNm expérimentaux ! De tels chiffres n’avaient jamais été observés auparavant. En outre, 1 960 607 conséquences médicales ont été signalées, dont 50 % graves, notamment des caillots sanguins, des crises cardiaques, des irrégularités menstruelles, des paralysies, toutes consécutives à une injection d’ARNm COVID-19. Les données américaines de la base de données VAERS établie par le CDC sont ouvertement manipulées, mais elles montrent quand même plus de 11 000 décès post-vaccins ARNm. Les grands médias n’en parlent jamais.

Les autorités et les politiciens prétendent qu’il n’y a aucune preuve que les décès ou les conséquences médicales soient liés aux vaccins. Mais ils ne peuvent pas prouver ce qu’ils prétendent parce qu’ils interdisent aux médecins de pratiquer toute autopsie. Si l’on nous dit de faire confiance à la science, pourquoi les autorités sanitaires ordonnent-elles aux médecins de ne pas faire d’autopsie sur les patients qui sont morts APRÈS avoir reçu deux doses de vaccins ARNm ? Malgré ces milliers de décès liés à ces vaccins, une seule autopsie a été pratiquée, en Allemagne, et les conclusions furent terribles. La protéine de pointe ARNm s’était répandue dans tout le corps. Depuis le mois de mai, le CDC a cessé de répertorier les cas non graves de COVID-19 chez les personnes vaccinées. Pour cacher le nombre alarmant de vaccinés qui tombent malades.

Quelque chose ne va pas du tout lorsque des experts médicaux expérimentés et respectés sont bannis pour avoir suggéré des hypothèses alternatives pour expliquer ce drame COVID. Lorsque d’autres scientifiques, qui adhérent à la ligne officielle mais critiquent Tony Fauci ou d’autres médecins traditionnels du COVID, sont accusés de « crime de haine ». Ou lorsque des remèdes bon marché et éprouvés sont interdits en faveur des coûteux vaccins ARNm mortels dans lesquels le NIAID de Fauci détient un intérêt financier.

Les défenseurs des vaccins tels que Fauci parlent déjà de la nécessité d’injections de rappel et mettent en garde contre l’apparition d’un nouveau « variant Lambda ». Comment vont-ils l’identifier celui-là ? Ou devons-nous le croire sur parole parce qu’il ou elle est considéré(e) par CNN ou la BBC comme une « autorité respectée » ? Jusqu’à quand les citoyens sains d’esprit vont-ils permettre à cette dissonance cognitive de détruire nos vies ?

F. William Engdahl

 

Article original en anglais :

Delta Variants, PCR Tests, Isolation of the Virus: A Deliberate Worldwide Operation in “Cognitive Dissonance”, le 12 août 2021.

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone

 

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Je ne pense pas être la seule personne à l’avoir remarqué – Il y a eu un déluge soudain de propagande sur la vaccination Covid et sur le passeport vaccinal au cours du mois dernier, plus que ce que nous avons vu, je pense, depuis le début de l’année. Je parle des États-Unis en particulier, mais il est important de souligner qu’aux États-Unis, l’establishment réclame toujours désespérément un taux de vaccination beaucoup plus élevé. Dans des pays comme l’Europe, le Royaume-Uni et l’Australie, les taux de vaccination sont plus élevés et les gouvernements sont passés à la phase de passeport vaccinal de leur programme.

Certaines personnes peuvent être déconcertées par le fait que la plupart des pays s’engagent dans la voie des mandats et des restrictions en matière de vaccins. Comment est-il possible que presque tous les gouvernements de la planète soient d’accord sur le totalitarisme médical ? Eh bien, c’est assez facile à comprendre quand on sait que la majorité d’entre eux sont liés entre eux par des institutions globalistes comme le Forum économique global, qui a qualifié à plusieurs reprises la pandémie d’« occasion parfaite«  pour faire passer ses projets de « Grand Reset ».

Le « Grand Reset » est une usurpation idéologique à long terme de ce qui reste de la liberté individuelle et des économies de marché, et son objectif est l’imposition d’une dictature socialiste/communiste globale. Les globalistes enveloppent ces objectifs dans de jolis mots et des aspirations humanitaires, mais au fond, le « Reset » vise à mettre fin à la liberté telle que nous la connaissons. Ce n’est pas une exagération, c’est la réalité ; c’est ce que ces gens désirent par-dessus tout. Mais comment atteindre un tel objectif ?

Eh bien, de manière intéressante, le WEF et la Fondation Bill Et Melinda Gates ont décrit exactement comment ils prévoyaient de le faire au cours d’une « simulation » qu’ils ont organisée en octobre 2019, appelée « Event 201« . Au cours de cet événement, ils ont imaginé une pandémie massive de coronavirus, qui se propagerait soi-disant des animaux aux humains, ce qui faciliterait la nécessité de restrictions omniprésentes sur les libertés individuelles, les économies nationales ainsi que l’internet et les médias sociaux. Je suis sûr que tout cela n’est qu’une coïncidence, mais le même scénario que les globalistes du WEF ont joué pendant l’« Event 201 » s’est produit dans le monde réel seulement deux mois plus tard.

En tout cas, la pandémie elle-même a été une aubaine pour les globalistes. Nous n’avons pas vu une telle prise de pouvoir des gouvernements et des entreprises depuis la montée des national-socialistes en Europe et la propagation du communisme en Russie et en Chine il y a presque un siècle. En fait, je dirais que ce à quoi l’humanité dans son ensemble est confrontée aujourd’hui est bien pire que ce que ces misérables empires ont pu produire.

Il n’y a aucun doute : les institutions globalistes et leurs « partenaires » gouvernementaux sont les plus grands bénéficiaires de la crise Covid. Ils s’apprêtent à acquérir le pouvoir social et politique ultime si leur programme d’exploitation de la pandémie réussit.

