Que signifie la démesure actuelle ?

Pourtant déjà le siècle avant J.-C, Horace – Romain ayant étudié en Grèce – énonçait : «Il faut de la mesure en toute chose». Qu’en est-il aujourd’hui ?

Cette réflexion m’est venue lorsque j’ai découvert «Icon of the Seas», [image en vedette] ce paquebot géant de 365m de long (5 fois la taille du Titanic) pouvant contenir près de 10 000 personnes.1

L’armateur en est la Royal Caribbean International, compagnie maritime américano-norvégienne qui le présente avec des avantages au superlatif : «Ces vacances ne seront pas simplement mieux. Ce sont les meilleures vacances en famille au monde, où vous passerez les meilleurs moments de votre vie».

Il n’est pas mentionné qu’une telle organisation prive chaque individu de créer le cadre et la nature de ses occupations ; il s’agit là d’une forme de superlatif de la passivité !

Alors qu’on évoque constamment les menaces écologiques, on peut se questionner sur la consommation des paquebots géants : SI l’Icon of the Seas carbure au GNL (le gaz naturel liquéfié), les écologistes ne sont pas convaincus.

De son côté, le Wonder of the Seas, mastodonte de 230 000 tonnes, sorti des Chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) en novembre 2021… En moyenne, le géant consomme 270 tonnes de fioul par 24 heures. Dans ses cales, deux types de carburant : le MGO (marine gaz oil), plus léger, allégé en souffre mais plus cher que le HFO (heavy fuel oil), du mazout lourd à faible prix. Le premier est utilisé dans les ports, par obligation, le second prend sa place dès la limite des cinq kilomètres des côtes franchie, par économie.2

En contrepartie, il existe des «Astérix» dans ce monde du voyage qui savent proposer des découvertes personnalisées :

Les Routes du Monde dont la devise est :

«Chaque voyage est une toile et chaque voyageur est son artiste !». Depuis 1998, NOUS sommes l’alternative dans le monde du voyage ! Contrairement aux conglomérats actuels de l’industrie qui ont comme objectif la rentabilité des actionnaires, nous sommes des voyageurs qui avons pour objectif de vous aider à réaliser le voyage de vos rêves ! Nous privilégions les contacts humains plutôt que la course aux visites. Notre mission est de permettre aux gens de découvrir les coins moins touristiques de la planète tout en favorisant un tourisme durable afin de maximiser les retombées économiques locales et de minimiser les impacts négatifs sur l’environnement naturel et la société».3

Lors de la covidémie, des démesures magistrales et effarantes ont illustré à quel point des systèmes qui dirigent ou gèrent la société reçoivent ou subissent des impulsions portant à des conséquences dévastatrices pour l’entité humaine et sa santé globale. La focalisation sur un virus a simplifié de façon démesurée le rôle de ce micro-organisme qui n’est que le révélateur du terrain qui l’accueille, minimisant par conséquent toute la complexité de l’organisme humain.

Nous avons subi ou assisté à des démesures sur plusieurs plans. À commencer par l’usage d’une certaine science au détriment de l’ensemble des sciences.

Le principe de l’injection génique comme unique solution – avec la négation absolue de tout traitement existant – a conduit à des coûts par milliards, auxquels se sont ajoutés les coûts de la destruction des vaccins anti-covid inutilisables.4

La démesure va jusqu’à rompre les principes de la démocratie et de l’éthique :

«L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) refuse de révéler combien il a payé pour les quelque 61 millions de doses de vaccin Covid-19. Malgré une recommandation claire du Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence (PFPDT) de rendre publics des passages décisifs des contrats de vaccins, l’office s’en tient aux nombreux caviardages».5

Nous constatons à quel point la société d’aujourd’hui a perdu, délaissé ou bafoué la sacralité du corps humain et celle de l’art médical. Des exemples despotiques ont été donnés par l’obligation aux enfants de porter des masques sans tenir compte de leurs impacts physiques et psychiques, aux hôpitaux de réserver des places pour les atteintes du Covid en délaissant des malades, aux médecins de refuser de donner des consultations pendant le confinement, à quoi s’ajoute encore l’imposition de baser le diagnostic sur le test PCR malgré ses insuffisances6, d’insuffler les injonctions aux enfants «de ne pas tuer papy et mamy», de laisser des aînés mourir seuls dans leur EMS ou EHPAD, de sanctionner les médecins qui travaillent selon leur conscience.

