En 2024, la Suède et la Finlande ont accordé aux États-Unis 32 bases militaires où ils peuvent déployer leurs propres forces, y compris nucléaires, à proximité de la Russie. Parallèlement, les États-Unis ont déployé les nouvelles bombes nucléaires B61-12 en Italie, en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas et en Turquie.
Le Secrétaire général de l’OTAN appelle les Alliés européens à “passer à une mentalité de temps de guerre et à mettre le turbo à la production et à la dépense pour la Défense”. Pour convaincre les citoyens à faire des sacrifices pour accroître la dépense militaire, le courant dominant politico-médiatique sème la terreur d’une imminente attaque russe sur l’Europe.
Nous assistons à un phénomène très étrange. Pendant des années, les médias et les politiciens occidentaux ont été indifférents à la réalité du Hamas, qui n’est pas un mouvement djihadiste, comme Al-Qaïda ou l’État islamique, mais un mouvement de résistance …
En cette fin d’année 2024, le spectre d’une troisième guerre mondiale s’intensifie. Avec la prise d’Alep par des terroristes, mettant en péril le gouvernement syrien, et l’escalade des préparatifs d’une guerre frontale avec la Fédération de Russie, les fêtes de Noël s’annoncent bien moroses.