Philippines – Le président philippin Rodrigo Duterte a lancé un ultimatum aux citoyens qui refusent de se faire vacciner contre le COVID-19. “Vous choisissez”, a-t-il déclaré dans une allocution télévisée. « Vaccin, ou je vous ferai emprisonner. »

Dans une vidéo partiellement relayée par The Guardian, Duterte déclare : « Je vous le dis, ces cellules de prison de la police sont sales et nauséabondes, la police est paresseuse pour nettoyer. C’est là que vous serez.»

Duterte ajoute : “Vous vous faites vacciner, sinon je vais ordonner à tous les chefs de village de faire un décompte des personnes qui refusent de se faire vacciner.”

Dans la vidéo complète d’origine, Duterte a également déclaré : «Il y a une urgence nationale. Si vous ne voulez pas être vacciné, je vais vous faire arrêter et faire injecter le vaccin dans vos fesses», selon le Washington Post .

Plus tard dans la vidéo, Duterte a suggéré que si les Philippins refusent le vaccin, il leur “injectera de l’ivermectine, qui est destinée aux porcs”.

De nombreux médecins se sont prononcés en faveur de l’ivermectine, un médicament antiparasitaire peu coûteux et largement utilisé qui s’est avéré très efficace pour guérir d’autres maladies, et serait un traitement efficace contre le coronavirus, mais ils ont été systématiquement contrés par les autorités. Pourtant, dans le dernier d’une série de renversements dans le récit du coronavirus, un rapport de mardi de Reuters indique que les chercheurs de l’Université d’Oxford explorent maintenant l’ivermectine pour traiter le COVID-19.

La vaccination est actuellement « fortement encouragée » mais n’est pas obligatoire aux Philippines. Le secrétaire à la Justice des Philippines, Menardo Guevarra, a précisé mardi que le refus de se faire injecter n’était pas une violation de la loi.

L’avocat Edre Olalia, qui est le président de l’Union nationale des avocats du peuple aux Philippines, a déclaré au New York Times qu’il serait illégal d’emprisonner des citoyens qui refusent de se faire vacciner contre le coronavirus.

“Aucune loi n’autorise spécifiquement le président à ordonner de telles arrestations pour lesdites raisons, même s’il s’agit d’une urgence sanitaire”, a déclaré Olalia.

Duterte a une longue expérience dans les menaces extrêmes. L’année dernière, il a menacé d’emprisonner toute personne ne portant pas de masque et a même suggéré que ceux qui désobéissaient aux règles de confinement pourraient être abattus. Malgré le respect élevé des exigences de masque et de confinement dans le pays, l’approche militarisée de Duterte pour appliquer les protocoles COVID-19 a conduit à l’arrestation de plus de 76 000 personnes dès juillet 2020.
Les estimations officielles placent le nombre de Philippins qui ont été « complètement » vaccinés à 2,1 millions sur une population nationale de 110 millions.

L’hésitation à l’égard de la vaccination a été élevée chez les Philippins après qu’un programme de vaccination de masse en 2017 a entraîné la mort de plusieurs enfants. À la suite de la vaccination de plus de 800 000 enfants avec un nouveau vaccin contre la dengue, le fabricant du vaccin a publié une constatation d’un « risque accru de dengue grave pour les patients vaccinés séronégatifs », ce qui a provoqué l’indignation des Philippins qui ont fait valoir que les vaccins étaient à l’origine des décès et que le ministère philippin de la Santé était corrompu.

En plus de menacer d’arrestation les citoyens hésitants à se faire vacciner, Duterte a imputé les faibles taux de vaccination dans son pays aux pays occidentaux, qui, selon lui, stockent leur approvisionnement en vaccins pour leurs propres citoyens.

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur Le président philippin menace d’emprisonner ceux qui refusent le vaccin anti-Covid !
  • Tags:

La Fondation Bill et Melinda Gates a dépensé près de 6 milliards de dollars au cours des 17 dernières années pour essayer d’améliorer l’agriculture, principalement en Afrique. C’est beaucoup d’argent pour un secteur sous-financé et, de ce fait, ces fonds exercent une forte influence. Pour mieux comprendre comment la Fondation Gates oriente l’agenda agricole mondial, GRAIN a analysé toutes les subventions versées par la fondation en faveur de l’alimentation et de l’agriculture, jusqu’en 2020. Nous avons constaté que, bien que les subventions de la Fondation ciblent tout particulièrement les agriculteurs africains, la grande majorité de ses financements vont à des groupes en Amérique du Nord et en Europe. Les subventions ont également tendance à privilégier fortement les technologies développées par les centres de recherche et les grandes entreprises des pays du Nord à l’intention des agriculteurs pauvres des pays du Sud, sans tenir aucun compte des connaissances, des technologies et de la biodiversité dont ces agriculteurs disposent déjà. Et, malgré l’accent mis par la Fondation sur les solutions technologiques, une grande partie de ses subventions sont accordées à des groupes qui font pression en faveur de l’agriculture industrielle et sapent les alternatives. Le résultat est néfaste pour les agriculteurs africains comme pour la planète. Il est temps de mettre fin à l’influence démesurée de la Fondation Gates sur l’agriculture mondiale.

En 2014, GRAIN a publié la répartition détaillée des subventions accordées par la Fondation Bill et Melinda Gates en faveur de la promotion du développement agricole en Afrique et dans d’autres régions du monde.1 Notre principale conclusion avait alors été que la grande majorité de ces subventions étaient attribuées à des groupes aux États-Unis et en Europe, et non en Afrique ou dans d’autres régions du Sud. Dans leur grande majorité, les fonds sont allés à des instituts de recherche plutôt qu’à des agriculteurs. Et ils visaient principalement à élaborer des politiques de soutien à l’agriculture industrielle, et non aux petits exploitants.

Beaucoup de choses se sont passées depuis. Tout d’abord, Bill et Melinda Gates ont annoncé leur divorce en mai de cette année, laissant planer un doute sur l’avenir de la Fondation et de ses subventions. La nouvelle a été annoncée alors que Bill Gates lui-même était critiqué pour avoir soutenu les monopoles de la grande industrie pharmaceutique sur les brevets des vaccins contre la Covid et avoir, dans les faits, empêché les populations d’y avoir accès dans une grande partie du monde, et pour la façon dont il traite – ou maltraite – les femmes.2 La stratégie de la Fondation en matière d’agriculture a également fait l’objet d’une attention accrue. Un rapport de 2020 de l’Université Tufts concluait que son travail en Afrique n’avait absolument pas atteint les objectifs qu’elle s’était fixés.3 Le Centre africain pour la biodiversité a publié une série de rapports dénonçant le fait que la Fondation Gates avait soutenu l’introduction des OGM et d’autres technologies nuisibles en Afrique.4 Et le collectif américain Right to Know a lancé un « Bill Gates Food Tracker » pour surveiller les multiples initiatives dans lesquelles Gates est impliqué pour restructurer le système alimentaire mondial.5

GRAIN s’est demandé si la Fondation Gates avait été sensible aux critiques portant sur son financement destiné à l’alimentation et l’agriculture. Nous avons donc entrepris de mettre à jour notre rapport 2014, téléchargé les dossiers de subventions de la Fondation qui sont accessibles au public et créé une base de données de toutes ces subventions dans le domaine de l’alimentation et de l’agriculture pour la période 2003 à 2020, soit près de deux décennies de subventions.6

Les résultats donnent à réfléchir. De 2003 à 2020, la Fondation a distribué un total de 1 130 subventions pour l’alimentation et l’agriculture, d’une valeur de près de 6 milliards de dollars, dont près de 5 milliards sont censés bénéficier à l’Afrique. Il n’y a eu aucun changement pour essayer d’atteindre directement les groupes en Afrique, aucune prise de distance par rapport à une approche technocentrique étroite, ni aucun effort pour adopter une stratégie politique plus globale et inclusive. Bien sûr, l’activité de la Fondation Gates ne se limite pas à l’octroi de subventions. Le fonds fiduciaire de la Fondation, qui gère la dotation de la fondation, réalise d’importants investissements dans des entreprises agroalimentaires, achète des terres agricoles et détient des participations dans de nombreuses sociétés financières à travers le monde7. Ces activités, et d’autres, de Bill et Melinda Gates dans le domaine de l’alimentation et de l’agriculture, sont illustrées dans l’infographie qui accompagne ce rapport8.

Infographie réalisée par A Growing Culture . Pour en savoir plus sur chaque catégorie, consultez notre page Instagram.

La Fondation Gates lutte contre la faim dans le Sud en donnant de l’argent au Nord

Le Graphique 1 et le Tableau 1 donnent une vue d’ensemble. Près de la moitié des subventions de la Fondation destinées à l’agriculture sont allées à quatre grands groupes : le réseau mondial de recherche agricole du CGIAR, l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA – créée en 2006 par la Fondation Gates elle-même avec la Fondation Rockefeller), la Fondation africaine pour les technologies agricoles (AATF – un autre centre technologique poussant à l’utilisation des technologies de la Révolution verte et des OGM en Afrique) et un certain nombre d’organisations internationales (Banque mondiale, agences des Nations Unies, etc.). L’autre moitié a bénéficié à des centaines d’organisations travaillant dans la recherche, le développement et l’élaboration de politiques à travers le monde. La Fondation Gates affirme que 80 % de ses subventions sont destinées aux agriculteurs africains. Mais sur les fonds accordés à ces centaines d’organisations, une énorme proportion, 82 %, a été versée à des groupes basés en Amérique du Nord et en Europe, et moins de 10 % à des groupes basés en Afrique.

La répartition des ONG financées par la Fondation Gates est encore pire. Près de 90 % de ces fonds vont à des groupes en Amérique du Nord et en Europe ; 5 % sont directement versés à des ONG africaines. La Fondation Gates semble avoir très peu confiance dans les organisations africaines œuvrant en faveur des agriculteurs africains. Non pas que nous souhaitions que la Fondation Gates envoie simplement plus de ses subventions directement en Afrique, si cela s’accompagne de la même stratégie d’agriculture industrielle. Mais ces chiffres permettent de voir où se situent les priorités de la Fondation.

Par comparaison, Oxfam dépense plus de la moitié du total de ses fonds directement en Afrique, et plus d’un tiers en Asie et en Amérique latine, en grande partie par l’intermédiaire d’ONG locales dans ces régions.9

La Fondation Gates accorde ses subventions aux scientifiques, pas aux agriculteurs

Comme on peut le voir dans le Graphique 2, le principal bénéficiaire de subventions de la Fondation Gates est le CGIAR, un consortium de 15 centres internationaux de recherche lancé dans les années 60 et 70 pour promouvoir la Révolution verte avec de nouvelles semences, des engrais et des produits chimiques. La Fondation Gates a donné 1,4 milliard de dollars aux centres du CGIAR depuis 2003. Le soutien à la recherche dans les universités et les centres de recherche nationaux est une autre priorité de financement de la Fondation Gates. Encore une fois, la grande majorité des subventions Gates vont à des universités et des centres de recherche en Amérique du Nord et en Europe. Ensemble, toutes ces recherches reçoivent près de la moitié (47 %) du financement de la Fondation Gates.

Le soutien de la Fondation Gates à la recherche de type Révolution verte ne se limite pas aux scientifiques. L’un des plus importants bénéficiaires des fonds de la Fondation Gates est une organisation de plaidoyer très médiatisée, l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA). Les fondations Gates et Rockefeller ont lancé l’AGRA en 2006 sous la forme d’une institution « centrée sur les agriculteurs » et « dirigée par les Africains ». La réalité est tout autre. L’AGRA met en œuvre un programme directif de Révolution verte dont l’objectif principal est de mettre entre les mains des agriculteurs africains les nouvelles semences et produits chimiques développés par les centres de recherche et les sociétés financés par la fondation Gates. L’AGRA met en place, finance, coordonne et promeut des réseaux d’entreprises productrices de pesticides et de semences ainsi que des agences publiques pour vendre et fournir des intrants agricoles aux agriculteurs dans toute l’Afrique. Elle exerce également un lobby actif auprès des gouvernements africains pour qu’ils mettent en œuvre des politiques favorables aux entreprises de semences et de pesticides, telles que les brevets sur les semences ou les réglementations autorisant les OGM.

La Fondation Gates a versé à l’AGRA la somme colossale de 638 millions de dollars depuis 2006, couvrant ainsi près des deux tiers de son budget global. Mais les résultats de l’AGRA sont pour le moins décevants. Dans les pays où l’AGRA intervient, les rendements des cultures de base n’ont augmenté que de 18 % au cours des 12 dernières années, bien loin de l’objectif de l’AGRA de doubler les rendements. Pendant ce temps, la sous-alimentation (telle que mesurée par la FAO) a augmenté de 30 % dans ces pays.10

Au lieu de reconnaître que leurs données démontrent une incapacité totale à atteindre leurs objectifs et de changer leur approche, Bill et Melinda doublent la mise. Début 2020, ils lancent leur propre institut de recherche, « Gates Ag One », pour accélérer le développement de nouvelles semences et produits chimiques et les fournir plus rapidement aux agriculteurs d’Afrique subsaharienne et d’Asie du Sud.11 Où sera basé l’institut ? Pas en Éthiopie ni au Sri Lanka, mais à Saint-Louis, aux États-Unis, patrie de Monsanto et d’autres géants des OGM et des pesticides.

La Fondation Gates achète de l’influence politique

De nombreuses manières, subtiles et moins subtiles, les subventions de la Fondation Gates sont utilisées pour pousser les décideurs politiques à mettre en œuvre son programme directif d’agriculture industrielle.

Le « Dialogue de haut niveau sur l’alimentation de l’Afrique », qui s’est tenu les 29 et 30 avril 2021, illustre cette situation.12 Ce forum, financé par la Fondation Gates et organisé par un certain nombre de bénéficiaires de la Fondation Gates tels que la Banque africaine de développement, le CGIAR et l’AGRA, avait pour but de lancer une politique et un programme de financement visant à promouvoir davantage la Révolution verte en Afrique. L’événement a attiré pas moins de 18 chefs d’État africains et un certain nombre d’autres personnalités de premier plan. Mais ce qui est le plus remarquable, c’est que pratiquement toutes les organisations internationales opérant en Afrique qui figuraient sur la longue liste des orateurs du dialogue sont des bénéficiaires de subventions de la Fondation Gates. Le forum s’est conclu par un engagement à doubler la productivité agricole, ce que l’AGRA et la Fondation Gates promettent, sans y parvenir, depuis quinze ans.

Bien entendu, l’AGRA elle-même exerce également activement une pression sur l’agenda politique africain. L’AGRA est l’un des principaux organisateurs du Forum annuel sur la Révolution verte en Afrique (AGRF), qui se présente comme le premier forum mondial pour l’agriculture africaine, et organise des réunions annuelles depuis dix ans. Parmi ses partenaires figurent certaines des principales sociétés agrochimiques mondiales, telles que Bayer, Corteva et Yara, et bien sûr la Fondation Gates elle-même. Sans surprise, son agenda est clairement destiné à soutenir les politiques gouvernementales allant dans le sens d’une utilisation accrue de produits phytosanitaires, d’engrais et de semences hybrides. Sur son site web, l’AGRF a une section spéciale qu’elle appelle la salle des marchés agroalimentaires, qui « a directement aidé plus de 400 entreprises à établir un jumelage avec des investisseurs ciblés et a hébergé plus de 800 entreprises pour explorer les opportunités de réseautage ».13 Il s’agit clairement d’un jumelage commercial servant les intérêts des entreprises, pas ceux des agriculteurs.

Si la plupart des subventions Gates visent à promouvoir des solutions technologiques, beaucoup sont également orientées vers un changement de politique. Au total, 45 subventions concernent les politiques ou s’adressent aux décideurs. Par exemple, l’Université d’État de l’Iowa a obtenu une subvention pour soutenir la mise en œuvre de changements de politiques visant à accroître la fourniture de nouvelles semences (créées génétiquement dans l’Iowa ?) aux agriculteurs africains. Le Forum économique mondial a reçu une subvention pour soutenir une « plate-forme politique destinée à l’innovation et au développement de la chaîne de valeur dans le secteur agricole ». Et le Centre africain pour la transformation économique a obtenu une subvention pour promouvoir la transformation de l’agriculture en Afrique en visant à des réformes des politiques. En outre, la Fondation participe activement au financement du projet « Enabling the Business of Agriculture », mis en œuvre par la Banque mondiale, parmi de nombreuses autres initiatives.14

L’enthousiasme de la Fondation Gates pour les OGM transparaît également dans la base de données des subventions. L’Université d’État du Michigan a reçu 13 millions de dollars pour créer en Afrique un centre qui offre une formation aux décideurs africains sur la façon d’utiliser et de promouvoir les biotechnologies. L’Association africaine du commerce des semences a obtenu une subvention pour sensibiliser les agriculteurs « aux avantages du remplacement de leurs anciennes variétés par des semences plus récentes ». L’AATF a obtenu 32 millions de dollars pour sensibiliser le public aux avantages des biotechnologies agricoles et 27 millions de dollars supplémentaires pour financer l’autorisation et la commercialisation du maïs OGM dans au moins quatre pays africains. Ainsi, la Fondation Gates ne finance-t-elle pas seulement l’acceptation des OGM par le public, elle finance également directement l’autorisation et la commercialisation des OGM en Afrique.

Les bénéficiaires de subventions Gates soutiennent clairement l’agenda Gates et influencent la politique agricole mondiale. En un peu plus d’une décennie, l’AGRA, créée à l’instigation de B. Gates, a réussi, à partir de rien, à se hisser au centre des discussions sur les politiques agricoles du continent. De même, alors que la résistance aux OGM en Afrique reste importante, l’AATF réussit à faire adopter une législation qui accepte les OGM, comme on l’a vu récemment au Ghana. Il est tout aussi important de s’intéresser à ceux qui ne sont pas soutenus par la Fondation Gates (les agriculteurs africains) qu’à ceux qui le sont. La Fondation ne fournit aucun financement pour soutenir les systèmes de semences paysannes, qui fournissent 80 à 90 % du total des semences utilisées en Afrique. Elle fournit beaucoup de fonds à des initiatives qui les détruisent. Un autre exemple important est donné par la façon dont la Fondation Gates soutient la biofortification comme solution à la malnutrition, en détournant les fonds et l’attention d’efforts beaucoup plus pratiques et culturellement appropriés pour renforcer la nutrition en améliorant la biodiversité à la ferme et l’accès des gens à cette nutrition.15 Au cours de la dernière décennie environ, la Fondation Gates a consacré 73 millions de dollars à des initiatives de biofortification qui visent essentiellement à intégrer artificiellement des nutriments dans des produits issus de monocultures.

Et puis, bien sûr, il y a Bill Gates lui-même, qui s’assoit à la table des chefs d’État, des décideurs politiques et des chefs d’entreprise pour les convaincre que sa vision du monde est celle qu’il faut suivre. Le monde s’est habitué à le voir sur des photos serrer la main ou être assis aux côtés des dirigeants du monde. En effet, beaucoup de ces dirigeants semblent très désireux de figurer sur ces photos et de suivre ses conseils. Le dernier exemple en date est le « Sommet des dirigeants sur le climat », convoqué sous forme virtuelle par Joe Biden, à l’occasion duquel B. Gates a partagé sa vision de la lutte contre la crise climatique.16 Sa recette pour lutter contre la crise climatique est très similaire et tout aussi dangereuse que la façon dont il veut nourrir le monde : développer de nouvelles technologies, faire confiance au marché et mettre en place des politiques pour que les entreprises puissent accélérer tout ce processus. 17. Alors pourquoi devrait-on l’écouter ? Plutôt que de prêter l’oreille à Bill Gates et à son programme technologique directif, il faut les combattre et les stopper dans leur élan.

GRAIN souhaite remercier Camila Oda et María Teresa Montecinos pour leur aide dans la compilation de la base de données. Un grand merci également à « A Growing Culture » pour leurs commentaires sur le projet et leur travail sur l’infographie.

Tableau 1 : Subventions de la Fondation Gates dans le domaine de l’agriculture, par type de bénéficiaire, 2003-2021
 
Tableau 2 : Bénéficiaires de subventions agricoles de la Fondation Gates, 10 principaux pays, 2003-2021 (à l’exception des subventions au CGIAR, à l’AGRA, à l’AATF et aux organisations internationales)

Notes: 

1GRAIN, « Comment la Fondation Gates dépense-t-elle son argent pour nourrir le monde ? », nov. 2014. https://grain.org/e/5076
2Voir : Luke Savage « Bill Gates Chooses Corporate Patent Rights Over Human Lives » dans Jacobin, 2021. https://jacobinmag.com/2021/04/bill-gates-vaccines-intellectual-property-covid-patents, et : Tim Schwab, « The Fall of the House of Gates? », dans The Nation, mai 2021, https://www.thenation.com/article/society/gates-me-too-divorce/
3Timothy A. Wise, « Failing Africa’s Farmers: An Impact Assessment of the Alliance for a Green Revolution in Africa », Tufts University, juillet 2020. https://sites.tufts.edu/gdae/files/2020/07/20-01_Wise_FailureToYield.pdf
6 La base de données d’origine de la Fondation Gates est accessible sur leur site web : https://www.gatesfoundation.org/about/committed-grants. La base de données GRAIN, qui comprend un regroupement de différents types de bénéficiaires, peut être téléchargée depuis l’adresse https://drive.google.com/file/d/1-ItZGNKANeY00Rv-LRxotRVjStoSXyor/view?usp=sharinget
7 Voir également : GRAIN, « Les barbares à la porte de la ferme : le capital-investissement à l’assaut de l’agriculture », 2020, https://grain.org/e/6540
8 Pour un aperçu plus approfondi de chaque catégorie, visitez la page Instagram de GRAIN: https://www.instagram.com/grain_org/
10 Timothy A. Wise, « Failing Africa’s Farmers: An Impact Assessment of the Alliance for a Green Revolution in Africa », Tufts University, juillet 2020. https://sites.tufts.edu/gdae/files/2020/07/20-01_Wise_FailureToYield.pdf
11 Voir : « Bill & Melinda Gates Foundation Statement on Creation of Nonprofit Agricultural Research Institute”, Seattle, 21 janvier 2020. https://www.gatesfoundation.org/ideas/media-center/press-releases/2020/01/gates-foundation-statement-on-creation-of-nonprofit-agricultural-research-institute
15 GRAIN, « Cultures biofortifiées ou biodiversité ? La bataille pour de véritables solutions à la malnutrition a commencé », 4 juin 2019 : https://grain.org/e/6244
17 https://www.geekwire.com/2021/bill-gates-shares-3-steps-clean-energy-economy-message-leaders-summit-climate/
  • Posted in Francais @fr, Mobile
  • Commentaires fermés sur Comment la Fondation Gates pousse le système alimentaire dans la mauvaise direction

Vent de tempête Atlantique en Mer Noire

juin 29th, 2021 by Manlio Dinucci

Hier, le 28 juin, a commencé la Sea Breeze, Brise de mer, la grande manoeuvre aéronavale officiellement “co-hébergée en Mer Noire par les États-Unis et l’Ukraine”. Les États-Unis, qui la planifient et la commandent, font ainsi les maîtres de maison dans cette mer adossée au territoire russe. La Sea Breeze, qui se déroule du 28 juin au 10 juillet, est dirigée par les Forces navales USA/Africa, dont fait partie la Sixième Flotte, avec quartier-général à Naples. Elle prévoit des exercices de guerre navale, sous-marine, amphibie, terrestre et aérienne.

Depuis qu’en 1997 a commencé cette série de manoeuvres annuelles en Mer Noire, l’édition 2021 voit le plus grand nombre de participants : 32 pays de six continents, avec 5.000 militaires, 18 escadrons de forces spéciales, 32 navires et 40 avions de guerre. Y participent non seulement des pays membres de l’OTAN -Italie, Grande-Bretagne, France, Espagne, Grèce, Norvège, Danemark, Pologne, Bulgarie, Roumanie, Albanie, les trois républiques baltes, Turquie et Canada- mais des pays partenaires, avant tout Ukraine, Géorgie, Moldavie, Suède et Israël. Parmi les autres qui ont envoyé des forces militaires en Mer Noire, se trouvent l’Australie, le Japon, la Corée du Sud et le Pakistan, les Émirats Arabes Unis, l’Égypte, la Tunisie, le Maroc et le Sénégal, le Brésil. Le fait qu’en Mer Noire s’attroupent des forces militaires provenant jusque d’Australie et du Brésil, pour la grande manoeuvre sous commandement USA dirigée contre la Russie, est dans la logique de ce qu’a promis Joe Biden : “En tant que président je prendrai immédiatement des initiatives pour renouveler les alliances des États-Unis, et faire que l’Amérique, une fois de plus, conduise le monde”. La manoeuvre de guerre en Mer Noire, la plus grande réalisée jusqu’à présent, démontre que les initiatives du président Biden vont dans la direction d’une escalade croissante contre la Russie et en même temps contre la Chine.

La Sea Breeze 2021 a en réalité commencé le 23 juin, quand le navire de guerre britannique HMS Defender, navigant d’Ukraine vers la Géorgie, est entré dans les eaux territoriales de la Crimée. Acte délibérément provocateur revendiqué par le Premier ministre Boris Johnson, lequel a déclaré que la Grande-Bretagne peut de nouveau envoyer ses navires de guerre dans ces eaux, parce qu’elle ne reconnaît pas l’”annexion  de la Crimée ukrainienne par la Russie”. Cette action hostile, à coup sûr en accord avec les États-Unis, a été opérée à peine une semaine après le Sommet Biden-Poutine, défini par le président USA comme “bon, positif” ; une semaine après que le président russe Poutine a averti dans la conférence de presse à Genève : “Nous menons les manoeuvres militaires à l’intérieur de notre territoire, nous n’amenons pas nos équipements et notre personnel aux frontières des États-Unis d’Amérique, comme par contre sont en train de faire maintenant à nos frontières les USA et leurs partenaires”. Cette action hostile a été opérée par la Grande-Bretagne deux semaines seulement après la signature de la Nouvelle Charte Atlantique avec les États-Unis, dans laquelle on assure les Alliés qu’ils pourront toujours compter sur “notre dissuasion  nucléaire” et que “l’OTAN restera une alliance nucléaire”.

La violation délibérée des eaux territoriales de la Crimée rend encore plus périlleuse la manoeuvre de guerre en Mer Noire. Cet acte, s’il se répète, peut avoir comme objectif de provoquer une riposte militaire russe, avec quelque mort ou blessé possible, pour accuser Moscou d’agression. Ce n’est pas un hasard si dans l’administration Biden on trouve à des postes importants certains artisans du putsch de Place Maïdan en 2014, comme Victoria Nuland, actuelle vice-secrétaire d’état aux affaires politiques. Le putsch a déclenché la séquence d’événements qui, avec la sanglante offensive contre les Russes d’Ukraine, a poussé les habitants de la Crimée -territoire russe passé à l’Ukraine pendant la période soviétique en 1954- à décider, avec 97% de voix dans un référendum populaire, la sécession de Kiev et la ré-annexion à la Russie. Celle-ci a été accusée par l’OTAN et par l’Ue d’avoir annexé illégalement la Crimée et a été l’objet de sanctions. Maintenant on veut passer de la confrontation politique à celle militaire. On joue avec le feu, y compris le feu nucléaire. 

Manlio Dinucci

Article original en italien :

Vento di tempesta Atlantica nel Mar Nero

Édition de mardi 29 juin 2021 d’il manifesto

https://ilmanifesto.it/vento-di-tempesta-atlantica-nel-mar-nero/ 

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio 

 

  • Posted in Francais @fr, Mobile
  • Commentaires fermés sur Vent de tempête Atlantique en Mer Noire

L’Empire qui régnait sur les vagues

juin 28th, 2021 by Pepe Escobar

Le plan impérial après la Seconde Guerre mondiale consistait à utiliser des organisations de façade telles que l’ONU, le FMI, la BRI, la Banque mondiale, dans le but d’exploiter les anciens bassins de main-d’œuvre du tiers-monde tout en éliminant les emplois mieux rémunérés aux États-Unis – au service des intérêts financiers et non de la population américaine. Ainsi, tous les emplois d’usine aux États-Unis ont été délocalisés. Cela ne fonctionne que si l’Empire contrôle les mers. D’où l’énorme budget militaire de mille milliards de dollars en temps de paix comme instrument de contrôle. L’Empire est TOUJOURS en guerre.

Les élites américaines paniquent aujourd’hui parce qu’elles considèrent la Russie comme une menace majeure – capable, conjointement avec l’Allemagne et la Chine, de prendre le contrôle de la masse terrestre eurasienne et de disposer de suffisamment de ressources naturelles pour être autosuffisante. Même en ce qui concerne le pétrole, la Russie peut approvisionner la plupart des pays d’Eurasie. En outre, l’alliance évolutive de la Russie, de la Chine et de l’Iran – le thème principal de mon travail analytique depuis des années – conduit lentement mais inexorablement l’Empire à perdre le contrôle du monde, même si la plupart des gens ne s’en rendent pas encore compte.

L’Allemagne est un vassal de l’Empire en raison de son contrôle des mers pour les ressources naturelles dont l’Allemagne a besoin. C’est pourquoi l’Empire est horrifié par le fait que Berlin cherche la sécurité d’un approvisionnement alternatif en pétrole et en gaz naturel auprès de la Russie. D’ailleurs, c’est la Chine qui s’est rapprochée de la Russie en 2014 pour obtenir des ressources naturelles qui a retourné les États-Unis contre la Chine, car cela pourrait la rendre indépendante des mers contrôlées par l’Empire.

Si l’Empire lui coupe le pétrole par la mer, l’Allemagne peut alors l’obtenir de la Russie. Si l’Allemagne n’est pas alliée à la Russie – qui peut lui fournir à peu près toutes les ressources dont elle a besoin – elle est alors à la merci de l’Empire, qui gouverne en dominant les mers. Le concept américain de « liberté de navigation » signifie le contrôle absolu des mers pour que les États-Unis puissent régner en dictateurs sur toutes les nations qui exigent des échanges pour des ressources qu’ils ne possèdent pas. Les « démocraties » ou « républiques » ne sont que des ruses : la dictature en vigueur n’est pas celle du prolétariat mais celle des financiers, comme Bismarck l’a identifié il y a longtemps.

L’Allemagne doit avoir Nord Stream 2 comme assurance pour compléter ses besoins en pétrole et en gaz naturel, sinon elle risque d’être totalement dépendante du détroit d’Ormuz – pour le GNL en provenance du Qatar – qui peut être fermé, ainsi que pour la plupart de son pétrole qui transite par le détroit.

Les principales nations de la masse terrestre eurasienne ont percé le brouillard de la propagande impériale – et une alliance entre l’Allemagne, la Russie, la Chine et l’Iran rééquilibrera inévitablement le pouvoir mondial. C’est pourquoi l’Empire se précipite frénétiquement dans le monde entier, car il se voit perdre son emprise. Et comme si cela ne suffisait pas, les Chinois et les Russes construisent des sous-marins comme s’il n’y avait pas de lendemain, équipés de missiles dernier cri : cela mettra fin à la maîtrise impériale des mers. En fait, elle est DÉJÀ terminée – mais l’Empire ne le sait pas encore.

Pepe Escobar

 

source :The Empire that Ruled the Waves – In One Minute, VK, le 26 juin 2021.

traduit par Réseau International

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur L’Empire qui régnait sur les vagues

FRANCE : Feue la démocratie représentative

juin 28th, 2021 by Me Régis de Castelnau

Le désastre démocratique des élections régionales et départementales succédant au désastre démocratique des élections municipales impose de regarder les choses en face. Sans trop s’attarder sur le comportement invraisemblable d’Emmanuel Macron dont le parti, malgré son investissement (illégal) dans la campagne avec sa fameuse « tournée des régions » complaisamment et largement médiatisée, a réuni moins de 3 % des électeurs inscrits. Il a fallu attendre trois jours pour obtenir un commentaire répété par Gabriel Attal, perroquet attitré. Et assister à une pantalonnade musicale obscène dans la cour de l’Élysée pendant que sa police coursait par les villes et par les champs une jeunesse qui avait l’outrecuidance, après un an d’enfermement de vouloir s’amuser un peu. Ou bien cet homme ne se rend compte de rien, ou bien il s’en moque ce qui en dirait long sur le mépris qu’il porte au peuple français.

Autre motif d’effarement, la façon dont le mainstream politico-médiatique donnait à voir un simulacre, en tirant doctement les enseignements politiques d’un scrutin qui n’en a produit qu’un seul : la France n’est plus une république de démocratie représentative. Lorsque les jeunes de 18 à 25 ans refusent catégoriquement de s’impliquer dans cette forme de vie de la cité, lorsque l’abstention monte dans les villes les plus pauvres jusqu’à 95 % (!), rétablissant une forme de suffrage censitaire, lorsque des exécutifs locaux vont se retrouver confiés à des gens représentant moins de 10 % de la population, qui peut parler sérieusement d’une démocratie représentative fonctionnelle ? Il y a déjà de nombreuses années et en particulier depuis la forfaiture liée au référendum trahi de mai 2005 que la désaffection démocratique prenait de l’ampleur. Le point où nous en sommes arrivés a un caractère insupportable, car il fausse tout et prive l’ensemble des institutions de leur légitimité et par conséquent de leur autorité. Et l’institution d’un quorum (c’est comme ça que cela s’appelle) pour valider une élection proposée par Jean-Luc Mélenchon, ou l’instauration du vote obligatoire, autant de pansements sur une jambe de bois, n’y changeront rien.

La légitimité démocratique disparue

Revenons-en une fois encore à Max Weber qui a défini la dimension politique de cette légitimité. Pour lui, le concept se rapporte à la notion de reconnaissance sociale. C’est socialement, et non juridiquement, que se définit la légitimité. Même si dans une démocratie, le pouvoir (Macht) réside dans la domination (Herrschaft) rationnelle et légale, la légitimité vient d’abord du respect de la loi, c’est une condition première, nécessaire, mais pas suffisante. Or, dans les faits, le régime Macron est terriblement éloigné de cette exigence. Inconstitutionnalité et illégalité à tous les étages, et les psalmodies régulières de ses soutiens, passant leur temps à invoquer la soi-disant légalité formelle de son arrivée au pouvoir n’y changeront rien. D’abord parce que c’est faux, puisque cette élection a été manipulée et truffée d’atteintes au droit. Et en particulier, avec la touche finale apportée par la justice liquidant judiciairement le favori pour permettre l’accession de Macron à l’Élysée alors qu’il avait recueilli 16 % des inscrits au premier tour. Et les Français clairement ou confusément le savent, ce qui explique leur rejet largement majoritaire du locataire de l’Élysée, souvent assorti d’une haine sans précédent. Mais ensuite ce rejet provient aussi de ce qu’après l’élection, la légitimité démocratique doit se valider jour après jour par un exercice du pouvoir régulé et contrôlé, dans un dispositif institutionnel fonctionnant normalement. Or, ce n’est clairement pas le cas du système Macron. Ce qui empêche la reconnaissance sociale de ce pouvoir minoritaire comme viennent encore de le démontrer les régionales et départementales.

Parce que régulation et contrôle sont un des piliers de la démocratie représentative, celle dont Churchill disait que c’était le pire des systèmes à l’exception de tous les autres. Il s’agit d’un dispositif institutionnel minutieux et pragmatique qui doit organiser une domination de la majorité, fût-elle étroite, qui doit être acceptée par la minorité. Quelles sont les conditions impératives de cette acceptation ? D’abord, nous l’avons vu, que les représentants de la majorité prennent le pouvoir après une élection régulière dont la sincérité ne peut être mise en doute. Ensuite que ce pouvoir ait une durée limitée, pour que ce qui a été fait durant le mandat puisse être remis en cause après l’élection suivante en cas de changement. Et enfin que le pouvoir s’exerce dans un cadre strict qui est celui d’une Constitution et d’une organisation des pouvoirs publics qui prévoient séparation, équilibres et contrôles. Évitant ainsi les excès et validant en continu l’acceptation de la minorité battue lors du scrutin. Élaborée par Locke et Montesquieu, la théorie de la séparation des pouvoirs vise donc à séparer les différentes fonctions de l’État, afin de limiter l’arbitraire et d’empêcher les abus liés à l’exercice de missions souveraines. C’est cette organisation des pouvoirs publics qui s’applique chez nous depuis l’avènement de la IIIe République.

Donc pour qu’elle puisse imposer son point de vue à la minorité, il est nécessaire que les représentants élus parviennent au pouvoir dans des conditions régulières et après un scrutin que l’on peut qualifier incontestablement de « sincère ». Et que cela soit reconnu comme tel par le corps social. C’est ce qui construit la première branche de la « légitimité » des gouvernants. Nous avons vu ce que l’on pouvait penser de l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, mais les scrutins suivants du fait d’une organisation chaotique comme l’ont été les municipales avec les deux tours éloignés de plusieurs mois, et maintenant régionales et départementales, et surtout d’une abstention qui les prive de sens ne peuvent pas être considérés comme des scrutins sincères.

Donc pour gouverner après l’élection régulière, il existe une deuxième branche de la légitimité. Même si l’on est régulièrement parvenu au sommet de l’État, il doit exister pendant la durée du mandat un système de check and balance, c’est-à-dire de contrôle en continu pour la préserver avec celle de tout le dispositif dans lequel on exerce le pouvoir. Cette deuxième branche est désormais inexistante dans le système Macron.

Nous allons voir que de la même façon que son arrivée au pouvoir était illégale et par conséquent illégitime, Macron exerce celui-ci dans un cadre qui n’a plus grand-chose à voir avec la légalité institutionnelle d’une démocratie représentative.

Une Constitution en lambeaux

Ayant perdu toute sa cohérence, la pauvre Constitution du 4 octobre 1958 est dans un triste état. Amoindrissement drastique de la souveraineté du pays au profit de l’UE, révisions (près de 30 !) visant systématiquement à en trahir l’esprit, volonté permanente de modifier notre texte fondamental qui est pourtant l’outil fondamental du fonctionnement de nos institutions, c’est une surenchère permanente. Notre Constitution est devenue un vague torchon que la classe politique considère comme le réceptacle de toutes ses démagogies et les gouvernants comme un colifichet inutile. Des 92 articles initiaux, il n’en reste aujourd’hui que 30 dans une Constitution qui en compte désormais 108. L’abaissement drastique de la valeur normative de la Constitution a ainsi permis à Emmanuel Macron de mettre en place un système à valeur de nouveau régime qui entretient des rapports très lointains avec un système légitime de démocratie représentative.

Le « pouvoir législatif » incarné par un parlement croupion enrégimenté par le pouvoir exécutif

La catastrophe institutionnelle provoquée par l’adoption du quinquennat voulue par Jacques Chirac combinée avec l’inversion du calendrier décidée par Lionel Jospin a complètement transformé le pouvoir législatif en France. Les élections législatives de juin 2017 ont vu un taux d’abstention colossal de près de 60 % des inscrits. L’Assemblée nationale n’a donc plus aucune représentativité politique, sociologique, sociale et économique digne de ce nom. Deux exemples qui démontrent l’inanité du système : les ouvriers et les salariés d’exécution des services sont autour de 40 % de la population active de notre pays ils ont… zéro représentant à l’Assemblée.

Ce parlement croupion, humiliant pour la France, est fort utile à Emmanuel Macron qui l’a complètement enrégimenté. Il n’est que de voir comment sont fixés les ordres du jour, proposés des textes liberticides adoptés sans aucune discussion véritable pour mesurer l’ampleur du désastre. Législatif et exécutif ne sont plus séparés dans notre pays.

Le ralliement à l’exécutif du pouvoir judiciaire

La question du « troisième pouvoir » se complique un peu en France dans la mesure où le « pouvoir judiciaire » le troisième de la trilogie de la séparation, s’exerce chez nous au travers de quatre ordres de juridictions constitutionnel, judiciaire, administratif, et financier. Coiffés chacun par une forme de Cour suprême. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué…

C’est le seul « ordre judiciaire » celui coiffé par la Cour de cassation qui est qualifié dans la Constitution « d’Autorité judiciaire ». Mais ce sont les quatre qui exercent chacun pour sa part la mission de contrôle global que l’on peut qualifier de « pouvoir judiciaire ». Qui est là justement pour assurer les équilibres voulus par le principe de séparation des pouvoirs. Et c’est le ralliement de ces quatre ordres de juridiction, constitutionnel, judiciaire, administratif et financier au macronisme qui pose désormais un problème considérable.

La question du quatrième pouvoir, celui de la presse

La presse est considérée depuis fort longtemps comme un contre-pouvoir dans une démocratie représentative. C’est la raison pour laquelle sa liberté et ses privilèges sont protégés. Cela explique aussi le statut qui fut mis en place à la libération pour la faire échapper à l’emprise des grands pouvoirs économiques. Cette période est définitivement terminée. La grande presse française est entre les mains de neuf oligarques qui tiennent la presse écrite et audiovisuelle. Le rôle qu’ils ont joué à son avènement d’Emmanuel Macron est suffisamment clair pour que personne ne puisse avoir de doute concernant leur soutien à celui qui est directement leur représentant.

Toutes les études démontrent l’aversion et la défiance de l’opinion publique populaire pour cette presse, considérée comme aux ordres du pouvoir. Son attitude pendant la crise des Gilets jaunes et au moment des luttes contre la réforme de la retraite n’a pas été susceptible leur faire changer d’avis.

Et comme au ralliement de tous les organes juridictionnels de contrôle s’est ajouté celui des plus importantes Autorités administratives indépendantes et en particulier du CSA chargé du contrôle de l’audiovisuel. Qui ne voit aucun inconvénient par exemple à ce qu’en violation de la loi, le service public refuse le pluralisme pour relayer servilement la propagande de l’exécutif. Il n’y a plus en France de quatrième pouvoir digne de ce nom. Scrutins insincères sans valeur démocratique, pouvoirs séparés et institutions de contrôle ne fonctionnant plus, s’étant ralliés ou étant contrôlés par le pouvoir exécutif, on ne peut plus sérieusement prétendre que la République française est un système de démocratie représentative régulier.

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur FRANCE : Feue la démocratie représentative
  • Tags:

La comédie de la « théorie du complot »

juin 28th, 2021 by James Bovard

Le rapport de Biden sur la « Stratégie nationale de lutte contre le terrorisme intérieur », publié la semaine dernière, déclare que pour « renforcer la foi dans la démocratie américaine », il faut « trouver des moyens de contrer l’influence et l’impact des dangereuses théories du complot ». Au cours des dernières décennies, les théories du complot se sont multipliées presque aussi vite que les mensonges et les dissimulations des gouvernements. Bien que de nombreuses allégations soient ridiculement farfelues, l’establishment politique et les médias apposent systématiquement l’étiquette « théorie du complot » à toute remise en cause de leur domination.

Selon Cass Sunstein, professeur de droit à Harvard et tsar de la réglementation d’Obama, une théorie du complot est « un effort pour expliquer un événement ou une pratique en faisant référence aux machinations de personnes puissantes, qui ont également réussi à dissimuler leur rôle ». Les citoyens raisonnables sont censés présumer que le gouvernement crée des milliers de milliards de pages de nouveaux secrets chaque année pour leur propre bien, et non pour cacher quoi que ce soit au public.

Au début des années 1960, les théories du complot étaient pratiquement un non-sujet, car 75% des Américains faisaient confiance au gouvernement fédéral. Une telle crédulité n’a pas survécu à l’assassinat de John F. Kennedy. Sept jours après que Kennedy a été abattu le 22 novembre 1963, le président Lyndon Johnson a créé une commission (connue plus tard sous le nom de Commission Warren) pour supprimer la controverse sur l’assassinat. Johnson et le chef du FBI, J. Edgar Hoover, ont intimidé les membres de la commission pour qu’ils publient rapidement un rapport approuvant la version de l’assassinat selon laquelle il s’agissait d’un tireur isolé et fou. Le leader de la minorité de la Chambre des Représentants, Gerald Ford, membre de la commission, a révisé le rapport final du personnel pour modifier l’endroit où la balle a pénétré dans le corps de Kennedy, sauvant ainsi la théorie de la « balle magique » de Hoover. Après que les conclusions de la Commission Warren ont été ridiculisées comme étant un blanchiment, Johnson a ordonné au FBI de mettre sur écoute les critiques du rapport. Pour protéger l’histoire officielle, la commission a scellé les dossiers clés pendant 75 ans. La vérité n’éclaterait qu’une fois que toutes les personnes impliquées dans la dissimulation auraient obtenu leur pension et seraient mortes.

La controverse entourant la Commission Warren a incité la CIA à s’attaquer officiellement à la notion de théorie du complot. Dans une alerte adressée en 1967 à ses stations et bases à l’étranger, la CIA déclare que le fait que près de la moitié des Américains ne croient pas qu’Oswald a agi seul « est un sujet de préoccupation pour le gouvernement américain, y compris pour notre organisation » et met en danger « toute la réputation du gouvernement américain ». Le mémo demandait aux destinataires « d’employer des moyens de propagande » et d’exploiter « les contacts amis de l’élite (en particulier les politiciens et les éditeurs), en soulignant… certaines parties du discours sur la conspiration semblent être délibérément générées par des propagandistes communistes ». La preuve ultime de l’innocence du gouvernement : « Une conspiration à l’échelle souvent suggérée serait impossible à dissimuler aux États-Unis ».

La CIA a toutefois dissimulé un large éventail d’assassinats et de coups d’État étrangers qu’elle a menés jusqu’à ce que des enquêtes du Congrès, au milieu des années 1970, ne lèvent le voile. Le New York Times, qui a révélé le mémo de la CIA en 1977, a noté que la CIA « a réuni sa machine de propagande pour soutenir une question qui préoccupe beaucoup plus les Américains, et la CIA elle-même, que les citoyens d’autres pays ». Selon l’historien Lance deHaven-Smith, auteur de Conspiracy Theory in America, « la campagne de la CIA visant à populariser le terme « théorie du complot » et à faire de la croyance au complot une cible de ridicule et d’hostilité doit être créditée… d’être l’une des initiatives de propagande les plus réussies de tous les temps ». (En 2014, la CIA a publié un rapport fortement expurgé admettant qu’elle avait été « complice » d’une « dissimulation » de JFK en retenant des informations « incendiaires » à la Commission Warren).

L’administration Johnson a également cherché à dépeindre les critiques de sa politique de guerre au Vietnam comme des fous du complot, du moins quand elle ne les dépeignait pas comme des laquais communistes. Au cours des audiences du Sénat de 1968 sur l’incident du golfe du Tonkin, le secrétaire à la Défense Robert McNamara a dénoncé les « insinuations monstrueuses » selon lesquelles les États-Unis avaient cherché à provoquer une attaque nord-vietnamienne et a déclaré qu’il était « inconcevable que quiconque connaissant un tant soit peu notre société et notre système de gouvernement puisse soupçonner l’existence d’une conspiration » visant à conduire la nation à la guerre sous de faux prétextes. Trois ans plus tard, la divulgation des Pentagon Papers a démoli la crédibilité de McNamara et d’autres hauts fonctionnaires de l’administration Johnson qui avaient effectivement entraîné l’Amérique dans la guerre du Viêt Nam sous de faux prétextes.

Les condamnations des théories du complot sont devenues une marque de fabrique de l’administration Clinton. En 1995, le président Bill Clinton a affirmé que les personnes qui pensaient que le gouvernement menaçait leur droit constitutionnel étaient des ingrats dérangés : « Si vous dites que le gouvernement est en train de conspirer pour vous priver de votre liberté, vous vous trompez tout simplement… Comment osez-vous vous prétendre patriotes et héros ! » La même année, la Maison Blanche a compilé un rapport enfiévré de 331 pages intitulé « Communication Stream of Conspiracy Commerce », attaquant les magazines, les groupes de réflexion et autres qui avaient critiqué le président Clinton. Dans les années qui ont suivi, de nombreuses organisations condamnées dans le rapport de la Maison Blanche ont été la cible d’audits de l’IRS, notamment la Heritage Foundation et le magazine American Spectator, ainsi que près d’une douzaine d’accusateurs individuels très médiatisés de Clinton, dont Paula Jones et Gennifer Flowers. Malgré les protestations de Clinton selon lesquelles il ne représentait aucune menace pour la liberté, même l’ACLU a admis en 1998 que l’administration Clinton s’était « engagée dans la surveillance subreptice, comme les écoutes téléphoniques, à une échelle bien plus grande que jamais auparavant… L’administration utilise des tactiques de peur pour acquérir de vastes nouveaux pouvoirs pour espionner tous les Américains ».

Certaines allégations relatives à la « théorie du complot » exposent de manière comique la naïveté des responsables officiels de la surveillance. En avril 2016, l’Université Chapman a mené une enquête auprès des Américains et a annoncé que « la théorie du complot la plus répandue aux États-Unis est que le gouvernement dissimule des informations sur les attentats du 11 septembre, un peu plus de la moitié des Américains ayant cette conviction ». Ce sondage ne demandait pas si les gens croyaient que les World Trade Centers avaient été détruits par un travail de l’intérieur ou que le président George W. Bush avait secrètement organisé les attaques. Au lieu de cela, on a simplement demandé aux gens si « le gouvernement dissimule des informations » sur les attaques. Seul un idiot du village, un professeur d’université ou un éditorialiste pourrait supposer que le gouvernement a fait toute la lumière. Trois mois après la réalisation de l’enquête de l’Université Chapman, l’administration Obama a finalement publié 28 pages d’un rapport du Congrès de 2003 qui révélait que des responsables du gouvernement saoudien avaient directement financé certains des pirates de l’air du 11 septembre en Amérique. Cette révélation a fait voler en éclats le scénario soigneusement construit par l’administration Bush, la Commission du 11 septembre et les légions de médias complices. (Les poursuites se poursuivent devant les tribunaux fédéraux pour obliger le gouvernement américain à divulguer davantage d’informations sur le rôle du gouvernement saoudien dans les attentats).

« La théorie du complot » est souvent un drapeau de complaisance pour les médias. En 2018, le New York Times a affirmé que l’utilisation par Trump de l’expression « Deep State » (État Profond, ndlr) et d’une rhétorique similaire « attisait les craintes qu’il érode la confiance du public dans les institutions, sapant l’idée de vérité objective et semant des soupçons généralisés sur le gouvernement et les médias d’information ». Cependant, après que les allégations de responsables gouvernementaux anonymes ont suscité la première destitution de Trump en 2019, le chroniqueur du New York Times James Stewart s’est réjoui : « Il y a un État profond, il y a une bureaucratie dans notre pays qui s’est engagée à respecter la Constitution, à respecter l’État de droit… Ils travaillent pour le peuple américain ». L’éditorialiste du New York Times Michelle Cottle a proclamé : « L’État profond est bien vivant » et l’a salué comme « une collection de fonctionnaires patriotes ». Presque immédiatement après que son existence n’a plus été niée, l’État profond est devenu l’incarnation de la vertu à Washington.

L’élite médiatique peut fabriquer des désignations de « théorie du complot » presque en un clin d’œil. Une semaine après le jour des élections de 2020, le New York Times a publié un gros titre en haut de la première page : « Les officiels des élections dans tout le pays n’ont trouvé aucune fraude ». Comment le Times l’a-t-il su ? Ses journalistes ont appelé chaque État et ont demandé : « Avez-vous constaté des fraudes ? ». Les fonctionnaires électoraux ont répondu « non », prouvant ainsi que quiconque remettait en question la victoire de Biden faisait la promotion d’une conspiration sans fondement. Alors que les principaux politiciens libéraux ont dénoncé les sociétés de vote électronique comme n’ayant aucun compte à rendre et étant malhonnêtes en 2019, tous les doutes concernant ces sociétés sont devenus des « conspirations » après ce titre du Times. Le Times a contribué à stimuler une cacophonie médiatique noyant toute personne se plaignant de la récolte des bulletins de vote, de l’envoi massif illégal de bulletins de vote par correspondance ou des échecs généralisés de vérification de l’identification des électeurs.

En fait, les accusations de « théorie du complot » ont aidé Biden à remporter l’élection présidentielle de 2020.Comme l’a récemment fait remarquer le sénateur Lindsey Graham (R-SC), si les Américains croyaient que le virus COVID-19 avait été créé dans un laboratoire du gouvernement chinois, Trump aurait probablement remporté l’élection, car les électeurs auraient cherché un dirigeant capable de se montrer ferme envers la Chine. Mais l’explication de l’origine du laboratoire a rapidement été qualifiée d’hérésie pro-Trump. Le Washington Post a dénoncé le sénateur Tom Cotton (R-AR,) pour avoir suggéré que le virus provenait du laboratoire, ce qui était soi-disant une « théorie du complot déjà démystifiée ». Vingt-sept éminents scientifiques ont signé une lettre dans le Lancet : « Nous nous unissons pour condamner fermement les théories du complot suggérant que le COVID-19 n’a pas une origine naturelle… Les théories du complot ne font rien d’autre que de susciter la peur, les rumeurs et les préjugés qui mettent en péril notre collaboration mondiale dans la lutte contre ce virus ». The Lancet n’a révélé que la semaine dernière que l’un des signataires et la personne qui a organisé la campagne de signature de la lettre dirigeaient une organisation qui recevait des subventions du gouvernement américain pour ses travaux au laboratoire de l’Institut de virologie de Wuhan. Le président Biden a ordonné aux agences de renseignement américaines de réexaminer la situation pour tenter de déterminer l’origine du COVID-19.

Les accusations de « théoriciens du complot » vont-elles permettre au FBI et à d’autres agences fédérales de sortir de prison en ce qui concerne l’affrontement du 6 janvier au Capitole ? Après que Tucker Carlson, de Fox News, a présenté des allégations selon lesquelles des informateurs ou des agents du FBI auraient été à l’origine de l’émeute, le Washington Post a rapidement dénoncé sa « théorie sauvage et sans fondement », tandis que le Huffington Post a dénoncé sa « ridicule théorie du complot ». Peu importe combien de fois le FBI a été l’instigateur de complots terroristes ou de violences politiques au cours des 60 dernières années (y compris le complot visant à kidnapper la gouverneure du Michigan, Gretchen Whitmer, en novembre dernier). Au lieu de cela, les gens décents ne doivent rien faire pour mettre en péril le récit officiel du 6 janvier comme un horrible événement terroriste privé au même titre que la guerre de 1812, Pearl Harbor et les attentats du 11 septembre.

La « théorie du complot » est une phrase magique qui efface tous les abus fédéraux antérieurs. De nombreux libéraux qui invoquent cette phrase citent aussi rituellement un livre de 1965 de l’ancien communiste Richard Hofstadter, « The Paranoid Style in American Politics ». Hofstadter décrivait la méfiance à l’égard du gouvernement comme une procuration de la maladie mentale, un paradigme qui rend le caractère des critiques plus important que la conduite des agences gouvernementales. Pour Hofstadter, c’était une vérité évidente que le gouvernement était digne de confiance parce que la politique américaine avait « une sorte de code professionnel… incarnant la sagesse pratique de générations de politiciens ».

Une grande partie de la rage de l’establishment contre les « théories du complot » a été motivée par la notion selon laquelle les dirigeants ont droit à une obéissance intellectuelle passive. Le même état d’esprit de lèse-majesté a été largement adopté pour brouiller l’histoire américaine. Arthur Schlesinger Jr, l’historien de la cour du président John F. Kennedy et un intellectuel libéral vénéré, a déclaré en 2004 dans un article de Playboy : « Les historiens d’aujourd’hui concluent que les colons ont été poussés à la révolte en 1776 en raison de la fausse conviction qu’ils étaient confrontés à une conspiration britannique visant à détruire leur liberté ». L’imposition par les Britanniques de la loi martiale, la confiscation des armes à feu, les blocus militaires, la suspension de l’habeas corpus et la censure étaient-ils simplement une fantaisie déréglée de Thomas Jefferson ? L’idée que les Britanniques ne conspireraient jamais pour détruire la liberté n’est pas très populaire à Dublin. Pourquoi ferait-on confiance à des universitaires qui étaient aveugles aux menaces britanniques dans les années 1770 pour juger avec précision des dangers contemporains pour la liberté ?

Comment l’administration Biden entend-elle lutter contre les « théories du complot » ? Le rapport Biden sur le terrorisme préconise de « renforcer la confiance dans le gouvernement » en « accélérant le travail pour faire face à un environnement d’information qui met au défi un discours démocratique sain ». L’équipe de Biden s’appuiera-t-elle sur la « solution » suggérée par Cass Sunstein : « l’infiltration cognitive des groupes extrémistes » par des agents et des informateurs du gouvernement pour les « miner » de l’intérieur ? Un rapport du Sénat de 1976 sur le programme COINTELPRO du FBI exigeait des garanties qu’une agence fédérale ne serait plus jamais « autorisée à mener une guerre secrète contre les citoyens qu’elle considère comme des menaces pour l’ordre établi ». En réalité, le FBI et d’autres agences ont continué à mener une guerre secrète contre les « menaces » et des légions d’informateurs sont probablement occupés à « infiltrer cognitivement » en ce moment même.

La « théorie du complot » restera un des ricanements favoris de l’élite politico-médiatique. Rien ne peut remplacer le fait que les Américains développent de meilleurs radars de B.S. pour les affirmations gouvernementales et les balivernes privées. En attendant, il y a toujours le remède qu’un article du Washington Post sur la santé a vanté à la fin de l’année dernière : « Essayez l’imagerie guidée. La visualisation de résultats positifs peut aider à maîtriser les émotions intenses qui pourraient vous rendre plus vulnérable aux théories du complot nuisibles ».

James Bovard

 

Article original en anglais : The ‘Conspiracy Theory’ Charader, le 27 juin 2021.

Traduit par Aube Digitale

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur La comédie de la « théorie du complot »

Alors que la Russie avait eu la sagesse toutes ces années de ne pas tomber dans l’erreur faite en Occident de la confrontation des élites et de la population, le tsunami du Covid semble tout noyer sur son passage et les élites russes s’engagent, certaines avec fanatisme comme à Moscou, d’autres par faiblesse, sur la voie de la dictature globale covidienne. Mais la population russe n’est pas prête, comme l’histoire l’a montré, à se rendre sans se battre, à abandonner sa terre et sa civilisation, ses enfants aux intérêts globalistes. La résistance s’organise. Un appel est lancé, pacifiquement, mais fortement, aux dirigeants contre la vaccination obligatoire, il serait bon qu’ils se souviennent qu’ils ne pourront gouverner (longtemps) contre leur peuple.

Le lancement de la vaccination obligatoire à partir de Moscou, mouvement qui contamine petit à petit le territoire de ce grand pays, ne se déroule pas aussi facilement que prévu. Simplement, le fait de devoir menacer de priver d’accès aux soins courants dans les hôpitaux ou de perdre son travail ne devrait pas être nécessaire si la population était favorable au tout-vaccin. Or, ne serait-ce qu’à l’université de Moscou, nous avons droit à un à deux coups de téléphone par semaine, pour nous demander si nous sommes déjà vaccinés, quand nous pensons nous vacciner, pourquoi nous ne sommes pas encore vaccinés, si nous sommes bien au courant qu’il faut se vacciner, etc. Mais les personnes qui appellent sont mal à l’aise et, maintenant, souvent remplacées par des robots.

Très rapidement, alors que le pouvoir fédéral soutient du bout des doigts, sans trop vouloir se salir les mains à la veille des élections législatives, l’Ombudsman fédéral Tatiana Moskalkova s’est prononcée contre la vaccination obligatoire, ce qui est sa position constante. Elle a déclaré recevoir beaucoup de requêtes de citoyens se plaignant de discriminations fondées sur la vaccination contre le Covid :

« Par exemple, la compagnie Norilsky Nikel a prévenu tous ses employés que s’ils ne se vaccinaient pas, ils n’iraient nulle part pour les congés d’été et qu’ils n’auraient pas de prime. Et il y a un nombre très important de plaintes de ce genre, de menaces de priver de primes, de mise à la porte … »

Elle estime à juste titre que stimuler la vaccination par ces procédés liberticides n’est pas « un jeu honnête ». La manière dont il est prévu de « protéger la société » provoque, selon ses propres termes, une « psychose de masse, la peur des gens d’être forcé ».

A l’Université d’Etat de Moscou, l’ancien président du Syndicat de la faculté de droit, de son côté, lui, a soulevé la question de l’illégalité de la vaccination obligatoire contre le Covid, en l’état actuel de la législation fédérale. Il a envoyé un courrier officiel au Recteur de l’Université, V. A. Sadovnitchny, ainsi qu’à tous les membres du Conseil scientifique, remettant en cause le bien-fondé légal de l’obligation faite aux enseignants de se vacciner contre le Covid. Rappelons qu’en plus de la pression sans précédent ainsi exercée sur le corps enseignant, le Recteur a également lancé l’idée de conditionner l’accès aux cours à la rentrée pour les étudiants à leur vaccination.

Et, en effet, la population n’est pas pressée de se faire vacciner. Ceux qui étaient convaincu l’on déjà fait, mais la grande majorité n’en voit pas la nécessité, surtout quand le ministre de la Santé prévoit une revaccination obligatoire tous les 6 mois contre le Covid en phase d’épidémie (qui semble éternelle). Certains sont prêts à jouer le jeu en achetant un certificat de vaccination et le business se développait tellement bien de l’Agence de surveillance des communications, Roskomnadzor, a fermé plus de 150 sites qui vendaient ces sésames pour le nouveau monde. Des vendeurs individuels ont également été interpellés.

Il est vrai que la situation devient de plus en plus radicale, avec le lancement des essais de vaccins à Moscou sur les adolescents de 12 à 17 ans cet été. Pour voir … si, en toute logique, ensuite, il ne serait pas possible de rendre la vaccination obligatoire pour eux aussi. Des pétitions en ligne circulent contre la vaccination obligatoire, soulignant la violation massive et directe des droits par, principalement, le maire de Moscou Sobianine et Popova (qui est à la tête de la « lutte contre le Covid » dirigée par l’Agence de surveillance de la consommation – sic) et demande la démission de leur fonction de ces personnes, ainsi qu’une enquête soit confiée au FSB et au Comité d’enquête sur les actions de ces gens et de leurs partenaires. Il est demandé de mettre fin à la vaccination obligatoire et à la propagande, qui la porte, afin de mettre un terme à l’hystérie dans les médias. Il est également demandé que des études sérieuses et indépendantes des groupes pharmaceutiques sont conduites sous l’égide du ministère de la Santé, notamment pour soigner les gens.

Mais comme l’on ne combat pas dans le virtuel un danger qui est dans le réel, le 23 juin, une action a été organisé dans tout le pays. Une action réelle, visant à aller déposer des requêtes à son député, en tout cas à ceux qui ne profitent pas du Covid pour ne plus recevoir les gens. Marina Vassileva, l’une des quelque trois cents personnes, qui ont pris part à cette action à Moscou, nous explique la raison d’être de cette démarche :

« Ce n’était pas une action contre la vaccination, mais contre la vaccination obligatoire. Nous voulions faire parvenir l’opinion des gens aux dirigeants. Sobianine ne reçoit plus les Moscovites en raison de la situation épidémiologique, l’accès à la permanence présidentielle est fermé jusqu’à fin juillet. Mais Russie Unie a ouvert une nouvelle permanence et a appelé tout le monde à venir avec ses requêtes. Nous sommes donc venus. Nous voulions montrer des gens bien vivants, car suite à nos commentaires sur les sites, suite à nos courriers électroniques, nous n’avons entendu qu’une seule réaction : ce sont des robots. »

Voici ses photos pour illustrer l’action :

 


Ainsi, le 23 juin à Moscou les gens se sont réunis, beaucoup avec des enfants, devant la permanence de Russie Unie dénommée « Soutien social », certains avec des tee-shirts portant une étoile jaune et le mot « Encore? », afin de rappeler la distinction sous le nazisme entre les personnes saines et les autres, qui devaient être marquées, d’autres avec le slogan « réponse immune ». Difficile de dire le nombre précis de personnes, d’une centaine à 300 selon les sources. Tout d’abord, personne n’a réagi, ensuite la police est venue pour leur demander d’enlever ces tee-shirts, mais quand les gens ont expliqué qu’ils venaient déposer une adresse à leur député, les policiers sont revenus en position d’observation. Les membres de Russie Unie, calfeutrés, pendant une demi-heure ont observé par les fenêtres ce qui se passait dans la rue. Finalement, quelqu’un est sorti … évidemment pour rappeler les règles sanitaires. Quand les fonctionnaires n’ont plus rien à dire, ils vous demandent le masque ou la distance, pour obliger à la soumission et reprendre consistance. Au début, il a dit d’attendre, qu’il faudra entrer un par un. Mais le nombre grossissait … Finalement, un représentant de Russie Unie est sorti, a récupéré le paquet de signatures et a déclaré que la permanence, d’un coup d’un seul, ne recevait personne, ils travaillaient … virtuellement. Virtuel, dans tous les sens du terme. Et à distance – des gens.

La réaction de la population est saine : elle demande le retour à l’état de droit, le retour au fonctionnement normal, national, des institutions, le retour à la rationalité. Espérons qu’elle sera entendue et que les élites dirigeantes russes se rappelleront que la Russie n’a pour seul soutien que son peuple et son armée. Sinon elle n’est plus. Et la globalisation par le Covid est un test de résistance qu’elle n’a pas le droit de perdre.

A quoi cela servait-il de détruire son pays au nom du libéralisme, si c’est pour se dissoudre dans une dictature globale, inhumaine et amorale ?

Karine Bechet-Golovko

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur La résistance s’organise à Moscou contre la dictature du Covid
  • Tags:

L’hémisphère Nord tend à oublier l’esprit de terreur qui a prévalu pendant des mois, mis à part l’Angleterre et Israël qui découvrent avec consternation que le fruit de leurs efforts était vain. Mais on le sait aujourd’hui, ces injections à la recherche bâclée menacent la santé humaine de manière bien plus grave, la faute originelle en revient, entre autres,  à l’idée de faire fabriquer de la protéine S par les « vaccinés ». Quels périls encourent ces sujets d’expérience? Emma Kahn se penche avec méthode pour nous en apprendre davantage, bonne lecture. 

Résumé
Les vaccins actuellement commercialisés consistent à injecter des acides nucléiques qui vont faire synthétiser la « spike », protéine membranaire (de surface) du virus, par le vacciné. Les vaccins à ARNm sont développés depuis plusieurs années par le NIAID (Institut US des maladies infectieuses) et Moderna;  en 2019 ce développement a été ciblé sur les coronavirus et les protéines de membranes virales. Les fabricants des vaccins mis sur le marché ont contourné les obstacles dus à cette nouvelle technologie en modifiant par divers procédés le matériel génétique de la spike du virus de la Covid-19. Ces modifications pourraient la rendre plus dangereuse que la spike du virus de la Covid-19. En effet, la spike (S)  du virus SARS-CoV-2 est en partie responsable de certaines pathologies engendrées par la Covid-19. Les nanoparticules vectrices ont également une toxicité propre. Les études succinctes de bio-distribution des vaccins qui ont été rendues publiques récemment inquiètent les spécialistes car les nanoparticules vectrices et la spike synthétisée à partir de celles-ci se répandent dans tout l’organisme contrairement à leurs attentes. Des questions souvent posées les jours derniers seront aussi abordées : Les vaccinés peuvent-ils excréter le vaccin ? Don du sang et vaccinés. Enfin sont abordés la neurotoxicité de la spike et son passage de la barrière hémato-encéphalique (du sang vers le cerveau) qui sont maintenant bien établis.

Introduction

Beaucoup de questions m’ont été posées sur la spike vaccinale, pour y répondre je me fonde sur un article de Stephanie Seneff et Greg Nigh paru dans une revue à comité de lecture (1). J’y ai ajouté quelques informations publiées après la parution de cet article et des débuts de réponses à deux questions souvent posées ces jours-ci. Le texte final est donc assez long et technique, j’en ai fait un résumé ci-dessus pour ceux qui seraient rebutés par ces aspects. Les références non reproduites ici se trouvent dans l’article original.