Cela dit, il y a quelques obstacles dans leur plan, et c’est pourquoi je crois que nous assistons à une poussée de propagande agressive ces dernières semaines. Par exemple, comme je l’ai souligné avec de nombreuses preuves dans mon article « Le plan de Biden pour une force d’intervention en matière de vaccins pue le désespoir« , il apparaît que le taux de vaccination, en particulier aux États-Unis, est loin d’être aussi élevé que les élites le souhaiteraient.

Alors que l’administration Biden et le CDC revendiquent un taux de vaccination global de 67 %, de nombreuses autres statistiques, dont les chiffres de la carte des États de la clinique Mayo, indiquent que seuls quatre États américains ont un taux de vaccination supérieur à 65 % (pour une dose ou plus), et que la majorité des États ont des taux de 50 % ou moins. Même les États bleus à forte population, comme la Californie et New York, ne dépassent pas la barre des 65 %, et franchement, ces chiffres ne vont nulle part car les vaccinations sont en chute libre.

Si quelqu’un ne s’est pas présenté à ce jour avec des temps d’attente nuls et des doses abondantes partout, alors il est peu probable qu’il soit un jour vacciné.

Des statistiques contradictoires me laissent penser que Biden et le CDC gonflent leurs chiffres de vaccination pour créer l’illusion qu’une plus grande majorité d’Américains soutient le vaccin. Et si c’est le cas, cela explique pourquoi Biden, Fauci et les médias grand public gavent le public d’un battage publicitaire pro-vaccins qui contredit systématiquement les données scientifiques réelles. Ils n’obtiennent pas la peur et la conformité du public qu’ils espéraient.

Mais pourquoi veulent-ils une vaccination à 100 % ? Pourquoi veulent-ils à tout prix que chaque personne dans le monde reçoive le vaccin à ARNm ?

Après tout, le taux de mortalité moyen (IFR) de la Covid est de seulement 0,26 % des personnes infectées (c’est une statistique que les médias refusent systématiquement et délibérément de mentionner au public). Cela signifie que la Covid ne représente AUCUN risque pour 99,7% du public, qu’il soit vacciné ou non.

Les vaccins garantissent-ils de meilleures chances ? Eh bien, selon des statistiques récentes du Massachusetts, pas nécessairement, puisqu’elles font état de plus de 5100 infections et de 80 décès de patients entièrement vaccinés. Les médias ne cessent de nous dire que seuls les non-vaccinés meurent, mais c’est un mensonge, comme tant d’autres mensonges qu’ils colportent à propos de la Covid-19. Alors, quel est l’intérêt de prendre un vaccin expérimental si le taux de mortalité du virus est si faible et si le vaccin ne vous protège pas nécessairement ?

Il n’y a aucun intérêt. La science et les statistiques ne le soutiennent pas. Les vaccins ne peuvent même pas être crédités de la baisse des infections et des décès cette année ; les chiffres ont chuté en janvier – seuls 5% de la population étaient vaccinés en février. La seule explication à cela est que la population a atteint l’immunité collective il y a plusieurs mois. Rappelez-vous quand les gouvernements disaient qu’ils avaient besoin d’une immunité de troupeau ou d’une vaccination de 70% pour mettre fin aux blocages et aux mandats ? Les poteaux de but ont été déplacés plusieurs fois et la « science » du gouvernement change tous les mois. Aujourd’hui, ils prétendent que l’immunité collective n’a pas d’importance et exigent une vaccination à 100 %.

Nous devons à nouveau poser la question : pourquoi le gouvernement pousse-t-il sans relâche à une saturation totale en vaccins ? Cela ne sauve pas de vies, et les mandats restent inchangés, alors pourquoi ?

Je ne peux qu’émettre des théories basées sur les preuves disponibles, mais je pense qu’il est clair pour la plupart d’entre nous que les vaccins n’ont PAS pour but la santé publique ni de sauver des vies. Ils ont manifestement un autre objectif…

Comme de nombreux experts en virologie et en vaccins l’ont signalé au cours de l’année écoulée, la technologie expérimentale de l’ARNm présente un risque élevé d’effets secondaires nocifs pour la santé. Même l’un des créateurs des vaccins à ARNm a laissé entendre qu’il était dangereux de déployer ces cocktails de manipulation génétique sans effectuer davantage de tests. Il convient de noter les préoccupations concernant les troubles à long terme tels que les troubles auto-immunes et l’infertilité.

Les médias grand public et les globalistes soutiendront qu’il n’y a « aucune preuve »que les vaccins à ARNm provoqueront des effets secondaires mortels ou l’infertilité. Je répondrai qu’il n’y a AUCUNE PREUVE que ces vaccins sont sûrs. La plupart des vaccins sont testés sur une période de 10 à 15 ans avant d’être mis à la disposition du public. Les vaccins Covid ont été lâchés sur le public en quelques mois. Honnêtement, je n’ai pas l’intention de servir de cobaye pour un vaccin non testé.

Mais que faire si les élites savent exactement quels seront les effets secondaires ? Et si les vaccins étaient un élément central de leur « Grand Reset » ?

La question de l’infertilité, en particulier, suscite le plus de critiques de la part de l’establishment, et je voudrais souligner un récit particulièrement insidieux implanté dans les médias. Chaque fois que les gens remettent en question le risque de stérilité causé par les vaccins, les bureaucrates et les têtes parlantes des médias passent à l’attaque, puis disent : « Il n’y a aucune preuve que les vaccins causent la stérilité, mais la Covid-19 pourrait la causer… ». Il suffit de regarder ce récent discours du gouverneur de l’Arkansas où lui et son larbin médical ont presque été chassés du podium par un public en colère pour avoir colporté la même propagande :

Et voilà. Le décor est planté, à mon avis, pour un événement d’infertilité de masse, et la Covid-19 sera accusé à la place des vaccins expérimentaux. C’est pourquoi l’establishment a besoin d’un taux de vaccination de 100% ; les personnes non vaccinées seraient la preuve de leur crime. Laissez-moi vous expliquer…

Ce qui me préoccupe, c’est que le programme de Reset de Klaus Schwab est impossible à appliquer de manière permanente, à moins que la population humaine ne soit fortement réduite sur une courte période (une génération ou deux). Les globalistes parlent constamment de contrôle et de réduction de la population. Des élites comme Bill Gates sont célèbres pour cela. Faut-il s’étonner qu’ils conçoivent un plan pour l’instaurer ?