Démesure aussi du pouvoir donné aux décideurs comme aux médecins de plateau, sans tenir compte du bilan économique désastreux pour maints commerces allant jusqu’à de nombreuses faillites.

Comme l’exprime magistralement un anthropologue de la santé dans son livre «Anatomie d’un désastre». «On a colonisé les esprits d’une manière terriblement préoccupante pour l’avenir».7

Toutefois, les démesures au niveau de la prise en charge des problèmes de santé sont présentes déjà bien avant la covidémie. Depuis fort longtemps, Big Pharma s’infiltre et s’impose dans un maximum de domaines quitte à faire des ravages :

«Plusieurs médicaments courants sont liés à la démence». Les médicaments les plus connus sont les anticholinergiques, mais le lien s’étend aux antidépresseurs et aux médicaments contre les brûlures d’estomac».8

Ou encore :

«Des scientifiques affirment que des médicaments populaires pour perdre du poids comme Wegovy et Ozempic pourraient avoir des effets indésirables sur la santé mentale des consommateurs».9

En outre, tout étant relié dans le corps, il est aberrant de focaliser sur un mécanisme biochimique :

«Les statines sont les hypocholestérolémiants les plus prescrits dans la prévention cardiovasculaire (CV). Certains essais cliniques randomisés ont révélé un risque accru de diabète de type 2 (DT2) sous statines».10

Ainsi, la nature humaine cherche tune autre voie pour tenter d’équilibrer la modification imposée biochimiquement. «Effet diabétogène des statines : balance bénéfices-risques»11

Les industries pharmaceutiques cherchent aussi à coloniser des secteurs où l’efficacité des remèdes naturels est prouvée depuis longtemps : «Malaria business : les laboratoires contre la médecine naturelle».12

S’ils parviennent à le faire, c’est qu’il y a une lame de fond politico-économico-juridique qui les soutient ou s’y soumet. La science est alors utilisée comme bon leur semble.

Ainsi l’art médical se retrouve perverti. Un exemple laisse songeur :

«Une Américaine se fait volontairement amputer un pied» Souffrant depuis des années de douleurs infernales au pied droit, l’Américaine Sierra Diller a décidé de prendre une décision radicale. Elle a demandé à ses médecins de l’amputer. Les médecins trouvent un hémangiome géant».13

Il est temps que la médecine conventionnelle s’allie aux autres médecines.

La démesure amène forcément au réductionnisme de tout ce qui est mis de côté pour lui laisser la place qu’elle exige. Une illustration en est donnée par l’alerte : «Un plan à 90 millions pour sauver les soins infirmiers vaudois».14

La question est claire : la profession des soins infirmiers n’attire plus les étudiants. Au lieu de se poser la question au niveau fondamental, à savoir l’intérêt pour le contact avec les patients et l’accompagnement global dans leurs problèmes exprimés physiquement, psycho-affectivement et spirituellement, on remet la responsabilité au système politique : Comment le Canton va-t-il s’y prendre pour sauver les soins infirmiers ? Et la réduction de la réponse est donnée par une mesure économique : «Le Canton dévoile sa recette pour résorber la pénurie de soignants». Elle est définie par des chiffres : «Chaque école devra former 20% d’étudiants et étudiantes en plus» et évidemment par une somme conséquente : 90 Millions !

Y a-t-il une limite entre la croissance et l’excroissance ?

«Projet à 100 millions. Le hub médical de Genolier se veut catalyseur d’innovations». Le centre permettra d’accélérer l’accès des patients aux résultats de la recherche».15

Ainsi, on n’incite pas les patients à prendre conscience d’eux et de leur façon de connaître comment ils fonctionnent pour apprendre à gérer leur santé mais on les incite à chercher toujours plus à l’extérieur d’eux-mêmes ce qui peut modifier voire supprimer leurs symptômes.