Seneff, S., & Nigh, G. (2021). Worse Than the Disease? Reviewing Some Possible Unintended Consequences of the mRNA Vaccines Against COVID-19. International Journal of Vaccine Theory, Practice, and Research, 2(1), 38–79. Original work published May 10, 2021)

  • – « Le développement de vaccins à ARNm contre une maladie infectieuse est sans précédent à bien des égards. »
    – « Sans précédent représente une catégorie de vaccin contre une maladie pour laquelle il n’y a jamais eu auparavant de vaccin approprié. »
    – « Un vaccin sans précédent avait une probabilité de succès de 2% au stade d’un essai clinique de phase III. »

Les essais de phase 3 se termineront en 2023. 

Technologie à ARNm et à ADN

Pour commencer, un document confidentiel sur l’historique des vaccins à ARNm (2) met en évidence le fait que Moderna et le NIAID (Institut US des maladies infectieuses) travaillaient depuis longtemps sur les vaccins à ARNm mais pas sur les coronavirus. En 2019 (avril), un amendement a été ajouté à cet accord qui introduit la recherche sur le MERS (coronavirus ayant donné des épidémies sporadiques à partir de 2011). Depuis quelques années, il était question aussi de protéines de membrane stabilisées en configuration de préfusion, mais le site furine de la Spike n’apparaît qu’en juin 2019. Le site furine du MERS est pourtant connu depuis 2012.

Il est maintenant admis que des expériences de gain de fonction consistant à insérer un site furine dans la Spike d’un coronavirus ont été financées par les USA et menées à Wuhan. Il est ainsi envisageable que l’émergence du SARS-CoV-2 ait été connue un peu avant juin 2019 induisant une adaptation du contrat Moderna-NIAID.

Le principe des vaccins actuellement sur le marché est d’injecter une partie du matériel génétique du virus. Il sera ici principalement question des vaccins à ARNm les plus répandus (Pfizer et Moderna) mais les vaccins à ADN (AstraZeneca et J&J) partagent une partie des inconvénients majeurs de la spike dont on injecte le matériel génétique.

Les deux obstacles principaux aux vaccins ARNm sont : l’ARNm génère une forte réponse immunitaire interférant avec la production désirée de protéines virales et l’ARNm est sensible à la dégradation par les enzymes RNAses du vacciné et il est rapidement détruit. En revanche, de par ses propriétés immunostimulantes, l’ARNm a un effet adjuvant et évite d’avoir à ajouter un adjuvant type aluminium dans le vaccin.

Des obstacles à l’efficacité

Les fabricants ont opté pour la substitution des uridines de l’ARNm viral par des pseudo-uridines qui augmentent sa stabilité. Il existe naturellement des substitutions par des pseudo-uridines mais jamais de façon systématique comme ici. Des pseudo-uridine synthétases sont capables de synthétiser in vivo de l’ARNm modifié dans certaines conditions de stress cellulaire (3). Cette transformation des uridines semble vraiment fondamentale (4). Il y a un équilibre à trouver entre l’immunogénicité et les effets indésirables.

Cet équilibre n’a pas été trouvé pour le vaccin CureVac. La dose de 20μg causait trop d’effets indésirables ; avec 12 μg, des anticorps neutralisants sont produits mais à taux trop faible par rapport aux vaccins Pfizer/Moderna. Le problème pourrait donc bien résider dans la séquence ARNm : Curevac utilise des uridines et non des pseudo-uridines ; les pseudo-uridines diminuent les réactions inflammatoires (5).

L’ARNm est enrobé dans des nanoparticules lipidiques qui le protègent de la dégradation et du système immunitaire et qui servent de vecteur dans l’organisme. Ces nanoparticules contiennent des phospholipides qui leur permettent d’être endocytées par les cellules musculaires du lieu d’injection qui vont produire la spike codée par l’ARNm. Nous verrons plus loin que les particules lipidiques présentent un danger à elles seules.

Rendre l’ARNm du vaccin plus stable

Une cape et une queue ont aussi été ajoutées à l’ARNm pour le rendre plus stable dans le cytosol.

Une mutation a été introduite dans le site de clivage de la spike : deux acide-aminés proline ont été introduits en remplacement de deux autres pour empêcher la spike de fusionner trop vite avec la membrane plasmique : elle est stabilisée en configuration préfusion. Ceci va augmenter la production d’anticorps anti-spike car celle-ci va rester plus longtemps présente dans l’organisme ; mais ces deux prolines augmentent la capacité de liaison de la spike à l’ACE2 :

On ne connaît pas les conséquences de cette liaison plus forte au récepteur de la spike. L’ACE2 fait partie du système rénine-angiotensine qui contrôle la pression sanguine et la balance hydro-électrique mais aussi des mécanismes inflammatoires et la coagulation.

Mutation dans le site de clivage de la Spike

La proportion de nucléotides CG (Cytosine et Guanine remplacent Adenine et Uracile) a été augmentée. Ce sont des mutations silencieuses qui ne modifient pas la séquence de la protéine en acides aminés : elles sont placées en 3è position des codons ce qui augmente l’expression de la protéine traduite de 100 fois. Cette modification augmente aussi la similitude entre l’ARNm vaccinal et les ARNm humains (les virus ont plutôt des ARNm pauvres en GC).

Toutes ces modifications de l’ARN sont destinées à le rendre résistant à la dégradation, à le faire ressembler davantage à une séquence codant pour une protéine d’ARN messager humain et à le traduire efficacement en protéine antigénique. Ce type de manipulation du code génétique n’a jamais été faite et entraînera sans doute des effets inconnus.

 Impacts potentiels de ces modifications

1-Réactions allergiques lors de la vaccination

Les LNP (nanoparticules lipidiques) sont des liposomes qui ressemblent à des exosomes excrétés par les cellules et capables d’être endocytés par une cellule voisine et de libérer leur ARNm. Elles induisent une forte réponse immunitaire. Elles sont endocytées dans les cellules musculaires après injection.  L’antigène est exprimé dans ces cellules qui reconnaissent une protéine étrangère (elle ressemble à une protéine humaine mal repliée). Les protéines du CMH (Complexe Majeur d’Histocompatibilité) de classe II sont plus fortement exprimées et transportent cet antigène sur la membrane. Ce complexe CMH-Ag induit l’inflammation et l’infiltration des APC (cellules présentatrices d’Ag) dans le tissu musculaire (donc douleur et inflammation au site d’injection). Les APC internalisent le complexe et le transportent dans le tissu lymphoïde et le présentent aux lymphocytes. L’ARNm est exprimé en premier dans les cellules musculaires puis est transporté dans les ganglions, les APC vont aussi exprimer la spike.

Rappel : le PEG qui compose les LNP est capable de provoquer un choc anaphylactique (une proportion notable de la population possède des anticorps anti-PEG). Le taux de report de réaction anaphylactique à tous les vaccins avant la Covid était de 2/million, il est passé à 11/million avec les vaccins anti-Covid. Une autre étude trouve 2,1% de réaction allergique (y compris anaphylaxie) et une autre trouve 247 anaphylaxies /million de doses. La seconde dose cause plus de réactions allergiques.

2-Diffusion multi-viscérale de l’ARNm

On savait par des études sur vaccin expérimental anti-grippe à ARNm que celui-ci se répand dans le muscle, les ganglions, la rate, le foie principalement.
D’après le rapport EMA sur Moderna, on détecte de l’ARNm dans le cerveau à un taux de 2% de celui retrouvé dans la circulation sanguine. Pour Pfizer, on le retrouve aussi dans la moelle osseuse, les glandes surrénales et les ovaires. Les études de pharmacocinétique ont été menées avec une formulation différente du vaccin commercialisé. Pour le co-inventeur des vaccins à ARNm, Robert W. Malone, un document obtenu par Byram Bridle auprès des autorités japonaises révèle des choses inattendues et inquiétantes sur la biodistribution des nanoparticules vectrices de l’ARNm et de la spike vaccinale.

3- Atteinte ovarienne

Et pourtant deux articles publiés avant la COVID, dont un avec de solides expériences d’immunofluorescence, ont démontré que l’on pouvait s’attendre à ce que les nanoparticules lipidiques (à base de PEG) soient absorbées à des concentrations élevées dans les ovaires. Chez les animaux (6), la concentration était si élevée que les ovaires étaient « illuminés » au moment de la dissection.

Cela suggère que Pfizer et Moderna et les organismes de réglementation savaient ou auraient dû savoir que les vaccins utilisant des nanoparticules lipidiques pouvaient menacer la fertilité et la santé gynécologique si les particules transportaient une charge utile d’ARNm codant pour la spike (7).

Localisation des lipidots fluorescents dans les ovaires (A) et les surrénales (B). La fluorescence DiD est représentée en rouge, les noyaux cellulaires colorés par le DAPI en bleu. L’accumulation de DiD est visible dans les follicules et le corps jaune de l’ovaire (A) et dans la zone X de la surrénale (B).

Les interventions publiques de Robert W Malone (8)(9), le co-inventeur des vaccins ARNmv qui s’inquiète des conséquences inattendues des injections géniques vient renforcer le travail de Seneff et Nigh. Il insiste sur la biodistribution globale dans tous les organes des nanoparticules et la circulation sanguine de la spike qui sont des phénomènes inattendus pour lui. Ceci est relayé aussi par des analyses sur la biodistribution du vaccin (10), (11), (12) :

  • « Après injection dans l’épaule, les nanoparticules passent dans le sang et on les y retrouve entre 15 minutes et 48h après.
    Et ensuite on voit les concentrations augmenter dans tous les organes, en particulier les ovaires, ce qui pose un problème pour les femmes en âge de procréer. »

4-Moelle osseuse : leucémies, anémies

Le deuxième organe où la concentration augmente et où cela est inquiétant c’est la moelle osseuse d’où des risques de leucémie et anémies en particulier. Il y a aussi passage dans les ganglions, donc risque de lymphomes. Tous les Effets Indésirables vont apparaître sur le long terme. Mais ces concentrations dans les ovaires et la moelle osseuse ont aussi des implications à court terme. Dès maintenant il apparaît, d’après la FDA, des thrombocytopénies (déficit en plaquettes qui sont synthétisées dans la moelle osseuse) et la réactivation de virus qui est difficile à comprendre (virus Herpes et possibilité de réactivation de rétrovirus).

Ce qui est inexpliqué : pourquoi les nanoparticules se concentrent dans les ovaires et pas dans les testicules ?

C’est peut-être un problème de charge. La circulation sanguine de la spike induit des risques de maladies auto-immunes. Les concepteurs du vaccin ne pensaient pas qu’il pourrait y avoir de la spike libre circulante.

C’est pourquoi il faut des essais de phase 3 qui durent 3 ans au moins pour détecter ces problèmes. Il y a des signaux alarmants concernant les EI et les décès suite au vaccin. (Problème car une partie des participants au groupe placebo des essais cliniques ont été ensuite vaccinés, on ne pourra donc pas connaître les EI à long terme).

5-Auto-immunité, la loterie

Certaines protéines du virus de la Covid possèdent des homologies avec des protéines humaines, en particulier la spike et la NSP3 (protéine non structurale qui interagit avec le système immunitaire). Parmi ces protéines humaines homologues, 1/3 sont associées au système immunitaire adaptatif et donc des auto-anticorps induits pourraient affaiblir ce système.

Il existe 26 hexapeptides communs entre la Spike et le protéome humain, les anticorps de haute affinité pour la Spike ont aussi une forte affinité pour des protéines associées à la maladie cœliaque, la thyroïdite de Hashimoto, la sclérose en plaques.

L’auto-immunité a été rapportée comme séquelle de la Covid : purpura thrombopénique, Guillain-Barré, anémie hémolytique, lupus, … On détecte chez les patients Covid des auto-anticorps conte la cardiolipine (problèmes neuro et cardio), les phospholipides (problème de coagulation), les membranes des cellules gastriques et du foie.

La Spike du vaccin est éliminée plus lentement que la Spike virale grâce à ses résidus proline (qui retardent la fusion membranaire). La plupart des personnes infectés par le virus résistent à la maladie grâce à leur système immunitaire inné (elles restent asymptomatiques): une barrière mucosale saine (macrophages et neutrophiles) élimine le virus sans besoin d’anticorps ; le vaccin outrepasse cette barrière par l’injection Intramusculaire. Les personnes saines qui échappent à la Covid peuvent de ce fait faire des réactions auto-immunes après vaccination par production excessive d’anticorps non nécessaires (qui n’auraient pas été produits au cours d’une rencontre naturelle avec le virus, en effet beaucoup d’asymptomatiques ne développent pas d’anticorps anti-spike).

6-Rate et plaquettes

La rate est le principal réservoir de plaquettes et le lieu de leur élimination et aussi un organe lymphoïde important. Le PTI (Purpura thrombopénique Idiopathique) est une complication de la Covid, on peut le retrouver après élimination du virus suggérant un phénomène auto-immun. La migration de l’ARNm dans la rate peut générer des cellules B produisant des immunoglobulines IgG anti-spike : même après élimination de ces IgG on peut trouver un PTI par défaut de production de plaquettes (destruction des mégacaryocytes par autophagie), ce qui suggère un processus auto-immun. Les plaquettes jouent aussi un rôle dans l’élimination du virus par phagocytose.

7-Coeur et poumons

La spike se lie à l’ACE2 (qui clive l’angiotensine II en angiotensine 1-7 ce qui fait baisser la tension artérielle). Les dégâts sur le cœur et les poumons seraient dus à la baisse de concentration en ACE2 et à l’augmentation de l’angiotensine II. La spike est capable d’endommager l’endothélium vasculaire ; dans la démence et l’hypertension, il y a hyper-expression d’ACE2 dans l’endothélium des capillaires du cerveau ; ces patients sont à risque de Covid grave.

Le Salk Institute (fondé par Jonas Salk, l’inventeur du vaccin polio (13)) a repris les conclusions d’un article qui montre que la spike seule (sans le reste du virus) est capable de reproduire les dégâts cellulaires et tissulaires trouvés dans la Covid-19 sur l’endothélium vasculaire (14).

La spike protéine seule pourrait induire une hypertension pulmonaire à long terme. (15)

8-Cerveau

La spike du vaccin peut endommager l’endothélium des vaisseaux du cerveau.

9-Testicules

L’ACE2 est hyper exprimé dans les testicules, la Spike pourrait endommager les testicules.

10-Maladies neuro-dégénératives à prions

Les maladies neurodégénératives dues au prion sont des maladies provoquées par un mauvais repliement des protéines humaines. La Spike contient 5 motifs GxxxG (2 glycines espacées par 3 autres résidus) favorables au repliement en feuillet β des hélices α comme la protéine prion qui en contient seulement 4.

La Spike vaccinale a deux résidus proline pour empêcher la fusion membranaire qui la rendent encore plus capable de se transformer en prion. Dans le vaccin il peut y avoir des fragments d’ARNm dégradé induisant la synthèse d’une Spike incomplète de structure imprévisible et d’impact physiologique inconnu.

L’EMA (Agence Européenne du Médicament) avait noté qu’il y avait plus d’ARNm fragmentaire dans le produit commercialisé que dans celui ayant servi aux essais cliniques ; le fabricant suppose que ces fragments ont une courte durée de vie, sans plus de preuves.

11- Excrétion du vaccin?

Il est théoriquement possible que des exosomes (particules excrétées de la cellule) contenant des protéines Spike mal repliées se forment dans la rate ; ils pourraient être exportés vers les poumons et diffusés par expectoration. Dans le protocole Pfizer, on a demandé aux femmes qui auraient pu subir une exposition environnementale au produit de l’étude de le signaler. Et ceci par contact de la peau ou inhalation : les vaccinatrices peuvent théoriquement être en contact avec le produit vaccinal lors de mauvaises manipulations en effet. On suppose que les expérimentateurs pouvaient craindre un passage dans les ovaires par contact avec la peau ou inhalation. Tout ceci est très théorique et non prouvé.

Des essais de vaccins à partir d’exosomes contenant la spike ont été menés à Montpellier (mais pas avec de l’ARNm) (16).

12-Insertion permanente de l’ARNm de la Spike dans l’ADN humain

Il semble possible que l’ARNm de la Spike puisse être inséré de manière permanente dans l’ADN humain. Pour supposer cette possibilité, il faut envisager la présence d’une activité reverse transcriptase (capable de transformer l’ARNm en ADN) dans la cellule réceptrice de l’ARNm puis une intégration dans le génome. On connaît des retrotransposons à activité reverse transcriptase, les LINE (long Intersersed Nuclear Elements). LINE1 est largement exprimé dans le sperme (possibilité de traduire l’ARNm en ADN et de le délivrer sous forme de plasmide dans l’œuf fertilisé). L’embryon exprime aussi fortement une reverse transcriptase ainsi que les cellules cancéreuses, les cellules immunitaires et cela se produit aussi dans les maladies auto-immunes (comme le lupus).

L’orage cytokinique de la Covid augmente l’expression de LINE1 et il a été montré in vitro que l’ARN du SARS-CoV-2 pouvait être transcrit en ADN et s’intégrer au génome.

Il a été récemment montré que la polymérase thêta agit comme une transcriptase inverse, dans les cellules saines, cette enzyme est capable de réparer l’ADN à partir de l’ARN. Dans les cellules cancéreuses, la polymérase thêta est fortement exprimée et favorise la croissance des cellules cancéreuses et la résistance aux médicaments (17).

13-Foetus

On sait que le virus à ARN de la diarrhée bovine (BVD) peut traverser le placenta, le veau l’intègre à l’état embryonnaire et ne peut plus le reconnaître comme étranger, il excrètera toute sa vie le virus et contaminera le troupeau.

Il est théoriquement possible que, chez une femme vaccinée peu avant la conception, le sperme intègre les nanoparticules d’ARNm, le convertisse en ADN et produise des plasmides intégrés dans l’œuf fécondé. L’enfant à naître ne pourra pas monter une immunité contre la spike et deviendra superpropagateur : tout ceci est spéculatif mais pas impossible.

13-Cancer

Interaction de la spike chez les cancéreux (18).

14- Transfusion sanguine

Si la protéine S reste longtemps dans le sang, quels dangers pour la transfusion sanguine ?
Il est prouvé (voir plus haut) que l’ARNm vaccinal et la spike produite chez le vacciné passent dans le sang, il est donc possible qu’ils soient transfusés après un don du sang.

D’après le Ministère britannique de la Santé, il faut attendre 7 jours après le vaccin pour donner son sang et 28 jours si on a des effets indésirables ; d’après lui il est très peu probable que les éléments du vaccin persistent dans le sang aussi longtemps (19). D’après une étude parue en mai 2021 chez des personnes jeunes et en bonne santé, on retrouve la sous-unité S1 de la spike vaccinale entre 1 jour et 14 jours après l’injection, la spike entière est détectée jusqu’à 15 jours après. La traduction de l’ARNm commence immédiatement après l’injection (20).

Conclusion

Je reproduis ici la conclusion du dernier article de S. Seneff du 1er juin 2021 (21) qui concerne les maladies neurodégénératives possiblement associées au vaccin anti-Covid-19 :

Les effets indésirables à court terme pourraient n’être que la partie émergée de l’iceberg ! La neurotoxicité de la Spike et son passage de la barrière hémato-encéphalique sont maintenant bien établis. Il y a de nombreuses raisons de se méfier des vaccins COVID-19, qui ont été mis sur le marché à la hâte, avec une évaluation grossièrement inadéquate et une promotion agressive auprès d’un public non informé, ce qui pourrait avoir des conséquences négatives énormes et irréversibles.

L’une des conséquences potentielles est l’épuisement de la réserve limitée de cellules B progénitrices dans la moelle osseuse au début de la vie, entraînant une incapacité à produire de nouveaux anticorps contre les agents infectieux (c’est à dire le vieillissement accéléré du système immunitaire) .

Une possibilité encore plus inquiétante est que ces vaccins, qu’il s’agisse des vaccins à ARNm ou des vaccins à vecteur d’ADN, puissent être une voie vers une maladie invalidante dans le futur.

À cause de l’action de type prion de la Spike, nous assisterons probablement à une augmentation alarmante de plusieurs maladies neurodégénératives majeures, notamment la maladie de Parkinson, la maladie de Creutzfeldt-Jakob, la sclérose latérale amyotrophique et la maladie d’Alzheimer, et ces maladies apparaîtront avec une prévalence croissante chez des populations de plus en plus jeunes, dans les années à venir.

Malheureusement, nous ne saurons pas si les vaccins sont à l’origine de cette augmentation, car il s’écoule généralement beaucoup de temps entre la vaccination et le diagnostic de la maladie. C’est très pratique pour les fabricants de vaccins, qui tirent d’énormes profits de nos malheurs – à la fois de la vente des vaccins eux-mêmes et du coût médical élevé du traitement de toutes ces maladies débilitantes.

Emma Kahn, virologiste
Juin 2021

 

 

Notes et sources
(1) Worse Than the Disease? Reviewing Some Possible Unintended Consequences of the mRNA Vaccines Against COVID-19 Seneff, S., & Nigh, G. (2021). . International Journal of Vaccine Theory, Practice, and Research, 2(1), 38–79. Original work published May 10, 2021) https://ijvtpr.com/index.php/IJVTPR/article/view/23
(2) Accord de transfert de technologies et de répartition des bénéfices entre le NIAID et Moderna
https://s3.documentcloud.org/documents/6935295/NIH-Moderna-Confidential-Agreements.pdf
(3) Pseudouridine profiling reveals regulated mRNA pseudouridylation in yeast and human cells. Carlile TM, Rojas-Duran MF, Zinshteyn B, Shin H, Bartoli KM, Gilbert WV. Nature. 2014;515(7525):143-146. doi:10.1038/nature13802)
https://www.nature.com/articles/nature13802
(4) CureVac COVID vaccine let-down spotlights mRNA design challenges. Nature. June 18 2021
https://www.nature.com/articles/d41586-021-01661-0
(5) Incorporation of pseudouridine into mRNA yields superior nonimmunogenic vector with increased translational capacity and biological stability Katalin Karikó, Hiromi MuramatsuFrank A WelshJános LudwigHiroki KatoShizuo AkiraDrew Weissman. PMID: 18797453 PMCID: PMC2775451 DOI: 10.1038/mt.2008.200
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18797453/
(6) Synthetic Lipid Nanoparticles Targeting Steroid Organs. Juliette MérianRaphaël BoisgardXavier DeclevesBenoît ThezéIsabelle Texier and Bertrand Tavitian.
https://jnm.snmjournals.org/content/54/11/1996
(7) Potential adverse effects of nanoparticles on the reproductive system. Wang R, Song B, Wu J, Zhang Y, Chen A, Shao LQ. 11 December 2018 Volume 2018:13 Pages 8487—8506 DOI https://doi.org/10.2147/IJN.S170723
https://www.dovepress.com/potential-adverse-effects-of-nanoparticles-on-the-reproductive-system-peer-reviewed-fulltext-article-IJN
(8) Interview par Bret Weinstein dans le cadre de son Podcast « Dark Horse Podcast » censurée par Youtube depuis sa publication.
https://youtu.be/aMB1dRJNHe8
(9) Interview par Bret Weinstein dans le cadre de son Podcast « Dark Horse Podcast »… passionnant
https://odysee.com/@BretWeinstein:f/how-to-save-the-world,-in-three-easy:0
(10) Document en japonais sur la biodistribution du vaccin
https://www.pmda.go.jp/drugs/2021/P20210212001/672212000_30300AMX00231_I100_1.pdf
(11) Document traduit en anglais sur la biodistribution du vaccin
https://files.catbox.moe/0vwcmj.pdf
(12) Circulation sanguine de la spike vaccinale
https://academic.oup.com/cid/advance-article/doi/10.1093/cid/ciab465/6279075
(13) THE NOVEL CORONAVIRUS’ SPIKE PROTEIN PLAYS ADDITIONAL KEY ROLE IN ILLNESS. Salk researchers and collaborators show how the protein damages cells, confirming COVID-19 as a primarily vascular disease
https://www.salk.edu/news-release/the-novel-coronavirus-spike-protein-plays-additional-key-role-in-illness/
(14) La protéine spike du SRAS-CoV-2 altère la fonction endothéliale via la régulation négative de l’ACE2. SARS-CoV-2 Spike Protein Impairs Endothelial Function via Downregulation of ACE 2. Yuyang Lei, Jiao Zhang, Cara R. Schiavon, Ming He, Lili Chen, Hui Shen, Yichi Zhang, Qian Yin, Yoshitake Cho, Leonardo Andrade, Gerald S. Shadel, Mark Hepokoski, Ting Lei, Hongliang Wang, Jin Zhang, Jason X.-J. Yuan, Atul Malhotra, Uri Manor, Shengpeng Wang, Zu-Yi Yuan, John Y-J. Shyy. Originally published
https://www.ahajournals.org/doi/10.1161/CIRCRESAHA.121.318902
(15) SARS-CoV-2 Spike Protein Elicits Cell Signaling in Human Host Cells: Implications for Possible Consequences of COVID-19 Vaccines Suzuki YJ, Gychka SG. SARS-CoV-2 Spike Protein Elicits Cell Signaling in Human Host Cells: Implications for Possible Consequences of COVID-19 Vaccines. Vaccines (Basel). 2021;9(1):36. Published 2021 Jan 11. doi:10.3390/vaccines9010036 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7827936/
(16) Des vaccins à exosomes vecteurs d’ARNm ont été envisagés: Promising Extracellular Vesicle-Based Vaccines against Viruses, Including SARS-CoV-2: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33513850/ https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2020.10.28.357137v1.full
(17) Polθ reverse transcribes RNA and promotes RNA-templated DNA repair, Science Advances (2021). DOI: 10.1126/sciadv.abf1771 https://advances.sciencemag.org/content/7/24/eabf1771
(18) La sous unité S2 de spike interagit in vitro avec des protéines anti-tumorales comme p53 et BRCA
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1936523320303065
(19) Consignes concernant les dons de sang au Royaume Uni
https://www.blood.co.uk/news-and-campaigns/news-and-statements/coronavirus-covid-19-updates/
(20) Circulating SARS-CoV-2 Vaccine Antigen Detected in the Plasma of mRNA-1273 Vaccine Recipients. Alana F Ogata, Chi-An Cheng, Michaël Desjardins, Yasmeen Senussi, Amy C Sherman, Megan Powell, Lewis Novack, Salena Von, Xiaofang Li, Lindsey R Baden  https://academic.oup.com/cid/advance-article/doi/10.1093/cid/ciab465/6279075
(21) SARS-COV-2 VACCINES AND NEURODEGENERATIVE DISEASE
https://stephanieseneff.net/sars-cov-2-vaccines-and-neurodegenerative-disease/

  • Posted in Francais @fr, Mobile
  • Commentaires fermés sur Pire que la maladie, les conséquences involontaires des injections anti-COVID

Syrie : Une guerre globale, sans frontières

juin 28th, 2021 by Michel Raimbaud

Alors que la guerre en Syrie est entrée dans sa onzième année, Michel Raimbaud analyse son traitement médiatique. Pour l’ancien diplomate français et essayiste, celui-ci doit prendre en compte la multiplication des acteurs qui pèsent dans ce conflit.

****

Depuis plus de dix ans, la guerre impitoyable qui ravage la Syrie et inflige un martyre à son peuple a inspiré des torrents d’écrits et des flots de discours. Lettres et mots ont enflammé les esprits sans pour autant illuminer les cerveaux, pourtant si prompts à l’allumage pour les causes les plus improbables, de nos élites pensantes.

Durant cette longue période, les sujets de nos «grandes démocraties» ont donc eu droit à un lavage de cerveau en (double) bonne et due forme, à savoir un matraquage et une omerta. Nous avons pu entendre rabâcher un nombre incalculable de fois le récit officiel bien connu des guerres de Syrie, un récit ayant toujours pignon sur rue dans l’ensemble des médias officiels écrits et audiovisuels du mainstream, au sein de l’immense majorité des intellectuels et dans les hautes sphères politiques et diplomatiques de France, de Navarre, d’Europe et d’Occident. Détail qui tue ou devrait tuer, les hérauts, promoteurs et crieurs publics de cette doxa (c’est ainsi qu’on appelle ledit récit pour faire chic) se sont trompés sur toute la ligne, mais ils persistent et signent… Ce qui ne les gêne aucunement, puisque, et c’est même le secret de leur réussite, ils n’ont jamais de preuves à fournir afin de justifier leurs messages, et c’est tant mieux pour leur quiétude intellectuelle.

Déjà gavés de la version officielle, les sujets en question ont eu droit à des cures d’omerta, la loi du silence neutralisant radicalement ceux qui remettent en question le récit officiel.

Dans ces conditions, les contestataires qui ont entrepris de déconstruire point par point cette doxa ont dû se rabattre sur les médias alternatifs. Lorsqu’il est arrivé à certains, très rarement et par erreur, de se retrouver invités dans les médias officiels, c’était en qualité de faire-valoir lors d’interventions homéopathiques. L’expérience prouve que ce travail de déconstruction inlassable de la vérité officielle est épuisant et fait même tomber dans le panneau décrit naguère par Carl Rove, conseiller néoconservateur de Georges Bush junior, à l’intention d’un journaliste américain, Ron Suskind, qui évoque l’anecdote en 2004 dans le New York Times. Interrogé sur l’utilité des «analyses de la réalité observable», notre ami Carl avait rétorqué d’un air dédaigneux : «Ce n’est plus de cette manière que le monde marche réellement. Nous sommes un empire maintenant, et lorsque nous agissons, nous créons notre propre réalité. Et pendant que vous étudiez cette réalité, judicieusement, comme vous le souhaitez, nous agissons à nouveau et nous créons d’autres réalités nouvelles, que vous pouvez étudier également, et c’est ainsi que les choses se passent. Nous sommes les acteurs de l’histoire. […] Et vous, vous tous, il ne vous reste qu’à étudier ce que nous faisons.» Et il est vrai que l’exercice de déconstruction est voué à l’échec. Le temps de réfuter tel ou tel «récit», une cinquantaine d’autres ont été produits et mis en ligne sur le mainstream.

Certes, on peut continuer, et il est difficile de ne pas le faire, à dénoncer les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité, les mesures génocidaires, la tentative de politicide (destruction de l’Etat) et d’ethnocide (destruction du peuple dans sa société, sa mémoire, sa culture, sa personnalité, sa dignité, ses aspirations), bref tout ce qui s’inscrit dans le cadre d’une agression collective contre la Syrie légale, crime international par excellence. Mais à quoi bon ? Il est de même tentant de rappeler encore et encore les destructions, crimes, exactions, méfaits, pillages, vols, etc… dont les envahisseurs et leurs complices sont responsables, ou le bilan des sanctions, des blocus ou embargos. Depuis 2011, des mesures coercitives innombrables et sadiques de toutes sortes n’ont-elles pas été décrétées sur un rythme forcené, par trains entiers, par des bureaucrates maniaques et fanatiques, littéralement enragés de ne pouvoir imposer par la force des armes le changement de régime, la capitulation sans conditions et la mise au pas de la Syrie ?

En réalité, cette réflexion répétitive lassante a du bon, dans la mesure où elle amène à réaliser que la Syrie résiliente mérite beaucoup mieux que des lamentations sans fin. Elle a droit à notre respect, à notre soutien politique et moral, et à notre solidarité. Ce qui est infiniment plus constructif.

Avec l’aide de ses alliés, elle a résisté, militairement et moralement, elle a imposé le respect de son calendrier constitutionnel (ce qui constitue en soi un succès politique), elle impose le respect tout court, et dans leur for intérieur beaucoup de chefs d’Etat envient sûrement leur collègue syrien. D’ailleurs, à Damas – cet état d’esprit est assez nouveau – on laisse transparaître un certain optimisme, conformé sûrement sur la fierté de tenir tête à l’adversité et aux adversaires. D’autant plus qu’ici et là dans le vaste monde, de nombreux indices tendent à démontrer que l’on prend conscience du bien-fondé de la posture confiante et plus volontariste que jamais qu’adoptent les dirigeants syriens, malgré la lourdeur du fardeau et des entraves qu’impose le satané Axe du Bien.

Ces constats de renouveau ne valent-ils pas toutes les palabres du monde et tous les ergotages intellectuels des pisse-vinaigre ? Malheureusement, dans la France officielle, marginalisée, invisible et inaudible, le temps s’est arrêté : c’est le couvre-feu pour nos Lumières, la mise au pas de tout ce qui bouge et marche. Tout se passe comme si la déraison du Covid avait eu raison de tout… rationalisme. La couverture et le traitement de la question syrienne font largement les frais de ce gel des intelligences et des consciences.

En conséquence, on s’en tient en Occident, en France tout spécialement, à l’approche habituelle que l’on a des conflits et des crises : sous nos latitudes, on adore traiter au cas par cas et l’on répugne à adopter une approche globale : prière de «ne pas tout mélanger», injonction qui constitue l’une des armes absolues des chevaliers de la doxa et des chiens de garde de l’omerta, face aux contestataires. Il en va ainsi dans le conflit syrien, qui est tout sauf une tragédie isolée, un exemple de complexité non soluble dans la simplicité d’esprit.

Lorsque d’aventure on se trouve confronté à ces preux défenseurs de l’orthodoxie faussement naïve, le «débat» prend vite un tour surréaliste. Le substrat géopolitique ? Connais pas. Les visées hégémonistes ? Zappées. Les arrière-pensées, les ingérences systématiques ? Oubliées. Les plans de déstabilisation, de partition, de casse ? Des inventions de «complotistes», l’accusation tenue pour une autre arme absolue, qui est censée anéantir l’adversaire impudent.

Il faut donc à tout prix ignorer le contexte régional et mondial qui dérange, éviter soigneusement toute vision d’ensemble. Toute question doit faire l’objet d’un traitement séparé (c’est le cas pour le Liban) à moins que l’on ne préfère l’ignorer complètement (comme on le fait souvent pour l’atroce guerre de Syrie, depuis que celle-ci a été plus ou moins gagnée militairement parlant par Damas et ses alliés).

L’Occident est encore et toujours seul au monde. Il est le monde à lui seul. Comment pourrait-il imaginer, même dans le pire des cauchemars, que de plus en plus nombreux sont ceux qui à travers la planète (90% de l’humanité) disent tout bas (ou tout haut) qu’il n’est pas seulement seul, mais qu’il est nu.

Bien évidemment, dans le maelstrom des événements actuels, on ne saurait comprendre et analyser (en creux et en relief) les multiples conflits sans les resituer dans leur cadre géopolitique global.

La guerre de Syrie, qui en est à sa onzième année, n’est pas une guerre «civile» entre deux Syries, ni même une simple guerre contre le terrorisme, celui-ci n’étant que l’un des aspects ou instruments du conflit. C’est «une guerre sans frontières», donc une guerre globale et mondiale, dans laquelle se sont impliqués environ 120 Etats membres des Nations Unies (les fameux «amis du peuple syrien»), et où ont été engagés près de 400 000 combattants djihadistes étrangers issus d’une centaine de pays et des cinq continents. Cette guerre multiforme met aux prises deux camps qui défendent deux conceptions opposées de l’ordre mondial.

Le camp occidental, soutenu par Israël et les forces islamistes, lutte pour la sauvegarde de son hégémonie unipolaire tandis que le bloc eurasien à direction russo-chinoise, auquel s’est rallié l’Iran, soutient fermement la Syrie, et combat pour un monde bipolaire ou multipolaire respectueux des souverainetés et des indépendances.

En conséquence, la guerre de Syrie (l’auteur de ces lignes préfère dire «les guerres de Syrie») doit être considérée, non seulement dans son cadre proche-oriental, mais aussi dans son contexte arabe et musulman, et bien sûr en fonction des réalités et choix géopolitiques.

Il est évident que la politique des pays de la région, avec leurs objectifs, leurs diplomaties, leurs manigances, leurs craintes devant la tournure des événements, pèse lourdement sur l’évolution de la Syrie. Mais il est non moins évident que l’avenir de la Syrie devra s’articuler de facto avec le devenir de ces multiples belligérants et acteurs, en fonction notamment de leurs alliances, de leurs choix stratégiques, de leurs ambitions et perspectives.

Tout traitement de la question syrienne doit donc prendre en compte les faits et gestes de la Turquie, du Liban, du Yémen, de l’Irak, de l’Arabie saoudite, d’Israël, mais aussi du «camp atlantique» et du «bloc eurasien» dans le décor global de la mutation géopolitique en cours : que cela plaise ou non aux partisans des idées simples dans l’Orient compliqué, dans la conjoncture la plus complexe et la plus décisive qui soit. Il en va du réalisme de l’approche requise pour tenter de percer les mystères de l’avenir. Quant au choix entre pessimisme ou optimisme, il dépend avant tout de l’idée que l’on se fait du destin de la domination occidentale : assurée à jamais ou déjà en agonie…

Michel Raimbaud

Ancien diplomate et essayiste, Michel Raimbaud a publié plusieurs ouvrages, notamment Tempête sur le Grand Moyen-Orient (2e édition 2017) et Les guerres de Syrie (2019).

  • Posted in Francais @fr, Mobile
  • Commentaires fermés sur Syrie : Une guerre globale, sans frontières

Atteindre et rester au plus haut niveau est terriblement difficile et astreignant

Se préparer aux compétitions nationales ou internationales exige un entraînement intense et parfaitement dosé. Pour des organismes au top de leur forme, le moindre incident se paie en baisse des performances. Quelques secondes ou dixièmes de secondes sont parfois décisifs pour rater une sélection, une médaille, voir une carrière. Ont-ils mérité cela ?

Contagion de la vaccination à l’aveugle sans évaluation bénéfices/risques, sous pression politique

La ministre des Sports a donné l’exemple (le mauvais) le 25 mai. Pandémie de coronavirus : « sans vaccin, pas de retour à la normale pour le sport » a affirmé la ministre des Sports Roxana Maracineanu. (RTL).

Si le sanitaire avait eu quelque chose à voir dans les vaccinations de masse, les responsables auraient commencé par doser les anticorps de leurs athlètes avant d’injecter la substance génique, et auraient réfléchi avec les médecins du sport à la meilleure période pour les vacciner, éventuellement, loin de l’épidémie, et surtout à distance des compétitions pour qualification et championnat et/ou JO.

Tout geste médical a des effets négatifs potentiels. Faire croire le contraire pour les pseudovaccins anticovid est mensonge et dangereux.

Les effets secondaires de la vaccination anticovid font partie de ces « incidents » imprévus par les organisateurs qui ont imposé des vaccinations en masse d’équipes, sous prétexte de droit à participation aux compétitions, imposée par les fédérations et / ou les Etats.

Combien de ces décideurs ont-ils eu en main les informations sur ces substances aux effets à court, moyen et long terme inconnus ? Ce qu’ils auraient dû savoir est que la population jeune dont ils ont la charge morale et sportive ne risquait rien du covid, eux sans comorbidité et à la vie saine.

Mais les organisateurs ont probablement entendu le discours lénifiant des télés et obéissent à la pression médiatique et sociale contre un virus inoffensif, sauf comme toutes les grippes à partir de 80 ans, et ont foncé dans le mur de la propagande. Comme s’ils allaient protéger les autres, alors que ces vaccins ne protègent ni le vacciné d’attraper le covid, ni la transmission via le vacciné du covid et même des effets toxiques du vaccin.

Une constatation terrible, la baisse de forme à la suite du « vaccin »

Beaucoup de sportifs qui se vaccinent et testent ensuite leurs performances constatent une baisse de celles-ci. Il faut en tenir compte, avant de chercher de multiples explications médicales qui viendront plus tard. En attendant, pensons à protéger nos sportifs.

L’alerte pour les sportifs de haut niveau vient de la Belgique[1][2]

Jacques Borlée,[3] entraîneur belge des frères Borlée et de nombreux autres athlètes belges médaillés, a tiré la sonnette d’alarme. Selon lui, le vaccin réduirait les performances plusieurs jours après une injection. Et c’est une surprise : « Pour Jacques Borlée, c’était une véritable surprise de constater cette perte de puissance.

« On n’a pas du tout été informé de la chose. Au départ, on n’avait pas d’explications, mais ensuite, on a vu que tous les athlètes vaccinés avaient cette perte de puissance. »

Les 170 athlètes olympiques et 55 paralympiques qui représenteront la Belgique aux prochains Jeux olympiques de Tokyo ont reçu le vaccin Pfizer. La 2e dose est donc prévue début juin, alors que les JO se disputeront du 23 juillet au 8 août. 

« Une fois vacciné, on voit dans le système lactique qu’il y a vraiment des perturbations… J’ai une dizaine de coureurs de 400 m et nous voyons cela de manière générale, de façon récurrente. J’ai contacté le médecin du comité olympique, qui a constaté cela dans tous les systèmes en aérobie, ce qui est perturbant ». « Nous avons une deuxième dose, qui est théoriquement plus forte. Cela risque de nous impliquer dans toute la période des minimas pour les Jeux Olympiques ».

Sur le plateau de LN 24, Jacques Borlée a évoqué le sujet et s’est montré pour le moins inquiet. « On a de gros problèmes avec la vaccination, car sur le premier vaccin, pendant 10 jours, nous avons constaté une perte de puissance entre 10 et 20 % », a évoqué le coach des Tornados. « Pour la 2e dose prévue dans 3 semaines, on parle aussi d’une perte de puissance, mais sur une période allant jusqu’à 21 jours. On est en ce moment dans la course aux minima pour les Jeux olympiques et c’est une grande difficulté pour les athlètes de voir leur performance diminuée. » (mis en ligne le 18 mai).

Marc Francaux, professeur de physiologie de l’exercice précise : « nous avons un faisceau d’observation qui laisse penser que certains athlètes sont impactés par cette vaccination. C’est quelque chose qui n’est pas étonnant, quand on voit comment fonctionne un vaccin, on peut s’attendre à ce que l’on soit un peu fatigué pendant 48 à 72 heures. Ce qui est plus étonnant, c’est de voir la durée pendant laquelle ces athlètes voientleur performance diminuer, de l’ordre de 5 % à peu près ».

« Nous avons trop d’athlètes qui, systématiquement, dans les jours qui suivent la vaccination, performent moins bien. Cela pouvait être attendu, mais c’est le moyen terme qui est plus inquiétant. Cela ne veut pas dire que les athlètes ne doivent pas être vaccinés ! Mais il faudrait tenir compte de leur programme d’entraînement et de compétition pour trouver la bonne période pour les vacciner ».

Yves Van Laethem, porte-parole interfédéral pour la lutte contre le covid-19 en Belgique et grand avocat de la vaccination reconnaît, mais minimise les conséquences. « Des conséquences de deux semaines sur le métabolisme, c’est quelque chose qui n’est pas clairement établi. Ils ont besoin de 100 % de leurs activités, vous enlevez 2 %, ça fait la différence ». « Je ne suis pas inquiet pour leur santé, mais effectivement, je peux être inquiet pour leur performance. »

« C’est problématique, en fonction de critères qui peuvent être différents en fonction des sports, cela ne se ressentira que chez les athlètes de haut niveau, soumis à des performances bien plus importantes qu’un sportif amateur. »

Et dans le football aussi

Sur RTF,[4] Philippe Rosier directeur du département Santé et Performance de l’équipe belge de football, lui aussi partisan de la vaccination complète confirme chez les vaccinés « une légère baisse de performance des joueurs après leur vaccination et que celle-ci ne libérera pas les athlètes ni de la distanciation ni du masque ni des autres mesures » adoptées sans preuves scientifiques de leur utilité.

« Ça me semble logique, l’objectif est que le corps réagisse au vaccin et active donc le système immunitaire. La science dit que, dans les premiers jours, il y a une possibilité de faire de la fièvre, de faire une réaction. On peut avoir une diminution de performances pendant plusieurs jours ».

« Mais ce n’est pas parce que les joueurs seront vaccinés que les protocoles ne seront plus là. On est testés tous les deux, trois jours, on garde la distance et les masques, il n’y a pas de changement à ce niveau-là. »

En France, nos athlètes voient leurs performances chuter et leur espoir de médaille compromis

Le douloureux renoncement de Christophe Lemaitre en athlétisme

Photo AFP/Jewel SAMAD

À la suite de sa vaccination Christophe Lemaitre Médaillé de bronze du 200 m à Rio en 2016, a été contraint de déclarer forfait pour les Championnats de France d’athlétisme devant se disputer à Angers fin juin, rendant très incertaine sa participation aux JO de Tokyo.[5] Christophe Lemaitre ne défendra donc pas ses chances ce week-end à Angers. Cette décision a été prise avec son staff technique, car l’athlète « n’est pas à 100 % de ses moyens physiques, suite notamment à de mauvaises réactions au vaccin contre la COVID-19 », a-t-il fait savoir dans un communiqué.[6] « Il y a eu une période où ses tests étaient excellents, au même niveau qu’avant et puis il s’est fait vacciner, on ne l’a plus reconnu », explique Pierre Carraz, l’un de ses entraîneurs.

Cette situation est critique pour le médaillé de bronze du 200 m des Jeux de Rio : auteur d’une saison pour l’instant ratée, il n’a pas réussi les minima internationaux exigés sur 200 m (à réaliser jusqu’au 29 juin). Sa seule chance de voir les Jeux de Tokyo (23 juillet-8 août) est désormais d’être repêché pour le relais 4×100 m, mais il n’est que le 16e Français au bilan sur la distance. « Ça ne sert à rien d’aller aux Jeux pour se faire éliminer en séries », ajoute Thierry Tribondeau, son autre coach.

« C’est difficile pour moi de prendre ce type de décision » dit Christophe Lemaitre. Imaginez-vous la détresse de ce sportif qui rêve depuis quatre ans de ces JO et pour lequel tout s’écroule à la suite d’une piqûre pour une maladie à risque zéro pour lui ?

Jimmy Vicaut et le demi-fondeur Pierre-Ambroise Bosse ne seront également pas de la partie.

Au lendemain des annonces similaires de Quentin Bigot et de Pascal Martinot-Lagarde, la cascade de forfaits de grands noms de l’athlétisme français après vaccination continue et inquiète à un mois des Jeux olympiques de Tokyo (23 juillet — 8 août).

Certains joueurs résistent et parlent

Henry Slade[7]:

« Je ne vais pas avoir de vaccin Covid — je ne suis pas d’accord avec tout cela… Slade est le premier sportif britannique de haut niveau à parler publiquement de ses préoccupations, qui défient l’avis du gouvernement et des cliniciens. »[8]

Slade s’intéresse particulièrement au déploiement du vaccin contre le Covid, à la fois en tant que personne répertoriée comme cliniquement vulnérable et en tant qu’acteur dont le monde a été bouleversé par la pandémie. Pourquoi défie-t-il les conseils du gouvernement ? « Je ne pense pas que vous puissiez lui faire confiance, n’est-ce pas ? Je ne pense pas que les tests du vaccin aient duré longtemps. Il n’y a aucun moyen de savoir ce qui pourrait en arriver à l’avenir. Je suis en parfaite forme et en bonne santé. Je n’en ai pas du tout envie », explique-t-il.

« J’ai reçu des vaccins dans le passé et je suis tombé assez mal avec eux par la suite. Je ne sais pas si cela a quelque chose à voir avec le diabète ou non. Je vais rester à l’écart de celui-ci. »

Le fait que Slade dépende de son corps et de sa santé physique a-t-il influencé sa décision ? « Ce n’est pas vraiment à cause de cela, c’est à cause de mon corps et de ma vie, je suppose, je pense juste qu’il n’y a pas eu assez de tests pour le juger sûr », répond-il.

Et il n’a pas été sélectionné…

Conclusion

Les sportifs de haut niveau dont l’âge jeune, le bon état de santé (ou leur excellent suivi) et l’hygiène de vie parfaite, les protègent totalement des complications du covid, n’ont aucun bénéfice personnel à espérer de prétendus vaccins.[9] Comme ces injections n’empêchent pas la possible transmission du virus,[10][11] il n’y a non plus aucune raison altruiste de les recevoir.

Accepter ces injections expérimentales[12] d’ARN messager, substance génique jamais utilisée chez l’Homme et dont les essais ne seront pas terminés avant 2023, c’est prendre un risque de complications graves et accepter une baisse de leurs performances susceptible de les empêcher de se qualifier aux compétitions nationales et internationales pour lesquelles ils se sont préparés depuis plusieurs années.

Il faut souligner qu’il semble apparaître que les effets secondaires graves sont de plus en plus fréquents à mesure que l’âge des vaccinés est bas. Les myocardites touchent principalement les hommes de moins de trente ans et plus encore les 15 – 18 ans. Les explications scientifiques viendront plus tard, mais en leur absence cela vaut-il de prendre un risque létal et en tous cas définitif pour les survivants avec un cœur définitivement malade ? La FDA vient de reconnaître le lien entre vaccin anticovid et myocardites et l’ajouter dans la liste des évènements graves éventuels à signaler.

L’éventuel consentement des sportifs souvent vaccinés par équipe, avec la pression du « groupe » à cette thérapie génique expérimentale a-t-il été libre et véritablement éclairé ?

Ce ne sont ici que quelques exemples que nos lecteurs enrichiront de leur expérience, nous l’espérons.

Nicole et Gérard Delépine

Notes :

[1] RTL Info Les sportifs de haut niveau en perte de vitesse après le vaccin : cela pourrait avoir un impact sur les Diables Rouges — 23 mai 2021

[2] Jacques Borlée inquiet de l’impact du vaccin sur la performance sportive : « On constate une perte de puissance » — Le Soir

[3] le coach des Belgian Tornados a pu constater que ses athlètes vaccinés ont connu une diminution de performance.

[4] https://www.rtbf.be/sport/football/diablesrouges/detail_les-diables-rouges-vaccines-on-peut-avoir-une-diminution-de-performances-pendant-plusieurs-jours?id=10765073

[5] https://rmcsport.bfmtv.com/jeux-olympiques/athletisme-lemaitre-tres-incertain-pour-les-jo-de-tokyo_AD-202106230236.html

[6] Christophe Lemaitre forfait pour les Championnats de France à Angers — L’Équipe (lequipe.fr)
à
[7] Henry Slade est le joueur de rugby le plus en vue atteint de diabète.

[8] https://telegraph.co.uk/rugby-union/2021/05/27/henry-slade-exclusive-not-going-have-covid-vaccine-dont-agree/amp/

[9] Pasteur a défini le vaccin comme l’injection d’antigène destinée à susciter la production d’anticorps spécifique contre la maladie à prévenir. Les soi-disant vaccins anticovid actuels ne contiennent aucun antigène, mais un ARN messager

[10] Olivier Véran dans son mémoire de défense au Conseil d’État fin mars, affirme la vaccination « n’empêche pas de transmettre le virus aux tiers ». Curieusement ce constat du ministre de la Santé n’est pas repris.

[11] Même les personnes qui ont reçu le vaccin pourraient infecter d’autres personnes, a prévenu le Dr Soumya Swaminathan scientifique en chef de l’OMS

[12] Ces produits sont totalement expérimentaux tant par leur technique jusqu’ici jamais utilisée pour un vaccin humain que par l’absence de résultats des essais (l’essai phase 3 le plus avancé, celui de Pfizer ne se terminera qu’en janvier 2023)

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur Sportifs de haut niveau, les vaccins covid diminuent vos performances ! MàJ

Au nom de la science, obéissez-moi!

juin 27th, 2021 by Dominique Muselet

J’ai découvert les conséquences tragiques de la « soumission volontaire » à travers l’expérience  de Milgram, réalisée en 1963 par le psychologue américain Stanley Milgram, pour évaluer le degré d’obéissance d’un individu devant une autorité qu’il juge légitime. J’ai été frappée du degré de souffrance qu’un individu est prêt à infliger à quelqu’un qui ne lui a rien fait, uniquement parce qu’une autorité, qui se pare de la science, lui dit de le faire. 

« L’expérience met en jeu trois personnages :

  • un élève, qui s’efforce de mémoriser des listes de mots et reçoit une décharge électrique en cas d’erreur ;
  • un enseignant, qui dicte les mots à l’élève et vérifie les réponses. En cas d’erreur, il envoie une décharge électrique destinée à faire souffrir l’élève ;
  • un expérimentateur, qui représente l’autorité officielle, vêtu d’une blouse de laboratoire et sûr de lui.

L’expérimentateur et l’élève sont en réalité deux comédiens (seuls l’ignorent les personnes recrutées comme « enseignantes »).

Si certains « professeurs » ont refusé d’appliquer le plus haut niveau de souffrances à leurs « élèves », pratiquement aucun n’a refusé de se prêter à l’expérience.

Stanley Milgram

L’obéissance à l’autorité nous est inculquée dès l’enfance dans nos sociétés patriarcales où les mères ne sont pas en reste. Personnellement, j’avais une peur bleue de mon père et ensuite de toutes les autorités, jusqu’à ce que j’en prenne conscience et que je me soigne ! Il n’en était pas de même dans les sociétés amérindiennes, par exemple, qui étaient généralement très tolérantes avec les enfants parce qu’elles comptaient plutôt sur la pression du groupe et la solidarité nécessaire à la survie pour inciter les enfants à respecter les règles et les traditions de la tribu. D’ailleurs, les Amérindiens n’avaient de chefs qu’en temps de guerre, et ces derniers étaient alors élus et remplacés dès qu’ils perdaient l’estime ou la confiance des leurs.


 Extrait du film I comme Icare(1979), avec Yves Montand en premier rôle…
20 minutes, sur l’expérience réelle de Stanley Milgram, réalisée aux USA entre 1960 et 1963 

Le Conseil scientifique de Macron

Lorsqu’il est apparu que la gestion calamiteuse, voire criminelle, de la crise sanitaire commençait à susciter la colère dans le pays, Macron s’est doté d’un Conseil scientifique. Créé le 10 mars dernier, ces experts fantomatiques  (on ne savait rien d’eux), ont servi de paravent à Macron, le 16 mars, pour annoncer le confinement (une privation de liberté dont la légalité était douteuse puisque décidée, en dehors de toute législation, par la Macronie) et le maintien des élections municipales, deux mesures contradictoires et difficiles à avaler. Il s’est abrité aussi derrière eux pour justifier l’injustifiable pénurie de masques. Comme le précise Jacques Monin sur France culture « Il les cite cinq fois, « Un consensus scientifique et politique s’est formé pour maintenir la premier tour des élections municipales » réaffirme-t-il notamment. « Nos décisions ont été prises sur la base de recommandations scientifiques » martèle-t-il. A l’écouter, on peut se demander si l’on n’est pas dans une cogestion de la crise. « Nous avons décidé avec les scientifiques de réserver les masques en priorité pour l’hôpital et la médecine de campagne » explique le Président. Quant à la suite de la crise, « en lien avec les éclairages donnés par les scientifiques » dit-il, « Il faudra nous adapter ».

Comme dit le philosophe et sociologue Geoffroy de Lagasnerie dans l’émission « Interdit d’interdire »  de Frédéric Taddei : « Quand un état ne peut pas gérer les choses en termes de prévention, il les gère en termes de répression ». Il est symptomatique, à cet égard, que le gouvernement ait lancé, début mars, des commandes de gaz lacrymogène plutôt que des tests de coronavirus.

Puis, s’en sont suivi l’instauration, le 23 mars, d’un état d’urgence sanitaire sans dies ad quem, qui selon l’aveu même du Monde « bouscule l’état de droit », puis la répression policière et la pluie d’amendes, notamment dans les quartiers populaires, et enfin les « dérogations » au droit du travail et au droit pénal. Tout cela avec la bénédiction du Conseil Constitutionnel et du Conseil d’état, des institutions supposées nous protéger contre ces soi-disant « aménagements, assouplissements, dérogations », qui sont en réalité des violations de nos droits et/ou de la Constitution qui bouleversent et parfois détruisent la vie des Français. 

C’est d’autant plus regrettable qu’une grande partie de tout cela aurait pu être évité. Selon Frédéric Bizard, le président de l’Institut de santé, malgré le peu de létalité du virus, la panique s’explique par deux facteurs : la méconnaissance du risque (on ne connait pas le virus) et l’incontrôlabilité du risque (on n’a pas de vaccin). Toutefois, notre confinement est « un des plus stricts, des plus infantilisants et des plus longs ». Le confinement général qu’on impose aux Français est, selon lui « une stratégie de dernier recours, une approche médiévale ». La Suède, le canada, l’Allemagne et les pays d’Asie n’ont pas confiné leur population. Ces pays ont réussi à contrôler l’épidémie grâce à des dépistages massifs. Pour Geoffroy de Lagasnerie, le choix de la Macronie s’apparente à une forme de « rituel d’expiation sacrificielle ». Apparemment, nous expions leur incurie.

Cela va de pair, me semble-t-il, avec une polarisation sado-masochiste de la population française. On sait que chaque fois qu’une population ou une minorité est dépouillée de ses droits et/ou en position de faiblesse institutionnelle, cela favorise les tendances sadiques de ceux qui ont la main sur elle. « Le sadisme et le mal pervers existent à l’état latent chez tout le monde, susceptibles d’être réveillés et activés dans les situations extrêmes. » La vulnérabilité des uns réveille les tendances sadiques des autres. 

C’est certainement une des composantes de l’expérience de Milgram. Et c’est une des composantes de plus en plus visible de notre société. On voit avec quelle joie cruelle la Macronie, sa police et sa justice se lâchent contre les opposants, les SDF, les immigrés, les quartiers populaires, derrière le panache blanc du préfet Lallement. On le voit dans la progression de la méfiance, de la surveillance, de la délation. On le voit dans les pressions perpétuelles et décomplexées des dominants pour plus de contrôles, plus d’interdictions, plus de durcissement, plus de répression, et toujours moins de liberté pour le peuple. Et pourquoi s’en priveraient-ils ? Le Conseil scientifique, la haute-administration, l’UE, l’OTAN, le Conseil Constitutionnel et tous les corps d’état trouvent cela très bien… 

Et évidemment cela déteint sur nous. Cela réveille le flic en chacun de nous. On se met à surveiller ses voisins, on va même jusqu’à dénoncer ceux qui, à nos yeux, ne respectent pas assez bien le confinement. Et pourquoi nous en priverions-nous ? La police, les médecins et les éditorialistes qui squattent les plateaux de TV et passent leur temps à attiser les peurs, nous y encouragent vivement…

Ils sont si contents de nous tenir enfermés, à leur merci, que s’ils n’avaient pas besoin de nous pour faire tourner le pays et faire fructifier leur capital, ils ne nous relâcheraient pas de sitôt !

La situation devient dangereuse. Beaucoup craignent que les possédants ne profitent de cette crise pour instaurer une forme de dictature au service des « forces économiques fascisantes » (une expression de Geoffroy de Lagasnerie), qui constituent l’Etat profond de beaucoup de pays, dans cette période de recomposition géopolitique. Leurs techniques de répression et de reprise en main sont très au point. Elles ont été perfectionnées dans les colonies et, si Israël est en pointe dans ce domaine, c’est justement parce que son occupation de la Palestine lui permet de tester son armement et ses techniques de répression et de surveillance sur les Palestiniens. L’Union Européenne s’apprête d’ailleurs, toute honte bue, à installer des logiciels espions israéliens dans tous nos iPhones.

La désobéissance civile 

La  soumission volontaire n’est plus de mise. Il faut se lancer dans la désobéissance civile. Elle n’a pas besoin d’être violente. Gandhi a libéré l’Inde de la colonisation anglaise sans tirer un seul coup de fusil, simplement en désobéissant au pouvoir colonial. 

Plus près de nous, Jérôme Baschet cite l’expérience des zapatistes au Mexique.  Alors que, à l’instar de beaucoup de chefs d’état de l’occident, Andrés Manuel Lopez Obrador, prenait la situation à la légère, « les zapatistes du Chiapas ont surpris par la précocité et la clarté de leur réaction. Dans son communiqué du 16 mars, l’EZLN déclare l’alerte rouge dans les territoires rebelles, recommande aux conseils de bon gouvernement et aux communes autonomes de fermer les caracoles (centres régionaux) et invite les peuples du monde à prendre la mesure de la gravité de la maladie et à adopter « des mesures sanitaires exceptionnelles », sans pour autant abandonner les luttes en cours … C’est aux communautés elles-mêmes qu’il est revenu de prendre les décisions qu’elles considéraient pertinentes, en fonction de la situation particulière de chaque lieu. Cette expérience – qui n’est assurément pas la seule en son genre et qui s’est sans doute reproduite dans bien des régions où les traditions communautaires amérindiennes restent fortes – permet de mieux se représenter ce que pourrait être une organisation de santé populaire et auto-organisée. »

En France, Bernard Friot, économiste et sociologue, prône la désobéissance dans les entreprises et la résistance de la base contre les directions. Interviewé par Benoit Delrue, co-réalisateur du film Un Pognon de Dingue, il explique qu’il faut mettre la retraite à 50 ans, car c’est l’âge auquel les travailleurs sont rejetés du marché de l’emploi. Ces jeunes retraités, en pleine possession de leurs moyens professionnels et dotés de leur allocation de retraite, pourraient alors, soit :

  • Travailler dans des associations ou des Scops qui n’auraient à payer que leurs cotisations. Ce qui permettrait « de sortir de la marginalité toutes les entreprises dans lesquelles il n’y a pas de pression du Capital, parce qu’elles sont alternatives à la logique capitaliste, mais qui sont menacées de récupération, de rachat par des groupes capitalistes.
  • Rester dans leur entreprise pour se charger de l’auto-organisation des travailleurs. Comme les délégués syndicaux non-licenciables, ils seront des salariés protégés, et pourront organiser la résistance aux Directions, an New public management dans les services publics, au management dans les entreprises capitalistes … 

Voilà, conclut Bernard Friot, une proposition pour une offensive née de la conscience claire avec le coronavirus que nous ne pouvons plus fonder notre vie commune sur le capitalisme … Les travailleurs sont conscients que le travail concret est au cœur de leur existence et ils souffrent de ne pas en avoir la maîtrise. Donc il s’agit, entreprise par entreprise, d’organiser cette maîtrise de leur travail … Il s’agit que, au quotidien, nous soyons dans la désobéissance aux directions des entreprises ou des services publics. C’est un premier point… La question de la conquête de la démocratie politique est aussi à l’ordre du jour car la Vième République, organisée autour d’un « génie », est incapable de gérer une crise, à la différence des communes qui, elles, fonctionnent très bien dans cette situation. » 

Il est clair qu’en France, l’Etat, dans sa forme actuelle, est soit impotent, soit nuisible, soit les deux. Les communautés locales et les personnels ont beaucoup mieux géré la crise que l’Etat, dont presque toutes les interventions ont été catastrophiques. Malgré les plaintes qui s’accumulent (selon Fabrice Di Vizio, il y en aurait désormais 28 !), la Macronie semble avoir repris pied. Puisque le peuple vit heureux confiné et que la base s’occupe de la pandémie, elle a pu retourner se consacrer à ce qu’elle fait de mieux : pondre des ordonnances. 

Par contre, la médecine scientifique n’a pas encore refait surface. Comme le note Olivier Glardon, dans un article intitulé L’hydroxychloroquine, enjeu d’une lutte de pouvoir? : « Face au déferlement du SARS-CoV-2, la médecine scientifique a fait preuve d’une incompréhensible sidération. Plus de trois mois après les premiers cas, aucune directive de traitement fiable n’est à disposition au niveau mondial. Chaque unité hospitalière a développé ou réactivé dans l’urgence ses propres procédures de soins, plus empiriques que fondées sur des évidences expérimentales. » A quoi nous servent les trois Hauts-conseils, le Conseil scientifique, toutes ces agences de santé surpeuplées de haut-fonctionnaires surpayés ? A rien ! Là aussi, c’est la base qui fait face, via le système D et le surmenage, en suivant l’exemple du professeur Raoult.

Partout, en effet, ce sont les élus locaux, les soignants, les travailleurs les plus méprisés, les plus mal payés, les bénévoles, bref tous ceux que la Macronie ne voit même pas, qui ont pallié au désarmement sanitaire et à toutes les carences de l’Etat. La crise n’était pourtant pas une fatalité. Si la Macronie avait écouté les personnels hospitaliers, les Gilets jaunes, les syndicats, les travailleurs, tous ceux qui se sont battus pour les retraites, les chômeurs, les sans-papiers, le pays aurait été prêt et nous ne serions pas confinés ad aeternam, sans même un plan de sortie du confinement. 

Tout le pays voit cela et la Macronie et son aréopage de technocrates aussi prétentieux qu’incompétents ont perdu le peu de crédibilité qu’il leur restait. Du coup, on voit se multiplier les actes de désobéissance. Clamant « Les masques contre le coronavirus ne seront pas nos baillons », des scientifiques enjoignent à la désobéissance civile pour le climat et se retrouvent en garde à vue. A Marseille on teste tous ceux qui le souhaitent, sans se soucier de ce que dit l’Establishment médical. Des médecins prescrivent l’hydroxychloroquine en catimini. Une maison de retraite organise des visites, malgré l’interdiction officielle. Des vacanciers profitent de la nuit pour délocaliser leur confinement à la campagne au grand dam du maire. Et il y a fort à parier que les parents ne renverront pas leurs enfants à l’école le 11 mai comme l’a demandé Notre père qui est à l’Elysée !

Espérons que nous ne nous arrêterons pas là ! Espérons que le coronavirus nous aura fait prendre conscience de notre pouvoir, de notre force, de nos capacités, « en même temps » que de l’inutilité et, somme toute, de la fragilité de cette classe de parasites qui nous opprime et nous suce le sang depuis tant d’année ! Espérons que nous ne retournerons pas docilement travailler comme des esclaves pour augmenter leur richesse ! Espérons que les travailleurs s’organiseront pour reprendre en autogestion les centaines de petites entreprises qui ne manqueront pas de faire faillite en 2020 (on s’attend à une hausse de 25% du nombre de faillites)  à cause de l’inertie, de la dévotion criminelle au CAC 40, et de la stupidité de notre haute-bureaucratie digne de l’Union soviétique! 

Espérons que nous nous unirons pour résister, désobéir, reprendre le pouvoir sur nos vies et sur la vie du pays et construire une société libre et juste, une société respectueuse de la nature et de l’humain !

Dominique Muselet

 

Photo en vedette : Capture d’écran Extrait du film I comme Icare (1979), sur l’expérience réelle de Stanley Milgram, « la soumission à l’autorité », réalisée aux USA entre 1960 et 1963

Note aux lecteurs : veuillez cliquer sur les boutons de partage ci-dessus ou ci-dessous. Faites suivre cet article à vos listes de diffusion. Publiez cet article sur votre site de blog, vos forums Internet, etc.

Les médias mainstream s’égosillent à en perdre haleine, les titres des journaux se disputent des aphorismes fallacieux, les « spécialistes » inondent les plateaux de télés, des reportages sont diffusés sur la chose…

Bref, toute la meute médiatique occidentale hulule à l’unisson : le journal Hongkongais Apple Daily a été fermé par les « méchants » Chinois.

Joe Biden a dénoncé « un triste jour » pour la liberté de presse et le New York Times a titré : « « Fruit interdit »: Apple Daily, un journal pro-démocratie à Hongkong, est contraint de fermer ». De son côté, Le Monde signale : « À Hongkong, le quotidien pro-démocratie « Apple Daily » annonce sa disparition cette semaine »

Les expressions magiques étaient donc lancées : « liberté de presse » et, surtout, « journal pro-démocratie ». En effet, dans la conception occidentale et américaine en particulier, l’exportation de la démocratie vers les régions « barbares » nécessitent des journaux et des médias locaux pour promouvoir un agenda spécifique à la mission de « démocratisation ». On en sait quelque chose en Algérie (lire un de mes articles sur le sujet : ici ou ). Et cela, en plus de la formation de cyberdissidents « autochtones », de leur financement et de leur réseautage (lire un de mes articles sur le sujet).