Et si, comme de nombreux experts l’ont suggéré, les effets secondaires des vaccins créaient cette condition de diminution de la population ? Et si c’était le cas ? Nous ne le saurons pas avec certitude avant quelques années au moins, car les troubles auto-immunes et l’infertilité mettent du temps à se manifester dans une population. Le délai moyen pour diagnostiquer un trouble auto-immune est de 4,5 ans. Le diagnostic de l’infertilité peut prendre de six mois à un an.

Si des millions de personnes ne sont toujours pas vaccinées au cours des deux prochaines années, elles constitueront un groupe de contrôle important et indéniable. Un groupe témoin est un groupe de sujets qui agit comme un échantillon pur, non touché par une expérience sur un médicament ou un vaccin. Si le groupe vacciné tombe malade ou meurt de maladies spécifiques et que le groupe témoin ne présente pas ces mêmes maladies, c’est un bon signe que votre vaccin ou votre médicament est un poison.

La moitié des Américains et des pourcentages plus faibles dans d’autres pays constituent un groupe de contrôle pour les vaccins expérimentaux. Si quelque chose ne va pas avec les vaccins, nous en serons la preuve. Je soupçonne que c’est ce dont les élites ont vraiment peur.

Ils doivent nous forcer à être vaccinés également – nous tous, de sorte qu’il n’y ait pas de groupe de contrôle et donc pas de preuve de ce qu’ils ont fait. Ils pourraient simplement imputer les troubles de santé généralisés à la Covid elle-même, ou à un autre faux coupable.

Si les vaccins sont un cheval de Troie qui provoque une maladie ou une stérilité généralisée, et que les globalistes se font prendre parce qu’il existe un groupe de contrôle, alors cela signifiera pour eux une rébellion pure et simple ainsi que des cordes et des lampadaires. Leur « Grand Reset » s’effondrera.

Bien sûr, cela pourrait se produire de toute façon. Les passeports vaccinaux sont la ligne dans le sable pour la plupart des gens. Nous assistons même à d’importantes manifestations et émeutes dans des pays comme l’Italie, la France, le Royaume-Uni et l’Australie à cause de ce régime de passeport draconien. Mais c’est aux États-Unis que le plus gros combat aura lieu, à mon avis. Nous avons une population armée, des millions et des millions de vétérans et de civils entraînés au combat, une armée composée d’environ 70 % de conservateurs et d’indépendants et une compréhension historique de la guerre asymétrique. Comme nous l’avons vu dans des endroits comme l’Afghanistan, les tanks, les avions à réaction, les missiles et les drones ne garantissent pas la victoire contre une force de guérilla.

Les passeports vaccinaux n’arriveront pas ici. Nous ne le permettrons tout simplement pas.

Les globalistes ont mis en place une fin de partie – Cela pourrait être une fin de partie pour nous, mais cela pourrait aussi être une fin de partie pour eux. Ils ont un calendrier strict. Ils doivent obtenir des taux de vaccination proches de 100% dans les deux prochaines années ou plus tôt. Ils doivent mettre en place leurs passeports vaccinaux dans les deux prochaines années ou plus tôt. Et ils doivent instaurer des conditions de confinement permanent à court terme pour étouffer la dissidence croissante. Nous sommes maintenant dans une sorte de course dans laquelle les globalistes doivent mettre en œuvre leur programme le plus rapidement possible, tandis que nous devons résister et les retenir jusqu’à ce que la vérité devienne évidente pour les masses ; la vérité que les confinements, les mandats et les vaccins n’ont jamais eu pour but la sécurité, mais le contrôle – du contrôle social au contrôle de la population.

Brandon Smith

 

Article original en anglais : Why Are Globalists And Governments So Desperate For 100% Vaccination Rates?, Alt-Market, le 29 juillet 2021.

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone

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Un moment Saïgon se profile à Kaboul

août 19th, 2021 by Pepe Escobar

Le 12 août 2021 restera dans les annales comme le jour où les Taliban ont vengé l’invasion américaine et porté le coup qui a fait tomber son homme à Kaboul.

Le 12 août 2021. L’histoire retiendra que c’est le jour où les Taliban, près de 20 ans après le 11 septembre et le renversement de leur règne de 1996 à 2001 par les bombardements américains, ont porté le coup décisif au gouvernement central de Kaboul.

Dans une attaque éclair coordonnée, les Taliban ont pratiquement capturé trois centres cruciaux : Ghazni et Kandahar au centre, et Herat à l’ouest. Ils avaient déjà capturé la majeure partie du nord. À ce jour, les Taliban contrôlent 14capitales provinciales et ce n’est pas fini.

Dès le matin, ils ont pris Ghazni, qui est située à environ 140 kilomètres de Kaboul. L’autoroute repavée est en bon état. Non seulement les Taliban se rapprochent de plus en plus de Kaboul, mais, à toutes fins utiles, ils contrôlent désormais la principale artère du pays, l’autoroute 1 qui relie Kaboul à Kandahar via Ghazni.

En soi, c’est un changement de stratégie. Il permettra aux Taliban d’encercler et d’assiéger Kaboul simultanément du nord au sud, dans un mouvement de tenaille.

Kandahar est tombée à la tombée de la nuit après que les Taliban aient réussi à percer la ceinture de sécurité autour de la ville, en attaquant depuis plusieurs directions.

À Ghazni, le gouverneur provincial Daoud Laghmani a conclu un accord, s’est enfui puis a été arrêté. À Kandahar, le gouverneur provincial Rohullah Khanzada – qui appartient à la puissante tribu des Popolzai – est parti avec seulement quelques gardes du corps.

