Plus de diversité, et la taxe Carbone pour les travailleurs français !
De nombreuses officines médiatiques regrettent que « l’Esprit de 1968 » manque au sein de la jeunesse d’aujourd’hui. À mon avis, le gauchisme depuis 1968 est essentiellement une culture de mort et de turpitude morale. Ce qui manque de nos jours, c’est une analyse de classe cohérente.
Au cours des derniers mois, plusieurs grèves majeures ont frappé les réseaux ferrés de la SNCF en France. Les travailleurs français font de la résistance. Les voies ferrées françaises sont l’un des accomplissements de la France d’après-guerre, après 1945. Le modèle économique dirigiste fut initié par le Général Pétain et poursuivi sous son protégé puis rival, Charles de Gaulle ; c’est une vérité inconfortable pour beaucoup de gauchistes. De Gaulle a également poursuivi la politique nataliste de Pétain. En 1968, une nouvelle génération voulait le changement mais n’avait pas de programme. L’impérialisme étasunien refourgua astucieusement le capitalisme à cette nouvelle génération, grimé comme une révolution sexuelle et une émancipation individuelle.
En 1968, des étudiants français (dont la plupart étaient juifs) mirent en scène une révolte qui fit chuter le gouvernement de Charles de Gaulle. Certains de ces étudiants, dont Daniel Cohn-Bendit, émargeaient à la CIA. Les Étasuniens voulaient introduire la libéralisation économique en France et la jeunesse rebelle devint son troupeau d’idiots utiles. Cohn-Bendit devint une étoile de la nouvelle gauche libertarienne. Comme élément de la révolution sociale, Cohn-Bendit défendait l’abus sexuel des enfants.
La révolte de 1968 apporta des changements sociaux majeurs en France. Dès lors les femmes s’aperçurent qu’elles étaient « opprimées » et qu’elles avaient besoin de briser les chaînes du patriarcat. Élever des enfants, c’était pour ses « victimes ». Les femmes françaises se mirent donc à contrôler leur fertilité, à coucher avec qui elles voulaient ; à vivre hors mariage, pour éventuellement assassiner leurs propres bébés dans leur ventre. La liberté bourgeoise n’a pas fait mieux !
Simon de Beauvoir écrivit un livre intitulé « Le Deuxième Sexe », où elle professait une vie de célibat sans l’expérience de la maternité comme étant l’option progressiste pour les femmes du vingtième siècle. Elle vivait par l’exemple, entretenant des relations multiples avec des hommes comme avec des femmes, parfois des filles mineures. Elle a même signé un pétition appelant à la légalisation de l’abus sexuel des enfants : une progressiste révolutionnaire pur-sucre !
Simone Weil se fit l’avocate de l’avortement ; ce fut sa grande contribution à la civilisation française. Elizabeth Badinter a affirmé qu’il était naturel que les femmes désirent des relations sexuelles avec leurs propres enfants : une autre féministe révolutionnaire !
Nous avions commencé par parler des grèves ferroviaires et nous voici dans une clinique pratiquant l’avortement, remplie de féministes pédocriminelles. Où est le rapport ? La civilisation occidentale est sur des rails qui mènent en Enfer, émotionnellement et intellectuellement. L’acception générale est qu’être de gauche signifie prendre le parti du travailleur contre le capitaliste. Il s’agit d’une interprétation très démodée de ce que cela signifie d’être de gauche. Depuis 1968, être de gauche signifie tout ce qui précède : la perversion sexuelle, la misandrie et l’infanticide. La révolte de 1968 a eu quelques aspects positifs pour la classe laborieuse : ils ont obtenu l’augmentation du salaire minimal. Mais ces acquis furent sabotés par la Loi Rotshchild passée en 1973, qui arracha sa souveraineté à l’économie française, l’entraînant dans une spirale de dettes qui se perpétue encore aujourd’hui.
Ah, j’ai oublié de parler de l’environnement. Mon Dieu, la gauche adore l’environnement ! Pourquoi le gauchiste petit-bourgeois est-il tellement obsédé par l’écologie ? Parce qu’il hait l’humanité et que par conséquent toute théorie qui affirme que l’activité humaine détruit la nature l’attire, surtout s’il s’agit d’activité industrielle.
L’un des gauchistes les plus célèbres de France est un homme qui s’appelle François Ruffin. Il a récemment affirmé que le sens profond de la grève du rail est que les Français désirent « autre chose ». Il est ressenti le besoin « d’autre chose », différent du système actuel. Quelle déclaration profonde ! Le peuple français désire « autre chose » ! Oyez, oyez… ! Fermons nos yeux un instant pour imaginer cet « autre chose » ! … Avez-vous perçu, l’espace d’un instant, cette altérité évanescente, cette distinction radicale, ce précieux « autre chose » ?
