Venezuela: Canada, le comble de l’hypocrisie, Washington: la raison de la force…
Infolettre du 7 février 2019
Sélection d’articles :
L’intervention des Etats-Unis au Venezuela : un regard en coulisse
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, 05 février 2019Les superpuissances ont l’habitude de justifier une ingérence étrangère ou une intervention militaire par des motifs humanitaires. Le refrain est varié, mais se résume toujours à ceci : par souci de la population locale, nous sommes obligés d’ intervenir. En Irak, on allait rétablir la démocratie, en Libye la population devait être sauvée d’un massacre et, en Syrie, les droits de l’homme et la démocratie étaient en jeu. Après l’ingérence étrangère, ces trois pays sont complètement détruits et ou plein chaos.
Venezuela – Canada, le comble de l’hypocrisie.
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, 05 février 2019J’ai pris connaissance des déclarations de la ministre des Affaires extérieures du Canada, suite à la rencontre, à Ottawa, du groupe de Lima. Derrière un langage de grande solidarité internationale à l’endroit du peuple vénézuélien, elle passe sous silence des faits de grande importance pour comprendre la vraie réalité.
Écoutez l’entrevue :
Entrevue – Venezuela: Le Canada, comble de l’hypocrisie
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, 07 février 2019Oscar Fortin, ancien diplomate québécois posté en Amérique latine, accuse le Canada de grossière hypocrisie dans sa participation au coup d’État au Venezuela sous la direction de Washington. Le Canada essaie de contourner l’ONU où sur les 35 pays présents, ayant droit de vote, 19 pays ont voté contre la proposition étasunienne d’intervention au Venezuela.
Washington, la raison de la force
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, 05 février 2019Il y a deux semaines Washington a couronné président du Venezuela Juan Guaidó, bien que celui-ci n’ait même pas participé aux élections présidentielles, et a déclaré illégitime le président Maduro, régulièrement élu, en pré-annonçant sa déportation à Guantanamo. La semaine dernière Washington a annoncé la suspension du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), en en attribuant la responsabilité à la Russie, et a ainsi ouvert une phase encore plus dangereuse de la course aux armements nucléaires.
La stratégie perdante du Président Trump: Contrôler le Brésil et affronter la Chine
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, 06 février 2019Les États-Unis adoptent un régime voué à l’échec et menacent l’économie la plus dynamique du monde. Le président Trump a fait l’éloge du président brésilien nouvellement élu, Jair Bolsonaro, et promet de promouvoir des liens économiques, politiques, sociaux et culturels étroits avec lui. En revanche, le régime Trump s’est engagé à démanteler le modèle de croissance de la Chine, à imposer des sanctions sévères et généralisées et à promouvoir la division et la fragmentation de la Chine élargie.
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, 07 février 2019La volonté exprimée par le président Donald Trump de rester en Irak afin de « surveiller un peu l’Iran parce que l’Iran est un problème réel » a provoqué une tempête politique en Mésopotamie parmi les politiciens et les groupes locaux aujourd’hui déterminés à mettre fin à la présence américaine dans le pays. Ils sont nombreux à être révoltés par la déclaration, en disant que « les forces US s’éloignent de leur mission initiale de combattre le terrorisme, la raison pour laquelle elles sont autorisées à demeurer en Irak ».
Venezuela – Le Canada délinquant international
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, 07 février 2019Eh bien oui, le Canada, par ses engagements solidaires avec les États-Unis et le groupe de Lima pour intervenir dans les affaires internes du Venezuela, se transforme en délinquant international. De fait, il existe une charte international des droits de la personne et des peuples que tous les membres de l’Assemblée des Nations unies ont adoptée.
Les gilets jaunes face à « l’injustice »
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, 07 février 2019Selon Me René de Castelnau du barreau de Paris, la « violence d’État sans précédent depuis la fin de la guerre d’Algérie a vu se multiplier les exactions policières et surtout la justice acceptant de redevenir le brutal instrument du parti de l’ordre oubliant cette occasion sa mission et son honneur. »
En direct du Venezuela: La mayonnaise Guaido ne prend pas
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, 07 février 2019Caracas. 7 heures du matin. Le soleil se pose sur les montagnes de l’Avila entourant la ville, qui commence à fourmiller. Des files de personnes descendent la colline où se perche le barrio El Manicomio pour rejoindre l’avenue Sucre, l’artère principale qui se faufile entre les quartiers populaires de l’Ouest de la Capitale. Des dizaines d’enfants en uniforme scolaire, certains cavalant d’autres aux mains de leurs mamans prennent le chemin de l’école. Je pense à ma fille qui, en raison d’un conflit social, en France restera elle à la maison.
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