Il a choisi de s’engager dans un marché élaboré, en convainquant les Taliban de permettre aux militaires restants de se retirer à l’aéroport de Kandahar et d’être évacués par hélicoptère. Tout leur équipement, leurs armes lourdes et leurs munitions devaient être transférés aux Taliban.

Des hommes armés qui s’opposent aux Taliban se tiennent à leur poste de contrôle

Les Forces spéciales afghanes représentaient la crème de la crème à Kandahar. Pourtant, elles ne protégeaient que quelques endroits choisis. Maintenant, leur prochaine mission pourrait être de protéger Kaboul. L’accord final entre le gouverneur et les Taliban devrait bientôt être conclu. Kandahar est en effet tombée.

À Herat, les Taliban ont attaqué par l’est, tandis que l’ancien chef de guerre notoire Ismail Khan, à la tête de sa milice, a livré un combat acharné par l’ouest. Les Taliban ont progressivement conquis le QG de la police, « libéré » les prisonniers et assiégé le bureau du gouverneur.

La partie est terminée : Herat est également tombée et les Taliban contrôlent désormais tout l’ouest de l’Afghanistan, jusqu’à la frontière avec l’Iran.

L’offensive du Têt, remixée

Les analystes militaires vont s’amuser à déconstruire cet équivalent taliban de l’offensive du Têt de 1968 au Vietnam. Les informations transmises par satellite ont peut-être joué un rôle déterminant : c’est comme si toute la progression du champ de bataille avait été coordonnée d’en haut.

Pourtant, le succès de l’offensive s’explique par des raisons assez prosaïques, en dehors de toute acuité stratégique : la corruption au sein de l’Armée nationale afghane (ANA), la déconnexion totale entre Kaboul et les commandants du champ de bataille, le manque de soutien aérien américain, la profonde division politique à Kaboul même.

En parallèle, les Taliban avaient secrètement tendu la main depuis des mois, par le biais de connexions tribales et de liens familiaux, en proposant un marché : ne nous combattez pas et vous serez épargnés.

À cela s’ajoute un profond sentiment de trahison de l’Occident ressenti par les personnes liées au gouvernement de Kaboul, mêlé à la crainte d’une vengeance des Taliban contre les collaborationnistes.

Une sous-intrigue très triste, à partir de maintenant, concerne l’impuissance des civils – ressentie par ceux qui se considèrent piégés dans les villes désormais contrôlées par les Taliban. Ceux qui s’en sont sortis avant l’assaut sont les nouveaux déplacés afghans, comme ceux qui ont établi un camp de réfugiés dans le parc Sara-e-Shamali à Kaboul.

Une nouvelle génération de déplacés internes en Afghanistan

Des rumeurs ont circulé à Kaboul selon lesquelles Washington avait suggéré au président Ashraf Ghani de démissionner, ouvrant ainsi la voie à un cessez-le-feu et à la mise en place d’un gouvernement de transition.

Ce qui est établi, c’est que le secrétaire d’État américain Antony Blinken et le chef du Pentagone Lloyd Austin ont promis à Ghani de « rester investi » dans la sécurité afghane.

Les rapports indiquent que le Pentagone prévoit de redéployer 3 000 soldats et Marines en Afghanistan et 4 000 autres dans la région pour évacuer l’Ambassade des États-Unis et les citoyens américains à Kaboul.

La prétendue offre faite à Ghani provient en fait de Doha – et a été faite par les hommes de Ghani, comme je l’ai confirmé auprès de sources diplomatiques.

La délégation de Kaboul, dirigée par Abdullah Abdullah, président du Haut Conseil pour la Réconciliation nationale, a proposé aux Taliban, par l’intermédiaire du Qatar, un accord de partage du pouvoir à condition qu’ils mettent fin à l’offensive. Il n’a pas été question de la démission de Ghani, qui est la condition numéro un des Taliban pour toute négociation.

La troïka élargie à Doha fait des heures supplémentaires. Les États-Unis alignent l’objet inamovible Zalmay Khalilzad, largement moqué dans les années 2000 comme « l’Afghan de Bush ». Les Pakistanais ont l’envoyé spécial Muhammad Sadiq et l’ambassadeur à Kaboul Mansoor Khan.

Les Russes ont l’envoyé du Kremlin en Afghanistan, Zamir Kabulov. Et les Chinois ont un nouvel envoyé en Afghanistan, Xiao Yong.

La Russie, la Chine et le Pakistan négocient dans l’esprit de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS), dont ils sont tous trois membres permanents. Ils mettent l’accent sur un gouvernement de transition, le partage du pouvoir et la reconnaissance des Taliban comme force politique légitime.

Les diplomates laissent déjà entendre que si les Taliban renversent Ghani à Kaboul, par quelque moyen que ce soit, ils seront reconnus par Pékin comme les dirigeants légitimes de l’Afghanistan – ce qui créera un nouveau front géopolitique incendiaire dans la confrontation avec Washington.

En l’état actuel des choses, Pékin ne fait qu’encourager les Taliban à conclure un accord de paix avec Kaboul.

L’énigme du Pachtounistan

Le premier ministre pakistanais Imran Khan n’a pas mâché ses mots en entrant dans la mêlée. Il a confirmé que les dirigeants des Taliban lui ont dit qu’il n’y avait pas de négociation possible avec Ghani au pouvoir, alors même qu’il tentait de les persuader de conclure un accord de paix.

Khan a accusé Washington de ne considérer le Pakistan comme « utile » que lorsqu’il s’agit de faire pression sur Islamabad pour qu’il use de son influence sur les Taliban afin de négocier un accord – sans tenir compte du « désordre » laissé par les Américains.

Khan a une nouvelle fois déclaré qu’il avait « été très clair » sur le fait qu’il n’y aurait pas de bases militaires américaines au Pakistan.

Ceci est une très bonne analyse de la difficulté pour Khan et Islamabad d’expliquer à l’Occident, mais aussi aux pays du Sud, l’implication complexe du Pakistan en Afghanistan.