Une croissance qui alerte : celle du coût des caisses maladie. «Si on laisse le système de santé tel quel, il va péricliter».16

Il faut bien qu’il y ait des signaux d’alerte pour dénoncer que le système assécurologique périclite déjà depuis quelques temps.

Le coût n’est pas le seul élément qui démontre que le système sanitaire officiel et conventionnel fait fausse route : La pénurie de médicaments en est un autre signal, Déjà en 2020, le Parlement suisse en a débattu.17

Comme le problème continue, on peut constater qu’une pareille démesure ne relève pas d’abord du système politique ou du moins que celui-ci est nettement insuffisant pour régler une pareille démesure.

En Suisse comme en France, les pénuries se manifestent de plus en plus. Que signifient-elles ? Évidemment, au premier degré, matériel, on peut toujours avancer bien des causes économiques. Au second degré, on doit en chercher les causes psychologiques, rationnelles et sociales.

Nous remarquons que la pénurie de médicaments va de pair avec la pénurie de généralistes. C’est le signe d’une profonde mutation. D’un côté, la pénurie révèle qu’il y a un usage démesuré de certains médicaments, prescrits selon des protocoles correspondant à des diagnostics, alors qu’un traitement individuel selon un bilan global du malade peut faire appel à des thérapies très variées.

De même, les médecins généralistes manquent car le système impose des modes de diagnostic et de soins très délimités, ce qui fut encore plus patent lors de la covidémie. De ce fait, les médecins n’ont pas le choix de soigner selon leur âme et conscience, selon l’élan profond qui les a incités à s’engager dans cette profession.

Une telle situation s’empire depuis plusieurs années : les médecins doivent obéir aux diktats des caisses maladies dont un exemple fort est celui de consacrer le moins de temps possible à écouter le patient et, par conséquent, prescrire un médicament indiqué au premier plan.

Même s’ils ne sont plus visibles dans maintes zones, les «Astérix» de la médecine générale continuent d’exister et d’exprimer leurs droits à être reconnus. Le site «DE LA MEDECINE GENERALE, seulement de la médecine générale» les présente ainsi :

«Les médecins généralistes constituent le groupe professionnel le plus important en santé publique d’un point de vue économique, médical et social. La médecine générale manque pourtant de reconnaissance : elle n’est pas assez enseignée, elle ne fait pas l’objet d’assez de recherches, elle ne reçoit pas assez de ressources. C’est pourtant elle qui innove tous les jours dans la relation médecin patient et qui lutte contre la déshumanisation de la médecine tout entière. Vive la médecine générale !»18

Il est particulier de découvrir que «depuis des siècles, le QI des Hommes ne cesse de progresser, c’est l’effet Flynn. Or, depuis quelque temps, il est en baisse dans toute l’Europe occidentale, d’environ 2,44 points de QI par décennie».19

Serait-ce pour cela que l’art médical s’est cantonné à la technoscience médicale ?

Il est frappant de constater que les médecines alternatives (Homéopathie uniciste, Médecine Traditionnelle Chinoise, Médecine ayurvédique) et les thérapies complémentaires tenant compte de la nature énergétique de l’être humain sont pareillement mises de côté voire interdites.

Alors qu’elles ont donné leurs preuves depuis des décennies voire des siècles, le système officiel jure surtout par les «études randomisées en double aveugle» dont les biais peuvent être divers et qui ne tiennent pas compte de la cohérence entre les différents organes d’un individu.

«La surestimation des résultats dans les essais randomisés».20

La simplification d’un acte médical atteint son paroxysme quand il est limité à l’injection d’un vaccin en pharmacie : «Accès accru aux vaccins directement en pharmacie».21

La liste est complétée par les hépatites A et B, la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite et le papillomavirus humain notamment. Il est étrange qu’à une époque où l’on défend tellement la nourriture biologique, on puisse injecter des produits aussi artificiels, de plus dont l’injection viole la barrière épidermique, sans tenir compte de l’homéostasie. On s’adresse à l’idée de se protéger de maladies graves, souvent sans connaître leur réalité globale. Le geste du pharmacien est loin d’un acte médical qui s’enquiert en profondeur de l’état de santé de son client donc des réels besoins de l’instant présent. Les injections géniques anti-covid considérées comme des vaccins ont montré combien les effets secondaires peuvent être distincts selon les prédispositions de ceux qui les subissent.