Mais comme les médias mainstream sont des experts du mensonge par omission et de la circulation circulaire de l’information, leurs articles développent une vision dichotomique de la nouvelle. D’un côté, il y a les bons (les journalistes pro-démocratie, symboles de la liberté de presse) et de l’autre, il y a les mauvais (les autorités chinoises).

Mais, il s’agit de gratter juste un peu le vernis pour comprendre que cette présentation des faits est trompeuse.

L’Apple Daily appartient à Jimmy Lai (de son vrai nom Lai Chee-Ying), un homme d’affaire hongkongais, milliardaire et magnat de la presse. Il est propriétaire de journaux ouvertement pro-manifestants et opposés à la politique chinoise, ce qui lui vaut d’être souvent traité de « traitre sécessionniste », « à la solde de la CIA » ou de « financer les émeutes » par les médias gouvernementaux.

Jimmy Lai: milliardaire hongkongais et magnat de la presse

Jimmy Lai est aussi un fervent admirateur du Président Trump. Dans une entrevue accordée à CNN, il déclara :

« Monsieur le Président, vous êtes le seul à pouvoir nous sauver. [] Si vous nous sauvez et arrêtez les agressions de la Chine, vous sauvez également le monde. »

Il publia une lettre en première page du Apple Daily pour implorer le président américain de défendre Hongkong. La dernière phrase est : « Monsieur le Président, s’il vous plait, aidez-nous ».

Jimmy Lai a également déclaré à Bloomberg News qu’il pensait que Trump devrait commencer par des sanctions contre les responsables chinois :

« La sanction la plus efficace … est de geler le compte bancaire de l’argent corrompu des hauts fonctionnaires chinois aux États-Unis et dans le monde libre. Je pense que cela en effraiera beaucoup d’entre eux ».

De son côté, le Président Trump lui rendit la politesse en le qualifiant d’« homme courageux » tout en lui exprimant son soutien.

Les accointances entre les dissidents de Hongkong et les autorités américaines sont nombreuses et variées. Même si on ne tient compte que de celles qui ont été rapportées par les médias, leur nombre et leur niveau laissent perplexe tout observateur de la scène politique hongkongaise et ne laisse aucun doute sur l’ingérence des États-Unis dans ce dossier si sensible pour la Chine.

Regardons cela d’un peu plus près et prenons le cas de Jimmy Lai. Juste en 2019, il eut de multiples rencontres au plus haut niveau. Ainsi, début juillet 2019, il s’est réuni à Washington avec le Secrétaire d’État Mike Pompeo, le Vice-président Mike Pence et le Conseiller américain à la sécurité nationale, John Bolton.

Jimmy Lai rencontre le vice-président américain Mike Pence à la Maison Blanche, le 8 juillet 2019

John Bolton et Jimmy Lai (Washington, le 10 juillet 2019)

Commentaire du journaliste Nicholas Wadhams :

« Très inhabituel pour un visiteur non gouvernemental d’obtenir ce type d’accès »

Le 3 août 2019, il a été aperçu avec Christian Whiton, un expert américain du « smart power ». Whiton a été conseiller principal dans les administrations Donald Trump et George W. Bush. Chercheur en stratégie et diplomatie publique, il est auteur du livre « Smart Power: Between Diplomacy and War ».

D’autre part, le 12 octobre 2019, Jimmy Lai, en compagnie de Anson Chan, rencontra le sénateur Ted Cruz à Hongkong.

Le 22 octobre 2019, Mme Nancy Pelosi, Présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, posta une photo sur Twitter, posant avec Jimmy Lai et d’autres dissidents hongkongais. Le texte qui l’accompagnait était dithyrambique :

« Je suis très heureuse d’accueillir Jimmy Lai, Martin Lee et Janet Pang au Capitole américain. Mon plein soutien et mon admiration vont à ceux qui sont descendus dans la rue semaine après semaine pour protester non violemment afin de lutter pour la démocratie et l’état de droit à Hongkong. »

 

Pour mettre fin aux différentes manifestations ouvertement soutenues par les États-Unis (lire mon article sur le sujet) qui ont régulièrement paralysé Hongkong, le gouvernement chinois a promulgué le 30 juin 2020 « la loi sur la sécurité nationale ».

Cette loi comprend six chapitres de 66 articles qui punissent quatre crimes: la sécession, la subversion, le terrorisme et la collusion avec l’étranger. Ces crimes peuvent conduire à la prison à perpétuité (ou un minimum 10 ans). C’est en vertu de cette loi que Jimmy Lai a été condamné, le vendredi 16 avril 2021, à 14 mois de détention pour son rôle dans l’organisation, en 2019, de deux grandes manifestations à Hongkong.

L’implications de l’Apple Daily et de son propriétaire dans les manifestations hongkongaises contre l’administration centrale chinoise ainsi que les étroites relations de Jimmy Lai avec les politiciens américains de très haut rang montrent que la décision de fermeture du journal tombe automatiquement sous le coup de la loi protégeant l’intégrité et la souveraineté de la Chine.

Il faut comprendre que depuis des années Hongkong représente le Cheval de Troie à travers lequel les États-Unis cherchent à déstabiliser la Chine, pays qui gagne actuellement sur tous les terrains de la prospérité. C’est pour cette raison que Mike Pompeo a promis que « Les États-Unis ne resteront pas les bras croisés pendant que la Chine engloutit Hongkong dans sa gueule autoritaire ».

Cette histoire devrait évidemment être méditée par les autorités algériennes car, malgré certaines différences socioéconomiques et historiques, de nombreuses similitudes existent entre ce qui se passe à Hongkong et ce qui se déroule actuellement en Algérie.

Ahmed Bensaada

 

 

Note : Cet article comporte des extraits de ma contribution à un livre collectif sur la Chine qui va bientôt paraître en France.

  • Posted in Francais @fr, Mobile
  • Commentaires fermés sur L’Apple Daily ou la quintessence du « China Bashing »
  • Tags:

Donbass: l’Ukraine poursuit ses exactions

juin 27th, 2021 by Mikhail Gamandiy-Egorov

Le récent regain de violence dans les républiques populaires du Donbass se poursuit à travers les agissements de Kiev. Des actions que ne se presse pas de condamner fermement l’OSCE, confirmant par la même occasion une influence pratiquement absente de cette structure sur les agissements du régime ukrainien.

Les violations des accords de Minsk II se poursuivent du côté ukrainien, démontrant plusieurs choses. Tout d’abord que Kiev ne souhaite pas résoudre le conflit dans le Donbass par une voie pacifique, ni à entendre les revendications des habitants des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk (DNR-LNR) – des républiques formées suite aux événements ayant suivi le coup d’Etat de 2014 dans la capitale ukrainienne avec la destitution du président Viktor Ianoukovitch et le refus de la population du Donbass de reconnaitre la légitimité dudit coup d’Etat.

D’autre part, les événements récents confirment la complicité des capitales occidentales et de l’Otan dans les crimes commis par les forces kiéviennes vis-à-vis des forces de défense de la DNR et la LNR, ainsi qu’à l’encontre de la population civile. Enfin, une structure comme l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) démontre son incapacité, si ce n’est tout simplement son manque de volonté, d’exercer une influence digne de ce nom sur Kiev en lien avec les violations en question.

En effet, les derniers jours ont été témoins de nouvelles attaques de la part des forces ukrainiennes et des bataillons d’obédience néo-nazie : ainsi, dans la matinée du 21 juin, trois militaires de la République populaire de Donetsk ont été tués à la suite d’une attaque au mortier. Un autre a été grièvement blessé. Cela ne s’est d’ailleurs pas arrêté là, puisque l’armée ukrainienne a également ouvert le feu sur une ambulance qui devait évacuer les corps des personnes tuées – en résultat de quoi un autre défenseur du Donbass a été assassiné et plusieurs personnes ont été blessées.

La Milice populaire de la DNR a déclaré qu’il s’agit d’une violation flagrante du droit international humanitaire et que désormais personne n’aura confiance quant au respect de la sécurité des groupes d’évacuation, même si un régime de silence est décrété, comme c’était le cas dans ladite situation. En outre, Donetsk n’exclut pas que le but de cette agression est de provoquer une riposte des unités de la milice populaire, afin de les accuser par la suite de violation des accords de Minsk.

Un peu plus tôt, une autre agression s’était produite, cette fois-ci en République populaire de Lougansk, où des saboteurs ukrainiens avaient infiltré des positions et tué cinq militaires de la milice populaire, le tout toujours en violation de l’application du cessez-le-feu officiellement en vigueur. A noter que le 17 juin dernier, la Russie avait attiré l’attention sur cette tragédie lors de consultations à huis clos au Conseil de sécurité de l’ONU. Attirant par la même occasion l’attention que parmi les victimes plusieurs n’étaient pas des soldats professionnels et que l’un des tués n’a servi dans la milice populaire que depuis un jour et demi.

Moscou avait également exhorté l’OSCE à exercer de son influence sur Kiev par rapport aux agissements de cette dernière dans le Donbass. A ce titre, le ministère russe des Affaires étrangères a noté que Kiev sabotait la mise en œuvre de l’ensemble des mesures prises dans le cadre des accords de Minsk, tout en ignorant le dialogue avec Donetsk et Lougansk.

En ce qui concerne l’activité de l’OSCE, la Russie a également pointé du doigt le fait que les observateurs travaillant pour le compte de cette organisation ne se pressent pas de confirmer les données sur les victimes et les dommages causés aux biens civils dans le Donbass, tout en se gardant ces derniers temps à indiquer la partie responsable des attaques qui sont menées.

Evidemment, un point spécial méritant l’attention concerne les activités de l’Otan. Le représentant permanent de la Russie auprès de l’OSCE, Alexandre Loukachevitch, avait en ce sens fait remarquer que la structure atlantiste, sous couvert d’exercices militaires, pompe l’Ukraine avec des armes diverses – des armes qui par la suite sont utilisées par Kiev dans ses attaques dans le Donbass.

Evidemment, c’est un secret de polichinelle de savoir que les armes utilisées contre les habitants et les forces de défense des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, proviennent des principaux parrains occidentaux de Kiev. Et que donc les crimes commis, y compris à l’encontre des civils, sont aussi de la responsabilité des dirigeants politiques et militaires de l’axe atlantiste.

Quant à l’OSCE, ladite structure montre aujourd’hui une capacité fortement limitée de pouvoir influer sur les agissements du régime kiévien, ce qui laisse penser ce dernier que ses actes d’agression contre le Donbass peuvent se poursuivre impunément. Mais ce qu’oublient les représentants de ce régime, ainsi que les mentors concernés au sein du bloc atlantiste, c’est que le Donbass a déjà fermement démontré toute sa capacité à pouvoir poursuivre la résistance, et si nécessaire – d’aller à la contre-offensive, avec toutes les conséquences qui en découlent. Jusqu’à maintenant, la DNR et la LNR font preuve d’un extrême sang-froid. Mais si les agressions kiéviennes se poursuivent avec la «bienveillance» occidentale, la riposte se fera sentir, et peut-être même au-delà du territoire des républiques populaires du Donbass.

Mikhail Gamandiy-Egorov

L’Ukraine sera-t-elle capable de rembourser ses dettes

juin 27th, 2021 by Alexandre Lemoine

La dette publique de l’Ukraine a atteint 90 milliards de dollars. Cet argent a servi à boucher les brèches dans le budget, mais le moment est venu de le rembourser. Kiev devra rembourser prochainement presque 16 milliards de dollars, ce qui nécessite d’urgence un nouveau prêt du Fonds monétaire international (FMI), mais ce dernier a marqué une pause depuis un an. Il faudra se passer de l’aide des organisations internationales et chercher de l’argent sur les marchés extérieurs. Sachant qu’il existe un risque de faillite définitive: les nouveaux fonds coûtent trop chers.

Un immense trou s’est formé dans le budget ukrainien en 2020. Selon le ministère des Finances, le déficit a atteint 11 milliards de dollars. Un chiffre record depuis cinq ans. L’économie du pays bat déjà de l’aile, et la pandémie de l’an dernier n’a fait qu’aggraver la situation. Au final, les recettes fiscales du budget ont sérieusement fléchi. Début 2021, le déficit du trésor a continué de se creuser avec un milliard supplémentaire au premier trimestre.

L’Ukraine emprunte activement afin de financer le déficit de son budget public. La dette publique totale et garantie par l’Etat a déjà dépassé 90 milliards de dollars, soit presque 65% du PIB. En même temps, cette année sont prévus des remboursements importants de crédits extérieurs. Selon le ministère des Finances de l’Ukraine, cela représente presque 20 milliards de dollars, dont plus d’un quart sont les intérêts.

Les plus grands remboursements de la dette extérieure de l’Ukraine cette année sont prévus pour septembre. D’ici trois mois le ministère des Finances devra rembourser environ 6 milliards de dollars. « Entre juillet et septembre inclus il est nécessaire de rendre 5,73 milliards de dollars. Or c’est plus que le FMI prévoit de nous envoyer dans le cadre du programme d’un an et demi stand-by. 1,68 milliard de dollars de cette somme sont les intérêts », indiquent les médias ukrainiens.

Mais il semblerait que le FMI n’a pas l’intention de donner quoi que ce soit pour l’instant. En juin 2020, Kiev s’est entendu avec le FMI sur un prêt de 5 milliards de dollars. Au même moment il a reçu la première tranche de 2,1 milliards de dollars. Il était prévu de verser le reste de la somme en quatre tranches, mais aucun autre versement n’a suivi le premier virement. Ainsi, cela fait un an que Kiev ne reçoit pas d’argent de la part de son principal créancier.

De toute évidence, les espoirs de recevoir une nouvelle tranche du prêt en septembre se dissipent. Le président ukrainien a maladroitement déclaré récemment que la FMI ne devait pas avancer à son pays les mêmes exigences qu’à d’autres emprunteurs. Maladroitement, parce que les règles du Fonds stipulent qu’il ne prête pas d’argent aux pays en état de guerre.

Toutefois, d’après le chef de l’Etat ukrainien, ce n’est pas non plus un problème. En l’absence d’une aide la république parviendra à gérer la situation par ses propres moyens, a-t-il affirmé. Autrement dit, il sera nécessaire de payer sans l’aide du FMI et d’emprunter sur les marchés extérieurs. En revanche, cet argent coûtera trop cher.

Kiev est capable de trouver de l’argent, mais à prix fort: actuellement, les intérêts sur les anciennes obligations européennes avoisinent 7-8% et près de 6% sur les nouvelles. Et ce, dans un monde avec des taux d’intérêts pratiquement nuls.

Dans l’ensemble, les observateurs trouvent dangereuse la stratégie de Kiev qui continue de sortir sur le marché de la dette publique tout en cherchant des moyens de contourner les exigences du FMI. Le montant des emprunts grandit comme une boule de neige, alors que le gouvernement de Volodymyr Zelensky ne fait qu’aggraver le problème. En accumulant des prêts sans réformes nécessaires de facto le cabinet ne fait que pousser l’économie à la faillite.

Alexandre Lemoine

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur L’Ukraine sera-t-elle capable de rembourser ses dettes
  • Tags:

Des chercheurs israéliens ont mis en évidence cette semaine un lien entre le vaccin Pfizer contre le Covid-19 et une « maladie auto-immune rare ».

Les chercheurs, associés au département d’hématologie du Centre Médical Shamir, ont constaté une augmentation de l’incidence du Purpura Thrombocytopénique Thrombotique acquis (PTT) en Israël sur une période d’un mois, et ont noté que les cas sont apparus chez ceux qui avaient reçu le vaccin Pfizer jusqu’à un mois auparavant.

La chercheuse Dorit Blickstein a expliqué à Channel 13 que le PTT est « une maladie qui, dans sa forme classique, est mortelle – 90% des malades en mourraient. Aujourd’hui, grâce à de nouveaux traitements, qui […] doivent être administrés le plus rapidement possible, la plupart des patients guérissent. »

Elle précise que les chercheurs ont étudié un lien possible avec le vaccin après avoir constaté une concentration accrue de cas de PTT en Israël. Ils avaient remarqué 4 cas en un mois, alors qu’il y a généralement 2 à 3 cas par an.

« En Israël, il y a deux ou trois cas par an dans n’importe quel hôpital. En mars, nous avons commencé à recevoir trop de cas, et nous nous sommes donc demandé pourquoi. »

« Nous avons plus ou moins observé la quantité annuelle de cas en un mois, et ce n’est pas logique. Nous avons donc commencé à nous demander ce que tous les patients avaient en commun. Et il s’est avéré que tous avaient reçu le vaccin contre le coronavirus (qui est accepté et existe en Israël) dans un délai de 5 à 28 jours. »

« Cela nous a amené à soupçonner qu’il y avait une association, une sorte de lien, entre cette maladie super rare et le vaccin. »

Elle a noté que la plupart des patients atteints de la maladie sont jeunes et que, dans leur étude également, les âges variaient entre 28 et 45 ans. La moitié était des hommes, l’autre moitié des femmes.

« Quoi qu’il en soit, cela suscite l’attention, car l’accumulation, la concentration n’était pas habituelle. Ce n’est pas ce que nous nous attendons à voir au cours d’une année normale ».

Blickstein ajoute que « grâce aux tests sérologiques », les chercheurs savaient que « les patients n’étaient pas des patients malades du coronavirus, mais plutôt des patients ayant reçu le vaccin. »

« C’était un signal d’alarme pour nous ».

Selon elle, pour « les personnes en bonne santé qui ont reçu le vaccin et qui commencent à développer des phénomènes comme une tendance aux hémorragies internes ou, Dieu nous en préserve, des maux de tête, des vertiges, une perte de la parole, une pression thoracique ou des maux d’estomac », cer soit être un signal d’alarme, auquel cas elles doivent « appeler immédiatement une assistance médicale. »

« Il se pourrait qu’il ne s’agisse pas de phénomènes vaccinaux réguliers, mais de l’expression d’une maladie rare ».

Blickstein a enfin noté que l’incidence n’est « pas seulement en Israël. Il y a, en ce moment, un rapport de réactions identiques au même vaccin en Belgique et en Italie. »

La National Library of Medicine américaine définit le PTT comme « une maladie rare qui provoque la formation de caillots sanguins (thrombus) dans les petits vaisseaux sanguins de l’organisme. Ces caillots peuvent causer de graves problèmes médicaux s’ils bloquent les vaisseaux et restreignent la circulation sanguine vers des organes tels que le cerveau, les reins et le cœur. »

« Les complications résultant de ces caillots peuvent inclure des problèmes neurologiques (tels que des changements de personnalité, des maux de tête, de la confusion et des troubles de l’élocution), de la fièvre, une fonction rénale anormale, des douleurs abdominales et des problèmes cardiaques. »

Un rapport publié par le ministère de la Santé au début du mois de juin a conclu que des centaines de cas d’inflammation du muscle cardiaque (myocardite) (Wikipédia) ont probablement été causés par le vaccin contre le coronavirus administré dans le cadre de la campagne de vaccination de masse en Israël.

La grande majorité des cas ont été signalés chez des jeunes hommes et des adolescents. La plupart des cas ont été signalés chez des hommes âgés de 16 à 30 ans, la proportion la plus élevée étant observée chez les adolescents de sexe masculin âgés de 16 à 19 ans. Quatre-vingt-dix pour cent de tous les cas de myocardite liés au vaccin ont été signalés chez des hommes.

Arutz Sheva Staff

Article original en anglais : Israeli researchers: ‘Rare autoimmune disease’ linked to Pfizer Covid-19 vaccine « The accumulation of cases did not fit. It was not what we would expect to see in a normal year. » Israel News, le 24 juin 2021.

Traduction par Les décodeurs

 

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur Selon des chercheurs israéliens, une « maladie auto-immune rare » serait liée au vaccin Pfizer contre le Covid-19
  • Tags:

COVID-19 – Que connaissons-nous du MOI de nos journalistes?

juin 27th, 2021 by Marie-France de Meuron

Autrement dit M comme Motivation, O comme Objectif et I comme Intention.

Qu’est-ce qui anime les journalistes quand ils élaborent leurs articles puis les proposent à la publication?

Je me suis posé la question quand j’ai lu :  Manifs, restos, discos: la quasi-normalité dès samedi. Que signifie « quasi-normalité? À la veille des vacances d’été, la Suisse fait un grand pas vers la normalité. Dès samedi, on pourra se passer du masque à l’extérieur et les restaurants deviendront plus conviviaux. Le feu passe au vert aussi pour les discothèques et les grandes manifestations. Que signifie un grand pas? Combien en faut-il encore vers la normalité? En lisant les décisions, on voit que non seulement des restrictions demeurent :

  • Restaurants: plus de restrictions sur les terrasses, sauf la distance entre les tables
  • Restaurants: à l’intérieur, obligation d’être assis, port du masque en cas de déplacement, prise d’un contact parmi les clients

Je constate ensuite que la quasi-normalité se paie cher quand il s’agit de se soumettre à l’obtention d’un certificat sanitaire et toutes les obligations qu’il inclut :

  • Manifestations: le certificat Covid permet de lever les restrictions sanitaires et encore:
  • Discothèques: accès libre avec le certificat Covid

Le sentiment de restriction s’impose avec des chiffres qui exigent une attention particulière des organisateurs, comme si l’essentiel pour eux n’était pas l’organisation de ce qu’ils créent.

  • Pour ces manifestations, le nombre maximal de participants devra aussi être le même partout, à savoir 3000 à l’intérieur et 5000 à l’extérieur, avec ou sans places assises obligatoires.
  • Jauge pour les manifestations sans certificat COVID : 1000 personnes assises, 250 debout                                                                                                                                               Si on ne se plie pas aux mesures dictées, rien ne change :
  • Manifestations sans certificat Covid requis: les mesures de précaution restent en vigueur

Le traçage persiste et d’autres limites aussi

  • Pratiques sportives et culturelles: toutes les restrictions sont levées, à part la saisie de contacts en intérieur
  • Les limites pour les réunions privées restent en vigueur, à savoir 30 personnes à l’intérieur, 50 à l’extérieur

A reconnaître toutefois que la normalité apparaît

  • Les chorales et autres fanfares peuvent à nouveau répéter normalement
  • Au travail: le masque n’est plus obligatoire
  • L’obligation de télétravail est levée

Tout continue par conséquent d’être calculé et la façon de présenter les critères utilisés dépend de la motivation du journaliste à valoriser ou non les mesures imposées.

Un autre quotidien souligne : Courageux, le Conseil fédéral a annoncé un fort assouplissement des mesures contre le covid, qui doit aller de pair avec une large vaccination. Aux Suisses et aux Suissesses de prendre leurs responsabilités.

Voyons tout d’abord le sens de « courage« : disposition du cœur en tant que siège des sentiments . Il me semble plutôt que de tels calculs relèvent de la raison basée sur des modélisations et non du coeur. Que recherche alors le journaliste? Faut-il vraiment du courage au Conseil Fédéral pour se retrancher derrière « une large vaccination » ou encore avec l’affirmation que c’est aux Suisses de prendre leurs responsabilités – alors qu’ils sont pareillement limités dans leurs libertés d’action – sans tenir compte de toutes les conséquences humaines que de telles mesures hors normalité provoquent.

Le journaliste expose :  Contrairement à plusieurs épisodes précédents, les mesures annoncées vont en effet plus loin que celles prévues initialement. Grâce à un net recul des nouveaux cas.   il présente donc des comparaisons de prévision mais aucune autre cause qui expliquerait ce « net recul ». Il y a là une éviction de toutes les études qui démontrent les différents paramètres influençant le déroulement d’une épidémie, en outre sans tenir compte de nos propres expériences des grippes saisonnières.

Il nous prête des sentiments vite lancés : Les conférences de presse  de ce mercredi provoquent soulagement, libération, et même de la joie. Est-il vraiment attentif aux états d’âme de la population qui n’en peut plus de devoir zigzaguer entre les restrictions obligatoires et qui voit la dette du pays continuer à croître?

Il ajoute la petite touche indispensable au maintien de la soumission : Ainsi, le port du masque demeure obligatoire dans les magasins ou les transports publics, ce qui prouve que le retour à la normalité n’est pas encore absolu, ni le vécu de ceux qui travaillent en magasins ou qui ont de grands trajets à effectuer quotidiennement.

Il ne peut que se faire le haut-parleur – ou plutôt haut-scribe! – de la focalisation sur l’Appel à la vaccination, affirmant que « L’accélération du rythme des ouvertures va de pair avec la vaccination. Elle se développe. D’ici à la fin juin, la moitié de la population aura eu ses deux doses, selon les autorités. C’est encourageant, mais encore insuffisant. L’essentiel est désormais de convaincre les personnes hésitantes, voire récalcitrantes, de se faire enfin vacciner. » (le temps.ch)

Que devient la vraie science quand on fait croire qu’il n’y a qu’une solution pour traverser une épidémie, de plus avec un produit qui n’en est qu’à sa phase d’essai et dont les effets secondaires ressortent toujours plus détaillés?

Et puis tout cet enthousiasme que les modifications des mesures voudraient susciter reçoit sa muselière :  La population doit rester raisonnable et être consciente que suivant l’évolution des variants un retour de balancier n’est pas exclu.

Un autre quotidien joue moins avec l’esprit de liesse : Les nouveaux assouplissements salués de tous les côtés. Il donne la parole à différents groupes professionnels dont l’USAM : L’Union suisse des arts et métiers parle d’ »un acte de raison » face à la diminution du nombre de cas… En revanche, elle ne comprend pas pourquoi le gouvernement maintient l’état de situation particulière. Elle demande le retour à la situation normale et la révocation du mandat de la task force scientifique. Il est intéressant de souligner que l’auteur de l’article reprend les modifications requises de la gouvernance scientifique qu’est la Task Force. Il est vrai que la gestion du pays pendant plus d’une année a laissé des blessures profondes dans la population et que le mode d’action pour gérer une épidémie mérite d’être « recyclé »….

Il est fort judicieux qu’un quotidien parle ouvertement d’un sujet largement escamoté lors des décisions : Covid, le prix exact du tout gratuitDepuis le début de la pandémie, les tests, les quarantaines, les hospitalisations et les vaccins ont égrené notre quotidien. Par où passent les factures, qui les assume et à quelles conditions? «Le Temps» s’est lancé dans un décompte qui s’avère labyrinthique. Alors que nous avons été éduqués dès l’enfance à soupeser le prix de tout ce que nous achetons, il est étrange que le gouvernement prennent des décisions aussi coûteuses avec un état d’esprit qui approche étrangement de l’expression « après moi le déluge » . Si le peuple avait vraiment droit non seulement à la parole mais aussi aux actes, on aurait mis en place des mesures de traitements précoces qui auraient épargnés beaucoup de frais. En outre,  il aurait pris part à des mesures plus nuancées que le port du masque et le confinement, plus économiques et dans maints cas plus appropriées à la santé.

Certains journalistes – selon leurs cultures et leurs pays – nous relatent un mouvement qui tient compte des expériences faites et du bilan très pesant sur plusieurs plans :  L’Angleterre s’apprête à abandonner toutes les règles relatives aux masques faciaux le 19 juillet après qu’il a été révélé que le maintien de ces restrictions coûte des milliards à l’économie et obligera de nombreuses entreprises à fermer.

Les journalistes peuvent s’avérer être des censeurs, interrompre un invité qui s’exprime selon sa riche expérience et même aller jusqu’à porter plainte contre lui.

Certains journalistes persévèrent dans la recherche de vérité et vont interviewer des scientifiques très qualifiés à qui l’on ne donne pas accès aux médias officiels alors qu’ils détiennent des informations très détaillées et utiles dans des situations où le système officiel fait des dédales. Par exemple sur l’origine du virus couronné.

Des journalistes dépendent de leurs employeurs pour interroger certaines voix soutenant le mouvement global. Ainsi, un épidémiologiste – médecins sans patient – a souvent eu la parole pour donner aux téléspectateurs des idées clefs pour introduire la Terreur biologique:  À savoir : il y a eu statistiquement plus de morts par suicide que par le Covid en 2020 dans le monde selon une étude au Bangladesh.* Ce n’est pas la peur physique de la mort qui intimide le peuple, mais bien la peur du suicide social.

La profession de journaliste permet de nombreuses ouvertures et un développement de soi permanent, parsemé d’expériences de différentes natures et de rencontres variées. Actuellement ils sont mis à l’épreuve pour diverses raisons et régressent ou se développent selon leurs aspirations à la vie. Ainsi, certains gardent leur liberté de penser et agissent comme ce duo.

Marie-France de Meuron

*Note de Mondialisatin.ca : COVID-19-Related Suicides in Bangladesh Due to Lockdown and Economic Factors: Case Study Evidence from Media Reports (2020)

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur COVID-19 – Que connaissons-nous du MOI de nos journalistes?

Espagne: des élections anticipées à l’automne?

juin 26th, 2021 by Germán Gorraiz López

Pedro Sánchez aurait annulé la législature actuelle et planifierait avec Iván Redondo l’appel pour avoir des élections anticipées cet automne prochain. Le but avoué est d’engloutir l’épave de Unidas Podemos et de remporter une victoire confortable en profitant des synergies symbolisées de l’après-pandémie dans le scénario économique optimiste qui sera dessiné après l’arrivée des fonds promis de l’Union européenne.

Un soutien parlementaire incertain. Les récentes élections tenues en Catalogne auraient mis en scène l’impossibilité de rééditer les accords tripartites en Catalogne (PSC, ERC et En Comú Podem) après le triomphe d’une majorité indépendantiste qui pourrait dépoussiérer le pouls avec l’Etat central et la déclaration unilatérale d’indépendance (DUI). Ainsi, le nouveau gouvernement présidé par Pere Aragonès (président de la région de Barcelone) serait réaffirmé dans une solide conscience d’appartenance à la nation catalane, aussi après l’octroi des grâces par le gouvernement Sánchez et le soutien du Conseil de l’Europe pour les thèses de l’indépendance. Il n’abandonnera pas ses efforts pour réaliser la République catalane. En revanche, les désaccords entre Unidas Podemos à l’égard du gouvernement Sánchez pourraient s’aggraver dans les prochains mois après la vérification de l’échec de l’abrogation de la réforme du travail défendue par l’actuelle ministre du Travail et de l’Economie sociale, Yolanda Díaz, qui conduirait au départ d’ Unidas Podemos, laissant Pedro Sánchez orphelin dans l’entracte du soutien parlementaire des groupes périphériques basques et catalans. Par conséquent, il semble possible pour Pedro Sánchez d’appeler à des élections anticipées à l’horizon de l’automne prochain.

Le fiasco de la présentation par le PSOE et le Cs (Ciudadanos-Partido de la Ciudadanía) d’une motion de censure contre le président de la région de Murcie, le populaire Fernando López Miras et la débâcle électorale subséquente du PSOE lors des récentes élections de Madrid, auraient contraint l’illustre Iván Redondo à revoir sa stratégie précédente et à incorporer à son bagage politique l’intelligence dite machiavélique, consistant en «l’utilisation d’un comportement coopératif ou combatif qui peut lui donner de plus grandes possibilités d’adaptation en fonction d’une situation spécifique» et qui pourrait se refléter dans l’appel à des élections anticipées pour l’automne 2021. De même, l’intelligence médiatique se distingue par «une capacité extraordinaire à trouver les faiblesses des autres et à les utiliser à leur profit ainsi qu’à mener des actions complexes qui peuvent ne pas être comprises au premier abord par leurs électeurs car leurs objectifs sont projetés dans le futur immédiat» (atteindre la majorité absolue de Pedro Sánchez).

Edward Bernays dans son livre Cristalliser l’opinion publique dévoile les mécanismes cérébraux du groupe et l’influence de la propagande comme méthode pour unifier leur pensée. Ainsi, selon Edward Bernays «l’esprit du groupe ne pense pas, au sens strict du terme». Au lieu de pensées, il a des impulsions, des habitudes et des émotions. Lorsqu’il [le groupe] décide, sa première impulsion est généralement de suivre l’exemple d’un leader en qui il a confiance. «Par conséquent, la campagne conçue par Iván Redondo ne s’adressera pas au sujet individuel mais au groupe dans lequel la personnalité de l’individu unidimensionnel est diluée et enveloppée dans des fragments de fausses attentes créées de communs désirs qui la soutiennent (l’utopie revient à la normale).

Pour ce faire, il plagiera la stratégie d’Isabel Diaz Ayuso connue sous le nom de «Gobernanza a la madrileña», une doctrine populiste qui entremêle aides économiques, baisses d’impôts et suppression des restrictions aux libertés individuelles. Ainsi, l’octroi controversé de grâces aux prévenus de procès serait agrémenté de mesures populistes comme la fin du masque dans les espaces extérieurs, la réduction de la TVA sur l’électricité et l’extension de la santé bucco-dentaire aux prestations de Sécurité sociale. Ces mesures se poursuivront dans les prochains mois jusqu’à la mise en œuvre du panem et circenses ayusien qui s’est avéré imbattable dans les urnes, obtenant une victoire confortable pour Pedro Sánchez qui permettrait de mettre en place un gouvernement unicolore du PSOE soutenu par le PNV [Parti nationaliste basque] tout en ayant la bénédiction des élites des affaires. 

Germán Gorraiz López, analyste politique

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur Espagne: des élections anticipées à l’automne?
  • Tags:

A l’approche des élections présidentielles françaises, on voit fleurir toutes sortes de propositions destinées :

– soit à pallier l’appauvrissement des populations que provoque le capitalisme arrivé à son stade extrême communément appelé néo-libéralisme,

– soit à corriger certains effets pervers du capitalisme, sans remettre le système en question dans son ensemble,

 – soit à transformer de fond en comble la société en se débarrassant du système de production capitaliste qui détruit la planète et les êtres qui l’habitent.

C’est que l’heure est grave. Tout le monde sent bien qu’on ne peut pas continuer comme cela. Le capitalisme est un système dément qui détruit tout sur son passage au seul nom du profit à court terme. C’est une folie qui doit cesser au plus vite. Le problème, c’est que ce n’est plus seulement un système économique comme un autre, c’est devenu une véritable idéologie qui s’est emparée de tous les aspects de notre vie, même intérieure et de toutes nos relations. La plupart des gens, ne peuvent même plus imaginer une autre manière de vivre, tant l’exploitation des humains et de la nature pour en faire des marchandises, des machines à générer du profit est devenue une chose naturelle. Ils ne songent pas plus à remettre en question les fondements du capitalisme qu’autrefois les fondements de la religion.

Tout le monde veut changer cela mais certains, les plus nombreux pour le moment, croient qu’on peut encore contrôler les effets pervers du capitalisme. Ils le croient parce que comme dit Frédéric Lordon dans son livre « Figures du communisme » le capitalisme a été utile en ses débuts, en favorisant le développement économique et technologique.  Et ils sont restés sur cette idée. Ils ne peuvent pas admettre qu’un système qui a eu son utilité, puisse se retourner contre eux. Ils ne comprennent pas qu’il  est impossible de réformer, de moraliser un système dont la seule morale est le profit, un système qui a envahi toute la planète comme une plante invasive empoisonnée et qui tourne à plein régime pour le plus grand bonheur des puissants de ce monde qui sont devenus, à force d’accumulation capitalistes, les propriétaires de notre terre et qui se moquent bien des conséquences de leurs activités du moment qu’elles rapportent.

Les propositions reflètent les différents perceptions du capitalisme, certaines se contentent d’atténuer la violence du capitalisme, d’autres tentent d’en corriger les aspects les plus délétères,  et d’autres enfin proposent une société alternative pour sortir au plus vite d’un système délétère qui repose sur l’exploitation et la destruction de notre planète et de tout ce qui y vit.

Premier niveau de conscience : le revenu de base

Le premier niveau de perception du capitalisme a engendré notamment le Revenu de base que désormais tout le monde connait car il fait consensus dans toutes les classes sociales du fait qu’il s’apparente à une revenu minimum qui combat l’extrême pauvreté sans remettre en question le système capitaliste, je dirais même au contraire…

Second niveau de conscience

Pour  illustrer le second niveau de perception, je prendrai trois exemples : Le Salaire Minimum Socialisé, le Premier niveau de salaire inconditionnel (PNSI) et la garantie d’emploi.

1. Le Salaire Minimum Socialisé proposé par Benoît Borrits :

Comme l’explique Damien Astier,

« Le projet s’appuie sur deux piliers : d’un côté le plein emploi obtenu par un mécanisme d’incitation à l’embauche sous la forme notamment de la socialisation d’une part du salaire, de l’autre un fonds socialisé d’investissement se substituant aux banques et prêteurs actuels, dont l’objet sera de financier le capital de départ des entreprises, ainsi « socialisé » et non privatisé (…) La mesure phare est le Salaire Minimum Socialisé, garantissant à tous les travailleurs en emploi un salaire minimum qui ne sera pas à la charge de l’employeur puisque donc socialisé. »

Benoît Borrits a par ailleurs théorisé la création d’entreprises sans propriétaire. Un collectif emprunte pour créer une entreprise et quand l’emprunt a été remboursé par le travail des salariés de l’entreprise, cette dernière appartient au collectif de travail. Le fait que des actionnaires puissent s’approprier le travail du collectif pour augmenter la valeur de leur bien, n’a rien de normal, c’est un abus que le capital a mis beaucoup de temps à rendre socialement acceptable…

Benoît Borrits connait très bien le monde de l’entreprise et il cherche des moyens de le faire échapper à l’emprise du capital privé. Ses propositions sont toujours intéressantes, mais tout comme les SCOP, tout projet visant à limiter le pouvoir des capitalistes sur la production, se heurtera à une fin de non-recevoir et ne pourra se faire qu’à la marge…

2. Le Premier Niveau de Salaire Inconditionnel (PNSI)

Dans cette proposition élaborée par Frédéric Lutaud, un SMIC socialisé inconditionnel serait versé à tous et toutes à partir de 18 ans par la sécurité sociale, comme les allocations familiales, mais il ne serait pas cumulable avec les salaires/revenus existants. Le coût pour la sécu serait d’environ 70 milliards et il serait financé par une légère hausse de la cotisation sociale, qui serait à la charge du Capital.

Cette proposition, toute intéressante qu’elle soit, présente trois écueils, probablement insurmontables dans le système actuel :

— Le Capital ne sera jamais d’accord pour augmenter la cotisation sociale qu’il essaie de détruire depuis qu’elle a été mise en place ;

— La proposition nécessiterait un peu de protectionnisme et donc une sortie de l’UE, cette citadelle du néolibéralisme, ce qui n’est pas à l’ordre du jour ;

— En général, les gens n’aiment pas l’idée que d’autres puissent toucher le même salaire qu’eux sans travailler.

3. La garantie d’emploi proposée par Pavlina R. Tcherneva

« L’idée qu’il existerait une loi naturelle empêchant les hommes d’avoir un emploi, qu’il serait “imprudent” d’employer des hommes et qu’il serait financièrement “sain” de maintenir un dixième de la population dans l’oisiveté pour une durée indéterminée est d’une incroyable absurdité. Personne ne peut croire à cela s’il n’a pas eu la tête bourrée de bêtises pendant des années » a écrit Keynes.

C’est sur cette idée que s’appuie la Garantie d’emploi. Elle fait partie, aux Etats-Unis, de la plateforme de Bernie Sanders, le Green New Deal, qui vise à la fois la relance économique, la transformation de l’économie et la transition écologique. En France la mesure est portée par le think tank Intérêt général (Judith Bernard, Bernard Cassen, Charlotte Girard, Miche Husson, Jean Ziegler, etc.) et par la FI (Danièle Obono), à partir de l’expérience « Territoires zéro chômeurs de longue durée ».

Pour Pavlina R. Tcherneva, l’Etat doit jouer le rôle d’employeur en dernier ressort. Il doit proposer à toutes les personnes privées d’emploi un emploi décent, c’est-à-dire bien rémunéré et de bonne qualité (pas un bullshit job).

Source de l’image : Le nouvel Économiste

Comme dans l’expérience française « Territoires zéro chômeurs de longue durée » ces emplois ne devraient pas rentrer en concurrence avec le privé, ni le public, pour ne pas désorganiser le tissu économique local, mais ils devraient couvrir des besoins non couverts généralement parce qu’il ne serait pas rentable de le faire. Il y en a énormément, notamment dans le domaine de l’écologie et du soin à la personne.  Le travail est illimité.

Cette proposition qui suscite l’enthousiasme de Romaric Godin : « La garantie d’emploi, un outil au potentiel révolutionnaire »  parce que, selon lui, elle modifierait en profondeur le rapport de force entre le capital et le travail, me paraît la plus réalisable dans le contexte du système capitaliste. D’abord parce qu’elle vient des Etats-Unis, ensuite parce qu’elle règle le problème du chômage sans s’attaquer à la propriété privée des moyens de production ni aux revenus du Capital. Elle suscitera toutefois l’opposition  des puissances d’argent car la menace du chômage permet au Capital de tenir en respect les travailleurs et de baisser leurs salaires. Cependant le coût économique et social du chômage pourrait devenir si intolérable que les propriétaires capitalistes soient  obligés d’accepter  une proposition de cette nature.

Troisième niveau de conscience

Pour illustrer le 3ième niveau de perception, le niveau le plus radical, je prendrai trois exemples : le salaire au besoin, le Salaire à vie et la Garantie Economique Générale.

1. Le salaire au besoin

C’est une expérience inédite que ses auteurs ont été conduits à mener sous la pression des circonstances qui nous est relatée par Bastamag.

Un des salariés d’une coopérative boulangère où tout le monde touche le même salaire, demande une augmentation car ses enfants doivent aller à l’université et avec son salaire, il n’a pas les moyens de les y envoyer. Le Collectif se réunit et décide de lui donner une augmentation de 500€ et de  à deux autres salariés qui ont le même problème.

Pour pouvoir payer ses salaires, la coop élargit ses horaires d’ouverture et fait un bond conséquent de chiffre d’affaire.

La nouvelle inégalité de salaire et l’augmentation de la charge de travail poussent le Collectif, globalement très satisfait de l’expérience, à officialiser, au bout de six mois, la formule en mettant au point une nouvelle grille des salaires prenant en compte l’âge, le nombre d’enfants, la situation parentale.

Cette expérience soulève beaucoup de questions intéressantes : que doit rémunérer le salaire : La stricte part de l’effort productif ? Ou bien doit-il intégrer les conditions sociales d’existence du travailleur ?

Le salaire au besoin et le fonctionnement général de la Coopérative se situent résolument dans une optique non capitalisme. L’expérience n’a été possible que parce que la Coop est petite et fonctionne horizontalement. Il est évident qu’un tel fonctionnement ne pourrait pas être étendu à toutes les entreprises sans sortir du capitalisme.

2. Le salaire à vie et la Garantie économique

Comme l’explique Damien Astier, le salaire à vie, théorisé par Bernard Friot, « propose une déconnexion entre salaire et emploi, chaque travailleur recevant dès la majorité un salaire le reconnaissant comme producteur de valeur, une valeur non capitaliste. Le système repose sur l’extension de la socialisation de la valeur ajouté, par le système de cotisation tel qu’introduit par la sécurité sociale en France. 

Pour s’affranchir des angles morts ou sensibles de la proposition (qui de la formation des prix ? quid de la décision des justes niveaux de salaire et de leur évolution), Lordon simplifie l’idée en posant, déjà, le principe d’une Garantie Economique Générale, forme de « salaire » ou dotation de base à caractère inconditionnel : partant, les entreprises qui auront besoin d’employer le feront nécessairement à de meilleures conditions pour les salariés, le chantage à la survie étant supprimé. Reste pour ces propositions la question des renoncements nécessaires et souhaitables aux superflus insoutenables de notre société de consommation actuelle, et l’organisation macro-économique (le capitalisme coordonne mal, dangereusement, inhumainement les activités, mais il coordonne). »

Ces deux propositions présupposent une sortie du Capitalisme que Lordon qualifie de barbarie et l’instauration d’un système communiste dans une société libérée des employeurs, des prêteurs et des actionnaires.

Conclusion
 
Le célèbre écrivain français, Michel Houellebecq, a publié, sur le site anglais Unherd, un article  « The narcissistic fall of France », dont voilà quelques extraits :

« Ce qui semble le plus extraordinaire dans la fureur qui a suivi la Tribune des généraux, c’est que si peu de gens ont remis en question le postulat de la lettre, – à savoir que la France est sur le point de s’effondrer ».

« Non, nous n’avons pas vraiment affaire à un “Suicide français” – pour citer le titre du livre d’Éric Zemmour, – mais à un suicide occidental ou plutôt à un suicide de la modernité… »

« Ce qui est spécifiquement, authentiquement français, c’est la conscience de ce suicide. »

« ...[L]a conséquence inévitable de ce que nous appelons progrès (à tous les niveaux, économique, politique, scientifique, technologique) est l’autodestruction. »

Oui, la situation est grave, il nous faut sortir au plus vite du système capitaliste, qui est une économie de prédation bâtie sur l’idéologie mensongère du progrès et de la croissance infinis, et dont l’objectif n’est pas le bien commun mais l’enrichissement d’une petite minorité de propriétaires privés des moyens de production et de leur clientèle, politique ou autre, aux dépens de l’humanité et de la planète-mère. Il nous faut tourner le dos à ce système, et construire, ensemble, la société de nos rêves.

Dominique Muselet, 15 juin 2021

 

 

Cet article a été publié initialement sur le site Salaire A Vie: salaireavie.fr

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur FRANCE – Revenu de base, Garanti économique générale, PNSI, Salaire minimum socialisé, Salaire au besoin, Garantie d’emploi ou Salaire à vie, que choisir ?
  • Tags:

Environ quatre fois plus de membres du personnel en service actif et d’anciens combattants sont morts par suicide plus qu’au combat depuis le 11 septembre 2001.

Une nouvelle étude publiée lundi par le Costs of War Project -le rapport écrit par Thomas Howard Suitt, Ph.D- estime que 30 177 militaires et vétérans des guerres après le 11 septembre sont morts par suicide, par rapport aux 7 057 militaires tués au combat, donc environ 4,28 fois en plus.

Les «guerres venant après le 11 septembre» se réfèrent «aux opérations militaires en cours dirigées par les Etats-Unis dans le monde, lancées par le président George W», et à «la «guerre mondiale contre le terrorisme» de Bush et à l’invasion américaine de l’Afghanistan en 2001, indique le rapport.

L’écart massif «marque un échec de l’armée et de la société américaine à gérer le coût de la santé mentale de nos conflits actuels», écrit le chercheur Thomas Howard Suitt de l’Université de Boston, également cité par Air Force Magazine.

«Alors que nous approchons du vingtième anniversaire des attentats du 11 septembre, nous devons réfléchir au coût en santé mentale de la guerre mondiale contre le terrorisme», écrit le chercheur, en expliquant: «Le coût humain pour nos anciens combattants et militaires dépasse de loin les coûts financiers les plus paralysants que nous ayons endurés pour les envoyer à la guerre».

Le rapport souligne que la religion et la haute religiosité chez les anciens combattants et les militaires servent souvent de facteurs de protection.

Le taux de suicide dans l’armée, parmi les membres en service actif, le personnel de la Garde nationale et de la Réserve et les anciens combattants, est devenu une préoccupation de plus en plus urgente parmi les dirigeants du ministère de la Défense.

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur Plus de 30 000 militaires américains se sont suicidés depuis le 11 septembre 2001

Le Spiegel de cette semaine titrait: «Selon la France et l’Allemagne, il est temps que l’UE se rapproche de la Russie». Il indiquait, au début du sommet de l’UE du 23 au 25 juin, que certains Etats membres avaient été déjà résolument opposés à cette démarche. Finalement, le sommet de l’UE a avorté l’idée d’un sommet avec la Russie, prônée par Angela Merkel et Emmanuel Macron. 

La publication allemande rappelle que les relations entre la Russie et l’UE se sont refroidies depuis des années. Cependant, on a eu une lumière d’espoir en apprenant que «le 23 juin, lors du début du sommet de l’UE à Bruxelles, l’Allemagne et la France ont fait campagne pour la reprise des réunions de haut niveau avec, le président russe, Vladimir Poutine». Le Spiegel indiquait que «l’initiative divise les Etats membres de l’UE», et qu’ «en particulier les pays d’Europe de l’Est ont des réserves».

«L’UE doit discuter des domaines dans lesquels la coopération avec la Russie est possible», avait, donc, déclaré Angela Merkel à Bruxelles, tout en signalant que le point est de savoir «comment répondre aux provocations de manière ferme, et comment pouvons-nous, peut-être aussi, créer des formats pour des discussion?». Selon elle, «les conflits peuvent mieux être résolus par des discussions». Elle avait lancé au Bundestag avant le sommet:  «Je pense que l’UE devrait également établir un contact direct avec la Russie et le président russe. Ce que le président américain lui dit ne suffit pas».

L’Allemagne et la France avaient donc, surpris mercredi dernier les partenaires de l’UE avec une proposition sur d’éventuelles rencontres au sommet avec Vladimir Poutine. Un diplomate de l’UE avait déclaré, avant le début du sommet, que les deux tiers des Etats membres étaient en faveur de la proposition pour discuter des sujets et des formats du dialogue avec la Russie, mais qu’un tiers était contre.

Le dernier sommet entre l’UE et la Russie, à ce jour, a eu lieu en janvier 2014. En raison du conflit en Ukraine et de la situation en Crimée, l’UE avait décidé de suspendre tous les pourparlers de haut niveau. Les Etats d’Europe de l’Est, en particulier, indique le Spiegel, ne voulaient rien changer jusqu’à la fin. L’UE a, désormais, imposé des sanctions à Moscou. Moscou a, par conséquent, en raison de cette politique, répondu par des contre-mesures.

«Il n’y aura pas de rencontres avec la Russie au niveau des dirigeants européens. Nous voyons comment nos relations avec la Russie se détériorent, nous voyons le comportement agressif de la Russie», a déclaré le président lituanien, Gitanas Nauseda, à la fin de la première journée du sommet de l’UE de cette semaine. Il avait même exigé que l’UE «fasse très attention aux intentions réelles du régime de Poutine». Si l’UE entame un dialogue sans aucun changement de comportement, c’est «s’engager comme un ours pour garder un pot de miel», avait-il fait comprendre. Le Premier ministre letton, Arturs Krisjanis Karins, était pour l’ouverture d’un nouveau dialogue entre l’UE et la Russie. Avant le début du sommet, il avait déclaré y voir des difficultés, en indiquant qu’ il faudrait «certaines mesures de la Russie» qui n’ont pas encore avancé sur des questions comme celle de la situation avec la Crimée et celle de la guerre dans l’est de l’Ukraine. «Le Kremlin comprend la politique du pouvoir», avait-il averti, ne considérant pas les «concessions gratuites» comme des «signes de force».

Dix dirigeants européens, principalement des représentants des pays d’Europe de l’Est, se sont opposés à l’idée de rencontrer le président russe. Angela Merkel a ajouté que l’UE cherchera toujours d’autres formats d’interaction avec la Russie, et souligné que la discussion d’aujourd’hui avec les dirigeants de l’UE n’avait pas été facile. «Personnellement, j’aimerais un pas plus audacieux, mais ce n’est pas mal, et nous continuerons à travailler», a-t-elle déclaré. Le Premier ministre des Pays-Bas, Mark Rutte n’est pas contre à ce que les chefs des organes centraux de l’UE rencontrent Vladimir Poutine, mais lui-même ne veut pas le voir à moins que la Russie commence à coopérer sur l’enquête du vol MH17 abattu au-dessus de l’Ukraine.

Néanmoins, les dirigeants européens se sont prononcés en faveur d’un dialogue avec Moscou sur des questions d’intérêt pour l’UE. On trouve des questions de santé, de climat et d’environnement, ainsi que certaines sur la politique étrangère, notamment la Syrie, la Libye et l’accord nucléaire iranien. Les dirigeants de l’UE ont chargé la Commission européenne et le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, d’élaborer des propositions pour soutenir la société civile russe. La Commission européenne a également été invitée à soumettre des options de mesures restrictives, y compris de nouvelles sanctions économiques, en réponse à d’éventuelles nouvelles actions hostiles de la Russie.

La Russie, en revanche, avait accueilli favorablement l’idée franco-allemande, a souligné le Spiegel. «Nous évaluons positivement cette initiative», avait déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Pierre Duval

Jibreen al-Bakri, gouverneur d’Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée, a annoncé ce jeudi la mort du militant et dissident Nizar Banat, après son arrestation par les forces de l’ordre palestiniennes.

Al-Bakri a déclaré dans un communiqué de presse, consulté par l’Agence Anadolu, qu’une unité des forces de l’ordre palestiniennes a procédé à l’arrestation de Banat aujourd’hui à l’aube, en vertu d’un mandat d’arrêt émis par le ministère public, « au cours de son arrestation, son état de santé s’est détérioré et il a été transféré à l’hôpital gouvernemental d’Hébron, où sa mort a été déclarée ».

Et de souligner que le ministère public s’est rendu à l’hôpital, après l’annonce du décès, et a entamé ses procédures.

Banat, militant et opposant « indépendant « , originaire de la ville de Dura dans le gouvernorat d’Hébron, était connu pour ses critiques virulentes à l’égard de l’Autorité palestinienne, et a été arrêté à plusieurs reprises par les services de sécurité.

Il a formé la liste « Liberté et Dignité » pour se présenter aux élections du Conseil législatif, qui étaient prévues pour le 22 mai, avant que ladite liste ne soit annulée par décret présidentiel (le 30 avril dernier).

Le dissident a suscité la controverse au sein de l’opinion palestinienne, après avoir exigé que l’Union européenne cesse de soutenir financièrement l’Autorité palestinienne, suite à la décision d’annuler les élections.

À cette époque, Banat a déclaré dans une séquence vidéo sur Facebook, que des hommes armés « accompagnés par les services de sécurité » ont ouvert un feu nourri contre sa maison (le 2 mai dernier), « et terrifié ses habitants ».

** Famille de Banat : il a été assassiné

Pour sa part, la famille de Banat a accusé les forces de l’ordre palestiniennes d’avoir «assassiné» son fils.

«Nizar a été arrêté à 03 h 30 du matin, par une unité des forces de l’ordre relevant du service de la sécurité préventive et celui des renseignements généraux», a déclaré Ammar Banat, le porte-parole de la famille, à l’Agence Anadolu.

« Les forces de l’ordre ont fait irruption contre la maison de Banat après avoir fait sauter la porte d’entrée, et l’ont battu avec des matraques en fer et en bois », a-t-il ajouté.

« Ils ont aspergé Banat avec du gaz poivré et l’ont arrêté après l’avoir grossièrement dépouillé de ses vêtements, avant de l’emmener en le battant jusqu’au sang ».

Et de poursuivre : « Ce qui s’est passé était une exécution de Nizar, et les autorités officielles ont traité l’événement d’une manière contraire à l’éthique. »

Il a fait savoir que la famille n’avait encore reçu aucune communication des autorités officielles sur ce qui s’était passé avec leur fils et avait appris la nouvelle de sa mort par les médias.

Il a exigé « l’autopsie du corps en présence d’un médecin de la famille, et l’ouverture d’une enquête internationale, avec la participation des organismes locaux et internationaux des droits de l’homme ».

** Une mort dénoncée par les organismes des droits humains et les factions palestiniennes

De leur côté, des organisations de défense des droits humains et des factions palestiniennes ont condamné la mort du militant Banat.

La Commission indépendante des droits de l’homme a déclaré dans un communiqué de presse consulté par l’Agence Anadolu, qu’elle « prend très au sérieux la mort du militant Nizar Banat ».

Et d’ajouter qu’ »elle a commencé à enquêter et à collecter des informations sur le décès, et participera à l’autopsie du corps par l’intermédiaire d’un médecin légiste délégué par la commission, et les résultats de l’enquête seront annoncés immédiatement ».

Le Front populaire de libération de la Palestine a accusé l’Autorité palestinienne « d’être responsable de l’assassinat du militant Nizar Banat ».

Le Front a déclaré dans un communiqué que « l’arrestation puis l’assassinat de Nizar, remettent à nouveau en cause la nature du travail des services de sécurité, et cela ne doit pas être toléré ni passer inaperçu ».

De son côté, le mouvement de l’Initiative nationale palestinienne a condamné l’arrestation et la mort de Banat et a exigé « la formation d’une commission d’enquête indépendante, extérieure à l’Autorité, et composée de personnalités reconnues pour leur indépendance et leur intégrité, afin de mener une enquête approfondie sur ce qui s’est passé et de veiller à ce que les responsables de sa mort soient punis ».

Le mouvement a affirmé son rejet de « la détention politique, l’usage de la violence ou de la torture contre les citoyens ».

 

Traduit de l’arabe par Mounir Bennour.

Via France Irak Actualité

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur Cisjordanie: mort d’un dissident palestinien après son arrestation par les forces de l’ordre

Infolettre: Vaccination Covid-19, Dernier avertissement…

juin 26th, 2021 by Mondialisation.ca

Sélection d’articles :

Vaccination Covid-19 – Dernier avertissement par le dr Vanden Bossche

Par Jean-Yves Jézéquel, 19 juin 2021

«Les autorités sanitaires autorisent l’administration de vaccins d’une manière qui menace la santé publique, et plus particulièrement lorsque les preuves scientifiques sont ignorées.» Je voudrais partager ce cri d’alerte du Dr Geert Vanden Bossche, car il me semble majeur compte tenu du silence, de l’ignorance et de l’entêtement incompréhensible des autorités sanitaires sur la planète… Tout d’abord je voudrais présenter cet expert belge en vaccins. (…)

Premières nations du Canada – L’inondation historique d’Obishikokaang

Par Sovi L. Ahouansou, 19 juin 2021

Juin est le Mois national de l’histoire autochtone, qui vise à reconnaître l’histoire, le patrimoine et la diversité des Premières nations, des Inuits et des Métis au Canada. Le 21 juin, plus précisément, est la Journée nationale des peuples autochtones. En ce mois où nous célébrons cette journée nationale des tout premiers habitants de notre pays, je voudrais saisir cette opportunité pour partager avec nous une histoire peu connue, une injustice subie par les peuples des Premières Nation d’Obishikokaang (peuple des Premières Nations de Lac Seul) dans le Nord de l’Ontario au Canada. (…)

Ce que je sais et ne sais pas sur le virus SRAS-CoV-2

Par Edward Curtin, 20 juin 2021

Après quinze mois de lecture, d’étude, d’observation et de recherche assidues, j’en suis arrivé à quelques conclusions sur ce qu’on appelle le COVID-19. Je tiens à souligner que j’ai fait ce travail obsessionnel car il semblait si important. J’ai consulté des informations et des arguments sur tous les médias, corporatifs et alternatifs, universitaires, médicaux, livres, etc. J’ai consulté des chercheurs du monde entier. J’ai lu les sites Web des CDC, de l’Organisation mondiale de la santé et des organisations gouvernementales et non gouvernementales de la santé. (…)

Vacciner les adolescents contre le covid: stupidité mathématique, médicale, éthique

Par Dre Nicole Delépine, 21 juin 2021

Alors que l’hystérie vaccinale prospère encore en France malgré les alertes multiples sur les décès entraînés par la vaccination et de graves accidents invalidants, il faut avertir une nouvelle fois que vacciner les enfants et adolescents contre le covid19 est une grave faute éthique, médicale, scientifique. N’embarquez pas vos enfants dans cette galère.Au 12 juin 2021, l’agence européenne du médicament rapporte 13 867 décès en rapport avec l’injection et 1 354 336 incidents graves. (…)

La substance meurtrière dans la circulation sanguine : la « protéine spike ».

Par Mike Whitney, 22 juin 2021

Y a-t-il jamais eu une plus grande menace pour l’humanité que le vaccin contre la Covid ? La protéine Spike [protéine de pointe ou protéine ou appelé protéine de spicule] est une protéine de fusion transmembranaire « particulièrement dangereuse » qui fait partie intégrante du virus du CoV-2 du SRAS. « La protéine S joue un rôle crucial dans la pénétration des cellules hôtes et le début de l’infection. » Il endommage également les cellules de la paroi des vaisseaux sanguins, ce qui entraîne des caillots sanguins, des saignements, une inflammation massive et la mort. (…)

Covid-19 – Que désirons-nous vraiment pour nos adolescents?

Par Marie-France de Meuron, 23 juin 2021

Nous lisons : Feu vert pour vacciner les enfants dès 12 ans, déclare le président de la Commission fédérale pour les vaccinations. L’article tient à préciser : « L’infectiologue ne s’inquiète pas de l’arrivée du variant Delta du SARS-CoV-2, dit variant indien. La protection des vaccins à ARN messager de Pfizer et Moderna est élevée, relève-t-il ». Est-ce si évident? (…) Quelle conscience avons-nous de la santé et des besoins de leurs organismes? Recherchons-nous vraiment les meilleurs éléments pour les aider, les soutenir, les accompagner dans leurs croissances? (…)

Confirmation que le vaccin Pfizer cause des maladies neurodégénératives

Par Nathaniel Linderman, 25 juin 2021

Dans un nouveau rapport choquant sur les vaccins contre la COVID-19, il a été découvert que le vaccin Pfizer pourrait avoir des effets à long terme sur la santé qui n’avaient pas été divulgués auparavant, y compris « la SLA, la maladie d’Alzheimer et d’autres maladies neurologiques dégénératives ». « Les vaccins actuels à base d’ARN SARSCoV-2 ont été approuvés aux États-Unis en utilisant une ordonnance d’urgence sans tests d’innocuité à long terme approfondis », déclare le rapport. (…)

Le dépeuplement et le vaccin à ARNm.

Par Peter Koenig, 25 juin 2021

Étonnamment, le New York Times – 22 mai 2021 – prévoit une réduction massive de la population au cours des prochaines décennies. « Les cris de bébés sont de la partie. Plus de maisons abandonnées. Vers le milieu de ce siècle, alors que les décès commenceront à dépasser les naissances, des changements difficiles à comprendre viendront. » (…) À aucun moment, l’article ne mentionne la nature eugéniste de la réduction délibérée de la population, en relation avec la pandémie de covidés, la campagne de vaccination forcée et, par de nombreux témoignages, toxique, avec un non-vaccin, mais plutôt une nouvelle « thérapie génique » de type ARNm totalement non testée …

Communiqué vaccination par le collectif Éducation Pour le Bien des Enfants

Par Collectif, 26 juin 2021

Nous sommes Le collectif Éducation Pour le Bien des Enfants, rassemblant des professionnels de l’éducation (enseignant de la maternelle au supérieur, Atsem, AESH, Animateur périscolaire, Animateur d’ALSH, Éducateur, CPE, Surveillant scolaire, Agent communal…) Nous ne nous reconnaissons ni dans les mesures sanitaires actuelles, ni dans ce que devient l’éducation. Selon nous, il est temps qu’une autre voix se fasse enfin entendre. (…)

 

*****

Tous les articles de Mondialisation.ca et de Global Research sont désormais accessibles en 27 langues en activant le menu de traduction du site Internet dans la bannière supérieure de notre page d’accueil (version ordinateur de bureau).

Pour voir notre dossier complet sur la COVID-19, cliquez ICI

Pour consulter tous les articles récents cliquez ICI

Soutenez le Centre de recherche sur la Mondialisation :

Devenez membre de Mondialisation.ca

 

 

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur Infolettre: Vaccination Covid-19, Dernier avertissement…

Nous sommes Le collectif Éducation Pour le Bien des Enfants, rassemblant des professionnels de l’éducation (enseignant de la maternelle au supérieur, Atsem, AESH, Animateur périscolaire, Animateur d’ALSH, Éducateur, CPE, Surveillant scolaire, Agent communal…) Nous ne nous reconnaissons ni dans les mesures sanitaires actuelles, ni dans ce que devient l’éducation. Selon nous, il est temps qu’une autre voix se fasse enfin entendre.

Nous avons rédigé collectivement un Manifeste pour réaffirmer nos missions au service de l’enfance et de la jeunesse.

Nous vous invitons à nous rejoindre et à exprimer vous aussi votre positionnement en le signant massivement en ligne et en le partageant largement.

Que nous soyons professionnels de l’éducation, parents, étudiants majeurs, élus ou citoyens, NOUS, adultes d’aujourd’hui, sommes responsables de la protection et de l’avenir des enfants et de la jeunesse. (Pour nous contacter, nous rejoindre, merci d’utiliser la « fiche contact » du site internet à l’adresse suivante: https://www.educationpourlebiendesenf…)

Pour signer en ligne le Manifeste des professionnels de l’éducation : Lien du manifeste en ligne : https://www.educationpourlebiendesenf…

Vidéo de secours: https://odysee.com/Communique%CC%81-V…

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur Communiqué vaccination par le collectif Éducation Pour le Bien des Enfants

Mondialisation.ca publie cet article avant tout à titre d’information. Nous avons déjà publié plusieurs articles sur les problèmes relatifs à l’identification du coronavirus à travers le test PCR. Alors comment les chiens pourraient-ils identifier le virus qui est responsable de la maladie appelée Covid-19 ? Ces chiens seront-ils utilisés pour surveiller davantage les citoyens dans leurs déplacements ? Les chiens seront-ils  en mesure d’identifier un « porteur de virus » comme on identifie une personne transportant de la drogue ? Surveiller davantage les voyageurs en se servant de chiens … Cela pourrait certes contribuer à brimer davantage les droits et libertés des citoyens… (Mondialisation.ca)

*****

Les chiens renifleurs de personnes infectées par le Covid-19 peuvent-ils radicalement changer la donne concernant les épidémies et les mesures Covid-19? 

Qui sont ces chiens renifleurs? Que nous apprend, à ce sujet, l’étude collaborative du bataillon des marins-pompiers de Marseille et de l’Institut Hospitalo-Universitaire en Maladies Infectieuses de Marseille (IHU)?

Les chiens renifleurs peuvent détecter une personne infectée par le Covid-19 extrêmement rapidement. Pour y parvenir, il leur suffit d’être près d’une personne à détecter même si celle-ci lui passe devant le nez en marchant tranquillement. Cependant, les marins-pompiers de Marseille préfèrent « progresser dans le domaine du contrôle […] en essayant d’immobiliser les personnes quelques secondes pour faciliter la vie du chien. » (1)

Il faut donc seulement « quelques secondes » à un chien renifleur pour détecter une personne infectée par le Covid-19. (1) Quelle capacité remarquable et étonnante!

Ainsi, les chiens renifleurs peuvent « vérifier 40 personnes en moins de 10 minutes. » (2) (A partir de la minute 7:50) Cependant, précise le service communication du Bataillon des marins-pompiers de Marseille, « en ce moment, les chiens peuvent s’ennuyer, se fatiguer. La plage d’efficacité d’un chien est plutôt de 20 minutes de travail. C’est la raison pour laquelle nous formons de nombreux autres chiens. » (1)

Ces chiens renifleurs « détecte[nt] tous les variants », anglais, indien, sud-africain, etc. (2) Ceci laisse-t-il présager que les chiens renifleurs pourront détecter les personnes infectées par les variants du Covid-19 à venir? 

« Il y a de fortes chances, en effet…nous ferons des tests à chaque nouveau variant détecté pour vérifier », écrit le service communication du Bataillon des marins-pompiers de Marseille. (1)

Les détections des chiens renifleurs ont un pourcentage d’efficacité et de rapidité supérieur aux tests existants (PCR, etc.). (1) Néanmoins, cette détection est ensuite vérifiée par un test biologique appelé « Ultra-Fast-PCR [PCR très rapide]. » Ceci pour une raison morale et par sécurité car « le chien peut se révéler hyper-sensible, plus qu’une PCR ». Ainsi, le chien renifleur « est l’élément central d’une équipe de marins-pompiers qui arme la Cellule Mobile d’intervention Biologique (CMIB) », explique le service communication du Bataillon des marins-pompiers de Marseille. (1)

La sensibilité du test olfactif canin est de 96%. (2)(Minute 2:43) 

Les chiens renifleurs détectent-ils les personnes peu ou pas symptomatiques Covid-19?