Les questions clés sont assez claires :

1. Le Pakistan veut un accord de partage du pouvoir et fait ce qu’il peut à Doha, avec la troïka élargie, pour y parvenir.

2. Une prise de pouvoir par les Taliban entraînera un nouvel afflux de réfugiés et pourrait encourager les djihadistes du type Al-Qaïda, TTP et ISIS-Khorasan à déstabiliser le Pakistan.

3. Ce sont les États-Unis qui ont légitimé les Taliban en concluant un accord avec eux sous l’administration de Donald Trump.

4. Et à cause de ce retrait désordonné, les Américains ont réduit leur influence – et celle du Pakistan – sur les Taliban.

Le problème est qu’Islamabad ne parvient tout simplement pas à faire passer ces messages.

Et puis il y a des décisions déconcertantes. Prenez la frontière AfPak entre Chaman (dans le Baloutchistan pakistanais) et Spin Boldak (en Afghanistan).

Les Pakistanais ont fermé leur côté de la frontière. Chaque jour, des dizaines de milliers de personnes, en grande majorité des Pachtounes et des Baloutches, des deux côtés, traversent la frontière dans les deux sens, aux côtés d’un méga-convoi de camions transportant des marchandises du port de Karachi vers l’Afghanistan enclavé. La fermeture d’une frontière commerciale aussi vitale est une proposition insoutenable.

Tout ce qui précède nous amène à l’ultime problème : que faire du Pachtounistan ?

Le cœur du problème en ce qui concerne l’implication du Pakistan en Afghanistan et l’ingérence afghane dans les zones tribales pakistanaises est la Ligne Durand, totalement artificielle et conçue par l’Empire britannique.

Le cauchemar définitif d’Islamabad est une nouvelle partition. Les Pachtounes sont la plus grande tribu du monde et ils vivent des deux côtés de la frontière (artificielle). Islamabad ne peut tout simplement pas admettre qu’une entité nationaliste dirige l’Afghanistan, car cela finirait par fomenter une insurrection pachtoune au Pakistan.

Et cela explique pourquoi Islamabad préfère les Taliban à un gouvernement nationaliste afghan. Sur le plan idéologique, le Pakistan conservateur n’est pas si différent du positionnement des Taliban. Et en termes de politique étrangère, les Taliban au pouvoir correspondent parfaitement à l’inamovible doctrine de la « profondeur stratégique » qui oppose le Pakistan à l’Inde.

En revanche, la position de l’Afghanistan est claire et nette. La Ligne Durand divise les Pachtounes des deux côtés d’une frontière artificielle. Ainsi, tout gouvernement nationaliste à Kaboul n’abandonnera jamais son désir d’un Pachtounistan plus vaste et uni.

Les Taliban étant de facto une collection de milices de seigneurs de la guerre, Islamabad a appris par expérience comment traiter avec eux. Pratiquement tous les chefs de guerre – et toutes les milices – d’Afghanistan sont islamiques.

Même l’arrangement actuel de Kaboul est fondé sur la loi islamique et demande conseil à un conseil des Oulémas. Très peu d’Occidentaux savent que la charia est la tendance prédominante de l’actuelle constitution afghane.

Pour boucler la boucle, tous les membres du gouvernement de Kaboul, les militaires, ainsi qu’une grande partie de la société civile, sont issus du même cadre tribal conservateur qui a donné naissance aux Taliban.

Outre l’assaut militaire, les Taliban semblent gagner la bataille des relations publiques à l’intérieur du pays grâce à une équation simple : ils dépeignent Ghani comme une marionnette de l’OTAN et des États-Unis, le laquais des envahisseurs étrangers.

Et faire cette distinction dans le cimetière des empires a toujours été une proposition gagnante.

Pepe Escobar

 

 

Article original en anglais :

A Saigon Moment Looms in Kabul

Traduit par Réseau International

Infolettre: Lettre aux non-vaccinés…

août 19th, 2021 by Mondialisation.ca

Sélection d’articles :

Pr La Scola: «Les vaccinés infectés sont aussi contaminants que les non-vaccinés infectés. […] Le vaccin n’empêche pas la circulation du virus.» 

Par Prof. Bernard La Scola et Candice Vacle, 13 août 2021

« Les vaccinés [Covid-19] peuvent être porteurs et peuvent être contagieux », dit Professeur Parola, chef de service des maladies infectieuses à l’IHU Méditerranée Infection de Marseille, à partir de la minute 6:48 de la vidéo de l’IHU, du 11 août 2021, intitulée « Les vaccins et le confinement sont-ils efficaces? » (…)

 

La lente agonie de la justice britannique

Par John Pilger, 13 août 2021

Mercredi, j’étais assis dans la Cour 4 de la Royal Courts of Justice de Londres avec Stella Moris, la partenaire de Julian Assange. Je connais Stella depuis aussi longtemps que je connais Julian. Elle aussi est une voix de la liberté, issue d’une famille qui a combattu le fascisme de l’Apartheid. Aujourd’hui, son nom a été prononcé au tribunal par un avocat et un juge, des personnages qui, sans la puissance de leurs privilèges, seraient insignifiants.(…)

 

Le Canada vassal des États-Unis

Par Oscar Fortin, 15 août 2021

Ceux et celles qui pensent que le Canada est un pays souverain et indépendant ne réalisent tout simplement pas qu’il est une dépendance de l’Oncle Sam et qu’il ajuste sa politique extérieure selon la volonté de ce dernier. Loin de répondre à l’application de la Charte des droits des Nations Unies, il se fait complice de son voisin du sud en s’ingérant indûment dans les affaires internes des autres nations. Sa complicité avec ce dernier en fait un État délinquant.(…)

 