Une nouvelle démesure prend forme dans l’objectif de prolonger la longévité humaine tout en s’appuyant sur des sommes colossales, ce qui montre bien que la longévité n’est pas seulement au niveau de l’être humain mais surtout au niveau financier !

«Rebaptisée Timeline, la start-up Amazentis lancée par Patrick Aebischer décroche 56 millions. Partenaire depuis cinq ans, Nestlé remet au pot».22

«Le montant en fait, à l’échelle de la Suisse, l’une des plus importantes levées de fonds décrochées par une PME des biotechnologies ces derniers mois. D’autant qu’en tête des signataires du chèque figurent deux multinationales en vue. Issus d’un laboratoire de l’EPFL, les compléments alimentaires Timeline ont convaincu L’Oréal et Nestlé…»23

Un autre type de produit surstimule les financiers : «Un remède de chameau – La révolution des nanocorps».24

Du hasard de leur découverte aux applications et espoirs qu’ils suscitent dans le traitement de maladies comme Alzheimer et le cancer, retour sur la success-story des anticorps fabriqués par les camélidés, ces mammifères aux superpouvoirs.

Sanofi rachète pour 3,9 milliards d’euros la start-up fondée par les universitaires de Bruxelles pour développer des programmes thérapeutiques. Ainsi, on peut constater la démesure du fossé entre de pareils décideurs soutenus par leurs actionnaires et les citoyens qui nécessitent des traitements individualisés.

La démesure peut s’effectuer dans un sens inverse, à savoir son annihilation là où le bon sens l’attendrait : «Suisse : 24 journalistes inquiets de l’uniformité des médias». Il est pourtant évident que : sans diversité de vue, pas de journalisme».25

Le manque de rigueur dans les chiffres a permis des statistiques démesurées : «Les chiffres du COVID-19 ne sont pas fiables».26

«Notre société, d’une manière générale considère ces chiffres comme une vérité. Les politiciens basent sur eux certaines de leurs décisions. Il n’y a aucune culture du doute remettant en cause ces chiffres. Cette certitude infondée sur les chiffres du COVID-19 représente-t-elle un danger pour notre société ? Sommes-nous collectivement en train de nous fourvoyer aveuglément avec ces chiffres ?»

L’OMS s’est arrogé des droits internationaux très étendus et cherche à les poursuivre.

«Le traité de l’OMS sur les pandémies et les enjeux de souveraineté».27

«À l’analyse, ce projet de traité semble poser un problème de fond ainsi qu’un problème de forme. Sur le fond, il constitue, au prétexte de la prophylaxie et d’une vision globale de la gestion d’une future pandémie, une immixtion importante dans les prérogatives inhérentes à la souveraineté interne des Etats membres. Ce qui amène une nécessité de forme : la nécessité d’en respecter le cadre constitutionnel contraignant pour procéder à sa ratification».

Il est évident que toute démesure appelle un coup de balancier par un bilan : «La pandémie était une hypnose de masse».28

À l’ère actuelle, la démesure se développe dans bien des dimensions. Ainsi, certains se prennent pour les maîtres de la gouvernance mondiale : «Le FEM et ceux qui tirent les ficelles – Une conspiration mondiale ?» Une émission de kla.tv nous en présente les acteurs et les rouages.29

La nature subit aussi des démesures

Par des coupes rases de forêts pour en faire des granulés de bois.30

«Dans ses sols : De nouvelles études environnementales démontrent que la mine Antapaccay de Glencore, au Pérou, contamine l’air, l’eau et les sols. Depuis des années, la population locale se mobilise contre cette pollution nocive pour la santé et contre les tentatives de l’expulser de ses terres contre son gré.