« Effectivement les chiens semblent détecter les individus de façon indépendante de leur état clinique, symptomatique ou pas », écrit Pr Bernard La Scola, médecin microbiologiste, virologue et directeur du laboratoire P3 de l’IHU. (3)

La formation d’un chien renifleur est rapide, « moins d’une semaine. » (2) (A partir de la minute 5:40) 

Un chien renifleur indique à son maître-chien qu’une personne est infectée par le Covid-19 par un signe comportemental appris lors du dressage tel le fait de lever la patte, s’asseoir ou se coucher. Puis, il attend sa récompense de travail (caresse ou friandise).

Ces informations sont issues de l’étude collaborative du bataillon des marins-pompiers de Marseille et du laboratoire P3 dirigé par le professeur Bernard La Scola au sein de l’IHU. Cette étude est en partie relatée dans cette vidéo intitulée « Des chiens dressés pour traquer le covid : marins pompiers et IHU de Marseille »:

Cette étude a l’avantage d’avoir suivi un protocole scientifique pour former et vérifier les performances de ces chiens renifleurs, et d’avoir mis au point une solution pour former rapidement des chiens renifleurs Covid-19, en l’absence d’épidémie. En effet, les marins-pompiers manquant de patients infectés par le Covid-19 (du fait de la baisse importante des cas de patients Covid-19), l’IHU a mis au point un « leurre pour entraîner les chiens » à  partir d’une « solution à base de virus. » Cette technique donne des « résultats aussi bons » qu’avec la technique originelle utilisant des compresses de sueur de patients infectés. Cette méthode est sans risque pour le chien et le maître-chien. (2)(De la minute 2:49 à la minute 5:36) Grâce à ce leurre, les maîtres chiens pourraient augmenter le nombre de formations de chiens renifleurs. (1)(A partir de la minute 5:40) Professeur La Scola explique que son laboratoire P3 peut « répondre sans problème à un besoin » de leurre Covid-19 pour chien renifleur en cas de besoin national, ou au delà des frontières de la France. Pour cela, Professeur La Scola a seulement besoin d’une personne qualifiée supplémentaire dans son laboratoire pour préparer et conditionner ces solutions. (2)(A partir de la minute 6:50)

Ces chiens renifleurs peuvent-ils être une solution salutaire dans la crise du Covid-19? 

De tels chiens spécialement entraînés à dépister le Covid-19 pourraient, sans doute, fortement contribuer à réduire, limiter ou empêcher une propagation d’épidémie; en bref, permettre un contrôle de l’épidémie de Covid-19. Cela pourrait, sans doute, avoir pour conséquence de rendre inutile les mesures Covid-19 dans de nombreuses circonstances. Dit autrement, les chiens renifleurs, grâce à leurs détections des personnes infectées par le Covid-19, pourraient, sans doute, indirectement, nous libérer du masque, remettre en cause la distanciation sociale, et apaiser la peur de contaminer ou d’être contaminé par autrui.

Ces chiens renifleurs sont déjà au travail à l’aéroport de Marseille.

Est-ce une idée en période d’épidémie de Covid-19 que ces chiens renifleurs soient postés avec leur maître-chien à l’entrée des établissements rassemblant du public? 

Imaginons, à l’école, le soulagement et la joie des enfants d’être libérés du masque grâce à un chien renifleur. Dans une telle situation, bien des enfants ayant souffert du port du masque obligatoire aimeraient à nouveau venir à l’école pour voir ce chien-sauveur grâce à qui il est possible d’enlever le masque. 

Imaginons aussi le « soulagement » des malades (ou mourants) à l’hôpital ou dans les Ehpad à pouvoir être visités par leurs proches, grâce au contrôle olfactif talentueux de ces animaux fidèles souvent prompts naturellement à vouloir aider les humains.

Il y a là, peut-être, avec suffisamment d’organisation, une porte de sortie aux épidémies de Covid-19 et aux mesures liberticides qui s’y rattachent. Par là même, les chiens renifleurs pourraient aussi devenir un argument contre la prise de risque d’une vaccination obligatoire généralisée contre le Covid-19. Si un tel projet de chiens renifleurs se répandait en France et en Europe, alors le pass sanitaire Covid-19 et le Certificat Covid numérique de l’Union Européenne ne deviendraient-ils pas obsolètes? 

Comment font les chiens pour détecter les personnes infectées par le Covid-19?

« L’intérieur de leur truffe est recouvert de 200 millions de cellules olfactives (contre seulement 5 millions chez nous, insensibles bipèdes) qui leur offrent un sens de l’odorat qu’aucun procédé physico-chimique, aucun « nez artificiel », ne peut encore égaler », écrit l’unité CNRS de l’Université de Strasbourg à propos des chiens renifleurs. (4)

Leur capacité olfactive exceptionnelle est entraînée à détecter les personnes infectées par le Covid-19, lors du dressage par le maître-chien, avec un protocole spécifique.

Est-ce nouveau que des médecins et scientifiques travaillent avec des chiens pour détecter une maladie ou un problème? 

Des chiens sont entraînés à détecter de la drogue, des armes, de l’argent, des explosifs, des personnes bloquées sous les décombres, les problèmes glycémiques des diabétiques ou le paludisme; des études suggèrent qu’ils peuvent aussi sentir certains cancers. (4)(5)

D’où vient cette idée de chien renifleur de personnes infectées par le Covid-19 ?

« Il y a un an, la France a été l’un des premiers pays au monde à former des chiens capables de détecter une infection par le virus du SARS-CoV 2. Mais contrairement à d’autres, les autorités hexagonales n’ont pas validé officiellement cette technique de dépistage », écrit France Inter le 5 avril 2021. (6)

Il y a eu notamment, dès mars 2020, le projet Nosaïs-Covid-19, dans lequel Dominique Grandjean professeur très renommée de l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort (ENVA), colonel de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris en charge des équipes cynotechniques (7) formant et utilisant des chiens renifleurs, et conseiller technique de la zone de défense Île-de-France (8), a validé scientifiquement une méthode de formation de chiens détecteurs afin d’identifier les patients Covid positifs sur la base d’un échantillon de sueur humaine recueillie sous les aisselles avec des compresses (un prélèvement non invasif et non contaminant). (9)

Avec ce support méthodologique, en janvier 2021, l’ENVA, le service des maladies infectieuses du CHU de Bordeaux et Ceva Santé Animale (1er laboratoire vétérinaire français) et d’autres partenaires « ont initié […] un programme de formation de chiens détecteurs de la Covid 19, appelé Cynocov. Cette expérimentation met en commun leurs expertises transdisciplinaires (santé humaine, santé vétérinaire et cynophiles) avec pour particularité de former des chiens capables de reconnaître, dès le début de l’infection, l’odeur d’un individu positif à la Covid-19 en reniflant sa transpiration. » Ce protocole d’expérimentation ciblait des patients faiblement symptomatiques Covid-19 et « la moyenne observée pour la sensibilité et spécificité des chiens [était] de l’ordre de 95%. » (9)

Il existe aussi une recherche de l’Unité CNRS de l’Université de Strasbourg publié en juin 2020, intitulée: « Covid-19 : les chiens renifleurs à la rescousse? » (4)

Le 19 mai 2021, l’AP-HP publie dans un communiqué de presse, suite à l’étude Salicov menée par le professeur Dominique Grandjean en collaboration avec l’AP-HP, l’ARS et le Conseil régional d’Ile-de-France, et l’ENVA: « La sensibilité du test olfactif canin est de 97%. » « Ces résultats confirment scientifiquement la capacité des chiens à détecter une signature olfactive de la COVID-19. » (10)

Quelles sont les décisions prises par le gouvernement concernant les chiens renifleurs du Covid-19, à présent ?

Le service presse de la Direction Générale de la Santé répond:

« Plusieurs études sont menées en complément (évaluation de la détection olfactive à partir de masques portés par les personnes à tester; et évaluation d’un support permettant de recueillir les odeurs par simple frottement de mains). » (11)

Ce début de réponse pose question. Cela veut-il dire qu’on demande à un chien renifleur d’évaluer si une personne est Covid positive à partir du masque porté par cette même personne (au lieu que le chien sente directement la personne qui porte le masque)? Si oui, pourquoi ne pas laisser le chien renifleur directement sentir la personne? Cela veut-il dire qu’on demande à un chien renifleur d’évaluer si une personne est Covid positive à partir d’un support permettant de recueillir l’odeur de cette personne par simple frottement de mains? Ou bien, cela veut-il dire que ce masque ou support servent à la formation des chiens renifleurs? 

Pourquoi, plus simplement, ne pas appliquer les méthodes qui fonctionnent déjà comme l’étude Salicov qui a été reconnue scientifiquement par l’AP-HP ou celle de l’IHU citée ci-dessus?

Le service presse de la Direction Générale de la Santé poursuit:

« Après ces résultats très concluants [étude Salicov], le ministère souhaite passer à une phase d’opérationnalisation. Pour ce faire, deux expérimentations en vie réelle sont et seront déployées afin d’identifier les potentiels freins à l’utilisation de ce dispositif au sein d’environnements spécifiques :

  Une expérimentation en cours à l’aéroport et au port de Marseille ;

  Une expérimentation en cours de calage pour les toutes prochaines semaines dans un des aéroports de Paris.

Si les résultats se montrent concluants, un déploiement [de chiens renifleurs] sera effectué cet été afin de venir compléter l’arsenal de dépistage actuel. » (11)

Les marins-pompiers de Marseille ont déjà validé la phase d’évaluation opérationnelle des chiens renifleurs de personnes infectées par le Covid-19 en situation de vie réelle notamment en pleine rue ou en Ehpad. (2)(A partir de la minute 4:35) Le service presse de la Direction Générale de la Santé l’ignore peut-être.

Avec le super-pouvoir d’olfaction des chiens renifleurs sous l’œil expert de leur maître-chien, il y a là, semble-t-il, une piste pour sortir de la crise du Covid-19: prévenir une propagation épidémique et éviter des mesures liberticides.

Candice Vacle

 

Notes

(1)Mails du service communication du bataillon des marins-pompiers de Marseille, le 15 juin 2021 et le 24 juin 2021

(2)Vidéo IHU, « Des chiens dressés pour traquer le covid : marins pompier et IHU de Marseille », https://www.youtube.com/watch?v=p93sSwtbf78&t=314s

(3)Mail Pr Bernard La Scola, le 23 juin 2021

(4)CNRS, « Covid-19 : les chiens renifleurs à la rescousse? », https://lejournal.cnrs.fr/articles/covid-19-les-chiens-renifleurs-a-la-rescousse

(5)Sciences et Avenir, « Chiens détecteurs de diabète : leur efficacité confirmée par une étude », https://www.sciencesetavenir.fr/sante/diabete/chiens-detecteurs-de-diabete-une-efficacite-confirmee_130875

(6)France Inter, « Sur la piste des chiens renifleurs de Covid », https://www.franceinter.fr/emissions/le-zoom-de-la-redaction/le-zoom-de-la-redaction-05-avril-2021

(7)La cynotechnie est l’ensemble des connaissances et des techniques liées à l’élevage du chien, à son éducation et à sa formation à des tâches spécialisées (détection, pistage, protection). https://fr.wikipedia.org/wiki/Cynotechnie

(8)France Info, « Chiens renifleurs du Covid : un succès à l’étranger, un échec en France », https://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/corse-du-sud/chiens-renifleurs-du-covid-succes-etranger-echec-france-1884672.html

(9)CHU Bordeaux, « Des chiens formés à la détection de la Covid-19 en Nouvelle-Aquitaine », https://www.chu-bordeaux.fr/Espace-média/Actualités/Des-chiens-formés-à-la-détection-de-la-Covid-19-en-Nouvelle-Aquitaine/

(10)AP-HP, « Une avancée dans la recherche sur le dépistage de la COVID-19 : Dans le cadre de l’étude Salicov AP-HP l’évaluation de la technique de dépistage de la COVID-19 grâce aux capacités olfactives du chien donne des résultats très prometteurs », https://www.aphp.fr/contenu/une-avancee-dans-la-recherche-sur-le-depistage-de-la-covid-19-dans-le-cadre-de-letude

(11)Mail Service presse de la Direction Générale de la Santé, le 22 juin 2021. Suite à ce mail , je leur ai posé quelques questions sur la première partie de leur réponse et, à ce jour, je n’ai pas eu de réponse.

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur Les chiens renifleurs: une piste pour sortir de la crise du Covid-19?

Le dépeuplement et le vaccin à ARNm.

juin 25th, 2021 by Peter Koenig

Étonnamment, le New York Times – 22 mai 2021 – prévoit une réduction massive de la population au cours des prochaines décennies.

« Les cris de bébés sont de la partie.

Plus de maisons abandonnées.

Vers le milieu de ce siècle, alors que les décès commenceront à dépasser les naissances, des changements difficiles à comprendre viendront. »

 

Capture d’écran de l’article du NYT

Et –

« Partout dans le monde, les pays sont confrontés à la stagnation démographique et à un effondrement de la fécondité, un renversement vertigineux inégalé dans l’histoire enregistrée qui rendra les fêtes de premier anniversaire plus rares que les funérailles, et les maisons vides une plaie oculaire commune. »

Et il continue,

« Les maisons de maternité ferment déjà en Italie. Des villes fantômes apparaissent dans le nord-est de la Chine. Les universités de Corée du Sud ne trouvent pas assez d’étudiants, et en Allemagne, des centaines de milliers de propriétés ont été rasées, et la terre a été transformée en parcs. »

Est-ce que tout cela est vrai ? Cela reste à vérifier. Un oubli ?

À aucun moment, l’article ne mentionne la nature eugéniste de la réduction délibérée de la population, en relation avec la pandémie de covidés, la campagne de vaccination forcée et, par de nombreux témoignages, toxique, avec un non-vaccin, mais plutôt une nouvelle « thérapie génique » de type ARNm totalement non testée que les CDC américains ont autorisée à appliquer comme « mesure d’urgence » dans ces circonstances désastreuses d’une pandémie, qui manque en fait toutes les caractéristiques d’une pandémie, mais doit être pompée pour la faire apparaître comme une pandémie – avec littéralement presque tous les décès provenant de toutes les causes – même les accidents de voiture – peuvent être – et « doit » être classé comme décès par covidé.

Aux États-Unis, les hôpitaux sont payés 13 000 dollars pour chaque patient diagnostiqué par covidé et 39 000 dollars pour chaque « patient covidé » mis sur un ventilateur. Plus tôt cette année, les médecins de New York sont arrivés à la conclusion que plus de 80 % des patients souffrant de ventilateur ne survivent pas au ventilateur. Voyez ceci.

Mais, quoi qu’il en soit – l’ « assouplissement » actuel des restrictions sur les covidés que connaissent les États-Unis et de nombreux pays européens, fait ressortir le bonheur, les sourires, la pensée festive et le sentiment joyeux de la population – dans l’espoir ferme que la pandémie est terminée. Ce n’est peut-être qu’une ruse et un prélude à bien pire à venir. J’espère que ce soupçon est faux.

Bien qu’il n’y ait pas de preuve concrète, on a l’impression qu’avec l’arrivée tardive de l’automne dans l’hémisphère nord, nous allons être frappés par une « nouvelle » variante fabriquée en laboratoire – beaucoup plus forte, qui nécessite des mesures gouvernementales de plus en plus oppressives et dictatoriales, davantage de vaccinations forcées avec une thérapie génique qui pourrait affecter le système neurologique de l’humanité. (Pour plus de détails, voir Confirmation que le vaccin Pfizer cause des maladies neurodégénératives)

Le NYT s’efforce d’expliquer pourquoi la population mondiale entre en recul et en déclin pur et simple, sans jamais mentionner la Covid et le programme mortel infâme.

« Bien que certains pays continuent de voir leur population augmenter, en particulier en Afrique, les taux de fécondité diminuent presque partout ailleurs. Les démographes prédisent maintenant que d’ici la seconde moitié du siècle ou peut-être plus tôt, la population mondiale entrera dans un déclin soutenu pour la première fois. »

Pourquoi le taux de fécondité diminuerait-il soudainement dans les pays « développés » ? Parce que les gens se rendent compte que pour sauver la planète, le monde a besoin de moins, beaucoup moins de « mangeurs » et de consommateurs ? – Ou plutôt a-t-il quelque chose à voir avec les faux « vaccins » Covid-19 largement contraints ? – voir Dr. La vidéo de Mercola ci-dessous.

N’est-ce pas précisément ce que le clan Gates-Rockefellers-Kissinger et al a à l’esprit ?

Est-ce la raison pour laquelle les injections de type ARNm – l’approbation d’urgence des CDC en tant que « thérapie génique » – comprennent des composants antifertilité et stérilisation ?

Et – pouvez-vous l’imaginer – les CDC ont récemment recommandé d’administrer cette « injection de génique non éprouvée et non testée aux femmes enceintes, alors que jamais auparavant et en aucun cas les femmes enceintes ne devraient recevoir de médicament « expérimental » non testé.

En fait, le taux d’avortement des femmes enceintes recevant l’inoculation de type ARNm peut atteindre 30 % – probablement considérablement plus élevé si l’on tient compte des cas non déclarés. Écoutez le Dr. Joseph Mercola.[en anglais]

Il y a la notion générale que le covid n’est pas une question de santé ou d’immunité, mais plutôt de dépeupler le monde ; un programme eugéniste, si vous préférez. Mike Whitney exprime une vision claire dans quelle direction va cette campagne inutile de vaccination contre la Covid-19. Cela n’a rien à voir avec la protection de la santé de la population. Au contraire. Il s’agit de dépeuplement. Ces deux citations disent tout.

« Il n’y a absolument pas besoin de vaccins pour éteindre la pandémie… Vous ne vaccinez pas les personnes qui ne sont pas à risque de contracter une maladie. Vous ne prévoyez pas non plus de vacciner des millions de personnes en forme et en bonne santé avec un vaccin [expérimental] qui n’a pas été largement testé sur des sujets humains. » Le Dr. Mike Yeadon PhD, ancien vice-président et scientifique en chef de Pfizer pour les allergies et les maladies respiratoires. 

« Ce que nous savons sur le coronavirus grâce à 30 ans d’expérience, c’est qu’un vaccin contre le coronavirus a une particularité unique, c’est-à-dire que toute tentative de fabrication du vaccin a abouti à la création d’une classe d’anticorps qui rendent réellement les personnes vaccinées plus malades lorsqu’elles souffrent finalement d’une exposition au virus en question. » Robert F. Kennedy Jr.

Le NYT cite Frank Swiaczny, un démographe allemand qui était chef des tendances et de l’analyse démographiques pour les Nations Unies jusqu’à l’année dernière :

« Un changement de paradigme est nécessaire. Les pays doivent apprendre à vivre avec [un déclin démographique] et à s’y adapter. »

Pour renforcer ce changement de paradigme – et le faire apparaître – et vous convaincre, le lecteur, qu’il s’agit d’un phénomène normal et imparable, le NYT vous prédit, ou plutôt vous effraie, en spéculant / anticipant,

« Les ramifications et les réponses ont déjà commencé à apparaître, en particulier en Asie de l’Est et en Europe. De la Hongrie à la Chine, de la Suède au Japon, les gouvernements luttent pour équilibrer les demandes d’une cohorte vieillissante en plein essor avec les besoins des jeunes dont les décisions les plus intimes en matière de procréation sont façonnées par des facteurs à la fois positifs (plus de possibilités d’emploi pour les femmes) et négatifs (inégalité persistante entre les sexes et coût élevé de la vie). »

Nous savons qu’il s’agit d’un faux prétexte, et c’est un argument totalement fabriqué pour vous faire regarder dans l’autre direction, alors que dans deux à trois ans, vous pourrez voir mourir massivement de personnes bien en deçà de l’espérance de vie statistique moyenne.

Nous le savons tous, l’inégalité entre les sexes persiste dans l’Ouest depuis au moins 2000 ans. Et, bien que le coût de la vie n’ait cessé d’augmenter au cours des 50 premières années après la Seconde Guerre mondiale dans les pays industrialisés, il a plutôt stagné au cours des deux dernières décennies. Au contraire, dans certains cas – États-Unis, Europe – une tendance plutôt déflationniste est apparue. Un signe clair pour cela, ce sont les taux d’intérêt négatifs dans de nombreux pays industrialisés. Donc, le NYT essaie de vous faire croire ce qui est faux – tout cela pour justifier sa « prédiction » d’une réduction massive de la population ; pour vous habituer au diabolique plan Covid – et peut-être pour semer juste un peu de peur.

Comme les « vaccins » de l’ARNm sont expérimentaux, il n’y a pas d’antécédents sur la capacité du corps de se débarrasser des effets secondaires désastreux, comme la coagulation sanguine, conduisant à la thrombose, à une éventuelle paralysie et à la mort.

Selon les prévisions scientifiques, les injections d’ARNm affectent le génome humain et il est fort probable que le corps ne se désintoxique jamais de ce qui affecte l’ADN.

Si cette hypothèse est correcte, cela signifie, en bref, que vous ne serez plus jamais la même personne et que votre santé peut être affectée négativement pour le reste de votre vie. Il s’agit, sans aucun doute, d’un crime de génocide de masse contre l’humanité.  Cela coïncide avec les vues du Dr Joseph Mercola – voir ci-dessus, ainsi qu’avec celles du Dr. Sucharit Bhakdi sur la coagulation sanguine et ses conséquences désastreuses pour la santé, c’est-à-dire qu’elle peut entraîner des attaques cérébrales, des paralysies et la mort.

Dans le même ordre d’idées Vaccine Impact du 23 mai 2021 fait référence à cinq médecins réputés, qui discutent de la transmission du virus entre les personnes ayant reçu le vaccin à ARNm et celles qui n’ont pas été vaccinées. Ces scientifiques sont tous d’accord pour dire que si l’on ne réalise pas que ces vaccins sont conçus comme des armes biologiques dans le but de réduire la population mondiale, on ne comprendra jamais complètement ce que ces vaccins et Big Pharma sont capables de faire et comment prendre des mesures pour se protéger.

Le NYT nous prépare doucement à ce crime, qualifiant ce prochain « dépeuplement » de phénomène naturel, en raison d’un changement démographique – auquel on peut s’attendre en raison de notre « style de vie abondant » occidental, et du changement climatique causé par l’homme (mea-culpa, mea-culpa), entraînant une réduction des récoltes – famine – dans le monde en développement ou dans les pays du Sud global.

« Il s’agit d’une guerre mondiale intentionnelle contre le sang humain », selon le Dr. Sherri Tenpenny et la lauréate du prix Nobel, le Dr. Luc Montagnier, ainsi que le Dr. Mike Yeadon, ancien vice-président et chef de Pfizer Science – et d’autres.

« Les injections tueront et n’arrêteront jamais de tuer. »

Le Dr. Montagnier, parmi les meilleurs virologues du monde, prévoit une espérance de vie considérablement réduite pour beaucoup de ceux qui ont pris l' »injection mortelle ».

Voir les dernières données officielles sur les décès et blessures [séquelles] par vaccin pour l’UE (de la fin décembre 2020 au 22 mai 2021)

Il y a des raisons et des causes à la fois médicales et économiques pour une population mondiale considérable sur lesquelles le NYT nous alerte.

Pourquoi feraient-ils cela ?

Pour nous préparer à l’un des crimes les plus horribles de l’histoire moderne de l’humanité. : Inventer (c’est-à-dire d’origine humaine) un coronavirus  invincible.

Après une décision du Forum économique mondial (FEM), en janvier 2020, l’OMS a appelé le virus en janvier 2020 d’abord le SRAS-CoV-2 – du nom du virus du SRAS qui a frappé la Chine à partir de 2002-2003, puis, quelques semaines plus tard, l’OMS a rebaptisé cette « bête » invisible – instrument de fabrication de la peur – Covid-19.

Le choc soudain d’être exposé à une épidémie mondiale et à une pandémie (selon les nouveaux critères soudains de l’OMS) a créé une pandémie de peur en vertu de laquelle les gens sont vulnérables et acceptent tout – pratiquement dans l’espoir que le danger mortel disparaisse.

C’est ainsi qu’en vertu d’une décision du FEM, l’OMS a déclaré cette maladie, en fait mineure, le 11 mars 2020 comme une pandémie, alors qu’il n’y avait que dans le monde entier, selon les statistiques de l’OMS, que 44 279 cas positifs et 1 440 décès en dehors de la Chine. La peur a augmenté et la « doctrine du choc » a fonctionné. Les 193 pays membres de l’ONU ont accepté le verrouillage total de la mi-mars 2020 – et ce sans justification médicale. 

« The Shock Doctrine » (2007), de Naomi Klein, décrivant comment le capitalisme du désastre profite des situations de choc, naturelles ou provoquées par le mandat, pour mettre en œuvre de nouvelles règles et réglementations, qui autrement n’auraient pas été facilement acceptées.

Un autre exemple est le Patriot Act américain qui était en préparation depuis des années, bien avant le 11 septembre ; il n’attendait qu’une catastrophe – c’est-à-dire le 11 septembre – pour être adopté à la hâte et accepté par le Congrès américain. Il a supprimé environ 80 % des libertés des personnes et a converti les lois du pays en une loi martiale permanente – et il est toujours applicable aujourd’hui, même avec quelques ajouts pratiques pour l’élite financière régnante.

Imaginez ! Les 193 pays membres de l’ONU à la fois – une impossibilité épidémiologique. Pourtant, les gens du monde entier ont accepté la nouvelle règle – qui a finalement détruit l’économie mondiale, l’a décimée au point où les petites et moyennes entreprises ont été littéralement anéanties, mettant les chômeurs dans la rue, se débrouillant pour survivre, augmentant les taux de pauvreté dans le monde de manière exponentielle.

Le chômage et la famine ont explosé.

La conséquence, en particulier dans les pays du Sud global, le désespoir, la souffrance d’être sans abri, sans nourriture – conduisant souvent au suicide et, sinon à la mort par famine. Cependant, ces quelques milliardaires au sommet, qui prétendent bientôt gouverner l’Ordre mondial unique, ont augmenté leur fortune combinée en quelques mois seulement de quelque 200 milliards de dollars.

Le Programme alimentaire mondial – le PAM a estimé que la population totale souffrant d’une famine aiguë était de plus d’un quart de milliard (265 millions) d’ici la fin de 2020, environ la moitié d’entre eux sont liés aux covidés – et augmentent régulièrement. « Ces nouveaux chiffres montrent l’ampleur de la catastrophe à laquelle nous sommes confrontés », déclare le PAM. Beaucoup d’entre eux ne survivront pas, mais les chiffres précis ne sont pas connus. Au fil du temps, ils deviendront catastrophiques, entraînant des centaines de milliers de décès. C’est le résultat de la criminalité élevée de la supra-cabale diabolique qui a inventé l’Agenda ID2020, l’Agenda 2030 de l’ONU, la Grande Réinitialisation [The Great Reset] – une souffrance mondiale criminelle, en particulier pour les personnes déjà pauvres et vulnérables.

Selon le Dr. Sucharit Bhakdi, microbiologiste allemand, et comme le rapporte The New American le 16 avril 2021 dans un article intitulé « Covid shots to Decimate the World Population ».

Le Dr Bhakdi avertit que l’hystérie du COVID est basée sur des mensonges et que les « vaccins » COVID, en particulier le type ARNm, sont prêts à provoquer une catastrophe mondiale et une possible décimation de la population humaine.

Le Dr Bhakdi explique tout d’abord que le test PCR a été utilisé de manière abusive pour susciter la peur d’une manière non scientifique..

Ensuite, il explique ce que les vaccins à ARNm vont faire au corps humain.

Il s’attend notamment à une coagulation sanguine mortelle massive [déjà survenant] ainsi qu’à des réponses du système immunitaire qui détruiront le corps humain.

Enfin, Bhakdi, qui a nous mis en garde contre une « catastrophe » imminente lors d’une interview de Fox News, vidéo qui est devenue virale. Il en appelle à des poursuites pénales contre les responsables et à l’arrêt immédiat de cette expérience mondiale. Voir ce qui suit.

Cela fournit un certain contexte pour l’article du NYT – contexte que, bien sûr, le New York Times ne mentionne pas. Il semble que le souci du Times soit avant tout d’avertir et de préparer les gens à ce qui pourrait arriver, mais aussi de répandre la peur, de rendre les gens plus vulnérables, plus faibles, de briser encore plus le système d’autodéfense humain. Le type de langage utilisé dans l’article du NYT laisse un lecteur innocent sans défense, dans la crainte de « céder à ce qui pourrait arriver ». C’est précisément ce qu’ils veulent

 

Une perspective positive

Cependant, il y a de l’espoir. L’article du NYT ne mentionne pas l' »Espoir ». La meilleure façon pour l’humanité de répondre à la menace planétaire Covid est de résister collectivement par tous les moyens à la vaccination et de s’opposer activement à la numérisation de vos données personnelles ainsi que de votre argent.

Vous résisterez ainsi à l’emprise de l’intelligence artificielle et à l’asservissement par une super élite financière.

Nous avons clairement en nous le pouvoir de vaincre cette tyrannie diabolique qui plane sur nous – presque partout dans le monde sans exception. Il s’agit de croire en nous-mêmes, en la force de la pensée collective positive et aimante – et en la puissance de la solidarité.

Nous avons clairement le pouvoir en nous de surmonter cette tyrannie diabolique qui plane sur nous – presque partout dans le monde sans faute. Il s’agit de croire en nous-mêmes, collectivement, en la force de la pensée positive et de l’amour  – et en la puissance de la solidarité.

Peter Koenig

Article original en anglais :

Depopulation and the mRNA Vaccine, le 15 juin 2021. Publié pour la première fois le 28 mai 2021.

Traduction par Maya pour Mondialisation.ca

Note aux lecteurs : veuillez cliquer sur les boutons de partage ci-dessus ou ci-dessous. Transférez cet article à vos listes de diffusion. Crosspost sur votre site de blog, forums Internet, etc.

Tous les articles de Mondialisation.ca et de Global Research sont désormais accessibles en 27 langues en activant le menu de traduction du site Internet dans la bannière supérieure de notre page d’accueil (version ordinateur de bureau).

Peter Koenig est analyste géopolitique et ancien économiste principal à la Banque mondiale et à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), où il travaille depuis plus de 30 ans sur l’eau et l’environnement dans le monde entier. Il donne des conférences dans des universités aux États-Unis, en Europe et en Amérique du Sud. Il écrit régulièrement pour des revues en ligne et est l’auteur d’Implosion – Un thriller économique sur la guerre, la destruction de l’environnement et la cupidité des entreprises ; et coauteur du livre de Cynthia McKinney « When China Sternues: From the Coronavirus Lockdown to the Global Politico-Economic Crisis » (Clarity Press – 1 novembre 2020)

Il est associé de recherche au Centre de recherche sur la mondialisation.

  • Posted in Francais @fr, Mobile
  • Commentaires fermés sur Le dépeuplement et le vaccin à ARNm.

Dans un nouveau rapport choquant sur les vaccins contre la COVID-19, il a été découvert que le vaccin Pfizer pourrait avoir des effets à long terme sur la santé qui n’avaient pas été divulgués auparavant, y compris « la SLA, la maladie d’Alzheimer et d’autres maladies neurologiques dégénératives ».

« Les vaccins actuels à base d’ARN SARSCoV-2 ont été approuvés aux États-Unis en utilisant une ordonnance d’urgence sans tests d’innocuité à long terme approfondis », déclare le rapport.

« Dans cet article, le vaccin Pfizer COVID-19 a été évalué pour le potentiel de provoquer une maladie à prions chez les vaccinés. » Les maladies à prions sont, selon les CDC, une forme de maladies neurodégénératives, ce qui signifie que le vaccin Pfizer est potentiellement susceptible de causer des dommages à long terme et des effets négatifs sur la santé du cerveau.

Cliquez ci-dessous pour accéder à l’article de recherche de J. Bart Classen MD

C’est d’autant plus inquiétant que le vaccin Pfizer est un vaccin à ARNm, un type de vaccin non testé qui crée de nouvelles protéines et peut réellement s’intégrer dans le génome humain, selon un rapport de la Bibliothèque nationale de médecine. En d’autres termes, des maladies cérébrales dégénératives peuvent apparaître à tout moment de votre vie après avoir reçu le vaccin.

« La séquence d’ARN du vaccin ainsi que l’interaction cible de la protéine de pointe ont été analysées pour déterminer le potentiel de conversion des protéines de liaison intracellulaires à l’ARN TAR DNA binding protein (TDP-43) et fusionnée in Sarcoma (FUS) en leurs conformations pathologiques à prions », explique le rapport. Le TDP-43 est une protéine connue pour causer la démence, la SLA et même la maladie d’Alzheimer, selon Alzpedia. De même, la protéine FUS est connue pour causer la SLA et les tremblements essentiels héréditaires, selon la base de données sur le génome humain.

L’expérience réalisée pour le rapport consistait à déterminer si ces deux protéines nocives s’intègrent ou non dans notre ADN, comme un vaccin à ARNm devrait le faire. Le rapport a déterminé que « l’ARN du vaccin a des séquences spécifiques qui peuvent inciter le TDP-43 et le FUS à se replier dans leurs confirmations pathologiques des prions », ce qui signifie que les deux protéines ont le potentiel de s’intégrer dans notre ADN et de causer des maladies neurologiques nocives.

Le résumé du rapport conclut que :

« La constatation ci-jointe ainsi que les risques potentiels supplémentaires amènent l’auteur à croire que l’approbation réglementaire des vaccins à base d’ARN pour le CoV-2 du SRAS était prématurée et que le vaccin peut causer beaucoup plus de dommages que d’avantages. » Le rapport lui-même se termine par cet avertissement :

« Le vaccin pourrait être une arme biologique et encore plus dangereux que l’infection originale. »

Le National File a en fait contacté le CDC pour savoir pourquoi le vaccin Pfizer est toujours distribué malgré ces allégations crédibles. Aucune réponse n’a été reçue avant la publication.

Nathaniel Linderman

L’image en vedette est de Fierce Pharma

Article original en anglais :

Pfizer Vaccine Confirmed to Cause Neurodegenerative Diseases: Study, 26 avril 2021.

Traduit par Maya pour Mondialisation.ca

Note aux lecteurs : veuillez cliquer sur les boutons de partage ci-dessus ou ci-dessous. Transférez cet article à vos listes de diffusion. Crosspost sur votre site de blog, forums Internet, etc.

Tous les articles de Mondialisation.ca et de Global Research sont désormais accessibles en 27 langues en activant le menu de traduction du site Internet dans la bannière supérieure de notre page d’accueil (version ordinateur de bureau).

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur Confirmation que le vaccin Pfizer cause des maladies neurodégénératives

Mystérieusement disparue depuis un an et demi la grippe sera de retour cet hiver ! Les médecins de plateau télé l’ont retrouvée et il parait même qu’elle fera des milliers de morts ! En plus ils préparent un vaccin à ARN messager pour la combattre…

Non ce n’est pas un gag mais un moyen de faire du fric, de camoufler l’inefficacité des vaccins contre les variants de la covid et sans doute leurs effets secondaires…

Ils proposeront certainement la troisième dose covid et celle de la grippe…

Vont ils à nouveau confiner ?

Jérôme Marty : « le virus de la grippe se modifie chaque et année et comme on a pas eu cet ‘entraînement’ […] on risque d’avoir des organismes qui luttent moins bien contre la grippe ».

Tu es certain Jérôme qu’il n’y a pas eu de grippe que tu aurais baptisée covid ????

En France, la grippe a fait plus de 65 000 morts entre 2012 et 2019 soit une dizaine de milliers mar an (un cinquième de la surmortalité faussement attribuée à la covid en 2020 et encore l’hiver dernier.

Malheureusement gare aux anticorps facilitants des personnes fragiles malencontreusement vaccinés. L’hiver prochain on nous démontrera que les non vaccinés meurent de la covid, pour les autres ce sera la grippe.

En Israël, un contaminé sur deux est vacciné

Re-infection par le variant Delta en Israël (et bientôt en France) … Le gouvernement raisonne façon Shadok : – On a beaucoup vacciné – Le #vaccin ne marche pas puisque l’épidémie revient – Donc ça vient des non-vaccinés – Il faut vacciner encore plus

Israël : La chef des services de santé publique, le Dr Sharon Alroy-Preis, a déclaré mercredi que selon leurs données, sur les 891 cas de coronavirus confirmés au cours du seul mois dernier, la moitié avait reçu les deux doses du vaccin à ARNm de Pfizer.

Le chef des services de santé publique, le Dr Sharon Alray-Price, a révélé les faits troublants lors d’une présentation aux médias mercredi. Selon ses données, sur les 891 cas de coronavirus confirmés au cours du seul mois dernier, la moitié avait reçu les deux doses du vaccin à ARNm de Pfizer.

Selon un reportage sur Channel 12, au cours des mois qui ont suivi le déploiement des vaccins, 6 765 personnes qui ont reçu les deux vaccins ont contracté un coronavirus, et le traçage épidémiologique a révélé que 3 133 personnes supplémentaires ont contracté Covid-19 de ces personnes vaccinées. Les 6 765 représentent un peu plus d’un pour cent du nombre total de personnes vaccinées, qui s’élève désormais à plus de 5 100 000.

Il est clair que les autorités savaient déjà que le vaccin n’offrait pas une protection suffisante, car les réglementations de quarantaine pour les personnes revenant de l’étranger ont récemment été modifiées, obligeant même les personnes entièrement vaccinées à s’auto-isoler à leur retour de certains pays.

En outre, le renseignement militaire a mis en garde contre un tel scénario au moins depuis janvier, lorsqu’un rapport a été publié qui suggérait qu’une campagne de vaccination de masse conduirait à l’émergence de souches résistantes au vaccin de Covid-19.

Mercredi également, le premier ministre Naftali Bennett a convoqué un groupe d’experts avec les chefs des différentes organisations de services de santé du pays.

Le Ministère de la Santé israélien a indiqué qu’environ 50% des personnes venues de l’étranger, qui ont été testées positives au coronavirus, étaient vaccinées.

Mercredi, le Ministère de la Santé a annoncé que le port du masque était de nouveau obligatoire dans tous les hôpitaux ainsi qu’à l’aéroport.

Jeudi matin, il y avait 680 cas actifs de COVID dans le pays, contre 290 dimanche.

Patrice Gibertie

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur Ils ont retrouvé la grippe ! En attendant en Israël c’est la Covid, c’est le Pfizer et un contaminé sur deux a ses deux doses
  • Tags:

Le président chilien Sebastian Piñera n’aurait pas imaginé, lors de sa victoire électorale en 2017, qu’il allait briser sa carrière politique au-delà de toute rédemption. Les élections présidentielles chiliennes de 2017 ont été caractérisées par une faible participation des électeurs qui montrait la désillusion de l’électorat de gauche en termes de candidats, de propositions et, surtout, de la corruption inhérente à l’ensemble du spectre politique chilien depuis la transition du pays vers la démocratie.

Avant les manifestations de 2019 qui ont secoué tout le Chili, il était difficile d’imaginer une quelconque forme de transition hors de l’héritage du dictateur Augusto Pinochet. Alors que la clameur pour l’éviction de Piñera et le cri collectif pour une nouvelle constitution résonnaient dans tout le pays, le gouvernement s’est inspiré de la dictature en imposant un couvre-feu militaire et en déclenchant une violence généralisée et sanctionnée par l’État qui, selon de nombreux Chiliens, rappelait l’ère Pinochet. Détentions, tortures, meurtres et disparitions se sont répétés, alors que l’époque est supposée démocratique.

Si Piñera a fini par céder à la demande d’une nouvelle constitution et a tenté de présenter cette décision comme celle d’un gouvernement à l’écoute des demandes de son peuple, les mouvements sociaux chiliens n’ont pas accepté ce récit imposé. La droite a subi un nouveau coup dur lors du vote pour choisir les personnes chargées de rédiger la nouvelle constitution, les électeurs ayant élu une majorité de candidats indépendants et de gauche.

Pour Piñera, cependant, les manifestations de 2019 scellaient son héritage. Aux côtés de l’ancien juge espagnol Baltasar Garzon qui, en 1998, a émis un mandat d’arrêt international contre Pinochet pour crimes contre l’humanité alors que le dictateur se trouvait à Londres, les organisations chiliennes de défense des droits de l’homme ont déposé un rapport auprès de la Cour pénale internationale, demandant une enquête sur les crimes contre l’humanité commis par le gouvernement chilien lors des manifestations de 2019. Le rapport demande que Piñera soit poursuivi en justice, ainsi que les autres responsables des atrocités.

L’établissement de la culpabilité pénale et de la responsabilité devant les tribunaux chiliens se heurte à l’impunité politique qui prévaut. À ce jour, de nombreux crimes datant de l’époque de la dictature sont restés impunis, et il appartient aux organisations de défense des droits de l’homme de soutenir constamment la lutte pour la justice. L’un des principaux arguments avancés par M. Garzon et les organisations de défense des droits de l’homme est que 3 050 affaires sur 6 568 ont été classées sans suite par le ministère public, ce qui témoigne clairement de l’impunité judiciaire.

Les violations les plus récentes ne font pas exception. Alors que des Chiliens étaient battus et tués d’une balle dans la tête par l’armée pendant les manifestations et que des organisations de défense des droits de l’homme, y compris des organismes internationaux, documentaient ces cas, Piñera faisait l’éloge de la conduite de l’armée, faisant preuve d’un désintérêt total pour la population chilienne.

Selon le Centre d’études sur la justice des Amériques (CEJA), « il existe un manque généralisé d’informalité, d’opportunité et de rigueur dans les enquêtes sur les graves violations des droits de l’homme. » Le CEJA a également noté que les procureurs chiliens ne disposent pas « d’une unité spécialisée dans les enquêtes sur les violations des droits de l’homme, contrairement à d’autres pays d’Amérique latine. »

Les violations infligées aux Chiliens par les militaires lors des manifestations de 2019 ont été classées comme des crimes de droit commun au Chili, une démarche délibérée selon les organisations de défense des droits humains, afin de retarder la justice et de permettre au gouvernement d’amnistier les personnes impliquées.

Bien que la décision de la CPI quant à savoir si la plainte déposée relève de sa compétence puisse prendre des années, l’action visant à accéder à la justice internationale témoigne à la fois de l’échec des tribunaux chiliens en raison d’un parti pris politique, et de la fermeté du peuple chilien en matière de responsabilité. Pendant des décennies, l’ombre de Pinochet a plané, influençant la transition vers la démocratie, les gouvernements démocratiquement élus refusant de rompre définitivement avec la dictature. Les manifestations de 2019 ont déclenché un changement au Chili, que le peuple est déterminé à mener à terme.

Ramona Wadi

 

Article original en anglais : Chile’s Sebastian Piñera Denounced at the ICC, Strategic Culture Foundation, le 20 juin 2021.

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone

 

  • Posted in Francais @fr, Mobile
  • Commentaires fermés sur Le président chilien Sebastian Piñera est mis en accusation auprès de la Cour Pénale Internationale

Comme je l’ai souligné dans mon précédent article sur le choc de deux systèmes, la fin du 19e siècle a vu un affrontement majeur entre deux paradigmes opposés de l’économie politique, affrontement qui a été largement gommé des livres d’histoire.

Tout comme aujourd’hui, deux systèmes opposés se caractérisaient, d’une part, par une demande de contrôle centralisé du monde par une élite unipolaire désireuse de s’élever au-dessus de l’influence des États-nations souverains, tels des dieux modernes de l’Olympe, tandis que l’autre était fondé sur une conception « multipolaire » d’une communauté d’États-nations souverains travaillant ensemble sur des infrastructures et des progrès technologiques à grande échelle. L’un était fondé sur des normes économiques malthusiennes de système fermé, s’adaptant à des rendements décroissants, tandis que l’autre était fondé sur des normes de progrès scientifique continu générant des sauts créatifs hors des contraintes de ressources limitées.

Dans cette troisième partie, je continuerai à suivre les racines des idées toxiques qui caractérisent le paradigme unipolaire d’aujourd’hui, celui qui se cache derrière le « Grand reset » de la civilisation mondiale écrite par des milliardaires. Dans ce Reset, des gens comme Klaus Schwab nous disent qu’une « quatrième révolution industrielle » entraînera non seulement une vaste automatisation et l’utilisation de l’intelligence artificielle à tous les niveaux de la société, mais aussi une fusion de l’humanité avec les machines. Des personnalités comme Elon Musk et Ray Kurzweil, de Google, affirment que cette fusion est nécessaire pour « rester pertinent » dans la prochaine phase de notre évolution. L’homme de Davos, Yuval Harari, s’est fait l’écho du fait que les leviers de l’évolution seront désormais déplacés du caractère aléatoire de la nature vers les nouveaux dieux qui dirigent Google, Facebook et le World Economic Forum.

Cette foi déterministe de type Borg dans la synthèse homme-machine qui imprègne la pensée de tous les transhumanistes modernes est à la fois cultuelle, effrayante et tout simplement erronée. Cependant, sans une évaluation correcte des racines historiques de ces idées qui menacent de faire dérailler la civilisation mondiale en un effondrement dystopique, il est impossible de comprendre quoi que ce soit de fondamental sur les 120 dernières années d’expérience humaine, et encore moins de voir où se trouvent les failles fatales du système d’exploitation du Great Reset / Transhumanisme.

Dans la première partie de notre série, nous avons exploré en détail les racines eugéniques du transhumanisme en nous concentrant sur la création de l’UNESCO par Julian Huxley, où le mandat de « rendre l’impensable pensable » a guidé la restauration d’un nouvel eugénisme pendant la guerre froide.

Dans la deuxième partie, nous avons exploré la montée en puissance des groupes de réflexion britanniques du 19e siècle, conçus pour perturber l’évolution naturelle d’un nouveau système de coopération gagnant-gagnant mis en place à la fin du 19e siècle. Ce nouveau grand dessein a été innové par le X Club de Thomas Huxley afin de rétablir l’Empire britannique comme seule puissance unipolaire sur la planète. La conception de Huxley a tenté non seulement d’unifier toutes les branches des sciences sous un modèle descriptif dépourvu de toute découverte créative réelle, mais aussi d’utiliser une nouvelle définition de la « loi naturelle scientifique » pour imposer agressivement l’économie politique impériale sur le monde.

La danse des mathématiques et de la physique : Qui mène et qui suit ?

Au cours des premiers mois du nouveau siècle, un événement majeur a eu lieu qui a largement contribué à la mission de Huxley. La Conférence sur l’avenir des mathématiques, qui s’est tenue en août 1900, fut un événement mondial attirant plus de 160 des plus grands mathématiciens qui souhaitaient s’attaquer aux problèmes de pointe de la science et traiter de la relation entre la physique et les mathématiques. De toute évidence, ces deux domaines dansaient ensemble, mais la question demeurait : lequel mènerait et lequel suivrait ?

Compte tenu qu’à cette époque la population mondiale était encore bien inférieure à deux milliards d’habitants, la densité des découvertes scientifiques dans tous les domaines se produisait à un rythme jamais vu dans l’histoire de l’humanité. Qu’il s’agisse de nouvelles découvertes en biologie, en embryologie, en physique atomique, en électromagnétisme, en aérodynamique ou en chimie, la réponse à la question « maths contre physique » devenait de plus en plus évidente. Le fait est que la croissance des connaissances humaines dépassait rapidement les limites du langage mathématique utilisé par les scientifiques. Avec le temps, de nouveaux systèmes mathématiques seraient développés pour décrire les nouvelles découvertes, mais personne ne pouvait nier que la pensée créative menait la danse. Ce qui était également indéniable, c’était l’avantage que ces nouvelles idées avaient apporté en améliorant les conditions de vie d’innombrables personnes, grâce aux bonds en avant scientifiques et technologiques.

Hilbert et Russell façonnent un nouveau paradigme

Deux figures particulièrement importantes, Lord Bertrand Russell et le mathématicien de Gottingen, David Hilbert, ont joué un rôle de premier plan dans le sabotage de la science lors de la conférence de Paris de 1900 et dont les idées sont inextricablement liées à l’évolution ultérieure de l’eugénisme, de la cybernétique et du transhumanisme sont l’apôtre de Cambridge.

Le duo ne visait rien de moins que la réduction de l’univers entier à une série de propositions et d’axiomes mathématiques finis et cohérents.

Au cours de cette conférence, Hilbert a annoncé ses 23 problèmes pour les mathématiques qui devraient être résolus par les mathématiciens du 20e siècle. Si beaucoup de ces problèmes étaient réellement importants, les plus destructeurs, pour l’objet de cet article, tournaient autour de la nécessité de « prouver que tous les axiomes de l’arithmétique sont cohérents » [problème 2] et d’« axiomatiser les sciences physiques dans lesquelles les mathématiques jouent un rôle important » [problème 6].

Il a fallu 13 ans à Russell pour atteindre cet objectif sous la forme de ses Principia Mathematica (coécrites avec son ancien instructeur et apôtre de Cambridge, Alfred North Whitehead).

Le nom « Principia Mathematica » a été choisi explicitement comme un hommage aux « Principia Mathematica » de Newton, publiées 200 ans plus tôt. Au moment du lancement du projet Russell-Hilbert, en 1900, les interprétations plates de l’espace-temps physique d’Euclide et de Newton s’effondraient rapidement avec l’arrivée des nouvelles découvertes de Riemann, Curie, Weber, Planck et Einstein qui démontraient toutes que la forme de l’espace-temps physique avait un caractère vivant et créatif. Avec chaque découverte créative, une interconnexion réciproque entre l’espace intérieur « subjectif » de la cognition humaine et l’espace extérieur « objectif » de l’univers découvrable était de plus en plus fermement établie.

Exemplaire de cette belle perspicacité et de cette passion pour la recherche de l’inconnu qui était commune aux grands scientifiques durant cette période révolutionnaire fertile, Einstein déclarait : « Je veux savoir comment Dieu a créé ce monde. Je ne suis pas intéressé par tel ou tel phénomène, par le spectre de tel ou tel élément. Je veux connaître Ses pensées ; le reste n’est que détails ».

Reflétant à sa manière ce même point de vue, Max Planck déclarait : « La science rehausse la valeur morale de la vie, parce qu’elle favorise l’amour de la vérité et la révérence – l’amour de la vérité se manifestant dans l’effort constant pour parvenir à une connaissance plus exacte du monde de l’esprit et de la matière qui nous entoure, et la révérence, parce que chaque progrès de la connaissance nous met face au mystère de notre propre être ».

L’entropie en système fermé doit définir l’univers !

Les mathématiques entropiques en système fermé de Russell étaient le reflet direct de sa vision misanthropique d’une humanité vouée à l’entropie, ce que l’on peut voir explicitement dans sa déclaration de 1903 :

Que l’homme est le produit de causes qui n’avaient aucune prévision de la fin qu’elles atteignaient ; que son origine, sa croissance, ses espoirs et ses craintes, ses amours et ses croyances, ne sont que le résultat de collocations accidentelles d’atomes ; qu’aucun feu, aucun héroïsme, aucune intensité de pensée et de sentiment, ne peut préserver la vie individuelle au-delà de la tombe ; que tous les travaux des âges, toute la dévotion, toute l’inspiration, tout l’éclat de midi du génie humain, sont destinés à s’éteindre dans la vaste mort du système solaire, et que tout le temple de l’accomplissement de l’homme doit inévitablement être enterré sous les débris d’un univers en ruines – toutes ces choses, si elles ne sont pas tout à fait incontestables, sont cependant si presque certaines qu’aucune philosophie qui les rejette ne peut espérer tenir… Ce n’est qu’à l’intérieur de l’échafaudage de ces vérités, que sur les fondations solides d’un désespoir inflexible, que la demeure de l’âme peut désormais être construite en toute sécurité.

Lorsque l’on se demande quel ensemble de vues métaphysiques a la plus grande prétention à la vérité, il convient de se poser la question suivante : Qui a réellement fait des découvertes démontrables sur la création et qui s’est contenté de formuler des modèles genre tour d’ivoire dépourvus de tout élément réel de découverte ?

Dans l’esprit de Russell, la formule du succès reposait en partie sur son obsession de l’équilibre mathématique en toutes choses. Appliqué à la société, il n’est pas étonnant que Russell ait été un fervent malthusien et un promoteur à vie de l’eugénisme et du contrôle de la population. L’une des nombreuses démonstrations de ce point de vue dégoûtant a été faite en 1923 dans son ouvrage « Prospects of Industrial Civilization », où l’ingénieur social déclare :

Le socialisme, en particulier le socialisme international, n’est possible en tant que système stable que si la population est stationnaire ou presque. On peut faire face à une augmentation lente en améliorant les méthodes agricoles, mais une augmentation rapide doit à la fin réduire toute la population à la pénurie… la population blanche du monde cessera bientôt d’augmenter. Les races asiatiques mettront plus longtemps, et les nègres encore plus longtemps, avant que leur taux de natalité ne diminue suffisamment pour rendre leur nombre stable sans l’aide de la guerre et de la peste… Jusqu’à ce que cela arrive, les avantages visés par le socialisme ne peuvent être que partiellement réalisés et les races moins prolifiques devront se défendre contre les plus prolifiques par des méthodes qui sont dégoûtantes même si elles sont nécessaires.

Les écrits ultérieurs de Russell dans « The Scientific Outlook«  (1930) étendent sa vision d’une société mondiale stationnaire à la réforme de l’éducation, où il définit la nécessité d’avoir non pas un, mais deux modes d’éducation distincts : un pour la classe des maîtres qui deviendront les dirigeants et un pour la classe inférieure des esclaves. Russell décrit les deux castes dans les termes suivants, pleins de sang-froid :

Les dirigeants scientifiques fourniront un type d’éducation pour les hommes et les femmes ordinaires, et un autre pour ceux qui doivent devenir les détenteurs du pouvoir scientifique. On attendra des hommes et des femmes ordinaires qu’ils soient dociles, industrieux, ponctuels, insouciants et satisfaits. Parmi ces qualités, le contentement sera probablement considéré comme la plus importante. Pour le produire, tous les chercheurs de la psychanalyse, de l’étude du comportement et de la biochimie seront réunis sur le site ….. Tous les garçons et les filles apprendront dès leur plus jeune âge à être ce que l’on appelle « coopératifs », c’est-à-dire à faire exactement ce que tout le monde fait. L’initiative sera découragée chez ces enfants, et l’insubordination, sans être punie, sera scientifiquement éduquée chez eux.

Pour la classe dirigeante : « Sauf pour la seule question de la loyauté envers l’État mondial et envers leur propre ordre, explique Russell, les membres de la classe dirigeante seront encouragés à être aventureux et pleins d’initiative. Il sera reconnu que c’est leur affaire d’améliorer la technique scientifique et de maintenir les travailleurs manuels satisfaits au moyen de nouveaux amusements continus. »

Tous les écrits ultérieurs de Russell prônant des bombardements nucléaires préventifs de la Russie, un gouvernement mondial dirigé par une dictature scientifique et l’enseignement aux enfants de la croyance que « la neige est noire »doivent être lus en gardant à l’esprit sa vision philosophique raciste du monde.

Norbert Wiener et l’essor de la cybernétique

En 1913, alors que le troisième et dernier volume des Principia Mathematica de Russell était en cours d’impression, un jeune mathématicien arrive à Cambridge, en provenance des États-Unis, avec une bourse d’études. Cet adolescent s’appelait Norbert Wiener et il s’est rapidement retrouvé dans un petit groupe de garçons encadrés de près par Bertrand Russell et David Hilbert. Sous la direction de Russell, Wiener apprend la logique et la philosophie, tandis que Hilbert lui enseigne les équations différentielles. En parlant de Russell, Wiener a dit : « Lorsque je suis venu étudier auprès de Bertrand Russell en Angleterre, j’ai appris que j’avais raté presque toutes les questions d’une véritable importance philosophique ». Il a qualifié Hilbert de « seul génie vraiment universel des mathématiques ».

Tout au long de sa vie, Wiener a été possédé par l’obsession d’exprimer le système logique fermé de Russell de manière pratique.

Malgré le fait qu’un jeune génie leibnizien du nom de Kurt Gödel ait mis un frein majeur au programme des Principia de Russell en démontrant brillamment, en 1931, qu’aucun système logique ne pourrait jamais être vraiment cohérent avec lui-même en raison de la nature autoréflexive de tous les systèmes existants, Russell a poussé son projet à fond et Wiener en a été le principal apôtre.

Parmi les autres « Russellites » sur les théories sur l’apprentissage automatique, on comptait Alan Turing, Oskar Morgenstern, Claude Shannon et John von Neumann. Si chaque mathématicien avait sa propre innovation à offrir, ils étaient tous unis par la foi inébranlable que l’esprit humain était un mélange d’impulsions bestiales guidées par une logique de machine en système fermé, et rien de plus. Dans un ordinateur, le tout n’est que la somme des parties, et il doit en être de même dans tous les systèmes d’information, y compris les cerveaux humains, les écosystèmes et l’univers dans son ensemble. Les principes « métaphysiques » tels que l’âme, le but, Dieu, la justice et le libre arbitre n’avaient pas leur place dans l’esprit de ces froids calculateurs humains.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les travaux de Wiener sur les boucles de rétroaction dans l’aéronautique et les radars ont conduit le mathématicien à concevoir un nouveau langage pour la gestion des systèmes humains complexes, dont il a rapidement découvert qu’il avait des applications dans le commerce et les affaires militaires de nations entières. Le terme qu’il a donné à ce nouvel outil de contrôle est « cybernétique ». En décrivant son invention, Weiner a déclaré :

Cybernétique, que j’ai dérivé du mot grec Kubernetes, ou steersman, le même mot grec qui nous a donné le mot de gouverneur.

En s’appuyant sur des machines informatiques binaires à système fermé comme modèle pour les esprits humains, Weiner a exigé que les concepts métaphysiques soient supposés n’avoir aucune existence au-delà des caractéristiques purement physiques des propriétés électrochimiques mesurables du cerveau. En décrivant cet analogie ordinateur-esprit, Weiner déclarait : « Il nous est apparu clairement que la machine à calculer ultra rapide, dépendant comme elle le fait de dispositifs de commutation consécutifs, doit représenter un modèle presque idéal des problèmes qui se posent dans le système nerveux » et que « le problème de l’interprétation de la nature et des variétés de la mémoire chez l’animal a son parallèle dans le problème de la construction de mémoires artificielles pour la machine ».

La cybernétique au service de la gouvernance mondiale

Prévoyant l’inévitabilité de systèmes de contrôle global de l’information (et donc de contrôle politique total par une classe dirigeante semblable à un dieu) ainsi que de l’intelligence artificielle, Weiner a écrit : « Là où va la parole d’un homme et là où va son pouvoir de perception, à ce point son contrôle, et en un sens son existence physique, sont étendus. Voir et donner des ordres au monde entier revient presque à être partout. »

La clé pour comprendre l’attrait de la cybernétique pour une dictature scientifique désireuse d’une omniscience et d’une omnipotence totales est la suivante : Dans le contexte d’un grand bateau, seul le timonier doit avoir une idée de l’ensemble. Tous les autres ne doivent comprendre que leur rôle local compartimenté.

Avec l’application de la cybernétique à l’organisation des systèmes économiques (telle qu’elle a été réalisée par Sir Alexander King de l’Organisation de coopération et de développement économiques et appliquée dans les gouvernements transatlantiques au cours des années 1960 et 1970), de vastes bureaucraties complexes ont émergé avec seulement de petits nœuds de « timoniers » intégrés dans le nouveau complexe de l’État profond qui avaient accès à une vision d’ensemble. C’était le système d’exploitation parfait pour une technocratie supranationale à utiliser pour contrôler les leviers du Nouvel Ordre Mondial.

L’un des praticiens les plus enthousiastes de ce nouveau système au cours de cette période de transformation a été Pierre Elliot Trudeau (le premier ministre du Canada nouvellement imposé) qui a façonné une vaste révolution cybernétique du gouvernement canadien entre 1968 et 1972 sous le contrôle du Bureau du Conseil privé. Au cours d’une conférence sur la cybernétique dans le gouvernement, en novembre 1969, Trudeau déclarait : « Nous sommes conscients que les nombreuses techniques de la cybernétique, en transformant la fonction de contrôle et la manipulation de l’information, vont transformer toute notre société. Avec cette connaissance, nous sommes bien éveillés, alertes, capables d’agir ; nous ne sommes plus des aveugles, des puissances inertes du destin. »

Trudeau a travaillé en étroite collaboration avec Sir Alexander King à la formation d’une nouvelle organisation, le Club de Rome, qui a eu un impact profond sur la gouvernance mondiale, de 1968 à aujourd’hui. Trudeau était un fervent partisan de cette nouvelle organisation qui est devenue un centre de revivification néo-malthusien au début des années 1970. Trudeau a même présidé le Club de Rome canadien et a alloué des fonds pour financer l’étude du Club de Rome au MIT, intitulée « Limits to Growth », qui est devenue la bible de l’organisation environnementale moderne.

Alexander King, et le modèle informatique rendu célèbre par Limits to Growth, a imposé un nouveau schisme entre le désir de l’humanité de se développer et le désir supposé de la nature de se conserver par équilibre mathématique.

Contrairement à Russell qui niait tous les cas d’anti-entropie, Weiner admettait l’existence d’îlots isolés d’anti-entropie limitée, dans le cas de la biologie et des systèmes humains qui avaient tendance à fonctionner de manière à voir l’entropie (alias : la tendance des systèmes à s’effondrer en équilibre) diminuer. Cependant, tout comme Russell, Wiener pensait que la cybernétique et la théorie de l’information étaient entièrement façonnées par l’entropie, affirmant :

La notion de quantité d’information s’attache très naturellement à une notion classique de la mécanique statistique : celle d’entropie. [alias : la deuxième loi de la thermodynamique].

Dans l’esprit de Wiener, la loi dominante de l’univers comme un lieu fini en décomposition façonné par la mort qui détruirait inévitablement les états limités de vie anti-entropique qui se produisait purement par hasard dans des parties aléatoires de « l’espace » et dans « le temps » lui faisait dire, en 1954 :

Il est très probable que tout l’univers qui nous entoure mourra de mort thermique, et que le monde sera réduit à un vaste équilibre de température dans lequel rien de vraiment nouveau ne se produira jamais. Il ne restera rien d’autre qu’une morne uniformité.

Les conférences Macy sur la cybernétique

De 1943 à 1953, la cybernétique de Wiener et son corollaire, la théorie de l’information, sont devenus le point de ralliement d’un nouveau sacerdoce scientifique qui rassemblerait les principaux penseurs de toutes les branches de la connaissance, dans le même effort que celui déployé précédemment par le timonier du XIXe siècle Thomas Huxley et son Royal Society X Club.

Ces conférences étaient financées par la Fondation Josiah Macy, créée par le général Marlborough Churchill (un cousin de Winston Churchill) en 1930, dans le but premier de canaliser des fonds vers la recherche eugénique aux États-Unis et en Allemagne, parallèlement à son organisation sœur, la Fondation Rockefeller. Cette dernière financera l’eugéniste nazi, Ernst Rudin, de 1928 à 1930, tout en parrainant les recherches menées par les sociétés eugénistes britannique et américaine.

Comme le souligne Anton Chaitkin dans son ouvrage « British Psychiatry from Eugenics to Assassination », le fondateur et contrôleur de la Fondation Macy, le général Marlborough, avait auparavant dirigé la Chambre noire des services secrets militaires de 1919 jusqu’à sa dissolution en 1929. La Chambre noire était en étroite relation avec les services de renseignement britanniques et a servi de prédécesseur à ce qui deviendrait plus tard la National Security Agency (NSA).

Débutant en 1945 et ayant désespérément besoin d’empêcher la propagation du système américain d’économie politique et d’un New Deal international mis en place par le président anti-impérialiste Franklin D. Roosevelt, les conférences de Macy sur la cybernétique ont commencé à se réunir tous les six mois, rassemblant des psychiatres, des biologistes, des neurologues, des ingénieurs informatiques, des sociologues, des économistes, des mathématiciens et même des théologiens, tous liés à l’institut Tavistock. Wiener a décrit ces conférences qui ont façonné le cours des 75 années suivantes en disant : « pour l’organisation humaine, nous avons demandé l’aide des anthropologues Docteurs [Gregory] Bateson et Margaret Mead, tandis que le Dr [Oskar] Morgenstern de l’Institute of Advanced Study était notre conseiller dans le domaine important de l’organisation sociale appartenant à la théorie économique… Le Dr [Kurt] Lewin représentait les travaux les plus récents sur l’opinion de l’échantillonnage de l’opinion et la pratique de la prise d’opinion ».

L’ingénierie sociale au service de l’après-guerre

Pour ceux qui l’ignorent, le Dr Bateson était l’un des principaux contrôleurs du programme MK Ultra de la CIA, qui s’est déroulé de 1952 à 1973 sous la forme d’une opération secrète de plusieurs milliards de dollars destinée à étudier les effets de la « dépatternisation » [briser les schémas mentaux qui structure le psychisme, NdT] des individus et des groupes à l’aide d’un mélange d’électrochocs, de torture et de drogues. Oskar Morgenstern est l’innovateur de la « théorie des jeux », qui a joué un rôle dominant dans la planification militaire de la guerre du Viêt Nam et dans les systèmes économiques pendant les 70 années suivantes. Le Dr Kurt Lewin, un éminent psychiatre de la clinique Tavistock de Londres et membre de l’école de Francfort, a organisé un programme concerté visant à éliminer la maladie qu’est le patriotisme national, la croyance en la vérité et l’amour de la famille, pendant toute la période de la guerre froide.

Un membre éminent de la conférence et planificateur de cette opération s’appelait Sir Julian Huxley – un eugéniste de premier plan et un grand stratège impérial qui travaillait en étroite collaboration avec son collègue Bertrand Russell, un dirigeant de la Fabian Society. Huxley partageait la croyance dévote de Russell et Wiener en l’entropie universelle, déclarant en 1953 :

On ne trouve nulle part, dans toute cette vaste étendue, la moindre trace d’un but, ou même d’une signification prospective. Tout est mené par des forces physiques aveugles, une gigantesque danse de jazz de particules et de radiations dans laquelle la seule tendance générale que nous ayons pu détecter jusqu’à présent est celle résumée dans la deuxième loi de la thermodynamique – la tendance à l’épuisement.

Alors qu’il commençait à formuler son concept de « transhumanisme » et qu’il organisait les conférences cybernétiques de Macy, Julian a trouvé le temps de créer l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en 1946 en rédigeant son manifeste fondateur. Sa vision entropique de la biologie et de la physique s’exprime clairement dans ses opinions politiques, qui font froid dans le dos :

La morale de l’UNESCO est claire. La tâche qui lui a été confiée de promouvoir la paix et la sécurité ne pourra jamais être entièrement réalisée par les moyens qui lui ont été assignés – éducation, science et culture. Elle doit envisager une certaine forme d’unité politique mondiale, que ce soit par le biais d’un gouvernement mondial unique ou autrement, comme le seul moyen certain d’éviter la guerre… dans son programme éducatif, elle peut souligner la nécessité ultime d’une unité politique mondiale et familiariser tous les peuples avec les implications du transfert de la pleine souveraineté de nations séparées à une organisation mondiale.

Travaillant en tandem avec l’Organisation Mondiale de la Santé, elle-même créée par un psychiatre de Tavistock nommé G. Brock Chrisholm, et entièrement financée par la Fondation Macy, Huxley organisa la création de la Fédération Mondiale de la Santé Mentale (WFMH) supervisée par Montagu Norman de la Banque d’Angleterre et dirigée par le chef de la Clinique Tavistock de Londres, le Major Général John Rawlings Rees, que Montagu nomma directement.