La fable du lion malade et des renards

Par Jean-Yves Jézéquel, 15 août 2021

Chacun se souviendra du temps où il apprenait la langue française en étudiant les fables de Jean de la Fontaine. Parmi elles, il s’en trouve une qui m’est revenue à l’esprit ces derniers jours parce qu’elle est toujours d’actualité! Relisons-la, ensemble, je vous prie, et voyons à quel point il n’a jamais été très sérieux de faire confiance à qui prétend détenir un pouvoir ! (…)

 

« Québec debout »: Manifestation monstre à Montréal, NON au passeport sanitaire

Par Micheline Ladouceur, 16 août 2021

Le samedi 14 août plusieurs milliers de Québécois et Québécoises ont manifesté dans les rues de Montréal contre le passeport vaccinal. Le ministre de la santé, M. Dubé, a annoncé le 10 août que ce passeport entrera en vigueur le premier septembre 2021 sans aucun débat national. Monsieur le premier ministre François Legault l’a fermement dit : « Il faut aussi être prudent, ne pas faire exprès pour donner à des opposants des tribunes qui pourraient influencer la population en utilisant des arguments non fondés ».(…)

 

# Fake François Legault: Chiffres Falsifiés sur la Mortalité au Québec Attribués à Covid-19.

Par Prof Michel Chossudovsky, 17 août 2021

Faites circuler ce texte afin de bloquer l’adoption du passport vaccinal. Envoyez-le aux membres de l’Assemblée nationale. Voici la directive, qui confirme que le Premier Ministre François Legault nous a menti. Ce sont ces chiffres sur la mortalité attribués à la Covid-19 qu’il cite à outrance afin de justifier le vaccin et le passport vaccinal. (…)

 

Le désengagement chaotique des États-Unis de l’Afghanistan: Les empereurs américains sont nus

Par Prof Rodrigue Tremblay, 17 août 2021

La guerre en Afghanistan a été une opération bâclée dès le premier jour, lorsque George W. Bush a envahi ce pays en décembre 2001 « parce qu’il fallait faire quelque chose après l’attaque du 11 septembre contre les États-Unis ». Ensuite, George W. Bush scella le problème pour l’avenir lorsqu’il a retiré de nombreuses troupes américaines de l’Afghanistan pour envahir le pays d’Irak, en mars 2003, avec son gros mensonge prétendant qu’il y avait des « armes de destruction massive » dans ce pays. (…)

 

Débandade à Kaboul

Par Bruno Guigue, 18 août 2021

Plutôt dérisoires, ces commentaires journalistiques qui reprochent à Joe Biden de se comporter comme Donald Trump, qui accusent Washington de renoncer à son hégémonie planétaire, et se livrent à une narration suggérant que les USA n’en ont pas fait assez, un peu comme ces bellicistes qui, durant la guerre du Vietnam, ne comprenant rien à rien, réclamaient davantage de troupes au sol et davantage de bombes sur le Nord-Vietnam. (…)

 

Jusqu’où ira le harcèlement violent sur les professionnels de santé ?

Par Diane Vincero, 19 août 2021

Stupeur totale hier soir, en apprenant que la violence du harcèlement qu’exercent nos dirigeants sur les professionnels de santé s’est encore accentuée, en ciblant cette fois, la catégorie des professionnels libéraux. Nous savons déjà qu’à partir de mi-septembre, les revenus des professionnels de santé salariés non vaccinés seront suspendus. Cela concerne les médecins, dentistes, infirmiers, aides-soignants, kinésithérapeutes, etc.

 

Lettre ouverte aux non vaccinés

Par Prof Denis Rancourt, Dr. Angela Durante, et et al., 19 août 2021

Le chercheur de l’OCLA, le Dr Denis Rancourt et plusieurs autres universitaires canadiens ont écrit une lettre ouverte pour soutenir ceux qui ont décidé de ne pas se faire vacciner contre la COVID-19. Le groupe souligne le caractère volontaire de ce traitement médical ainsi que la nécessité d’un consentement éclairé et d’une évaluation individuelle des risques et des avantages. Ils rejettent la pression exercée par les responsables de la santé publique, les médias sociaux et les autres citoyens. (…)

 

COVID-19 et vaccination – Cercles vicieux et boucles viciées

Par Marie-France de Meuron, 19 août 2021

Depuis l’arrivée d’un microorganisme dont la création nous échappe passablement, les dirigeants internationaux et nationaux ont agi ou plutôt réagi avec des systèmes et des stratégies suivant des ingénieries sociales fonctionnant de façon répétitive, refermant les individus dans des cercles très limitatifs, brimant la population jusqu’à en vicier passablement l’air respirable. (…)

 

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COVID-19 et vaccination – Cercles vicieux et boucles viciées

août 19th, 2021 by Marie-France de Meuron

Depuis l’arrivée d’un microorganisme dont la création nous échappe passablement, les dirigeants internationaux et nationaux ont agi ou plutôt réagi avec des systèmes et des stratégies suivant des ingénieries sociales fonctionnant de façon répétitive, refermant les individus dans des cercles très limitatifs, brimant la population jusqu’à en vicier passablement l’air respirable.

Les preuves de ce que j’avance ne manquent point. Elles touchent l’être humain dans ses trois grandes dimensions : la raison, le coeur et la motricité autrement dit ses trois cerveaux : le rationnel, l’affectif et l’entérique.

Alors que nous sommes à un tournant de l’été avec le retour des vacances et la rentrée scolaire, il est plus que temps de faire un bilan des 18 mois passés à gesticuler autour du virus couronné avec des mesures à répétition plus ou moins nuancées, autour de chiffres récoltés selon les aléas des possibilités et des interprétations, des tests dont les scientifiques expérimentés répètent régulièrement qu’ils ne sont pas vraiment fiables et en brandissant le vaccin comme une solution magistrale.

Il est temps de faire le bilan de la population elle-même, des différents groupes d’âge, dans leur vie globale en temps qu’entités humaines et non pas limitées comme « cas » définis selon le covid et tout ce qui a été construit autour.