Dans la province d’Espinar, située à 4100 mètres d’altitude, au cœur des Andes péruviennes, Glencore exploite depuis 2013 une gigantesque mine de cuivre. Pour les quelque 60 000 habitant·e·s de la province, dont la plupart appartiennent aux populations autochtones Quechuas et K’ana, la mine a des conséquences dramatiques».31

Dans l’air qui peut être envahi par des industries :

«Car même si vous n’avez jamais pris de Dépakine, vous pourriez en subir les effets: il suffirait de respirer à proximité d’une usine qui en produit !»32

«Alors qu’on alerte sur l’importance de l’écologie, nous constatons que beaucoup «d’élites» volent avec des jets privés. L’usage démesuré de l’énergie apparaît dans un tout autre domaine : il est organisé une Coupe du monde de ski alpin de nuit, à grand renfort de projecteurs».33

Et que dire de cette entreprise d’envergure : «Comment Mark Zuckerberg prépare secrètement la fin du monde ?»34

«Le fondateur de Facebook fait construire à Hawaï une résidence de luxe autarcique, dont un immense bunker souterrain. S’il n’est pas le premier milliardaire à se préparer à un effondrement de la société, il met la barre très haut».

Je vais m’arrêter là concernant la liste des démesures.

En fait, chacun peut repérer celles qui le concernent particulièrement dans son cadre de vie.

Il est temps de répondre à la question du titre : Que penser et déduire de la démesure actuelle ?

Quelles causes sont à l’origine de pareils déséquilibres ? Quelles tendances stimulent certaines décisions, tout en laissant de côté des paramètres très importants ?

Il s’agit de reprendre une large vision de notre environnement et de nos différentes dimensions tant personnelles que sociales.

Olivier Rey, auteur, mathématicien, philosophe et professeur d’université, a intitulé avec beaucoup de sagacité un de ses ouvrages «Itinéraire de l’égarement. Du rôle de la science dans l’absurdité contemporaine».

«Parallèlement à ses travaux sur les équations aux dérivées partielles non linéaires il développe une réflexion critique sur la place de la science dans la société contemporaine».

Lors de son émission dans «Les grands entretiens de Mazarine Pingeot», il nous expose avec une grande lucidité les divers paramètres en jeu et les différents états d’esprit les animant.35

«Il interroge les travers de la modernité, les dévoiements de la rationalité. Il fait la critique de l’abstraction retrouvée dans la statistique, les formules chimiques, le langage d’expert et plus globalement dans la rationalisation de la société. Une chose qui nous menace particulièrement aujourd’hui, c’est une certaine forme de cécité aux enjeux essentiels qui se jouent sur le plan quantitatif. À un moment, on atteint des effets de seuil qui peut nous faire basculer dans un autre régime complètement différent.                   

Dans l’université moderne, on a séparé le quantitatif (les maths du côté des sciences) et le qualitatif (la philosophie du côté des lettres). Le philosophe s’est cantonné à un domaine conceptuel où il ignore tout du quantitatif. Ainsi on a une séparation entre les quantités de faits dont s’occupe la science et de l’autre côté la morale, les valeurs complètement déracinées de tout ancrage dans les choses».

Dans une vidéo de 27 minutes, Olivier Rey s’exprime avec beaucoup de clarté et de fluidité. Sa conclusion est très posée :

«Donner un sens positif à la limite. Dans le cosmos la limite a un sens positif : il faut respecter la mesure. La modernité en voit toujours un obstacle à franchir. Elle est soit déniée soit on la reconnaît comme une contrainte.

Dans l’écologie actuelle, c’est la restriction ou la mort !

Mais la limite est d’abord une question de vertu : Recevoir la limite comme quelque chose d’éminemment positif, comme quelque chose qui fait être, qui donne forme, qui fait échapper à l’informe, ce qui est du ressort de la vertu. La philosophe n’est peut-être pas la meilleure possibilité, les mythes de l’antiquité l’étaient beaucoup plus.                                 

Le narratif est plus efficace que le spéculatif pour donner un sens positif à la limite».

Marie-France de Meuron

 

Cet article a été initialement publié sur le site Réseau international.

