VIDÉO : Le mythe de la bonne guerre

Cet article a été publié initialement le 9 avril 2007.
Conférence donnée en septembre 2006.
Le mythe de la bonne guerre par worldhistoria
La Deuxième Guerre Mondiale, une croisade américaine pour la défense de la liberté et de la démocratie ? Les vainqueurs écrivant l’histoire, c’est cette version qui est enseignée depuis 1945 des deux côtés de l’Atlantique. Alors que l’on se prépare à célébrer le 60ème anniversaire de la capitulation, Jacques Pauwels, preuves à l’appui, dévoile le mythe de la «libération». Aux Etats-Unis, Hitler a très longtemps été considéré comme un excellent partenaire en affaires mais dans une guerre qui ne se déroule pas comme prévu, les alliances finissent alors par se former contre les «mauvais ennemis», avec les «mauvais alliés»…
Le débarquement de Normandie qui ne survient que très tard, le 6 juin 1944, fera malgré tout de ce second conflit mondial une formidable aubaine financière pour les Etats-Unis. En libérant une partie de l’Europe des fascistes pour la «dominer» économiquement, toutes les conditions sont également réunies dès 1945 pour entamer une très longue Guerre froide…
Le mythe de la bonne guerre par worldhistoria
DVD disponible sur :
www.historiographie.info
Jacques Pauwels
Le mythe de la bonne guerre
Les USA et la Seconde Guerre mondiale
Réédition revue et augmentée
L’irruption des États-Unis dans la Deuxième Guerre mondiale doit-elle être considérée comme une croisade contre la barbarie nazie, la lutte du Bien contre le Mal ? Jacques Pauwels, historien canadien, brise le mythe.
À ses yeux, les Américains étaient, en effet, loin d’être inintéressés par les ressources économiques et la dimension géostratégique des régions qu’ils allaient libérer.
Ils débarquèrent donc avec une idéologie, des vues politiques, une conception des rapports sociaux à préserver et, bien entendu, avec l’idée qu’il fallait assurer les intérêt de leurs entreprises et du capitalisme américain. La crainte de l’expansion communiste et le désir d’en limiter les effets ne furent évidemment pas étrangers
à cette philosophie interventionniste.
Ce livre brise l’image d’Épinal du libérateur américain venant mourir sur les plages de Normandie dans un but uniquement philanthropique.
Une contre-histoire de la Deuxième Guerre mondiale qui modifie radicalement notre vision du XXe siècle et offre un nouveau regard sur l’époque actuelle.
Jacques R. Pauwels (né à Gand, Belgique, en 1946) vit depuis 35 ans au Canada. Docteur en sciences politiques et en histoire, il a enseigné ces matières à l’Université de Toronto.
Son site Internet : www.jacquespauwels.net
Le documentaire de Jacques Pauwels : http://www.marc-bielli.com/goodwar1.html