Avec leurs grandes sensibilités, les enfants démontrent à quel point les mesures dites sanitaires ont impacté leur quotidien, leur santé tant physique, affective et mentale et leur développement tant moteur que cognitif. Ainsi : « Depuis fin 2020, les urgences pédopsychiatriques ne désemplissent pasCar l’année et demie écoulée n’a pas épargné les plus jeunes. Les semi-confinements, l’anxiété ambiante et les restrictions sanitaires ont creusé un terreau idéal pour les troubles psychiques.

Une journaliste nous présente une enquête très approfondie en recueillant les témoignages de  professionnels afin de mieux comprendre ce qui se passe dans la tête de ces générations Covid, dont l’abandon s’apparente, pour certains, à de la maltraitance.  Elle pose clairement la question : A-t-on réellement mesuré l’ampleur des dégâts causés aux enfants et aux adolescents? Depuis des mois, de nombreux pédopsychiatres tentent, en vain, d’attirer l’attention sur cette catastrophe à venir. 

Et pourtant, malgré ces sirènes d’alerte, l’essentiel organisé pour la rentrée par les gouvernements retombe dans le cercle des mesures dites sanitaires qui se veulent sans doute un peu plus mesurées mais n’apportent aucune valeur ajoutée au développement des jeunes et détournent leurs attentions de dimensions plus fondamentales. Ainsi, les médias relatent les mesures prévues.

Source : Pixabay.com

Les cercles stratégiques se resserrent maintenant sur la vaccination des enfants de 12 ans en avançant que Protéger les enfants est par conséquent non seulement un impératif moral, mais aussi une condition sine qua non pour espérer contrôler la situation épidémique à l’automne et l’hiver prochains. Ainsi donc, on réduit le contrôle épidémique à un « espoir » donc une estimation, en utilisant les corps des enfants sans tenir compte de leurs réels besoins. Cette réduction est bien éloignée de la réalité comme le dit si bien un commentateur :

Quelle dangereuse vision du monde… cela me met très mal a l’aise. les enfants ne sont pas des chiffres que l’on manipule selon nos désirs, ce virus n’est pas maitrisable selon nos désirs. ce sont des enfants qui ont le droit de vivre leur expérience de vie pleinement et non pas dans la peur. c’est un virus et un virus circule, il fait partie de l’expérience de la vie. soyons un peu plus humbles et à l’écoute!

Un autre lecteur exprime clairement comment les médias cherchent à imposer une perception unique à la population :

Ce qui est inédit dans cette pandémie c’est le rouleau compresseur médiatique! Il nous assène jour après jour vérités et contrevérités, éditoriaux qui se contredisent, spécialistes qui ne le sont pas! Un bruit incessant de palabres inutiles et contre productives qui alimentent les doutes et la méfiance. Le vaccin est un bouclier, mais il n’est pas parfait. Il est plus que nécessaire pour les personnes fragiles et âgées (+70). Ces catégories de personnes ont le devoir de se vacciner, car on ne va pas sacrifier l’équilibre mental de nos enfants pour eux, nous devons refuser ce scénario unique dans notre histoire, ou une jeune génération se « sacrifie » pour une ancienne. Ce n’est moralement pas acceptable non plus….

Pour donner l’impression de gérer la situation, on focalise sur un élément mis en évidence par une tendance scientifique du moment. Ainsi, le variant Delta a le vent en poupe et permet aux dirigeants de s’appuyer sur des données chiffrées. De ce fait, la nouvelle présidente de la Task Force peut décréter : «La grande majorité de la population sera bientôt exposée au variant Delta». A qui s’adresse-t-elle? Sommes-nous encore fait de chair et d’os, avec des organismes complexes ou sommes-nous concentrés, réduits en des cas probables? On s’attendrait que, pour gérer la santé, les médecins-praticiens qui soignent  les malades à leur chevet aient les premiers la parole. Il est intéressant de constater que maintenant, cette parole leur est confisquée à l’avantage d’une mathématicienne, professeure de science et d’ingénierie des biosystèmes à l’antenne bâloise de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich. Sa relation avec la médecine? Cette scientifique allemande est une spécialiste de l’évolution des virus qui suit de près l’émergence et les pérégrinations des variants. Voilà une belle confirmation qu’on vise le virus qui, en fait, est bien plus délimité qu’un être humain véritable micro-univers très complexe non seulement par ses différentes cellules et molécules mais aussi par toutes les interrelations et interactions entre elles. Ainsi, on mène les mentalités à imaginer des solutions qui, depuis 18 mois, nous ont conduits sanitairement et économiquement dans une dégradation de l’état général de la population.

L’image des cercles se perçoit aussi dans l’intention de continuer à se concentrer sur les vaccins. L’idéologie financière se fixe sur de nouvelles options comme Moderna étudie deux options pour une 3e dose avant l’hiver, alors même que Puisque les Suisses boudent la vaccination: L’OFSP reporte de plusieurs mois une livraison de vaccins Moderna

Une autre forme de cerclage est de chercher à contrôler la masse par le « virus » et par cette informatique qui nous a réduits à l’état de bêtes ou pour mieux dire d’insectes …. On ignore les corps, on attaque l’esprit… Le suivi des individus a commencé par un passe sanitaire, puis un bracelet puis comme pour les animaux, de nombreux projets sont élaborés visant le marquage des individus par différentes méthodes, notamment par l’injection d’une puce électronique sous-cutanée à chaque être vivant.

Il est plus que temps de nous éveiller à la dynamique expansive de l’univers et de développer notre vision panoramique.

Après avoir dénoncé deux scandales dès le début de la covidémie – silence sur la protection de notre système immunitaire et le refus de thérapies prometteuses – ce journaliste scientifique et écrivain, Xavier Bazin, met en évidence que  l’absurdité de la réponse sanitaire ne concerne pas que les traitements : elle est PARTOUT, ET CONCERNE PRESQUE TOUS LES SUJETS LIÉS À CETTE CRISE ! De ce fait, il relève différentes dimensions ou il s’agit de « corriger le tir » pour repartir sur des bases ontologiques universelles afin de sortir du cercle vicieux où l’on  respire un air vicié, dans lequel la gouvernance mondiale nous a plongés et cherche à nous maintenir.