François Ruffin a également dit que le problème venait du fait que le gouvernement français n’en faisait pas assez pour réduire les émissions de carbone des trains ! Le réchauffement climatique ! Les gauchistes contemporains adorent la théorie du réchauffement climatique ; ils se boucheront les oreilles et vous frapperont au visage, ils fondront même peut-être en larmes si vous citez la moindre littérature scientifique, existant à foison, qui démontre qu’il s’agit d’une pseudo-science d’une portée colossale.
Ruffin a dit qu’il y avait aussi besoin de plus de « diversité » à la SNCF ! Ah, la diversité ! Il y a trop de personnes de race blanche qui travaillent dans les chemins de fer. Les Blancs sont en train de devenir un problème ; il y en a des millions à travers toute l’Europe ! Nous avons forcément besoin de davantage de diversité ! Je suis amené à croire que la race n’a plus aucune importance. Pourquoi, dans ce cas, nous dit-on qu’il faut davantage de diversité ? Si la race n’a pas d’importance, alors la diversité raciale n’est ni une bonne ni une mauvaise chose. Si vous voulez saisir le sens du mot pouffement, allez en Chine et dites-leur qu’il leur faut plus de diversité là-bas !
Il n’y a rien qui hérisse davantage le poil du gauchiste contemporain que d’être confronté à des vérités qui le privent de ses prétentions faussement morales. Car en réalité, le gauchiste libertaire est un nihiliste et un escroc. Il n’existe que pour occuper l’espace désigné comme étant « la Gauche ». Il est abondamment exposé dans la vitrine du magasin de confection du capitalisme, et il ne porte jamais de cravate. Les cravates sont bourgeoises !
Autre chose, mais pas de socialisme
C’est vrai que le peuple français veut autre chose ; les femmes françaises veulent de vrais hommes. Les hommes français veulent de vraies femmes. Les enfants veulent de vrais parents qui mettent leur avenir au-dessus de leurs désirs véniels, et ils veulent de réels enseignants dans leurs écoles pour leur apprendre à lire et à écrire comme il faut, pas des pervers qui leur apprennent comment sodomiser leurs camarades de classe.
Les travailleurs français veulent des emplois de qualité pour le peuple français. Ils veulent une fin à l’immigration de masse pour le compte des oligarques. Ils veulent aussi la fin du gauchisme de pacotille. Pierre Laurent, le Secrétaire-Général actuel du Parti Communiste Français, fut récemment interviewé à la radio. Un auditeur appela pour lui demander s’il pouvait expliquer la chute de l’Union Soviétique. Il n’a pas pu répondre à la question. Il a dit que trop d’accent avait été mis sur la production et qu’il y manquait de démocratie ! Laurent ne sait clairement rien du Marxisme et rien de l’histoire de l’URSS.
Dans son livre, « Les problèmes économiques du Socialisme en URSS », Joseph Staline décrivait les erreurs des économistes de son époque qui professaient la planification de l’économie soviétique sur les bases d’une théorie bourgeoise de la valeur. Staline soulignait que puisque le capitalisme rassemble un ensemble de moyens de production, la production de marchandises doit être progressivement remplacée par l’échange des produits eux-mêmes. Afin d’accomplir ceci, davantage de centralisation de la planification était requise et les coopératives devraient, par conséquent, devenir des entreprises d’état.
Le grand philosophe géorgien expliquait que les économistes russes tels que Iarochenko ne comprenaient pas l’une des analyses centrales du Marxisme ; nommément, qu’à un moment donné du développement historique d’une société, les forces de production dépassent la relation entretenue avec elles. En d’autres termes, la matérialisme dialectique prétend que les innovations matérielles et technologiques excèdent notre capacité à les gérer. Ainsi, par exemple dans la société contemporaine, la robotisation remplace la main d’œuvre humaine à une échelle massive ; pourtant puisque la relation à la production est capitaliste, nous avons d’une part un chômage de masse endémique et de l’autre une masse salariale exténuée par la charge de travail.
Cette contradiction serait annulée dans une relation socialiste aux modes de production, où la robotisation serait conçue pour libérer tous les travailleurs de tâches trop pénibles ou trop monotones. Staline professait la réduction du temps de travail des Soviétiques à 3 ou 4 heures par jour, afin de permettre aux travailleurs d’acquérir de nouveaux talents et de nouvelles professions. Ainsi un charpentier, par exemple, pouvait travailler la matin et apprendre à devenir architecte l’après-midi, devenant ainsi plus qualifié pour prendre part à des projets de construction, ou alors il pouvait simplement choisir de devenir un artiste ou un poète. L’objectif du Socialisme est de hisser l’Homme au niveau social et culturel le plus élevé possible.