Chaitkin souligne que parmi les premiers projets organisés conjointement par la WFMH et la Fondation Macy figurent les « Conférences sur les problèmes de santé et de relations humaines en Allemagne » en 1949-1950, qui ont permis d’ancrer la thèse de la personnalité autoritaire, venant de l’école de Francfort, dans l’esprit de tous les enfants allemands. Le but était de persuader le peuple allemand que la faute de l’ascension d’Hitler au pouvoir n’était pas à chercher dans les conspirations internationales ou les manipulations de la City de Londres/Wall Street… mais plutôt dans la disposition « psychologique-génétique autoritaire » du peuple allemand lui-même. Ce programme était supervisé par le directeur de Tavistock, Kurt Lewin, qui était devenu à cette époque une figure de proue de l’École de Francfort et l’innovateur d’une nouvelle technique de lavage de cerveau appelée « formation à la sensibilité », qui reposait largement sur l’utilisation de complexes de culpabilité et de pression de groupe pour briser la volonté d’un groupe cible, soit dans une salle de classe, soit sur le lieu de travail, et forcer tout penseur original à absorber la pensée de groupe. Le travail de Lewin avec le WFMH et Tavistock est également devenu le fondement des doctrines de la théorie critique d’aujourd’hui qui menacent de saper toute la portée de la civilisation occidentale.

Dans la mesure où les individus pensent par eux-mêmes et sont dirigés intérieurement par les facteurs 1) de la raison créatrice et 2) de la conscience, les systèmes de pensée collective ne se comportent plus selon le type de règles d’entropie et d’équilibre statistiquement prévisibles que les oligarques et les technocrates avides de contrôle exigent. En effaçant ce facteur d’« imprévisibilité » par l’argument selon lequel tous les dirigeants qui professent la vérité sont simplement des « personnalités autoritaires » et de « nouveaux Hitler », la vertu des foules a été élevée au-dessus de la vertu du génie et de l’initiative individuels, ce qui continue de plomber le monde à ce jour.

Les conférences sur la cybernétique ont évolué tout au long des années 1960-1970, se retrouvant de plus en plus intégrées à des organisations internationales comme les Nations Unies, l’Organisation mondiale de la santé, l’OTAN et l’OCDE. Au fur et à mesure de cette intégration, les nouveaux technocrates sont devenus de plus en plus influents dans la définition des normes du nouveau système d’exploitation mondial. Pendant ce temps, les gouvernements nationaux ont été de plus en plus débarrassés des leaders moraux nationalistes comme John F. Kennedy, Charles De Gaulle, Enrico Mattei et John Diefenbaker, ce qui a entraîné l’intégration de l’analyse des systèmes et de la cybernétique dans le cadre de gouvernance du nouvel État profond international.

Alors que Julian Huxley a inventé le terme « transhumanisme » en 1957, le culte de l’intelligence artificielle guidé par la croyance en la fusion inévitable de l’homme et de la machine s’est développé de plus en plus avec des événements majeurs tels que la thèse de la symbiose homme-ordinateur de J.C.R Licklider de 1960 et l’application de ces systèmes dans des programmes du ministère de la défense comme les systèmes de commandement des wargames, le SAGE (Semi Automatic Ground Environment) et les réseaux d’avions à réaction sans pilote. Les dyades ordinateur-soldat à cognition augmentée de la DARPA sont une autre expression de cette idée perverse, avec des centaines de millions de dollars dépensés pour la création de soldats cyborgs améliorés.

Au fil des ans, les adeptes de ce nouveau culte se sont rapidement retrouvés à la barre du nouveau navire mondial qu’est la Terre, donnant naissance à une nouvelle classe élitiste mondiale de technocrates et d’oligarques uniquement fidèles à leur caste et à leur idéologie, s’efforçant de façonner leur esprit toujours plus étroitement au modèle de machines informatiques, capables de logique mais pas d’amour ni de créativité. Plus ces technocrates cultes comme Yuval Harari, Ray Kurzweil, Bill Gates ou Klaus Schwab pensent comme des ordinateurs froids, tout en amenant les masses de la terre à faire de même, plus la thèse selon laquelle « les ordinateurs doivent évidemment remplacer la pensée humaine » peut être maintenue.

Matthew Ehret

 

Article original en anglais : From Russell and Hilbert to Wiener and Harari: The Disturbing Origins of Cybernetics and Transhumanism, Strategic Culture Foundation, le 31 mai 2021.

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur De Russell et Hilbert à Wiener et Harari: les inquiétantes origines de la cybernétique et du transhumanisme

Lors de sa première conférence de presse en tant que président élu avec 62% des voix, Ebrahim Raeisi, face à une forêt de microphones, a sorti le grand jeu et n’a laissé aucune place à l’imagination.

Sur le JCPOA, ou accord sur le nucléaire iranien, le dossier qui obsède complètement l’Occident, Raeisi a été clair :

-les États-Unis doivent immédiatement revenir au JCPOA que Washington a unilatéralement violé, et lever toutes les sanctions.

-Les négociations autour du JCPOA à Vienne vont se poursuivre, mais l’avenir de l’Iran ne sera pas conditionné par leur résultat.

-Le programme iranien de missiles balistiques n’est absolument pas négociable dans le cadre du JCPOA et ne sera pas freiné.

À la question d’un journaliste russe qui lui demandait s’il rencontrerait le président Biden si un accord était conclu à Vienne et si toutes les sanctions étaient levées – un  » si «  majeur -, M. Raeisi a répondu par un  » non «  catégorique.

Il est essentiel de souligner que Raeisi est en principe favorable au rétablissement du JCPOA tel qu’il a été signé en 2015, conformément aux directives de l’Ayatollah Khamenei. Mais si la mascarade de Vienne se poursuit indéfiniment et que les Américains continuent à insister pour réécrire l’accord en voulant y inclure d’autres domaines de la sécurité nationale iranienne, il s’agit d’une ligne rouge définitive.

Raeisi a reconnu les immenses défis internes auxquels il est confronté, à savoir remettre l’économie iranienne sur les rails, se débarrasser de la dynamique néolibérale de l’équipe sortante et lutter contre la corruption généralisée. Le fait que le taux de participation aux élections n’ait été que de 48,7 %, contre une moyenne de 70 % lors des trois précédentes élections présidentielles, montre que la tâche sera difficile.

Pourtant, en matière de politique étrangère, la voie que suivra l’Iran est sans équivoque : elle est centrée sur la stratégie du « regard vers l’Est », qui implique une coopération plus étroite avec la Chine et la Russie, l’Iran devenant un carrefour essentiel de l’intégration eurasienne ou, selon la vision russe, du partenariat de la Grande Eurasie.

Comme me l’a expliqué le professeur Mohammad Marandi de l’université de Téhéran, « il y aura une orientation vers l’est et vers le Sud. L’Iran améliorera ses relations avec la Chine et la Russie, également en raison de la pression et des sanctions américaines. Le président élu Raeisi sera mieux placé pour renforcer ces liens que l’administration sortante. »

Marandi a ajouté : « L’Iran ne portera pas intentionnellement atteinte à l’accord nucléaire si les Américains – et les Européens – s’orientent vers leur complète mise en œuvre. Les Iraniens rendront la pareille. Les voisins et les pays de la région seront également une priorité. L’Iran n’attendra plus l’Occident ».

Marandi a également fait une distinction assez nuancée en indiquant que la situation actuelle était due à « une erreur majeure » de l’équipe Rouhani, mais « pas la faute du Dr Zarif ou du ministère des affaires étrangères, mais du gouvernement dans son ensemble. » Cela implique que l’administration Rouhani a placé tous ses paris sur le JCPOA et n’était absolument pas préparée à l’offensive de « pression maximale » de Trump, qui a de facto décimé la classe moyenne iranienne aux idées réformistes.

En un mot : à l’ère Raeisi, exit la « patience stratégique » face aux États-Unis. Place à la « dissuasion active ».

Un carrefour essentiel de la BRI et de l’EAEU

Ceux qui contrôlent le récit de la « communauté internationale » ont répondu à Raeisi par des épithètes proverbialement dérisoires et/ou diaboliques : fidèle à la « machine répressive » de la République islamique, « partisan de la ligne dure », violeur des droits de l’homme, bourreau de masse, fanatique anti-occidental, ou simplement « tueur ». Amnesty International a même demandé qu’il fasse l’objet d’une enquête en tant qu’auteur de crimes contre l’humanité.

Les faits sont plus prosaïques. Raeisi, né à Mashhad, est titulaire d’un doctorat en jurisprudence et en principes fondamentaux de la loi islamique, ainsi que d’un autre diplôme de jurisprudence obtenu au séminaire de Qom. Il a notamment été membre de l’Assemblée des experts et dirigeant de la branche judiciaire.

Il n’a peut-être pas été exposé au mode de vie occidental, mais il n’est pas « anti-occidental », car il estime que l’Iran doit interagir avec toutes les nations. Pourtant, la politique étrangère doit suivre les directives de Khamenei, qui sont très claires. Si l’on ne comprend pas la vision du monde de Khamenei, toute analyse des complexités iraniennes est un sport inutile. Pour connaître le contexte essentiel, veuillez vous reporter à mon livre électronique Persian Miniatures publié par Asia Times.

Tout commence avec le concept fondateur d’une République islamique fondée par l’Ayatollah Khomeini, qui a été influencé par la République de Platon ainsi que par la Cité vertueuse du philosophe politique musulman al-Farabi (également influencé par Platon).

À l’occasion du 40e anniversaire de la révolution islamique, Khamenei a actualisé sa conception de la politique étrangère, dans le cadre d’une carte claire pour l’avenir. Il faut absolument lire cet ouvrage pour comprendre ce qu’est l’Iran. Une excellente analyse de Mansoureh Tajik souligne la manière dont le système s’efforce d’atteindre l’équilibre et la justice. Khamenei ne pouvait pas être plus direct lorsqu’il écrit,

Aujourd’hui, le défi pour les Etats-Unis est la présence de l’Iran aux frontières qui entourent le régime sioniste et le démantèlement de l’influence et de la présence illégitime de l’Amérique en Asie occidentale, la défense par la République islamique des combattants palestiniens au cœur des territoires occupés, et la défense du drapeau sacré du Hezbollah et de la Résistance dans toute la région. Si à l’époque, le problème de l’Occident était d’empêcher l’Iran d’acheter des armes, même les plus primitives, pour sa défense, aujourd’hui, son défi est d’empêcher les armes, les équipements militaires et les drones iraniens d’atteindre le Hezbollah et la Résistance partout dans la région. Si, à l’époque, l’Amérique s’imaginait pouvoir vaincre le système islamique et la nation iranienne avec l’aide de quelques traîtres iraniens vendus, aujourd’hui, elle se retrouve à avoir besoin d’une large coalition de dizaines de gouvernements hostiles, mais impuissants, pour combattre l’Iran. Et elle échoue.

En termes de politique des grandes puissances, la politique iranienne de « regard vers l’Est » a été conçue par Khamenei – qui a pleinement approuvé le partenariat stratégique global Iran-Chine, d’une valeur de 400 milliards de dollars, qui est directement lié à l’initiative « Route de la soie », et qui soutient également l’adhésion de l’Iran à l’Union économique eurasiatique (UEEA) dirigée par la Russie.

C’est donc l’Iran, en tant que plaque tournante de la connectivité eurasienne, qui va façonner elle-même son avenir géopolitique et géoéconomique. Et non l’Occident, comme l’a souligné Marandi.

La Chine investira dans le secteur bancaire iranien, les télécommunications, les ports, les chemins de fer, la santé publique et les technologies de l’information, sans oublier de conclure des accords bilatéraux en matière de développement d’armes et de partage de renseignements.

Sur le front russe, l’impulsion viendra du développement du corridor international de transport Nord-Sud (INSTC), qui entre directement en concurrence avec un corridor terrestre Est-Ouest qui peut être frappé à tout moment par des sanctions américaines extraterritoriales.

L’Iran a déjà conclu un accord de libre-échange provisoire avec l’UEEA, actif depuis octobre 2019. Un accord complet – avec l’Iran comme membre à part entière – pourrait être conclu dans les premiers mois de l’ère Raeisi, avec des conséquences importantes pour le commerce du Caucase du Sud à l’Asie du Sud-Ouest au sens large, voire à l’Asie du Sud-Est : Le Viêt Nam et Singapour disposent déjà de zones de libre-échange avec l’EAEU.

La rhétorique américaine sur l’« isolement » de l’Iran ne trompe personne en Asie du Sud-Ouest – comme l’atteste le développement de l’interaction avec la Chine et la Russie. Ajoutez à cela la perception de Moscou que « l’humeur est à approfondir le dialogue et à développer les contacts dans le domaine de la défense ».

Voilà donc à quoi mène l’ère Raeisi : une union plus solide entre le chiisme iranien, le socialisme aux caractéristiques chinoises et le partenariat de la Grande Eurasie. Et ce n’est pas un mal que la technologie militaire russe de pointe surveille tranquillement l’évolution de cet échiquier.

Pepe Escobar

 

Article original en anglais : A Sovereign Iran will Move Closer to Russia-China, The Saker.is, le 22 juin 2021.

Traduit par Wayan, relu par Hervé pour le Saker Francophone

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur Un Iran plus souverain va favoriser son rapprochement avec la Russie et la Chine

Le cygne noir de Wall Street

juin 23rd, 2021 by Germán Gorraiz López

La surchauffe de l’économie américaine pourrait accélérer la remontée des taux du dollar et le retrait de l’aide de la Fed ce qui pourrait finir par peser sur la reprise économique mondiale naissante et fragile puisque le phénomène de mondialisation économique a rendu tous les éléments rationnels de l’économie interconnectés les uns avec les autres en raison de la consolidation des oligopoles, de la convergence technologique et des accords d’entreprise tacites.

La possibilité réelle d’un nouveau krach boursier passerait inaperçue pour la plupart des agences de notation en raison de la déconnexion avec la réalité qui les conduirait à justifier l’exubérance irrationnelle des marchés, réalisant ainsi la célèbre phrase de l’iconoclaste John Kenneth Galbraiht: «Il y a deux sortes d’économistes : ceux qui n’ont aucune idée et ceux qui ne le savent même pas».

En effet, notre esprit n’est capable de séquencer que des fragments de la séquence totale de l’immense génome du chaos avec lequel on recourt inévitablement au terme «effet papillon» pour tenter d’expliquer la conjonction vertigineuse des forces centripètes et centrifuges qui finiront par configurer l’énigme décousue du chaos ordonné qui se prépare. L’«effet papillon» transféré à des systèmes complexes comme la Bourse aurait pour effet collatéral l’impossibilité de détecter à l’avance un futur médian puisque les modèles quantiques qu’ils utilisent ne seraient que des simulations basées sur des modèles antérieurs ((Minsky’s Theory of Financial Instability), où l’inclusion d’une seule variable incorrecte ou l’apparition soudaine d’une variable imprévue provoque l’amplification de la marge d’erreur desdits modèles dans chaque unité de temps simulée jusqu’à dépasser même la limite stratosphérique de cent pour cent, donnant lieu à un nouveau cygne noir (krach boursier).

La théorie du cygne noir a été développée par Nassim Nicholas Taleb dans son livre «The Black Swan (2010)» dans lequel il tente d’expliquer «les biais psychologiques qui rendent les gens individuellement et collectivement aveugles à l’incertitude et inconscients du rôle massif de l’événement étrange dans l’histoire». Ainsi, en raison des stimuli économiques pour atténuer l’impact de la pandémie (estimé à plus de 3 milliards de dollars), les investisseurs américains se sont installés dans l’euphorie, rappelant le boom boursier des années 1920 qui était un prélude au crash de la Bourse de 1929. Ils n’ont, donc, pas pu percevoir le vertige de l’altitude mais le risque évident du retrait de l’aide de la Fed fera ressentir pour la première fois aux grands investisseurs le mal de l’altitude qui les conduira à réduire leur exposition au risque avec l’effet à la baisse conséquent sur les cours des actions.

De plus, l’emballement de l’inflation aux Etats-Unis (5% en glissement annuel en mai), va accélérer la remontée des taux d’intérêt sur le dollar amenant les investisseurs à se distancer des actifs boursiers et du marché boursier mondial en entraînant une psychose de vente qui pourrait déclencher l’éclatement de la bulle boursière actuelle. Cette épidémie aura comme effets collatéraux la famine financière qui en résulte pour les entreprises, la dévaluation subséquente des monnaies d’innombrables pays pour augmenter leurs exportations et comme effets bénéfiques le fait de forcer les entreprises à redéfinir leurs stratégies, à ajuster leurs structures, restaurer leurs finances et rétablir leur crédit comme cela s’est produit lors de la crise boursière de 2000-2002. Comme dommage collatéral, on aura la la ruine de millions de petits investisseurs encore éblouis par les lumières de la stratosphère. Avec la famine financière des entreprises; on aura l’effet domino qui en résulte dans la déclaration de faillites, la contraction subséquente du commerce mondial, le règlement subséquent de la mondialisation économique et le retour subséquent à des compartiments étanches dans l’économie mondiale.

Germán Gorraiz López, analyste politique

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur Le cygne noir de Wall Street

Covid-19 – Que désirons-nous vraiment pour nos adolescents?

juin 23rd, 2021 by Marie-France de Meuron

Nous lisons : Feu vert pour vacciner les enfants dès 12 ans, déclare le président de la Commission fédérale pour les vaccinations. L’article tient à préciser : « L’infectiologue ne s’inquiète pas de l’arrivée du variant Delta du SARS-CoV-2, dit variant indien. La protection des vaccins à ARN messager de Pfizer et Moderna est élevée, relève-t-il ». Est-ce si évident?

Nous, c’est le peuple, les parents, les enseignants, les soignants et tous ceux qui côtoient les jeunes, que désirons-nous vraiment pour eux, pour le développement de leurs entités humaines, leurs épanouissements personnels, leurs investissements dans la société, laquelle est à réinitialiser maintenant à partir de ce tsunami coronal qui n’en finit pas de faire des vagues (on nous prévoit la 4e pour la rentrée de septembre).

Quelle conscience avons-nous de la santé et des besoins de leurs organismes? Recherchons-nous vraiment les meilleurs éléments pour les aider, les soutenir, les accompagner dans leurs croissances?

Quels risques ponctuels est-il juste de leur laisser prendre ou de prendre pour eux? Les rendre attentifs que même les yeux peuvent être lésés. On parle bien de balance bénéfice-risque quand il s’agit de vaccins. Est-elle vraiment calculée en fonction de leur tranche d’âge? Il semblerait plutôt qu’on leur propose la vaccination d’en le but d’améliorer le score des vaccinés.  Apprenons-leur à prendre du recul avec la réflexion d’aîné-e-s!

Désirons-nous qu’ils prennent conscience de la valeur de leurs santés afin de pouvoir en assumer la gestion tout au long de leurs vies? Ou voulons-nous focaliser sur une démarche particulière dont les conséquences sont imprévisibles dans l’immédiat et le futur? Voulons-nous les rendre attentifs aux ingrédients des produits appelés vaccins ou seulement l’avantage de pouvoir voyager grâce à un certificat vaccinal?

Voulons-nous qu’ils soient alertes sur les conséquences de l’établissement d’un tel certificat ?

Désirons-nous leur faire prendre conscience que la santé est un état d’équilibre et que consacrer autant de temps, d’argent et d’attention à un seul microorganisme a tenu à l’écart d’autres pathologies et des essais cliniques en cours?

Profitons-nous de développer leurs capacités à considérer les arguments sous différents points de vue? A leur faire connaître les éléments qui animent ceux qui sont prudents face aux vaccins et plus spécialement l’anti-covid? Si des soignantsdes médecins, divers professionnels de la santé et autres sceptiques se retiennent, c’est qu’ils prennent en compte plusieurs paramètres et connaissent certains éléments de près. De plus, ils considèrent le malade dans sa globalité, pratiquent  diverses thérapies et savent traiter précocement, tout en repérant les cas nécessitant la médecine conventionnelle.

Il est temps aussi que nos adolescents. qui découvrent l’existence d’une façon de plus en plus étendue, apprennent à prendre un certain recul pour voir le panorama général de la situation coronavaccinale. Par exemple en étudiant le bilan du 21 juin  dans ses différentes dimensions.

Il s’agit aussi de leur enseigner que tout ce que nous vivons s’inscrit dans un flux existentiel qui se modifie perpétuellement. Investir autant sur une seule maladie ne permet pas de garder suffisamment de réserves – ne fût-ce que financières –  pour l’ensemble de tous les défis qui se suivent et se ressemblent plus ou moins ou pas du tout. Ainsi, les épidémies se succèdent et  le Covid peut devenir plus inoffensif que la grippe »

Il convient aussi d’exercer son esprit critique et de constater quelles sont les limitations d’une démarche aussi universelle que l’on présente comme indispensable aux esprits et comme un espoir aux âmes!

Qui décrète ce qu’est le discernement? Connaissons-nous en tant qu’adultes tous les méandres de la pensée humaine pour, selon l’étymologie latine discernere : séparer, mettre à part? Comment exiger une telle faculté de la part des jeunes alors que leurs cerveaux est en pleine formation ? Quand je lis la définition donnée par l’OFSP dans ses recommandations du 28.5.2021 :  » Est capable de discernement toute personne en mesure d’évaluer une situation et ses conséquences et de prendre les décisions adéquates  » et que la professeure de bioéthique (le Temps du 22.6) explicite ainsi : Quel que soit son âge, un enfant ou un jeune adolescent peut décider si, oui ou non, il veut se faire vacciner, pour autant que les enjeux lui aient été bien expliqués et qu’il les ait bien compris. Il peut effectivement comprendre ce qu’on lui dit mais comment peut-il deviner qu’il existe d’autres paramètres qui font que les explications reçues ne représentent pas un avis unanimedu corps médical et des pédiatres?

Un médecin de santé publique est bien placé pour éclairer d’abord ce qui est à la portée des adultes : Entre précaution et quoi qu’il en coûte, la science mise à mal par la crise du Covid:

Sous l’hubris contemporain, accéléré par la crise Covid, ce principe a volé en éclats, formant deux pôles opposés et irréconciliables. D’une part, le fameux principe de « précaution », qui paralyse au moindre doute, d’autre part, le principe que j’appellerai de façon volontairement provocante le principe « Mengele », celui de l’expérimentation à tout prix, quoi qu’il en coûte.

Un autre médecin qui a derrière lui une riche pratique le dit clairement :  Vacciner les adolescents contre le covid : stupidité mathématique, médicale, éthique

C’est aussi une bonne occasion de leur faire découvrir à quel point  la crise sanitaire expose la nature du pouvoir politique. Mais il est souvent nécessaire de perdre la liberté afin de mieux la chérir par la suite. La gestion de la crise sanitaire aura au moins eu l’avantage d’exposer encore plus clairement la nature du pouvoir politique.

Quelle sagesse désirons-nous transmettre à nos jeunes? Une réflexion peut nous inspirer : Mourir plus jeune plutôt que grabataire. La science est une bonne matière pour chercher et aider à découvrir des vérités afin d’éviter l’obscurantisme et les sciences occultes. Mais la science se trompe aussi et elle ne peut pas s’absoudre des risques de corruption et de mensonge. La science n’est pas Dieu même si parfois on la prend pour Dieu ….

Être prudent et vigilant sur le terrain du covid. Prendre des risques mesurés avec les plus jeunes, plus solides et vaillants. Renoncer, en cas de symptômes même infimes, à s’approcher de nos parents très âgés et d’autres personnes vulnérables. Avoir toujours en tête que le danger est là, permanent, et qu’il faut sauver nos vieux d’un génocide encore pire et plus brutal. …

Nous pouvons aussi leur faire entendre cet Appel à la jeunesse de France et d’Europe par un géopolitologue, professeur émérite :  Jeunes gens, jeunes filles, vous ne pouvez pas ne pas vous en apercevoir : on est en train de tuer votre avenir.« On », ce sont les membres de ce que j’ai choisi d’appeler la Nébuleuse Oligarchique Planétaire (NOP), c’est-à-dire l’ensemble des grands multimilliardaires qui se réunissent, avec ceux qui les servent et dès lors nous trahissent…

Il est plus que temps d’ouvrir nos sens rationnels, intuitifs, affectifs et autres pour guider nos jeunes vers la vie et non entrer dans une mouvance mainstream qui contracte terriblement les forces de vie si universelles et généreusement déployées.

Marie-France de Meuron

Photo en vedette : pxhere.com

Marie-France de Meuron : Diplôme Fédéral de Médecine obtenu en 1973, Grand-mère de deux petites-filles majeures, Retirée dans le Canton de Neuchâtel en Suisse.

  • Posted in Francais @fr, Mobile
  • Commentaires fermés sur Covid-19 – Que désirons-nous vraiment pour nos adolescents?

Plusieurs médias d’État iraniens ou proche du régime de Téhéran ont annoncé mardi que l’accès à leur site internet avait été bloqué.

Les sites des chaînes d’information en arabe Al-Alam et en anglais Press-TV, qui appartiennent au réseau de la télévision d’État Irib, affichaient le même message faisant référence à la saisie de leur domaine dans le cadre de sanctions américaines. Le message est accompagné des sceaux de la police fédérale et du ministère du Commerce.

Cette action intervient dans le cadre de l’exercice de l’autorité présidentielle face à une menace extraordinaire, selon un des articles de loi cités dans le message.

«Un acte de piraterie»

Le site de la chaîne des rebelles yéménite Houthis, al-Masirah, était aussi bloqué avec le même message. Sur le site de l’aile politique des Houthis, al-Masirah a condamné «un acte de piraterie et la confiscation des droits dauteurs» par les États-Unis qui intervient «sans justification et sans avertissement».

La chaîne a toutefois créé un nouveau site internet qui était opérationnel mardi soir. Plusieurs sites internet irakiens, dont celui des brigades du Hezbollah, la faction pro-Iran la plus radicale d’Irak, n’étaient plus accessibles mardi et seul s’affichait un message du «ministère américain du Commerce».

En octobre 2020 déjà, ce site ainsi que celui d’al-Etejah, la télévision des brigades du Hezbollah, avaient subi le même sort. De même que le site d’al-Noujaba, l’autre grande faction pro-Iran d’Irak.

Ces deux factions, composées de combattants irakiens mais entraînés, financés et armés par l’Iran, opèrent à la fois en Irak mais aussi en Syrie aux côtés du régime de Bachar al-Assad et du Hezbollah libanais.

Le message indique que le site internet a été saisi par le gouvernement US.

«Une violation flagrante de la liberté de la presse»

Le site de la chaîne télévisée d’opposition du Bahreïn LuaLua TV, était aussi bloqué. La chaîne, qui a des bureaux à Londres et à Beyrouth, a fustigé une «saisie illégale» de leur site internet.

Les autorités bahreïnies accusent les groupes contrôlant la chaîne d’être proches du régime iranien. Le Bahreïn abrite la 5e flotte américaine et a normalisé ses relations avec Israël.

Les programmes télévisés d’Al-Massirah et de LuaLua étaient toutefois toujours diffusés, selon des journalistes de l’AFP au Yémen et à Bahreïn. Press-TV a évoqué «une apparente action coordonnée» sur son compte Twitter, tandis que la télévision d’État iranienne a dénoncé le blocage «de médias pro-résistance révélant les crimes des alliés des États-Unis dans la région».

 

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur Plusieurs médias pro-iraniens accusent la justice américaine d’avoir bloqué leurs sites
  • Tags:

Voilà un point intéressant concernant l’image de l’Otan qui est une alliance politique et militaire dont le fondement politique est basé, selon cette organisation, sur les valeurs démocratiques. Alors que l’Allemagne a pris la direction du groupement tactique en Lituanie pour l’Otan et que ses forces armées participent à la mission de l’Otan de police de l’air baltes (VAPB) depuis 2014, Annegret Kramp-Karrenbauer, la ministre allemande de la Défense a dû intervenir rapidement pour cacher les éléments d’extrême droite qui donnent une mauvaise image de l’Allemagne et de l’Otan. 

Selon les informations du Spiegel, plusieurs militaires de la Bundeswehr font l’objet d’enquêtes pour agressions sexuelles, chants antisémites et embrigadement d’extrême droite. L’unité, dans laquelle ils ont servi, a été rappelée de Lituanie en Allemagne, et une enquête a été ouverte. Dans un premier tweet en date du 16 juin, Annegret Kramp-Karrenbauer a écrit: «L’inconduite de certains soldats en Lituanie est une gifle pour tous ceux qui servent chaque jour dans la Bundeswehr pour la sécurité dans notre pays. Les déraillements nuisent à la réputation de la Bundeswehr et de l’Allemagne. Cela sera puni avec toute la sévérité». Puis dans un second: «L’ensemble du groupe sera retiré de la mission EFP avec effet immédiat. En Allemagne, toutes les enquêtes et procédures nécessaires se poursuivent et les conséquences en seront tirées».

Selon le Spiegel, «il s’agit de déclarations ayant un caractère extrémiste de droite [nazies] et antisémite, ainsi que de violations de l’autodétermination sexuelle et de discrimination à l’encontre d’une soldate». Le magazine allemand spécifie que la mission Enhanced Forward Presence (EFP) en Lituanie, à laquelle les soldats incriminés appartiennent, fait partie de la dissuasion de l’Otan contre la Russie.

Le site  de la Bundeswehr explique que «Enhanced Forward Presence est utilisée pour sécuriser le flanc est de l’Otan». L’ennemi , c’est la Russie. Une parution du site de la Bundeswehr montre le sergent d’état-major de la Bundeswehr, Michael Haase, de l’escadron 74 de la Force aérienne tactique participant au Renforcement de la police aérienne des Etats baltes 2020/21 remettre un drapeau à une organisation patriotique d’Estonie Naiskodukaitse dans le cadre d’une aide charitable. La photo de la Bundeswehr montrecette remise devant un tableau représentant des soldats portant l’uniforme de l’allié allemand à l’Estonie pendant la guerre contre la Russie.

Le site de la Bundeswehr indique que «l’Otan 2017 a commencé à envoyer des soldats en Pologne et dans les pays baltes», que «la mission Enhanced Forward Presence sert à sécuriser les pays d’Europe de l’Est et à dissuader les menaces contre la zone de l’alliance», que «les Etats membres réagissent par la « présence accrue » à l’annexion illégale de la Crimée par la Russie et à la déstabilisation continue de l’Ukraine», que «l’Allemagne a repris la direction du  »Battlegroup » en Lituanie», avec «plus de 3 500 soldats de la Bundeswehr [qui] ont jusqu’à présent participé à la force opérationnelle multinationale», mais qu’ «il y a actuellement environ 500 membres des forces armées allemandes à EFP».

Force est de constater que cette unité de la Bundeswehr radicalisée vers l’idéologie nazie est ou était basée dans un pays balte qui a vu avec la fin de l’Union soviétique ressortir l’idéologie nazie. Tout comme en Ukraine, l’Otan semble utiliser l’idéologie nazie pour mener la guerre contre la Russie qui se situe pour le moment au niveau de la guerre froide. Les défilés nazis autorisés à Riga, soutenant l’idéologie antirusse cultivée dans les populations baltes, trouvent également leur libre expression parmi une unité de l’Otan. Der Spiegel explique, d’ailleurs, que ces chants nazis ont eu lieu lors d’une fête avec d’autres soldats de l’Otan appartenant à d’autres pays dont ceux de la Lituanie. L’idéologie nazie refait, donc, surface, cette fois, au sein de l’Otan et n’est pas seulement localisée en Ukraine pour mener la guerre contre la Russie.

Pierre Duval 

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur Des éléments d’extrême droite retrouvés dans l’armée allemande

Lors des élections régionales et départementales 2021, Marine Le Pen a eu moins de suffrages et Emmanuel Macron encore moins. Près de 70% des citoyens français ont refusé de voter pour ces élections régionales, confirmant le discrédit complet du système en place. Ces élections sont une gifle pour les partis politiques français et la démocratie française. La jeunesse en France ne reconnaît et, d’ailleurs, ne connaît pas les élites politiques actuelles. Est-ce que la crise sanitaire a fait tomber le masque?

Une douche glacée pour tout le système. C’est, pour Marine Le Pen, une douche glacée écrit Le Monde en précisant que le RN était «donné par les sondages en tête dans six régions sur treize, en deuxième dans cinq autres et avec près de trois régions gagnables». Résultat, «le Rassemblement national (RN) recule très sensiblement partout en France et ne se hisse de justesse en tête que dans une seule région, Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA)». La douche glacée ébranle aussi le parti d’Emmanuel Macron mais montre également la non fiabilité des sondages. «Dans un contexte d’abstention  »abyssale »», précise Le Monde, «les candidats de la majorité ne vont pas être en mesure de peser sur le second tour, alors que le Rassemblement national ne parvient à arriver en tête qu’en PACA, loin de ses ambitions initiales».

«Ce n’est pas très grave». Le parti d’extrême droite, le RN, dirigé par Marine le Pen, recueille pour ce premier tour des élections régionales en France moins de voix que les analystes ne le pensaient. Les Républicains, ceux de la droite modérés et leurs alliés, se trouvent en tête. Ils peuvent obtenir jusqu’à 29 % des voix. Les populistes du RN ont été soutenus par environ 19% des électeurs. En troisième position, on trouve les socialistes avec environ 17% des scrutins tandis que le parti du président Emmanuel Macron, celui qui se trouve au pouvoir avec La République en marche obtient dans le meilleur des cas 11% des voix.

D’ailleurs, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui était l’invité des «4 Vérités» de France 2 ce lundi 21 juin a reconnu l’échec de La République en marche tout en jugeant le résultat pas très grave: «La majorité présidentielle, comme elle était sortante nulle part et qu’elle voulait entrer partout, a connu en effet une difficulté importante» ; «La démocratie, c’est parfois perdre les élections et ce n’est pas très grave». Ne voulant pas envisager un impact sur les élections 2022, Gerald Darmanin a appelé à ne pas relier ce scrutin à l’élection présidentielle à venir: «Les Français sont un peuple politique qui n’est pas idiot. Quand il vote pour les régionales, c’est qu’il vote pour un président de région. Quand il votera pour le président de la République, il choisira le président de la République».

Un écroulement démocratique de la République française. En fait, le résultat de ces élections montrent que les citoyens français n’ont strictement rien à faire de ce système politique et des partis politiques actuellement en place et que, justement, ils ne sont pas des idiots. D’ailleurs, comme l’indique BFMTV le taux d’abstention chez les 18-34 ans est même de 82%, tout en rajoutant que «près de sept Français sur dix ont choisi de ne pas se déplacer aux urnes en ce dimanche de premier tour des régionales et départementales». Cette abstention est la plus forte de l’histoire de la Ve République. «30% des jeunes abstentionnistes ne connaissaient pas les candidats», constate l’Ifop dans un sondage, précisant que 35% d’entre eux ont estimé que ces élections ne «changeraient rien à leur situation personnelle». 33% ont même indiqué qu’ils n’étaient pas intéressés par ces élections. 32% ont précisé qu’ils votaient «principalement aux élections nationales».

Il faudra cependant attendre le second tour des élections régionales, qui aura lieu la semaine prochaine, pour connaître le véritable visage de la France politique après les vagues de la Covid-19 sur la population française. Cependant, il semble bien que la crise sanitaire a fait tomber le masque sur le système politique montrant que celui-ci ne sert à rien puisque qu’il n’a pas su gérer correctement et surtout humainement la crise. Avec les volontés sécessionnistes de nombreuses parties des populations représentées en France, le pays va sur le chemin d’une refonte de son paysage politique et de ses structures fondamentales. Les élites politiques en place ne représentent pas les Français et les Français l’ont fait, pour le moment, encore savoir de manière pacifique.

Olivier Renault

  • Posted in Francais @fr, Mobile
  • Commentaires fermés sur Près de 70% des Français ont refusé de voter pour les élections régionales
  • Tags:

Le blocus contre Cuba constitue un crime

juin 23rd, 2021 by Claude Morin

De tous les obstacles qui se sont dressés devant Cuba sur la voie du développement économique, social et humain, aucun n’a été aussi formidable et n’a eu autant de conséquences néfastes que le blocus imposé par les États-Unis. Sous le terme lénifiant d’« embargo » se cache en effet tout un ensemble de dispositifs économiques unilatéraux et même extraterritoriaux. Dans les faits et en vertu de lois qui se sont ajoutées au fil des décennies, l’embargo a pris la forme d’un blocus, terme employé par Cuba pour désigner un acte de guerre dans une guerre non déclarée, car il concerne non seulement les produits, mais aussi la technologie, le transport, le financement, la monnaie, etc. D’autant plus que Washington a cherché à rendre multilatéral cet ensemble de mesures, à donner à sa législation anticubaine une portée extraterritoriale, en violation du droit international tant humanitaire que commercial.

En octobre 1960, Washington décrétait un embargo contre Cuba. D’abord limité aux exportations, il devait l’étendre à partir de février 1962 aux importations. Il présentait la mesure comme une riposte aux expropriations décrétées par le gouvernement cubain, puis comme représailles face au glissement de Cuba dans le camp socialiste. L’objectif était de provoquer l’asphyxie économique. On croyait que le « castrisme » ne pourrait survivre à cette opération d’étranglement. L’île était en effet au moment de la chute de Batista dépendante du marché états-unien pour les trois quarts de ses exportations et importations. Il fallut instaurer le carnet de rationnement pour assurer une distribution équitable et à prix subventionnés des aliments essentiels. Et trouver un marché pour le principal produit d’exportation, le sucre, et un fournisseur pour le pétrole. Dès ses origines, l’embargo fut utilisé comme un levier pour « faire hurler » l’économie, semer le chaos et affamer le peuple afin de le pousser à se soulever et à renverser le régime. La faim a toujours compté comme arme dans l’arsenal que la Maison- Blanche cherchait à déployer contre Cuba. Cela a doncfait de l’embargo une mesure foncièrement immorale en violation avec l’article 25 de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

À Washington, la chute de l’URSS et la disparition des partenaires est-européens ont ravivé l’espoir dans l’efficacité d’une mesure qui avait fait grand mal, sans parvenir toutefois à dresser le peuple contre son gouvernement. L’effondrement et la reconversion du commerce ont désorganisé l’économie, entraînant des pénuries de toutes sortes, une chute de la production faute de pétrole, de matières premières ou de pièces de rechange. La population cubaineconnut alors ses pires privations de la période révolutionnaire. Deux lois vinrent renforcer l’embargo à partir de 1992 et de 1996. La seconde prétendait donner aux mesures une portée extraterritoriale et surtout faisait du Congrès une instance incontournable de tout processus d’abrogation, retirant à l’exécutif des prérogatives qu’il détenait jusqu’alors.

Le blocus a atteint son paroxysme sous l’administration Trump qui édicta plus de 240 mesures contre Cuba, dont beaucoup annulaient les assouplissements adoptés à la fin de la présidence Obama. Ces mesures visaient à priver Cuba de revenus venant du tourisme (interdiction des croisières, réduction des vols au seul aéroport de La Havane, interdiction des voyages favorisant les contacts people-to-people), à réduire les transferts monétaires en faveur des familles, à bloquer les livraisons du pétrole vénézuélien, à gêner les investissements étrangers (par l’application du chapitre III de la loi Helms-Burton). Interdiction fut faite de faire affaire avec des sociétés cubaines liées aux forces armées ou au parti communiste. Conscient que Cuba vendait des services médicaux et en tirait à la fois des revenus et un prestige, on a mené une campagne de dénigrement contre l’internationalisme médical et de pressions sur des pays pour qu’ils résilient des contrats les liant au ministère de la Santé cubaine.

Les États-Unis ont cherché à profiter de la pandémie pour resserrer le garrot. Les mesures financières et commerciales ont rendu plus difficile l’achat d’équipements médicaux et sanitaires, tels les masques, les visières, les tests de diagnostic, les blouses. Des équipements médicaux donnés à Cuba par la firme Alibaba n’ont pu être livrés parce qu’elle en avait confié le transport à une ligne colombienne rachetée par une ligne états-unienne. La société Medicuba a appris qu’en vertu du blocus elle ne pourrait se procurer des respirateurs de ses deux fournisseurs européens, IMT Medical AG et Acutronic, qui venaient d’être acquis par Vyaire Medical Inc. (Illinois). BioCubaFarma qui fabriquait 359 médicaments a dû suspendre la production de 120 médicaments en 2020 faute de pouvoir se procurer des intrants chimiques et des appareils nécessaires. Cuba a développé quatre vaccins contre la Covid-19 mais a dû mal à se procurer les flacons pour leur conditionnement et les seringues.

Cet ensemble de mesures coercitives unilatérales participe du crime de génocide, selon la Convention de Genève de 1948, et du crime de lèse-humanité, selon le Statut de Rome de la Cour pénale internationale. Il constitue une violation systématique du droit à l’autodétermination du peuple cubain, du principe de l’égalité souveraine des États, de la liberté de commerce.

Il n’y a pas de famille cubaine ni de secteur qui n’aient pas souffert des effets du blocus : au niveau de la santé, de l’alimentation, des services, du prix des produits, des relations familiales, etc. 80 % des Cubains ont vécu depuis leur naissance sous le blocus. Jamais un peuple n’aura été soumis à un aussi long blocus. Il aura occasionné des préjudices qui s’élèvent, depuis son instauration, à près de 150 milliards en dollars. Entre avril 2019 et décembre 2020, il aura entraîné des pertes de neuf milliards. Les coûts qu’il occasionne en 12 heures équivalent à toute l’insuline que requièrent les 60 000 patients en une année.

Ce 23 juin, Cuba reviendra à la charge devant l’ONU avec une résolution réclamant la levée du blocus. Les États-Unis seront à nouveau sur la sellette, pour la 29e fois, et encore une fois ils seront isolés, impuissants à justifier une politique aussi ignoble. Pour les accompagner dans leur déroute, ils n’auront comme d’habitude qu’Israël et sans doute à nouveau le Brésil de Bolsonaro. Cette année, une campagne inédite aura mobilisé la société civile à travers le monde pour dénoncer le blocus. Des caravanes d’autos, de vélos et de piétons ont circulé dans les capitales et plusieurs villes, y compris aux États-Unis et au Canada, mais également en Europe et en Asie. Le vote de cette année prend un reliefparticulier du fait que des brigades médicales cubaines ont été actives pour combattre la pandémie dans une quarantaine d’États sur quatre continents.

L’administration Biden n’a encore posé aucun geste pour abroger les décrets de son prédécesseur et reprendre le processus de normalisation des relations avec Cuba engagé sous Obama. Les pressions se multiplient et viennent de tous les bords. Le Center for Democracy in the Americas (CDA) et le Washington Office on Latin America (WOLA) ont déposé en décembre 2020 un document pour une politique de rapprochement qui, au bout de deux ans, aboutirait à la levée de l’embargo. Une des idées phares qui anime la proposition est que le rapprochement (engagement) est une stratégie plus efficace pour faire avancer la cause des droits de la personne, des libertés politiques et de la réforme économique.

Des élus au Congrès réclament la levée des mesures touchant le commerce. Le sénateur Ron Wyden, président du Comité des finances, a qualifié récemment l’embargo de « vestige des années 1960 ». Le 2 mars dernier, 80 congressistes démocrates ont écrit une lettre au président Biden pour le presser à reprendre le chemin de la détente avec Cuba. Les signataires sont des membres influents au sein de comités de la Chambre. Plus de 19 conseils municipaux ont adopté des résolutions en vue de son retrait.

C’est un débat qui fait mal paraître les États-Unis dans la mesure où le blocus répond à une finalité contraire au droit international et à la morale, une violation systématique de droits fondamentaux qui, comble de cynisme, a échoué en 60 ans à contrer l’orientation de Cuba au plan économique et politique. Le blocus et les mesures accessoires qui l’accompagnent constituent la pire atteinte aux droits de la personne que Washington prétend défendre et promouvoir.Ils s’attaquent directement et indirectement au niveau de vie des Cubains.

Claude Morin

 

Photo en vedette : « The Gate »par Franck Vervial, Flickr.com.

Claude Morin, professeur (retraité) d’histoire de l’Amérique latine, Université de Montréal et chercheur associé au CRM.

Que nous a appris l’Inde sur le traitement du Covid ?

juin 22nd, 2021 by Dr Gérard Delépine

Depuis près de deux mois, les médias se moquent de la politique sanitaire de l’Inde, et décrivent cet immense pays comme celui où on entasse les morts dans les rues pour les brûler, et le creuset de naissance de variants qui vont nous anéantir lors de la quatrième vague. Cette présentation dramatique est contraire à la vérité.

Mais revenons aux faits, aux faits authentifiés et publiés par l’OMS et les agences sanitaires officielles.

L’Inde a affronté le covid avec au total six fois moins de victimes que nous

Au 16/6/21 la France recensait 1678 décès attribués au covid par million d’habitants contre 290 en Inde.

La comparaison de ces deux chiffres devrait interpeller des médias objectifs.

Compte tenu de l’insuffisance de l’appareil sanitaire indien, l’obtention de ce résultat étonnement favorable justifie l’analyse de la recette indienne du succès anti covid19 qui réside dans la jeunesse de sa population, mais surtout dans les traitements préventifs (avant toute contamination) et les traitements précoces (dès les premiers signes).

Le traitement préventif par hydroxychloroquine a contrôlé la première vague

Lors de la première vague le 22/3/2020, le conseil indien pour le covid a refusé de suivre l’avis de l’OMS déconseillant HCQ sur la foi de l’étude truquée publiée par le Lancet, et retirée depuis qu’a été dévoilé son caractère totalement fallacieux.

Rappelons que le ministre français s’est précipité pour interdire l’HCQ à la sortie de cet article mensonger et faire stopper les essais où l’HCQ était testée, mais n’a toujours pas pris le temps de rétablir la vérité et de libérer les médecins de l’angoisse de prescrire ce médicament pas cher et sûr, honni par le pouvoir, par crainte de poursuites par le conseil de l’ordre, comme d’autres collègues auxquels on reproche d’avoir guéri leurs patients avec des médicaments refusés par le ministre !

L’Indian covid19 Task force a, au contraire, recommandé le traitement préventif par l’hydroxychloroquine du personnel soignant[1] et des membres des familles âgés de plus de 15 ans[2] au contact de malades covid19.

Ce traitement a considérablement amoindri la diffusion de la maladie dans la population avec un pic de nouvelles contaminations quotidiennes qui n’a pas dépassé 75/Million, alors qu’en France il a atteint 1072 (quatorze fois plus).

Au total, au 30 janvier 2021 (avant le début de la vaccination) l’Inde ne comptabilisait que 8275 cas/Million d’habitants (10 757 710) alors qu’à cette date la France en recensait 47 715/M (3 114 542) soit six fois plus. Elle était un modèle !

Cette forte réduction du risque de contamination ne peut pas être attribuée à l’âge de la population, car l’infection atteint à peu près également toutes les tranches d’âge, même si son expression et sa gravité en dépendent fortement. Elle est d’autant plus remarquable que l’Inde se singularise par la grande promiscuité de sa population dans les nombreuses mégapoles, Bombay

(12 478 447 d’habitants), Delhi (11 007 835), Bangalore (8 425 970), Hyderabad (6 809 970), Ahmedabad (5 570 585), Madras (4 681 087) Calcutta (4 486 679).

Ce traitement préventif ciblé a aussi fortement réduit la mortalité puisqu’au 30 janvier 2021, l’Inde ne comptait que 118 morts/M (154 147 morts) contre 1156/M (75466 morts) en France, soit dix fois plus.

La catastrophe post vaccinale de la deuxième vague stoppée par l’Ivermectine

En février 2021, en Inde, l’épidémie paraissait contrôlée avec une moyenne quotidienne de 7,7 nouveaux cas/million (10000 nouveaux cas) et avec le début de la vaccination le 16 janvier 2021, les traitements préventifs ont été délaissés.

Pourquoi les Indiens ont-ils cédé à la propagande de la vaccination ?

Un mois et demi après le début de la campagne de vaccination, une deuxième vague a déferlé sur l’Inde avec une augmentation exponentielle des nouveaux cas pendant 6 semaines et un pic de contaminations journalières atteignant 418 cas/Million (cependant deux fois et demie moindre que le pic français de novembre 2020).

Cette augmentation post vaccinale brutale des cas, cohérente avec les prédictions du Dr Tenpenny et du Professeur Cahill, avait été déjà observée dans de nombreux pays.[3][4]

Elle a été suivie d’une augmentation de la mortalité qui a été très médiatisée en Occident afin de relancer la panique du covid qui commençait à s’estomper.

LE BON SENS REVIENT AVEC LE TRAITEMENT PRÉCOCE

Les autorités ont réagi en rassurant la population. Le président de Medanta,[5] le Dr Trehan, a déclaré

« 90 % des patients atteints de COVID peuvent récupérer à la maison s’ils reçoivent les médicaments appropriés à temps. Dès que votre test RT-PCR est positif, mon conseil serait de consulter votre médecin local avec qui vous êtes en contact. Tous les médecins connaissent le protocole et commenceront votre traitement en conséquence ».

Ce protocole a été publié le 22 avril 2021 en une série de recommandations officielles comportant, pour les formes modérées de covid, de l’hydroxychloroquine ou de l’Ivermectine per os sous la surveillance des médecins traitants, complétées, si besoin, par de la Budésonide inhalée.

Et dix jours plus tard, le nombre de nouvelles contaminations s’est effondré passant de 319 cas/Million (414 188 cas) le 7 mai à 47/Million (61 471 cas) le 14 juin. Si nos dirigeants souhaitaient vraiment éviter une éventuelle quatrième vague, il suffirait qu’ils suivent la méthode indienne, ou marseillaise préconisée dès mars 2020. Que cherchent-ils vraiment ?

La vague post vaccinale a été vaincue par les traitements précoces, mais au prix d’une augmentation de la mortalité globale passée à 295/Million le 20 juin 2021 (contre 1681/M en France avec 109743 morts depuis le début de l’épidémie). Que de vies perdues par ce fameux pseudovaccin !

Quelles leçons peut-on tirer de l’évolution de l’épidémie en Inde ?

1°) Un pays pauvre peut faire nettement mieux que les pays occidentaux

2°) Les traitements préventifs par hydroxychloroquine, ciblés sur les personnes à risque, ont fortement réduit les contaminations lors de la première vague

3°) La campagne de vaccination a été suivie d’une forte augmentation de la maladie et donc qu’il faut abandonner en urgence ces substances géniques en essai thérapeutique.

L’accumulation des effets secondaires graves et des décès post vaccinaux reconnue par les agences officielles tant aux USA[6][7] qu’en UE[8] et en Grande-Bretagne, combinée à l’absence d’efficacité démontrée par les vagues de contamination dans tous les pays vaccinés, devrait faire renoncer le monde à cette escroquerie contre une maladie peu mortelle et curable, si tant est qu’on accepte de la traiter.

4°) Les traitements précoces par HCQ et Ivermectine peuvent stopper l’épidémie, ce que confirment de nombreux articles accumulés en 18 mois dont une nouvelle méta-analyse sur l’ivermectine parue récemment et commentée ce jour dans France soir.[9]

Conclusion

Espérons que les médias et nos gouvernants soient finalement capables de l’entendre et libèrent les prescriptions médicales, devant la révolte populaire encore silencieuse, mais dont l’attitude électorale rejetant tous ceux qui ont soutenu la dictature sanitaire imposée par le gouvernement est un signal fort de la conscience du peuple et de l’absence de résignation.

Il n’est jamais trop tard.

Gérard Delépine

 

Notes 

[1] HCQ 400 mg le premier jour suivi de la même dose chaque semaine durant 7 semaines

[2] HCQ 400 mg le premier jour suivi de la même dose chaque semaine pendant 3 semaines

[3] G Delépine L’hécatombe post vaccinale s’étend dans le monde 2021-05-24

[4] https://nouveau-monde.ca/et-surgit-une-hecatombe-post-vaccinale/

[5] Medanta est une chaîne indienne d’hôpitaux basée dans la région de la capitale nationale de l’Inde

[6] https://www.fda.gov/media/150054/download… Les effets indésirables systémiques (fatigue, céphalées, fièvre…) peuvent être qualifiés de fréquents à très fréquents chez les 16-25 ans (fatigue 30-40 %, céphalées 25-30 %) pour le vaccin Pfizer

[7] USA WARNING : 7 décès chez les 12-17 ans selon VAERS ! Réfléchissez bien avant de faire vacciner vos enfants… (businessbourse.com) 

[8] #EudraVigilance : 13 867 morts et 1 354 336 blessés dans la base de données européenne des effets indésirables des médicaments pour #COVID -19 coups | Kathy Vittetoe 12/06/21

[9] Ivermectine : une nouvelle méta-analyse conclut à son efficacité (francesoir.fr) 

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur Que nous a appris l’Inde sur le traitement du Covid ?
  • Tags:

Un homme prétendant être ami avec un pilote de British Airways a déclaré que 3 pilotes venaient de mourir au cours de la dernière semaine peu après avoir reçu des injections de COVID-19, et son enregistrement est devenu viral sur les médias sociaux.

Dernières nouvelles …. 3 pilotes de British Airways sont MORTS suite au vaccin contre la COVID au cours des 7 derniers jours, et BA est maintenant en discussion sur une crise potentielle avec le gouvernement britannique pour savoir si oui ou non leurs pilotes vaxxinés devraient être autorisés à voler. 85% de tous les pilotes de British Airways ont déjà été vaccinés.

*****

Cela a fait ressortir les « vérificateurs d’information » habituels des médias d’entreprise pour essayer de démystifier les affirmations de l’homme.

Reuters a répondu par une « vérification des faits », mais dans leur propre enquête et rapport, ils ont confirmé que non seulement ces trois personnes sont mortes, mais aussi une quatrième.

Ils ont donné la réponse habituelle des médias d’entreprise en citant certaines « autorités » de santé qui ont catégoriquement déclaré que leur mort n’avait « rien à voir » avec les tirs, sans nier leur mort, niant aucune autre explication à leur mort.

Partagé sous la forme d’un enregistrement vocal sur Facebook, Instagram et Twitter, un homme non identifié dit avoir parlé à un « ami qui est pilote de BA » et explique « les choses deviennent folles » après le décès de trois collègues pilotes (ici, ici et ici).

« Le troisième pilote de BA est mort au cours des sept derniers jours, oui ? Troisième pilote mort la semaine dernière », explique l’homme entendu dans l’enregistrement. « Les deux premiers gars avaient la quarantaine et la cinquantaine ; ce type, au milieu de la trentaine, parfaitement en forme, sans conditions sous-jacentes. Il reçoit son deuxième jab et il est mort en quelques jours, exactement la même chose avec les deux premiers.

« Pour cette raison, BA est maintenant en crise avec le gouvernement sur l’opportunité d’autoriser les pilotes vaccinés à voler. Le problème avec cela, bien sûr, est qu’environ 80 %, selon mon ami de BA, 80 à 85 % ont été injectés. »

L’homme poursuit en disant que seulement « 10 % des pilotes seront en mesure de voler », qu’il s’agit d’un « problème grave ».

Reuters a présenté les revendications à British Airways, qui a déclaré qu’elles n’étaient pas fondées et qu’aucun travail de ce type n’était en cours avec le gouvernement.

Le porte-parole a toutefois confirmé l’authenticité des quatre livres de condoléances, car quatre pilotes de compagnie étaient récemment décédés.

« Nos pensées vont à leur famille et à leurs amis », ont-ils déclaré, ajoutant qu’aucun des décès n’était lié aux vaccins.

Dans une déclaration à Reuters, la Medicines & Healthcare products Regulatory Agency (MHRA) du Royaume-Uni a également nié de tels pourparlers de crise avec le transporteur aérien phare britannique.

« Nous n’avons pas été informés du décès de pilotes de BA après avoir reçu le vaccin Covid-19 et n’avons pas eu de discussions avec BA ou d’autres compagnies aériennes sur la façon d’empêcher les pilotes de voler après avoir reçu le vaccin COVID-19 », a déclaré le Dr. Sarah Branch, directrice de la vigilance et de la gestion des risques des médicaments pour la MHRA. « Il n’y a actuellement aucune restriction sur l’aviation ou d’autres industries et activités après la vaccination. » (Source – Ajout de ce qui est mis en anglais.)

Pendant ce temps, Sky News d’Australie rapporte que les compagnies aériennes en Espagne et en Russie avisent aux personnes « vaccinées » contre la COVID-19 de ne pas voyager en raison du risque de formation de caillots sanguins.

Brian Shilhavy

Article original en anglais : 4 British Airways Pilots DEAD Following COVID-19 Injections While Spain and Russia Prohibit “Vaccinated” From Air Travel, Health Impact News, le 18 juin 2021.

Traduit par Maya pour Mondialisation.ca

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur 4 pilotes de British Airways MORTS à la suite d’injections du vaccin contre la COVID-19 alors que l’Espagne et la Russie Interdisent le statut « vacciné » pour le transport aérien
  • Tags:

« Depuis le début, Covid est un complot contre la santé et la vie. Covid est un programme à but lucratif et un programme visant à accroître le pouvoir arbitraire du gouvernement sur les gens. Il devrait y avoir des poursuites judiciaires massives et des arrestations massives de ceux qui bloquent les remèdes efficaces contre le Covid et imposent un vaccin mortel. » – Paul Craig Roberts, ancien secrétaire adjoint au Trésor sous le président Ronald Reagan

La protéine Spike [protéine de pointe ou protéine ou appelé protéine de spicule] est une protéine de fusion transmembranaire « particulièrement dangereuse » qui fait partie intégrante du virus du CoV-2 du SRAS. « La protéine S joue un rôle crucial dans la pénétration des cellules hôtes et le début de l’infection. » Il endommage également les cellules de la paroi des vaisseaux sanguins, ce qui entraîne des caillots sanguins, des saignements, une inflammation massive et la mort.

Dire que la protéine de pointe est simplement « dangereuse » est un vaste euphémisme. C’est un agent pathogène potentiellement mortel qui a déjà tué des dizaines de milliers de personnes.

Alors, pourquoi les fabricants de vaccins se sont-ils mis sur la protéine de pointe comme antigène susceptible de provoquer une réponse immunitaire dans l’organisme ?

C’est la question à un million de dollars, après tout, à toutes fins pratiques, la protéine de pointe est un poison. Nous le savons maintenant grâce aux recherches menées à l’Institut Salk. Voici un résumé de ce qu’ils ont trouvé :

« Les chercheurs et les collaborateurs de Salt montrent comment la protéine endommage les cellules, confirmant que COVID-19 est une maladie principalement vasculaire… Le virus SARS-CoV-2 endommage et attaque le système vasculaire (alias – Le système circulatoire) au niveau cellulaire… les scientifiques qui étudient d’autres coronavirus soupçonnent depuis longtemps que la protéine de pointe a contribué à endommager les cellules endothéliales vasculaires, mais c’est la première fois que le processus est documenté…

… la protéine spike seule était suffisante pour provoquer la maladie. Des échantillons de tissus ont montré une inflammation des cellules endothéliales tapissant les parois de l’artère pulmonaire. L’équipe a ensuite reproduit ce processus en laboratoire, exposant des cellules endothéliales saines (qui tapissentles artères) à la protéine de pointe. Ils ont montré que la protéine de pointe a endommagé les cellules en liant l’ACE2… « Si vous supprimez les capacités de réplication du virus, elle a toujours un effet dommageable majeur sur les cellules vasculaires, simplement en raison de sa capacité à se lier à ce récepteur ACE2, le récepteur de la protéine S, maintenant célèbre grâce au COVID. » (« COVID-19 est une maladie vasculaire : les protéines spike du coronavirus attaquent le système vasculaire au niveau cellulaire », scitechdaily.com)

Vous vous souvenez comment tout le monde s’est moqué de Trump lorsqu’il a dit que l’injection d’eau de Javel domestique guérirait la Covid ? En quoi est-ce différent ?

Ce n’est pas différent, et quelle que soit la protection modeste des vaccins en ce qui concerne l’immunité, elle n’est guère comparable aux risques qu’ils représentent pour la santé et la survie personnelles.

Et avez-vous remarqué ce que l’auteur a dit à propos de l’élimination du virus et du fait de ne pas avoir recours à la protéine de pointe ?

Il a déclaré que « il [le vaccin] a toujours un effet dommageable majeur » impliquant « des caillots sanguins, des saignements et une inflammation grave ». En d’autres termes, la protéine spike est mortelle, même en l’absence du virus. Voici comment le Dr. Byram Bridle (qui est immunologiste viral et professeur agrégé à l’Université de Guelph, en Ontario) l’a résumé :

« Nous avons fait une grosse erreur. Nous ne nous en sommes pas rendu compte jusqu’à présent… Nous pensions que la protéine de pointe était un excellent antigène cible, nous n’avons jamais su que la protéine de pointe elle-même était une toxine et une protéine pathogène. Ainsi, en vaccinant les gens, nous les inoculons par inadvertance avec une toxine. » (« Scientifique du vaccin : « Nous avons fait une grosse erreur », femme conservatrice [Conservative Women])

Pensez-y une minute. C’est une très grosse affaire, en fait, c’est la pièce maîtresse du puzzle qui manque depuis 15 mois. Tout comme le virus respiratoire a caché le véritable agent meurtrier de la Covid (la protéine de pointe ou protéine spike) de même, le battage médiatique implacable entourant la vaccination de masse a caché le problème flagrant des vaccins eux-mêmes, c’est-à-dire qu’ils génèrent une substance « capable de causer la maladie ».

C’est la définition littérale de pathogène. La protéine de pointe est une toxine productrice de maladies qui représente une menace grave et évidente pour la santé de quiconque choisit de se faire vacciner. peut-on être plus clair ? Il convient de noter que Bridle est un chercheur spécialisés dans les vaccins qui a reçu une subvention gouvernementale de 230 000 $ l’an dernier pour la recherche sur le développement du vaccin COVID. Il comprend la science et choisit ses mots avec soin. Le terme « pathogène » n’est pas destiné à faire frémir les gens, mais à décrire avec précision comment les protéines générées par les vaccins interagissent dans la circulation sanguine. Et la façon dont ils interagissent est d’infliger de graves dommages aux cellules de la paroi des vaisseaux sanguins qui peuvent entraîner la maladie ou la mort. Voici plus d’informations sur le même article :

« Comme beaucoup le savent maintenant, le problème réside dans une structure qui permet au virus, originaire des chauves-souris, non seulement d’entrer dans les cellules humaines, mais aussi de délivrer une toxine appelée protéine spike. La plupart des vaccins contre le Covid demandent à nos cellules corporelles de produire la même protéine. C’est dans l’espoir que les anticorps développés contre elle préviendront les effets les plus nocifs du virus réel. Il existe des preuves que c’est le cas pour certains.

Mais il y a aussi un problème, énoncé plus récemment par le chercheur canadien Byram Bridle, qui a reçu une subvention de 230 000 $ du gouvernement de l’Ontario l’an dernier pour la recherche sur le développement d’un vaccin contre la Covid. C’est que la protéine de pointe produite par le vaccin n’agit pas seulement localement, à l’endroit de la vaccination (le muscle de l’épaule), mais pénètre dans la circulation sanguine et est transportée par la circulation vers de nombreux autres endroits du corps.

Des études animales auparavant confidentielles utilisant le traçage radioactif montrent qu’il va un peu partout, y compris les glandes surrénales, le cœur, le foie, les reins, les poumons, les ovaires, le pancréas, l’hypophyse, la prostate, les glandes salivaires, les intestins, la moelle épinière, la rate, l’estomac, les testicules, le thymus et l’utérus.

Les quantités sont petites et disparaissent généralement en quelques jours. Mais des questions se posent : ce mécanisme est-il impliqué dans les milliers de décès et de blessures signalés peu après la vaccination contre la Covid, et pourrait-il exposer certaines personnes aux mêmes conséquences à long terme que dans les cas graves de la maladie elle-même ? » (« Nous avons fait une grosse erreur », Conservative Women)

C’est la question la plus importante : quel sera l’impact à long terme de ces vaccins sur l’ensemble de la population ? Voici plus d’informations tirées du même article :

« Certains chercheurs disent que le risque du vaccin peut être plus élevé que celui du virus réel chez les personnes en bonne santé. Cela serait particulièrement vrai pour les jeunes, dont le système immunitaire traite le virus avec succès. En revanche, le vaccin dispose d’un dispositif qui protège le mécanisme protéique de pointe contre la destruction immédiate par l’organisme, afin de promouvoir la réponse immunitaire. » ( Femme conservatrice)

Répétez : « le vaccin dispose d’un dispositif qui protège le mécanisme protéique de pointe contre la destruction immédiate par l’organisme, afin de promouvoir la réponse immunitaire. »

Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie-t-il que la protéine de pointe créée par le vaccin risque persiste indéfiniment et risque de provoquer une poussée potentielle à l’avenir si un autre virus émerge ou si le système immunitaire est compromis ? Les personnes vaccinées auront-elles l’épée de Damoclès suspendue au-dessus de leur tête jusqu’au jour de leur mort ?

Le Dr Judy Mikovits le pense. « Mikovits pense que le vaccin COVID-19 est une arme biologique conçue pour détruire votre immunité innée et vous préparer à l’apparition rapide d’une maladie débilitante [chronique] et d’une mort prématurée. Elle aussi soupçonne que beaucoup mourront assez rapidement. « Ce ne sera pas « vivre et souffrir éternellement », dit-elle. « Il va souffrir cinq ans et mourir. » (Mercola.com)

Est-ce possible ? Pourrions-nous voir une augmentation sans précédent des décès dans les prochaines années directement liées à ces vaccins expérimentaux ?

Espérons que non, mais sans données de sécurité à long terme, il n’y a aucun moyen de le savoir avec certitude. C’est tout un grand jeu de devinettes, ce qui est l’une des raisons pour lesquelles tant de gens refusent de se faire vacciner. Voici plus d’informations de Bridle :

« Je suis très pro-vaccin, a déclaré le Dr Bridle, mais … l’histoire que je m’apprête à raconter est un peu effrayante. C’est une science de pointe. Il y a quelques éléments d’information scientifique clés dont nous avons eu connaissance, ces derniers jours, qui ont fait le lien final, donc nous comprenons maintenant – moi-même et certains collaborateurs internationaux clés – nous comprenons exactement pourquoi ces problèmes [avec le vaccin] se produisent. »

L’un d’eux est que la protéine de pointe, à elle seule, est presque entièrement responsable des dommages au système cardiovasculaire, si elle entre en circulation. En effet, si vous injectez la protéine de pointe purifiée dans le sang des animaux de recherche, ils subissent toutes sortes de dommages au système cardiovasculaire, et elle peut traverser la barrière hémato-encéphalique et causer des dommages au cerveau.

« À première vue, cela ne semble pas trop préoccupant parce que nous injectons ces vaccins dans le muscle de l’épaule. Jusqu’à présent, l’hypothèse était que ces vaccins se comportent comme tous nos vaccins traditionnels : ils ne vont nulle part ailleurs que le site d’injection, ils restent donc dans notre épaule. Une partie de la protéine ira au ganglion lymphatique drainant au niveau local afin d’activer le système immunitaire.

« Cependant – c’est là que la science de pointe est arrivée, et c’est là qu’elle fait peur – grâce à une demande d’information de l’agence de réglementation japonaise, moi-même et plusieurs collaborateurs internationaux avons pu avoir accès à ce qu’on appelle l’étude de biodistribution. C’est la première fois que les scientifiques savent où vont les vaccins à ARN messager après la vaccination ; en d’autres termes, est-ce une hypothèse sûre qu’il reste dans le muscle de l’épaule ? La réponse courte est absolument pas. C’est très déconcertant. La protéine de pointe pénètre dans le sang et circule plusieurs jours après la vaccination. » ( Scientifique des vaccins : « Nous avons fait une grosse erreur », femme conservatrice)

Ils ont obtenu l’étude de biodistribution des Japonais ? Vous plaisantez ? Vous voulez dire, la FDA a mis ces vaccins expérimentaux de « nouvelle technologie » en service avant qu’ils n’aient la moindre idée de l’endroit où la substance contenue dans le vaccin finirait dans le corps. Si ce n’est pas de la négligence criminelle, alors qu’est-ce que c’est ? Voulez-vous la preuve que nos organismes de réglementation sont contrôlés par les industries qu’ils sont censés surveiller ? Le voici !

