Un deuxième haut responsable du Pentagone mis en congé dans le cadre d’une enquête pour fuite d’informations
Un deuxième haut responsable du Pentagone a été mis en congé administratif mardi dans le cadre d’une enquête sur d’éventuelles fuites d’informations sensibles, ont déclaré trois responsables du ministère de la Défense à Politico.
Outre Dan Caldwell, dont nous avons déjà parlé, le chef d’état-major adjoint du Pentagone, Darin Selnick, a également été suspendu dans le cadre de la même enquête et a été escorté hors du bâtiment de la même manière, selon l’un des responsables.
Les fuites faisant l’objet de l’enquête concernent les mouvements de porte-avions américains vers la mer Rouge, la visite controversée d’Elon Musk au Pentagone, la suspension de la transmission de renseignements à l’Ukraine et les plans opérationnels de l’armée pour le canal de Panama.
Un conseiller de haut rang du Secrétaire à la Défense Pete Hegseth a été escorté hors du Pentagone mardi et mis en congé dans le cadre d’une enquête sur des fuites provenant du ministère.
Dan Caldwell, un ancien marine qui travaillait auparavant pour le représentant David Schweikert (R-AZ), a été mis en congé pour “divulgation non autorisée” selon Reuters.
“L’enquête est toujours en cours”, a déclaré un responsable au média, qui n’a pas fourni d’autres détails sur la nature de la divulgation présumée, ni même indiqué si elle avait été faite à un média d’information.
L’incident fait suite à une note de service du 21 mars du chef de cabinet de Hegseth, Joe Kasper, ordonnant au Pentagone d’enquêter sur les fuites.
La première administration Trump a été notoirement en proie à des fuites, ce qu’elle essaie de prévenir cette fois-ci.
La secrétaire à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a eu recours au détecteur de mensonges pour tenter de débusquer les personnes soupçonnées de divulguer des informations au sein du ministère de la Sécurité intérieure. Tricia McLaughlin, secrétaire adjointe aux affaires publiques du ministère de la Sécurité intérieure, a publié une déclaration à Fox News Digital à ce sujet, déclarant :
“Sous la direction de la secrétaire Noem, le ministère de la Sécurité intérieure est déterminé à débusquer les personnes qui divulguent des informations compromettant la sécurité nationale.
“Nous ne nous préoccupons pas de la position, de la durée du mandat, de la nomination politique ou du statut de fonctionnaire de carrière de la personne concernée : nous traquerons les personnes qui divulguent des informations et les poursuivrons dans toute la mesure permise par la loi”. – DW
Par ailleurs, la directrice du renseignement, Tulsi Gabbard, s’est également prononcée fermement contre les fuites, déclarant dans un communiqué que
“les fuites à motivation politique compromettent notre sécurité nationale et la confiance du peuple américain et ne seront pas tolérées. Ce type de fuite est malheureusement devenu monnaie courante, sans qu’aucune enquête ni aucun compte ne soient demandés. C’est terminé, désormais. Nous connaissons les récents divulgateurs au sein de la communauté du renseignement et nous les poursuivons systématiquement. Ils devront rendre des comptes”.
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