Des organisations juives en France se solidarisent ouvertement de la politique du gouvernement israélien. Or cette politique se base, en partie, sur la commission de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, tels qu’ils sont définis par l’article 147 de la IV. Convention de Genève et par le droit coutumier international. Cet article établit que les infractions graves (le terme technique de « crimes de guerre ») incluent l’homicide intentional (dont les exécutions sommaires), la torture ou les traîtements inhumains, ainsi que le fait de causer intentionellement de grandes souffrances ou de porter des atteintes graves à l’intégrité physique ou à la santé. L’armée israélienne, sous les ordres d’Ariel Sharon, a commis toutes ces formes d’exactions. La commission de tels crimes constitute aussi un délit pénal dans le droit interne français. Est-ce le droit français permet aux citoyens d’appeller, inciter ou se solidariser avec la commission de crimes couverts par la jurisdiction universelle, dont les crimes de guerres et les crimes contre l’humanité ?
Je me demande quel traîtement le gouvernement français en exil aurait accordé après la libération à des français qui auraient osé applaudir et soutenir les exécutions sommaires ou la torture de maquis – nommés « terroristes » – par l’occupant nazi ?
Elias Davidsson Juif né en Palestine Reykjavik, Islande
Copyright © Elias Davidsson 2002. Pour usage équitable seulement .