Propagande anti-chinoise: le Bloc devient porte valise de Washington/Ottawa

Que fait le Bloc Québécois dans cette galère de propagande anti-chinoise.
Les jours passent et la propagande contre la Chine s’intensifie. Chaque semaine on trouve une cause, une supposée entorse aux règles que les pays occidentaux essaient d’imposer au monde entier. Une infraction, une occasion de donner des leçons à la Chine, à l’image des donneurs de leçons de civilisation des grandes puissances coloniales du 19e siècle.
Si ce n’est pas le Xinjiang et les Ouïghours, c’est Hong Kong, c’est Taïwan, tout deux qui font partie intégrante de la Chine, c’est la joueuse de tennis Peng Shuai, c’est la pandémie ou encore Huawei. cette grande entreprise de Télécom qu’on veut bannir.
Quoique le Canada n’ait pas encore décidé s’il allait bannir les équipements Huawei (comme l’ont fait leurs alliés anglo-saxons des Five Eyes), les grandes entreprises de télécommunications canadiennes, selon le National Post, font déjà la file pour recevoir de la compensation: pour Telus seulement, ce serait près de un milliard $ d’argent qui vient de nos impôts. Seulement pour des raisons idéologiques, pas technologiques, pas économiques.
Il est l’heure de calculer les coûts énorme de cette propagande anti-chinoise nous coûte cher.
Des députés Bloc Québécois mènent le bal, notamment en ce qui concerne le Xinjiang, cette région de la Chine occidentale. Alexis Brunelle Duceppe est allé à Prague présenter une résolution au Congrès ouïghour mondial en faveur du report des Olympiques de Pékin. Il représentait les parlementaires … canadiens.
Le Congrès ouïghour mondial a été fondé et financé avec l’aide du National Endowment for Democracy (NED), qui est une sorte de fenêtre de la CIA et qui tente par tous les moyens possibles de déstabiliser la Chine.
Cette organisation s’efforce de rallier tous les ennemis de la Chine, allant jusqu’à honorer au Japon les pires criminels de guerre japonais reconnus par les tribunaux internationaux au lendemain de la Seconde guerre mondiale. Exemple: En 2012 Rebiga Kadeer, au nom du Congrès mondial ouïghour, a visité le temple Shinto Yasukumi à Tokyo qui honore 14 criminels de guerre japonais de Classe A.
Pour mesurer l’affront, aucun dirigeant américain, aucun dirigeant canadien n’irait là car ils savent que des prisonniers de guerre avaient goûté à la torture sous la direction de ces criminels. Seuls des ultra-conservateurs japonais s’y rendent, ce qui provoque des protestations à l’unisson de la Chine et des deux Corées, les pays qui ont souffert pendant des années sous ces même criminels de classe A. C’est comme si elle se rendait dans un temple à l’honneur de Hitler, de Göring et de Goebbels.
Qu’est-ce que le Bloc fait dans cette galère? Devenir le porte-valise de Washington et d’Ottawa? Cherche-t-il à gagner des points et des tapes sur le dos des grands médias canadiens comme le CBC, le Globe and Mail et le Toronto Star? On pensait que son objectif était de défendre les intérêts du Québec et de réaliser l’indépendance du Québec.
Aussi, quelle sorte de libération du Québec envisage-t-il? On fait appel à Washington et à Ottawa et à leurs alliés anglo-saxons pour s’attaquer à la Chine, l’accuser de « génocide », pire accusation qui existe, même si c’est totalement sans fondement. Pense-t-il que ça va avancer les intérêts du Québec et des Québécois?
La réponse est non. Ça ne fera mettre le Québec encore plus sous la botte d’Ottawa et de Washington.