« Tous pour le Brésil »: Mobilisation monstre pour empêcher l’élection de Bolsonaro

Samedi le 20 octobre 2018, des Brésiliens et Brésiliennes de plusieurs organisations et militants se sont rassemblés devant le Musée d’art de Sao Paulo (MASP) pour démontrer leur indignation face au candidat d’extrême-droite Jair Bolsonaro. La manifestation intitulée « Todos pelo Brasil » (tous pour le Brésil) était organisée par divers mouvements sociaux dont « Les femmes contre Bolosonaro », Non, Pas Lui (#EleNão). Cette manifestation a réuni environ 50 000 personnes au coeur de la mégapole sur l’avenue Paulista. Elle a mis l’emphase sur l’unité du pays et son amour pour le Brésil. Une semaine avant les élections, ce rassemblement se traduisait par la manifestation de la « dernière chance » contre l’extrême-droite.
Nous allons vaincre la violence et l’intolérance et construire avec (Fernando Haddad), un Brésil uni.
Il faut que toute la société civile s’organise pour démontrer son indignation et amour pour le Brésil.
Photos de la manifestation par Micheline Ladouceur.
« Pour vaincre Bolsonaro, le coup d’état et les réformes que la CUT convoque, des milliers de comités de Lutte. »
« L’armée brésilienne n’a pas sauvé Haïti, 30 mille personnes sont mortes de choléra. Bolsonaro ment! »
« Bouddhistes pour la démocratie et les droits humains »
« Nous, les bouddhistes, sommes restés silencieux pendant longtemps. Le bouddhisme a pour but la paix, la culture et l’éducation. En ce moment, tout cela est en jeu. » (Dora Lima, Association bouddhistes Nichiren Daishonin)
« Je suis chef de famille et je vote Haddad 13 »
Des policiers militaires filmant les manifestants.
« La jeunesse manifeste »
« Iara Iavelberg #Presse », militante et faisant partie de la lutte armée contre la dictature militaire, assassinée en 1971 à Salvador, Brésil : « Pour ne pas oublier, Pour que jamais cela ne se reproduise » ; « Herzog est vivant ». Vlado Herzog était un journaliste assassiné et brutalement torturé durant la dictature militaire. Pancartes des manifestants du groupe « Judeus contra Bolsonaro ».
Photo par Taina Pacheco
Photo par Taina Pacheco.