Que faisons-nous de notre créativité?

La créativité est une capacité inhérente à l’être humain. Il ressort du libre-arbitre de chacun d’en faire usage un peu, beaucoup… ou passionnément !

Qu’observons-nous actuellement dans les différents domaines de la vie personnelle, scolaire, sociale, professionnelle ? Quelles influences notre créativité subit-elle ?

Une tendance très mentale incite à focaliser dans une direction très précise, comme on le voit avec les microscopes qui permettent des perceptions très fines mais qui suscitent une distanciation de la réalité globale. À l’inverse, on dirige toute l’attention sur un thème vaste, ce qui évince alors d’autres éléments concomitants et provoque par conséquent, de lourds déséquilibres.

C’est la mode actuellement et les exemples foisonnent :

« Séquencer l’ADN des nourrissons : quand la chasse aux maladies rares fait vaciller la vie privée »

« Plusieurs plans de séquençage ADN de nouveaux-nés ont été lancés dans le monde, dont plusieurs en Europe. Imaginés pour lutter contre les maladies rares, ils posent aussi plusieurs questions éthiques. C’est le temps des premières tétées et des premières nuits à la maternité. À la naissance, les parents sont centrés sur les premiers soins et les premières évaluations médicales de leur nouveau-né. Pourtant, dans certains pays, des tests très poussés sont réalisés pour essayer de prédire le futur de ces enfants. À peine nés, les bébés se voient prélever de l’ADN afin de séquencer l’entièreté de leur génome ». Ainsi, on constate que cette démarche peut prendre une envergure dont on ne tient pas compte alors que la créativité se restreint à un but : « L’idée est de partir à la recherche de maladies qui pourraient se déclarer plus tard. Entre bénéfices pour la santé et enjeux éthiques, la pratique pose plusieurs questions ».

À une bien plus grande échelle, nous avons été plongés dans ce que d’aucuns ont qualifié de coronafolie. Un professeur d’économie émérite et une activiste pour la santé intégrative nous décrivent à quel point la créativité a été dévoyée de manière à en perdre le sens de l’équilibre  :

« Les confinements coronavirus, le vaccin et l’endettement planétaire »

« Dans une entrevue, le professeur retrace l’histoire de la crise Covid-19 qui a débuté en janvier 2020, en passant par plusieurs phases : verrouillage, effondrement des marchés boursiers, mandats de vaccination, pour aboutir trois ans plus tard, début 2023, à une dette mondiale sans précédent et à la plus grave crise économique et sociale de l’histoire mondiale.

Cette crise fabriquée, fondée dès le départ sur des mensonges et de la pseudo-science, a contribué, via les lockdowns [verrouillage] et le vaccin, à déstabiliser le tissu économique et social de pays entiers ». Voilà une illustration patente qu’un processus de fabrication se distingue d’un processus créatif !

Un acteur, réalisateur et scénariste français, par conséquent porteur d’une ample expérience de vie, dénonce pleinement la crise insensée que nous vivons. Il exprime brillamment dans une vidéo, « une longue réflexion, lue face caméra chez lui, sur ce que la pandémie révèle du pays qui est le nôtre, la France, sixième puissance mondiale empêtrée dans le dénuement (sanitaire), puis le mensonge (gouvernemental) et désormais la colère (citoyenne) ».

Par là, il démontre que sa créativité évolue avec les besoins humains actuels. Il exprime son ressenti profond : « Nous qui en l’an 2000 pouvions nous enorgueillir d’avoir le système de santé le meilleur du monde, avant d’avoir la folle idée que la santé devait être rentable puisque tout désormais devait être marchandise, jusqu’à la vie des hommes ».

Que reste-t-il du pouvoir créateur de chaque individu lorsque de plus en plus de domaines dépendent de l’intelligence artificielle ? Un expert en neurosciences et en géopolitique nous l’explique magistralement dans cette vidéo.

Il conclut qu’il reste toujours à l’humanité la liberté de s’affirmer :

« L’IA va broyer des gens, c’est inévitable, mais elle peut aussi relancer notre humanité en nous forçant à nous révéler tel que nous sommes vraiment ».