Marie-France de Meuron

Marie-France de MeuronDiplôme Fédéral de Médecine obtenu en 1973, Grand-mère de deux petites-filles majeures, Retirée dans le Canton de Neuchâtel en Suisse.

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Lettre ouverte aux non vaccinés

août 19th, 2021 by Prof Denis Rancourt

Cet article a été publié initialement le 10 août 2021 sur Mondialisation.ca

Le chercheur de l’OCLA, le Dr Denis Rancourt et plusieurs autres universitaires canadiens ont écrit une lettre ouverte pour soutenir ceux qui ont décidé de ne pas se faire vacciner contre la COVID-19.

Le groupe souligne le caractère volontaire de ce traitement médical ainsi que la nécessité d’un consentement éclairé et d’une évaluation individuelle des risques et des avantages. Ils rejettent la pression exercée par les responsables de la santé publique, les médias sociaux et les autres citoyens.

Le contrôle de notre intégrité corporelle pourrait bien être la frontière ultime de la lutte pour la protection des libertés civiles. Lisez la lettre ci-dessous ou en format PDF ici.

Lettre ouverte aux non vaccinés

Vous n’êtes pas seul ! A la date du 28 juillet 2021, 29 % des Canadiens n’avaient pas reçu de vaccin COVID-19, et 14 %  avaient reçu une seule dose de vaccin. Aux États-Unis et dans l’Union européenne, moins de la moitié de la population est entièrement vaccinée, et même en Israël, le « labo mondial » selon Pfizer, un tiers de la population n’est pas vaccinés. Les politiciens et les médias ont adopté un discours unique,faisant des non vaccinés les boucs émissaires des troubles survenus depuis dix-huit mois de peur et de confinement. Il est temps de remettre les pendules à l’heure.

Il est tout à fait raisonnable et légitime de dire « non » aux vaccins insuffisamment testés pour lesquels il n’existe pas de données scientifiques fiables. Vous avez le droit de faire valoir la tutelle de votre corps et de refuser les traitements médicaux si vous le jugez bon. Vous avez raison de dire « non » à une violation de votre dignité, de votre intégrité et de votre autonomie corporelle. C’est votre corps, et vous avez le droit de choisir. Vous avez raison de vous battre pour vos enfants contre la vaccination de masse à l’école.

Vous avez raison de vous demander si le consentement libre et éclairé est possible dans les circonstances actuelles. Les effets à long terme sont inconnus. Les effets transgénérationnels sont inconnus. La déréglementation de l’immunité naturelle induite par le vaccin est inconnue. Le préjudice potentiel est inconnu car la déclaration des événements indésirables est retardée, incomplète et incohérente entre les juridictions.

Vous êtes la cible des grands médias, des campagnes d’ingénierie sociale du gouvernement, de règles et politiques injustes, des employeurs collaborateurs et du vaste monde des médias sociaux. On vous dit que vous êtes maintenant le problème et que le monde ne peut pas revenir à la normale si vous n’êtes pas vaccinés. La propagande vous désigne impitoyablement comme un bouc émissaire et votre entourage fait pression sur vous. Rappelez-vous ; il n’y a rien de mal à refuser .

Vous êtes accusé à tort d’être une véritable usine à fabriquer de nouveaux variants du SARS-CoV-2, alors qu’en fait, selon d’éminents scientifiques, votre système immunitaire naturel génère une immunité contre de multiples composants du virus. Cela favorisera votre protection contre une vaste gamme de variants viraux et abrogera davantage la propagation à quiconque.

Vous êtes justifié d’exiger des études indépendantes évaluées par des pairs, non financées par des sociétés pharmaceutiques multinationales. Toutes les études évaluées par les pairs sur l’innocuité et l’efficacité à court terme ont été financées, organisées, coordonnées et soutenues par ces sociétés à but lucratif ; et aucune des données de l’étude n’a été rendue publique ou mise à la disposition des chercheurs qui ne travaillent pas pour ces entreprises.

Vous avez raison de remettre en question les résultats préliminaires des essais vaccinaux. Les valeurs élevées alléguées d’efficacité relative reposent sur un petit nombre « d’infections » faiblement déterminées. Les études n’étaient pas non plus randomisées en double aveugle, c’est-à-dire que les personnes qui administraient les injections savaient ou pouvaient déduire si elles injectaient le vaccin expérimental ou le placebo. Ce n’est pas une méthodologie scientifique acceptable pour les essais de vaccins.

Vous avez raison de réclamer une diversité d’opinions scientifiques. Comme dans la nature, nous avons besoin d’une polyculture de l’information et de ses interprétations. Et nous n’avons pas ça en ce moment. Choisir de ne pas prendre le vaccin, c’est laisser l’espace nécessaire à l’émergence de la raison, de la transparence et de la responsabilité. Vous avez raison de demander : «Qu’advient-il de notre intégrité corporelle quand nous en abandonnons la maîtrise de notre propre corps ? »

Ne vous laissez pas intimider. Vous faites preuve de résilience, d’intégrité et de courage.Rassemblez-vous dans vos communautés, organisez-vous pour vous soutenir les uns les autres et défendez la responsabilité scientifique et la liberté d’expression, qui sont nécessaires à l’épanouissement de la société. Nous sommes nombreux à vos côtés.

Angela Durante, PhD
Denis Rancourt, Ph.D.
Claus Rinner, PhD
Laurent Leduc, Ph.D.
Donald Welsh, Ph.D.
John Zwaagstra, PhD
Jan Vrbik, PhD
Valentina Capurri, PhD

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Lien vers l’article original:

A Letter to the Unvaccinated Dr. Angela Durante, Prof Denis Rancourt, and et al., le 7 août 2021.

Traduit par Maya pour Mondialisation

L’image en vedette est tirée de Health Impact News

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