Voici plus d’articles de la Children’s Health Defense sur le même sujet :

« … dans les études clés – appelées études de biodistribution, qui sont conçues pour tester où un composé injecté voyage dans le corps et dans quels tissus ou organes il s’accumule – Pfizer n’a pas utilisé le vaccin commercial (BNT162b2) mais s’est plutôt appuyé sur un ARNm « de substitution » qui produisait la protéine luciférase…

Les documents d’application de la réglementation montrent également que Pfizer n’a pas suivi les pratiques de gestion de la qualité standard de l’industrie lors des études toxicologiques précliniques de son vaccin, car les études clés ne répondaient pas aux bonnes pratiques de laboratoire (BPL)….

« Les implications de ces résultats sont que Pfizer essayait d’accélérer le calendrier de développement du vaccin en fonction des pressions de la pandémie », a déclaré Daniel O’Connor, fondateur et PDG de TrialSite. « Le défi est que les processus, tels que les bonnes pratiques de laboratoire, sont d’une importance capitale pour la qualité et, en fin de compte, pour la sécurité des patients. Si des étapes aussi importantes sont ignorées, l’analyse risques-avantages devrait être convaincante. » (…) Pfizer a sauté les tests critiques et coupé les coins sur les normes de qualité, les documents révèlent« , Défense de la santé des enfants)

Voyons si j’ai bien compris : le vaccin Covid a été approuvé même si « Pfizer n’a pas suivi les pratiques de gestion de la qualité standard de l’industrie » et même si « les études clés n’ont pas satisfait aux bonnes pratiques de laboratoire ? »

Pensez-vous toujours que ces vaccins sont sûrs ? Et ça empire aussi. Consultez-le :

« … des documents obtenus par les scientifiques dans le cadre de la Freedom of Information Act (FOIA) ont révélé que des études précliniques montrant que la partie active du vaccin (nanopicules d’ARNm-lipides) – qui produisent la protéine de pointe – n’est pas restée au site d’injection et dans le tissu lymphoïde environnant comme les scientifiques l’ont initialement théorisé, mais s’est largement répandue dans tout le corps et s’est accumulée dans divers organes, y compris les ovaires et la rate. » (« Pfizer a sauté les tests critiques et coupé les coins sur les normes de qualité, les documents révèlent », Défense de la santé des enfants)

Comme nous l’avons dit plus tôt, le vaccin était censé être « localisé », c’est-à-dire rester dans la zone où il a été injecté. Mais cette théorie s’est avérée fausse, tout comme la théorie selon laquelle la protéine de pointe serait un bon antigène était erronée. Il y a littéralement des milliers de décès et d’autres blessures [dommages] qui attestent de la « fausseté » de cette théorie, et il y en aura beaucoup plus avant la fin de cette campagne. En voici d’autres : :

« La recherche suggère que cela pourrait conduire à la production de protéines de pointe dans des endroits non intentionnels, y compris le cerveau, les ovaires et la rate, ce qui pourrait amener le système immunitaire à attaquer les organes et les tissus, ce qui entraîne des dommages, et soulève de sérieuses questions sur la génotoxicité et les risques de toxicité pour la reproduction associés au vaccin. » (« Pfizer a sauté les tests critiques et coupé les coins sur les normes de qualité, les documents révèlent »,Children’s Health Defense [Défense de la santé des enfants])

Donc, ça va partout. Partout où le sang circule, il y a aussi les protéines de pointe. Les jeunes femmes veulent-elles vraiment ces protéines mortelles dans leurs ovaires ? Pensez-vous que cela améliorera leurs chances de tomber enceinte ou d’accoucher en toute sécurité ? C’est de la folie à une échelle qui est, franchement, inimaginable. En voici plus sur la question :

« Des études indiquent que la protéine est capable d’accéder aux cellules des testicules et peut perturber la reproduction masculine…

En outre, le code génétique que le virus porte contient des insertions [inserts] qui rendent « extrêmement plausible » que la protéine pourrait se replier à tort dans un prion (comme celui qui est tenu responsable de la maladie de la vache folle dans les années 1980), causant des dommages étendus aux cellules cérébrales et augmentant le risque de maladies telles que la maladie d’Alzheimer et de Parkinson… » (« Vaccins contre le covidé : préoccupations qui rendent plus de recherche essentielle », The Conservative Woman

Nous espérons que les lecteurs commencent à comprendre à quel point ces vaccins sont vraiment dangereux. C’est littéralement une question de vie ou de mort. Comme l’avis de Bridle :

« Nous savons depuis longtemps que la protéine Spike est pathogène… C’est une toxine. elle peut causer des dommages à notre corps s’il est en circulation. Maintenant, nous avons des preuves claires que […] le vaccin lui-même, plus la protéine, entre dans la circulation sanguine. »

Une fois que cela se produit, la protéine de pointe peut se combiner avec les récepteurs sur les plaquettes sanguines et avec les cellules qui tapissent nos vaisseaux sanguins.C’est pourquoi, paradoxalement, il peut provoquer à la fois la coagulation sanguine et les saignements. » Et bien sûr, le cœur est concerné, en tant que partie du système cardiovasculaire », a déclaré Bridle. « C’est pourquoi nous voyons des problèmes cardiaques. La protéine peut également traverser la barrière hémato-encéphalique et causer des dommages neurologiques.

« Bref,… nous avons fait une grosse erreur. Nous ne nous en sommes pas rendu compte jusqu’à présent. Nous ne nous sommes pas rendu compte qu’en vaccinant les gens, nous les inoculons par inadvertance avec une toxine. » (Femme conservatrice)

«Erreur?» Il l’appelle une « erreur » ? Ce doit être l’euphémisme du siècle !

Allons droit au but : ce ne sont pas des vaccins ; c’est un système de production de protéines de pointe. Malheureusement, 140 millions d’Étasuniens ont déjà reçu le vaccin, ce qui signifie que nous pouvons nous attendre à une augmentation spectaculaire des conditions médicales débilitantes, y compris la coagulation sanguine, les saignements, les maladies auto-immunes, la thrombose cérébrale, les accidents vasculaires cérébraux et les crises cardiaques. Le vaste désastre humain auquel nous sommes maintenant confrontés est inestimable.

Y a-t-il jamais eu une plus grande menace pour l’humanité que le vaccin Covid ?

Mike Whitney

*****

Lien vers l’article original :

The Killer in the Bloodstream: the “Spike Protein”

https://www.globalresearch.ca/the-killer-in-the-bloodstream-the-spike-protein/5747572

Traduit par Maya pour Mondialisation

Tous les articles de Mondialisation.ca et Global Research peuvent être lus en 51 langues en activant le menu déroulant « Traduire le site Web » sur la bannière supérieure de notre page d’accueil (version de bureau).

Michael Whitney, analyste géopolitique et social renommé basé dans l’État de Washington. Il a commencé sa carrière de journaliste-citoyen indépendant en 2002 avec un engagement en faveur d’un journalisme honnête, de la justice sociale et de la paix mondiale.

Il est associé de recherche du Centre de recherche sur la mondialisation

  • Posted in Francais @fr, Mobile
  • Commentaires fermés sur La substance meurtrière dans la circulation sanguine : la « protéine spike ».

Un nouveau cri d’alarme !

En attendant que les médias fassent leur travail comme cela commence en Allemagne avec le journal Bild[2] qui fait son mea culpa ou en Irlande où un grand journal titre sur les morts de la vaccination,[3] combien faudra-t-il d’articles, de vidéos pour informer nos concitoyens de l’horreur de cette substance génique appelée vaccin, sans en avoir les caractéristiques, à l’intérêt nul pour les enfants qui ne risquent rien du covid et ne transmettent pas le virus, dont les risques sont loin d’être négligeables, en particulier cardiaques ?

Même l’agence du médicament français ANSM enquête sur le lien entre myocardites et thérapie génique. Quand on connait leur lenteur à la détente, il y a de quoi être inquiet…[4]

La litanie quotidienne du frère ou du copain moqueur fier de se vacciner et mort six semaines plus tard, des personnalités qui ont vanté le pseudo-vaccin à la télé italienne américaine anglaise ou française qui disparaissent brutalement d’une crise cardiaque… Deux présentateurs de la télévision britannique, un espoir du tennis de 12 ans, un mannequin et une célèbre youtubeur handicapé féru de sport et suivi par 260.000 personnes qui avait fait la pub du vaccin il y a quelques semaines, meurent brutalement de crise cardiaque et même un footballeur de l’Inter de Milan, danois qui s’écroule sur le stade et s’en tire avec un défibrillateur. Quel sera son avenir sportif, et les assurances vont -elles l’indemniser à hauteur de ses pertes financières ?  Ce jour une infirmière argentine meurt brutalement quelques jours après le vaccin et presque toujours le même scénario brutal.

Hasard ? Coincidence me dira-t-on ? Ça commence à faire beaucoup et s’additionne aux chiffres des agences comme le Vaers aux USA, l’EMA, l’ANSM, ou anglaise.[5]

LA PROPAGANDE DE LA BBC MISE EN CAUSE

Le cri d’alerte du jour succédant aux appels de collègues américains en particulier est celui d’un groupe de médecins britanniques accusant  la BBC de diffuser des déclarations simplistes et biaisées sur la vaccination des enfants (juin 17, 2021). Ils demandent à tous de diffuser largement leur lettre ouverte.

La UK Medical Freedom Alliance a envoyé cette lettre ouverte  au Professeur Devi Sridhar concernant l’épisode de BBC Newsround (7 juin 2021) faisant la promotion de la vaccination Covid pour les enfants.

La UK Medical Freedom Alliance a envoyé cette  lettre de plainte au professeur Sridhar en réponse aux déclarations qu’elle a faites dans l’émission BBC Newsround, diffusée dans la plupart des écoles britanniques, qui comprenait plusieurs affirmations fausses ou trompeuses. Par exemple, les vaccins Covid-19 seraient sûrs à 100 %,  les enfants devraient se faire vacciner pour protéger leurs parents et  les avantages pour les enfants seraient supérieurs aux risques.

INVRAISEMBLABLE TRIPLE MENSONGE : les pseudo-vaccins sont dangereux, incapables d’empêcher les transmissions et les enfants ne transmettent pas le covid.

L’injection ne protègerait pas leurs parents, si même il était éthique de leur demander cela, mettre leur vie en péril pour un risque mineur de maladie pour leurs parents jeunes à risque infiniment faible de mourir du covid.

« Présenter un message aussi simplifié et biaisé est, à notre avis, profondément irresponsable, relève de la propagande et a un impact négatif sur le processus de consentement pleinement éclairé. Nous avons demandé au professeur Sridhar de retirer immédiatement l’intégralité de son message et de présenter des excuses publiques claires pour avoir déformé les faits relatifs aux problèmes de sécurité des vaccins Covid-19 chez les enfants. »

Veuillez partager cette lettre aussi largement que possible sur vos canaux de médias sociaux et avec les journalistes, les médias, les célébrités et autres. Merci pour tous et en particulier les enfants.

Lettre ouverte de l’Alliance britannique pour la liberté médicale adressée à :
Professeur Devi Sridhar concernant l’épisode de 
BBC Newsround (7 juin 2021) sur les vaccins anti-covid pour les enfants.

“Nous aimerions partager avec vous notre lettre ouverte à la MHRA datée du 7 juin 2021 concernant les vaccins Covid-19 pour les enfants.[6]

Cette lettre est une réponse à votre récente apparition sur BBC Newsround, où vous avez fait plusieurs déclarations qui ne sont absolument pas soutenues par des preuves scientifiques.

Les préoccupations sont principalement liées, mais pas limitées, aux points suivants :

« Vous déclarez que l’avantage du vaccin pour les enfants serait qu’ils n’auraient alors « pas à s’inquiéter de Covid-19 ». Les enfants sont déjà dans une position où ils n’ont pas à s’inquiéter du Covid-19, car le risque pour eux est proche de zéro.

Vous affirmez qu’un autre avantage serait qu’ils sont alors susceptibles de ne pas infecter leurs parents.

Les enfants ne jouent pas un rôle majeur dans la transmission, et les essais réglementaires ne prouvent pas non plus que les vaccins empêchent la transmission.

Il s’agit clairement d’une déclaration destinée à provoquer une réaction émotionnelle de culpabilité suivie d’un sentiment de devoir, et en tant que telle, il s’agit de propagande plutôt que de conseils factuels.

Vous affirmez que le principal inconvénient du vaccin est qu’il s’agit d’une « autre injection dans votre bras ».

Il s’agit d’une déformation grossière des risques connus et inconnus d’effets indésirables graves potentiels des vaccins Covid-19 pour les enfants.

Nous sommes sûrs que vous savez que le CDC aux Etats-Unis a convoqué une réunion d’urgence, spécifiquement pour discuter des centaines de cas de myocardite survenus chez des jeunes après la vaccination[7]

Des effets potentiellement mortels et des décès ont été signalés chez de jeunes adultes et des enfants aux Etats-Unis et en Israël, ce à quoi vous ne faites pas du tout référence.

Vous trouverez les références pertinentes à tous ces points dans notre lettre ouverte.

Dans la situation actuelle, marquée par l’incertitude et la peur, le public se tourne vers les professionnels pour obtenir des conseils équilibrés.

Présenter un message aussi simplifié et biaisé est, à notre avis, profondément irresponsable. Lorsqu’il s’adresse spécifiquement à un groupe d’enfants vulnérables, il est impardonnable.

Nous notons que la version actuellement accessible de votre déclaration sur Newsround a déjà été expurgée, car vous avez initialement affirmé que le vaccin Pfizer-BioNTech était sûr à 100 %.

Vous deviez être conscient que le fait de déclarer toute intervention médicale sûre à 100 % sape la crédibilité de quiconque.

Modifier un article après qu’il a déjà été diffusé et visionné par un très grand nombre de personnes et d’enfants, sans explication ni excuses publiques, est très irrégulier. Le commentaire à la fin de la transcription écrite, se contentant de noter une correction, ne touchera pas la majorité du public qui a entendu et assimilé votre affirmation initiale.

Nous vous demandons donc de retirer immédiatement l’intégralité de votre message et de présenter des excuses publiques claires pour avoir déformé les faits relatifs aux problèmes de sécurité des vaccins Covid-19 chez les enfants”.

14 juin 2021

« Nous demandons que votre rétractation et vos excuses soient diffusées aussi largement que votre message initial, et plus particulièrement à toutes les écoles où ce matériel a pu être montré à des enfants.

Nous attendons une réponse confirmant que vous avez pris les mesures appropriées, ou justifiant les raisons pour lesquelles vous ne l’avez pas fait.

Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.
Alliance britannique pour la liberté médicale www.ukmedfreedom.org

Cc : BBC
Rt. Hon. Gavin Williamson – Secrétaire d’Etat à l’Education
Rt. Hon. Oliver Dowden – Secrétaire d’État au numérique, à la culture, aux médias et aux sports Shirley-Anne Somerville – Secrétaire d’État écossaise à l’éducation et aux compétences » 

En conclusion

Les témoignages de drames post vaccination y compris chez des enfants s’accumulent chaque heure… Il suffit d’ouvrir Tweeter ou Telegram pour trouver une nouvelle histoire tragique de parents ayant perdu leur fils de 32 ans pour rien et qui veulent alerter sur les réseaux sociaux faute de pouvoir s’exprimer sur les grandes chaines de télévision.

Tous ceux qui participent à la désinformation auprès des enfants et de leurs familles porteront le poids de ces décès, mais aussi de ces enfants devenus invalides à vie, pour RIEN, pour soutenir inconsciemment le projet funeste de quelques milliardaires contre l’Humanité.  Tous  ceux qui par leur silence contribuent à l’accumulation de nouvelles victimes.

Les responsables commencent à être mis en cause comme le Dr Fauci dont le Sénat américain demande le licenciement dans une nouvelle conférence de presse.[8]Nous y reviendrons, mais personne ne peut être sûr de son impunité. Tous les tyrans tombent un jour. Tâchons de limiter le nombre de victimes dans cette attente.

Nicole Delépine

 

 

Notes :

[1] Un groupe de médecins accuse la BBC de diffuser des déclarations simplistes et biaisées sur la vaccination des enfants – Children’s Health Defense Europe (childrenshealthdefense.eu)

[2] https://youtu.be/dgvmHdttEEc

[3] https://twitter.com/i/status/1405256231778926599

[4] Cas de myocardite : l’ANSM retient un “rôle possible” du vaccin Pfizer (europe1.fr) 

[5] How can the UK Gov. make these mandatory ? – 20th update on Adverse Reactions to the Covid Vaccines shows 949,287 Adverse Reactions & 1,332 Deaths – Daily Expose

[6] UKMFA Urgent Open Letter to the MHRA re Emergency Authorisation of the Pfizer Covid-19 vaccine for Children (ukmedfreedom.org)
60c886afa15a510c85059d51_UKMFA_Open_Letter_Devi_Sridhar.pdf (childrenshealthdefense.eu) 

[7] https://www.dailymail.co.uk/news/article-9672233/The-Latest-WHO-warns-delta-variant-hold-Europe.html

[8] https://youtu.be/UYVAZkXcYOg

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur Les témoignages des drames post-vaccination s’accumulent chaque heure

Joseph Biden paladin des droits humains

juin 22nd, 2021 by Manlio Dinucci

Le Sommet USA-Russie, le 16 juin à Genève, a été défini par le président Biden comme “bon, positif” et par le président Poutine “assez constructif”. Devrions-nous donc nous sentir un peu rassurés dans une situation où l’Europe est en première ligne de ce que l’OTAN définit comme “le point le plus bas de notre relation avec la Russie depuis la fin de la guerre froide” ? 

Les faits nous disent le contraire. Au moment même où en Suisse se déroulait le Sommet USA-Russie, dans la Baltique était en cours la Baltops 50, une des 20 grandes manœuvres militaires USA-OTAN en Europe en 2021. La Baltops 50 a été organisée et dirigée par le commandant des Forces navales USA-Africa avec quartier-général à Naples-Capodichino, l’Amiral Robert Burke, qui est en même temps à la tête du Commandement OTAN de Lago Patria (JFC-Naples). Du 6 au 18 juin, plus de 4.000 militaires avec 40 navires et 60 avions -appartenant à 18 pays membres et partenaires de l’OTAN, dont l’Italie- se sont exercés à la guerre aéronavale dans la Baltique et dans les régions environnantes, adossées au territoire russe. Ont pris part à la manoeuvre des navires de guerre et bombardiers y compris à capacité nucléaire, et, pour la première fois, a été intégré dans la manoeuvre le nouveau Centre Spatial OTAN. 

Pendant qu’était en cours cette grande manœuvre de guerre clairement dirigée contre la Russie, dans la conférence de presse suivant le Sommet le président Poutine déclarait : “Nous conduisons les manoeuvres militaires à l’intérieur de notre territoire, nous n’amenons pas nos équipements et notre personnel au bord des frontières des États-Unis d’Amérique, comme par contre sont en train de faire maintenant à nos frontières les USA et leurs partenaires”. Le déploiement géographique des forces, surtout celles nucléaires, est de première importance : un missile tactique déployé à 10.000 km de distance ne peut pas frapper l’objectif mais, s’il est déployé à 1.000 km, il a le même effet destructeur qu’un missile intercontinental. La Déclaration des deux présidents sur la “stabilité stratégique”, qui inclut l’extension du Nouveau Traité Start pour le contrôle des armes nucléaires, sera réduite à néant si les USA, comme ils l’ont programmé, installent en Europe de nouvelles armes nucléaires “tactiques

Cette question et quelques autres ont été ignorées par les médias qui, selon la mise en scène de Washington, ont utilisé le Sommet comme une sorte de procès, avec Poutine sur le banc des accusés. En procureur le Président des États-Unis qui, après avoir refusé de tenir la traditionnelle conférence de presse conjointe, n’a pas comme Poutine seulement répondu aux questions, mais a présenté sa propre relation sur le Sommet. D’après ce qu’il rapporte, Biden a dit à Poutine comment il réagit quand il voit violer les droits humains en Russie et ailleurs : “Comment pourrais-je être le président des États-Unis d’Amérique et ne pas parler contre la violation des droits humains. Défendre les libertés fondamentales fait partie de l’ADN de notre pays”.

Déclaration solennelle de l’actuel Président des États-Unis, le démocrate Joseph Biden qui en 2001 soutint la guerre du président républicain Bush en Afghanistan et, en 2002, présenta une résolution bi-partisane qui autorisait le président Bush à envahir l’Irak avec l’accusation (démontrée fausse ensuite) qu’il possédait des armes de destruction massive. Déclaration solennelle du Joseph Biden qui, comme vice-président de l’administration Obama, a été un des artisans des guerres USA-OTAN contre la Libye et la Syrie, du soutien aux groupes fondamentalistes islamiques pour saper ces pays de l’intérieur, de l’emploi des néo-nazis en Ukraine pour le putsch qui a ouvert la nouvelle confrontation avec la Russie, de la “kill list” comprenant des personnes du monde entier qui, jugées nocives pour les États-Unis, étaient secrètement tuées (The New York Times, President Obama’s Kill List, 29 mai 2012). Guerres et opérations secrètes qui ont provoqué, directement et indirectement, des millions de morts et les pires violations des droits humains. Les bons sentiments, cependant, ne font pas défaut : dans une nécrologie officielle sur Twitter (rapportée in extenso par l’Ansa – principale agence de presse italienne), le président Biden annonce : “Nos coeurs sont lourds aujourd’hui pour annoncer que notre cher berger allemand, Champ, est mort en paix à la maison”.

Manlio Dinucci

 

Article original en italien :

Joseph Biden paladino dei diritti umani

Édition de mardi 22 juin 2021 d’il manifesto

https://ilmanifesto.it/joe-biden-paladino-dei-diritti-umani/ 

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

 

Note pour la version française :

Détail de l’opération (en anglais seulement…) à https://www.joint-forces.com/exercise-news/43945-baltops-50-has-commenced-in-the-baltic-sea 

et https://www.nato.int/nato_static_fl2014/assets/pdf/2021/3/pdf/2103-factsheet_exercises.pdf

En cherchant bien sur le site du Ministère (français) des Armées,  on finit par trouver (seulement) dans la « Carte des Déploiements opérationnels des Forces armées françaises » : 

« OTAN : Pays baltes 400 militaires »… https://www.defense.gouv.fr/operations/rubriques_complementaires/dispositif-operationnel-francais-deploye-a-travers-le-monde. 

  • Posted in Francais @fr, Mobile
  • Commentaires fermés sur Joseph Biden paladin des droits humains

COLOMBIE – Conjoncture politique et grève nationale

juin 21st, 2021 by Pedro Santana Rodríguez

Durant 23 jours, en Colombie, la contestation s’est maintenue au milieu d’une répression brutale qui a occasionné l’assassinat de plus de 50 manifestants. Le chiffre de INDEPAZ, arrêté le 18 mai 2021, était de 46 victimes dûment identifiées, plus de 6 cas en voie d’identification, ces derniers dans la ville de Cali. Jusqu’au 12 mai, selon un rapport conjoint de INDEPAZ et Temblores, plus de 278 blessés avaient été enregistrés ; 32 blessés aux yeux, 356 agressions physiques, 18 faits de violence sexuelle et plus de 1 000 arrestations. Jusqu’à ce jour 134 personnes sont toujours portées disparues et n’ont pu être localisées.

Le cas le plus visible de violence sexuelle s’est produit dans la ville de Popayán, dans la nuit du mercredi 12 mai, documenté grâce à des enregistrements filmés par les moyens locaux qui témoignent de la manifestation dans cette ville. Alison Meléndez, une jeune fille de 17 ans, se trouvait proche des manifestations sans y participer activement, elle était en train de filmer ce qui se passait et elle a été violemment arrêtée par 4 policiers qui l’ont conduite dans les locaux du tribunal où elle aurait été abusée sexuellement. Libérée ensuite elle s’est suicidée, suppose-t-on, au domicile de sa grand-mère. C’est un des 18 cas d’agressions sexuelles infligées à des femmes, perpétrées par des membres de la Police nationale dans le cadre des manifestations qui ébranlent le pays depuis le 28 avril dernier. Le rejet généralisé dans le pays et les images largement diffusées sur les réseaux sociaux ont obligé la Police, qui a d’abord nié les faits, puis les a qualifiés d’informations mensongères, a finalement reconnaître l’arrestation violente de la mineure qui en outre était la fille d’un agent de la police en exercice. Les faits ont abouti à l’incendie de l’Unité de détention où les sévices sexuels contre la mineure auraient eu lieu.

L’ampleur de la répression est disproportionnée et correspond, selon moi, à une stratégie délibérée du gouvernement et de la Force publique de tenter de contrôler et d’étouffer les manifestations. Le but est de susciter la peur et de réduire par la force le mécontentement populaire. Infiltrer les manifestations, permettre l’intervention ouverte de groupes paramilitaires dans la ville de Cali et la ville voisine de Yumbo, largement documentés par les citoyens qui ont filmé aussi bien les débordements de la force publique que la présence de civils armés qui, aux côtés de la police, tirent contre des manifestants non armés, comme ce fut le cas le dimanche 9 mai, dans la ville de Cali contre la Minga indienne, avec un bilan de 12 indiens blessés, sont la preuve évidente de cette stratégie. Jusqu’à ce jour, et en dépit des preuves en images de ces faits, le tribunal ne présente aucun résultat des recherches qu’il dit avoir entreprises. On a voulu faire taire le mécontentement par la violence. Jusqu’à maintenant et en dépit du solde dantesque de morts, de blessés, de détenus, de victimes de violences, la contestation continue. Face à la pression nationale et internationale le président Duque a reconnu avec réticence et en les minimisant les débordements de la Force publique. La vérité est qu’il n’y a eu aucune condamnation ni aucune publication de résultats des investigations. Le gouvernement continue à soutenir la répression pour affaiblir les manifestations, même s’il n’y est pas parvenu. Jusqu’à maintenant cette stratégie a échoué ce qui ne signifie pas que le gouvernement Uribe-Duque y ait renoncé.

L’autre stratégie est de criminaliser et judiciariser les leaders sociaux qui ont pris une part active dans l’appel à la grève et dans les manifestations en cours. Dans cette stratégie, le fait le plus notoire a émané du ministre de la Défense en personne, Diego Molano qui, le 15 mai dernier, à la clôture du Conseil de sécurité dans la ville de Popayán a désigné quatre leaders sociaux connus, comme instigateurs de l’attaque et de l’incendie qui l’a suivi, de l’URI et du siège de la Médecine légale de cette ville. La gravité de l’accusation intempestive de Molano a été telle que le gouverneur du département, Elías Larrahondo Carabalí, et le maire de Popayán, Juan Carlos López, sont intervenus pour apporter un démenti au ministre, en indiquant que ce sujet n’était pas à l’ordre du jour de ce Conseil de sécurité et que les signalements du ministre se faisaient à l’encontre de quatre leaders sociaux très appréciés dans cette ville et qu’ils n’étaient nullement impliqués dans les actes de vandalisme contre ces installations officielles. Autre stratégie problématique qui met en danger la vie et l’honneur des leaders de la contestation. Pour ce fait et pour les assassinats enregistrés au cours des manifestations, ainsi que pour l’usage répressif de la violence contre les manifestants, mardi prochain, 25 mai, Molano fera l’objet d’une motion de censure. Nous verrons ce qui en ressort mais à ce jour, la motion de censure ne semble pas avoir recueilli les voix nécessaires pour qu’il soit démis de sa charge. Malgré tout la pression que les mobilisations exercent sur le Congrès continue à opérer.

Tout en persistant dans cette stratégie d’affaiblissement du mouvement le gouvernement avance dans deux autres directions. Une d’elle consiste à élargir la base de son soutien politique avec de nouveaux associés et son premier objectif est de rallier le parti libéral à la tête duquel est l’ex-président Cesar Gaviria. Duque et Gaviria ont eu deux longs entretiens la semaine dernière dont le résultat pour Duque est mitigé. S’il y parvenait, Gaviria, un des mentors et promoteur du modèle néolibéral, le vrai responsable de la crise sociale et de la pauvreté, que la pandémie n’a fait qu’aggraver, ferait savoir publiquement qu’il soutiendrait Duque et lui conseillerait de se défaire de plusieurs ministres, en premier lieu du ministre de la défense, Diego Molina, et déclarerait qu’il pourrait soutenir son nouveau projet de réforme tributaire à condition que les nouvelles ressources ne pénalisent pas la classe moyenne et les secteurs populaires. Duque, lui, n’est pas parvenu à inscrire le gouvernement dans le libéralisme. Et Gaviria affronte de graves controverses avec une partie de ses représentants au Congrès, qui ne sont pas partisans d’appuyer un gouvernement impopulaire tel que celui de Duque dans la perspective d’une campagne électorale pour la formation du Congrès en mars prochain. Malgré ces réticences cet appui donne un peu d’air à Duque, même si c’est un soutien éphémère.

La conjoncture est très volatile sur le terrain politique. Et cela principalement en raison de la proximité des élections présidentielles et du Congrès de la République. Pour preuve deux nouvelles victoires qu’ont obtenues les mobilisations et les manifestations. La première, la sortie par la porte dérobée de la chancelière inefficace et versatile, Claudia Blum, qui, après de nombreux errements, a présenté sa lettre de démission, même si on ne peut rien attendre de nouveau en matière de relations internationales de la volubile vice-présidente, Martha Lucía Ramírez. L’autre victoire, significative celle-ci, a été l’abandon du projet de réforme de la santé qui tendait à renforcer la privatisation du système de santé. Après avoir résisté, finalement le Congrès, avec de fortes majorités aussi bien à la Chambre qu’au Sénat, a abandonné le projet, le mercredi 19 mai. Autre triomphe de la rue qui avait demandé son retrait au gouvernement.

Usure, épuisement et avenir du mouvement

L’intensification de la répression ne semble pas être l’objectif immédiat de la stratégie du gouvernement, bien qu’il souligne que dans sa volonté de la poursuivre, en pratique, c’est l’ex-président Uribe qui instrumentalise Duque. Cette stratégie qui montrait en puissance avec la déclaration d’un soulèvement intérieur ne me semble pas avoir une acceptation suffisante au sein du gouvernement et de ses alliés des syndicats entrepreneurials. Le coup d’État pas davantage. Il y a des facteurs contraires puissants. La pression de la communauté internationale est forte et surtout la pression d’un important bloc parlementaire de démocrates des États-Unis. De même, les prises de position critiques de l’Union européenne, des Nations unies et de certains gouvernements de la région, alors qu’ils appliquent avec la main de fer de l’assistance militaire, la déclaration d’un soulèvement intérieur du moins à court terme ajouterait peu à cette stratégie.

La cooptation des organismes de contrôle permet au gouvernement en outre une ample marge de manœuvre dans l’usage des mécanismes répressifs sans conséquences majeures, étant donné que le juge est un fonctionnaire à la solde du gouvernement, tout comme le Contrôleur général, la Procureure générale et le Défenseur du peuple. La justice dans le communiqué émis par les Hautes cours est aussi sous contrôle, bien que limité, car il est le seul contrepoids institutionnel qui a fonctionné jusqu’à maintenant. À ce qui précède s’ajoute un Congrès inexistant car il fonctionne virtuellement avec de nombreuses restrictions en plus du fait qu’en son sein le gouvernement peut compter sur des majorités, étroites certes, mais des majorités. Duque et Uribe cherchent maintenant à satisfaire, avec des prébendes et des ressources, ses associés les plus proches pour éviter un affaiblissement. Cela explique le changement de ministres et les prétentions de Duque d’amener les libéraux à la coalition de gouvernement. De cette façon sur le front institutionnel le régime est sous contrôle. Je n’entrevois ni soulèvement intérieur à court terme ni coup d’État.

La contestation populaire devra maintenant faire face au découragement résultant de longues semaines de mobilisation. Les manifestations d’hier, 19 mai, ont réuni de très nombreux participants mais moins que les autres journées convoquées par le Comité national de la grève. Les blocages et les barrages se maintiennent mais ont été levés dans certains points à la demande même des communautés qui doivent faire face à des pénuries d’aliments, à la baisse d’activité du commerce et des ventes de rue, source de moyens de subsistance pour une partie importante de la population. Sans doute est-ce le moment de reconsidérer temporairement la stratégie de la mobilisation. La remplacer par des mobilisations massives échelonnées qui maintiendraient la pression en attente des résultats de la table des négociations. En même temps pourraient s’ouvrir de vastes processus de délibération sur les contenus des propositions de la réforme tributaire, le revenu de base, le plan massif d’emplois publiques, les politiques d’économies paysannes, les politiques publiques en faveur des jeunes, le droit d’inscription gratuit pour l’éducation supérieure, la réforme de la Force publique, les réformes politiques qui sont à mon avis les thèmes principaux des contestations dans cette conjoncture. Peut-être le moment est-il venu de la construction collective sur ces questions et autres sujets prioritaires. Préserver et élargir l’organisation et la délibération accompagnée de grandes mobilisations pacifiques. Ces sujets devront être débattus au sein du mouvement et du Comité national de la grève évidemment.

Pedro Santana Rodríguez

 

 

Source (espagnol) : La coyuntura política y el paro nacional en Colombia, alainet.org, le 20 mai 2021.

Traduction française de Françoise Couëdel.

Pedro Santana Rodríguez est directeur de la Revista Sur.

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur COLOMBIE – Conjoncture politique et grève nationale
  • Tags:

– Né de parents américains qui ont immigré de San Francisco en Israël en 1967, Bennett est un ultranationaliste d’extrême droite qui s’oppose farouchement à la création d’un État palestinien ou à toute forme d’autodétermination en Palestine/Israël.

– Bien qu’il ne soit pas lui-même un colon, il a dirigé, de 2010 à 2012, le principal organe politique (le Conseil de Yesha) qui représente les colons israéliens vivant sur les terres palestiniennes occupées en violation du droit international et qui est un fervent partisan de la colonisation israélienne.

– Ancien membre du parti Likoud, il a été le chef de cabinet de Netanyahou de 2006 à 2008. En tant que chef du parti Foyer juif (2012-2018), il a été un partenaire clé du gouvernement de coalition de M. Netanyahou, en tant que ministre de l’Education et ministre des Affaires de la diaspora. Au cours du précédent gouvernement, il a été ministre de l’Economie et ministre des Services religieux. Il a également été ministre de l’Education (2015-2019) et ministre de la Défense (2019-2020) sous Netanyahou. En 2018, il a quitté le Foyer juif pour former le parti Nouvelle Droite (Tsalach).

– Bennett a déclaré à plusieurs reprises son opposition catégorique à la création d’un État palestinien dans les territoires occupés. Au lieu de cela, il propose qu’Israël annexe unilatéralement les quelque 60 % de la Cisjordanie palestinienne qui sont tombés sous le contrôle total d’Israël dans le cadre des accords d’Oslo, censés être temporaires, et où se trouvent la plupart des colonies israéliennes. En 2014, Bennett a déclaré aux journalistes qu’Israël « va progressivement tenter d’appliquer la loi israélienne [d’annexion] sur les zones sous contrôle israélien de Judée et Samarie [la Cisjordanie occupée]. » En 2013, il a déclaré : « Je suis favorable à la mise en œuvre de la souveraineté israélienne sur la zone où vivent 400 000 (colons) et seulement 70 000 Arabes. » Bennett a également ridiculisé les négociations en cours menées par les États-Unis sous l’administration Obama, déclarant que « tout cela n’est qu’une blague. »

– En 2014, Bennett a écrit une tribune pour le New York Times, « Pour Israël, deux États n’est pas une solution », répétant une fois de plus son opposition à l’autodétermination palestinienne et son projet d’annexer 60 % de la Cisjordanie. En 2013, il a déclaré au magazine New Yorker : « Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir, pour toujours, pour lutter contre la fondation d’un État palestinien sur la terre d’Israël. » Quelques mois plus tard, en juin, il a déclaré : « La chose la plus importante en Terre d’Israël est de construire, construire, construire [des colonies]. Il est important qu’il y ait une présence israélienne partout. Notre principal problème reste le refus des dirigeants israéliens de dire de manière simple que la terre d’Israël appartient au peuple d’Israël. »

– En 2014, Bennett, alors ministre de l’Économie et des Services religieux, a publié une lettre adressée aux citoyens palestiniens d’Israël, qui représentent environ 20 % de la population, les mettant en garde contre le fait de devenir une « cinquième colonne ». Selon la presse, la lettre, écrite en arabe, était truffée de fautes.

– M. Bennett préconise également un contrôle accru des Juifs sur le vénérable complexe de mosquées du Noble Sanctuaire à Jérusalem-Est occupée, connu sous le nom de Mont du Temple pour les Juifs, qui est le troisième site le plus sacré de l’Islam. Les Juifs messianiques extrémistes veulent construire un temple dans le Noble Sanctuaire, ce qui déclencherait une conflagration religieuse majeure dans la région et au-delà. En février 2014, Bennett a déclaré lors d’une réunion de la Conférence des présidents des principales organisations juives qu’Israël tentait d’exercer un plus grand contrôle sur le Noble Sanctuaire, affirmant qu’il avait déjà pris des mesures qui « influenceraient finalement le côté oriental de Jérusalem, et cela inclura le Mont du Temple. »

– En octobre 2018, Bennett a déclaré que s’il était ministre de la Défense, il ordonnerait une politique de tirer pour tuer les Palestiniens qui tentent de traverser à pied la frontière entre Israël et Gaza, où près de 2 millions de personnes sont piégées par un siège israélien illégal et un blocus naval depuis 15 ans. Lorsqu’on lui a demandé s’il donnerait l’ordre aux soldats de tuer des enfants palestiniens, Bennett a répondu : « Ce ne sont pas des enfants, ce sont des terroristes. Nous nous trompons nous-mêmes. Je vois les photos ». À ce moment-là, au moins 140 manifestants avaient été tués par des soldats israéliens, dont au moins 29 enfants selon l’ONU, ainsi que des travailleurs médicaux et des journalistes, et plus de 29 000 autres blessés, dans le cadre de la Grande Marche du retour.

– En 2013, Bennett a suscité la controverse lorsqu’il a été rapporté que lors d’une réunion du cabinet sur la libération des prisonniers palestiniens, il a déclaré : « Si nous capturons des terroristes, nous devons simplement les tuer… J’ai déjà tué beaucoup d’Arabes dans ma vie – et il n’y a aucun problème avec cela. » Interrogé par les journalistes, un porte-parole a déclaré que Bennett voulait dire que les soldats israéliens devraient recevoir l’ordre de tuer les Palestiniens au lieu de les capturer et de les emprisonner.

 

Version originale : Quick Facts: Naftali Bennett, The IMEU, le 28 mai 2021.

Traduction JPB pour l’Agence média Palestine

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur Israël – En bref, qui est Naftali Bennett
  • Tags:

200 mètres : le train-train en Palestine occupée.

juin 21st, 2021 by Rosa Llorens

Pour leur réouverture, les cinémas semblent nous avoir préparé une pochette-surprise de feel-good movies , dont le fleuron est l’hagiographique L’oubli que nous serons, avec l’inévitable Javier Cámara, spécialiste, avec le don qu’il a de se faire rougir le bout du nez pour exprimer des émotions intenses, du mélo.

Que pouvait-on attendre de 200 mètres, d’Amine Nayfeh, co-production qataro-italo-suédo-jordanienne ? Mustafa habite chez sa mère, à 200 mètres de sa femme et leurs trois enfants, séparé d’eux par le Mur israélien ; lorsque son fils a un accident et que Mustafa veut aller le voir à l’hôpital, ces 200 mètres deviennent, suivant un schéma maintenant bien établi, une odyssée de 200 km. Qu’apporte cette énième variation sur le système d’apartheid routier israélien et de check-points où les Palestiniens s’entassent comme des poissons pris dans la nasse ?

[Film] 200 mètres (2021) – Bande annonce VF (trailer). Un film de Ameen Nayfeh.

Dans Paradise Now, de 2005, où jouait déjà Ali Suliman, celui-ci menait, sur les chapeaux de roues, une discussion passionnée sur l’emploi de la violence, avec une Palestinienne de la diaspora revenue au pays avec un point de vue occidental. Ici, il a pour co-passagère Anne, une jeune Allemande qui filme plus vite que son ombre, artifice de narration qui ne se prend pas vraiment au sérieux, et qui sert à Nayfeh à se moquer lui-même, et à se justifier, des ficelles éculées qu’il emploie. L’identité d’Anne est longtemps mystérieuse : ne serait-elle pas une espionne israélienne (ici, apparaît la hantise de la manipulation, comme dans Omar, chef-d’œuvre de Hany abu-Assad, de 2013) ? Effectivement, on finit par découvrir qu’elle parle hébreu couramment, et que son père est juif ; son naïf fiancé, Kifah, se met alors en colère et essaie de s’emparer de sa caméra et peut-être de la casser, comme dans Five Broken Cameras, film que les Israéliens avaient tenté de faire passer pour palestinien (en jouant grossièrement de l’ambiguïté entre le héros à la caméra, palestinien, et celui qui le filmait, qui, lui, est juif) et qui était en fait l’œuvre de la propagande israélienne. Kifah, en faisant des reproches à Anne, parle aussi de ce film : pourquoi veux-tu nous filmer ? pour montrer combien les Palestiniens sont malheureux et que les gentils Israéliens s’occupent de nous ? Five Broken Cameras avait en effet pour but d’enfermer les Palestiniens dans une attitude victimiste et une stratégie légaliste et judiciaire (filmez les violences israéliennes, réunissez des preuves, adressez-vous aux tribunaux, mais surtout ne sortez pas de la légalité ; pendant ce temps, le Mur et les expropriations de Palestiniens avançaient).

Mais Mustafa tranche le débat en obligeant Kifah à rendre sa caméra à Anne, confirmant ainsi le statut de fétiche de l’objet et la pertinence de la stratégie qui va avec, et ridiculisant la position que représente Kifah, traité de révolutionnaire à la manque (sa manie d’arracher des drapeaux israéliens n’a d’autre résultat que de retarder Mustafa dans son itinéraire vers l’hôpital). Cela permet même au réalisateur de traiter Kifah de raciste, parce qu’il se met en colère contre une fille qui veut aider les Palestiniens, parce qu’elle est a un père juif. On nous suggère même qu’une Européenne à moitié juive peut mieux aider les Palestiniens que les Palestiniens eux-mêmes, divisés par leurs querelles internes. A ce propos, il y a une curieuse séquence, où des Palestiniens empêchent un jeune co-passager d’escalader le Mur, en criant : « Ce secteur de mur est à nous »…La séquence se termine brutalement par un fondu au noir, et on n’en saura pas plus. Où nous mène donc le réalisateur ? Quelles perspectives pour la famille de Mustafa et tous les Palestiniens pris au piège du Mur et de toutes les chausse-trapes administratives mises au point par les Israéliens pour leur pourrir la vie ? Le dénouement est stupéfiant de futilité : Mustafa continue à téléphoner tous les soirs pour souhaiter une bonne nuit à ses enfants et à leur envoyer des signaux lumineux ; mais il a trouvé un système d’éclairage avec des ampoules de toutes les couleurs qui ravit la famille ! A quoi bon lutter, quand le bonheur, c’est simple comme une ampoule… Salwa, la femme de Mustafa l’a compris depuis longtemps, elle qui, tranquillement collaborationniste, a sollicité pour son fils un stage d’été dans un club de foot israélien, le Maccabi de Haïfa, et qui reproche à son mari de leur compliquer bêtement la vie par son entêtement à ne pas demander la nationalité israélienne.

Un site tunisien, La Presse.tn, nous éclaire sur les non-dits du film : 200 mètres « nous fait vivre de façon perceptible les « indignités » terribles de la vie quotidienne des Palestiniens ». C’est-à-dire qu’il sollicite seulement notre compassion : ce film « n’est pas du tout dans le discours de la « Cause ». […] c’est le cinéma de la « Cause » avec du discours au premier degré sur la « Cause » qui a fait fuir beaucoup de gens devant la « Cause » parce qu’il nous donne une impression de déjà vu ». Difficile de faire mieux dans le sens de la contre-vérité : alors que les grands films engagés d’Elia Suleïman ou Hany abu-Assad étaient de vrais coups de poing, les gentils films victimistes de leurs épigones délavés tournent en rond, accumulant les redites insipides.

Face à son fiancé, Anne se défend en disant : « Je voulais juste comprendre cette merde de situation » : il y a bien longtemps qu’on a compris, et les films qui veulent encore nous éclairer sur les difficultés pratiques des Palestiniens sont parfaitement anachroniques : aujourd’hui, il faut aller plus loin. Certes, ce sont les hasards de la production et de la programmation qui amènent ce film en salle après la nouvelle agression d’Israel contre Gaza, et cette situation nouvelle qu’est la solidarité des Palestiniens au-delà de leurs différences de statut légal, voulues par Israel pour les diviser.

Mais les hasards du calendrier montrent bien que cette histoire familiale entre un Palestinien de Cisjordanie qui refuse de demander la nationalité israélienne et sa femme pourvue de cette nationalité expose une situation trop conforme aux intérêts israéliens et de toute façon dépassée.

Rosa Llorens

Image en vedette provenant des réseaux sociaux.

Rosa Llorens est normalienne, professeure de Lettres classiques et écrit des critiques de films pour divers sites.

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur 200 mètres : le train-train en Palestine occupée.
  • Tags:

CHILI – Bye bye, Pinochet !

juin 21st, 2021 by Emir Sader

Depuis la fin de la dictature de Pinochet jusqu’à ces élections le processus a été long. La transition qui a restauré la démocratie politique au Chili a duré longtemps mais elle a conservé la constitution imposée en plein état de siège par Pinochet – même si celle-ci a été modifiée sur certains points – et la politique économique néolibérale.

Une coalition entre le Parti socialiste et la Démocratie chrétienne a été responsable de cette longue transition qui a commencé en 1990 et s’achève maintenant, plus de trente ans plus tard. À partir de 2019, une série de manifestations populaires jamais vues au Chili, qui ont commencé par des oppositions à l’augmentation de billets de métro, ont troublé la tranquillité apparente de la vie chilienne.

Le mouvement populaire qui a été lancé avec ces protestations a fini par réclamer une consultation qui a approuvé la convocation d’une Assemblée constituante, avec parité de genre, et représentation des peuples indiens. Les 155 parlementaires qui rédigeront la nouvelle Constitution chilienne ont déjà été élus et celle-ci sera soumise à referendum de la population le premier semestre 2022.

Les résultats ont été à la hauteur du tremblement de terre qu’ont représenté les mobilisations de 2019, qui n’ont cessé qu’avec la survenue de la pandémie. Le premier résultat a été la défaite de la droite. Le front qui a réuni tous les partis de droite a obtenu moins d’un tiers des voix, le pire résultat de l’histoire. Un résultat qui compte moins de 10% de soutien au président Sebastián Piñera, également battu.

Le second résultat a été le faible vote du centre gauche, l’alliance entre socialistes et démocrates chrétiens. Celle-ci est arrivée en troisième position ce qui a conduit à la polarisation entre eux et la droite chilienne.

La grande nouveauté, résultat direct des grandes manifestations a été autant celui de la nouvelle gauche, exprimée en partis et nouvelles alliances de partis – le Front ample, considéré comme le grand vainqueur –, que le vote du Parti communiste et, principalement, le vote des indépendants qui ont pu se lancer comme candidats individuels.

Au total, les forces progressistes auront autour de 70% des représentants à l’Assemblée constituante. Enfin, le Chili pourra se défaire de la vieille constitution pinochetiste et du modèle économique néolibéral. Le fantôme de Pinochet sera finalement totalement exorcisé.

Pour la première fois aussi ont été élus, au suffrage direct, les gouverneurs et les maires de tout le Chili.

Malheureusement tout cela ait été gâché par la faible participation des électeurs : moins de la moitié a voté, résultat de la décision désastreuse d’en finir avec l’obligation de vote, qui a conduit à ce que les présidents et autre élus recueillent un faible pourcentage de voix. Les jeunes, en grande partie, ne s’inscrivent même pas sur les registres électoraux. Le Congrès a tenté cette semaine de révoquer cette décision et de rétablir le vote obligatoire mais n’a pas obtenu le quorum nécessaire pour le faire. On suppose que ce sera un des changements à inscrire dans la nouvelle constitution chilienne.

Comme si toutes ces émotions n’avaient pas été suffisantes. Le Chili aura des élections présidentielles en octobre de cette année, dans un climat polarisé par les grandes manifestations populaires et par les débats fondamentaux au sein de la Constituante. Il y aura certainement un candidat de la droite, un de l’alliance de centre-gauche. Dans le camp de la nouvelle gauche, il y a des pré-candidats du Front ample et du Parti communiste qui débattent aujourd’hui de la possibilité de maintenir les deux candidatures ou de consulter l’ensemble de la gauche, pour présenter une candidature unique.

Dans tous les cas, pour la première fois, le Chili a la possibilité d’avoir un président qui ne soit ni de droite ni de centre gauche. Dans ces deux dernières possibilités, très probablement dans le cas de centre gauche et certainement dans le cas de la nouvelle gauche, le nouveau gouvernement chilien rejoindra le groupe des gouvernements anti néolibéraux et progressistes de l’Amérique latine qui actuellement comprend le Mexique, l’Argentine, la Bolivie et pourra compter à partir de l’an prochain, aussi le Brésil.

Le Chili qui sortira de tout ce processus sera un pays neuf, doté d’une nouvelle constitution qui suivra les grandes orientations proposées par Salvador Allende : « Que le peuple pour la première fois comprenne que ce n’est pas d’en haut mais des racines même de ses convictions que doit naître la Chartre suprême, qui lui assurera une existence en tant que peuple digne, indépendant et souverain ». Si longtemps après sa disparition, Allende fait justice à Pinochet, la démocratie fait justice à la dictature.

Emir Sader

 

Source (espagnol) : Bye bye, Pinochet! alainet.org, le 19 mai 2021.

Traduction française de Françoise Couëdel.

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur CHILI – Bye bye, Pinochet !
  • Tags:

Alors que l’hystérie vaccinale prospère encore en France malgré les alertes multiples sur les décès entraînés par la vaccination et de graves accidents invalidants, il faut avertir une nouvelle fois que vacciner les enfants et adolescents contre le covid19 est une grave faute éthique, médicale, scientifique. N’embarquez pas vos enfants dans cette galère.

Au 12 juin 2021, l’agence européenne du médicament rapporte[1] 13 867 décès en rapport avec l’injection et 1 354 336 incidents graves.[2]

Et ce ne sont que les effets indésirables précoces reconnus par l’agence, faisant évidemment l’impasse sur les effets secondaires à moyen terme, probables (fausses couches à répétition en Israël et Grande–Bretagne) et à long terme inconnus, mais craints par les généticiens (augmentation des cancers, des maladies auto-immunes, stérilité ?). Bref, de tels points d’interrogation devraient rendre les plus raisonnables prudents et on s’étonne de l’attitude de militants bio anti-OGM qui n’hésitent pas à s’injecter des thérapies géniques non testées.

Efficacité de la propagande. Comment réagiront les journalistes devant l’évidence des complications niées consciencieusement dans leurs émissions. Les vaccins H1N1 et contre la grippe aviaire avaient été interdits par la FDA après quelques dizaines de décès en rapport avec l’injection. Pourquoi ce silence après de milliers de morts ?

Et en parallèle, rappelons que le covid19 n’a pas touché les enfants sans maladies préalables potentiellement léthales.

Depuis le début du #covid19 :

  • de 0 à 9 ans : 5 décès avec des comorbidités graves ;
  • de 10 à 19 ans : 9 décès causés par des comorbidités graves.

Alors, comment accepter le pseudo-impératif arithmétique ?
Maths que de délires commet-on en ton nom ?

Stupidité arithmétique

Tout récemment[3] Mr Fischer,[4] professeur de génétique médicale et de recherche en thérapie génique, en charge de la stratégie vaccinale du gouvernement[5] prétendait : « la vaccination des mineurs de plus de 12 ans est un impératif arithmétique pour se rapprocher de l’immunité de groupe contre le Covid-19 » après avoir précisé : qu’il fallait « vacciner 90 % des 12 à 100 ans » pour parvenir à l’immunité de groupe.

Comment peut-il arriver à ce chiffre ?

Rappelons tout de même que ce professeur, lié à la fondation Rothschild est responsable de la vaccination obligatoire des nourrissons depuis 2018 imposée par Mme Buzyn mise à l’abri des poursuites judiciaires par son statut international à Genève, en marchant allégrement sur les rapports des professionnels de santé et du panel de la société civile qui s’étaient déclarés opposés à l’obligation pure et simple.[6]

Alors l’impératif arithmétique pour le vaccin anticovid des ados du Pr Fischer fait grincer des dents

Dans aucun des grands pays démocratiques occidentaux, la couverture vaccinale anticovid partielle (au moins une dose) n’a dépassé les 64 %, même lorsqu’une propagande mensongère intense, associée à une censure féroce des opposants et des menaces d’obligation ou de pass vaccinaux ont été utilisées (comme en Israël et en Grande-Bretagne).

Au 14 juin 2021, le pourcentage de vaccinés (à au moins une dose) n’atteint que 64 % au Canada, 62 % en Israël et en Grande-Bretagne et ne progresse plus guère. De plus, ces chiffres ne concernant que ceux qui ont reçu une dose, les vaccinés complets (à deux doses) sont partout inférieurs à 50 %.

Dans ces pays, les moins de 18 ans représentent moins de 25 % de la population et ceux de 12 à 18 ans environ 8 % de la population globale. Comme il est totalement illusoire d’espérer vacciner plus d’un tiers d’entre eux, leur vaccination augmenterait de moins de 3 % la couverture vaccinale globale dans la population, restant bien loin des 90 % considérés comme nécessaires, d’après les laudateurs de la prétendue immunité vaccinale de groupe.

Monsieur Fischer, brillant professeur, ne saurait-il plus compter ? Ou bien cette apparente aberration arithmétique, qui met en colère les vrais mathématiciens qui se sentent manipulés, ne constitue-t-elle qu’un argument de propagande vaccinale marchande de plus ? Pourquoi ce choix de décevoir tant de ses admirateurs ?

Aberration médicale ou manipulation : proposer la vaccination aux ados comme antidépresseur !

Dans cette interview, le professeur Fischer, après avoir reconnu que les mineurs « n’ont qu’un risque sanitaire minime face au Covid-19 » et que « l’idée de vacciner les ados à la place des adultes réticents est éthiquement inacceptable », prétend aussi qu’ils pourraient « tirer un bénéfice individuel au sens social et psychologique », car « ils paient un trop lourd tribut à la pandémie avec des décrochages scolaires et des impacts psychologiques très lourds pour les jeunes privés de collège ou de lycée, car la vaccination va réduire le risque de fermeture d’établissements à la rentrée ».

Son aplomb n’est pas digne de sa réputation et de son passé et rappelle plutôt celui de racketteurs ou de violeurs qui expliquent à leur victime qu’elles ne seront pas battues si elles se plient à leurs exigences. Le covid et sa gestion depuis 18 mois rend fous trop de compatriotes. Il faut en sortir.

Les troubles psychiques considérables[7] et le massacre éducatif, sportif et social dont souffrent actuellement les jeunes ne sont absolument pas dus au covid qui ne les a quasiment pas atteints, mais uniquement aux mesures sanitaires inutiles coercitives et humiliantes dont ils ont été victimes.[8]

Pour faire disparaître ces complications, il suffirait de reconnaître que l’épidémie est quasiment finie en France[9], que les jeunes n’en ont jamais été responsables[10]et de supprimer immédiatement toutes les mesures dictatoriales, sans aucun fondement scientifique, qui leur nuisent gravement.

Une affirmation contraire à la vérité scientifique

Dans son interview, Monsieur Fischer affirme : « on sait que les ados participent autant que les adultes à la circulation du virus, donc il faut y aller ». Cette affirmation est totalement contraire aux données actuelles de la science.

En effet, toutes les études épidémiologiques publiées depuis 18 mois montrent que les enfants ne participent pas à la transmission virale. De même la persistance ou la reprise des activités scolaires ne se sont accompagnées nulle part d’une reprise de l’épidémie. Après 18 mois d’épidémie et plus de 175 millions d’infectés, aucun cas de transmission du virus par un enfant infecté n’a pu être formellement démontré selon l’analyse des publications PubMed internationales (plus de onze mille sur covid et enfant).

Les enquêtes sur les cas identifiés en milieu scolaire suggèrent que la transmission d’enfant à enfant à l’école est rarissime (si elle existe)[11][12]

Plus de 20 études épidémiologiques dans une dizaine de pays ont recherché opiniâtrement des contaminations à partir d’enfants de moins de 18 ans : aucune n’a pu mettre en évidence un seul exemple réellement probant.

  • L’étude de l’INSERM[13] est très démonstrative. L’enfant des Contamines a été en contact, alors qu’il était malade, avec 172 personnes, dont 112 élèves et professeurs dans trois écoles et un ski-club. Il n’a contaminé personne, même pas les deux autres enfants de sa fratrie.
  • L’étude de l’institut Pasteur[14] sur les écoles primaires de Crépy-en-Valois a porté sur 1340 personnes, dont 139 infectées (81 adultes et 58 enfants). Parmi 510 élèves de six écoles primaires, ils ont identifié trois enfants de trois établissements différents qui étaient infectés au moment où les écoles étaient encore ouvertes. Aucun de ces trois enfants n’a contaminé quiconque, qu’il s’agisse d’autres élèves ou d’adultes.
  • L’étude Coville, du groupe Activ (Association clinique et thérapeutique infantile du Val-de-Marne) dirigé par le professeur Robert Cohen, vice-président de la Société française de pédiatrie, a porté sur 600 enfants, de la naissance à l’âge de 15 ans permet de conclure que : « sans histoire de Covid parental, l’enfant n’a rien. »[15]
  • Aux Pays-Bas,[16] les enfants âgés de 0 à 17 ans ne représentent que 1,3 % de tous les patients déclarés avec COVID-19, bien qu’ils représentent 20,7 % de la population. Seulement 0,6 % des hospitalisations signalées concernaient des enfants de moins de 18 ans. Il n’y a pas de rapport d’enfants décédés du COVID-19. Une étude des ménages aux Pays-Bas a rapporté des données sur 116 enfants de 1 à 16 ans et les résultats préliminaires ont montré que rien n’indique que les enfants de moins de 12 ans aient été les premiers infectés de la famille.
  • En Irlande,[17] avant la fermeture des écoles, aucun cas de contamination scolaire n’a été détecté parmi les 924 enfants et 101 adultes au contact de six infectés (trois enfants, trois adultes).
  • En Australie,[18] 9 élèves et 9 membres du personnel infectés par le SRAS-CoV-2 dans 15 écoles ont eu des contacts étroits avec un total de 735 élèves et 128 membres du personnel. Seules 2 infections secondaires ont été identifiées, aucune chez le personnel adulte. 1 élève du primaire a été potentiellement infecté par un membre du personnel. Australian National Centre for Immunisation Research and Surveillance
  • En Suisse[19]: sur un total de 4310 patients atteints du SRAS-CoV-2, 40 étaient âgés de moins de 16 ans (0,9 %). Parmi les 111 contacts familiaux positifs des enfants étudiés, les mères prédominaient (n = 39), suivies des pères (n = 32), des frères et sœurs pédiatriques (n = 23), des frères et sœurs adultes (n = 8) et des grands-parents (n = 7).
  • En Finlande, un enfant de 12 ans qui allait à l’école durant sa maladie a été en contact avec 121 personnes et n’en a contaminé aucune.
  • En Grèce, l’analyse épidémiologique de 23 clusters touchant 109 personnes (66 adultes et 43 enfants) n’a retrouvé aucun cas de transmission à partir d’un enfant.

En Israël, une poussée de covid est apparue dix jours après la réouverture des écoles et des universités. Le rôle d’un employé super contaminateur a été clairement mis en évidence, mais aucun cas de contamination certaine à partir d’un enfant n’a été établi.

Et Benjamin Lee et William V. Raszka confirment dans la grande revue pédiatrique américaine[20]: « dans la transmission du COVID-19, l’enfant n’est pas à blâmer. »

Les conclusions du centre européen de contrôle des maladies infectieuses sont également claires :

« les preuves issues de la recherche des contacts dans les écoles et les données d’observation d’un certain nombre de pays de l’UE montrent que la réouverture des écoles n’a pas été associée à une augmentation de la transmission communautaire.

« Les données disponibles indiquent également que les fermetures d’établissements de garde d’enfants et d’enseignement ne constituent pas une mesure de contrôle efficace pour la transmission communautaire du COVID-19 et que de telles fermetures ne fourniraient probablement pas une protection supplémentaire significative de la santé des enfants, car la plupart développent une forme très légère COVID-19. »

Ceux qui culpabilisent les enfants en les accusant de transmettre le virus[21] ne citent que de vagues études de laboratoire, ou des simulations reposant sur des hypothèses fausses, ou la découverte de foyers scolaires dus aux adultes à leur contact, mais jamais d’études épidémiologiques sérieuses dans le monde réel.

La médecine, c’est d’abord la clinique et ceux qui ont osé accuser les enfants de risquer de tuer leurs grands-parents à travers des clips télévisés émotionnels, sans aucune preuve scientifique de ces accusations, seront à l’origine de multiples dégâts à court, moyen, voire long terme, et en particulier des épidémies de suicide, y compris chez les très jeunes enfants. Le journal Bild allemand, un des plus grands en Allemagne vient de s’excuser auprès de la population des mensonges diffusés à la demande du gouvernement et en particulier de la maltraitance des enfants.

Stupidité médicale : dans le monde réel, les vaccins covid actuels sont incapables d’assurer une immunité de groupe

Les avocats de la vaccination prétendent qu’il serait nécessaire d’atteindre le plus haut taux de vaccination (70 %-90 %) pour stopper l’épidémie.

Mais cette fausse affirmation ne repose, une fois de plus, que sur des simulations mathématiques qui se sont très lourdement trompées tout au long de cette crise sanitaire.

Dans la vie réelle, tous les pays qui ont atteint de très hauts pourcentages de vaccination antiCovid, loin d’être protégés, sont ceux qui souffrent des plus hauts taux de propagation du virus et de mortalité pendant au moins 6 à 12 semaines. Rappelons quelques exemples à l’aide des courbes officielles de l’OMS sur lesquelles nous avons ajouté nos commentaires en rouge.

Gibraltar (34 000 habitants)

Dans ce micro-État la vaccination de la totalité de la population a été suivie d’une multiplication par 4 des contaminations et par 19 de la mortalité (de 10 à 95)

Les Seychelles sont un petit pays d’environ 100 000 habitants dont la ressource principale est le tourisme. Elles avaient été relativement épargnées par l’épidémie et ne comptaient, après 9 mois d’épidémie, que 502 cas confirmés et un décès. La vaccination a commencé début janvier 2021 et après l’injection de près de 140 millions de doses, le taux de couverture vaccinal global dépasse les 70 % et approche les 90 % chez les adultes.

Mais 6 mois après le début de la vaccination, le bilan est passé à 12 466 cas confirmés (+2500 %) et 42 morts, et le nombre de nouvelles contaminations hebdomadaires reste deux fois plus élevé qu’avant vaccination. Et les Seychelles ont depuis la vaccination subi un confinement.

Une poussée post vaccinale de nouvelles contaminations comparable a été observée sur l’Île de Man

Et de pareilles évolutions post vaccinales catastrophiques ont touché plus de trente pays.

L’exemple démonstratif de la Grande-Bretagne

Ce pays est partout cité comme exemple de l’efficacité de la vaccination par les médias et son gouvernement qui ne parlent jamais ni de l’hécatombe post vaccinale précoce qui a suivi les vaccinations ni des résultats globaux attestés par l’OMS et très peu de la reprise actuelle de l’épidémie que la vaccination était censée empêcher. Examinons les faits, les chiffres officiels de l’OMS.

La Grande-Bretagne est le champion européen de la vaccination. La campagne de vaccination a commencé le 8 décembre 2020 et a touché plus de 62 % de la population. Mais, un mois après la vaccination, les mois de janvier et février 2021 ont établi les records de mortalité mensuelle totalisant à eux seuls près du quart de la mortalité britannique attribuée au Covid depuis le début de l’épidémie.

Après cette hécatombe post vaccinale, les responsables de la vaccination et le gouvernement anglais se sont flattés du faible taux de contamination qui a suivi en même temps que l’épidémie régressait également en Europe (-85 % depuis avril 2021) dans les pays vaccinés comme dans les pays très peu vaccinés.

Mais depuis mai 2021, malgré son taux record de vaccinés, une augmentation des contaminations journalières (+ 300 %) est observée en Grande-Bretagne prouvant qu’un très haut taux de couverture vaccinale ne protège pas la population de l’épidémie.

Le 18 juin2021 la Grande-Bretagne très vaccinée comptait 10 809 nouvelles contaminations quotidiennes, soit quatre fois plus qu’en France (2775) deux fois moins vaccinée.

Heureusement, l’épidémie disparaît de France depuis avril, bien avant qu’un hypothétique effet de la vaccination puisse l’expliquer

AUCUN ARGUMENT RATIONNEL NE JUSTIFIE LA VACCINATION DES ADOS À MARCHE FORCÉE

Alors, pourquoi prendre le risque de vacciner les adolescents, alors que cette vaccination ne peut leur apporter aucun bénéfice personnel, et que les résultats cliniques dans les pays les plus vaccinés sont très inquiétants ?

Essais en cours sur les enfants aux États-Unis

La revue du 2 juin de Laure Gonlézamar pour France Soir[22] fait le point de la situation des éléments connus sur les essais en cours sur les enfants aux États-Unis.

« Depuis le 16 mars 2021, des essais menés par Moderna sont en cours aux USA et au Canada sur 6750 enfants et bébés âgés de 6 mois à 11 ans. D’autres essais sont en cours avec Pfizer et AstraZeneca. Les résultats ne sont pas encore publiés.

Le VAERS fait état de plusieurs dizaines de cas d’effets indésirables graves et dont des décès d’enfants et adolescents ayant reçu une ou plusieurs doses de Pfizer ou de Moderna. Les cas sont rapportés par des soignants ou les familles des patients, ce qui complique la fiabilité des sources.

Néanmoins, voici deux exemples issus du VAERS, l’un d’une petite de 2 ans et l’autre d’une jeune fille trisomique de 15 ans, toutes deux décédées.

On ne compte plus les témoignages de proches de victimes sur les réseaux sociaux… qui disparaissent rapidement, comme par magie ; notamment sur YouTube et Facebook. Plusieurs groupes du réseau social n°1 mondial rassemblant diverses expériences malheureuses de vaccinés ont tout simplement été fermés.

On peut raisonnablement se poser des questions. Certaines vérités ne semblent pas « désirées », car seule compte la propagande vaccinale.

En Israël, pays ayant complètement vacciné 56,6 % de sa population avec les deux doses, des voix s’élèvent contre la vaccination des enfants, car des cas de myocardites chez des patients jeunes ont été rapportés ».

Pas de risque du covid pour les enfants et ados, risque des vaccins non négligeables et inconnus. Pourquoi vacciner ? Pour un voyage ? Mais le pass vaccinal est en train de sauter et vous pourrez bientôt voyager librement.

Vous avez la vie devant vous, ne prenez pas le risque de la gâcher !