Notes :

1.https://www.bluewin.ch/le-colosse-flottant-icon-of-the-seas-prendra-bientot-le-large

2.https://www.ouest-france.fr/wonder-of-the-seas-un-impact-ecologique-geant

3.https://www.routesdumonde.com

4.https://www.epochtimes.fr/les-etats-europeens-detruisent-4-milliards-deuros-de-vaccins-anti-covid-inutilisables-et-pfizer-fait-pression-pour-continuer-les-livraisons

5.https://www.watson.ch/covid-19-les-contrats-d-achat-du-vaccin-au-coeur-de-la-loi

6.https://www.voltairenet.org/article215217

7.https://www.limpertinentmedia.com/on-a-colonisé-les-esprits-d-une-manière-terriblement-préoccupante-pour-l-avenir

8.https://www.epochtimes.fr/plusieurs-medicaments-courants-sont-lies-a-la-demence

9.https://www.epochtimes.fr/ces-deux-medicaments-connus-pour-la-perte-de-poids-auraient-de-graves-effets-indesirables-sur-les-consommateurs

10.https://www.cardio-online.fr/Les-effets-secondaires-musculaires-des-statines

11.https://www.revmed.ch/3596852/RMS_659_1454.pdf

12.https://www.youtube.com/watch?v=W6TgP5RlsDQ&t=2s

13.https://www.msn.com/on-ne-peut-pas-le-couper-une-américaine-se-fait-volontairement-amputer-un-pied

14.https://www.24heures.ch/vaud-90-millions-de-francs-pour-sauver-les-soins-infirmiers

15.https://www.24heures.ch/projet-a-100-millions-le-hub-medical-de-genolier-se-veut-catalyseur-dinnovations

16.https://www.tdg.ch/assurance-maladie-debat-a-geneve-sur-le-systeme-de-sante

17.https://www.parlament.ch/suche-curia-vista/geschaeft

18.https://docteurdu16.blogspot.com

19.https://www.breizh-info.com/2023/12/27/focus-sur-le-qi-sur-la-baisse-du-quotient-intellectuel

20.https://docteurdu16.blogspot.com 21/204

21.https://www.tdg.ch/sante-a-geneve-acces-accru-aux-vaccins-directement-en-pharmacie

22.https://www.24heures.ch/complements-alimentaires-la-pilule-anti-age-de-lepfl-tape-dans-loeil-de-loreal

23.https://www.bilan.ch/marche-de-la-longevite-timeline-leve-56-millions-de-francs-et-se-lie-a-loreal

24.https://www.arte.tv/un-remede-de-chameau-la-revolution-des-nanocorps

25.https://www.covidhub.ch/suisse-24-journalistes-inquiets-uniformite-medias

26.https://www.mondialisation.ca/les-chiffres-du-covid-19-ne-sont-pas-fiables

27.https://infodujour.fr/le-traite-de-loms-sur-les-pandemies-et-les-enjeux-de-souverainete

28.https://www.msn.com/la-pandémie-était-une-hypnose-de-masse

29.https://www.kla.tv/27892?autoplay=true

30.https://www.youtube.com/watch?v=zeR7SwmpaOA

31.https://responsabilite-multinationales.ch/glencore-pollue-une-region-entiere-au-perou

32.https://www.leslignesbougent.org/depakine-mettons-fin-a-ce-scandale-sanitaire-ignore-par-letat

33.https://www.24heures.ch/le-ski-sous-les-projecteurs-la-suisse-pense-aux-slaloms-nocturnes-sans-se-presser

34.https://www.watson.ch/comment-mark-zuckerberg-prepare-secretement-la-fin-du-monde

35.https://www.youtube.com/watch?v=TMZt_GLC94I

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Marie-France de Meuron : Diplôme Fédéral de Médecine obtenu en 1973, Grand-mère de deux petites-filles majeures, Retirée dans le Canton de Neuchâtel en Suisse.



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Diplôme Fédéral de Médecine obtenu en 1973, Grand-mère de deux petites-filles majeures, Retirée dans le Canton de Neuchâtel en Suisse.

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