QUÉBEC : Dix bonnes raisons pour ne pas refluorer l’eau potable de Trois-Rivières.

Région :
Analyses:

Lors de l’assemblée publique du conseil de ville de Trois-Rivières du lundi 7 mai, j’ai interpellé la conseillère Sylvie Tardif en lui posant la question simple suivante :

Les personnes sensibles au fluorure (les diabétiques, les malades rénaux, les mères de famille d’enfants de bas âge de Trois-Rivières qui doivent éviter d’ingérer de l’eau fluorée) pourront-elles obtenir de la ville de Trois-Rivières un service de livraison d’eau saine sans fluor ?

Madame Tardif n’a pas pu ou voulu répondre à la question se contentant de soliloquer sur les motifs de sa décision « mûrement » réfléchie de vouloir administrer à tous les citoyens de Trois-Rivières un traitement médical sans consentement. Le 20 février dernier, avec sa collègue Madame Viens, elle fut l’instigatrice de la résolution approuvant le projet de re-fluoration de l’eau potable à Trois-Rivières.

Ainsi, préférant croire les mauvaises recommandations de la DSP et de la direction générale de la ville, dix conseillers ont ignoré quelques faits suivants :

·         Le fluorure injecté dans l’eau potable est un puissant déchet industriel très toxique et très corrosif bio-cumulatif qui peut affecter la santé de plusieurs citoyens à risque et nuire aux animaux et aux végétaux. Il n’a aucune homologation officielle de Santé Canada ;

·         Le fluor pourrait être d’une certaine efficacité pour une possible réduction de la carie dentaire seulement s’il est en contact avec la surface des dents, donc, inutile de l’avaler ;

·         À ce jour, au moins 23 études rapportant un lien entre l’exposition élevée au fluorure et la réduction du quotient intellectuel (QI) chez les enfants ont été publiées ;

·         L’injection du fluor à l’eau potable constitue un acte de médication forcée qui implique de forcer les gens à ingérer une substance toxique sans leur consentement éclairé.  C’est un précédent inquiétant qui nie les droits humains fondamentaux et la liberté de choisir ou de refuser d’être médicamenté.  C’est un manquement grave envers la dignité humaine et la démocratie, car cette dernière est censée protéger tous les êtres humains contre toute mesure totalitaire qui viole son intégrité physique ou le droit de prendre soin de son corps, en accord avec sa volonté ;

·         Les produits chimiques de fluoration sont illégaux s’ils sont injectés dans l’eau potable. La promotion d’un produit illégal est également un acte illégal. De plus, la promotion d’un produit chimique non prouvé sécuritaire est un acte irresponsable et moralement répréhensible ;

·         L’accumulation de fluorure rend les os plus durs mais aussi plus cassants. L’accumulation de fluorure dans les os augmente avec la durée de l’exposition et favorise ainsi la fluorose dentaire ;

·         Les pauvres sont plus sujets à subir la fluorose dentaire modérée que les autres, parce qu’ils boivent plus d’eau et parce leurs parents sont moins enclins à surveiller le brossage des dents et à s’assurer que les enfants recrachent le dentifrice et se rincent bien la bouche sans en avaler ;

·         La ville et la DSP n’ont prévu aucun programme d’éducation des parents défavorisés pour améliorer l’hygiène bucco-dentaire des enfants ;

·         Un nombre considérable d’études prouvent hors de tout doute toute la nocivité de la fluoration forcée de toute une population ;

En ignorant et en rejetant du revers de la main tous ces faits, les dix conseillers pro-fluoration ont préféré imaginer aider les personnes défavorisées de leurs districts respectifs et ignorer tout le reste de la population en se substituant, de manière discutable, au rôle de la médecine.

En reconnaissant s’être trompés, les dix conseillers pourraient faire amende honorable et proposer de suivre le bon exemple de la ville de Mont-Joli qui a fait marche arrière dernièrement en déclarant un moratoire jusqu’à la prochaine élection de novembre 2013.

 Jean-Marc Meis



Articles Par : Jean-Marc Meis

Avis de non-responsabilité : Les opinions exprimées dans cet article n'engagent que le ou les auteurs. Le Centre de recherche sur la mondialisation se dégage de toute responsabilité concernant le contenu de cet article et ne sera pas tenu responsable pour des erreurs ou informations incorrectes ou inexactes.

Le Centre de recherche sur la mondialisation (CRM) accorde la permission de reproduire la version intégrale ou des extraits d'articles du site Mondialisation.ca sur des sites de médias alternatifs. La source de l'article, l'adresse url ainsi qu'un hyperlien vers l'article original du CRM doivent être indiqués. Une note de droit d'auteur (copyright) doit également être indiquée.

Pour publier des articles de Mondialisation.ca en format papier ou autre, y compris les sites Internet commerciaux, contactez: [email protected]

Mondialisation.ca contient du matériel protégé par le droit d'auteur, dont le détenteur n'a pas toujours autorisé l’utilisation. Nous mettons ce matériel à la disposition de nos lecteurs en vertu du principe "d'utilisation équitable", dans le but d'améliorer la compréhension des enjeux politiques, économiques et sociaux. Tout le matériel mis en ligne sur ce site est à but non lucratif. Il est mis à la disposition de tous ceux qui s'y intéressent dans le but de faire de la recherche ainsi qu'à des fins éducatives. Si vous désirez utiliser du matériel protégé par le droit d'auteur pour des raisons autres que "l'utilisation équitable", vous devez demander la permission au détenteur du droit d'auteur.

Contact média: [email protected]