Il n’y a pas que l’I.A. qui nous sèvre de notre créativité. Klaus Schwab, créateur du Forum de Davos, exprime clairement : « Vous n’aurez rien et vous vivrez heureux »

« Mais que signifie cette phrase et qu’implique-t-elle pour la vie des citoyens qui semblent – malgré eux – avoir perdu la direction de leur vie ? L’emprise toujours plus importante de l’État et des entreprises dans la vie privée des personnes grâce au mauvais usage des technologies forment un carcan destiné à dépouiller les citoyens. La caste a décidé que « nous serions heureux » mais l’araignée qui piège sa proie dans une toile est davantage vouée à la mort qu’au bonheur ».

Le système médical est arrivé à un carrefour. Soit il persiste dans la même direction en s’obstinant par exemple à vacciner tout le monde alors que « Bill Gates, l’un des sponsors financiers les plus importants de la production de « vaccins », a admis que les injections contre le COVID ne préviennent pas les infections, ne fonctionnent pas contre les nouveaux variants et ne protègent pas les personnes âgées ».

Et ce qui va encore à l’inverse du but recherché, la prévention par injection génique a fait des dégâts : « Les vaccins COVID-19 entraînent plus d’événements indésirables que tous les autres vaccins majeurs combinés ».

Soit nous prenons en compte que « science sans conscience n’est que ruine de l’âme » comme le disait Rabelais, et nous comprenons que la « créativité sans conscience n’est que ruine de l’âme » !

Nous sommes confrontés au constat de « l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine que 3000 molécules sont actuellement en rupture de stock en France. C’est deux fois plus qu’il y a un an ».

« L’organisation professionnelle des entreprises du médicament en France explique les raisons de la pénurie de certains produits pharmaceutiques cet hiver : Le temps d’approvisionnement en film aluminium a doublé avec la conjoncture qu’on connaît. Et il y a tous les ingrédients qui rentrent dans la fabrication du comprimé. Beaucoup sont importés. Les délais d’acheminement ont augmenté ».

On ne peut que solliciter la créativité pour répondre à une pareille situation ! Or, ces professionnels du médicament ne voient apparemment que l’amplification de leur système :

« Et les laboratoires plaident pour une hausse des prix des médicaments. Ce n’est pas qu’on en ferait plus, c’est qu’on investirait plus. On aurait plus de chaînes de production, plus d’agilité pour aller vite, pour réagir en cas de tension”. »

Il est intéressant de souligner que « cela concerne des anticancéreux, des antidiabétiques ou encore des antalgiques ». Donc des molécules « anti », par conséquent qui obéissent à la stratégie de contrer un processus. Quand utilisera-t-on le processus de soigner le malade avant de se focaliser sur les symptômes qu’il présente ? Il est temps d’aiguiser nos capacités et de donner aux médecines alternatives et aux thérapies complémentaires leurs justes places. Autrement dit de pratiquer une médecine intégrative qui permet de chercher à couvrir au maximum les différentes dimensions d’un organisme humain. Pour cela, il est fondamental de chercher à percevoir tous les facteurs qui ont permis la « faillite » de certains organes et, à un niveau plus subtil, de comprendre le sens des symptômes et la symbolique des maladies.

Un autre constat laisse songeur : «Trois médecins sur quatre formés à l’étranger ces 10 dernières années ».

« Alors que c’est la médecine de premier recours qui manque le plus de bras dans le pays, on remarque que ces nouveaux diplômés ont achevé des spécialisations de façon disproportionnée ».

Ainsi, la médecine qui relevait d’un art il y a bien des années est devenue une technoscience médicale de plus en plus spécialisée. Et pourtant, l’art a inspiré de merveilleuses créations ! L’être humain en constante évolution n’est-il pas digne d’être animé par sa créativité afin de réaliser les mutations auxquelles son enfant intérieur aspire ?

Au niveau mondial, on peut se demander quelle place est donnée à la créativité de la population dans un régime comme celui du Crédit Social en Chine ?

« Ce reportage sur le système de crédit social en Chine montre l’évolution d’un système totalitaire basé sur la surveillance numérique permanente et instantanée de tous les gestes de la population et la notification de ceux-ci ».

Que désirons-nous vraiment ? À quoi aspirons-nous au plus profond de nous ?

Nous avons un instrument merveilleux qu’est notre créativité pour nous aider à entreprendre ce qui nous correspond ontologiquement.

Marie-France de Meuron

 

Cet article a été publié initialement sur le site Réseau international



Articles Par : Marie-France de Meuron

A propos :

Diplôme Fédéral de Médecine obtenu en 1973, Grand-mère de deux petites-filles majeures, Retirée dans le Canton de Neuchâtel en Suisse.

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