Nicole Delépine

 

Notes :

[1]13,867 dead and 1,354,336 injuries in European database of adverse drug reactions for COVID-19 shots | The BL

[2] Total reactions for the experimental mRNA vaccine Tozinameran (code BNT162b2, Comirnaty) from BioNTech/Pfizer:
6,732 deaths and 502,162 injuries.
14,819 Blood and lymphatic system disorders incl. 74 deaths
11,018 Cardiac disorders incl. 843 deaths
90 Congenital, familial and genetic disorders incl. 5 deaths
6,146 Ear and labyrinth disorders incl. 3 deaths
216 Endocrine disorders
7,119 Eye disorders incl. 17 deaths
45,616 Gastrointestinal disorders incl. 332 deaths
140,516 General disorders and administration site conditions incl. 2,079 deaths
387 Hepatobiliary disorders incl. 28 deaths
5,436 Immune system disorders incl. 32 deaths
15,632 Infections and infestations incl. 711 deaths
5,552 Injury, poisoning and procedural complications incl. 94 deaths
11,782 Investigations incl. 260 deaths
3,730 Metabolism and nutrition disorders incl. 129 deaths
71,816 Musculoskeletal and connective tissue disorders incl. 84 deaths
295 Neoplasms benign, malignant and unspecified (incl cysts and polyps) incl. 21 deaths
90,427 Nervous system disorders incl. 692 deaths
330 Pregnancy, puerperium and perinatal conditions incl. 11 deaths
100 Product issues
8,902 Psychiatric disorders incl. 99 deaths
1,547 Renal and urinary disorders incl. 103 deaths
2,052 Reproductive system and breast disorders incl. 3 deaths
21,055 Respiratory, thoracic and mediastinal disorders incl. 777 deaths
23,678 Skin and subcutaneous tissue disorders incl. 60 deaths
750 Social circumstances incl. 9 deaths
222 Surgical and medical procedures incl. 15 deaths
12,929 Vascular disorders incl. 251 deaths

[3] Interview au Journal du dimanche daté du 13 juin. Rapportée par Le Monde et l’AFP

[4] Vice-président du conseil d’administration de l’Institut Pasteur (2005-2011) et Membre du conseil de gouvernance de la Fondation Edmond de Rothschild.

[5] dans une interview au Journal du dimanche

[6] « Pour être honnête, on voit mal où s’est glissée la démocratie sanitaire dans cette concertation. Comme si la notion de débat était perçue comme une contrainte ou un mal nécessaire, et non comme un passage obligé. Même les jurys citoyens se sont plaints que l’on n’ait pas fait état de leurs conclusions. Questionnés ainsi par l’Agence de presse médicale, il ressort que les avis des jurys divergeaient des propositions du comité sur plusieurs points. Par exemple, les avis des jurys relatifs à la sécurité des vaccins n’ont pas été pris en compte. Le jury de professionnels de santé souhaitait, pour sa part, que le ministère de la Santé soutienne les recherches sur les effets de la vaccination à moyen et long terme et il proposait de saisir une commission parlementaire sur les adjuvants. Cela n’a pas été retenu, ni même évoqué. Et lors de la présentation, Alain Fischer a balayé toutes ces réticences, bien rapidement. »
Vaccination, le rendez-vous manqué de la concertation – Libération (liberation.fr) 

[7] dont des suicides d’enfants très jeunes.

[8] Et qui se poursuivent via la répression des manifestations festives post bac !

[9] D’après le réseau sentinelle, l’incidence actuelle du covid en France est inférieure à 5/100000 et moins de 5000 nouvelles contaminations quotidiennes y sont recensées contre plus de 8000 en Grande-Bretagne championne européenne de la vaccination

[10] La fête de la musique, le carnaval de Marseille, les fêtes de Bordeaux et les rave parties qui ont été sanctionnées par de très nombreuses amendes, dispersions policières musclées, plaintes préfectorales, de garde à vue pour « mise en danger de la vie d’autrui » n’ont jamais été à l’origine de clusters prouvés.

[11] Jonas F Ludvigsson Children are unlikely to be the main drivers of the COVID-19 pandemic – A systematic review Acta Paediatr 2020 Aug; 109(8):1525-1530. doi: 10.1111/apa.15371. Epub 2020 Jun 17.

[12] Indrė Stacevičienė A cross-sectional study of screening for coronavirus disease 2019 (COVID-19) at the pediatric emergency department in Vilnius during the first wave of the pandemic Eur J Pediatr25 févr.2021.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7906570/pdf/431_2021_Article_3999.pdf[

[13] Kostas DANIS et al pour Santé Publique France Cluster of coronavirus disease 2019 (Covid-19) in the French Alps, 2020 Clinical Infectious Diseases Oxford University Press for the Infectious Diseases Society of America.

[14] A Fontanet et al SARS-CoV-2 infection in primary schools in northern France: A retrospective cohort study in an area of high transmission medRxiv 2020

[15] Anne Jouan Exclusif Covid-19 : les enfants accusés… et innocentés Paris Match 09/05/2020

[16] National Institute for Public Health and the Environment. Ministry of health, welfare, and sport. Netherlands. Children and COVID-19. Available:
https://www.rivm.nl/en/novel-coronavirus-covid-19/children-and-covid-19

[17] Heavey L, Casey G, Kelly C, et al. No evidence of secondary transmission of COVID-19 from children attending school in Ireland, 2020. Euro Surveill 2020; 25 :2000903.

[18] Centre national de recherche et de surveillance de la vaccination. COVID-19 dans les écoles – L’expérience en NSW. Nouvelle-Galles du Sud, Australie : Centre national de recherche et de surveillance sur l’immunisation ; 2020Google Scholar

[19] Posfay-Barbe KM, Wagner N, Gauthey M, et al. COVID-19 in Children and the Dynamics of Infection in Families. Pediatrics. 2020; 146(2):
https://pediatrics.aappublications.org/content/146/2/e20201576

[20] Benjamin Lee and William V. Raszka COVID-19 Transmission and Children: The Child Is Not to Blame Pediatrics August 2020, 146 (2) e2020004879; DOI:
https://doi.org/10.1542/peds.2020-004879

[21] Dont les responsables d’un spot télévisuel mensonger qui montrent un enfant qui vient embrasser sa grand-mère à domicile et que l’on accuse d’être responsable de son hospitalisation trois semaines plus tard

[22] Devons-nous vacciner nos enfants contre le Covid-19 ? (francesoir.fr)

  • Posted in Francais @fr, Mobile
  • Commentaires fermés sur Vacciner les adolescents contre le covid: stupidité mathématique, médicale, éthique

Après quinze mois de lecture, d’étude, d’observation et de recherche assidues, j’en suis arrivé à quelques conclusions sur ce qu’on appelle le COVID-19.

Je tiens à souligner que j’ai fait ce travail obsessionnel car il semblait si important. J’ai consulté des informations et des arguments sur tous les médias, corporatifs et alternatifs, universitaires, médicaux, livres, etc. J’ai consulté des chercheurs du monde entier. J’ai lu les sites Web des CDC, de l’Organisation mondiale de la santé et des organisations gouvernementales et non gouvernementales de la santé. En d’autres termes,  je n’ai négligé aucune source,  malgré les positions politiques manifestes ou cachées des sources. Je l’ai fait en tant que sociologue et écrivain, et non en tant que médecin, bien que beaucoup de mes sources soient des médecins et des études médicales.

Mes conclusions succinctes suivent sans liens avec les sources, car je n’essaie de persuader personne de quoi que ce soit, mais simplement de déclarer pour le compte rendu public ce que j’ai conclu. La vie est courte. Je vais le dire maintenant.

Je sais qu’un grand nombre de personnes ont été hypnotisées par la peur, les menaces et les pots-de-vin pour accepter la version de COVID-19 des médias grand public. J’ai conclu que plusieurs millions de personnes sont en « état de transe » et ne le savent pas. Ils ont été induits en erreur dans cet état par une campagne de propagande bien organisée et très sophistiquée qui s’est inspirée de la peur humaine de la mort et de la maladie. Ceux qui sont derrière cela ont sans aucun doute étudié la forte incidence de l’hypocondriase dans la population générale et la peur d’un « virus » invisible dans les sociétés où la croyance en Dieu et en l’invisible spirituel a été remplacée par la foi en la science. Connaissant bien leur public, ils ont concocté une campagne de peur et de confusion pour induire l’obéissance.

Je ne sais pas, mais je soupçonne que ceux qui ont été si hypnotisés ont tendance à être principalement des membres de la classe moyenne à la classe supérieure, ceux qui ont tant investi dans le système. Cela inclut les personnes très scolarisées.

Je sais que pour enfermer des centaines de millions de personnes en bonne santé, insister sur le port de masques inutiles, pour leur dire d’éviter les contacts humains, pour détruire la vie économique des personnes ordinaires, ont créé de vastes souffrances qui visaient à enseigner aux gens une leçon sur qui contrôlaient et qu’ils révisaient mieux leur compréhension des relations humaines pour s’adapter à la nouvelle irréalité numérique que les producteurs de cette mascarade tentent de mettre en place de la chair et du sang, face à face à la réalité humaine.

Je sais que le test PCR inventé par Kary Mullis ne peut pas tester le virus présumé ou tout virus et que, par conséquent, tout le nombre de cas et de décès est basé sur absolument rien. Ils sont le fruit d’un tour de passe-passe, d’un immense tour de magie. Je sais que la conviction que le virus peut être testé a commencé avec le protocole non scientifique PCR Corona [le premier test de diagnostic simple de la COVID-19] créé par Christian Drosten en Allemagne en janvier 2020. Ce dernier est devenu la méthode standard de test du CoV-2 du SRAS dans le monde entier. Je suis sûr que cela a été planifié à l’avance et qu’il faisait partie d’une conspiration de haut niveau. Ce protocole a fixé le seuil de cycle (amplification) à 45, ce qui ne pouvait donner que de faux résultats positifs. On les appelait alors des cas : Un acte de fraude à grande échelle.

Je ne sais pas si le prétendu virus a déjà été isolé dans le sens où il était purifié ou isolé de tout le reste, à part être cultivé en laboratoire. Par conséquent, je ne sais pas si le virus existe.

Je sais que les « vaccins » expérimentaux à l’ARNm que l’on impose à tout le monde ne sont pas des vaccins traditionnels, mais des expériences dangereuses dont les conséquences à long terme sont inconnues. Et je sais que Moderna dit que son « vaccin » non vaccinal à ARN messager (ARNm) fonctionne « comme un système d’exploitation sur un ordinateur » et que le Dr. Robert Malone, inventeur de la technologie du vaccin à ARNm, affirme que les nanoparticules lipidiques des injections voyagent dans tout le corps et s’installent en grande quantité dans de multiples organes où la protéine de pointe, étant biologiquement active, peut causer des dommages massifs et que la FDA le sait. En outre, je sais que des dizaines de milliers de personnes ont subi des effets indésirables de ces injections et que plusieurs milliers en sont mortes et que ces chiffres sont grandement sous-estimés en raison des systèmes de déclaration de ces cas. Je sais qu’avec ce nombre [déclaré] de victimes dans le passé, ces injections expérimentales auraient été arrêtées il y a longtemps ou n’auraient jamais commencé. Le fait que la vaccination se poursuit malgré tout, me persuade qu’un programme extrêmement diabolique est en cours dont le but est de nuire à la santé parce que les responsables savent ce que je sais et bien plus encore.

Je ne sais pas d’où vient ce prétendu virus, s’il existe.

Je sais que dès le début de cette crise, il y a eu un effort concerté dans le monde entier pour refuser l’accès à des traitements efficaces éprouvés tels que l’hydroxychloroquine, les stéroïdes, l’ivermectine dans un effort planifié pour vacciner le plus grand nombre de personnes possible. Cela révèle à lui seul un programme centré non pas sur la santé, mais sur la volonté d’amener le plus grand nombre de personnes possible à se faire vacciner et à être contrôlées.

Le contrôle social est le nom de ce scénario meurtrier.

Je sais que les promoteurs de la vaccination Covid-19 – le Forum économique mondial, l’Organisation mondiale de la santé, la Fondation Gates, la Fondation Rockefeller, etc. – ont une longue histoire de volonté de réduire considérablement la population mondiale et que leur promotion de l’eugénisme sous divers noms est très bien connue. Je suis convaincu que la « thérapie génique » de type ARNm non encore testée est la clé de leur plan de réduction de la population.

Je ne sais pas s’ils réussiront.

Je sais qu’il faut nous y opposer.

Je ne sais pas pourquoi il y a autant de citoyens honnêtes qui n’arrivent pas à voir le problème. Je ne peux que l’attribuer au fait qu’elles ont été victimes d’une campagne de propagande gigantesque et hypnotique se servant de leurs peurs les plus profondes et qui aboutira à la manifestation de ces peurs sous prétexte qu’ils pensaient être libres. C’est une grande tragédie.

Je sais que toutes les statistiques sur les cas et les décès « dus » à » COVID-19 ont été manipulées pour créer une fausse pandémie. L’une des preuves les plus évidentes en est la disparition présumée de la grippe et les décès dus à la grippe. Seule une personne en transe pouvait ne pas comprendre la logique absurde de l’argument selon lequel c’était le résultat du port du masque alors que le COVID-19  d’origine aérienne s’est répandu comme une traînée de poudre jusqu’à ce qu’il s’arrête brusquement en janvier 2021 alors qu’un nombre infime de personnes avaient été vaccinées.

Je sais qu’il n’y a guère eu de surmortalité.

Je ne sais pas où tout cela va s’arrêter, mais j’espère contre toute attente que l’opposition croissante à cette fraude se développera et la fera échouer malgré la censure organisée, qui est en cours, contre les opinions dissidentes.

Je sais que lorsque la censure organisée à cette échelle a lieu, ceux qui sont derrière elle ont peur de la révélation de la vérité. Une simple compréhension de l’histoire le confirme.

Je sais que le sursis temporaire accordé par les autorités à leurs sujets sera suivi de nouvelles restrictions aux libertés fondamentales, que les confinements du virus corona reviendront probablement, que les rappels de « vaccins » seront promus et que la pression du Forum économique mondial pour une grande réinitialisation avec une quatrième révolution industrielle conduira au mariage de l’intelligence artificielle, des cyborgs, de la technologie numérique et de la biologie avec les États-Unis et d’autres pays continuant à glisser dans une nouvelle forme de contrôle fasciste à moins que des gens du monde entier ne se lèvent et ne résistent en grand nombre. Je suis rassuré par les signes qui montrent que cette résistance se fait de plus en plus sentir.

Enfin, je sais que si les forces autoritaires gagnent la bataille immédiate, quelqu’un écrira un livre avec un titre comme celui du classique de Milton Mayer, They Thought They Were Free. Il sera censuré. Peut-être sera-t-il d’abord partagé via samizdat. Mais à la fin, après beaucoup de souffrances et de morts, la vérité sur ce mauvais programme prévaudra et il y aura beaucoup de pleurs et de grincements de dents.

Nous sommes dans une guerre spirituelle pour l’âme du monde [une guerre psychologique pour la conquête du monde].

Edward Curtin

Article original en anglais :

What I Know and Don’t Know about SARS-CoV-2 Virus

Traduit par Maya pour Mondialisation

 

Edward Curtin est un auteur, un chercheur et un sociologue éminent basé dans l’ouest du Massachusetts.

Il est associé de recherche du Centre de recherche sur la mondialisation (CRG).

Il est l’auteur de Seeking the Truth in a Country of Lies

Pour commander son livre, cliquez sur la page couverture

« Chercher la vérité dans un pays de mensonges est un voyage éblouissant au cœur de nombreuses questions – politiques, philosophiques et personnelles – qui devraient nous préoccuper tous. Ed Curtin a le toucher du poète et l’œil d’un aigle. » Robert F. Kennedy, Jr.

« Edward Curtin met nos têtes farcies par la propagande dans une guillotine, puis en un éclair nous emmène dans une promenade rédemptrice dans les bois – de l’enfer au paradiso. Marchez avec Ed et ses amis – Daniel Berrigan, Albert Camus, George Orwell et bien d’autres – à travers les bois les plus sombres et les plus remplis de lucioles de cette terre. » James W. Douglass, auteur, JFK et l’indicible

« Un exposé puissant de la CIA et de notre État secret… Curtin est un ardent défenseur de la réforme de longue date ; ses histoires vous réveilleront le cœur. » Oliver Stone, cinéaste, écrivain et réalisateur

  • Posted in Francais @fr, Mobile
  • Commentaires fermés sur Ce que je sais et ne sais pas sur le virus SRAS-CoV-2

Entre les lignes du sommet Biden-Poutine

juin 20th, 2021 by Pepe Escobar

Commençons par le communiqué.

À Genève, les États-Unis et la Russie ont publié une déclaration commune dans laquelle « nous réaffirmons le principe selon lequel une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être menée ».

Le Dr Strangelove va se renfrogner, mais au moins le monde l’a par écrit et peut pousser un soupir de soulagement avec cette sorte de progrès. Cela ne signifie pas qu’un complexe militaro-industriel américain « incapable de s’entendre » s’y conformera.

Moscou et Washington se sont également engagés à entamer dans un avenir proche un « dialogue bilatéral intégré sur la stabilité stratégique qui sera délibéré et solide ». Le diable dans les détails est de savoir dans quel « avenir proche » le dialogue progressera.

Une première étape est le retour des ambassadeurs dans les deux capitales. Poutine a confirmé que le Ministère russe des Affaires étrangères et le Département d’État « entameront des consultations » à la suite de la prolongation pour cinq ans du nouveau traité START-3.

Le véritable Rosebud de Genève était tout aussi important : le protocole de Minsk. C’est l’un des principaux facteurs qui ont incité la Maison Blanche à demander au Kremlin d’organiser le sommet, et non l’inverse.

L’establishment américain a été ébranlé par le renforcement militaire fulgurant sur le territoire russe contigu au Donbass, qui était une réponse aux provocations de Kiev. (Poutine : « Nous menons des exercices sur notre territoire, mais nous ne menons pas d’exercices en traînant des équipements et des armes jusqu’à la frontière américaine »).

Le message a été dûment reçu. Il semble que les États-Unis aient changé de position à l’égard de l’Ukraine, ce qui implique le retour du protocole de Minsk.

Mais tout cela peut être – une fois de plus – un jeu d’ombres. Biden a déclaré : « Nous avons convenu de poursuivre la diplomatie liée à l’accord de Minsk ».

« Poursuivre la diplomatie » ne signifie pas nécessairement se conformer strictement à un accord, déjà approuvé par le Conseil de Sécurité de l’ONU, que Kiev ne cesse de violer. Mais au moins, cela implique de la diplomatie.

Une lecture anodine révélerait que certaines lignes rouges sont enfin comprises. Poutine y a fait allusion : « En général, nous comprenons clairement ce dont parlent nos partenaires américains, et ils comprennent ce que nous disons, lorsqu’il s’agit des ‘lignes rouges’. Mais je dois dire franchement que nous ne sommes pas allés jusqu’à mettre l’accent sur les détails » suffisamment pour « distribuer et partager quelque chose ».

Donc pas de détail – du moins pas encore.

Révéler le jeu

Avant de monter à bord d’Air Force One pour quitter Genève, Joe Biden, détendu, semble avoir dévoilé le jeu, à sa manière habituelle de se voiler la face.

Il a déclaré : « La Russie est dans une situation très, très difficile en ce moment… Elle est pressée par la Chine. Elle veut désespérément rester une grande puissance ».

Cela révèle un curieux mélange entre une connaissance nulle du partenariat stratégique global complexe et toujours en évolution entre la Russie et la Chine et des vœux pieux (« pressée par la Chine », « désespérée de rester une grande puissance »).

La Russie est de facto une grande puissance. Pourtant, la vision de Poutine d’une souveraineté russe totale ne peut s’épanouir que dans un véritable monde multipolaire coordonné par un concert de souverains : un équilibre des forces fondé sur la realpolitik.

Cela contraste fortement avec l’unipolarité privilégiée par les États-Unis, dont l’establishment considère tout acteur politique réclamant la souveraineté et la multipolarité comme un ennemi juré.

Cette dissonance cognitive n’a certainement pas été supprimée par ce que Poutine, Biden et leurs équipes élargies ont discuté à la Villa La Grange.

Il est assez éclairant de revivre l’arc d’Anchorage à Genève, sur lequel j’ai écrit une chronique pour Asia Times au cours des trois derniers mois. En Alaska, la Chine a été projetée dans un environnement miteux et reçue avec des insultes à la table diplomatique – à laquelle le formidable Yang Jiechi a répondu en nature. Comparez cela avec le cérémonial de style hollywoodien à Genève.

La différence de traitement offerte à la Chine et à la Russie révèle une fois de plus le jeu.

Les élites dirigeantes américaines sont totalement paralysées par le partenariat stratégique Russie-Chine. Mais leur ultime cauchemar est que les Allemands comprennent qu’une fois de plus, ils sont utilisés comme de la chair à canon, ce qu’ils sont, comme cela a été clairement visible tout au long de la saga Nord Stream 2.

Cela pourrait finalement propulser Berlin dans l’ultime alliance eurasiatique avec la Russie et la Chine. La Charte de l’Atlantique récemment signée indique que le scénario idéal pour les Anglo-Américains – qui rappelle la Seconde Guerre mondiale – consiste à faire de l’Allemagne et de la Russie des opposants irréconciliables.

Ainsi, le principal objectif américain de la séance de photos Poutine-Biden (le sourire de Poutine rencontre le regard de Biden au loin) était de faire croire à Poutine que Washington veut que la Russie « revienne dans le giron », éloignant Moscou de Pékin et évitant une triple alliance avec Berlin.

La stabilité régionale ?

Il n’y a pas eu de fuites importantes à Genève – du moins pas encore. Nous ne savons pas si Lavrov et Blinken ont effectivement beaucoup parlé alors qu’ils n’étaient que tous les quatre – plus les traducteurs – dans la salle de la bibliothèque.

Lors de cette réunion élargie, la célèbre distributrice de biscuits du Maïdan, Victoria « F*ck the EU » Nuland, avait un siège à la table. Cela pourrait signifier que même si les États-Unis et la Russie s’accordent sur la stabilité nucléaire, la stabilité régionale reste largement hors de portée. (Poutine : « Qu’y a-t-il de stable à soutenir un coup d’État en Ukraine ?»)

Biden a vaguement fait référence à une éventuelle collaboration entre les États-Unis et la Russie en matière d’aide humanitaire à la Syrie. C’était un code pour Idlib, où la Turquie de l’OTAN soutient activement les djihadistes du type al-Nusra. Pas un mot sur l’occupation américaine illégale du territoire syrien – avec la contrebande de pétrole – et sur le fait que la véritable crise humanitaire en Syrie est le résultat direct des sanctions américaines.

Aucune de ces questions n’a été posée lors des deux conférences de presse. Un mot sur l’Iran, un autre sur l’Afghanistan, pas même une mention de Gaza.

Poutine, qui maîtrise parfaitement les faits et insiste sur la logique, s’est montré clairement conciliant, soulignant « l’absence d’hostilité » et « la volonté de se comprendre mutuellement ». Biden, à son crédit, a déclaré que les désaccords n’étaient pas traités dans une « atmosphère hyperbolique » et que son « agenda » n’était pas dirigé contre la Russie.

Poutine a expliqué de manière extrêmement détaillée comment la Russie « restaure les infrastructures perdues » dans l’Arctique. Il est « profondément convaincu » que les États-Unis et la Russie doivent coopérer dans l’Arctique.

En ce qui concerne la cybersécurité, il a insisté sur le fait que Moscou fournit toutes les informations demandées par les États-Unis sur les cyberattaques, mais ne reçoit jamais de réponses des Américains. Il a souligné que la plupart des cyberattaques ont pour origine les États-Unis.

Sur les droits de l’homme : « Guantanamo fonctionne toujours, ne respecte aucune loi internationale ». Et « la torture a été utilisée dans les prisons américaines, y compris en Europe ».

Très important : ils ont évoqué, « en passant », la guerre des vaccins, et la « possibilité » d’une reconnaissance mutuelle des vaccins a été évoquée.

Pour mémoire, les grands médias américains ont été invités à la conférence de presse de Poutine – et se sont sentis libres de poser des « questions » accusatrices fidèles au scénario du « comportement rebelle du Kremlin » – alors qu’aucun média russe n’a été autorisé à assister à la conférence de presse de Biden.

En bref, appliquer la méthode « diviser pour régner » de Kissinger pour mettre des bâtons dans les roues de la Russie et de la Chine était voué à l’échec lorsqu’on avait affaire à des acteurs ultra-savants comme Poutine et Lavrov.

Poutine, dans sa conférence de presse, a déclaré : « Je n’ai pas d’illusions, et il ne peut y avoir d’illusions ». Plus tard, on a demandé au porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, si Genève conduirait à la suppression des États-Unis de la liste des nations amies de la Russie : « Non », a-t-il répondu. « Il n’y a pas encore de motifs ».

Pourtant, il y a des lueurs d’espoir. Des choses géopolitiques plus étranges se sont produites. Si les bellicistes sont mis sur la touche, 2021 pourrait même devenir l’Année de la stabilité stratégique.

Pepe Escobar

 

Article original en anglais : Between the lines of the Biden-Putin summit, Asia Times, le 20 juin 2021.

Traduit par Réseau International

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur Entre les lignes du sommet Biden-Poutine

Je voudrais partager ce cri d’alerte du Dr Geert Vanden Bossche, car il me semble majeur compte tenu du silence, de l’ignorance et de l’entêtement incompréhensible des autorités sanitaires sur la planète… Tout d’abord je voudrais présenter cet expert belge en vaccins. Il a consacré sa vie entière aux vaccins et il est sans doute l’une des autorités les plus importantes en la matière, sachant parfaitement de quoi il parle et compte tenu de son parcours exceptionnel.

Je prends cette précaution pour éviter à tous ceux qui, à courts d’arguments, sont habitués à accuser de « complotisme » tous ceux qui ne bêlent pas en chœur au rythme de la propagande mensongère ne servant que les intérêts des grandes puissances financières aux commandes, comme on l’a vu dans des articles précédents. 

Le Lancet gate révèle l’asservissement de la Science par une petite élite de la haute finance.

Qui donc est cet expert que nous souhaitons relayer ? Le Dr. Geert Vanden Bossche est diplômé vétérinaire de l’Université de Gand, en Belgique. Il fait un doctorat en virologie à l’Université de Hohenheim, en Allemagne. Il a été professeur adjoint dans des universités de Belgique et d’Allemagne. Après une carrière dans le monde universitaire, le Dr Geert Vanden Bossche a rejoint plusieurs entreprises spécialisées dans les vaccins (GSK Biologicals, Novartis Vaccines, Solvay Biologicals) pour y occuper diverses fonctions dans la recherche et le développement des vaccins. Il a ensuite rejoint l’équipe Global Health Discovery de la Fondation Bill & Melinda Gates à Seattle (USA) en tant que Senior Program Officer ; il a ensuite travaillé avec l’Alliance Mondiale pour les Vaccins et l’Immunité (GAVI) à Genève en tant que chef de projet dans la recherche sur Ebola. 

À GAVI, il a suivi les projets de développement d’un vaccin contre le virus Ebola. Il a également représenté GAVI dans des forums avec d’autres partenaires, dont l’OMS, afin d’examiner les progrès de la lutte contre Ebola et d’élaborer des stratégies en prévision d’éventuelles pandémies. 

En 2015, cet expert en vaccins a examiné et remis en question la sécurité du vaccin contre le virus Ebola utilisé dans les essais de vaccination, menés par l’OMS en Guinée. 

Son analyse scientifique critique et son rapport sur les données publiées par l’OMS dans The Lancet en 2015 ont été envoyés à toutes les autorités sanitaires et réglementaires internationales impliquées dans le programme de vaccination contre Ebola. 

Après avoir travaillé pour GAVI, le Dr Vanden Bossche a rejoint le Centre allemand de recherche sur les maladies infectieuses à Cologne en tant que chef de bureau du développement des vaccins. 

À l’heure actuelle, il est consultant en biotechnologie et en vaccins, tout en menant ses propres recherches sur les vaccins basés sur les cellules tueuses naturelles.

En tant que scientifique, virologue et expert en vaccins, il a décidé de s’exprimer parce que, disait-il en substance, dans une tribune publiée sur Linkedln,

« les autorités sanitaires autorisent l’administration de vaccins d’une manière qui menace la santé publique, et plus particulièrement lorsque les preuves scientifiques sont ignorées. La situation actuelle, extrêmement critique, m’oblige à lancer cet appel d’urgence. L’ampleur sans précédent de l’intervention humaine dans la pandémie de Covid-19 risque maintenant d’aboutir à une catastrophe mondiale sans équivalent, et cet appel ne peut être entendu assez fort et assez fermement. »

En tant que spécialiste des vaccins, le Dr Vanden Bossche ne peut qu’être un fervent partisan de la vaccination et il n’hésite pas à écrire que « chacun des vaccins actuels a été conçu, développé et fabriqué par des scientifiques brillants et compétents. » Mais, commente le spécialiste de ces questions complexes, « ce type de vaccins prophylactiques est totalement inapproprié, et même très dangereux, lorsqu’il est utilisé dans des campagnes de vaccination de masse lors d’une pandémie virale. »

Le Dr Vanden Bossche achève en ce moment un manuscrit scientifique, dont la publication risque d’arriver un peu tard, regrette-t-il, compte tenu de la menace croissante que représentent les « variants » hautement infectieux qui se propagent rapidement. 

Il y a quelques jours, le scientifique belge présentait aux organisations sanitaires internationales, dont l’OMS, son analyse sur la pandémie de la Covid-19, s’appuyant exclusivement sur des connaissances scientifiques de la biologie immunitaire de la Covid-19. Il les a alertées sur l’urgence qu’il y avait de lancer un débat sur les conséquences néfastes d’une nouvelle « fuite immunitaire virale ». Le Dr Vanden Bossche affirme qu’il n’a encore reçu aucune réaction de la part de ces organisations sanitaires. Étrangement, tous les experts comme les politiques sont restés silencieux !

On se demande évidemment pourquoi ? Qu’est-ce qui peut expliquer ce comportement silencieux quasi hypnotique de tant de gens qui devraient réagir sérieusement et rapidement ? Les déclarations de cet expert belge ne sont basées que sur la science et ne peuvent être éventuellement contredites que par la science. 

Habituellement, il est très difficile de faire des déclarations scientifiques erronées ou incorrectes, sans être sévèrement critiqué par la communauté scientifique ! C’est pourquoi il est étrange de découvrir que l’élite scientifique conseillant actuellement les dirigeants mondiaux, préfère rester silencieuse ! Pourtant, des preuves scientifiques en grand nombre ont été mises sur la table du débat, mais le débat est interdit. Ces preuves convaincantes ne sont pourtant pas prises en compte par ceux qui ont le pouvoir d’agir. Qui a interdit le débat ? Pourquoi ce silence coupable ? Pourquoi cette honteuse trahison ? Pourquoi toute parole dissidente, divergente, dissonante est-elle systématiquement censurée dans les grands médias ? Qui provoque la terreur chez les dirigeants politiques et chez les scientifiques eux-mêmes pour les rendre sourds, aveugles et muets à ce point-là ? Combien de temps tous ces responsables vont-ils ignorer le problème gravissime qui se présente à nous, alors qu’il existe actuellement des preuves massives que « l’évasion immunitaire virale » menace désormais l’humanité entière ? 

Il sera impossible pour eux de dire qu’ils ne savaient pas !

Le Dr Vanden Bossche reconnaît qu’il met en jeu toute sa réputation et sa crédibilité en écrivant cette tribune dans Linkedln, mais sa conscience lui interdit de rester muet. 

Il va donc expliquer, avec beaucoup de pédagogie, ce qui va se passer à cause de ces « vaccins » pratiqués en masse actuellement par des organisations sanitaires ignorantes ou en état d’hypnose collective, décérébrées, inconscientes du tort gravissime qu’elles infligent sans complexe aux personnes auxquelles elles injectent ces ARNm.

Le docteur belge explique dans le détail de quoi il s’agit. Cette partie est hautement technique et un peu difficile à entendre pour les non spécialistes.

Je vais donc résumer son propos en le rendant compréhensible à tout un chacun, tout en recommandant fortement à chaque personne, ayant le désire et l’honnêteté de vouloir s’informer sérieusement, d’aller directement sur Linkedln lire son texte dans le détail. 

Je peux aussi recommander la vidéo d’une interview qu’il a réalisée sur cette question majeure et dont je vous mets le lien ici même :

Pour voir la vidéo : Cliquez ICI

DE QUOI S’AGIT-IL ?

Nous avons des anticorps naturels qui ont un très large spectre d’actions mais qui ont une faible « spécificité » ; c’est notre patrimoine immunitaire naturel inné.  Ces anticorps naturels innés nous protègent d’une multitude d’agents pathogènes. Mais cette immunité innée n’a pas de « mémoire immunologique ». Ces anticorps naturels doivent donc être entraînés en permanence en étant exposés à des agents infectieux qui se présentent sans discontinuer. La protection assurée par les anticorps naturels est très large : cette protection n’est pas spécifique aux « variants », ce qui veut dire que peu importe le « variant » qui se présente, peu importe même le type de coronavirus qui va éventuellement vous infecter, les anticorps naturels peuvent continuer à vous protéger, tant qu’ils sont là présents. Dès que n’importe quel « variant » se trouvera en présence d’un anticorps naturel non spécifique, il sera instantanément attaqué et supprimé : le « variant » n’ira pas plus loin.

Maintenant, si justement on supprime leur degré d’immunité innée ou bien si les anticorps naturels non spécifiques sont concurrencés par des anticorps spécifiques à longue durée de vie, que l’on induit par vaccin à ARNm, et qui vont se trouver là pour toujours, l’anticorps qui a été créé contre la protéine Spike du SARS-CoV-2, avant l’apparition des « variants », va donc combattre cette protéine. 

Il y a des dommages qui sont causés par cette concurrence. Lorsqu’on veut « immuniser » quelqu’un en agissant de l’extérieur, c’est comme installer un logiciel dans son ordinateur. Une fois que des anticorps spécifiques à longue durée de vie sont introduits dans votre corps, vous ne pourrez plus les supprimer car ils ne sont pas un médicament. Un médicament si on l’arrête est éliminé deux jours plus tard. Ces anticorps spécifiques induits par vaccins vont donc rester là et continuer à concurrencer les anticorps naturels.

En vieillissant, nous développons peu à peu une immunité spécifique aux agents pathogènes. C’est l’immunité acquise et non plus innée. Les anticorps plus spécifiques ayant une affinité plus forte pour les agents pathogènes spécifiques auront tendance à concurrencer et supplanter nos anticorps naturels pour se lier aux agents pathogènes, à un virus par exemple. C’est ce type d’anticorps hautement spécifiques et à longue durée de vie que les vaccins anti Covid-19 actuels induisent dans le corps des vaccinés.

Le danger actuel c’est donc « l’évasion immunitaire ».

Quand la pression exercée par les défenses immunitaires menace directement la réplication et la transmission du virus, le virus s’en défend en prenant une autre apparence, une enveloppe différente afin de n’être pas reconnu et plus attaqué par ces défenses immunitaires de l’hôte : on le nomme « variant ». A partir de là, le virus peut échapper à l’immunité, c’est « l’évasion immunitaire ».

Pour se répliquer, le virus doit pouvoir compter sur des cellules hôtes vivantes car la pression immunitaire l’oblige à faire des mutations. C’est dans la protéine Spike que va se faire de préférence la mutation. C’est donc cette protéine qui va permettre l’infection virale.

Ce sont nos anticorps naturels qui assurent l’immunité naturelle générale et constituent donc notre première ligne de défense immunitaire. C’est pourquoi il est important de maintenir les anticorps naturels innés à large spectre entraînés face aux agents pathogènes.

Il est évident que le confinement mis en œuvre au début de la « pandémie » allait contrecarrer l’entraînement du système immunitaire naturel inné. C’était une première erreur incompréhensible sur le plan scientifique.

Ensuite on a dit qu’il fallait à tout prix vacciner le plus grand nombre possible de personnes âgées dans les EHPADs. En faisant cela, le virus s’est trouvé contraint d’aller se loger dans le groupe des personnes plus jeunes. Ainsi donc, en vaccinant les gens comme on le fait actuellement, les vaccinés se retrouvent confrontés à des « variants » infectieux présentant un type de protéine Spike très différent de la protéine Spike incluse dans le vaccin, protéine provenant de la souche originale beaucoup moins infectieuse. Plus les « variants » vont se diversifier, plus ils seront infectieux et moins les anticorps vaccinaux seront capables de protéger les gens vaccinés. 

Les vaccinés sont transformés actuellement en porteurs asymptomatiques excrétant des « variants » infectieux ! Il est probable que le virus ajoutera quelques mutations supplémentaires à la protéine Spike des « variants » viraux pour améliorer sa contagiosité et ainsi renforcer sa liaison au récepteur ACE-2. Cela permettra à ces nouveaux variants de rivaliser avec les anticorps vaccinaux pour la liaison au récepteur ACE-2. 

Les attaques de « variants » vont donc continuer, mais à cause des « vaccins », ce n’est plus les anticorps naturels non spécifiques qui vont se trouver sur la route des « variants », ce sont les anticorps spécifiques spécialisés dans la lutte contre la protéine Spike. Imaginons que ce soit la protéine Spike qui se présente, il est clair que les anticorps spécifiques induits par le « vaccin » vont directement l’arrêter ! Mais, si ce n’est pas une protéine Spike reconnaissable qui se présente, tous ces anticorps spécifiques, ne connaissant que la protéine Spike d’origine, vont se retrouver inopérants, incapables d’agir. Ils ne pourront rien faire. Ils seront neutralisés parce qu’ils ne reconnaîtront pas le virus qu’ils recherchent !

Si un « variant » arrive, il ne sera pas identifiable et pourra donc passer tranquillement à travers les défenses induites par le « vaccin » et se rendre où il voudra, c’est-à-dire partout !

Or, les anticorps spécifiques induits par les « vaccins » à ARNm, sont plus robustes que les anticorps naturels non spécifiques, et c’est pour cette raison qu’ils vont concurrencer les anticorps naturels non spécifiques. En réalité, nos anticorps naturels non spécifiques pourraient neutraliser n’importe quel « variant », mais les anticorps spécifiques induits par les « vaccins » sont tellement puissants qu’ils vont les dégager ou les empêcher de faire leur travail et vont ainsi se transformer en complices des « variants » !

Les « vaccins » ont donc pour effet immédiat d’éliminer les anticorps naturels non spécifiques en les rendant inopérants, neutralisés qu’ils sont par les anticorps spécifiques induits, croyant bien faire ! Nos anticorps naturels non spécifiques sont toujours là en nous, mais devenus inopérants, paralysés par ce rôle dominant joué brutalement de la part des anticorps spécifiques induits par « vaccins ».

Tous ceux qui se font « vacciner » avec une injection d’ARNm, sont en train de neutraliser leur système immunitaire naturel non spécifique et s’exposent ainsi à la menace des « variants » qui ont, grâce à ces « vaccins », la voie libre. Si les « variants » sont suffisamment différents du virus original contre lequel le « vaccin » a été conçu, ce « vaccin » non seulement sera inutile mais il permettra au « variant » de vous tuer !

C’est grâce aux « vaccins » à ARNm que le virus va se diversifier et pouvoir devenir de plus en plus mortel. Le virus va devenir tellement infectieux que nous ne pourrons plus le contrôler. 

Les humains aident clairement ce virus à augmenter ses capacités destructrices. Les « vaccins » actuellement utilisés sont donc des « vaccins » tueurs. Les pandémies naturelles ont tendance à s’arrêter. Cette pandémie artificielle a au contraire tendance à se propager davantage.

Comprenons bien que c’est l’interférence de l’homme s’acharnant contre lui qui va renforcer davantage le virus et le pousser dans une direction qui n’est pas la direction habituelle d’un virus. Le virus va se défendre contre cet acharnement venant de l’extérieur, et devenir de plus en plus infectieux au point que nous ne pourrons plus rien faire contre lui.

L’immunité innée naturelle non spécifique, est totalement contournée et l’individu n’a plus aucune défense face aux « variants » de plus en plus éloignés du virus d’origine. C’est le fait de traquer ce virus qui le rend de plus en plus infectieux et incontrôlable. Les « vaccins » actuels seront donc les responsables de l’hécatombe à venir.

Tout cela veut dire concrètement qu’une grande partie de l’humanité va être anéantie probablement dans les deux ans qui viennent. L’intervention humaine généralisée, soutenue par une propagande mensongère, un psittacisme naratif hypnotique, la censure, les interdits, la répression omniprésente, le chantage à l’obligation et au passeport  sanitaire, cette intervention malheureuse de l’homme en pleine pandémie est une erreur gravissime, scientifiquement incompréhensible, car elle a, d’ores et déjà, transformé un virus relativement inoffensif en une arme biologique de destruction massive.

De plus, les choses s’aggravent encore, dit le Dr Geert Vanden Bossche, lorsqu’on sait que les mutations dans la protéine Spike sont connues pour permettre aux coronavirus de franchir la barrière des espèces. Il y a donc le risque que « l’évasion immunitaire » provoquée par le vaccin encourage le virus à sauter vers d’autres espèces animales surtout celles qui sont concentrées dans les élevages industriels comme les porcs ou les volailles qui hébergent déjà plusieurs coronavirus. Ces espèces pourraient servir de réservoir au virus du SARS-COV-2. 

La pandémie va devenir de plus en plus incontrôlable. On va nous annoncer régulièrement une « nouvelle vague » de la pandémie. En réalité ce ne sera pas une nouvelle vague, mais tout simplement des ciblages nouveaux dans la population à cause des effets de ces vaccins à ARNm favorisant la production permanente de « variants » de plus en plus infectieux. La propagande particulièrement débile qui a cours depuis le début de cette histoire dira évidemment que c’est le « relâchement » des vacances ou les fêtes des jeunes sans la précaution des gestes « barrières » qui seront « coupables de la nouvelle vague » de pandémie de la rentrée d’automne ! La politique de la peur, l’infantilisation et le niveau obscurantiste du narratif covidien reprendront vigueur dès la rentrée, on peut en être certains !

Pour mettre fin à cette course infernale vers la destruction de l’espèce entière, le Dr Vanden Bossche affirme que la seule solution qui nous reste actuellement est celle d’un autre vaccin, différent, qui utiliserait les cellules NK faisant partie du bras cellulaire de notre système immunitaire naturel inné. Comme nos anticorps naturels innés, ces cellules sont capables de reconnaître et de s’attaquer à un spectre large et diversifiés d’agents pathogènes. Il est scientifiquement prouvé qu’il est possible de préparer les cellules NK de manière à ce qu’elles reconnaissent et tuent les coronavirus y compris tous leurs « variants » au stade précoce de l’infection. Ces cellules NK sont dotées de la capacité à développer une mémoire immunologique. Étant donné que cette défense immunitaire basée sur les cellules NK permet une immunité stérilisante avec une protection rapide et à large spectre, il est raisonnable de penser que l’utilisation de nos cellules immunitaires innées sera la solution pour stopper la dangereuse propagation des « variants » hautement infectieux de la Covid-19.

Mais, c’est là que les autorités sanitaires suivies de la cohorte des fonctionnaires politiques prétendant nous « représenter » ou nous « gouverner », intellectuellement dépassée par ces questions,  nous trahissent massivement : elles sont sourdes à cet appel, elles ne voient pas le problème, elles sont sans arguments, anesthésiées, elles accusent de « complotisme » tous ceux qui sonnent l’alerte ; tout ce monde des décideurs est sous hypnose, persuadé que ce qu’il fait est bien, c’est la « normalité », c’est sans débat possible, cela deviendra même obligatoire, forcé, imposé ! On voit actuellement le Pr Raoult qui a été perquisitionné à son IHU de Marseille. Le Docteur Fouché est aussi menacé et harcelé par la répression en marche. Le Pr Fourtillan a été interné à la prison de la Santé puis transféré à l’Hôpital Psychiatrique de Sainte Anne. Le Pr Perronne a été écarté de ses responsabilités… Il faudrait évoquer tous les autres maltraités comme le Dr Sacré, le Dr Denis Agret, le Dr Alexandra Henrion-Caude…

C’est une longue liste qu’il faudrait faire aujourd’hui pour montrer à quel point la répression de toute voix dissonante est en marche, à quel point la censure est radicalisée, à quel point d’obscures décideurs nous imposent leur loi tyrannique de soumission et de silence. Ce comportement suicidaire est étrange, il relève d’un délire collectif qui se terminera logiquement par une hécatombe…

En attendant la création éventuelle de ces autres vaccins « sauveurs » préconisés par le Dr Vanden Bossche, si cela devient un jour possible, il faudra prendre de la suramine, dit le Dr Dogna dans sa newsletter du 20 mai 2021, (micheldogna.fr) en expliquant comment chacun peut s’en procurer et sous quelle forme utiliser cette molécule…

C’était le dernier avertissement du Dr Geert Vanden Bossche qui n’a reçu pour seule réponse de la part des « responsables » mondiaux, sanitaires et politiques, qu’un silence de mort fracassant ! Un personnage célèbre disait en son temps : « Si vous m’empêchez de parler les pierres crieront ! » 

Jean-Yves Jézéquel

Le vendredi 18 juin 2021

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur Vaccination Covid-19 – Dernier avertissement par le dr Vanden Bossche

Mois national de l’histoire autochtone

Juin est le Mois national de l’histoire autochtone, qui vise à reconnaître l’histoire, le patrimoine et la diversité des Premières nations, des Inuits et des Métis au Canada. Le 21 juin, plus précisément, est la Journée nationale des peuples autochtones. En ce mois où nous célébrons cette journée nationale des tout premiers habitants de notre pays, je voudrais saisir cette opportunité pour partager avec nous une histoire peu connue, une injustice subie par les peuples des Premières Nation d’Obishikokaang (peuple des Premières Nations de Lac Seul) dans le Nord de l’Ontario au Canada.

Capture d’écran partielle de la carte des Premières nations et des traités de la province d’Ontario, Canada. Source : https://granderie.ca/board/secondary/indigenous-education-new/first-nations-and-treaties-map-ontario-1

La découverte il y a quelques jours de 215 corps d’enfants dans une fosse commune sur le site d’un ancien pensionnat autochtone à Kamploos en Colombie-Britannique a ému non seulement le Canada, mais aussi le monde entier. L’humanité découvre avec effroi une partie des horreurs, de l’injustice et de l’atrocité qu’ont connues les Autochtones du Canada. Injustice et atrocité dues à la colonisation. Cette triste nouvelle, souligne l’importance d’améliorer notre compréhension de l’histoire, du patrimoine, de la diversité et de la culture autochtones et de travailler à une reconnaissance respectueuse, à la collaboration et à la réconciliation.

Mémorial dédié aux victimes de l’inondation des sept clans originaux d’Obishikokaang (photo : Sovi)

Un “génocide culturel”

Selon la commission de vérité et réconciliation du Canada,

«Pendant plus d’un siècle, les objectifs centraux de la politique indienne du Canada étaient les suivants: éliminer les gouvernements autochtones, ignorer les droits des Autochtones, mettre fin aux traités conclus et, au moyen d’un processus d’assimilation, faire en sorte que les peuples autochtones cessent d’exister en tant qu’entités légales, sociales, culturelles, religieuses et raciales au Canada».

Si les pensionnats autochtones ont été pour le gouvernement un instrument du “génocide culturel” des populations, d’autres actions ont été utilisées pour détruire l’esprit, la culture et l’identité des peuples autochtones dans notre pays.

Dans cet article, nous parlerons de l’inondation historique d’Obishikokaang. Une histoire très peu connue du public en générale et surtout du public francophone en particulier. Car n’ayant pas été assez racontée. Une recherche par exemple sur les moteurs de recherche en ligne, ne donne pratiquement rien sur le sujet. Cet écrit est en grande partie, le récit de la traduction littérale du texte de la plaque commémorative implantée sur le site du barrage hydroélectrique à Ear Falls en Ontario. Site que nous avions visité en octobre 2015, et où nous avions, pour la première fois, été mis au courant de cette tragédie qu’ont connue les populations autochtones de cette contrée. 

Anishinaabeg d’Obishikokaang : Lac Seul Première Nation

Lac Seul Première Nation (LSPN) est une nation signataire du Traité No 3 dont les terres de réserve sont situées sur les rives du lac Seul, dans le nord-ouest de l’Ontario.

En 1928, le Canada a approuvé la construction du barrage hydroélectrique d’Ear Falls à la sortie du lac Seul. La construction du barrage a été achevée en 1929. Après la mise en eau du barrage, celui-ci a fait monter le niveau d’eau du lac Seul de plus de trois (3) mètres, inondant plus de 11 000 acres de terres de la réserve.

L’inondation a eu des répercussions négatives sur la chasse et le piégeage, a détruit les terres à foin, les jardins et les rizières, et a transformé une communauté des Premières Nations de Lac Seul (PNLS) en île.

En 1943, le gouvernement fédéral a versé à la PNLS 50.263 $ en compensation pour les terres inondées. Les terres sont toujours sous l’eau et le resteront dans un avenir prévisible a soulignée un article de la canadian broadcasting corporation (CBC). Le Canada n’a pas tenté de négocier une cession légale des terres de réserve des PNLS, même s’il savait que le barrage causerait des inondations et des dommages subséquents aux terres.

Selon l’information inscrite sur la plaque commémorative du site à Ear Falls, « Les Anishinaabeg d’Obishikokaang vivent dans la région du Lac seul depuis que les glaciers se sont retirés pendant la période de glaciation rapide. C’est leur territoire traditionnel, reconnu comme un don de Giche-Manidoo (le créateur suprême). Pendant des générations, les rassemblements des retrouvailles d’été de ce peuple ont servi de centre spirituel à Midewiwin,(1) la Grand Medicine Society des Ojibwés.

Pendant des milliers d’années, les Anishinaabeg du Lac Seul ont vécu de façon prospère grâce à leurs pratiques traditionnelles de chasse, de piégeage, de pêche et de récolte. Avec l’expansion vers l’ouest du Canada, le peuple Obishikokaang a adhéré au Traité no 3 de 1873 par le biais d’une adhésion en 1874, signée par Napanayyahgaynum (chef John Crow Martin, plus tard Cromarty). Ce traité promettait au peuple du lac Seul la réinstallation sur un ensemble spécifique de terres de réserve, et s’engageait à ce qu’il puisse continuer à chasser, piéger, pêcher et récolter. Le chef et les aînés ont soigneusement choisi l’emplacement de la réserve en vue de préserver leur mode de vie traditionnel. L’endroit offrait un accès généreux à la pêche et au piégeage, à une eau douce et à un rivage idéal pour la culture du riz sauvage.

Le barrage hydroélectrique sur le lac Seul

Au début du XXe siècle, la demande d’électricité dans le Nord-Ouest de l’Ontario a augmenté. Le système rivière-lac du lac Seul a été identifié comme un réservoir prometteur pour la production d’hydroélectricité et le contrôle des inondations en aval. Les travaux ont commencé à la fin des années 1920.

En 1934, à l’insu et sans la permission des Anishinaabeg d’Obishikokaang, le barrage a été mis en eau et le lac s’est élevé de 12 pieds (3,6 m) inondant les terres de la réserve. Les habitants d’Obishikokaang sont revenus d’un hiver de piégeage pour trouver leur établissement d’été, situé le long de la rive de la réserve, complètement sous l’eau.

Barage hydroélectrique de Ear Falls sur le lac seul sur le territoire de Premières Nation Obishikokaang

Source : CBC

Quatre-vingt-deux maisons de la réserve ont été détruites, ainsi que les maisons du conseil, les fermes, les granges, les terrains de pow-wow et les terrains sacrés de Midewiwin. Des centaines de personnes du Lac Seul Première Nation, se sont retrouvées sans abri et de nombreuses familles ont dû quitter la réserve pour survivre. L’inondation du lac a affecté les ressources dont les habitants du lac Seul dépendaient pour leur subsistance. Le bois, les marécages à rats musqués et les zones agricoles ont été perdus et les lits de riz sauvage, essentiels, ont été décimés.

Un devoir de mémoire pour une réconciliation réelle

Un mémorial est dédié aux membres des sept clans originaux d’Obishikokaang qui se sont retrouvés sans abri et sans ressources à la suite de l’inondation du lac Seul en 1934, ainsi qu’aux membres qui ont perdu la vie dans cette tragédie peu publicisée.

Notre relation avec les peuples autochtones devra plus davantage être fondée sur le respect de leurs cultures distinctes, de leur histoire, de leur relation unique avec leurs terres et de leur statut juridique.

Enseigne du site du barrage hydroélectrique Ear Falls sur le territoire de Premières Nation Obishikokaang (Photo : Sovi)

L’affaire du barrage hydroélectrique sur le lac Seul a été portée devant les tribunaux et est encore en instance devant la cour suprême du Canada.

Parmi les impacts de l’inondation décrits par Lac Seul Première Nation, la communauté située à 40 kilomètres au nord-est de Sioux Lookout, figurent la destruction de maisons et de rizières sauvages et la profanation de tombes, qui continuent d’être perturbées par la fluctuation des niveaux d’eau.

La revendication de la Nation décrit également comment les inondations de la réserve ont perturbé les activités de chasse, de pêche et de récolte, soutenant que cette perte a poussé de nombreuses personnes à quitter la réserve pour trouver des moyens de subsistance ailleurs. 

Raymond Angeconeb, membre du conseil de Bande, a déclaré qu’en date d’aujourd’hui, « nous avons environ 900 résidents dans la réserve et il y en a environ 2500 hors de la réserve. «  

En 2017, la Cour fédérale a tranché en faveur de LSPN, estimant que le Canada avait manqué à ses obligations envers la Première Nation en ce qui concerne le projet hydroélectrique, conformément aux dispositions du Traité 3 et de la Loi sur les Indiens. 

Les motifs du jugement s’ouvrent sur une ligne d’une note de service du ministère des Affaires indiennes, rédigée en 1937 : « S’il s’était agi d’une colonie blanche, personne n’aurait osé inonder la propriété, sans payer une compensation avant que l’inondation ait lieu. » 

« Je considère que ces Indiens ont été traités de façon très mesquine« , disait également le mémo.

Un devoir de mémoire s’impose pour tous les Canadiens si nous voulons une réelle réconciliation avec les Autochtones et ceci, pour un Canada inclusif et rayonnant pour lequel nous souscrivons tous.

Sovi L. Ahouansou

 

Sources consultées :

Note: 

(1) La Midewiwin ou la Grand Medicine Society est une religion secrète de certains des peuples autochtones des régions des Maritimes, de la Nouvelle-Angleterre et des Grands Lacs en Amérique du Nord. Ses pratiquants sont appelés Midew, et les pratiques de Midewiwin sont appelées Mide.

 

Sovi L. Ahouansou, a une formation multidisciplinaire en sciences sociales et sciences naturelles. Spécialisé en développement rural et protection de l’environnement, il détient une ​maîtrise en études de développement de l’Université de Genève (Suisse), d’un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en développement rural de l’Université Laval (Québec/Canada) et d’un ​certificat d’études supérieures spécialisées en évaluation et gestion environnementale​s​ de Niagara Collège (Ontario/Canada). Nantis d’une expérience professionnelle dans le développement participatif, il a travaillé dans plusieurs pays en Afrique (Bénin, Côte-d’Ivoire, Guinée, Ghana) et en Europe (Suisse). Actuellement au Canada, Il travaille dans le développement participatif avec les communautés locales sur plusieurs questions de développement dont le renforcement des capacités et les questions d’intégration en milieu minoritaire.

  • Posted in Francais @fr, Mobile
  • Commentaires fermés sur Premières nations du Canada – L’inondation historique d’Obishikokaang
  • Tags:

Debra Heine – Le 15 juin 2021

Lors d’une interview extraordinaire la semaine dernière, le Dr Peter McCullough, professeur américain de médecine et vice-chef du service de médecine interne de l’université Baylor, a déclaré que le monde avait été soumis à une forme de bioterrorisme et que la suppression des premiers traitements contre le COVID-19 – comme l’hydroxychloroquine – “était étroitement liée au développement d’un vaccin”.

Le Dr McCullough a fait ces commentaires explosifs lors d’un webinaire le 11 juin, avec le Dr Reiner Fuellmich, un avocat allemand, qui pense que la pandémie a été planifiée et qu’elle constitue “un crime contre l’humanité.”

Le Dr McCullough a déclaré que, selon lui, le bioterrorisme s’est déroulé en deux étapes – la première étant le déploiement du coronavirus, et la seconde, le déploiement des vaccins dangereux, qui, selon lui, pourraient déjà être responsables de la mort de milliers d’Américains.

Le Dr McCullough pratique la médecine interne et la cardiologie, est rédacteur en chef de Reviews in Cardiovascular Medicine, rédacteur principal de l’American Journal of Cardiology, rédacteur en chef du manuel Cardiorenal Medicine et président de la Cardiorenal Society.

“La première vague de bioterrorisme est un virus respiratoire qui s’est répandu dans le monde entier et qui a touché relativement peu de personnes – environ un pour cent de la population – mais qui a suscité une grande peur”, a expliqué le Dr McCullough lors du webinaire organisé par Oval Media avec d’autres médecins. Il a fait remarquer que le virus visait “principalement les personnes fragiles et les personnes âgées, mais pour les autres personnes en bonne santé, c’était un peu comme un simple rhume”.

Le Dr McCullough a ensuite précisé qu’il avait traité de nombreux patients atteints de la maladie, qu’il avait écrit des articles sur le sujet, qu’il avait lui-même été atteint de la maladie et qu’il avait vu un décès dans sa propre famille dû au COVID.

Le médecin a déclaré qu’il pense que la peur du virus a été utilisée très rapidement pour générer des politiques qui auraient un impact énorme sur la vie humaine, comme les mesures draconiennes de confinement.

“Tout ce qui a été fait en matière de santé publique en réponse à la pandémie n’a fait qu’aggraver la situation”, a-t-il souligné.

M. McCullough a expliqué que, très tôt, en tant que médecin traitant des patients atteints du COVID, il a mis au point un régime de traitement précoce pour les personnes atteintes du virus, qui a permis de réduire les séjours à l’hôpital d’environ 85 %, et il a commencé à publier des articles sur ce qu’il avait appris. Le médecin a noté qu’il s’était heurté à une “résistance à tous les niveaux” pour ce qui est de traiter les patients et de publier ses articles.

“Heureusement, j’ai eu assez de force de publication pour publier les deux seuls articles de toute la littérature médicale qui enseignent aux médecins comment traiter les patients atteints de COVID-19 à la maison pour éviter l’hospitalisation”, a-t-il déclaré.

“Ce que nous avons découvert, c’est que la suppression du traitement précoce était étroitement liée à la mise au point d’un vaccin, et que l’ensemble du programme – et dans un sens, la phase 1 du bioterrorisme – a été déployé, [et] consistait réellement à maintenir la population dans la peur, et à l’isoler pour la préparer à accepter le vaccin, qui semble être la phase 2 d’une opération de bioterrorisme.”

M. McCullough a expliqué que le coronavirus et les vaccins diffusent tous deux “dans le corps humain, la protéine spike, [qui est] la cible de gain de fonction de cette recherche bioterroriste.”

Il a reconnu qu’il ne pouvait pas dire tout cela à la télévision nationale, car l’establishment médical a fait un travail de propagande très poussé sur la question.

“Ce que nous avons appris avec le temps, c’est que nous ne pouvions plus communiquer avec les agences gouvernementales. En fait, nous ne pouvions pas communiquer avec nos collègues propagandistes des grands centres médicaux, qui semblent tous être sous le charme, presque comme s’ils avaient été hypnotisés.”

“De bons médecins font des choses impensables comme injecter à des femmes enceintes de l’ARN messager biologiquement actif qui produit cette protéine de pointe pathogène. Je pense que lorsque ces médecins se réveilleront de leur transe, ils seront choqués de penser à ce qu’ils ont fait aux gens”, a-t-il déclaré, faisant écho à ce que lui-même et le Dr Harvey Risch, professeur à l’école de santé publique de Yale, ont déclaré à Laura Ingraham, animatrice de Fox News, lors d’une interview le mois dernier.

M. McCullough a expliqué à Reiner Fuellmich que l’été dernier, il a lancé une initiative de traitement précoce pour éviter que les patients atteints du COVID ne soient hospitalisés, ce qui a nécessité l’organisation de plusieurs groupes de médecins aux États-Unis et à l’étranger.  Le médecin a noté que certains gouvernements ont essayé d’empêcher ces médecins de fournir les traitements, mais avec l’aide de l’Association des médecins et chirurgiens, ils ont pu publier un guide du patient à domicile et, aux États-Unis, ils ont organisé quatre services télémédicaux différents et quinze services télémédicaux régionaux.

Ainsi, les personnes atteintes du COVID-19 ont pu appeler ces services et se faire prescrire les médicaments dont elles avaient besoin dans des pharmacies locales ou des pharmacies de distribution par correspondance, a-t-il expliqué.

“Sans que le gouvernement ne comprenne vraiment ce qui se passait, nous avons écrasé la courbe épidémique des États-Unis”, a affirmé M. McCullough. “Vers la fin décembre et en janvier, nous avons essentiellement pris en charge la pandémie avec environ 500 médecins et des services de télémédecine, et à ce jour, nous traitons environ 25 % de la population américaine du COVID-19 qui sont en fait à haut risque, âgés de plus de 50 ans avec des problèmes médicaux qui présentent des symptômes graves.”

Le médecin a déclaré que sa conviction que la suppression du traitement précoce était “étroitement liée” aux vaccins, est ce qui l’a conduit à concentrer son attention sur la mise en garde du public contre les vaccins.

“Nous savons qu’il s’agit de la phase deux du bioterrorisme, nous ne savons pas qui est derrière, mais nous savons qu’ils veulent une aiguille dans chaque bras pour injecter de l’ARN messager ou de l’ADN adénoviral dans chaque être humain”, a-t-il déclaré. “Ils veulent chaque être humain”. Le médecin a par la suite averti que les vaccins expérimentaux pourraient à terme provoquer des cancers, et stériliser les jeunes femmes.

Le Dr McCullough a déclaré que son objectif est de mettre à part un grand groupe de personnes que le système ne peut atteindre, ce qui inclurait les personnes qui ont déjà eu le virus, celles qui sont immunisées, les enfants, les femmes enceintes et les femmes en âge de procréer.

Le cardiologue a poursuivi en disant qu’étant donné qu’il n’y a aucun avantage clinique pour les jeunes à se faire vacciner, même un seul cas de myocardite ou de péricardite après les injections “est de trop”. Pourtant, même si le CDC a connaissance de centaines de rapports alarmants de cas de gonflement du cœur chez les adolescents et les jeunes adultes, il ne va réévaluer la question que plus tard en juin. Il a accusé le corps médical de négliger de faire quoi que ce soit pour réduire les risques des vaccins.

Ayant présidé plus de deux douzaines de comités de surveillance de la sécurité des vaccins pour la FDA et l’Institut national de la santé, M. McCullough a pu critiquer la manière dont les vaccins ont été mis en place.

“Avec ce programme, il n’y a pas de comité des événements critiques, il n’y a pas de comité de surveillance de la sécurité des données, et il n’y a pas de comité d’éthique humaine. Ces structures sont obligatoires pour toutes les grandes enquêtes cliniques, et donc le mot qui est vraiment utilisé pour ce qui se passe est une malversation, c’est-à-dire la faute des personnes en autorité”, a expliqué le médecin.

“Sans aucune mesure de sécurité en place, vous pouvez voir ce qui se passe”, a-t-il poursuivi.

“En gros, c’est la plus grande application d’un produit biologique avec la plus grande quantité de morbidité et de mortalité de l’histoire de notre pays”.

“Nous en sommes à plus de 5 000 décès jusqu’à présent, comme vous le savez, et je pense à environ 15 000 hospitalisations. Dans l’UE, c’est plus de 10 000 décès. Nous travaillons avec les données du Center for Medicaid (CMS), et nous avons une assez bonne piste pour que le chiffre réel soit décuplé.”

McCullough a expliqué que, comme la base de données du Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS) ne représente qu’environ 10 % des mauvaises réactions aux vaccins, son équipe a dû se tourner vers d’autres sources pour obtenir des informations.

“Nous avons maintenant un lanceur d’alerte au sein du CMS, et nous avons deux lanceurs d’alerte au sein du CDC”, a révélé le médecin. “Nous estimons que 50 000 Américains morts. Cinquante mille morts. Donc nous avons en fait plus de décès dus au vaccin par jour que certainement la maladie virale de loin. C’est essentiellement de la propagande pour du bioterrorisme par injection.”

Le Dr McCullough dit avoir vu dans son cabinet des personnes présentant des cas de thrombose de la veine porte, de myocardite et de graves problèmes de mémoire post-vaccination. “C’est tellement déconcertant”, a-t-il dit.

Il a ajouté qu’il a récemment été violemment attaqué dans les médias par une femme de Singapour qui est liée à la Fondation Gates.

Le Dr McCullough a ensuite exprimé une théorie effrayante selon laquelle les vaccins pourraient avoir été conçus pour réduire la population mondiale.

“Si vous dites que tout cela est un programme de la Fondation Gates pour réduire la population, cela correspond très bien à cette hypothèse, non ? La première vague a été de tuer les personnes âgées par l’infection respiratoire, la deuxième vague est de prendre les survivants et de cibler les jeunes et de les stériliser”, a-t-il déclaré.

“Si vous remarquez les messages dans le pays, aux États-Unis, ils ne sont même pas intéressés par les personnes âgées maintenant. Ils veulent les enfants. Ils veulent les enfants, les enfants, les enfants, les enfants, les enfants ! Ils se concentrent tellement sur les enfants”, a-t-il déclaré, notant qu’à Toronto, au Canada, le mois dernier, ils ont attiré les enfants en leur promettant des glaces pour obtenir le vaccin. Selon un rapport, le gouvernement de l’Ontario – qui n’exige pas le consentement des parents pour la vaccination des enfants – a encouragé les enfants à se faire vacciner par Pfizer lors d’un événement pop-up.

“Ils ont retenu les parents, et ils ont vacciné les enfants”, s’insurge le médecin. Il a ajouté que la mère de son épouse canadienne avait été vaccinée de force contre son gré.

M. McCullough a prédit que les États-Unis se préparent à forcer les gens à recevoir les injections.

“Nous devons arrêter cela, et nous devons voir ce qui se cache derrière tout cela”, a-t-il conclu.

[Source :] https://amgreatness.com/2021/06/15/dr-mccullough-covid-vaccines-have-already-killed-up-to-50000-americans-according-to-whistleblowers/

Version française : nouveau-monde.ca

Vidéo de l’interview en anglais :

 

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur Selon le Dr. McCullough, les vaccins COVID représenteraient la seconde étape d’une attaque bio-terroriste

 « Il a mis en garde tous les membres du Parlement finlandais et les médias en leur faisant savoir s’ils continueraient à tromper nos citoyens en leur racontant des contes de fées sur des vaccins sûrs, s’ils sont intentionnellement impliqués dans plusieurs crimes différents, le plus grave d’entre eux peut être même un génocide ». Le député finlandais Ano Turtiainen

Publié le 16.06.2021 par mirastnews et Rapsodia.fi

 Ano Turtiainen, membre du Parlement finlandais, a prononcé un discours franc le 9 juin 2021 sur un possible génocide du vaccin COVID en cours en Finlande.

Il a mis en garde tous les membres du Parlement finlandais et les médias en leur faisant savoir s’ils continueraient à tromper nos citoyens en leur racontant des contes de fées sur des vaccins sûrs, s’ils sont intentionnellement impliqués dans plusieurs crimes différents, le plus grave d’entre eux peut être même un génocide.

Dieu merci pour cet homme Ano Turtiainen, qui ose dire la vérité !

Voici son discours complet comme on le voit sur cette vidéo :

« Honorable Président, le rapport de la commission mentionne un large éventail de véritables défis pour la sécurité de la Finlande. Ce rapport manque cependant d’un défi très sérieux à la sécurité de la Finlande et des Finlandais dans notre vie quotidienne actuelle. Je fais référence à ces soi-disant vaccins COVID qui ont également divisé notre peuple en deux ; éveillé et égaré.

Chers membres du Parlement (MP´s), je vais maintenant vous donner les informations suivantes afin que vous ne puissiez plus jamais plaider l’ignorance après avoir entendu ces informations sur le risque auquel les citoyens finlandais ont été exposés. La Finlande injecte actuellement à ses citoyens des toxines déguisées en vaccins COVID.

