Un conseiller de Netanyahu en prison pour les fuites sur le “sabotage” des accords d’échange des prisonniers
L’IPS a précisé que l’objet n’était pas un nœud coulant, comme cela avait été rapporté précédemment. Feldstein a retiré un cadre en caoutchouc de la fenêtre de sa cellule, faisant craindre qu’il ne l’utilise pour tenter de se suicider.
“Les gardiens ont trouvé un objet dans la cellule d’un prisonnier en isolement d’une prison du sud qui a requis, conformément aux instructions du commandant de la prison, son transfert immédiat vers une unité où il pourra être surveillé pour prévenir un suicide”, indique le communiqué de l’IPS.
L’objet a été “bricolé à partir de matériaux autorisés disponibles dans la cellule” et le transfert a pour finalité “sa sécurité et sa santé”.
Le bureau du procureur israélien a déclaré dimanche qu’il compte poursuivre Feldstein, et un autre suspect impliqué dans l’affaire de la fuite.
Feldstein et l’autre suspect, dont le nom n’a pas été divulgué, sont accusés, entre autres, de transfert d’informations classifiées, de collecte de données classifiées et de conspiration en vue de commettre un délit.
M. Feldstein a été arrêté avec quatre autres personnes pour avoir prétendument divulgué des informations confidentielles à des médias étrangers, selon des documents judiciaires publiés le 3 novembre.
Les noms des quatre autres personnes détenues n’ont pas été autorisés à la publication par les censeurs militaires d’Israël.
Les renseignements ont été divulgués à deux médias étrangers, le Jewish Chronicle au Royaume-Uni et Bild en Allemagne, qui ont tous deux publié des articles sur les renseignements divulgués. Le Jewish Chronicle s’est ensuite rétracté.
Les actes de procédure indiquent que les informations stratégiques de l’armée israélienne et “diffusées illégalement” auraient peut-être entravé la capacité d’Israël à libérer les otages du Hamas dans la bande de Gaza.
Le document qui a fait l’objet d’une fuite contiendrait des informations sur un plan du défunt chef du Hamas, Yahya Sinwar, supposé faire sortir clandestinement des otages israéliens de la bande de Gaza. Au moment où les médias britanniques et allemands en ont fait état, les quotidiens israéliens ont déclaré que ces renseignements étaient sans fondement.
L’opposition israélienne a accusé le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu d’avoir divulgué des documents falsifiés afin de torpiller un accord d’échange et créer ainsi un prétexte pour justifier le maintien de l’armée israélienne dans le couloir de Philadelphie.
Lien vers l’article original en anglais :
Traduction : Spirit of Free Speech
