Une nouvelle décision remet en cause l’obligation vaccinale des soignants…
“Ehpad’salaire ?”

Nous avons le plaisir de vous informer que le Conseil de prud’hommes d’Alençon vient d’ordonner la réintégration d’une infirmière à son poste de travail en EHPAD malgré la non-présentation d’un schéma “vaccinal” contre la Covid-19. Dans cette décision obtenue par notre Confrère Maître Christine HILAIRE (Barreau d’Alençon), le Conseil des prud’hommes décide, provisoirement, car il s’agit d’un référé :
Quelles sont les principales raisons du Conseil de prud’hommes d’Alençon ?
Nous vous informons en transparence : Les juristes avisés constateront, à la lecture de cette décision, qu’elle comporte des lacunes dans la forme comme dans le raisonnement des juges (lesquels, en tant que conseillers prud’homaux ne sont pas des professionnels du droit). Néanmoins – tout un chacun pourra le constater – les juges ont retenu plusieurs raisons les conduisant à prendre la même décision. Ainsi, en cas d’appel ou de pourvoi en cassation de la part de l’employeur, il faudra que toutes les raisons retenues pas ces premiers juges tombent pour que cette décision soit renversée. À noter : Vous observerez, en début de page 5 de cette décision, un débat entre la position de la Cour de cassation et celle du Conseil de prud’hommes. Cela pourrait être le signe annonciateur de ce que l’on appelle une “résistance des juges du fond”. Ce serait une bonne chose et cela s’est déjà produit en droit social, notamment en faveur des salariés contre les barèmes des “Ordonnances Macron”. En l’état actuel des choses, cette infirmière retrouve son emploi, son salaire et aussi – ce n’est pas écrit dans la décision – sa dignité : |
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Cette décision est un pas de plus pour la cause et montre que la mobilisation doit continuer. Nous vous enverrons sous peu aux participants à l’action DejaVu un questionnaire pour identifier les cas susceptibles de bénéficier d’une décision similaire. Votre bien dévoué, |