Écoute attentivement. Aucun de ces poisons injectés déguisés en vaccins COVID n’a d’autorisation de mise sur le marché en Finlande, mais seulement une autorisation de mise sur le marché conditionnelle de l’Agence européenne des médicaments (EMA). Les termes d’une licence conditionnelle stipulent que l’autorisation est conditionnelle, je cite : « Les informations disponibles doivent démontrer que les avantages du produit médical l’emportent sur ses risques. »

Deuxièmement, chers collègues, malgré la répétition des médias, nous n’avons jusqu’à présent officiellement aucun décès par COVID en Finlande. Selon THL (équivalent au CDC), les causes officielles de décès à partir de l’année 2020 ne seront publiées qu’en 2022.

Cependant, selon Fimea (équivalent au VAERS), 78 personnes sont décédées des vaccins COVID en Finlande et il y a 1 306 rapports d’effets indésirables graves et 3 630 rapports non traités. On estime qu’environ 57 % des déclarations traitées ont des effets indésirables graves. La source est Fimea (www.fimea.fi).

Troisièmement, l’autorisation de mise sur le marché conditionnelle pour ces toxiques qui sont déguisés en vaccins COVID dit également, citant : « Le demandeur doit être en mesure de fournir des informations cliniques complètes à l’avenir. »

Chers collègues, ce texte est tiré directement du site Web de l’Agence européenne des médicaments (EMA). J’ai dit ici plusieurs fois qu’il s’agissait d’une expérience humaine. En violation du Code de Nuremberg, les Finlandais n’ont pas été informés qu’il s’agissait d’une expérience humaine.

Maintenant, avec ce discours, je vous ai tous fait prendre conscience, ainsi qu’aux médias, qu’il s’agit d’une expérience humaine et que ses résultats sont terribles. En comparaison, l’expérience de vaccin Pandemrix qui avait échoué auparavant a été arrêtée avec 32 fois moins d’effets secondaires que ce que nous avons actuellement. Alors, maintenant je vous demande à tous : combien de personnes de plus devraient mourir ou être blessées avant que nous n’interrompions ce massacre ?

Chers collègues, vous êtes maintenant conscients de cette menace sécuritaire extrêmement grave à laquelle notre nation est confrontée et que les inconvénients des injections l’emportent sur les avantages. Vous n’avez plus de raison de ne pas agir pour sauver notre nation.

Enfin, si vous continuez à tromper nos concitoyens en leur racontant par exemple des contes de fées selon lesquels les vaccins sont sûrs et ont une licence de commercialisation, vous êtes intentionnellement impliqué dans plusieurs crimes, le plus grave d’entre eux peut être même un génocide. Encore une fois, je vous rappelle à tous ici : un crime devient intentionnel lorsqu’il est commis en connaissance de cause. Maintenant, vous êtes tous au courant. Merci. »

Voir le lien direct de la vidéo ici.

Version française : https://qactus.fr/6685f4e8d7f9a1fdf870e06b2f130f97-720p-mp4/

Le député finlandais, Ano Turtiainen

 

Source 1

Source 2

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur Un député finlandais avertit le gouvernement qu’il est coupable de génocide pour avoir induit le public en erreur sur les injections COVID-19
  • Tags:

La dernière dictature militaire en Argentine (1976-1983) a fait disparaître près de 30 000 personnes. Les vols de la mort ont été l’une des manières de les faire « disparaître » : les prisonniers étaient chargés dans des avions ou des hélicoptères puis jetés au-dessus de la mer ou d’étendues d’eau. Les trois textes de ce dossier « Vols de la mort, histoire et mémoire », tous publiés par l’Agence Paco Urondo, apportent des lumières sur différents lieux et protagonistes de cet épisode sombre de l’histoire argentine. Ce troisième texte a paru le 4 juillet 2019 sur le site de l’Agence Paco Urondo.


Pablo Verna, membre du collectif Histoires désobéissantes, intégré par des fils de génocidaires décidés à rompre avec l’obligation de silence, revient sur le témoignage qu’il a effectué le 2 juillet 2019 lors du procès sur la répression de la Contre-offensive de l’organisation des Montoneros en 1979-1980. Il a expliqué les motifs qui l’ont conduit à effectuer la dénonciation et comment il a appris les faits aberrants.

Le mardi 2 juillet Pablo Verna a déposé au procès autour de la Contre-offensive. Il a raconté devant les juges ce que son père – l’ex-capitaine de l’armée de terre Julio Verna – avait admis en privé, mais jamais devant la justice : qu’il avait participé en tant qu’anesthésiste aux vols de la mort durant la dernière dictature civico-militaire, en injectant des tranquillisants aux victimes pour les endormir. En dialogue avec Radio 10, Verna raconte : « Je l’ai appris parce qu’il y a un autre membre de la famille qui a révélé ce secret à propos duquel j’interrogeais et suspectais de plus en plus. À tel point que mon père m’a répondu : “Écoute, ne me pose plus de questions parce que je ne vais pas te fournir d’informations, ni des dates ou des lieux, rien de rien…”. Telles furent les limites à mes questions jusqu’à ce qu’un autre membre de la famille, courant 2013, révèle finalement le secret, qui n’était plus la participation de mon père, j’en avais déjà eu confirmation en 2009, mais son mode de participation. »

« Avec cette information je l’ai interrogé une fois de plus et ce fut la dernière occasion où j’ai eu une discussion longue avec lui, une conversation qui fut très tendue… ajoute Verna. Lors de cet entretien, il l’a d’abord nié, puis il l’a admis et s’est finalement mis à le justifier et à essayer de m’imposer de garder cela pour moi, sans le transmettre, pas même à mon épouse. Quelques mois ont passé et j’ai décidé de faire la dénonciation au secrétariat des droits humains. »

Obligation de silence

« Cette obligation de silence que j’avais subie au sein de ma famille d’origine n’a rien à voir avec le pacte de silence qu’ont les militaires entre eux, parce qu’à nous – à beaucoup de camarades qui vécurent des situations similaires – cette obligation nous a été imposée. J’ai décidé de la rompre et de ne pas être complice, pas bien sûr à un niveau juridique mais à un autre niveau, vu que cela aurait impliqué d’accepter cette imposition de silence… », a déclaré Verna.

« Comme nous le savons tous, les mères, les membres des familles et les survivants veulent savoir quel fut le destin de leurs êtres chers, poursuivit Verna. Et à ce silence que gardent les militaires, à cette disparition qu’ils continuent à commettre chaque jour qui passe… je ne vais pas me rendre complice en aucune façon. Et le peu que je suis en mesure de savoir sur ce génocide terrible qu’a subi non seulement notre pays, mais toute l’humanité, le peu que je pouvais apporter en matière de mémoire, vérité et justice, je voulais le faire ».

Verna commente qu’à sa connaissance son père n’a jamais été convoqué par la justice. « Il est médecin et travaillait dans l’armée de terre, il était ces années-là à l’hôpital de Campo de Mayo. Il n’a pas suivi la carrière militaire mais il avait déjà acquis le grade de capitaine », a-t-il raconté.

Anesthésiste de la mort

« C’était lui qui les anesthésiait avant de monter dans les avions. Mais il voyageait aussi à bord des avions – parce qu’une partie de ce qu’on a appris quand ce secret a été révélé est qu’il y avait un médecin qui voyageait à bord des avions et que son rôle se limitait à faire des injections, mais il était là en fait pour répondre à tous les besoins qui pouvaient se présentaient, si quelqu’un tombait malade ou si quelque chose survenait », précise Verna.

« Il est très difficile d’admettre complètement que ces choses aient pu arriver…, explique Verna. J’ai 46 ans. J’avais des soupçons de la participation de mon père aux tortures. Mais pas précisément aux vols de la mort, jusqu’à ce que ce secret soit révélé ».

Consulté pour savoir s’il était parvenu à interroger son père sur le nombre de personnes qu’il avait envoyées à la mort, Verna répond que « non, mais quand ce secret a été révélé, il a filtré qu’en une occasion ce furent 4 personnes, en une autre 5 et en une autre occasion, un couple… Et lors d’une autre conversation avec un autre proche j’ai appris qu’une fois ce fut une famille entière (qui pourrait avoir été ce couple, je ne sais pas). Je n’ai jamais pu obtenir davantage de précisions ».

Un pas en avant

« Quand je me suis trouvé face à cette réalité et que j’ai décidé de rompre cette obligation de silence, j’ai découvert que le code de procédure pénale de la Nation comporte des interdictions de déclarer ou de dénoncer des membres de sa famille, à moins que le délit ait été commis contre la personne concernée ou contre un membre de la famille ayant le même degré de parenté ou un degré de parenté plus proche. J’ai dit alors que “la même obligation de silence se retrouve dans la législation pénale…” », fait remarquer Verna.

« Le cas de Vanina Falco a créé un précédent au niveau judiciaire : elle a déposé en faveur de son frère Juan Cabandié et contre le père. Dans ce cas, l’une des raisons prises en compte est que ces normes du code de procédure pénale ont été mises en place à l’époque dans le but de dispenser l’État du devoir de poursuite pénale des délits pour respecter une autre supposée obligation constitutionnelle, qui est la protection de la famille. Dans ce cas évoqué, les juges ont considéré que puisque le lien était rompu entre elle et son père, ces prohibitions n’avaient plus aucune raison d’être appliquées ».

« Avant ma déposition, la défense s’est opposée à ce que je sois convoqué à la barre, signale Verna. J’ai fait ma déposition devant le Tribunal oral fédéral n°4 de San Martín et cela a causé un énorme débat autour de cette question. Indubitablement, cela a créé un précédent et cela ouvrira sûrement des portes pour ce que d’autres personnes sachent que la justice est disposée à écouter ».

Verna raconte qu’il n’a plus reparlé avec son père. « Avec ma famille il y a eu quelques occasions. Et bien sûr, tout cela a eu un impact émotionnel très important ».

« Je pense que j’avais la responsabilité d’apporter cela, et c’est ce que j’ai pu faire en 2013, ajoute-t-il. Avec ensuite tout ce qu’implique de dénoncer publiquement ces faits. Qui bien sûr sont un apport en matière de vérité et de mémoire. Mais en matière de justice aussi, un grand pas a pu avoir lieu avant-hier, avec encore certaines résistances – parce qu’un des trois juges a voté contre… Sur ce point, il y avait d’autres précédents – il y a le cas de Quijano, le fils d’un génocidaire de Córdoba, et celui d’Érika Lederer. Mais leur déclaration testimoniale a été reçue après la mort de leurs pères. Cela veut dire qu’il était impossible qu’ils soient accusés ou qu’ils le soient plus tard, parce qu’ils étaient déjà morts ».


- Dial – Diffusion de l’information sur l’Amérique latine – D 3584.
- Traduction de Sylvette Liens pour Dial.
- Source (espagnol) : Agencia Paco Urondo, 4 juillet 2019.

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur ARGENTINE – «Mon père a participé comme anesthésiste aux vols de la mort, en injectant des tranquillisants aux victimes pour les endormir»
  • Tags:

Cet article d’Humberto Márquez publié sur le site de l’hebdomadaire uruguayenBrecha le 23 avril 2021 décrit les conflits en cours dans l’État d’Apure, frontalier avec la Colombie.


Militaires vénézuéliens et guérilleros colombiens s’affrontent, faisant des dizaines de morts et de prisonniers, ce à quoi il faut ajouter des dénonciations de crimes graves contre la population civile. Se dissimulant derrière ces combats, divers groupes se disputent les gains d’une économie illégale florissante.

Depuis le 21 mars, la zone de frontière entre la Colombie et le Venezuela, traversée par le río Arauca, une zone d’un peu moins de 300 kilomètres, est un théâtre de guerre entre les forces armées vénézuéliennes et l’un des groupes de guérilleros colombiens qui ont refusé de déposer les armes et de renoncer à l’économie illégale grâce à laquelle ils se financent. Au milieu, une population qui vit du travail de la terre et du commerce informel entre les deux pays traverse des moments terribles, contrainte de se déplacer, courant le risque d’être atteinte par un feu croisé, arrêtée pour complicité, ou simplement empêchée de travailler dans le climat de militarisation et de suspicion qui règne dans cette zone.

Le dimanche 21, selon la version officielle de Caracas, un groupe armé irrégulier a attaqué le bataillon de l’armée vénézuélienne de La Victoria, une localité de cette zone de plaine frontalière, située approximativement à 600 kilomètres au sud-ouest de Caracas et à 400 kilomètres au nord-ouest de Bogotá. À cette occasion, deux officiers de second rang de l’armée vénézuélienne sont décédés, une dizaine de soldats ont été blessés et l’un des attaquants est mort, semble-t-il. On a appris ensuite que les officiers et plusieurs soldats ont été victimes en réalité de mines antipersonnel placées par le groupe irrégulier pour protéger l’un de ses campements. Cela a conduit à la mobilisation dans la zone de renforts militaires et policiers vénézuéliens avec même le déplacement de blindés et, surtout, d’hélicoptères et d’avions K8 de fabrication chinoise, pour des missions de reconnaissance et d’attaque aérienne. Des zones considérées comme campements d’irréguliers dans diverses zones des environs de La Victoria ont été bombardées.

Des centaines d’habitants ont fui vers un lieu sûr, c’est-à-dire la Colombie, en traversant le río Arauca, dont la largeur est à cet endroit-là d’une dizaine de mètres. Ils l’ont fait comme ils le font depuis des décennies, dans les petits bateaux utilisés pour le transport et la pêche par les habitants des deux rives, car le pont qui relie les routes est fermé, comme toute la frontière binationale le long des 2 219 kilomètres, depuis quatre ans, en raison de la rupture des relations entre les deux États. À Arauquita, municipalité du côté colombien, sont arrivées 5 737 personnes en moins de deux semaines, selon les autorités : un peu plus de 4 000 Vénézuéliens, dont 400 ont la double nationalité et les autres, des Colombiens qui résident du côté vénézuélien. Selon les médias locaux la grande majorité est retournée au Venezuela.

Des citoyens vénézuéliens déplacés de La Victoria, dans l’État d’Apure, se réfugient à Arauquita, en Colombie Afp, Vanessa Jiménez

Combats et dénonciations

La douane de La Victoria a été attaquée à l’explosif et détruite le 23 mars. Les jours suivants des combats ont eu lieu dans lesquels un blindé vénézuélien a été détruit par une fusée et des commandos de police sont intervenus à la recherche des guérilleros et de leurs complices. Ce qui s’est soldé, à la fin du mois de mars, par la mort de 8 militaires, une trentaine de blessés, neuf irréguliers abattus, au moins 32 détenus et six campements démantelés.

Depuis lors les choses se sont calmées mais la zone est militarisée, les déplacements de civils sont contrôlés sur les routes et, aussi bien au Venezuela qu’en Colombie, des renforts militaires ont été dépêchés sur cette frontière. Des dénonciations de graves violations des droits humains ont été émises car les travailleurs humanitaires soutiennent que les combattants ont occupé et pillé des maisons, sacrifié du bétail, volé ou détruit d’autres biens et, plus grave encore, ont donné la mort à des femmes et des hommes qui n’étaient pas des combattants.

Dans la région, le vétéran, ex-parlementaire et ex-diplomate vénézuélien, Walter Márquez a dénoncé le fait que quatre membres d’une même famille, y compris une femme et un adolescent, ont été assassinés par des hommes en uniforme et qu’on les a chaussés de bottes pour qu’ils aient l’air de guérilleros. « J’ai eu connaissance d’autres cas semblables » a-t-il déclaré à la presse. Le ministère public a désigné des juges pour qu’avec les autorités militaires ils enquêtent sur ces dénonciations.

Qui sont les groupes auxquels le Venezuela s’affronte ?

La réponse succincte est que les membres résiduels du conflit armé dont a souffert la Colombie sont entrés au Venezuela et sont arrivés dans une région déjà fortement marquée par les irrégularités. L’accord de paix de 2016 entre l’État colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) a été ignoré par plusieurs des fronts insurgés dans le sud et l’est du pays. La plus forte dissidence a été celle des fronts 1 et 10, dont le principal chef est Miguel Botache, alias Gentil Duarte. Ces forces compteraient jusqu’à 2 000 combattants, divisés en 16 groupes ; elles ont reconnu qu’elles se financent avec les impôts qu’elles font payer aux narcotrafiquants et aux exploitants de mines illégales.

Il y a deux ans, un groupe d’ex-guérilleros qui ont signé les accords de paix, sous la direction d’Iván Marquez et Jesús Santrich, s’est désolidarisé du pacte et a annoncé qu’il retournait à la lutte armée, sous la dénomination de Seconde Marquetalia. On estime qu’il compterait une centaine de membres et le gouvernement soutient que ces deux chefs se sont réfugiés au Venezuela, sous la protection des autorités. Cependant les dissidents de Gentil Duarte se refusent à les reconnaître comme chefs ou comme alliés, car ils les accusent de s’être vendus en rendant les armes et en démobilisant la guérilla dans le cadre de la paix signée préalablement avec le gouvernement. Plus de 200 ex-combattants des FARC ont été assassinés depuis 2016.

Les fronts qui suivent Duarte, installés dans le département colombien de l’Arauca et son équivalent côté vénézuélien, l’État d’Apure, contrôlaient la contrebande de combustible et d’autres activités de l’économie clandestine. Cela les a conduits à se heurter à l’armée vénézuélienne. Les attaques violentes de l’armée vénézuélienne ont été déplorées dans une video qu’a fait circuler ce dimanche, Jonnier, troisième dans la hiérarchie de la guérilla de Duarte, qui les a taxées de « basse besogne », que feraient les militaires vénézuéliens dans le but de favoriser l’organisation rivale Seconde Marquetalia.

Cependant quand on a demandé au général Vladimir Padrino, ministre de la défense du Venezuela, à quel groupe s’attaquaient ses troupes, il a refusé de répondre. « Quel que soit le groupe nous le repousserons car notre devoir est de défendre notre souveraineté », a-t-il déclaré, dans une conférence de presse fin mars. Il a accusé les gouvernements de Bogotá et de Washington d’être derrière les groupes qui harcèlent les forces vénézuéliennes. Par ailleurs, Caracas a demandé l’aide technique de l’Organisation des Nations unies (ONU) pour faire procéder au démantèlement des mines qui se trouvent autour des zones occupées par les campements des groupes armés.

La tempête a perdu en intensité au cours du mois d’avril, après qu’a débuté l’offensive vénézuélienne et que des porte-paroles du groupe Duarte – « la légitime résistance des FARC », comme ils s’autoproclament – se soient réunis avec des militants de groupes de gauche de la zone, certains critiques du président Nicolás Maduro. Mais la tension demeure. Soixante organisations non gouvernementales de Colombie et du Venezuela, de droits humains dans leur majorité, ont demandé au secrétaire général de l’ONU qu’il nomme un envoyé spécial pour la frontière, où ils craignent que tout incident sur ces plaines brûlantes déclenche une escalade entre les gouvernements rivaux et dégénère en conflit majeur.


De grandes quantités d’armes

La région frontalière que traverse le río Arauca est, depuis les dernières décennies du siècle dernier, une zone ou prospère l’économie souterraine. Au début ce fut le vol de bétail et la contrebande – surtout de combustible –, puis le narcotrafic et ensuite la guérilla colombienne, en particulier l’Armée de libération nationale (ELN, qualifiée de guevariste), suivie de groupes d’« autodéfense » (paramilitaires de droite). Ont prospéré là des groupes qui pratiquent les extorsions (encaissements de « vaccins » auprès des éleveurs principalement) et les enlèvements. Au cours de la présidence du défunt Hugo Chávez (1999-2013) a surgi un groupe appelé Forces bolivariennes de libération, jamais reconnu officiellement, qui, selon les medias locaux, est une création de l’ELN. Enfin, cerise sur le gâteau, selon les organisations de droits humains et environnementaux, dans tout le sud du Venezuela prospère l’extraction minière illégale (or, coltan, diamants) et les minerais font l’objet de trafics dans ces zones frontalières, sous la protection de groupes armés, de bandes qui utilisent le terme de « syndicats », et vraisemblablement aussi de l’ELN, que cela aide à financer ses activités.


- Dial – Diffusion de l’information sur l’Amérique latine – D 3581.
- Traduction de Françoise Couëdel pour Dial.
- Source (espagnol) : site de l’hebdomadaire Brecha, 23 avril 2021.

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur VENEZUELA-COLOMBIE – Des ombres sur Apure: le conflit à la frontière
  • Tags: ,

Nouveau coup dur pour l’EPR d’EDF-Areva. La centrale EPR chinoise de Taishan construite par EDF et dans laquelle le nucléariste français est co-actionnaire à 30 % aux côtés de China General Nuclear Power Group (CGN) est en difficulté. Une fuite de gaz rares a été détectée dans le circuit primaire. Et certainement des rejets atmosphériques radioactifs. Le monstre tricolore de soit-disant nouvelle génération de réacteur atomique, inauguré en grandes pompes par E.Macron, menace deux ans à peine après sa mise en service.  C’est la filiale  EDF-Framatome aux Etats-Unis qui a lancé l’alerte le 14 juin auprès du gouvernement des USA alors que le gouvernement français connaissait la nouvelle depuis le 10  juin et que les médias se taisaient.

-> Dernière Heure
. Mercredi 16 juin 20h00. Selon le Le responsable du ministère de l’Écologie et de l’Environnement (Administration nationale de la sûreté nucléaire) le cœur de l’unité 1 de la centrale nucléaire de Taishan contient plus de 60 000 barres de combustible et 5 « crayons » seraient endommagés (mais impossible de le vérifier au coeur du réacteur sans tous les sortir et mettre l’EPR à l’arrêt).
. Mercredi 16 juin 2021 18h20. l’Autorité de Sûreté Nucléaire française indique avoir pris contact avec son homologue chinois le 12 juin (Administration nationale de la sûreté nucléaire de la Chine/NNSA) pour un dialogue technique sur les conditions d’exploitation actuelles du réacteur 1 de la centrale de Taishan et examiner dans quelle mesure le retour d’expérience de la situation d’exploitation actuelle à Taishan peut être pris en compte dans le cadre de l’instruction en cours de la demande de mise en service de l’EPR de Flamanville.
. Mercredi 16 juin 2021 12h00. Fin mai EDF avait confirmé des informations syndicales française faisant état de « corrosion et de problèmes d’étanchéité sur des réacteurs en France concernant les gaines de combustible en raison d’un combustible « mal assemblé »
. Mercredi 16 juin 09h23. Les seuils actuels de contamination radioactive détectés dans l’enceinte du réacteur EPR de Taishan autour des gaines combustibles sont deux fois plus élevés que ce qui déclencherait un arrêt sous 48 heures d’un réacteur en France. Les crayons de produits de fission (combustible) ont bien été fabriqués en France à l’usine Framatome de Romans-sur-Isère. Ces mêmes crayons équipent les réacteurs nucléaires en France.
. Mercredi 16 juin 03h00. Les autorités chinoises engagent la responsabilité de Framatome vis à vis de dommages que pourraient produire ces fuites de combustible au-delà de la responsabilité à laquelle Framatome s’est initialement engagée, puisque cette responsabilité s’arrêtait à un certain seuil où le réacteur aurait dû être arrêté »,
. Mardi 15 juin 2021 13h .
Comme nous l’écrivions dans notre article du 14 juin 11h24 : confirmation de l’endommagement des crayons de « combustible », au niveau des gaines métalliques,  avec rejets de gaz Krypton et Xénon. Il s’agirait bien, pour ces combustibles de Mox, conçu par Areva-Orano, un mélange d’oxyde d’uranium et d’oxyde de plutonium.
. Mardi 15 juin 09h00.
C’est depuis le mois d’octobre 2020 que des incidents et problèmes ont lieu sur l’EPR de Taishan. L’observatoire de la radioactivité de Hong Kong avait repéré un rejet début avril en provenance de Taishan.
. Lundi 14 juin 2021 20h . EDF reconnait qu’il y a eu des rejets atmosphériques par la centrale EPR de Taishan. Et ce depuis plusieurs semaines. Des gaines d’assemblages de « combustible » non-étanches fabriquées selon les plans d’Areva-Orano en seraient à l’origine. A cette heure l’Agence Internationale pour la promotion de l’Energie Atomique dite civile (AIEA), reste muette tout comme l’autorité de sûreté nucléaire chinoise
__

Si la chaîne d’information américaine CNN n’avait pas fait état d’une possible « fuite » dans la centrale atomique de Taishan nul n’aurait eu connaissance de ce qui ce passe dans l’EPR franco-chinois de Taishan dans la province du Guangdong à quelques dizaines de kilomètres à vol d’oiseau de Canton (100km) , Hong-Kong (130km), Macao (75km) et à quelques centaines de kilomètres du Laos et du Vietman, là où vivent des millions de personnes.

EDF, co-actionnaire de Taishan Nuclear Power Joint Venture Company LimitEPR_Taishan_Yangjiang_Canton_Macao_HongKong.jpged (TNPJVC) a qui il a vendu sa technologie, a été contraint de confirmer via sa filiale Framatome, ce lundi matin 14 juin 2021, avoir été « informé de l’augmentation de la concentration de certains gaz rares dans le circuit primaire du réacteur n°1 de la centrale nucléaire de Taishan en Chine » et  surveiller « l’évolution d’un des paramètres de fonctionnement ». Le langage militaro-technocratique visant à produire un écran de fumée fonctionne à plein rendement et n’en dit pas plus.

S’agit-il d’hélium tel celui présent sur Terre qui provient de la désintégration α d’éléments radioactifs tels que l’uranium et le thorium de l’écorce terrestre ou bien par la radioactivité β du tritium généré par les réacteurs nucléaires (1)? La conductivité thermique de l’hélium gazeux est supérieure à celle de tous les gaz (sauf l’hydrogène) et sa chaleur spécifique est exceptionnellement élevée. En raison de la petite taille de ses atomes, sa vitesse de diffusion à travers les solides est égale à trois fois celle de l’air et environ 65 % celle de l’hydrogène. L’inhalation d’hélium en excès peut être dangereuse, puisque l’hélium est simplement un asphyxiant, qui remplace le dioxygène nécessaire à une respiration normale.

S’agit-il de krypton, de xénon, d’argon, de néon, voir – pourquoi pas – de radon radioactifs (3)? Si c’était le cas et que du Xénon ait été produit en grande quantité le réacteur EPR pourrait s’être auto-empoisonné et avoir dégradé les gaines combustible. Les autorités et les experts n’en disent pas plus pour l’instant. Toujours est-il que de tels gaz dans le circuit primaire et en telle concentration ne devraient pas s’y trouver. Alors, même si rien n’est « officiellement » critique (ce qui reste à démontrer), EDF convoque quand même en urgence une réunion de son conseil d’administration (2). En vue de demandes d’indemnisation par les chinois pour ce énième dysfonctionnement d’EPR comme l’a déjà fait la Finlande avec l’EPR d’Olkiluoto? Ici le surcoût est estimé par les chinois à quelques milliards. Ou alors peut-être pour comprendre pourquoi leur si beau bijoux d’excellente facture et conception sent le soufre et le rance?

L’omerta et les mensonges de la nucléocratie française et chinoise : Depuis des jours ou des semaines ? Y-a-til eu des rejets radioactifs dans l’atmosphère ?

inauguration-EPR-Taishan_Macron_Tci-Zin-Pin_2.jpgL’incident nucléaire, une fuite de gaz rares (gaz monoatomiques incolores et inodores)  dans le circuit primaire de l’EPR, était officiellement connu depuis déjà plusieurs jours tant en Chine qu’en France. Le gouvernement français en a été informé le 10 juin par Framatome mais a préféré taire l’information. Les médias français, si professionnels comme chacun sait, préféraient mouliner sur les propos d’un Jean-LucMélenchon et d’une gifle reçue par le banquier Emmanuel Macron de la part d’un habitant de la Drôme.

Ce même Macron qui paradait fièrement en Chine en inaugurant le lancement de cet EPR chinois après que ses prédécesseurs pro-nucléaires Sarkozy puis Hollande l’aient, eux aussi, porté aux nues. Les Présidents passent, les Pdg passent, les populations restent et c’est toujours le même fanatisme nucléariste qui règne et sévit sur le vivant.

La fuite se serait produite il y a plus longtemps encore comme le dévoile un rapport faisant état d’une subite pénurie d’électricité dans la province du Guangdong, le centre industriel du pays, conduisant plus de 20 villes à rationner l’électricité à certaines entreprises et usines. Si les autorités disent que c’est à cause de la sécheresse qui sévit dans la région d’autres voix, dissidentes, font état d’une mise au ralenti du réacteur nucléaire censé compenser la baisse des niveaux d’eau des fleuves et de la production hydro-électrique.

Pourtant l’exploitant de la centrale, China General Nuclear Power Group (CGN), qui affirme dans un communiqué que les indicateurs environnementaux sont normaux et que  « L’unité 1 fonctionne actuellement à pleine puissance et la tranche 2, révisée comme prévu, a été reconnectée au réseau le 10 juin 2021 » fait indirectement un aveu : l’Unité2 avait donc bien été déconnectée du réseau puisqu’elle a été reconnectée le 10 juin et l’unité 1 ne turbinait donc pas suffisamment. Il ne faudrait pas trop les pousser comme cela c’est passé à Tchernobyl en 1986.

Selon EDF-Framatome et sans plus de précision :  « Sur la base des informations disponibles, la tranche est dans son domaine de fonctionnement et de sûreté autorisé ». Pourtant le nucléariste français précisait dans une note analysée par le gouvernement US que « l’autorité de sûreté chinoise augmentait les limites acceptables pour la détection des rayonnements à l’extérieur de la centrale nucléaire de Taishan dans la province du Guangdong afin d’éviter d’avoir à la fermer ». Et certainement par ce qu’il y a eu des rejets radioactifs dans l’atmosphère qui, peut être continuent. Niveaux doublés, autrement dit un probable impact de radioactivité sur les salariés de la centrale, l’environnement et la population. (voir au haut de l’article les dernières informations)

Les fanfaronnades du nucléaire français

Areva fanfaronnait en 2007 : le consortium chinois CGNPC lui passait commande de 6 réacteurs nucléaires EPR* (type CPR1000) pour le site atomique en bord de mer de Chine de Taishan.  Le nucléariste français espérait que l’annonce permettrait de faire oublier un peu ses déboires sans fin d’EPR en Finlande et à Flamanville (Manche). Evidemment la zone est sismique et des dizaines de millions de personnes vivent à proximité mais pas question de focaliser là-dessus.

2021-06-13_Chine_EPR_centrale-nucleaire_Taishan_probeme_fuite_gaz-rare.jpgLe creusement des fondations démarrait fin n et en


 

Mauvaise pioche, déboires, malfaçons, fissures, surcoûts, truandage… de Flamanville à Taishan en passant par Okiluoto et Uramin : le 100 fautes du nucléaire et de ses réacteurs atomiques EPR

 
Pour faire fonctionner la réaction en chaîne atomique dans ses EPR franco-chinois, la Chine s’est donc engagée à acheter 35 % de la production d’Uramin détenue par Areva. Mauvaise pioche !  UraMin est surtout une affaire d’État politico-financière française impliquant Areva et sa Pdg Anne Lauvergeon (limogée depuis), des entrepreneurs canadiens et plusieurs responsables politiques français et africains. Les gisements d’uranium se révèlent tous inexploitables. Les pertes financières sont considérables pour Areva : plus de 3 milliards d’euros. La justice française enquête. Des inculpations ont lieu. L’Etat vole au secours financier du bandit, les contribuables paient (4).
Macron-Framatome.jpgLa construction de ces réacteurs, construit en Chine selon la technologie Areva-EDF dont les entreprises avaient perdu toute crédibilité et misait sur la « vitrine » EPR-chinois pour se redorer le blason, devait durer 52 mois tout au plus. Environ 4 à 5 ans nettement plus rapide et moins chère que ces deux compères finlandais et français. Juré craché foi d’Areva et d’EDF. Une construction terminée pour fin 2015, c’était certain, une exploitation commerciale annoncée en 2013 et prévue pour  2016 c’était assurée. D’autant que le projet d’EPR en Grande-Bretagne en avait grandement besoin, surtout que la Chine co-finance.
Mais, là encore comme dans tout le nucléaire civil et militaire, la réalité fut autre. Des délais de fabrications là encore plus longs qu’annoncés. Notamment par ce qu’à la suite des malfaçons détectées en avril 2015 sur l’acier de la cuve des réacteurs EPR conçu par Areva dans son usine du Creusot en France (concentrations de carbone anormales dans les aciers des couvercles et fonds de cuve), le ministère chinois de l’Environnement  chinois décidait judicieusement d’attendre  que tous les doutes soient levés sur la sûreté avant de charger les réacteurs EPR en combustible. La crédibilité de la France et de son nucléaire était engagée. Le chinois a cru aux sornettes du français, mal lui en prit.
Après 88 mois de construction au lieu des 52 annoncés initialement, trois années supplémentaires,CGNPC annonçait donc en février 2017, un nouveau report de la mise en route au second semestre 2017 pour le premier réacteur et au premier semestre 2018 pour le second réacteur. Mais en décembre 2017, le chantier de Taishan connaît un nouvel incident de fabrication détecté sur la soudure d’un élément de soutien non porteur du dégazeur du circuit secondaire. Lors d’un test sur le réacteur n°1 ça coince sérieusement et inquiète déjà, foutue fissure. Mais comme en France, les experts et spécialistes sont des plus rassurants et en avril 2018, la centrale nucléaire de Taishan reçoit du ministère chinois de l’Écologie et de l’Environnement l’autorisation de chargement des produits de fission atomique. L’unité 1 démarre enfin son exploitation commerciale  le 13 décembre 2018 et l’unité 2 le 7 septembre 2019 (5). Mais la saga au rire jaune ne faisait qu’une halte sur la route de la décrépitude technologique et financière. L’hubris en prend un coup.
De Taishan à Flamanville
Si les deux réacteurs atomiques EPR de Taishan, sont à ce jour les seuls à avoir été mis en service dans le monde alors que ceux de Olkiluoto en Finlande et de Flamanville en France accusent des retards de construction de plus de 10 ans et des surcoûts pharaoniques, leur infaillibilité tout comme la sécurité pour les populations et l’environnement ne sont pas assurés. Et ne le seront jamais. Il ne manquerait plus que les crayons de « combustibles » fournit aux chinois par Framatome et son usine de Romans sur Isère dans la Drôme (anciennement Areva FBCB) – et contre l’avis des antinucléaires – soient identiques à ceux qui sont  livrés depuis plusieurs mois à l’EPR de Flamanville (Manche) pour tenter de démarrer en force cette installation maudite. Et peut-être dans les autres 56 réacteurs implantés sur le sol français. Il faudrait alors examiner un par un chaque crayon (6 ), faire le tri et revérifier les fabrications suivantes. Quelle incompétence, quelle gabegie, quelle démesure avec l’argent public, quelle jeu sordide avec la vie des gens et l’environnement. Le nucléaire est une énergie dépassée, du passé à se débarrasser immédiatement.

 J.R

__* abrégé CEPR (Chinese Evolutionary Power Reactor en Chine)

Notes :

(1) Les réactions nucléaires produisent d’autres isotopes de l’hélium, instables et qui se désintègrent rapidement en d’autres noyaux. L’isotope dont la demi-vie est la plus courte est l’hélium 2 (2 protons, sans aucun neutron : le diproton, qui se désintègre en deux protons en 3 × 10−27 s). L’hélium 5 et l’hélium 7 se désintègrent par émission d’un neutron, avec une demi-vie de 7,6 × 10−23 s et 2,9 × 10−21 s, respectivement. L’hélium 6 et l’hélium 8 se désintègrent par radioactivité β, avec une demi-vie de 0,8 s et 0,119 s, respectivement. Les isotopes 6 et 8 ont une structure lâche, dans laquelle des neutrons orbitent loin du cœur, ce que l’on appelle halo nucléaire.

(2) https://www.edf.fr/groupe-edf/espaces-dedies/journalistes/tous-les-communiques-de-presse/information-relative-au-reacteur-numero-1-de-taishan

(3) Le krypton possède 33 isotopes connus, de nombre de masse différents et trois isomères nucléaires. Outre ces isotopes, le krypton possède 27 radio-isotopes dont le 81Kr  le radio-isotope à la demi-vie la plus longue : 229 000 années, et le 85Kr (demie-vie de 10,7 ans), le 79Kr (durée de demie-vie de 35 h) et le 76Kr (durée de demie-vie de 14,8 h). Le krypton est considéré comme un gaz asphyxiant et l’inhalation d’un gaz contenant 50 % de krypton (en volume) et 50 % d’air pourrait causer une narcose.
Un atome de Xénon est un atome dont le noyau compte 54 protons.  Dans les réacteurs nucléaires, le xénon 135 est produit comme fils de l’iode 135 qui se dégrade après quelques heures en xénon 135, lequel – dans ce contexte – est ensuite rapidement dégradé en absorbant des neutrons de la fission. En temps normal, la production et la dégradation s’équilibrent donc. Lors des baisses de puissance du réacteur, il y a baisse de production des neutrons qui, alors, ne suffisent plus à la dégradation du 135Xe, celui-ci continue donc à s’accumuler, produit de la fission des heures précédentes. En raison de son énorme section efficace d’absorption thermique (de l’ordre de 3 millions de barns53) il amplifie la baisse de puissance nucléaire. On dit alors qu’il y a « Empoisonnement au xénon » du réacteur. De plus le xénon peut pénétrer d’autres matériaux tels que le nitrure de titane54 (l’un des matériaux utilisés comme matrice inerte pour entourer le combustible dans les réacteurs de type Réacteur avancé au gaz (ou GFR pour Gas cooled fast reactor).

(4)  Anne Lauvergeon sera ensuite nommée par le 1er ministre socialiste de l’époque Jean Marc Ayrault, Présidente de la commission gouvernementale « Innovation 2030 ». Macron prend le relais une première fois en privatisant, en tant que ministre de l’économie et des finances de François Hollande, l’aéroport de Toulouse-Blagnac racheté majoritairement par… le consortium chinois Symbiose, puis casse le droit du travail par sa loi « Macron-Khomri », puis détourne l’argent public en direction des entreprises privées (CICE) puis en 2017 une fois élu Président de la République nomme comme 1er ministre l’ancien directeur du lobbying d’Areva et politicien « Les Républicains », Edouard Philippe. Ce dernier ainsi qu’Emmanuel Macron ont été sélectionné, préalablement à leur prise de fonctions  officielles, par la French American Foundation pour suivre les « enseignements/conditionnements » du parcours « Young Leader » visant à défendre les intérêts des Etats-Unis en France  (Plus de 400 dirigeants issus du monde de la haute fonction publique, de l’entreprise, des médias, de l’armée et de la recherche ont suivit le programme Young Leaders depuis sa mise en place en 1981) dont le lobbyiste pro-nucléaire Jean-Marc Jancovici, l’autre président pro-nucléaire François Hollande, la patronne d’Areva Anne Lauvergeon, le député pro-nucléaire de Vaucluse Julien Aubert, la coqueluche des médias planant le militaire Thomas Pesquet, le député LREM Cédric Villani, la ministre des affaires européennes Amélie de Monchardin . En novembre 2014, Emmanuel Macron autorise l’achat de la branche énergie du français Alstom par l’entreprise américaine General Electric(GE)

(5) En Chine, contrairement à ce que l’on peut parfois lire ou entendre, le nucléaire est une énergie marginale couvrant moins de 1% de la consommation d’énergie du pays.

(6) un crayon est en fait un tube de 4 mètres de longueur (gaines) en alliage de zirconium dans lequel sont empilées près de 4000 pastilles d’oxyde d’uranium seul (Uo2) ou de mélange d’oxyde d’uranium et d’oxyde de plutonium (Mox). Les pastilles cylindriques ont une hauteur de 13,5 mm et  8 mm de diamètre. Les crayons sont bouchés aux deux extrémités et sont pressurisés avec du gaz hélium. Les crayons sont ensuite réunis en assemblages combustible constitués de 264 éléments ou plus qui vont être bombardés (irradiation) afin de produire une chaleur démentielle qui, à l’intérieur du réacteur, fera bouillir l’eau amenée par le circuit primaire qui se transformera alors en vapeur (via d’immenses et colossaux générateurs de vapeur de plus d’une tonne chacun) qui fera tourner une turbine qui produira un peu d’électricité (le rendement du cycle nucléaire est de seulement 30%). Au terme de 4 à 5 ans les crayons sont devenus des déchets radioactifs et sont retirés du coeur du réacteur et placés dans une piscine pendant plusieurs années afin que leur chaleur baisse un peu et qu’ils puissent être transportés ailleurs (usine de La Hague) pour être conditionnés en colis mortels. Seulement 1% des combustibles usés tel le plutonium généré par les réacteurs nucléaires est réutilisé pour fabriquer du Mox pour les centrales nucléaires dites civiles et une autre partie pour fabriquer la bombe atomique avec également le tritium produit par les réacteurs nucléaires dit civils. Les autres actinides mineurs radioactifs générés au coeur des réacteurs doivent être vitrifiés et stockés en attendant que leur radiotoxicité chute et rejoigne celle de l’uranium c’est à dire entre … 300 000 et 1 million d’années.

__
photos : DR

La modélisation de plus de 1000 cartes météorologiques de 2017, 2018 et 2020 montre que si un accident nucléaire majeur de type Fukushima/Tchernobyl devait se produire sur un réacteur de la centrale nucléaire du Tricastin : 13 millions de personnes recevraient en quelques heures une dose de radioactivité supérieure à la limite annuelle d’exposition du public fixée à 1 mSV. Vaucluse, Drôme, Ardèche, Gard, Hérault, Marseille, Lyon, mais aussi Bordeaux et Paris ou encore la Suisse, Munich, Milan et Barcelone seraient touchés.

__

La modélisation de plus de 1000 cartes (1), correspondant chacune à une situation météorologique survenue au cours des années 2017, 2018 et 2020, permet d’évaluer la direction et la dangerosité du nuage radioactif généré si un accident de type Fukushima devait se produire à la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme-Vaucluse).

Plus de 13 millions de personnes recevraient en quelques heures à peine une dose de radioactivité délétère
Ce que les cartes révèlent de la dispersion de la radioactivité  :  sur l’ensemble des 1096 configurations météorologiques étudiées plus de 13 millions de personnes recevraient en quelques heures une dose de radioactivité supérieure à la limite d’exposition du public, fixée à un mSV par an.  Le nuage radioactif s’échappant de la centrale nucléaire du Tricastin toucherait de plein fouet, en fonction des conditions météorologiques, vers le nord des villes et zones telles Montélimar, Valence, toute la Drôme, Lyon et Grenoble ainsi qu’une bonne partie de la Suisse, de  l’Autriche, de l’Allemagne et Munich et même la capitale française Paris; vers le sud des villes et zones telles Avignon et le Vaucluse jusqu’à Marseille et une bonne partie de l’Italie et Milan mais aussi le Gard et l’Hérault et jusqu’à Barcelone en Espagne; vers le sud-ouest la radioactivité atteindrait jusqu’à Bordeaux; vers l’est toute l’Ardèche serait impactée. Presque toutes les régions et grandes villes en France seraient contaminées ainsi que les pays voisins.

 

Plus de 20 fissures sur la cuve d’un des quatre réacteurs

EDF qui veut faire fonctionner encore au moins dix ans de plus les vieux réacteurs du Tricastin est une menace pour des millions de personnes. Les risques y sont énormes, cette centrale nucléaire de 4 réacteurs atomiques a dépassé l’âge de la retraite des 40 années de fonctionnement (avec près de 1000 incidents) et est exposée au risque sismique.

La cuve d’un des réacteurs compte plus de 20 fissures. La centrale se trouve à six mètres en dessous du niveau du canal de Donzère-Mondragon et en cas de séisme de forte intensité, une rupture de digue, très fragilisée et retapée partiellement au petit bonheur la chance, ne peut être exclue. L’inondation conduirait inéluctablement  à un accident de fusion du combustible nucléaire des quatre réacteurs de la centrale. 17 mois après le séisme du Teil du 11 novembre 2019, nul ne sait réellement si la centrale nucléaire a ainsi été conçue pour résister.

L’avis publié mercredi 16 juin 2021 par l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) sur les mouvements sismiques à prendre en compte pour les centrales atomiques de Cruas (Ardèche) et du Tricastin (Vaucluse-Drôme) précise que  » en l’état des connaissances, les arguments fournis par EDF ne permettent pas d’écarter un impact du retour d’expérience du séisme du Teil sur la définition de l’aléa du site du Tricastin« . En clair : même EDF ne peut garantir quoi que ce soit et il y a incompatibilité entre poursuite de fonctionnement et sécurité des populations et territoires. En termes édulcorés :


« L’IRSN estime qu’une consolidation des connaissances relatives à l’aléa sismique de la région du site du Tricastin est nécessaire ».

La seule urgence est la fermeture de la centrale nucléaire du Tricastin – immédiate, définitive et inconditionnelle –  et des 12 autres installations nucléaires implantées sur ce site de plus de 650 hectares. C’est la seule façon de protéger les populations et de mettre en oeuvre la reconversion du territoire. Et non, comme le réclament quelques élu-es fous de ces départements, d’implanter 2 réacteurs nucléaires EPR sur le site.

cartes détaillées et complémentaires sur www.m-c-c-a.org

Notes :
(1) réalisées par l’Institut Biosphère en partenariat avec Greenpeace France.
(2) Le 26 juin à Montélimar un rassemblement-manifestation se déroule pour exiger la fermeture de la centrale nucléaire du Tricastin. Le 29 juin à Valence 34 activistes de Greenpeace-France se retrouvent devant le tribunal pour avoir mené une action sur le vieillissement de la centrale nucléaire du Tricastin et ses danger.
  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur Centrale nucléaire du Tricastin : quels territoires seraient touchés en cas d’accident majeur ?

La persistance de la faim et l’ampleur des inégalités sociales, couplées aux urgences écologiques et aux prévisions de croissance démographique dans les pays les plus pauvres, rendent plus que jamais nécessaire et urgente une révision en profondeur de nos modèles agroalimentaires. Le Sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires qui devrait se tenir en octobre prochain s’est précisément donné cet objectif. Débouchera-t-il sur un changement de cap ? Rien n’est moins sûr.

Septembre 2015. La communauté internationale adopte « l’Agenda 2030 ». Elle s’engage solennellement, entre autres objectifs, à éradiquer la faim dans le monde en l’espace de quinze ans. Une demi-décennie plus tard, le bilan n’est pas particulièrement flatteur. Dans son dernier rapport (2020), la FAO estime qu’environ 690 millions de personnes souffraient de la faim en 2019. Soit, plusieurs dizaines de millions de « ventres creux » en plus par rapport à 2014. Entre dix et quinze millions de plus chaque année environ. Au point que, si la tendance se poursuit « d’ici 2030, prévient une experte de l’organisation, ce nombre dépassera les 840 millions de personnes. Cela signifie clairement que l’objectif n’est pas en voie d’être atteint » (RTBF Info, 13 juillet 2020).

Et encore, ces projections ne disent rien des quelque deux milliards de personnes qui connaissent des formes plus ou moins sévères de malnutrition. Elles ne tiennent pas compte non plus – les données collectées étant antérieures – des effets en cascade de la pandémie de covid-19. Or, d’après le PAM (Programme alimentaire mondial), entre 265 et 272 millions de personnes supplémentaires pourraient basculer dans une insécurité alimentaire aiguë d’ici la fin de l’année – soit le double des premières prévisions réalisées pour l’année 2019 – en raison de la perturbation des chaînes d’approvisionnement et, bien plus sûrement encore, des pertes de revenu occasionnées par les mesures de restriction adoptées par les différents États pour contenir l’épidémie. Lesquelles ont bien davantage touché une population déjà précarisée (paysan.nes, migrant.es, saisonniers et saisonnières, travailleurs et travailleuses du secteur informel), manquant de ressources pour tenir, ne disposant d’aucun – ou trop maigre – filet de sécurité sociale ou ne bénéficiant d’aucune aide d’urgence (Ghijselings, 2020 ; FIAN, 2020). Une étude d’Oxfam indique ainsi que les dépenses cumulées de cinquante-neuf pays à faible revenu pour répondre aux effets de la pandémie ne représentent que 0,4 % des 11 700 milliards qui ont été dépensés dans ce cadre dans le monde (Oxfam, 2020).

De fait, à l’instar de la crise alimentaire de 2008, alors causée par une hausse soudaine et brutale du prix des céréales sur les marchés internationaux, aux répercussions locales catastrophiques (Delcourt, 2010), cette dernière crise sanitaire a été un nouveau puissant révélateur, non seulement, des disparités Nord-Sud, mais aussi des failles, des dysfonctionnements et des limites du système international de production, de transformation et de distribution de nourriture : alors que l’on produit aujourd’hui plus de nourriture qu’il n’en faut pour nourrir correctement la planète entière [1] et que l’on continue à affecter chaque année à la production agricole des millions d’hectares de terres, aux prix d’une pression croissante sur les écosystèmes, 3,4 milliards de personnes – 43 % de l’humanité – n’ont toujours pas accès à une alimentation suffisante, saine ou adéquate, à l’entame de la troisième décennie du 21e siècle !

Et à moins d’un changement radical de cap, peu nombreux sont ceux qui parient sur une amélioration de la situation. La persistance de la faim et les inégalités sociales (et Nord-Sud) croissantes, couplées aux urgences écologiques et aux prévisions de croissance démographique dans les pays les plus pauvres, rendent plus que jamais nécessaire et urgente une révision en profondeur de nos systèmes alimentaires mondialisés.

UN SOMMET ATTENDU…

C’est précisément l’objectif que s’est donné le Sommet sur les systèmes alimentaires convoqué à l’initiative du secrétaire général des Nations unies, António Guterres. Plusieurs fois ajourné depuis son annonce en octobre 2019, en raison de la pandémie, il devrait finalement se tenir en octobre 2021. S’appuyant sur le constat, désormais largement partagé, que la réalisation de l’Agenda 2030 dépend de « la mise en place de systèmes alimentaires plus sains, plus durables et équitables », le UN Food Systems Summit ambitionne de rassembler les « acteurs clés des mondes de la science, des affaires, de la politique et de la santé avec des universitaires, des agriculteurs, des membres de communautés autochtones, des organisations de jeunes, des groupes de consommateurs, des militants écologistes et d’autres parties prenantes essentielles » pour débattre de et s’accorder sur des propositions de réformes, sinon de refonte de ces systèmes. Les participants conviés à l’événement sont appelés, en particulier, à s’entendre, avant, pendant et après le Sommet, sur un cadre de principes, d’orientations et d’actions communs, en vue de provoquer des « changements tangibles, positifs et nécessaires », à la fois pour « progresser vers la réalisation des dix-sept objectifs de développement durable » et pour « répondre à l’appel lancé par le Secrétaire général de l’ONU à ‘reconstruire en mieux’ (“build back better”), à l’issue de la crise de la covid-19 » [2].

Si la nécessité et l’urgence de telles réformes ne font aujourd’hui plus guère débat, en revanche, les orientations qui s’y dessinent sont déjà largement contestées par une bonne partie des acteurs du mouvement en faveur de la souveraineté alimentaire et de la justice climatique, qui dénoncent la place prépondérante du secteur privé dans les futures discussions, et redoutent que le Sommet n’aboutisse finalement qu’à des changements superficiels, aux antipodes des ambitions transformatrices initialement affichées.

…MAIS DE PLUS EN PLUS CONTESTÉ

« À mesure que le Sommet prend forme, écrit Anuradha Mittal, de l’Oakland Institute, il apparaît de plus en plus évident qu’il n’est pas dans son intention de produire les profonds changements nécessaires pour surmonter les énormes défis auxquels nous faisons face. [Il]fera toujours la même chose – du simple ‘green washing’ – pour préserver et perpétuer les intérêts de l’agrobusiness et des multinationales agrochimiques aux dépens des gens et de la planète » (2020). Et la chercheuse de pointer du doigt la nomination, en décembre 2019, au poste d’Envoyée spéciale auprès du Sommet, d’Agnes Kalibata, présidente de l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA), pour « ses efforts » (comme l’indique la lettre d’appointement) pour construire « une Afrique sans insécurité alimentaire et prospère, en favorisant une croissance agricole rapide, inclusive et durable, et en améliorant la productivité et les moyens d’existence de millions de petits producteurs agricoles en Afrique » [3].

Dans les rangs d’une bonne partie de la société civile, qui caressaient l’espoir d’un changement radical de direction dans l’organisation et la gestion des systèmes alimentaires, la nouvelle fut d’emblée accueillie comme une nouvelle douche froide. Après la signature, très largement contestée, de l’accord de partenariat entre les Nations unies et le Forum économique mondial et le contournement, sinon la mise à la mise à l’écart, par les organisateurs, d’instances clés dans la gouvernance alimentaire (CSA, FAO, etc.), davantage ouvertes aux acteurs de la société civile, cette nomination confirmait sa principale crainte : l’accaparement du débat par les principaux acteurs – et bénéficiaires – du système actuel et, avec lui, l’éloignement, de toute perspective de réforme radicale.

« Nous estimons, protestèrent près de 400 organisations dans une lettre commune adressée au Secrétaire des Nations unies, que le sommet ne s’appuie pas sur l’héritage des précédents sommets mondiaux qui étaient clairement ancrés dans l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et qui ont abouti à la création de mécanismes innovants, inclusifs et participatifs dans le but de réaliser le droit à l’alimentation adéquate pour tous. L’accord de partenariat stratégique ONU-FEM signé en juin 2019 jette un doute sur l’intégrité des Nations unies en tant que système multilatéral […]. Il accordera aux sociétés transnationales un accès préférentiel au système des Nations unies et associera de manière permanente l’ONU aux sociétés transnationales, dont certaines activités essentielles ont causé et/ou aggravé les crises sociales, économiques et environnementales auxquelles le monde est confronté. La nomination de la présidente de l’AGRA comme ‘Votre Envoyée spéciale’ contredit l’esprit novateur du Sommet, puisque l’AGRA est une alliance qui promeut les intérêts du secteur agro-industriel » [4].

MAINMISE DE L’AGROBUSINESS SUR LES DÉBATS

De fait, fondée en 2006 et financée par les fondations Bill et Melinda Gates et Rockfeller, l’AGRA est considérée comme l’un des principaux fers de lance de l’agrobusiness et de l’agriculture commerciale en Afrique. Bien qu’il se veuille novateur, plus vert, durable, et davantage centré sur le petit producteur, son projet de relance de la révolution verte sur le continent s’inscrit dans une perspective « technoproductiviste » des plus classiques. Axé essentiellement sur l’intensification de la production, la promotion de semences commerciales et à haut rendement, l’usage « raisonné » de pesticides et fertilisants de synthèse ou encore l’insertion des petits producteurs dans des chaînes de valeur internationales, il s’inscrit dans la droite ligne de son « aîné » et continue à faire la part belle aux grandes transnationales de l’agrobusiness avec lesquelles l’AGRA entretient d’ailleurs d’étroites relations. L’Alliance a ainsi récemment conclu un double partenariat avec Cargill et Monsanto, deux des principaux piliers et architectes du système alimentaire actuel, socialement excluant et écologiquement destructeur.

Présente aujourd’hui dans une quinzaine de pays, l’AGRA porte le même projet que des initiatives philanthropiques similaires, de nature privée ou semi-publique, comme la « Nouvelle vision de l’agriculture » lancée par le Forum économique mondial avec le soutien d’un consortium d’entreprises transnationales, ou encore l’« Initiative pour une agriculture durable » (Sai), fondée par Danone, Nestlé et Unilever. Toutes partagent la même obsession productiviste et malthusienne, n’envisageant la faim et la pauvreté rurale que sous le prisme d’un problème de production et de productivité, un sous-investissement, un déficit de maîtrise technologique et scientifique ou encore un manque d’intégration au marché. Toutes promeuvent des solutions purement techniques pour y faire face et répondre, dans le même temps, aux défis environnementaux et climatiques (Smart Agriculture, agriculture de précision, digitalisation des modes de production, etc.). Toutes entendent reverdir l’image des transnationales et à en faire des acteurs incontournables du changement. Toutes entendent, enfin, peser sur le devenir de l’agriculture et des systèmes alimentaires (Crocevia, TNI, les Amis de la Terre, 2020).

La nomination d’Agnes Kilabata à la tête du comité organisateur du Sommet n’est donc guère anodine. Elle constitue une victoire majeure pour les acteurs privés – et les principales multinationales agroalimentaires –, une opportunité unique pour orienter les débats, au mieux de leurs intérêts. Et à continuer à promouvoir leur modèle industriel agroproductiviste, moyennant quelques aménagements « verts » ou « pro-pauvres » de surface. Avec quels résultats ?

UN MODÈLE D’AGRICULTURE VOUÉ À L’ÉCHEC

Comme le montrent deux récentes études sur la « double révolution verte » vendue par l’AGRA à l’Afrique comme « solution » au problème de la faim et de la pauvreté rurale, le modèle d’agriculture promu par ces acteurs est loin d’avoir tenu ses promesses (Wise, 2020 ; Rosa-Luxemburg-Stiftung, Biba, Bread for the World et al, 2020). Après près de quinze ans d’existence, et une dépense estimée à un demi-milliard de dollars destinée à promouvoir l’usage de semences commerciales à haut rendement, de fertilisants synthétiques et de pesticides, à laquelle s’ajoute un milliard par an sous forme de subsides accordés directement aux États pour l’achat de ces intrants, l’AGRA n’a guère apporté de preuves convaincantes que sa stratégie aurait fini par payer, et permis une amélioration sensible des revenus et de la sécurité alimentaire des ménages ruraux. Les données, récoltées par des chercheurs indépendants, tendent plutôt à montrer que la situation alimentaire s’est détériorée dans les treize pays ciblés par l’AGRA : le nombre de personnes en situation de sous-nutrition y aurait augmenté en moyenne de 30 %, y compris là où la production céréalière a connu une hausse.

Les raisons d’un tel échec sont pourtant évidentes. Elles trouvent leur source dans un diagnostic erroné des causes de la faim et de la malnutrition, associées presque systématiquement à un manque de disponibilité alimentaire et à un déficit de productivité. Or, le problème de la faim s’explique aujourd’hui davantage par l’inégale distribution du revenu (et des ressources productives) que par un « manque d’efficience », lequel a d’ailleurs conduit les États et les institutions internationales à privilégier les monocultures industrielles et les solutions techniques clés en main de l’agrobusiness au prix de gaspillages inconsidérés, d’une extraordinaire perte de biodiversité, d’une aggravation du réchauffement climatique et de la concentration croissante des marchés internationaux entre les mains d’un petit nombre d’opérateurs (Gosh, 2020).

Pas sûr en outre que les objectifs en termes de croissance de la production visés par l’AGRA aient été atteints. Ainsi les enquêtes locales rapportent que la production n’a augmenté que de 1,5 % en douze ans, soit le même ratio qu’avant la mise en œuvre des projets de l’Alliance. Dans huit pays sur treize, elle a même commencé à décliner, tandis que le coût socio-environnemental, lui, n’a cessé de progresser, les nouvelles plantations – de maïs principalement – tendant notamment à remplacer les anciennes (sorgho et millet) plus nutritives et plus résilientes face au changement climatique (Wise, 2020 ; Rosa-Luxemburg-Stiftung, Biba, Bread for the World et al, 2020).

Remettre entre les mains des promoteurs de ce modèle les clés du devenir de nos systèmes alimentaires, c’est donc s’assurer que rien ne change fondamentalement, au risque de multiplier et d’aggraver les crises. C’est contre cette perspective que trois anciens « Rapporteurs des Nations unies pour le droit à l’alimentation » sont également montés au créneau pour dénoncer cet état de fait et réclamer, de toute urgence, une « réinitialisation » des discussions autour de trois priorités fondamentales : la réalisation du droit à l’alimentation, la transition agroécologique et la reprise en main du processus par le Comité de la sécurité alimentaire, doté de mécanismes plus participatifs et réellement inclusifs (Fakhri, Elver, De Schutter, 22 mars 2021). Au vu de la tournure prise par les événements, la bataille est loin d’être gagnée.

Laurent Delcourt

NOTES

[3Secrétariat général des Nations unies (2019), « Ms. Agnes Kalibata of Rwanda – Special Envoy for 2021 Food Systems Summit », https://www.un.org/sg/en/content/sg/personnel-appointments/2019-12-16/ms-agnes-kalibata-of-rwanda-special-envoy-for-2021-food-systems-summit

BIBLIOGRAPHIE

 

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur Le Sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires: à l’ombre des lobbies de l’agrobusiness ?

L’Otan s’engage officiellement contre la Chine

juin 18th, 2021 by Mikhail Gamandiy-Egorov

Pour l’Otan, la Chine représente désormais un «défi systémique pour l’ordre mondial». Faisant vraisemblablement référence à l’ordre unipolaire totalement dépassé par les événements en cours dans le cadre de la multipolarité. Pékin dénonce de son côté une mentalité de guerre froide du côté occidental.

La déclaration adoptée lundi dernier à Bruxelles – au siège de l’organisation otanesque – place la Chine comme rivale du bloc atlantiste, juste après la Russie.

Cette nouvelle approche, qui faut le dire, allait forcément arriver à un moment ou un autre, tant le concept multipolaire mondial continue de monter en puissance, et que des pays comme la Russie et la Chine y jouent un rôle clé et de plus en plus coordonné – et tant l’establishment occidental a du mal à accepter cette réalité – néanmoins cette nouvelle approche désormais officielle confirme que l’Occident politico-médiatique s’oppose ouvertement au bloc sino-russe, et plus généralement à celui des partisans assumés du monde multipolaire.

Dans leur communiqué de clôture, les dirigeants des pays membres de l’Otan ont donc confirmé que Pékin est leur rival le plus gênant après Moscou, compte tenu « de son arsenal nucléaire en rapide expansion, de l’intensification de sa coopération militaire avec la Russie et de l’augmentation du recours à la désinformation », écrit Politico.

Le point qui mentionne l’intensification de la coopération militaire entre la Chine et la Russie est d’ailleurs très révélateur. En effet, l’alliance sino-russe fait peur à l’Occident. Ou plus exactement à ses élites politiques et médiatiques en perte évidente de vitesse. Cela sans oublier que des grandes puissances régionales – devenant désormais de plus en plus des acteurs importants sur la scène internationale – comme l’Iran, se joignent eux aussi aux efforts de Pékin et de Moscou.

La Chine n’a pas manqué à réagir à la démarche otanesque. Ainsi, la mission chinoise auprès de l’UE a rejetél’affirmation de l’Otan selon laquelle la Chine représenterait des «défis systémiques», la qualifiant de calomnie visant le développement pacifique de la Chine et de continuation de la mentalité de guerre froide.

Le porte-parole de la mission chinoise a ajouté par ailleurs que la Chine s’attache à une politique de défense de nature défensive et que la poursuite de la modernisation de sa défense et de son armée est justifiée, raisonnable, ouverte et transparente. Le représentant chinois n’a pas manqué d’ailleurs de faire remarquer que les dépenses militaires totales de l’Otan équivalent à plus de la moitié des dépenses militaires mondiales et restent 5,6 fois supérieures à celles de la Chine.

Au-delà des dépenses, l’implantation des bases militaires occidentales a également été pointée du doigt par la mission diplomatique chinoise: «Les populations du monde peuvent voir clairement qui a des bases militaires partout dans le monde et qui montre ses muscles en envoyant des porte-avions partout au niveau mondial».

Maintenant en termes de perspectives, ce positionnement otanesque à l’encontre de la Chine, à l’instar du club du G7 que nous avons déjà abordé précédemment, démontre clairement cette volonté de l’establishment occidental à vouloir contenir la montée en puissance chinoise, et ce dans des domaines variés : allant de l’économie jusqu’aux capacités militaires.

Le souci pour l’Occident, est que désormais la Chine – nommée expressément comme une cible pour les diverses manœuvres pro-unipolaires occidentales – ne tardera certainement pas à prendre des mesures efficaces afin de faire face à ces défis. Ne pas comprendre cette réalité – c’est tout simplement très mal connaitre la Chine et le peuple chinois.

D’autre part, cette initiative étasunienne confirme une autre réalité déjà abordée: celle d’absence d’une quelconque amélioration digne de ce nom dans les relations sino-étasuniennes après le départ de l’administration Trump, comme le laissaient présager certains analystes occidentaux.

Et à l’heure d’une Eurasie qui a pris toutes ses responsabilités en qualité de force motrice et promotrice de l’ordre multipolaire, notamment dans le cadre de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) – que l’Occident politique ne soit guère surpris de la suite des événements. Une chose demeure certaine : il n’y aura pas de quelconque retour à l’ordre unipolaire auquel continuent de faire référence les plus radicaux des représentants occidentaux. Bien qu’ils comprennent parfaitement qu’un tel retour est simplement impossible dans les circonstances actuelles du monde contemporain. Ce diktat washingtonien si souhaité par les révisionnistes à Washington n’a aucune chance d’être ravivé, même à travers un massage cardiaque intense.

Mikhail Gamandiy-Egorov

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur L’Otan s’engage officiellement contre la Chine
  • Tags:

Pr Christian Vélot est docteur en sciences medicales et biologie, spécialisé en génétique moléculaire, généticien moléculaire et Professeur à l’université de Paris-Saclay, Président du conseil scientifique du CRIGEN. Dans cet entretien, le collectif V.R.A.I. interroge Christian Vélot sur la question spécifique de la vaccination des enfants contre la COVID: – quel rôle particulier jouent les enfants au plan épidémique en ce qui concerne la protection contre l’apparition de variants potentiellement plus dangereux ?

– quels sont les risques de génotoxicité et d’immunotoxicité des vaccins contre la COVID ? quels sont les risques de vacciner en pleine pandémie sur le plan de l’apparition de variants plus dangereux ?

– quelle est la balance bénéfice/risque des vaccins contre la COVID pour les enfants ?

– qu’est-ce que la recherche récente nous apprend des effets de la protéine spike (que le vaccin nous fait produire) sur l’organisme? – comment peuvent s’expliquer les effets secondaires déjà constatés sur les populations jeunes vaccinées (myocardites, déréglements menstruels…) ?

– pourquoi faut-il attendre plusieurs années avant de connaître les effets à long terme d’un vaccin ? – quelles stratégies alternatives à la vaccination de masse pour sortir de la crise ? – quel grave problème sanitaire des nations occidentales a révélé la crise actuelle ?

Liens vers les articles et vidéos évoqués dans l’entretien :

La Tribune de Delfraissy ( + 4 autres personnes) : https://www.thelancet.com/journals/la…

Expertise écrite du Dr VÉLOT : (09/2020) https://criigen.org/rapport-dexpertis…

L’étude scientifique démontrant la toxicité de Spike à elle seule sur des aspects cardio-vasculaires : https://www.ahajournals.org/doi/10.11…

L’article tout récemment publié sur l’action de la polymerase theta capable de transformer l’ARN en ADN : https://www.sciencedaily.com/releases…

Vidéo Vaccins (20/12/2020 – 48mn) https://criigen.org/covid-19-les-tech… DVD CRIIGEN (2 autres Conférences du Dr VÉLOT /

L’une sur les « Techniques de manipulation génétique » et l’autre sur les « Perturbateurs endocriniens et l’épigénétique ») : https://criigen.org/commande-de-dvd/ Conférence Direct Zoom + Youtube : « Vaccins anti-Covid-19 • Quelles technologies ?

– Quels risques ? (Approfondissements et Actualités) » (22/04/2021 – 2H44) https://www.youtube.com/watch?v=MG0AO…

 

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur Christian Vélot: « Il est urgent de ne pas vacciner les enfants »

Retrouvez en priorité l’émission sur Crowdbunker afin d’éviter la censure:
https://crowdbunker.com/channel/0GEA6I6G

  • Posted in Francais @fr
  • Commentaires fermés sur Réunion publique n°10 du CSI (Conseil scientifique indépendant)