En URSS à l’époque de Staline, le Socialisme était encore en construction. Les relations capitalistes à la production existaient encore, sous une forme limitée. Staline avertissait que si ces relations n’étaient pas entièrement socialisées, l’économie soviétique retomberait dans le capitalisme.
Les arguments de Staline furent ignorés et les relations capitalistes à la production furent réinstaurées sous Khrouchtchev. Tous les journaux économiques postérieurs aux années 1960 parlent de « profit socialiste », et autres fadaises. Les économistes US des années 1970 avaient noté que les PDGs soviétiques pourraient facilement travailler aux États-Unis, si grande était leur expertise à générer des profits. Ce qui s’effondra, en 1991, c’était une fédération corrompue de capitalisme d’état, où les capitalistes de la Nomenklatura étatique avaient saisi les opportunités qui leur avaient été fournies par les échecs du capitalisme d’état à imposer la capitalisme néolibéral.
Les anti-Communistes qui affirment que « le Communisme ne fonctionne pas » ou qu’il s’oppose à la démocratie n’ont jamais étudié le sujet en profondeur. Les Communistes ne sont contre la démocratie que dans la mesure où il s’agit d’une forme d’état, et les Communistes veulent se défaire des états. Le but du Communisme est la liberté humaine ; c’est le nec plus ultra de l’humanisme. C’est n’est qu’en mesure qu’il est humaniste que le Communisme est voué à être corrompu par le capitalisme et par le pouvoir. Le Christianisme, toutefois, enseigne que le but de l’existence humaine dès la conception est la Vision Bienheureuse, où l’âme humaine est unie avec son Créateur au Paradis. L’opposition de l’Église Catholique Romaine au Communisme ne provenait pas de son désir de libérer les travailleurs, mais plutôt de son humanisme contraire à la raison et à la foi. C’est la seule leçon que Staline, qui était un érudit biblique brillant, n’a pas apprise au séminaire.
Le dédain des avertissements de Staline mena à trente ans de déclin catastrophique – culminant par des queues devant les magasins de biens de première nécessité. Pour ce qui est de la démocratie, les tentatives de Staline de mener des réformes démocratiques furent également entravées par Khrouchtchev et les révisionnistes. Le Communisme échoua car il y avait trop d’individus comme Pierre Laurent au sein du Parti Communiste de l’Union Soviétique.
Le Communisme perverti
Pierre Laurent n’est pas un Communiste, sauf dans le sens le plus perverti du terme. D’authentiques Communistes français, comme le philosophe Gilbert Mury et le journaliste Patrick Kessel, comprenaient la théorie marxiste-léniniste et quittèrent le PCF dans les années ’60 quand il devint clair que la direction n’adhérait pas au Socialisme. Depuis lors, le PCF n’a été qu’un élément décoratif ; ils occupent une place dans le théâtre politique dénommée « Communisme » mais ne professent pas celui-ci, sauf dans la forme pervertie toujours entendue par les intellectuels d’extrême-droite : une théorie socialement subversive se servant de la classe laborieuse comme d’un outil dans l’intérêt du capital financier. La Gauche constitue le troupeau d’idiots utiles des capitalistes de la finance qui professent désormais le « Communisme », c’est-à-dire, l’abolition de la propriété privée pour la populace et la centralisation du pouvoir mondial pour les élites.
Il y aura pléthore de diversité et d’écologie quand les Accords sur le Climat de Paris deviendront la base d’un gouvernement mondial. Alors, la vie sera devenue tellement intolérable pour le travailleur français que « l’autre chose » alternative à la misère quotidienne lui semblera comme le Paradis. Par conséquent, il importe peu combien de temps durent les grèves ; elles sont programmées pour échouer car des ennemis de classe dirigent le mouvement syndical en France ; des ennemis de classe dont l’objectif est de subvertir et de distraire leur auditoire captif avec des slogans vides de sens et démoralisants comme « un autre monde est possible ». Macron dispose de la meilleure opposition « de gauche » que l’argent peut payer : ils veulent qu’il écrase les travailleurs français encore un peu plus avec davantage d’immigration et de taxes Carbone. L’autre-mondisme de gauche, comme dirait le vieux Lénine, est une pathologie infantile.
Gearóid Ó Colmáin
Article original en anglais: French Workers Need More Diversity and Carbon Taxes!, gearoidocolmain.org, le 4 juin 2018.
Traduction Lawrence Desforges pour Global Presse