Tous à bord de l’Impeachment Express

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“Alors que [l’avocat général Merrick] Garland semble incapable d’imaginer un quelconque crime impliquant le président, il a présenté un dossier concluant – bien qu’involontaire – en faveur d’une enquête de destitution”. – Jonathan Turley

Le Beach boy “Joe Biden” sera bien reposé lorsque le plan de sa destitution sera mis en œuvre après la fête du travail. Ce n’est pas parce que vous n’en entendez pas parler en ce moment, alors que les foires de comté se déroulent partout aux États-Unis et que les politiciens sont occupés à manger des corn-dogs et à embrasser des génisses, que les principaux acteurs ne sont pas en train de confabuler entre eux. Avez-vous remarqué que vous n’entendez guère parler d’autre chose en ces derniers jours de l’été ? Vous avez une idée de ce qui se passe avec la guerre en Ukraine ? Bien sûr que non.

Un aperçu pour vous alors : La commission de surveillance de la Chambre des représentants, dirigée par James Comer, a déjà rassemblé un ensemble de preuves retraçant les moyens exacts utilisés par la famille Biden pour mener à bien son opération de corruption à l’échelle mondiale. Il s’agit notamment des relevés bancaires, des courriels et des notes de service, de la chronologie des réunions, des documents du FBI, des enregistrements téléphoniques, des photos de “JB” fricotant avec les “clients” de Hunter et de la fameuse vidéo de “Joe Biden” se vantant sur scène au Council on Foreign Relations d’avoir forcé le président ukrainien Porochenko à limoger le procureur général Viktor Shokin.

Ensuite, le président McCarthy doit former une véritable commission d’enquête sur la destitution. (S’il tente de se dérober, il pourrait y avoir un nouveau président de la Chambre des représentants dans les plus brefs délais). Cette commission recevra des témoins, y compris des personnalités du ministère de la justice qui se sont montrées réticentes à discuter de ces questions par le passé. Cela pourrait donner lieu à une partie B de l’enquête : les obstructions flagrantes à la justice commises par les fonctionnaires du ministère de la justice dans le cadre de cette longue affaire portant sur diverses accusations portées contre Hunter Biden, sous la supervision du procureur fédéral du Delaware, aujourd’hui conseiller spécial, David Weiss. Weiss a tellement traîné pendant cinq ans qu’il a laissé s’écouler le délai de prescription pour les principales accusations de fraude fiscale, alors qu’il a ignoré toutes les allégations de violations de la loi FARA par Hunter, qui cherchait à obtenir de l’argent auprès de représentants de nombreux gouvernements étrangers.

Il y a des raisons de croire que le bâclage de cette affaire a été bien coordonné avec l’aide de la “taupe” du ministère de la Justice de la famille Biden, Alexander S. Mackler, qui a été attaché de presse du sénateur Joe Biden en 2007-2008, directeur de campagne en 2010 du fils du sénateur, Beau Biden (décédé en 2015), lorsqu’il s’est présenté au poste de procureur général du Delaware, et qui a été conseiller juridique adjoint du vice-président Joe Biden de 2014 à 2016. Mackler a ensuite été intégré au bureau du procureur du Delaware en tant que procureur sous la direction de David Weiss, d’août 2016 à mai 2019, alors que l’affaire Hunter B faisait l’objet d’une enquête. A-t-il servi de consigliereaux Bidens ? Mackler s’est connecté en tant que visiteur de la Maison Blanche à cinq reprises après que “Joe Biden” l’a occupée en 2021. Mackler occuperait actuellement le poste de procureur général adjoint du Delaware (depuis 2019), mais son nom a été effacé du site web de l’agence. Voyez par vous-même : https://attorneygeneral.delaware.gov

Peut-être que tout cela sera réservé aux mises en accusation séparées du procureur général Merrick Garland et du directeur du FBI Wray. La corruption, le racket et la trahison peuvent suffire pour une mise en accusation présidentielle. La gravité d’une procédure de destitution l’emporterait-elle sur le refus des témoins de témoigner au motif d’une “enquête en cours” ? Comment pourrait-il en être autrement, si ces enquêtes font elles-mêmes l’objet de l’enquête ? Les grands médias ignoreraient-ils le spectacle pour le supprimer ? Ils peuvent essayer, et peut-être aurons-nous alors un test pour voir à quel point ils sont devenus insignifiants. Le Parlement va certainement retransmettre les débats à la télévision. Il y a trop d’autres chaînes alternatives qui diffuseront les audiences de destitution, probablement sous la houlette de X (anciennement Twitter).

Tout cela soulève la question suivante : “Joe Biden” supportera-t-il vraiment cette épreuve ? Ou bien les trente prochains jours seront-ils sa fenêtre de sortie ? Après tout, il n’est qu’un simple accessoire dans un spectacle dirigé par d’autres. Parmi ces autres, on trouve Barack Obama, qui pourrait facilement être entraîné dans une enquête sur les aventures criminelles de la famille Biden en matière d’enrichissement mondial lorsque Joe était son vice-président. Comment est-il possible que le président Obama n’ait pas su ce que faisaient les Biden ? (La communauté du renseignement ne peut pas être aussi incompétente.) Vous voyez à quel point cette affaire pourrait devenir moche ?

Jusqu’à présent, la cabale qui dirige le spectacle “Joe Biden” a évité la guerre nucléaire pour détourner l’attention de ce qui est de loin le pire scandale de l’histoire américaine, bien pire que le Watergate. Les quatre poursuites absurdes intentées contre Trump sont en plein essor, mais leur pouvoir de distraction a peut-être atteint son paroxysme – des mois d’ennuyeuses querelles procédurales nous attendent. De nombreuses rumeurs circulent ces derniers temps à propos d’une nouvelle opération Covid-19 qui serait lancée sur le public d’un jour à l’autre, avec le kit habituel de masques, de confinement et de vaccinations obligatoires. Pensez-vous vraiment que les Américains se plieront à une nouvelle série de ces absurdités malveillantes ? Fuggeddabowdit.

Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.

James Howard Kunstler

 

 

Source originale en anglais : All Aboard the Impeachment Express, Clusterfuck Nation, le 28 août 2023.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone



Articles Par : James Howard Kunstler

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